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ECOLE SUPÉRIEURE DE DEVELOPPEMENT

ECONOMIQUE ET SOCIAL
(ESDES)
Lot : 11 K 45 Bis Ankadivato

MEMOIRE DE FIN D’ETUDES EN VUE DE L’OBTENTION DU


DIPLOME MASTER II
Mention : TRAVAIL SOCIAL
Parcours : EDUCATEUR SPECIAL

ETUDE SUR LES ELEVES ISSUS DES


FAMILLES VULNERABLES
CAS DE L’EPP MIARAMASOANDRO
CISCO ANTSIRABE I

Présenté par : RAZANADRAMAHA Delphine Marie Pierrette


Encadreur Pédagogique: RATSIMBAZAFY Tantely

Année Universitaire : 2022-2023


Session : 2023
i

Remerciements
Avant tout, Gloire à DIEU, qui nous a donné vie, force et santé pour que nous puissions
accomplir nos tâches.
Je tiens aussi à adresser mes vifs remerciements à tous ceux qui ont contribué à la
réalisation de ce mémoire professionnel, pour que je puisse pertinemment le qualifier de rentable et
avantageux, notamment :

- Madame HANITRINIAINA Eléa Chilo, notre DIRECTEUR de nous avoir inscrit dans son
idéal école et de nous avoir donné l’autorisation de présenter ce mémoire.
- Ensuite, nous adressons aussi nos sincères remerciements aux responsables pédagogiques
qui nous ont soutenus moralement et pédagogiquement.
- Puis, nous n’oublions ni l tous les formateur ni les personnels administratifs de l’EDES car
en leur absence, tout effort n’a aucune sens.
- Très sincères reconnaissances, pareillement à Monsieur RATSIMBAZAFY Tantely notre
encadreur qui, de près, nous a assistés durant toute la préparation et le déroulement du
travail.
Nous remercions également toute l’équipe de la CISCO Antsirabe I d’avoir collaboré avec
franchise de nous répondre à toute notre question et notre besoin quoi que ce soit.
Un grand remerciement à notre famille qui nous a encouragé et soutenu moralement et
financièrement pendant toutes nos études.
Enfin, nous tenons à remercier tous ceux qui ont contribué, de près ou de loin, à la réalisation de ce
présent mémoire.
ii

Avant-propos

Ce livre présente la mémoire professionnelle de Madame RAZANADRAMAHA


Delphine Marie Pierrette qui ont suivi l’étude universitaire à l’université privée ESDES. Il est
intitulé : apports aux élèves issus des familles vulnérables cas de l’EPP Miaramasoandro-
CISCO Antsirabe I, Cette mémoire est élaborée pour prouver le fruit de notre étude dans cet
institut.
Ce livre vise à informer, à éduquer et à prouver aux lecteurs et aux chercheurs que
les élèves qui construisent des connaissances à l’école se diffèrent selon leurs situations
familiales. Ainsi, ils méritent de traitement minutieux lors de l’enseignement/apprentissage,
doivent obtenir de prise en charge complète et bonne quelque soit leurs différences ; que ceux
soient riches ou pauvres.
Ce livre innove de trois chapitres : Le premier chapitre c’est : Les matériels et
méthodes utilises pour faciliter notre investigation. Tandis que, le deuxième se concentre sur
les résultats de recherche obtenus par les différentes méthodes. Nous voyons dans le troisième
chapitre des discussions et recommandations concernant les apports dont on doit offrir aux
enfants issus de familles vulnérables.
On espère que ce livre pousse les lecteurs, la famille, la société et l’Etat proposer et
réaliser des aides à ces élèves à fin qu’ils puissent obtenir une réussite scolaire.
iii

LISTE DES FIGURES

Figure 1 : Organigramme de la CISCO Antsirabe 1 10

Figure 2: Représentation graphique des diplômes académiques des enseignants 30

Figure 3: Représentation graphique des diplômes professionnels des enseignants 30


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LISTE DES TABLEAUX

Tableau N°1: Découpage administratif de la CISCO Antsirabe 1 6


Tableau N° 2: Résultats des examens CEPE 12
Tableau N°3 : Taux d’abandon scolaire des élèves a l’EPP Miaramasoandro 20
Tableau N°4 : Ressources financières des parents d’élèves 21
Tableau N° 5: Taches ménagères des élèves 22
Tableau N°6: Répartition des chefs des ménages enquêtés selon la situation
matrimoniale 23
Tableau N°7 : Situation familiale des élèves 24
Tableau N°8 : Environnement familial des élèves de l’EPP Miaramasoandro 25
Tableau N°9 : Avantages des élèves chez eux 26
Tableau n° 10: Le pourcentage entre les enfants malnutris et sous-alimentés 27
v

LISTE DES ABREVIATIONS


CISCO : Circonscription Scolaire

BACC : Baccalauréat
BEPC : Brevet d’Etude Premier Cycle
CAE : Certificat d’Aptitude à l’Enseignement
CFF/EM : Certificat de Fin de Formation/Elève Maître

CAP/EP : Certificat d’Aptitude Pédagogique/Ecole primaire

CEPE : Certificat d’Etude Primaire Elémentaire

CRINFP : Centre Régional de l’Institut National de la Formation Pédagogique

DAF : Division Administratif et Financière

DCAIIAF : Division de Contrôle, d’Audite Interne et Inspection Administratif et Financier

DFAP : Division de la Formation Administrative et Pédagogique

DGES : Division de la Gestion des Etablissements Scolaire

DGRH : Division de la Gestion des Ressources Humaines


DIEP : Division de l’Inspection et Encadrement Pédagogique
DIIPFAJ : Division des Infrastructures, des Intrants, du Patrimoine Foncier et Affaires
Juridiques

DPL : Division de la Planification Locale


DREN : Direction Régionale de l’Education Nationale

DSOR : Division des Suivis et des Organismes Rattachés

EPP : Ecole Primaire Publique

ESDES : Ecole Supérieure de Développement Economique et Social

FEFFI : Farimbon’Ezaka ho Fahombiazan’ny Fanabeazana eny Ifotony


FFOM : Force Faiblesse Opportunité Menace
IMMRED : Introduction Méthodes Matériels Discussions

PIDESC : Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels

ZAP : Zones Administratives Pédagogiques


vi
vii

SOMMAIRE

INTRODUCTION GENERALE

CHAPITRE I:MATERIELS ET METHODES

Section1: Matériels

Section 2 : Méthodes de collecte et traitement des données

Section 3 : Limite de l’étude et difficultés rencontrées

CHAPITRE II :RESULTATS DE L’ETUDE

Section 1 : Interprétation des résultats sur l’hypothèse 1

Section 2 : Interprétation des résultats sur l’hypothèse 2

CHAPITRE III :DISCUSSIONS ET RECOMMANDATIONS

Section 1 : Analyse des résultats

Section 2 : Discussions

Section 3 : Recommandations

CONCLUSION GENERALE
INTRODUCTION GENERALE
1

A Madagascar, dans la culture malgache, l’enfant est un être sacré, un cadeau


divin, la richesse, on le dénomme souvent comme le « sombin’ny aina, menaky ny
aina, ny zanaka no harena», ce qui signifie qu’il est une portion de la vie des parents, le
bien. La naissance d’un enfant confiera à ses parents une nouvelle position sociale, car il
perpétue la lignée et assure aux parents une sorte d’immortalité A Madagascar, les
ménages nucléaires représentent le modèle dominant au détriment des ménages élargis.
Néanmoins, les structures familiales et leurs évolutions restent mal connues et, dans un
contexte de déstructuration familiale (divorce, décès), la question de la prise en charge
des enfants reste majeure. Les données des enquêtes démographiques et de santé
menées en 2003 et en 2008 permettent d’établir une typologie du noyau principal et du
noyau secondaire des ménages. Il est ainsi possible d’analyser le type de résidence des
enfants et par là les réponses intrafamiliales pour la prise en charges de ces enfants en
situation de rupture familiales.

En sociologie l’enfance est abordée comme étant une construction sociale


puisque les pratiques et les représentations reliées à cette catégorie varient dans le temps
et l’espace enfance est présentée comme une institution sociale c’est à dire une
composante structurelle de toute société. La place et le rôle qui sont assignés à l’enfance
sont dictés par l’environnement physique culturel et socio-économique c’est à dire que
les stades de la vie se définissent autant par de processus psychique et biologique que
par des normes et les rôles sociaux.

Dans le contexte de la pauvreté, les personnes les plus vulnérables sont les
enfants et les femmes. La pauvreté engendre l’insatisfaction des besoins fondamentaux
tels que l’impossibilité de se nourrir, de se soigner et d’avoir accès à l’éducation3. Les
premières victimes sont la plupart du temps les enfants. Or, la convention internationale
des droits des enfants stipule que les enfants orphelins et en situation vulnérables ont
droit à une éducation et doivent entre pris en charge par des adultes. L’UNICEF ont
lancé en 2006 un processus devant aboutir à la formulation de la politique national de la
prise en charge des orphelins et autres en situation de vulnérabilité dont le but que
capable de développer et préserver leur capital humain et de garantir la réalisation de
leur droit fondamentaux4. Ainsi, même ses enfants ont droit à une protection de la part
des adultes. De là, on pense que les enfants qui traînent dans ses situations et qui
semblent sans attaches sont pris en charge pour que leurs besoins fondamentaux soient
2

satisfaits. Selon DURKHEIM, il indique que dans la densité sociale, ce n’est pas la
simple juxtaposition ou répartition des individus mais on a besoins leur degrés de
cohésions, l’intensité de leur vie commune, c’est à dire de leurs échanges matériels et
spirituel.
Ici, le problème c’est que : « Est-ce que les élèves issus des familles
vulnérables ont-ils l’opportunité de réussir à l’école ? »
Pour essayer de trouver des réponses à cette question ou cette problématique,
nous avons choisi comme thème : « ETUDE SUR LES ELEVES ISSUS DES
FAMILLES VULNERABLES CAS DE L’EPP MIARAMASOANDRO-CISCO
ANTSIRABE I ». Nous avons choisi ce thème pour des raisons d’ordre professionnel.
Etant travailleur social, face aux problèmes des élèves issus des familles vulnérables,
nous voulons étudier leurs situations.
A Antsirabe, le niveau de vie des parents sont variés selon leurs situations.
Ainsi, la scolarisation de leurs enfants est distincte. Certains construits des
connaissances dans les écoles privées à expressions françaises et les autres dans les
écoles publiques. Pour mener notre recherche, nous avons choisi de faire des études sur
les circonstances des enfants qui construisent des savoirs dans les écoles publiques. Plus
précisément à l’EPP Miaramasoandro ; école publiques fonctionnelles dans la
circonscription scolaire Antsirabe1. Dans cette école, certains enfants en situation de
vulnérabilités ont subit beaucoup de difficultés. Les uns n’ont pas de possibilités à
suivre leurs études normalement, des autres abandonnent au cours de l’année scolaire et
certains ne peuvent pas aller à l’école.
En effet, mettre au monde un enfant est un processus biologique. Eduquer un
enfant, l’encourager, l’aider à devenir autonome et conscient de ses responsabilités
relève d’une mission sociale. Cette mission exige amour, énergie et résistance, courage
et confiance pour relever les défis capacités à accepter les critiques et à apprendre
davantage encore. Est un ensemble d’aptitude et de qualités que les femmes ainsi que
l’homme peuvent acquérir et développer. La vie familiale telle une communauté
économique et consommatrice prirent un nouveau caractère qui se traduisit par le fait
que la famille souffre de la misère, le père ou la mère de la famille sont décédés.
Notre objectif général c’est de proposer des solutions aux problèmes des élèves
issus de familles vulnérables.
3

Cet objectif global nous conduit à poser les questions de recherche suivantes:
Quels sont les problèmes subits par les élèves issus de familles vulnérables ? Quelles
sont les solutions faces aux problèmes des élèves issus de familles vulnérables ?
Par ailleurs, les objectifs spécifiques sont les suivants, le premier c’est
d’identifier les problèmes des élèves issus de familles vulnérables. Et le deuxième c’est
d’avancer des solutions pour résoudre leurs problèmes.
A partir de ces objectifs spécifiques, nous pouvons avancer nos hypothèses ci-
suivantes : l’abandon scolaire et l’échec sur les résultats examens sont les principaux
problèmes des élèves issus des familles vulnérables. La lutte contre l’abandon scolaire
est l’amélioration du résultat des examens sont les solutions adéquates aux problèmes
des élèves issus des familles vulnérables.
Donc les résultats attendus peuvent être présenté comme suit : qu’il soit
démontré que l’abandon scolaire et l’échec sur les résultats des examens sont les
principaux problèmes des élèves issus des familles vulnérables. Aussi, qu’Il soit vérifié
que la lutte contre l’abandon scolaire est l’amélioration des résultats d’examen sont les
solutions adéquates aux problèmes des élèves issus des familles vulnérables.
Pour bien mener notre travail de mémoire, le plan qu’on va adapter est le plan
IMMRED. De ce fait, le présent document se décompose en trois chapitres : en premier
lieu nous parlerons les matériels et méthodes utilisés pour déterminer le champ
d’investigation et les outils ainsi que les moyens nécessaires. Puis nous passons à la
présentation des résultats obtenus. Pour terminer, nous allons faire des discussions et
donner des recommandations afin de réaliser l’étude de notre thème et de vérifier nos
hypothèses.
Chapitre I

MATERIELS ET METHODES
4

Ce chapitre se divise en deux sections ; la première section c’est les matériels


dont on y parle les concepts théoriques et la zone d’étude tandis que la deuxième
section; méthodes, renferme les techniques et stratégies utilisées pour obtenir des
informations et données statistiques qui s’appuient sur notre idée.

Section1: Matériels
1-1- Cadre conceptuel

Ici notre thème portant sur les apports aux élèves des familles vulnérables de
l’EPP Miaramasoandro-CISCO Antsirabe 1, donc nous allons nous concentrer sur
l’éducation scolaire et comportementale de ces enfants, ainsi l’amélioration de leur vie
sociale. Il faut noter que le concept relève d’une pluralité d’approche et de signification
en fonction des disciplines (sociologique, psychologique, psychologie sociale).
La représentation sociale selon le dictionnaire de sociologie est le savoir de
sens commun socialement élaboré et partagé, construit pour et par la pratique et qui
concourt à la construction de notre réalité. Il s’agit d’une connaissance du réel qu’elle
contribue par ailleurs à édifier. Les représentations sociales sont donc produites et
évoluées d’une élaboration tant psychologique que social.
Le but visé par cette recherche est la représentation en elle-même que ce
qu’elle nous apprend sur la société. Les représentations sociales sont traitées comme
forme d’expression sociale et culturelle.
Famille : Selon Larousse, une famille est le père, la mère et les enfants vivant
sous le même toit. En sociologie, les familles sont un des éléments essentiels du
processus intégratif. Elles sont l’élément de la structuration d’une personnalité sociale.
Une famille est la partie d’un ménage comprenant au moins deux personnes et
constituée : soit d’un couple vivant au sein du ménage, avec le cas échéant son ou ses
enfant(s) appartenant au même ménage ; soit d’un adulte avec son ou ses enfant(s)
appartenant au même ménages (famille monoparentale). La famille est un groupe de
personnes qui sont réunies par des liens de parenté avec une obligation de solidarité
matérielle et morale.
Vulnérabilité : Peut-être que pour mieux comprendre ce concept, un retour à
l’étymologie est nécessaire : emprunté au latin’’vulnerabilis’’ qui peut être blessé et qui
‘’blesse’’, dérivé de ‘’vulnerare’’ blesser au propre et au figure lui-même de vulneris,
vulneris c'est-à-dire blessure. La vulnérabilité traduit dans le langage commun, une
5

faiblesse, une déficience, un manque, une grande sensibilité spécifique à partir desquels
l’intégrité d’un être, d’un lieu se trouve menacée d’être détruite, diminuée, altérée. On
peut aussi définir la vulnérabilité comme un état de moindre résistance aux nuisances et
aux agressions. Au sens social, la vulnérabilité est la probabilité de voir sa situation ou
ses conditions de vie se dégrader ou s’enfoncer, quel que soit son niveau de richesse,
face aux fluctuations de la vie. Le choix des approches théorico’ conceptuel de la
recherche s’est fait en fonction du thème.
La vulnérabilité humaine est la mesure dans laquelle la personne risque de
subir un préjudice, des dégâts, des souffrances et de perdre la vie en cas de catastrophe.
La vulnérabilité englobe divers facteurs dont les facteurs physiques, économiques,
sociaux, politiques et religieux.
Education : Etymologiquement : ce mot vient du latin ex ducerer qui veut dire
guider, conduire hors de, c'est-à-dire développer, faire produire, il signifie plus
d’apprentissage et le développement des facultés intellectuelles, morale et physique, les
moyens et les résultats des activités de développement. Selon LA ROUSSE, l’éducation
est une action, manière d’éduquer Selon Durkheim, l’éducation est l’action exercée par
les générations adultes sur celle qui ne sont pas encore mûres pour la vie sociale. Elle a
pour but de susciter et de développer chez l’enfant un certain nombre d’états physique,
intellectuels et mentaux que réclament de lui et la société politique dans son ensemble et
le milieu social auquel il est particulièrement destiné Education traditionnelle.
Durkheim était présenté le plus souvent comme le défenseur d’une éducation selon le
devoir : instance sur l’effort, l’imposition, la transmission par les adultes de la culture
nécessaire à l’intégration sociale.
Éducation scolaire : est le développement d’une faculté, d’un sens, ou d’un
organe à l’aide d’une méthode ou d’exercices appropriés comme l’éducation de la
mémoire et l’éducation des réflexes.
L’éducation parentale : est l’ensemble des droits et des obligations des parents
vis à vis de leurs enfants.
Psychologie de l’enfant : c’est une discipline qui vise la connaissance des
activités mentales et des comportements en fonction des conditions de l’environnement.
On étudie l’enfant sous forme de connaissance orientée vers des applications pratiques.
Pris en charge : Suppose élever et éduquer des enfants. Or élever des enfants,
c’est d’abord les aider, les guérir de leur mal et éduquer un enfant suppose d’abord
6

qu’on prenne part à sa vie, qu’on partage ses joies et ses peines, il n’est d’éducation
valable que celle qui favorise le contact humain.
Le socio constructivisme : On n’apprend pas tout seul mais en relation avec
l’environnement social. Plus le nombre d’interactions est élevé entre l’enfant et les
personnes qui l’entourent (enfant ou adultes), plus l’apprentissage est facilité. Les
échanges entre camarade sont particulièrement formateurs pour le développement
intellectuel. On parle ici d’un conflit socio cognitif (acquisitions des connaissances).

1-2- Présentation de la zone d’étude

DISTRICT D’ANTSIRABE 1
Le district d’Antsirabe I fait partie des sept districts de la région
Vakinankaratra. Il est le Chef-lieu de la Région, qui n’a qu’une seule commune : la
Commune Urbaine d’Antsirabe I. sa superficie est de 180km2. Il est entouré par le
district d’Antsirabe II et constitué de six (06) arrondissements composant au total 60
Fokontany.

Voici le découpage administratif du district d’Antsirabe I :

Tableau 1: DECOUPAGE ADMINISTRATIF DE LA CISCO ANTSIRABE 1


Distance Population estimée en 2019
CISCO par Voir district/commune
rapport au Superficie Nombre
Commune Catégorie
chef-lieu (km2) FKT
Homm
du District Femme Total
e
(km)

Antsirabe I
1 2 180 60 138 775 150 152 288 927

Source : district d’Antsirabe I

Le district d’Antsirabe I se situe dans la région froide de Madagascar. Elle est


entourée de plusieurs montagnes à sol volcanique. Une grande superficie cultivable
s’étend sur son territoire favorisant le secteur agricole. Elle est la première zone
industrielle de la grande île possédant un potentiel économique d’où le niveau de vie de
la population est moyen en général. Il a une densité de 1 606 hab/km2, d’une
population totale de 288 927et bon nombre de la population est en âge d’être scolarisé.
7

A propos de l’environnement socio-économique, on peut dire que c’est un district parmi


le plus développé dans la région de Vakinankaratra car elle a une zone Urbaine
Industrialisée et une zone rurale agricole, c’est-à-dire, elle est une zone à vocation
industrielle et agricole. C’est le moteur du développement qui assure les ressources
financières de la population. De plus, elle est un site touristique merveilleux avec une
infrastructure hôtelière de haute gamme ; en tenant compte d’une source thermale grâce
à sa situation géographique (Région volcanique). L’infrastructure routière se présente
comme suit : pour la bitumée mesure 57900 km, les routes pavées : 22,01 km et pour la
route secondaire (en terre) 183160 km qui sont praticables durant toute l’année sauf
dans quelques zones enclavées dans la saison des pluies. La ville d’Antsirabe est
traversée par des routes nationales distinctes comme la RN7 reliant le Sud vers la
capitale de Madagascar, la RN34 débouchant vers Betafo et la partie de l’Ouest. Il y a
aussi la voix ferroviaire du Madarail pour le transport des marchandises. Les services
sanitaires sont peu nombreux mais ils sont presque implantés en ville. Il y a deux
hôpitaux Manarapenitra, un Centre de rééducation motrice, Polio, Centre d’éducation
des sourds muets et aveugles sous la direction de l’Eglise Luthérienne. Le District
d’Antsirabe I dispose trois réseaux de communication différents à savoir : Orange,
Airtel, Telma ; des mass-médias comme RNM, RTA, Radio Soanivo, Radio Haja, RTV,
Radio Feon’ny mpitily, Radio VaovaoMahasoa, Radio Feon’ny Vakinankaratra ….) et
des télévisions (RTA, ORTV, TVM, TVPLUS, DREAMIN, VIVA) qui facilitent le
système de communication. Sur le plan socioculturel, les Famadihana sont des
coutumes traditionnelles qui tiennent une place importante dans la vie de la population
et se déroulent à partir du mois de juillet jusqu’au septembre (durant les grandes
vacances). 66 Associations et 42 Organisations non Gouvernementales sont installées
dans le District d’Antsirabe I avec une seule commune urbaine et Chef-lieu de région de
Vakinankaratra.

LA CIRCONSCRIPTION SCOLAIRE ANTSIRABE 1


La Circonscription Scolaire d’Antsirabe I est un établissement public rattaché au
Ministère de l’Education Nationale. Elle couvre la gestion des établissements scolaires à
caractère public et ceux du privé, notamment les établissements localisés au niveau du
District d’Antsirabe I.
La CISCO fait partie de la Direction Régionale de l’Education Nationale de
Vakinankaratra. Elle constituée de six (06) Zones Administratives Pédagogiques (ZAP)
8

qui sont les six arrondissements de la Commune groupant au total 60 Fokontany dont 8
n’a jamais d’EPP. Elle comprend tous niveaux de classe confondus aux 206
établissements privés et 61 publics. Elle est un service technique déconcentré qui
exécute toutes les directives du MEN du fait qu’elle est parmi son démembrement et
sous l’autorité de la DREN. Elle couvre et assure la bonne gestion et le bon
fonctionnement des ZAP et des établissements scolaires publics-privés.
La CISCO joue un rôle important sur l’administration, la gestion et la coordination des
activités dans les domaines Administratifs, Financiers, Pédagogiques et de la
Planification en faisant appliquer les textes réglementaires en vigueur.
En principe, la CISCO comprend neuf divisions indépendantes mais complémentaires ;
beaucoup de personnels administratifs sont attribués à chaque division pour son service.
- la division administrative et financière (DAF), elle joue des rôles très
importants sur la bonne gestion financière au niveau de la CISCO. Le Comptable, qui
établi tout l’engagement des crédits alloués par l’Etat et la gestion de ces crédits selon
leur rubrique ou leur compte pour que la CISCO soit en bon fonctionnement et le
dépositaire comptable, qui est gestionnaire de stock et responsable logistique au niveau
CISCO sont rattachés à la division DAF.
- la division de programmation locale (DPL), Cette division est appelée aussi
une « division banque de données » car les équipes assurent la collecte des données
statistiques dans tous les établissements privés et publics au niveau de la CISCO comme
les effectifs des élèves garçons et filles, le nombre des enseignants par sexe et avec leur
statut, les infrastructures et mobiliers scolaires, tout ce qui appartient à l’établissement.
Les équipes ne restent pas seulement sur la collecte des données mais elles les
exploitent en même temps en traitant les chiffres pour trouver des indicateurs vérifiables
et pour connaitre tous les besoins de l’établissement, les problèmes, les points faibles ou
points forts.
Cette division garantit l’étude de l’état de lieu ou la constatation de la situation
existante au niveau de chaque établissement, dans le but de rechercher des solutions
pour toutes les problématiques ou d’avoir une prise de décision pertinente par rapport à
la situation ou le « tableau de bord ». On peut parler que presque la prise de décision au
niveau de la CISCO fait partir au résultat de l’exploitation des données statistiques dans
la division de la programmation.
9

-la division de l’inspection et encadrement pédagogique (DIEP), cette


division assure l’amélioration de la qualité de l’enseignement au niveau des
établissements. Son équipe est composé des Conseillers pédagogique et Chef ZAP. Elle
est responsable de la journée pédagogique, les formations des enseignants ou des
directeurs d’écoles, l’encadrement, les suivis et évaluations ; sont les représentants du
MEN sur terrain qui font les visites des lieux au niveau établissement ; transmettent et
facilitent aussi les communications, les informations réciproques entre la CISCO et les
établissements.
- la division de formation administrative et pédagogique (DFAP), cette
division coordonne en ceux qui concernent une formation ; établir la liste des
participants, prévoir les bassins et les salles de formation, et élaborer le plan de
formation au niveau de la CISCO. Elle est composée des conseillers pédagogiques.
- la division de la gestion des établissements scolaire (DGES), Dans cette
division qu’on trouve la responsable des examens blancs pour l’évaluation et les
examens officiels et celle du sport scolaire ainsi que les responsables des attestations de
réussite au CEPE. Elle assure le bon fonctionnement des examens officiels CEPE,
BEPC, BACC, CAE et CAP/EP.
- la Division de Contrôle, d’Audite Interne et Inspection Administratif et
Financier (DCAIIAF); cette division est le responsable de contrôle et vérification de
l’utilisation des financements utilisés dans chaque établissement, que ce soit
contribution parentale ou caisse école.
- la division de la gestion des ressources humaines (DGRH): En général, cette
division assure la gestion des ressources humaines au niveau de la CISCO ; Dans ce
groupe, elle vise au bon fonctionnement de l’entité, tant à l’interne qu’à l’externe ; c'est-
à-dire qu’elle assure le traitement des dossiers des personnels administratifs et
personnels enseignants fonctionnaires jusqu’à son âge de retraite, à savoir l’avancement,
la création des soldes, le reclassement, l’admission à la retraite…Il y a aussi des
responsables des enseignants non fonctionnaires, qui gèrent leur prise de service et
renouvelle le contrat de travail chaque année entre eux et les établissements employeurs
selon les résultats de suivi faite par les agents de la division pédagogiques. Cette
division aussi assure l’attribution des droits de congé, de la permission et autorisation
d’absence des agents.
10

- la Division des Suivis et des Organismes Rattachés (DSOR): est responsable


de communication, de l’organisation du fonctionnement des cantines scolaires dans
chaque établissement.
- la Division des Infrastructures, des Intrants, du Patrimoine Foncier et
Affaires Juridiques (DIIPFAJ) est responsable de la gestion des domaines solaires.
Elle aide le directeur d’école à régulariser la situation administrative du domaine
scolaire. Elle assure la réception et la distribution des dotations en matériels au niveau
CISCO. Exemples : kits scolaire, mobiliers scolaires

Figure 1 : ORGANIGRAMME DE LA CISCO ANTSIRABE 1

CHEF CISCO

SP

DSOR DCAIIAF DIEP DAF DGRH DGES DPL DFAP DIIPFAJ


RCA RIF
RCC RCAI REP RCS
RSA RIS
RSE
PASCOMA RIAF
RIP RAP RSI RAIIPF
ATI RES RSE
COMPTABLE
BEMC RGRC

DEP-CO RENFPE
RSAS RENF
RES
SPORT
RESP
EXAMEN
REP

DSOR : Division des Suivis et des Organismes Rattachés


DCAIIAF : Division de Contrôle, d’Audite Interne et Inspection Administratif et Financier
DIEP : Division de l’Inspection et Encadrement Pédagogique
DAF : Division Administratif et Financière
DGRH : Division de la Gestion des Ressources Humaines
DGES : Division de la Gestion des Etablissements Scolaire
DPL : Division de la Planification Locale
DFAP : Division de la Formation Administrative et Pédagogique
DIIPFAJ : Division des Infrastructures, des Intrants, du Patrimoine Foncier et Affaires Juridiques

Source : Chef CISCO Antsirabe1


11

EPP MIARAMASOANDRO
L’EPP Miaramasoandro est inaugurée le 26 octobre 2015 Depuis cette date
jusqu’à maintenant, cet établissement est fonctionnel. Il l’une des écoles primaires
publiques de la CISCO Antsirabe1-DREN Vakinankaratra. Cette école est implantée
dans le fokontany Miaramasoandro-Commune urbaine Antsirabe1. Elle est sous la
responsabilité Madame RAZANADRAMAHA Delphine Marie Pierrete depuis 2015.
L’EPP Miaramasoandro a une organisation administrative et pédagogique
comme suit. Le directeur est le premier responsable de cet établissement. Il est le
représentant du ministère de l’éducation nationale et de l’Etat dans cette école. Il assure
le bon fonctionnement de cette EPP. La gestion administrative, financière et surtout
pédagogique sont sous sa responsabilité. En réalisant ces tâches, il collabore avec ses
adjoints ; enseignants titulaire de la classe et du personnel administratif ainsi que les
entités coopératifs comme le FEFFI.
Les enseignants assurent les tâches pédagogiques et administratives. Ils
préparent les leçons (concevoir des matériels didactiques et les stratégies et techniques
d’enseignement de chaque discipline, élaborer les fiches de préparations, maitriser les
contenus) et les transmettent aux élèves. En ce qui concerne l’administration, ils aident
le directeur sur l’organisation par exemple au recrutement des élèves au début de
l’année scolaire, inscription des élèves…
Les élèves construisent des connaissances et des éducations dans cette école. Ils
respectent les disciplines et organisations existantes.
Le FEFFI est une association des parents d’élèves. Il est une entité collaborant
qui assure le développement des situations (que ceux soient infrastructures, financières
et/ou matérielles et outils nécessaires).
En ce qui concerne les résultats des examens officiels, cette école primaire, lors
des trois dernières années scolaires, a un taux de réussite à l’examen CEPE
insatisfaisant. Ce mauvais résultat est obtenu par défaut d’insuffisance de matériels et
fournitures scolaires des élèves de cet établissement. Aussi, ils ne peuvent pas avoir des
expériences et obtenu beaucoup d’occasion sur l’épanouissement de leurs facultés à
cause de leurs problèmes sur l‘insécurité alimentaire. Alors, d’après le tableau ci-
dessous le résultat d’examen officiel est médiocre dans cette école. Il ne cesse pas de
diminuer lors de ces trois dernières années scolaires.
12

Tableau N° 2: Résultats des examens CEPE

Année Inscrits Admis au CEPE Pourcentage


scolaire
Garçons Filles Total Garçons Filles Total Garçons Filles Total

2020/202 35 33 68 22 21 43 62,86 63,64 63,24


1
2021/202 40 50 90 20 19 39 50,00 38 43,33
2
2022/202 57 54 111 25 20 45 43,86 37,04 40,54
3
SOURCE : Tableau d’affichage du directeur
Ce tableau montre les résultats des examens CEPE de l’EPP Miaramasoandro
durant les trois dernières années scolaires. Le taux de réussite pendant l’année scolaire
2020/2021 est de 63,24% tandis que 43,33% durant l’année scolaire 2021/2022 et
40,54% lors de l’année scolaire 2022/2023.

1-3- Différentes outils utilises

Durant notre recherche nous avons utilisé beaucoup de matériels. En ce qui


concerne les collectes des données, nous avons utilisé une clé USB et de bloc note pour
retenir les données et informations utiles que ceux soient sur le champ d’investigation
ou sur les documents concernant notre thème. Nous avons aussi utilisé des livres afin de
recevoir des idées. Nous avons pu trouver autant de chose, telle que les droits des
enfants, pourcentage des enfants scolarisés par rapport au nombre de la population et
par rapport au nombre des enfants à l’âge scolaire, à l’aide de la connexion internet.
C’était un moyen idéal d’extraire des idées et informations appuyant nos opinions.
Aussi, nous nous sommes servis des cahiers comme le cahier historique de l’EPP
Miaramasoandro pour collecter les informations concernant l’histoire de
l’établissement, cahier d’absence et de retard des élèves dans le but de savoir les motifs
d’absence et retard des apprenants, les cahiers de note pour connaître le niveau des
apprentis, le cahier de réunion de l’EPE pour s’approprier à l’organisation pédagogique
de l’école.
13

Section 2 : Méthodes de collecte et traitement des données


2-1- Méthodes d’approche

Pour répondre aux questions posées ci-dessus sur le sujet de ce mémoire


professionnel, nous avons procédé de réaliser les méthodes suivantes. L’observation de
classe, l’entretien, et l’enquête ainsi que l’étude des documents afin de recueillir des
données exactes et précises.

 L’observation de pratique de classe : Selon DE KETELE, l’observation de


classe est un processus dont la fonction première immédiate est de recueillir de
l’information sur l’objet pris en considération en fonction de l’objectif
organisateur.1L’observation comme mode connaissance et recueil d’information est un
processus complexe d’investigation qui mobilise l’attention, se focalise sur un objet et
permet la structuration, la reconstitution des données d’une situation.2
L’observation de pratique de classe est une méthode qui nous permet de
connaitre la qualité de l’enseignement d’un enseignant titulaire de la classe observée,
son niveau académique sur la discipline, sa capacité de faire une transposition
didactique et ses comportements ainsi que sa faculté de connaitre, gérer la classe. Elle
nous permet d’évaluer les inégalités qui existent dans un élève ou groupe d’élèves. En
plus, elle suscite les intérêts d’un observateur de donner des idées ou suggestions
immédiates pour améliorer l’enseignement.
 Entretien : L’entretien avec une personne sert pour interroger sur ses actes, ses
idées, ses projets, afin soit d’en publier ou d’en diffuser le contenu, soit de
l’utiliser à des fins d’utiliser3.
L’entretien permet de recueillir des témoignages des interlocuteurs en respectant leurs
propres cadres de référence, de leur langage et de leur catégorie mentale. Son coup est
relativement faible.
 Enquête : L’enquête c’est l’étude d’une question, s’appuyant sur des
témoignages des informations.4L’enquête est aussi l’étude de thème précis auprès d’une
population dont on détermine un échantillon, afin de préciser certains paramètres.5

1
DE KETELE Jean Marie et Roger Xavier ; méthodologie de recueil d’information. p21
2
Dictionnaire encyclopédique de l’éducation et de la formation, Edition NATHAN en 1997, p399
3
Le petit Larousse, 1988 par DE KETELLE
4
Dictionnaire Hachette
5
Ibid., p22
14

L’enquête, à part la fiabilité des données obtenues, nous permet de collecter de donné
auprès d’un grand nombre d’individus. Sa réalisation est moins couteuse.
 Méthode d’analyse FFOM (Force Faiblesse Opportunité Menace) : Cette
méthode nous permet de faire une diagnostique sur le cadre de la recherche. C’est une
méthode idéale pour découvrir les réalités, de plus, elle facilite notre étude.
 Analyse des documents : c’est un traitement des informations ou données dont
on trouve dans un ouvrage, un film, ou sur internet…
L’analyse des documents nous permet : d’extraire des idées pour soutenir notre
hypothèse d’action, et, de connaitre l’opinion des écrivains, des savants et des
philosophes sur un sujet et nous permet d’obtenir des données quantitatives et
qualitatives en même temps. Sa réalisation est moins couteuse.

2-2- Méthodes et enquête :

D'abord, pour l’observation de pratique de classe, avant d’élaborer la grille


d’observation de classe, nous avons identifié et fixé l’objectif. Ensuite, nous avons
établi la planification de l’observation et le réalisé. Lors de cette activité, nous avons
choisi d’observer les actes de classes scientifiques et littéraires, dans chaque niveau.
Nous avons bien observé la stratégie et technique utilisées par chaque enseignant. Notre
présence dans la salle de classe n’a pas apporté de perturbation aux enseignants ni aux
élèves ni à l’emploi du temps préétabli. Cette activité est débutée toujours par une mise
en confiance au titulaire de classe et aux élèves. Après nous avons confronté, analysé, et
synthétisé les résultats obtenus à fin d’établir des propositions ou recommandations sur
l’acte de classes de chaque enseignant.

Ensuite, voici le protocole à suivre pour mettre en œuvre l’entretien. La


première étape de cette technique de recueil d’information c’est la détermination du
sujet d’entretien, de la personne à interviewer et l’élaboration de la fiche d’entretien. La
fixation du rendez-vous est la deuxième étape tandis que la troisième et la quatrième
étape sont respectivement la réalisation de l’entretien et le dépouillement des réponses à
l’interviewé. La dernière étape c’est de faire l’exploitation des réponses et la conclusion.
Cette étape est à notre responsabilité.
Puis, l’enquête est débutée par la définition de l’objet d’enquête, l’analyse des
moyens et matériels, la détermination de la population à enquêter et la détermination de
l’échantillon. La pré-enquête doit effectuer pour le recueil d’information. Puis la
15

rédaction du projet des questionnaires en d’autres termes la formulation des énoncés et


des questions, la formulation des choix de réponse. Avant de rédiger définitivement les
questions, le pré-test du questionnaire est effectué. Puis distribuer les questionnaires et
faire le dépouillement, le codage et l’analyse des résultats à fin de rédiger un rapport.
Nous avons choisi de le réaliser juste après l’entretien. Il est effectué individuellement.
Enfin, l’analyse des documents est utilisée pour obtenir des données et
informations sur le sujet que ce soit qualitatives ou quantitatives afin de supporter os
idées. Elle est commencée par la préparation de la recherche c’est-à-dire l’élaboration
de grille d’analyse et grille de lecture afin de pouvoir décrire, classe, catégoriser et
transformer les données qualitatif (dressage d’un tableau pour classer les avantages de
l’utilisation du matériel didactique et les problèmes possibles à la conception et à
l’usage). Ensuite, l’interrogation des ressources d’information et sélection des
documents. C’était pour bien cadrer la recherche. Puis le traitement des informations et
la réalisation de la rédaction.

2-3- Méthodes et analyse

 Le déroulement de l’observation de pratique de classe


Cette activité est débutée par l’élaboration de la grille d’observation de classe
qui comporte des rubriques permettant d’observer la pratique pédagogique des
enseignants et leur capacité de faciliter l’enseignement. Puis rendre visite le chef de la
CISCO Antsirabe I pour obtenir un ordre de mission puis au chef d’établissement.
Durant l’observation de classe, nous avons assisté aux actes de classe des 4 enseignants.
 Le déroulement de l’entretien
4 enseignants et 10 élèves par niveau et 15 parents ont passé à un entretien
durant 10 à 15 minutes maximum pour obtenir des recommandations. Chaque entretien
est commencé par la mise en confiance pour éviter la peur et les soucis de l’enseignant
et des élèves afin de leurs mettre à l’aise pendant la conversation. Ensuite, l’enseignant
est invité d’exprimer ses opinions concernant la séance effectuée tandis que les élèves
de parler des situations de leurs parents. Lors de cette activité, nous avons utilisé la
fiche d’entretien comportant des questions qui orientent l’interviewé à dire leurs
difficultés ou leurs réussites pendant l’enseignement apprentissage et lors de la
réalisation du travail.
 Le déroulement de l’enquête
16

Après avoir distribué les fiches d’enquête aux 4 enseignants, les invités les ont
remplies afin de répondre aux questions posées. A part les difficultés probables des
enseignants à enseigner des élèves en situation de vulnérabilités, la fiche ne contient que
la situation administrative de l’enseignant, ses formations obtenues et son ancienneté
dans le corps enseignant. Tous les enseignants ont rendu les fiches questionnaires. Pour
mettre en évidence relativement leurs problèmes et leurs difficultés, nous avons fait la
synthèse des données, et avons confronté avec les données recueillies par des entretiens
afin de présenter le tableau de résultat.
 Le déroulement de l’analyse des documents
Cette technique de recueil des données est débutée par la consultation des
documents obtenus lors de notre formation obtenu à l’université privé ESDES, comme
les ouvrages de Jean Piaget sur la psychologie de l’enfant. C’était pour établir des
théories sur l’effet psychologique de l’enseignement. Ensuite, elle est continuée par
l’examen des ouvrages rédigés par les promotions précédentes afin de connaître
globalement les étapes nécessaires à la rédaction de ce mémoire. Puis le dépouillement
d’autres ouvrages et dictionnaires ainsi que des sites web pour collecter des
informations qui supportent notre hypothèse. Le traitement des données s’est effectué en
deux étapes distinctes. Le traitement sémantique dont nous avons fait le traitement des
manuels, l’analyse empirique des idées ou mots (leur signification), et, le traitement
statistique ; analyse statistique des mots et des phrases (utilisation de l’informatisation
sur la représentation graphique, dressage de tableau).

Section 3 : Limite de l’étude et difficultés rencontrées


Malgré notre effort pour mettre à terme notre travail de recherche, on a
toujours rencontré des difficultés sur terrain.

Passant au premier lieu, la disponibilité des responsables au bureau de la


CISCO Antsirabe 1. Donc, on devrait se présenter tous les jours durant 4 semaines dans
ce bureau. Cela entraine trop de dépenses financières et temporelles.
Au niveau des élèves, de l’EPP Miaramasoandro, parfois certains d’entre eux
ne répond vraiment pas aux questions posées vue leur enfance, ou ils ne comprennent
pas bien les questions posés donc on est supposé de reformuler les questionnaires et de
faire adaptés aux enfants.
17

A niveau des acteurs éducatif de l’établissement, il est difficile pou eux de nous
donner des nombres exactes sur l’échec scolaire des enfants ayant construire des savoirs
dans cette école.
Comme tout recueil d’information, nous avons rencontré des problèmes
pendant la réalisation, au niveau des parents ou responsable de ménage, certains sont au
travail et on est obligé de revenir à plusieurs fois ou d’établir un rendez-vous pour
s’entretenir avec eux.
18

Conclusion du premier chapitre

Dans ce chapitre, nous n’avons pas parlé que la description de notre


champ d’investigation ; en parlant de la situation géographique, économique, sociale et
culturelle, ainsi que la situation administrative du district d’Antsirabe1, de la CISCO
Antsirabe1 et de l’EPP Miaramasoandro. Ensuite, la présentation du cadre de référence
théorique et les concepts liés à notre objet de recherche. Pour terminer ce chapitre nous
avons parlé des méthodologies et des techniques de recueil des données et informations
utilisés.
Chapitre II

RESULTATS DE L’ETUDE
19

Ce second chapitre de notre travail comporte trois sections. La première


section montrera l’interprétation des résultats sur l’hypothèse1 et la seconde parlera
celle de l’hypothèse 2. Et la dernière section expose les limites et difficultés rencontrées
lors de notre investigation.

Section 1 : Interprétation des résultats sur l’hypothèse 1


1-1- Les causes de l’abandon scolaire
La pauvreté est l’un des facteurs de qui engendre à l’abandon scolaire des élèves. La
littérature démontre que les statuts économique et culturel ont une influence sur
l’abandon scolaire des enfants. Les problèmes sociaux sont la cause d’une baisse
importante de la motivation des jeunes à poursuivre leurs études et même les poussent à
abandonner l’école. Selon notre recherche, un enfant qui est pauvre annonce un adulte
pauvre ; cet engrenage est attribuable en grande partie au taux d’abandon scolaire des
enfants dans l’EPP Miaramasoandro. En se référant à notre sur l’abandon scolaire à
Madagascar, les coûts économiques pour la société ont aggravé l’abandon scolaire dans
l’EPP Miaramasoandro, parce que le taux de l’abandon scolaire est deux fois plus élevé
chez les enfants pauvres que chez les autres. La première victime c’est la population
pauvre, et on sait que Madagascar est parmi les pays les plus pauvres, même si les
enfants vont à l’école, ils ne peuvent pas participer aux mêmes activités que les autres,
ils se marginalisent, acquièrent rapidement une vision étriquée de la vie et expriment
des attentes limitées. De plus, les enfants pauvres manifestent plus de troubles émotifs,
de faible rendement scolaire et de problèmes chroniques de santé que les enfants moins
pauvres. Selon notre longue visite dans l’EPP Miaramasoandro, l’abandon scolaire se
trouve beaucoup plus souvent chez les jeunes enfants dont les parents se situent à un
niveau de vie faible. Ainsi, l’amélioration de vie de ces parents joue un rôle très
important sur la scolarisation de leurs enfants. De plus, le manque de sensibilisation est
aussi parmi les facteurs de l’abandon scolaire, parce que le problème de l’abandon
scolaire peut être causé par l’ignorance des parents ou des enfants, alors que c’est pour
cette raison qu’on peut dire que le manque de sensibilisation des parents provoque de
l’abandon scolaire. La paresse : d’après notre enquête faite dans le fokontany
Miaramasoandro, la paresse est parmi des facteurs de l’abandon scolaire, c’est-à-dire
c’est la volonté des jeunes de ne pas aller à l’école. Ils sont paresseux par exemple à
cause de leurs besoins ou à cause de leurs problèmes. Selon notre enquête, l’un des
20

grands problèmes qui provoque la paresse de ces élèves est l’insuffisance de la


nourriture, parce qu’il y a des enfants qui ne mangent pas assez ou qui ne mangent rien
avant d’aller à l’école alors cela donne le malaise des enfants, ils n’ont pas de
concentration.

A l’EPP Miaramasoandro plusieurs causes entraînent l’augmentation sans


cesse du taux d’abandon scolaire.

1-2- Taux d’abandon scolaire à l’EPP Miaramasoandro


L'expression « abandon scolaire » signifie que l'élève a quitté l'école de façon
définitive sans avoir obtenu de diplôme, alors que l'expression « décrochage » Un grand
nombre d’enfants hors de l’école : un nombre important d’enfants ne sont pas
scolarisés. Parmi eux, on peut distinguer ceux qui n’ont jamais fréquenté l’école, qui
représentaient environ 10% du nombre des enfants à l’âge scolaire; ceux qui ont quitté
précocement l’école. D’après l’Enquête auprès des 15 Ménages aux alentours de l’EPP
Miaramasoandro, plus de 7 enfants de 6 à 10 ans n’ont jamais été scolarisés et plus de 9
ont abandonné l’école. L’abandon de l’école commence vers 9 ans. A cet âge, 5 % de
ceux qui ont eu accès à l’école la quittent déjà.
Cette augmentation est environ 2%. Le tableau ci-dessous présente le détail.
Tableau N°3 : TAUX D’ABANDON SCOLAIRE DES ELEVES A L’EPP
MIARAMASOANDRO
NOMNRE DES ELEVES
TAUX
ANNEE
INSCRITS AYANT ABANDONNES D'ABANDO
SCOLAIRE
N
GARCON FILLE TOTA GARCON FILLE TOTA
S S L S S L

2020-2021 129 140 269 3 5 8 2,97

2021- 2022 160 150 310 10 5 15 4,84

2022-2023 172 168 340 15 8 23 6,76


Source : fiche d’enquête

La différence des données chiffrées chaque année scolaire récoltées dans ce


tableau nous prouvent que le taux d’abandon scolaire a une augmentation de 2%. Lors
de l’année scolaire 2020/2021, il est 2,97% lors qu’il est 4,84% et 6,76% durant les
deux dernières années scolaires.
21

1-3- Ressources financières des parents d’élèves


Le tableau ci-dessous nous montre les informations obtenues sur l’enquête
réalisée auprès de 15 parents concernant leurs ressources financières. Ainsi, les parents
d’élèves de cet établissement sont des vendeurs, cultivateurs, et éleveurs. Ils se
repartissent comme suit : 4 vendeurs, 2 cultivateurs et 1éléveur, tandis qu’on a su qu’il y
a 8 reste ménagères où ils occupent les tâches domestiques.

Tableau N°4 : RESSOURCES FINANCIERES DES PARENTS D’ELEVES

VENDEU CULTIVATEU
ACTIVITES ELEVEUR MENAGERE
R R

NOMBRE DES PARENTS 4 2 1 8


Source : fiche d’enquête
A l’EPP Miaramasoandro, la majorité des parents enquêtés sont ménagère et
vendeur. Alors, on peut dire que leurs rémunérations n’est pas suffisant pour nourrir les
enfants et assurer la scolarisation de leurs enfants.
La raison économique concerne le plus souvent sur l’inadéquation entre les
ressources, l’emploi ne suit pas la croissance démographique, les besoins tel que :
logement, alimentation, eau… le revenu journalier des parents des élèves ne renferme
pas ses besoins principale. On peut en déduire une inégalité des champs dont le faible
pouvoir des familles en difficultés. Selon FERREOL, « Les inégalités sociales se
mesurent par les différenciations de statut, de revenu, ou de profession, on fait
apparaitre des avantages ou des handicaps liés à l’appartenance à tel groupe, à la
position dans la stratification sociale »

1-4- Contribution parental à l’éducation à l’EPP Miaramasoandro


D’après les résultats d’enquête réalisée auprès des enseignants et des parents
d’élèves, à l’EPP Miaramasoandro, ces parents financent 70% des dépenses totales
d'éducation. Cette contribution est due aux paiements de salaire mensuel des
enseignants non fonctionnaires et petite entretien et réparation des mobiliers et
bâtiments de l’établissement. En plus des dépenses de l'Etat, les ménages contribuent de
façon importante aux dépenses de l'éducation, et ce de plus en plus à mesure que leurs
enfants atteignent des niveaux supérieurs d’enseignement. Par ailleurs, les dépenses des
ménages pour un enfant scolarisé dans cet établissement public représentaient entre
24% et 40% des dépenses équivalentes pour un enfant scolarisé dans le privé. Au total,
22

les dépenses des ménages consacrées à l’éducation représentent environ 2% de


l'ensemble de leurs dépenses.

En outre, le paiement des Caisses Ecoles par l’Etat constitue un outil de


politique important, mais a connu des retards substantiels voire des suspensions depuis
la crise. Le transfert des Caisses écoles vise à alléger directement les charges parentales
liées à l’éducation en finançant certains inputs clés dont le financement est en partie
assuré par les familles, et ceci dans le but d’améliorer la rétention. Par ailleurs, les fonds
pour le paiement de la caisse école transférés aux établissements sont confrontés aux
problèmes de mandatement auprès du Trésor, ou au retard dû au respect du taux de
régulation des dépenses.

1-5- Taches ménagères des élèves


A l’EPP Miaramasoandro, la plupart des élèves qui y construit des savoirs
participe des activités ménagères pour aider leurs parents. 70% des élèves enquêtés (10
élèves par niveau soient 50 élèves) font les vessailles, 30% peuvent faire le ménage et
25% d’eux préparent le repas. Tandis qu’il y a 15% de ces apprenants qui aide leurs
parents à trouver de l’argent lors de la période en dehors de la classe. Ces élèves sont
parmi les élèves les plus vulnérables ou défavorisés dans l’établissement. Le tableau ci-
après nous montre les détails.

Tableau n° 5: Taches ménagères des élèves


Tâches Nombre d’élèves % par rapport au nombre
d’enfant enquêté

Faire les vessailles 35 70

Faire le ménage 30 60

Préparer la nourriture 25 50

Faire du travail lucratif 15 30

Rien 00 00

Autres 00 00
Source : fiche d’enquête
23

1-6- Situation matrimoniale des chefs des ménages


La situation de ses familles a une forte implication de la vie et de la réussite des
enfants à la scolarisation. Cette déstabilisation de la vie des familles rend l’éducation de
ses enfants à l’échec et un élément perturbateur de la vie éducative. La situation des
familles est en relief avec l’éducation des enfants. Certains couples ne possèdent à peine
un engagement, ils sont en union libre vis-à-vis de l’Etat civil parfois concubinage dont
le tableau représente que 33,31%. L’enregistrement auprès de la mairie nécessite une
grande responsabilité envers les parties prenantes d’où ils ne sont pas motivés avec le
pourcentage 22,22 en union légal. 22,1% des familles sont des veufs, divorcés ou
séparés lors d’une dispute ou de l’éloignement de lieu de travail. Tandis que les mères
célibataires sont sûrement des jeunes mères d’où la grossesse précoce et dont ignore la
présence du père que l’enfant ne connait guère leur père ni leur présence ni leur histoire.
Malgré les difficultés engendrées par les familles, la situation matrimoniale nécessite
beaucoup d’effort pour chaque famille à bien se concilié pour éviter l’impact aux
enfants. Donc, on peut dire que peu nombre d’enfant ont suffisamment d’affection de
leurs parents que ce soit –il monoparentale ou en union.
Le tableau ci-dessous nous présente les détails sur les données concernant la
situation matrimoniale des chefs de ménages enquêtés.
Tableau n°6: Répartition des chefs des ménages enquêtés selon la situation
matrimoniale
CARACTERISTIQUE
SEXE DU CHEF DE MENAGE
S

Masculin Féminin Ensemble


STATUT
MATRIMONIAL % Effectif % Effectif % Effectif

Marié légalement 22,22 4 0,0 0 22,22 4


Veuf, Divorcé, séparé 16,66 3 5,55 1 22,1 4
En Union libre 16,66 3 16,65 3 33,31 6
Mère célibataire 0.0 0 22,22 4 22,22 4
Ensemble 55,55 10 44,44 8 100 18
Source: fiche d’enquête
D’après ce tableau, on a constaté qu’il y a 4 chefs de ménages qui sont mariés
légalement, 4 veufs et/ou divorcé et/ou séparé, 6 chefs de ménages sont en union libe
tandis qu’il y a 4 mères célibataires.
24

1-7- Diversités des élèves de l’EPP Miaramasoandro

Lors de l’entretien réalisé, nous avons effectué cette activité par 10 élèves dans
chaque niveau, c’est-à-dire 50 élèves ont passé à l’entretien. D’après la synthèse
effectuée, on a obtenu les résultats comme suit.
D’abord, concernant les situations familiales, les élèves qui construisent des
connaissances à l’EPP Miaramasoandro vivent différemment. Seul les 26% des élèves
entretenus vivent avec leurs parents, et 20% d’eux avec leurs mères seulement, tandis
que les 10% d’eux avec leurs pères seulement. En outre, 24% sont à la responsabilité de
leurs grands parents lorsque les 20% sont sous tuteurs d’autres personnes ; que ceux
soient membres de familles et/ou de la société.

Tableau N°7 : SITUATION FAMILIALE DES ELEVES

VIVRE AVEC LEURS NOMBRE D’ELEVE % DES ELEVES


Parents 13 26
Mères seulement 10 20
Pères seulement 5 10
Grands parents 12 24
Tuteur 10 20
TOTAL 50 100
Source : Fiche d’entretien

Ensuite, à propos de leurs environnements familials, nous avons choisi


d’orienter notre étude sur l’habitat, la cours et la chambre des élèves. Parmi les 15
parents interviewés, leurs majorités soient 65% d’eux (09 parents) ne possèdent pas de
leur propre logement. Ils payent le loyer mensuel. Ce loyer vaut entre 25 000ar à 60
000ar. Ils n’ont pas de terre à bâtir, ni moyen de transport comme bicyclette, moto,
charrette et voiture. A la maison, la plupart de ces élèves n’ont pas l’opportunité de
jouer dans une espace appropriée à leur développement physique. La surface de la cours
de leurs maison est moins de 5m2. Ils ne possèdent pas leur propre chambre qui peut être
la première source de leur autonomie. Les 9/10 de ces élèves dorment soit avec leur
parent soit avec leur sœur ou frère.
25

Le tableau ci-dessous nous présente le taux des élèves qui vivent dans un
environnement pré-indiqué selon notre fiche d’enquête. Ainsi, on a su que ces élèves,
soient 100% d’eux jouent dans la cours de surface -5m2. Et 9/10 élèves ne possèdent pas
une chambre, ils dorent avec leurs parents. Aussi, 65% de ces familles n’ont pas leur
propre logement et ils payent le loyer plus de 25000ar.

Tableau N°8 : ENVIRONNEMENT FAMILLIAL DES ELEVES DE L’EPP


MIARAMASOANDRO

ENVIRONNEMENT Cours Pourcentage (%) des élèves


-5m2 100
Surface de la cours
+5m2 00

ENVIRONNEMENT Chambre Nombre des élèves


Ayant une chambre 9/10 ne possède pas 1/10 possède

ENVIRONNEMENT Logement Pourcentage (%) des parents

Payer le loyer Montant (+25000ar) 65

Source : fiche d’entretien


Dernièrement, étant donné que ces élèves sont en voie de développement non
seulement intellectuel mais physique, spirituel et comportements aussi, ils ont besoin
d’être supporté, aidé et surtout être investis par leurs parents ou leurs premiers
responsables. Dans ce cas, ils ont besoin de manger, de faire un gouté, d’obtenir des
fournitures scolaires, d’avoir des habits et d’avoir d’affections. En ce qui concerne ces
situations voici les résultats obtenus lors des entretiens effectués.

Le tableau suivant nous informe les avantages obtenus par les élèves qui
construisent des connaissances à l’EPP Miaramasoandro. Les données sont obtenues par
l’interview auprès des élèves. Ils ont exprimé leurs idées librement. Ainsi, ils sont
invités à parler les degrés de satisfaction sur l’obtention de leurs avantages chez eux.
Voici les données obtenues.
26

Tableau N°9 : AVANTAGES DES ELEVES CHEZ EUX


DEGRE DE
NOMBRE SATISFACTION
(TS : très satisfaisant, S :
ITEMS PERIODE D’ELEVES satisfaisant, NS : non
satisfaisant)
BENEFICIAIRES
TS S NS

Par année scolaire 45 00 43 02

Par demi d’année


Habits 04 03 01
scolaire

Par Trimestre 01 01

Par an 45 00 40 05
Fournitures
Par trimestre 00
scolaires
Jamais 05

Gouter Par jour


04 03 01

Demi-journée 05 03 02

Par jour 30 02 01
Affections
Hebdomadaire 10 01 05 04

Mensuel 05 01 04

Matin 48 03 45
Aliment
Midi 50 10 40

Soir 50 10 40

Source : fiche d’entretien

D’après les données obtenues dans ce tableau, les élèves qui construisent des
savoirs à l’EPP Miaramasoandro ne sont pas satisfaits à la prise en charge de leurs
parents ou de leurs premiers responsable. La majorité des élèves (soit 45 parmi les 50
élèves interviewés) peuvent gagner de nouvel habit par an dont 43 élèves ont exprimé
qu’ils sont satisfaits à ca et 02 élèves sont insatisfaits. Il y a 05 apprenants qui ont
exprimé de ne pas être bénéficiaires des fournitures scolaires achetées par eux à chaque
année scolaire. De plus, Leurs majorités ont l’opportunité de prendre leur repas 03 fois
par jour mais ils ne sont pas satisfaits à la quantité ni à la qualité. Les données chiffrées
27

dans ce tableau nous le justifient : pour le petit déjeuner 45 apprentis ont prouvé qu’ils
ne sont pas satisfaits tandis que 10 apprenants seulement ont exprimé que le déjeuner et
le diner sont satisfaisants. Ainsi, on peut dire que la plupart des élèves ne sont pas
bénéficiaires des aliments complets, ayant de qualité et de quantité à chaque journée.
Les parents de ces élèves n’ont pas l’occasion d’offrir des affections à eux. Seul 05
apprenants peuvent les obtenir à chaque demi-journée dont 02 enfants ne sont pas
satisfaits.

Le tableau suivant récapitule le taux des enfants ayant malnutris et sous


aliments dans l’EPP Miaramasoandro.

Tableau n° 10: Le pourcentage entre les enfants malnutris et sous-alimentés

Nombre des élèves enquêtés Filles Garçons

Pourcentage des enfants malnutris 56,80 89,45

Pourcentage des enfants sous


43,2 10,55
alimentés

TOTAL 100 100

Source : fiche d’enquête

Ce tableau nous affirme que nombreux sont les enfants qui subit des carences
alimentaires avec 89,45%pour les garçons et de 56,80 pour les filles. Tandis que la
Sous alimentation est de 43,2% pour les filles et de 10,55% pour les garçons.
Commençant par la classe de 13ème jusqu’au 7ème, environ 830 individus, ils sont tous
nourrit par le centre de fait pour un accès équitable entre les malnutris et les nourris. Cet
effort a pour but de mettre les élèves sur les mêmes pieds d’égalité et il est fortement
recommandé après les cours. Paradoxalement, certain de ces élèves qui ont déjà
quelques à manger chez eux et certains élèves ont insuffisamment mangé à la maison et
rajout son part à l’école, et pour les non nourrit à la maison ou ils ne peuvent pas rentrer,
ils profitent de ce nourriture. Ainsi, les élèves de la même classe se met sur une même
table et se met à côté. Alors ils se connaissent les uns les autres. Ils s’entraident pour
partager les nourritures à ce qui se sent insuffisant et pour les enfants qui rentrent chez
28

eux pour manger. L’insuffisance alimentaire les rend moins concentré au cours et
parfois ils s’endorment. Pourtant, Selon l’OMS, « la sécurité alimentaire existe lorsque
tous les être humain ont à tout moment la possibilité physique, sociale et économique de
se procurer une nourriture suffisante, saine, nutritive leur permettant pour mener une vie
saine et active. »

Section 2 : Interprétation des résultats sur l’hypothèse 2

1-1- Causes de l’échec scolaire sur les résultats d’examen

La définition de l’échec en milieu scolaire ne peut pas se définir par des


comparaisons inter individuelles, il nécessite la prise en compte de la différence qu’il
peut y avoir entre l’espérance de réussite individuelle, plus ou moins déterminée par les
capacités globales de l’enfant, tant physiques qu’intellectuelles, sociales qu’affectives et
la réussite effective. D’ailleurs, l’échec en milieu scolaire n’est pas équivalent à l’échec
dans la vie, mais il s’en rapproche dangereusement de nos jours. En fait, deux catégories
d’enfants se trouvent en difficultés à l’école : on a ceux qui ne parviennent pas à
s’adapter aux contraintes de la vie scolaire et qui se trouvent en échec plus ou moins
grave, mais toujours mal ressenti, et ceux, qui du fait d’un handicap, d’une maladie
chronique ne peuvent satisfaire sans mesures spécifiques aux exigences d’une scolarité
normale.

L'échec scolaire peut désigner un retard dans la scolarité, sous toutes ses
formes, il concerne davantage les enfants issus de milieux défavorisés et les garçons.
L'échec scolaire est l'un des motifs de consultation les plus fréquents en
pédopsychiatrie.
La notion d’échec scolaire est apparue tôt, dès la scolarisation massive et obligatoire de
tous les enfants, conséquence des différences entre les individus. Il est difficile de rester
insensible aux problèmes de retards scolaires chez l’enfant, et à fortiori aux situations
d’échecs scolaires.

Un très grand nombre de causes mènent à l’échec scolaire :

- Les causes physiques : Pour qu’un enfant poursuive normalement sa


scolarité, il ne faut pas qu’il soit malade. Plus qu’une éventuelle maladie aiguë ou
29

subaiguë passée inaperçue ou non, ce sont beaucoup plus une maladie chronique ou des
maladies à répétition, qui peuvent être à l’origine d’un retard scolaire.

- Les difficultés intellectuelles : Pour suivre normalement une scolarité, un


enfant a besoin d’un certain niveau d’intelligence. En effet, même si l’on ne doit pas
confondre niveau scolaire et niveau intellectuel, une intelligence dite normale et en
principe nécessaire pour le bon apprentissage scolaire, mais c’est loin d’être l’unique
facteur de réussite scolaire. C’est ainsi que la généralisation des tests réalisés en groupe
à l’intérieur même des écoles doit être utilisée avec beaucoup de prudence, et les
résultats, donnés et expliqués aux parents, ne doivent pas être les seuls critères
d’orientation des élèves.

- Les troubles instrumentaux et cognitifs : Les troubles instrumentaux


également appelés troubles psychomoteurs ou troubles de la psychomotricité, ou
abusivement troubles des praxies, sont maintenant mieux connus, mieux dépistés et
débouchement sur une rééducation souvent satisfaisante.
Les cas les plus fréquents sont dépistés tôt, souvent dès la maternelle, à la rigueur en
début de primaire. Leurs difficultés sont diffuses : léger retard de langage, démarche
pataude, latéralisation mal assurée, une coordination limitée, le début de l’écriture est
classiquement difficile. Les troubles cognitifs seront également envisagés.
Ces enfants réagissent souvent à ces difficultés par un mode de régression plus ou moins
important, ou, au contraire, ce même type d’enfant peut de présenter avec une grande
instabilité psychomotrice qui est au premier plan et pour laquelle les parents consultent.

- Le concept de dysfonctionnement cérébral minime : Le syndrome de


dysfonctionnement cérébral minime s’applique à des enfants d’intelligence normale
présentant certains troubles d’apprentissage et de comportement associés à des
anomalies fonctionnelles su système nerveux central. Il regroupe donc, des désordres
très divers dont l’association, la gravité varient, mais à l’origine desquels existerait un
même mécanisme.

- Les troubles s’articulent autour de deux grands axes :


Un registre psychomoteur, Avec éventuellement des signes neuroleptiques discrets
associés.
Un registre linguistique.
30

- Les troubles psychopathologiques : Il n’est pas question de faire ici la


liste exhaustive de tous les troubles psychopathologiques de l’enfant, mais de mettre en
évidence les plus fréquemment rencontrés, en relation avec l’échec scolaire.

A l’EPP Miaramasoandro, l’origine d’un retard scolaire des élèves est due à la
maladie chronique ou des maladies à répétition des élèves. A cause de ces maladies, on
a constaté que 17 garçons et 14 filles ont de retard sur l’avancement de classe. Ils ont
raté presque une année scolaire. Le niveau intellectuel des enfants qui construisent des
connaissances dans cet établissement est très bas. Il peut être intervenu par le bas
niveau socioculturel de la famille.

1-2- Compétences des enseignants

o Expériences professionnelles des enseignants

figure 2: Représentation graphique des diplômes académiques


des enseignants

9%

BEPC
36% BACC
LICENCE
MAITRISE

55%
Source : fiche d’enquête

D’après ce graphe obtenu par l’enquête, la plupart des enseignants en service à


l’EPP Miaramasoandro, soit 55% d’eux, n’obtiennent que le diplôme baccalauréat.
Autrement dit, ils n’ont pas encore suivi l’étude universitaire. Les 9% de ces
enseignants n’ont que le diplôme BEPC tandis qu’il n’y a qu’un seul enseignant qui a
obtenu le diplôme maitrise.
31

Figure 3: Représentation graphique des diplômes professionnels


des enseignants
5

5 4
4.5
4
3.5
3
2.5
2 1
1.5
1
0 0 0
0.5
0

CAE/EP CAP/EP CFF/EM CFF/ESS CFF/EP AUTRES

Ce deuxième graphe nous montre les diplômes professionnels des enseignants.


On constate que les majorités des enseignants obtiennent des diplômes professionnels ;
5 maîtres ont obtenus le CAP/EP tandis que 4 le CAE/EP et 1 enseignant a obtenu le
CFF/EM. On peut dire que ces enseignants sont qualifiés. Pourtant, ils n’ont pas
obtenus de formation initiale, qui est une étape à suivre au centre régional de l’institut
national de formation pédagogie pour maîtriser le métier « enseignant ».

1-3- Niveau de maitrise pédagogique des enseignants

D’après l’observation directe de l’acte de classe des enseignants de l’EPP


Miaramasoandro, en utilisant une grille d’observation de classe, nous avons obtenu les
résultats suivants :

 Gestion de classe : moyen


 Maitrise de la transmission des savoirs : faible
 Maitrise de contenu : moyen
 Utilisation des Stratégies et techniques : insuffisants
 Utilisation des matériels : manque
 Maitrise de la psychologie de l’enfant : faible
 Niveau de maîtrise d’éduquer des élèves ayant des différences
(avantageux et vulnérables) : faible
32

1-4- Difficultés des enseignants vis-à-vis des élèves issus des familles
vulnérables

- Compréhension des situations individuelles des apprenants si les leurs parents


ne les ont pas informées.
- Traitement (application des disciplines, imposition aux efforts intellectuels
et/ou physique, à l’obtention des fournitures scolaires aux élèves issus de
famille vulnérable) de chaque élève à cause de leurs distinctions.
- Elimination du complexe d’infériorité des ces élèves.
33

Conclusion partielle
D’après les résultats de notre recherche, nous pouvons tirer que la majorité des
apprenants qui construisent des connaissances à l’EPP Miaramasoandro sont issus de
famille vulnérable. Ils ont de niveau de vie très bas. Ils n’ont pas de propre logement,
leurs payent le loyer, pourtant les ressources financières sont très mauvaises. A vrai dire
ces élèves vivent dans un environnement incompatible ou inapproprié à leur
développement physique et intellectuel. En effet, on a récolté que les parents
contribuent à la scolarisation de ces enfants. D’où le taux d’abandon scolaire est élevé.
D’après les résultats obtenus aussi, on a su que le niveau de maîtrise pédagogique des
enseignants est bas et ils ont de difficultés sur l’enseignement et l’éducation des élèves
issus de famille vulnérable.
Chapitre III

DISCUSSIONS ET RECOMMANDATIONS
34

Ce chapitre se divise en trois sections ; l’analyse des résultats, la discussion et la


recommandation.

Section 1 : Analyse des résultats


Suivant la méthode FFOM que nous avons utilisé, nous avons pu retrouver plus
de vérité à propos de notre cadre d’étude, plus précisément aux apports indispensables
pour aider les élèves issus des familles vulnérables.

1-1- Etude de force et faiblesse

L’éducation a un pouvoir considérable car c’est par elle que l’enfant domine
ses passions, construit sa pensée, accède à la liberté et à la sagesse. Le jeu de
divertissement : le fait de divertir les élèves par de différents jeux renforce leur
motivation et améliore leur niveau intellectuel. Le jeu a une forte importance aux élèves
car une cohésion entre élèves et mise en confiance avec les enseignants. Alors, il est
important pour l’enfant que l’école soit un endroit joyeux et plaisant. De plus,
l’éducation et la formation sont les meilleurs moyens pour une croissance économique
et pour combattre la pauvreté dans un pays. D’une manière générale, on ne peut pas
parler un développement sans éducation ou les populations ne se sont pas instruites. Le
développement intellectuel s’acquière par une éducation.

Le non gratuité des frais scolaires constitue l’un des facteurs importants du non
atteint de la scolarisation à l’EPP Miaramasoandro. Et même si l’Etat prône une
politique de gratuité de l'éducation primaire, dans la pratique, il existe des frais
informels qui incombent aux familles tel que : le FEFFI. L’initiative dans le FEFFI a
d’ailleurs été mise en place pour collecter des fonds venant de contributions parentales
afin de permettre la rémunération complémentaire des enseignants non fonctionnaires.
Mais il peut être une exclusion au sein des systèmes éducatifs pour les couches sociales
les plus vulnérables ne pouvant rien investir dans l’éducation de leurs enfants.

Les parents en difficultés n’ont pas le sens de trouver l’importance de


l’éducation à la place d’une obligation seulement mais pas de conviction et de volonté.
Ils ne possèdent guerre de vision loin à sa famille. L’incompréhension de la population
surtout dans les milieux bas quartier sur l’objectif primordial de l’éducation empêche
l’effectivité de la politique d’enseignement de l’Etat. Le manque de sensibilisation des
communautés de base par rapport à la nécessité de l’école et de l’éducation en général
35

influence la déperdition scolaire. La perception du lien entre niveau de


scolarisation et niveau de développement de l’individu, de la communauté et même du
pays n’est pas évidente. En effet, le rôle incontournable de l’éducation comme moteur
de «développement de tout l’homme et de tout homme » serait reconnu par toutes les
communautés de base si et seulement s’ils sont convaincu que « l’éducation est un
instrument de réduction de la pauvreté, de prévention des obstacles au développement,
d’autonomisation de la personne humaine, de culture, de la non-violence et de
planification des actions pour un développement intégral, humain et durable»
Il est à rappeler que l’importance capitale de l’initiative « Education Pour
Tous», initiée par les conférences mondiales sur l’éducation et renforcés par les
Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD), repose sur le fait que l’
éducation est directement liée à la notion de « lutte contre la pauvreté ». Elle apporte
ainsi une vision du développement basée sur la réduction des inégalités et l’accès de
tous aux droits humains fondamentaux. L’éducation ne constitue donc pas une fin en
soi mais plutôt un élément parmi d’autres pour mesurer l’accès des populations les plus
pauvres à leur droit au développement.

Aspects des problèmes de l’échec scolaire des enfants défavorables :


L’absence d’une ou plusieurs sécurités (la sécurité alimentaire, la santé, la scolarité…)
permettent aux personnes et aux familles d’assumer leurs responsabilités élémentaires et
de jouir de leurs droits fondamentaux selon WRESINSKI. En ce sens, la précarité est
proche de la notion de la pauvreté. De même pour les parents d’élèves de l’EPP
Miaramasoandro ; vis-à-vis de leurs niveau de vie, ils ne pensent qu’au besoin
quotidienne de leurs familles.

Les endroits où les familles du bas quartier (familles vulnérables) est davantage
dangereux de jour en jour, vue la propagation de l’insécurité, la propagation des
différentes maladies (choléra, toux…) engendrées par l’insalubrité, la propagation des
toxicomanes, …. L’Etat doit mettre un aménagement des territoires bien raisonné
compatible aux besoins des peuples (logement) dans les bas quartiers et même élaborer
des cités pour que les familles soient sur le même pied d’égalité des familles aisés de
vivre sous des toits mais pas toujours des errants ou des sans abris ou des nomades.
36

Economiquement, les personnes vivant en situation défavorisée ne permettent


pas de se procurer la nécessité de bases ou de satisfaire leur besoin essentiel en termes
de l’alimentation, d’habillement, de logement, de transports.

La pauvreté semble avoir aussi un impact sur le comportement de l’enfant et


leur performance à l’école.

Un enfant vulnérable est menacé dans son autonomie, sa dignité ou son


intégrité, physique ou psychique. Il est celui qui soit relativement incapable de protéger
ses propres intérêts. Un enfant en situation de vulnérabilité est l’enfant exposé au risque
de non réalisation ou de réalisation insuffisante des droits, autrement dit exposé à des
situations qui interfèrent négativement sur son bien être psycho-physique et social et
entravent son développement.

1-2- Etude d’opportunité et de menace

Le droit à l'éducation est reconnu dans de nombreux traités internationaux en


matière de droits humains. Il est stimulé à la Déclaration universelle des droits de
l'homme, le Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels
(PIDESC) et la Convention relative aux droits de l'enfant7.
L'article 13.1 du PIDESC reprenant presque mot à mot le contenu de l'art. 26.2 De la
Déclaration universelle des droits de l'homme, nous ne citerons que celui-ci : « Les
Etats parties au présent Pacte reconnaissent le droit de toute personne à l'éducation. Ils
conviennent que l'éducation doit viser au plein épanouissement de la personnalité
humaine et du sens de sa dignité et renforcer le respect des droits de l'homme et des
libertés fondamentales. Ils conviennent en outre que l'éducation doit mettre toute
personne en mesure de jouer un rôle utile dans une société libre, favoriser la
compréhension, la tolérance et l'amitié entre toutes les nations et tous les groupes
raciaux, ethniques ou religieux et encourager le développement des activités des
Nations Unies pour le maintien de la paix. »

Par l'article 29.1 de la Convention relative aux droits de l'enfant, les Etats parties :
« conviennent que l'éducation de l'enfant doit viser à : a) Favoriser l'épanouissement de
la personnalité de l'enfant et e développement de ses dons et de ses aptitudes mentales
et physiques, dans toute la mesure de leurs potentialités ; b) Inculquer à l'enfant le
respect des droits de l'homme et des libertés fondamentales, et des principes consacrés
37

dans la Charte des Nations Unies ; c) Inculquer à l'enfant le respect de ses parents, de
son identité, de sa langue et de ses valeurs culturelles, ainsi que le respect des valeurs
nationales du pays dans lequel il vit, du pays duquel il peut être originaire et des
civilisations différentes de la sienne ; d) Préparer l'enfant à assumer les responsabilités
de la vie dans une société libre, dans un esprit de compréhension, de paix, de tolérance,
d'égalité entre les sexes et d'amitié entre tous les peuples et groupes ethniques,
nationaux et religieux, et avec les personnes d'origine autochtone; e) Inculquer à
l'enfant le respect du milieu naturel. »

Le travail social ou service social est l’ensemble des efforts visant à soulager
les souffrances provenant de la misère, on l’appelle une assistance palliative ; ensuite à
replacer les individus dans des conditions normales d’existence, on l’appelle une
assistance curative et enfin à prévenir les fléaux sociaux, on l’appelle action préventive,
à améliorer les conditions sociales et à élever pour tous dans tous les domaines le niveau
de l’existence.

Le non discrimination est un des principes fondamentaux non dérogeables des


droits humains. Elle est consacrée dans plusieurs instruments internationaux. Ce
principe est également valable pour le droit à l'éducation.

Problème relationnel et affectif dans la famille vulnérable ou défavorisée : la


relation de confiance entre les parents et ses enfants sont détruits par le travail exercé
par les parents. En plein temps les parents sont occupés par leur travail et ils ne rentrent
que la nuit d’où ses enfants sont déjà dormis et il ne se rencontre que quelque temps. Il
n’y a aucun échange ou de communication entre eux. Donc, les parents ne sont pas au
courant de leurs problèmes rencontrés à l’école comme le besoin de fournitures
scolaires ainsi que leur résultat scolaire. Par conséquent, l’absence de communication
entre parents et élèves introduit des conséquences au niveau de l’éducation des enfants
défavorisés. L’absence de relation et de partage de souci entre enfant et parent engendre
le manque d’affection de l’une envers l’autre. L’enfant a besoin beaucoup d’affection,
d’écoute et de compréhension.

Au niveau de l’infrastructure, aucun meuble (table, chaise…) ne se trouve dans


les foyers des enfants défavorisés pour étudier. Puisqu’il s’agit de famille défavorisée, il
vit dans la pauvreté et dans des maisons en taudis. Aussi, l’électricité ou bougie pour
38

étudier la nuit sont négatifs. Il est compliqué pour les élèves de réviser. La situation de
vie des élèves n’est pas adaptée à leur besoin en éducation.

Précocité du travail des enfants : Il a été recensé que 80% des excuses formulés
par les élèves en cas de retard à l’école sont liés à l’exécution des petits travailles pour
acheter de nourritures pour le matin ou d’aider les parents. En contradiction, après
l’école, les enfants profitent de leur petit travail pour une recherche d’argent. Ils gagnent
environ 100 Ariary à 500 Ariary. Ils travaillent comme porteur d’eau, se charge des
déchets ménagers… De temps en temps, ses argents sont vraiment utiles pour l’enfant à
l’éducation illustrant par l’achat des fournitures ou des nourritures. Dès l’arrivée en
classe, ils sont en état de fatigue et il ne fait que rêver ou dormir pendant les cours. Ce
qui les incitent à travailler non seulement l’insuffisance économique mais s’ajoute à
l’hésitation, à la peur des parents de demander quelque chose due à l’agressivité des
parents par des mots ou des gestes.

Section 2 : Discussions
2-1- Par les enfants eux-mêmes

L’enfant est un être humain innocent a le droit d’être éduquer ; avoir de la


sécurité ; besoin de logement ; et d’être en bonne santé. Pourtant, ses besoins ne sont
pas respectés en cas de problème surtout au niveau familial par exemple, la pauvreté qui
entraîne des mauvais impacts pour l’enfant.

Le temps consacré aux études pour les enfants dès qu’ils arrivent à la maison
est très peu car les tâches ménagères les préoccupent et gagne beaucoup de temps que la
révision. Ses parents les hurlent quand les tâches quotidiennes ménagères sont
délaissées au contradictoire d’étudier ou de réviser ou de finir les devoirs.

Les enfants du bas quartier sont souvent attirés par des loisirs qu’on peut en
gagner de l’argent pour des goûters ou pour en acheter des nourritures ou pour aider les
parents par exemple le baby-foot, le jeu des cartes (belote...), vidéo…On peut dire les
sociétés environnants corrompent les comportements, les habitudes de vie des enfants et
les éducations donnés par le centre. Les élèves n’ont pas vraiment de bon passetemps
pendant les week-ends et les jours de vacances. L’errance prenne place pendant les jours
de repos à l’éducation. Cette errance attire beaucoup de mauvaises idées aux enfants de
se mendier.
39

2-2- Par les parents

Etude sur l’activité générale des ménages : la raison économique concerne le


plus souvent sur l’inadéquation entre les ressources, l’emploi ne suit pas la croissance
démographique, les besoins tel que : logement, alimentation, eau… le revenu journalier
des parents des élèves ne renferme pas ses besoins principale. On peut en déduire une
inégalité des champs dont le faible pouvoir des familles en difficultés.

Selon FERREOL « Les inégalités sociales se mesurent par les différenciations de statut,
de revenu, ou de profession, on fait apparaitre des avantages ou des handicaps liés à
l’appartenance à tel groupe, à la position dans la stratification sociale »
D’une part, dans les régions en développement, les enfants issus du ménage les plus
pauvres courent quatre fois plus de risque de ne pas être scolarisé que ceux des ménages
les plus riches. S’ajoute à cela, Raymond Boudon : « affirme le statut économique des
parents influences grandement sur le cursus scolaires voire universitaire des enfants ».
Cette instabilité économique est en interaction avec le pouvoir d’achat des parents des
élèves, il exerce une influence déterminante sur le rapport au savoir dispensé en milieu
formel et l’accès de celui-ci en milieu formel.
Insuffisance de temps consacré aux enfants : les parents sont toujours
préoccuper par le travail et la recherche des nourritures car la famille vit de jour en jour.
Ils sont orientés par de quoi à manger aujourd’hui ? Où est-ce qu’on va trouver ? En
effet, ils n’accordent pas le moindre temps pour suivre l’éducation de ses enfants même
de demander comment va l’école. Les parents sont bouleversés sur leurs problèmes de
la pauvreté et passe leur temps à trouver le bien-être et le développement.

Quelque fois, à cause de la difficulté de la vie quotidienne et les stress des


parents, ils traitent leurs enfants de façon indésirables. Comme les maltraitances
psychologiques et physiques. La définition de la maltraitance psychologique par la
convention sur le droit de l’enfant par l’organisation des Nations Unies (ONU) en
1989 : « toute forme de violences, d’atteinte ou de brutalités physiques, et mentales,
d’abandon et de négligence de mauvais traitement ou d’exploitation, y compris
sexuelle». Aussi, Valérie Renoux s’ajoute que : « l’enfant maltraité psychologiquement
est dans l’incapacité d’attribuer la responsabilité de cette violence à ses parents il se
sent coupable de ce qui lui arrive, tout est donc, de sa faute, il est alors pris dans une
sorte de culpabilité de ce qui lui arrive ». La maltraitance psychologique est non visible
40

à l’extérieur mais dangereuse. Elle remet en cause la santé au niveau mentale. Peut être
qu’ils subissent des violences verbales, des humiliations de part de ces parents c’est-à-
dire qu’ils sont traumatisés et angoissés parfois ils sont débattu moralement pourvu de
surpassé à vie familiale. Cela infecte l’éducation des enfants. On peut déduire que
l’avenir des enfants est en danger. Concernant les maltraitances physiques, quand il
s’agit de famille défavorisée situé dans un endroit de bas quartier, un phénomène social
est toujours en interaction avec leur vie quotidienne. L’addiction à l’alcool ou un
apéritif à la vie quotidienne leur suppose une des solutions qui atténue les problèmes
sociaux donc, certains d’autre ne peut rien faire pendant toute la journée sans boire. Ce
phénomène touche les parents aussi bien que homme ou femme. Cette addiction à
l’alcool entraine une violence physique et de l’agressivité aux enfants.

2-3- Par les éducateurs responsables

Il y a quelques problèmes de l’éducation à Madagascar qui entraînent la


diminution de taux de réussite scolaire d’un coté et poussent les élèves à abandonner
l’école ou avoir de l’échec. Nous pouvons en citer quelques uns. Comme les difficultés
scolaires par les enseignants. Il est certes opportun de s’interroger sur la grande
difficulté scolaire au moment ou est mis en œuvre le plan de relance de l’éducation
scolaire prioritaire, mais il est inhabituel de l’aborder par la perception qu’en ont les
enseignants. C’est par son étendue et par son ancrage dans la durée que les enseignants
distinguent la grande difficulté scolaire des difficultés que peuvent rencontrer leurs
élèves au quotidien. Et ils jugent que le risque peut intervenir très précocement dans la
scolarité des enfants. Par-delà les outils d’évaluation, dont ceux de la DEPP (Direction
de l’évaluation, de la prospective et de la performance), qui leur permettent d’identifier
les difficultés d’ordre cognitif, absence de maitrise des apprentissages de base à l’école
élémentaire, faibles taux de réussite aux évaluations à l’EPP, les enseignants repèrent
très vite les signes de la grande difficulté scolaire chez leurs élèves. Dès lors, le manque
de bases solides, le retard accumulé, des difficultés de compréhension empêchent
l’élève de suivre le niveau et le rythme des apprentissages proposés et contribuent à
l’isoler toujours davantage. L’étude permet d’entrer plus avant dans ce que font au
quotidien les enseignants pour aider les élèves en grande difficulté : ils insistent
beaucoup, avant même de leur faire acquérir les méthodes et les connaissances leur
faisant si fréquemment défaut, sur l’urgence qui est de redonner confiance aux élèves,
de valoriser leurs progrès et d’être plus à leur écoute. Aussi, la surpopulation dans les
41

salles de classe. L’insuffisance des infrastructures scolaires est parmi les grands
problèmes de l’éducation scolaire dans le monde et surtout à Madagascar. On sait que
Madagascar est l’un de pays les plus pauvres dans le continent africain, il est très pauvre
sociologiquement, économiquement. Sur le domaine de l’éducation scolaire,
Madagascar est très pauvre en infrastructures parce que, dans une classe il y a le
surpeuplement des élèves. Si on s’amuse à faire un tour dans les salles de classe des
établissements publics de la ville ou en milieux ruraux, on fera un constat général : les
classes sont surpeuplées et c’est rien de le dire. Parfois, il y a à peine assez d’espace
pour que l’enseignant écrive au tableau. La conséquence c’est qu’il devient
presqu’impossible de faire cours, car pour qu’un cours soit bien dispensé, un maximum
de silence est requis dans la classe (les élèves peuvent il apprendre sans écouter ?).
L’une des techniques de contrôle de la classe c’est la circulation dans la classe, entre les
tables-bancs. Selon notre recherche faite dans l’EPP Miaramasoandro, les enseignants
ont beaucoup de difficulté dans leur travail parce que, c’est quasiment impossible de
circuler en classe à cause des bancs qui occupent tout l’espace disponible. Dans ce
contexte, l’enseignant se retrouve généralement en train d’enseigner les deux premiers
bancs de chaque rangée. Si, dans une classe de 80 élèves les enseignants ne peuvent se
faire entendre que par 20 élèves, alors il est impossible d’espérer quoi que ce soit de ces
derniers. Même ceux qui peuvent écouter seront distraits par les autres. On ne peut pas
négliger aussi, les troubles d’apprentissages chez les enfants. Les troubles
d’apprentissages sont définis comme un ensemble hétérogène de troubles causés par une
dysfonction, détectée ou non, du système nerveux central mais n’ayant pas pour origine
un handicap visuel, auditif ou moteur, une arriération mentale, un trouble affectif ou un
milieu défavorisé. Ils peuvent cependant coexister avec l’un ou l’autre de ces
problèmes. Ces troubles peuvent se manifester par des retards dans le développement,
des difficultés au niveau de la concentration, de la mémoire, du raisonnement, des
difficultés au niveau de la communication, de la lecture, de l’écriture, du calcul, et par
des difficultés touchant la sociabilité. Ils interfèrent de manière significative avec la
réussite scolaire ou les activités de la vie courante qui nécessitent de savoir parler, lire,
compter ou écrire. Il en résulte des difficultés persistantes dans l’acquisition des
stratégies d’apprentissage, empêchant les enfants de s’adapter à un environnement
scolaire. Ceci constitue un véritable handicap compromettant la vie future de l’enfant et
qui a conduit à créer, dans un certain nombre de pays, des écoles et universités ouvertes
42

à ce type de maladie. Le trouble d’apprentissage doit être distingué de la simple


difficulté d’apprentissage (phénomène transitoire dans la vie de l’enfant ou de l’adulte)
et de difficultés scolaires dues à l’absence des conditions nécessaires au travail, à un
mauvais enseignement ou à des facteurs culturels.

2-4- Par l’Etat :

Soutenir une politique de qualité de l’éducation implique une approche


systémique pour améliorer l’apprentissage à tous les niveaux d’enseignement. Ce
système doit prendre en compte de nombreux éléments, tels que le renforcement des
capacités des enseignants, la fourniture de programmes, de manuels et de ressources, le
suivi de l’apprentissage, entre autres. Des politiques de protection de l’enfance doivent
être mises en œuvre de toute urgence. Le travail des enfants et les mariages précoces
sont des problèmes sociaux et de grands obstacles à l’achèvement des études à
Madagascar. Ainsi, l’Etat doit, par le biais du ministère de l’éducation nationale, de
mettre en œuvre dans notre pays un système qui permet à nous de favoriser la rétention,
l’accès, l’enrayement de l’abandon et l’échec scolaire à Madagascar.

Section 3 : Recommandations

D’après les solutions que nous avons avancées, telles que l’abandon scolaire et
l’échec sur les résultats examens sont les principaux problèmes des élèves issus des
familles vulnérables, et, la lutte contre l’abandon scolaire est l’amélioration du résultat
des examens sont les solutions adéquates aux problèmes des élèves issus des familles
vulnérables. Nos recommandations peuvent être résumées comme suit :
D’abord, le responsable de l’échec scolaire est les parents ou société, et les
enseignants. L’échec scolaire, c'est aussi l'échec ressenti par les enseignants, tout autant
que l'échec des élèves. Pour résoudre le problème de« l’échec scolaire » dans cet
établissement, voici notre proposition. C’est le cas où l’élève est en situation d’échec,
ou lorsque le retard accumulé n’a pas permis le rattrapage escompté. L’écueil principal
est alors de considérer les choses comme définitives, sans possibilité d’évolution.
L’enseignant poursuit donc un double but : D’une part, porter le niveau moyen
d’instruction des enfants suffisamment haut afin que la grande majorité puisse vivre de
manière adaptée dans une société, parallèlement à l’évolution des sciences, des
techniques et des moyens de communication. D’une autre part, assurer aux enfants une
43

formation intellectuelle suffisante. C’est pourquoi l’échec scolaire chez l’enfant est
particulièrement grave. C’est entre 6 et 14 ans que les bases de l’instruction doivent être
acquises. La lutte contre l’échec scolaire doit permettre d’offrir le maximum de chances
de réussite aux élèves, en fonction bien entendu de leurs capacités. Elle doit tendre à
dépister et à compenser les handicaps susceptibles de gêner l’expression scolaire
potentielle d’un enfant. L’école doit assurer l’instruction des élèves, mais aussi leur
permettre une bonne insertion sociale par la formation, notamment professionnelle. Si le
premier objectif est bien l’objet de la lutte contre l’échec scolaire proprement dit, le
deuxième prendra à l’avenir une place considérable. En effet, devant des effectifs de
plus en plus nombreux, avec une scolarisation de plus en plus longue, le dépistage et la
prise en charge des difficultés scolaires seront plus que jamais importants, au risque de
voir l’échec scolaire devenir synonyme d’échec d’insertion socioprofessionnelle. Dans
ce domaine, comme dans d’autres, l’intelligence consisterait à préférer ce que l’on a,
plutôt que ce que l’on pourrait avoir, ainsi, l’utilisation rationnelle, mais organisée des
structures en place est-elle préférable aux multiples réformes.
Pour l’Etat par le biais du MEN, l’article premier de la loi portant orientation
générale du système d'éducation, d'enseignement et de formation à Madagascar énonce
que « l'éducation est une priorité nationale absolue ». Donc, l’Etat devrait être un
vecteur de développement pour les familles désorganisées. Alors, il devrait renforcer la
médiatisation sur le droit de l’enfant aussi que communication ou affiche pour que les
familles pauvres sont conscient de leur responsabilité envers ses enfants. L’appui
apporté par les associations, ONG, ou centre d’accueil comme SOS village d’enfant et
FCA, devrait être en synergie avec l’Etat. L’Etat par-là, du devoir qui lui incombe dans
la mise en œuvre et la promotion de ce droit universel, mais également de l’ampleur
nationale de cette tâche. Car en effet, il a toujours été reconnu à l’éducation, à travers
tous les régimes qui se sont succédés, son rôle de moteur du développement est donc de
garantir le développement du pays. Pour cette raison, l’Etat se doit d’octroyer tous les
moyens nécessaires à la jouissance de chacun de ses citoyens du droit à l’éducation. Le
budget alloué à l’éducation a toujours était très faible à Madagascar et toujours
minimum requis pour atteindre l’objectif d’une scolarisation, donc, l’Etat devrait
augmenter le budget pour la scolarisation des enfants surtout les vulnérables. L’Etat
devrait impliquer les autorités locales pour faire progresser le nombre des élèves inclus
dans l’école et de réduire le taux de déperdition. Réduire la pauvreté à travers de l’éveil
44

et l’éducation des enfants des quartiers défavorisés. Il est question des enfants pauvres,
souvent des mauvais élèves, et souvent les plus vulnérable à décrocher l’école, l’Etat
devrait opter les programmes d’aide aux pauvres se montrer plus sélectif dans l’octroi
des bourses c’est à dire comme deux principaux objectifs : l’encouragement des enfants
pauvres et méritants pour les aider à continuer l’étude. Il doit offrir un soutien
nutritionnel des enfants. C’est une aide pour ces élèves, issus des familles en difficultés.
D’une part, l’instauration de la cantine scolaire dans l’EPP Miaramasoandro est l’une
des solutions préambules pour alléger la charge des parents, d’autre part, elle motive
ces enfants à fréquenter l’école et contribue à leurs besoins nutritionnels. Pourtant, la
cantine nécessite une grande salle, des tables et un emploi du temps précis ainsi que du
menu préétablis à chaque jour. La gestion de cette cantine constitue une grande activité
pour l’école.

A propos de la prise en charge médicale et Sanitaire, il doit aussi implanter à


l’EPP Miaramasoandro un dispensaire. Ce dernier est vraiment utile et rentable pour les
élèves, les parents et les enseignants. Sa présence assure et entretient la santé de la
population autour de cette école. L’accès des gens à ce dispensaire doit être facile ; la
participation est miniminisée. Ces participations contribuent en partie aux achats de
médicaments et à la gestion de ce dispensaire. La particularité de ce dispensaire est sa
facilitation de détecter la maladie. Il doit ouvrir quotidiennement sa porte pour les
habitants du Fokontany Miaramasoandro de 08 heures et reçoit des personnes pour les
soins et les consultations. La consultation n’est pas payante mais les patients doivent
participer aux frais selon leurs capacités. Les médicaments ne sont pas gratuits sauf
pour le personnel de l’établissement.

Les acteurs éducatifs de cet établissement doivent chercher des solutions


efficaces pour résoudre ou atténuer les difficultés de ces gens. Comme la cherche de
parrainage. C’est un système employé par les étrangers pour aider les enfants des pays
pauvres. Le parrainage consiste à prendre un enfant et lui donner des aides (financières
et matérielles), ainsi que des réconforts et des promesses contre un bon résultat scolaire.
Chaque élève a leur parrain et doit le reconnaitre par une lettre, l’envoi des cartes
postales à l’occasion des évènements canoniques ou nationaux. Le système de
parrainage se fait par l’intermédiaire du responsable pédagogique qui facilite la
communication entre parrains et les élèves. A chaque nouvelle année scolaire, le
45

parrainage peut être renouvelé ou pas, suivant le degré de satisfaction du supposé


parrain des résultats scolaires de l’enfant.

Ensuite, beaucoup de chercheurs s’accordent pour mettre en cause plusieurs


fondements du système scolaire dans les pays en développement. Les méthodes
d’enseignements et les attitudes des enseignants sont premièrement évoquées comme
cause de l’abandon scolaire des élèves. Un manque d’autorité, d’intérêts et
d’implication des enseignants envers les élèves, un climat d’indifférence face à
l’enseignement scolaire demeurent les indices de l’abandon scolaire. Autrement dit, les
enfants qui abandonnent leurs études, sont insatisfaits des comportements, des attitudes
et de la qualité du travail des enseignants. En outre, certaines caractéristiques des
organisations scolaires peuvent contribuer à aggraver le phénomène de l’abandon
scolaire : l’incapacité d’intégrer les jeunes aux activités scolaires, les caractéristiques
structurelles et normatives de l’école. Il y a un grand nombre d’élèves qui ne semblent
pas heureux à l’école face au système scolaire, alors que cela provoque l’abandon
scolaire chez les jeunes. Selon eux, il ne répond pas à leurs besoins. Dès les premières
années du primaire, le désintéressement des élèves dévient perceptible. La joie de venir
à l’école pour le plaisir d’apprendre cède la place à l’obligation d’entrer dans une
compétition visant la performance. D’après notre recherche les difficultés scolaires, le
rendement faible et les échecs peuvent à la fois représenter des facteurs constitutifs de
l’abandon scolaire. Alors, à l’école, l’enseignant, il doit être considéré les situations de
chaque élève. Ainsi, il doit offrir une éducation complète à ces enfants. Il doit réaliser
l’éducation intellectuelle. Cette éducation a pour objectif d’égaliser la connaissance des
enfants défavorisés à celle des autres enfants, pour qu’ils sortent de l’ignorance et de la
naïveté, pour que leur connaissance puisse aider leurs parents dans la vie courante.
Exemple, pour lire les affichages concernant les activités du fokontany, pour répondre
aux questions multiples que la famille ignore, faute de connaissances, dans les mesures
à prendre en cas d’une épidémie, en cas d’une maladie. A part les connaissances
générales où tout le monde est censé connaitre et qui sont transmises de génération en
génération. Aussi, la réalisation de la matière éducation physique assure le
développement physique de chaque élève. Etant donné que l’homme a besoin d’une
activité dynamique sur le plan physique pour maintenir sa vitalité et se forces. L’école
incluse l’éducation physique dans le programme scolaire des élèves. Cette éducation
consiste à leur donner une force physique et sentiment d’équipe (esprit de corps) dans
46

les jeux collectifs et les sports collectifs. C’est une manière d’apprendre aux enfants une
habilité et une précision, de leur faire sentir leur endurance physique. L’éducation
physique permet d’éveiller l’esprit et reflexe des enfants et non seulement une vitalité
du corps. Face à ces perspectives d’intégration et de socialisation de l’enfant, il leur
faudrait un apport nutritionnel calorique pour résister aux différentes activités qui leur
sont dispensées. Dernièrement, il doit appliquer l’éducation spirituelle. Cette éducation
joue un rôle très important à la future vie des enfants surtout aux élèves issus des
familles vulnérables. Les malgaches ont leur adage : « Ny fanahy no maha olona ».
C’est en partant de celle-ci que l’éducation de la religion est incluse dans les matières de
bases des enfants. C’est à partir des dix commandements de la bible et les versets des
testaments que l’on éduque les enfants, qu’on leur apprend à s’aimer, à se respecter, à
s’entraider et à se soumettre aux disciplines et aux recommandations des plus ainés.

En effet, il est indispensable de réaliser dans cet établissement


l’Alphabétisation des parents : L’unique raison de développement est de prendre en
considération les parents des élèves. Certes, ces parents sont analphabètes et se sente
indissociable au projet de développement. Pour les faire impliquer, il faut que les
parents soient conscientisés. Par conséquent, subit des problèmes familiaux, les parents
devraient être conscientisé au niveau de l’importance de l’union et de la relation pour
éviter la rupture des liens familiaux qui a des impacts négatifs au niveau de la
scolarisation et le développement physique, psychologique et intellectuel. Il s’agit aussi
de conscientiser les parents au niveau de sa relation avec l’enfant, établir des bonnes
communications. L’affection et l’attention qu’on accorde à un enfant depuis sa
conception génétique prennent une grande place dans la vie de l’enfant à celui même
des parents. Cette affection ne se limite pas au niveau affectif mais aussi sur l’étude.
Ainsi, on doit les conscientiser que les parole d’encouragements et les implications dans
leurs tâches scolaires comptent beaucoup. On devrait aussi conscientiser les parents,
surement ils sont aussi des éducateurs dans leur foyer. Donc, ils devraient avoir une
attitude correcte envers ses disciples, une image, un exemple pour le suivi de normes
sociales. Les parents constituent l’exemple pour ses enfants, ainsi ils doivent donc
toujours adopter de bonnes attitudes envers ses enfants et vis-à-vis de leur étude
puisqu’ils sont les modèles pour eux. En plus, ils doivent faire attention devant ses
enfants les gestes et les paroles non contrôlés malgré la nervosité. De plus pour les
parents et les enseignants, l’effort des enseignants devrait être en synergie avec la
47

collaboration des parents. Souvent les parents issus des problèmes sociaux comme la
pauvreté est très préoccupé par la recherche des solutions (à manger, à survivre…). En
inverse, l’effort de la famille met en relief avec l’effort de l’école pour avoir des bons
résultats et connaitre les besoins dans des élèves et savoir les difficultés qu’ils
rencontrent. L’initiative des parents permet d’avoir une meilleure connaissance de la vie
scolaire, ils pourront alors compter sur une attitude plus favorable de la part des
professeurs, et ils seront mieux en mesure de favoriser le rendement scolaire et le
développement personnel de leur enfant. Les parents et les enseignants peuvent soutenir
leurs élèves dans leurs études de manière indirecte, en échangeant des idées pour faire
développer les enfants. Les relations de confiance devraient prendre place. Les parties
prenantes doivent avoir une bonne communication et être en bonne relation à tout temps
voulu et ne serait qu’en second place. En tout, la collaboration entre ces deux entités
doit se faire régulièrement.

Puis, pour enrayer la chute des effectifs en favorisant la rétention, notamment


pour les plus vulnérables, trois actions se dégagent comme pouvant avoir un fort impact
pour atténuer la détérioration de la situation éducative nationale :

 Alléger les charges parentales (court terme): Etant donné l’importance des
facteurs financiers dans le déclin actuel des indicateurs de scolarisation, certaines
actions visant à réduire la charge supportée par les ménages sont à même d’enrayer la
chute des effectifs. Les activités existantes mises en œuvre par le Ministère avec le
soutien des partenaires devraient être maintenues afin de permettre un impact de court
terme. Il s’agit notamment des subventions aux écoles qui permettent de réduire les frais
de base dans l’enseignement primaire, et des subventions aux salaires des enseignants
non fonctionnaires (ENF), qui seraient autrement payés par les parents. Il en est de
même pour les kits scolaires, la cantine scolaire en particulier dans les zones à forte
insécurité alimentaire, ainsi que la construction et réhabilitation des salles de classe.
 Stimuler la demande, en particulier pour les plus pauvres (moyen terme): Une
fois que les conditions minimales d’offre éducative sont rétablies, d’autres outils,
notamment pour stimuler la demande des plus vulnérables, se profilent comme pouvant
avoir un impact sur le moyen à long terme. Un ciblage prudent permettrait d’identifier
les élèves et ménages vulnérables à même de modifier leur décision de scolarisation en
réponse à de telles interventions. Bien que certaines de ces interventions aient un
48

potentiel plus important à moyen terme que les mesures alléger les charges parentales,
leur mise en œuvre relève davantage du moyen terme du fait des délais de préparation
nécessaires. Ces mesures incluent notamment les transferts conditionnels aux ménages
(notamment en milieu rural) et les bons éducatifs (notamment en milieu urbain).
 Faciliter l’accès et la rétention pour les plus vulnérables (moyen terme) : Les
questions de rétention sont au cœur de la problématique éducative à Madagascar, du fait
notamment de son impact sur la réduction des inégalités. Etant donné l’ampleur du
problème, il sera nécessaire de mettre en place des politiques variées, visant notamment
le niveau préscolaire mais aussi les niveaux post-primaire. La définition d’une stratégie
crédible, soutenable et innovante pour le pré-primaire est une priorité pour le secteur et
devra adopter une approche multisectorielle, en intégrant notamment les secteurs de la
nutrition et de la santé. De même, une politique de lutte contre l’exclusion scolaire pour
les enfants et adolescents, notamment en consolidant les stratégies de type ASAMA
(Action Scolaire d’Appoint pour Malgaches Adolescents), devra être développée et
pilotée. Ces activités seront ciblées sur les ménages les plus vulnérables afin
d’améliorer leur school readiness et de faciliter leur insertion scolaire.
49

Conclusion partielle
En utilisant l’étude de FFOM, nous avons pu faire l’étude de force et de la
faiblesse puis d’opportunité et de menace. Alors, d’une manière générale, on ne peut
pas parler un développement sans éducation ou les populations ne se sont pas instruites.
Le développement intellectuel s’acquière par une éducation. Pourtant, le non gratuité
des frais scolaires constitue l’un des facteurs importants du non atteint de la
scolarisation à l’EPP Miaramasoandro. De plus, les parents en difficultés n’ont pas le
sens de trouver l’importance de l’éducation à la place d’une obligation seulement mais
pas de conviction et de volonté. D’où, il y a trop d’échec scolaire des élèves issus de
familles vulnérable à cause de l’insécurité alimentaire, santé, et de scolarité à cause de
ressource financière des parents insatisfaisante.

En considérant de ces situations, nous avons avancés nos recommandations


pour les soulever. Telles que : la conscientisation du ministère de l’éducation nationale
d’augmenter le budget pour la scolarisation des enfants, d’assurer les charges médicales
sanitaires des élèves dans l’EPP Miaramasoandro. Le dynamisme des acteurs éducatifs
dans cette école aussi est indispensable pour chercher des parrainages, des sponsors
pour atténuer les difficultés de ces gens. De plus, les enseignants doivent maîtriser la
gestion de ces élèves en prendrant, considérant leurs distinctions. En effet, on doit
réaliser dans cet établissement l’Alphabétisation des parents et enrayer la chute des
effectifs en favorisant la rétention.
CONCLUSION GENERALE
50

En guise de conclusion, dans ce livre de mémoire professionnel, pour bien


organiser et orienter ainsi que préciser la recherche, on a parlé le champ
d’investigation ; en parlant de la situation géographique, économique, sociale,
culturelle, et administrative, ainsi que la présentation du cadre de référence théorique et
les concepts liés à notre objet de recherche. Puis, les techniques de recueil des données
et informations utilisés.
Après, en ceux qui concernent les résultats obtenus sont présentés et exploités
afin que de donner nos suggestions sur l’étude de cas élèves issus de famille vulnérable.
C’était ainsi que nous pouvons tirer que la majorité des apprenants qui construisent des
connaissances à l’EPP Miaramasoandro sont issus de famille vulnérable. Ils ont de
niveau de vie très bas. Ils n’ont pas de propre logement, leurs payent le loyer, pourtant
les ressources financières sont très mauvaises. A vrai dire ces élèves vivent dans un
environnement incompatible ou inapproprié à leur développement physique et
intellectuel. En effet, on a récolté que les parents contribuent à la scolarisation de ces
enfants. D’où le taux d’abandon scolaire est élevé. D’après les résultats obtenus aussi,
on a su que le niveau de maîtrise pédagogique des enseignants est bas et ils ont de
difficultés sur l’enseignement et l’éducation des élèves issus de famille vulnérable.

En utilisant l’étude de FFOM, nous avons pu faire l’étude de force et de la


faiblesse puis d’opportunité et de menace. Alors, d’une manière générale, on ne peut
pas parler un développement sans éducation ou les populations ne se sont pas instruites.
Le développement intellectuel s’acquière par une éducation. Pourtant, le non gratuité
des frais scolaires constitue l’un des facteurs importants du non atteint de la
scolarisation à l’EPP Miaramasoandro. De plus, les parents en difficultés n’ont pas le
sens de trouver l’importance de l’éducation à la place d’une obligation seulement mais
pas de conviction et de volonté. D’où, il y a trop d’échec scolaire des élèves issus de
familles vulnérable à cause de l’insécurité alimentaire, santé, et de scolarité à cause de
ressource financière des parents insatisfaisante. En considérant de ces situations, nous
avons avancés nos recommandations pour les soulever. Telles que : la conscientisation
du ministère de l’éducation nationale d’augmenter le budget pour la scolarisation des
enfants, d’assurer les charges médicales sanitaires des élèves dans l’EPP
Miaramasoandro. Le dynamisme des acteurs éducatifs dans cette école aussi est
indispensable pour chercher des parrainages, des sponsors pour atténuer les difficultés
de ces gens. De plus, les enseignants doivent maîtriser la gestion de ces élèves en
51

prenant, considérant leurs distinctions. En effet, on doit réaliser dans cet établissement
l’Alphabétisation des parents et enrayer la chute des effectifs en favorisant la rétention.

Vis-à-vis de notre recherche, malgré notre liberté de pouvoir révéler toute sorte
de chose sur terrain, à l’aide des documents, ou par internet, nous avons aussi de limite
durant la recherche. Pendant notre enquête, il y a certaines personnes qui ne veulent pas
nous répondre. Il est difficile de trouver de document concernant les élèves issus de
famille défavorisée. L’étroitesse du temps et aussi un des facteurs qui nous empêche
d’élargir notre recherche. Pourtant, nous avons fait de notre mieux pour achever le
travail et surtout atteindre les objectifs. C’était un mémoire professionnel qui nous a
permis d’apporter nos contributions de mettre de nouveau en valeur des apports aux
élèves issus de famille vulnérable. Pourtant, si notre recherche reste théorie, comment
peuvent-ils se développer, s’épanouir et réussir ?
52

BIBLIOGRAPHIE
Ouvrage :
- DE KETELE Jean Marie et Roger Xavier ; méthodologie de recueil d’information, 226p
- Vers la protection sociale universelle et inclusive pour les enfants à Madagascar, juin 2021,
Une analyse pour accroître l’inclusivité du programme national de filets sociaux de sécurité,
UNICEF MADAGASCAR 2021, RAKOTOVOAHANGY
- EDUCATION DES PARENTS D’ELEVES ET DEVELOPPEMENT DE L’ECOLE,
Mémoire de Fin d’Etudes présenté par Madame RAHELIARIMALALA Odile Laurence
pour l’obtention de la MAITRISE SPECIALISEE EN FORMATION ET
DEVELOPPEMENT (Arrêté n°02/03-UF/P du 29/01/03)
- Terrail Jean René, « Parents, filles et garçon, face à l’enjeux scolaire », Education et
formation, 1992.
- Murat Fabrice, « Le retard scolaire en fonction du milieu parent : l’influence des
compétences des parents » ; Economie et statistique – 2009.
- Grimaud Philippe, L’échec scolaire chez l’enfant, Université de Limoges.
- 1991. BOURGEOIS M. MALARRIVE J. , les difficultés scolaires chez l’enfant. Pages
pratiques Bordeaux médical n 8 avril 1973 p. 1165-1178
- CHAMPAGNOL R. L’échec scolaire, une conduite programmée. Revue française de
pédiatrie n 77 octobre-novembre-décembre 1986 p.47-56
- CHEVALLIER R. Les filières de l’échec scolaire. Revue française de pédiatrie n 77
octobre-novembre-décembre 1986 p.39-46
Dictionnaire :
 Dictionnaire encyclopédique 2003 ; langue française ; LAROUSSE ; HAUTE-
GARONNE
 Dictionnaire encyclopédique de l’éducation et de la formation, Edition NATHAN en 1997
 Wikipédia
 Le petit Larousse, 1988 par DE KETELLE
 Dictionnaire Hachette
 Ibid., p22
53

WEBOGRAPHIE

www.un.org/fr/rights/overvie
https://www.churchofjesuschrist.org/study/manual/disability-services-teaching-strategies-for-
children-with-disabilities/teaching-strategies-for-children-with-disabilities?lang=fra
https://www.profinnovant.com/echec-scolaire/
i

ANNEXES
ii

ANNEXE 1 : EPP MIARAMASOANDRO


iii

ANNEXE2 : Fiche d’enquête contenant le questionnaire

 POUR L’EPP MIARAMASOANDRO


1- COMPLETER
 Résultats des examens CEPE
Année Inscrits Admis au CEPE Pourcentage
scolaire
Garçons Filles Total Garçon Filles Total Garçons Filles Total
s
2020/202
1
2021/202
2
2022/202
3
 Taux d’abandon scolaire des élèves
NOMNRE DES ELEVES
TAUX
INSCRITS AYANT ABANDONNES
D'ABANDO
ANNEE GARCON FILLE TOTA GARCON FILLE TOTA
N
SCOLAIRE S S L S S L
2020-2021

2021- 2022

2022-2023
 Taux d’échec scolaire
NOMNRE DES ELEVES
INSCRITS AYANT L’ECHEC TAUX
ANNEE GARCON FILLE TOTA GARCON FILLE TOTA D’ECHEC
SCOLAIRE S S L S S L
2020-2021

2021- 2022

2022-2023

 Diplômes académiques des enseignants


DIPLOMES BEPC BACC LICENCE MAITRIS AUTRES
E
NOMBRE DES
ENSEIGNANTS
 Diplômes professionnels des enseignants
DIPLOMES CAE/EP CAP/EP CFF/EM CFF/ESS CFF/EP AUTRES
NOMBRE DES
iv

ENSEIGNANT
S

2- Citer les causes qui entrainent l’abandon scolaire dans votre établissement
…………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………

3- Enumérer vos difficultés pour enseigner les élèves issus des familles vulnérables

……………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………
 POUR LES PARENTS

1- Ressources financières des parents d’élèves

VENDEU CULTIVATEU ELEVEU MENAGER Autres


ACTIVITES
R R R E
NOMBRE DES
PARENTS
2- Est-ce que vous avez participé au fonctionnement de l’établissement ? Combien ?
…………………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………….
3- Cochez votre situation matrimoniale

STATUT MATRIMONIAL Cocher


Marié légalement
Veuf, Divorcé, séparé
En Union libre
Mère célibataire
Ensemble

 POUR LES ELEVES


Cocher :
Parmi les taches ménagères suivantes, cochez ce que vous faites à la maison :
Tâches Cocher
Faire les vessailles
Faire le ménage
Préparer la nourriture
Faire du travail lucratif
Rien
Autres

Cochez votre situation


VIVRE AVEC LEURS COCHER
Parents
Mères seulement
v

Pères seulement
Grands parents
Tuteur
AUTRES
vi

ANNEXE 3 : GRILLE D’OBSERVATION DE CLASSE


NIVEAU DE MAITRISE TRES BON MOYEN INSUFFISANT FAIBLE MEDIOCRE
BON
Gestion de classe
Maitrise de la
transmission des savoirs
Maitrise de contenu
Utilisation des Stratégies
et techniques
Utilisation des matériels
Maitrise de la psychologie
de l’enfant
Niveau de maîtrise
d’éduquer des élèves
ayant des différences
(avantageux et
vulnérables)
vii

TABLE DES MATIERES


REMERCIEMENTS.................................................................................................................I
AVANT-PROPOS....................................................................................................................II
LISTE DES FIGURES...........................................................................................................III
LISTE DES TABLEAUX......................................................................................................IV
LISTE DES ABREVIATIONS...............................................................................................V
SOMMAIRE...........................................................................................................................VI
INTRODUCTION GENERALE.............................................................................................1
CHAPITRE I:MATERIELS ET METHODES

Section1: Matériels....................................................................................................................4
1-1- Cadre conceptuel..........................................................................................4
1-2- Présentation de la zone d’étude...................................................................6
1-3- Différentes outils utilises...........................................................................12

Section 2 : Méthodes de collecte et traitement des données................................................13


2-1- Méthodes d’approche..........................................................................................13
2-2- Méthodes et enquête :.........................................................................................14
2-3- Méthodes et analyse............................................................................................15

Section 3 : Limite de l’étude et difficultés rencontrées........................................................16


CHAPITRE II :RESULTATS DE L’ETUDE

Section 1 : Interprétation des résultats sur l’hypothèse 1...................................................19

Section 2 : Interprétation des résultats sur l’hypothèse 2...................................................28


CHAPITRE III :DISCUSSIONS ET RECOMMANDATIONS

Section 1 : Analyse des résultats............................................................................................34


1-1- Etude de force et faiblesse......................................................................34
1-2- Etude d’opportunité et de menace..........................................................36

Section 2 : Discussions............................................................................................................38
2-1- Par les enfants eux-mêmes..............................................................................38
2-2- Par les parents..................................................................................................39
2-3- Par les éducateurs responsables.......................................................................40
2-4- Par l’Etat :........................................................................................................42

Section 3 : Recommandations................................................................................................42
CONCLUSION GENERALE
BIBLIOGRAPHIE..................................................................................................................52
WEBOGRAPHIE...................................................................................................................53
ANNEXES..................................................................................................................................i
TABLE DES MATIERES.......................................................................................................vi

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