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DOCUMENT RÉSERVÉ AUX EXAMINATEURS

 4  (PO)Production orale 25 points

Préparation : 30 minutes Passation : 20 minutes

DÉROULEMENT DE L’ÉPREUVE :
Le candidat tire au sort deux sujets. Il en choisit un. Ensuite, il dispose de 30 minutes de préparation. Il doit dégager
le problème soulevé par le document puis présenter son opinion sur le sujet de manière claire et argumentée
(5 à 7 minutes). Son exposé est suivi d’un débat avec vous au cours duquel le candidat doit défendre son point
de vue (10 à 13 minutes). Lors de la passation, les deux parties s’enchaînent, mais vous signalerez au candidat le
passage d’une tâche à l’autre.
CONSIGNES AU CANDIDAT :
Vous dégagerez le problème soulevé par le document que vous avez choisi puis vous présenterez votre
opinion sur le sujet de manière claire et argumentée. Vous défendrez votre point de vue au cours du
débat avec l’examinateur.
Le candidat tire au sort deux sujets et il en choisit un.

SUJET 1 LA GÉNÉRATION « INTERNET »


Toutes les études le prouvent : les jeunes sont aujourd’hui très largement immergés dans les nouvelles
technologies. Selon le rapport « Réussir l’école du numérique » d’un député, 53 % des adolescents se disent
auteurs d’un blogue ou d’un site. « Aujourd’hui, les jeunes font leurs devoirs devant la télévision, en chattant*
sur des sites avec des amis entre deux envois de textos, le baladeur numérique collé aux oreilles ».
« Plongée dans les jeux vidéo, la jeune génération alterne entre les mondes réel et virtuel avec une habileté
et une attirance envers les mondes fantastiques inconcevables aux yeux de leurs aînés », écrit le député.
Confrontés à ces jeunes « branchés » quasiment en permanence, de plus en plus de parents ou d’enseignants
s’ interrogent : cet usage intensif des nouvelles technologies modifie-t-il les modes d’apprentissage
traditionnels et la relation au savoir ? L’arrivée des technologies de l’information et de la communication a
profondément modifié la société. « L’école n’est plus le lieu unique d’apprentissage et de formation qu’elle
était autrefois. L’enseignant n’est plus seul détenteur du savoir ».
La Croix
* chatter : discuter en ligne sur Internet.

SUJET 2 CARTABLE* : LE COLLÈGE PÈSE ENCORE TROP LOURD


Tout recommence à chaque rentrée. En plus de la trousse bien remplie et des classeurs cartonnés tout neufs,
les élèves ont tous leurs livres, au cas où. Et leurs cartables beaucoup trop lourds ont un effet négatif sur
leur croissance musculaire. Un texte ministériel de 1995 recommande un poids de cartable qui ne doit pas
dépasser 10 % du poids de l’élève. On en est loin. Quelques établissements ont essayé de régler le problème
en mettant un casier* fermé à clé à la disposition des élèves. Mais avec le manque d’habitude et le stress
des premières années au collège, ils préfèrent tout garder avec eux. D’autres ont offert une double collection
de livres : un à la maison, un autre à l’école. Mais le surcoût est trop important. Du bon vieux cartable, en
passant par le sac à dos devenu incontournable, voire le cartable à roulettes, les parents se cassent la tête
pour trouver l’objet le plus ergonomique* en attendant... les livres numériques !
D’après un article d’Isabelle Castéra, Sud-Ouest
* cartable : sac de l’élève.
* casier : placard pour déposer des affaires.
* ergonomique : ici, bien adapté aux besoins de l’élève.
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SUJET 3 LES ADOS CHERCHENT À CASSER LES CODES


Certes, ils préfèreront toujours les frites aux choux, mais ce n’est pas en soi une marque de mauvaise
alimentation. Souvent accusés de manger trop facilement des plats rapides, beaucoup d’adolescents aiment
en réalité la simplicité alimentaire, se méfient des nourritures trop grasses mais ne suivent pas les normes
nutritionnelles, qu’ils transgressent*. La sociologue Nicoletta Diasio a remarqué une omniprésence* de
la nourriture dans leurs discussions. Selon elle, les aliments leur servent à construire leur identité. Ces
adolescents qui valorisent particulièrement le frais, le cru et le croquant, mangent « au pluriel » des produits
« prêts à emporter, pratiques et pas chers ». « Ils aiment manger dehors ensemble, sur l’herbe ou un banc
public, dans une rupture des codes habituels », souligne l’anthropologue. « Mais, ils sont attachés aussi aux
repas traditionnels à la maison et aux bons petits plats des grand-mères. »
D’après un article de LCI
* transgresser : ne pas obéir
* omniprésence : présence en tous lieux et tout le temps.

SUJET 4 UNE JEUNESSE HYPERACTIVE


Une enquête, réalisée auprès des moins de 20 ans pour comprendre le mode de vie et les habitudes de
consommation des jeunes, les a définis comme « les rois du multi-tâches ». En effet, 68 % des 8 à 19 ans
pratiquent une ou plusieurs activités extrascolaires. Mais celles-ci sont bien souvent combinées entre elles
car, si l’on cumule sur une journée l’ensemble des activités extrascolaires qu’ils pratiquent, on dépasse
largement les 24 heures d’une journée normale. Les centres d’intérêt tournent autour du jeu, du culturel et
du numérique ; ils évoluent avec l’âge et sont en lien direct avec le niveau d’études des parents : plus ils ont
étudié, plus cela favorise la pratique et la diversité d’activités extrascolaires chez le jeune. L’adolescence est
une période de changement au cours de laquelle l’ado se construit et trouve son identité... mais sans y perdre
la forme si possible ! Un bon dosage de ces activités est donc nécessaire pour en tirer le meilleur profit.
D’après http://blogdelorientation.com

SUJET 5 LES JEUX DE SOCIÉTÉ À L’ÈRE NUMÉRIQUE


Serait-ce la fin des jeux de société sur plateau, le Monopoly* de papa, le Scrabble* de maman, le Cluedo*
du petit frère ? Non, pas encore, rassurez-vous, mais comme le livre, les jeux de société vont aussi connaître
le numérique grâce aux tablettes tactiles* qui arrivent en masse sur le marché. Facile à utiliser, l’écran offre
une expérience de jeu agréable et amène les joueurs à se concentrer sur l’aspect ludique. Pas de débat
interminable sur les règles et les points, tout est géré par la machine. Et enfin, plus besoin de transporter
tous les jeux de société en vacances : il suffit d’emmener sa tablette ! Les avis sur la dématérialisation*, des
experts du jeu de société ou des acteurs de l’industrie, sont unanimes : ce phénomène est en passe d’être
une véritable révolution de l’industrie et des habitudes de jeu. Seul regret : les joueurs n’utilisent plus de
plateau de jeu, ni de cartes ou de pions, tous ces petits objets utilisés avec plaisir et qui rendent le jeu plus
« réel ».
D’après un article de Stéphane Bellaiche, www.excessif.com
* Monopoly, Scrabble, Cluedo : jeux de société traditionnels.
* tablette tactile : écran avec des capteurs qui permettent d’agir directement avec l’ordinateur.
* dématérialisation : transformation de supports d’information « matériels » (documents papier, par exemple) en des fichiers
informatiques.
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SUJET 6 LES ENFANTS SONT-ILS TROP PROTÉGÉS ?


« Petit, j’allais à l’école primaire tout seul, à plus de 500 mètres de la maison, et je passais des heures dans
la forêt à jouer avec mes copains, se souvient Stéphane. Pourtant, je n’ose pas accorder autant de liberté à
mes fils. » Ce Parisien, père de deux garçons de 6 et 10 ans, est loin d’être un cas isolé. Aujourd’hui, rares
sont les parents qui autorisent encore leurs enfants à circuler seuls dans la rue avant l’âge du collège. En
primaire, seuls 11 % des élèves vont à l’école sans être accompagnés d’un adulte, selon l’Insee*. Et parmi eux,
« beaucoup y vont en groupe ou accompagnés par le grand frère ou la grande sœur », relève l’anthropologue
Pascale Legué, qui a suivi les déplacements d’enfants dans plusieurs villes. « La ville a toujours été perçue
comme un territoire dangereux, rappelle t-elle. Aujourd’hui, le danger vient surtout de la voiture. La ville
n’appartient plus aux piétons, et rien n’est pensé pour les 7-14 ans. »
D’après www.la-croix.com
* Insee : institut national de la statistique et des études économiques.

SUJET 7 LES BONS CÔTÉS D’INTERNET


Les adolescents passent beaucoup de temps sur Internet, mais il ne faut pas s’en inquiéter outre mesure pour
peu que l’activité soit encadrée, confirme une étude réalisée sur ce sujet. En sixième*, 30 % des adolescents
passent plus de trois heures par jour sur Internet. En troisième*, ce chiffre monte à 50 %. Une réalité
inquiétante ? « Il ne faut pas dramatiser l’usage d’Internet parce que c’est un outil qui peut être formidable
quand il est bien utilisé », répond la psychologue Marion Haza. « L’important, c’est que l’adolescent continue à
avoir d’autres activités, continue-t-elle. C’est primordial aussi que les parents s’intéressent à ce que font leurs
adolescents sur Internet afin de ne pas avoir un regard négatif. Sinon, ils risquent d’interdire des activités qui
peuvent être constructives pour le jeune et de punir à tort. » Selon la psychologue, l’étude montre également
un usage distinct d’Internet entre les filles, adeptes des blogues* et des chats*, et les garçons, très portés sur
les jeux et vidéos en ligne. Une manière de se distinguer et d’exister.
D’après l’Assemblée parlementaire francophone, www.7sur7.be
* sixième : première année du collège français (11 ans).
* troisième : quatrième et dernière année du collège français (13-14 ans).
* blogue : site Internet utilisé pour publier des articles personnels.
* chat : échange instantané de messages via Internet.

SUJET 8 LES REPAS NOURRISSENT LES RELATIONS FAMILIALES


« Chaque soir, en semaine, on se met à table, et le week-end, matin et soir.  » Pour Valérie, mère de deux
adolescents (12 et 15 ans), il est essentiel de préserver ce point de ralliement de sa famille. « Quand on peut,
on mange tous ensemble. Et il est hors de question que chacun grignote de son côté ; je fais la guerre à mes
enfants, non pas pour des histoires de poids mais parce que je tiens à ce qu’on conserve ce rendez-vous. »
Pour le sociologue Jean-Claude Kaufmann, les repas jouent ainsi un rôle essentiel dans la construction de la
famille. «  Dans une société très éprouvante par son individualisme, l’évaluation et la compétition permanente,
on a besoin de cette pause. » Cette nouvelle quête de convivialité autour de la table se développerait ainsi,
selon le sociologue, un peu partout dans le monde. Mais la France, riche de son patrimoine culturel et de sa
tradition du goût, a dans ce domaine quelques longueurs d’avance…
La Croix
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SUJET 9 LES VOITURES ÉLECTRIQUES SONT-ELLES VRAIMENT « PROPRES » ?


Les constructeurs automobiles travaillent de plus en plus au développement des véhicules électriques, qu’ils
appellent « véhicules propres ». C’est une expression qui peut conduire à une mauvaise compréhension, en
faisant croire que ces voitures ne polluent pas. Or, la réalité est que ces voitures polluent simplement moins que
les autres et qu’elles ne sont donc pas si écologiques que cela. Le directeur général de l’Autorité de Régulation
Professionnelle de la Publicité (A.R.P.P.) a récemment déclaré : « Tout véhicule a un impact sur l’environnement,
lors de sa construction comme de son cycle de vie. On ne peut pas dire qu’une voiture électrique est propre,
ou qu’elle contribue au développement durable ou qu’elle est plus propre que les voitures ordinaires, sauf si
on en apporte la preuve. » Mais alors, tant que nous ne nous décidons pas à limiter nos déplacements et à
consommer davantage de produits locaux, quelles solutions pourrait-on trouver pour circuler en polluant le
moins possible, voire plus du tout ?
D’après www.liberation.fr

SUJET 10 ÉDUCATION, VIE PERSONNELLE, SPORT : COMMENT TOUT GÉRER ?


Les sportifs de haut niveau qui ne veulent pas arrêter leurs études ont la vie dure : ils passent depuis l’âge
de 10–12 ans plusieurs heures par jour à pédaler, courir ou nager, sans pour autant être certains de devenir
sportifs professionnels. Sans compter les nombreuses compétitions pendant leurs week-ends et leurs vacances !
Benjamin Brossier, 16 ans, nageur, a un parcours tout à fait représentatif : à 9 ans, il a dû arrêter sa vie d’écolier
traditionnel. Il a étudié dans une institution où les cours étaient adaptés, mais loin de chez lui et de ses parents.
Benjamin commence à s’habituer à sa nouvelle vie, mais il dit qu’il est difficile de réviser pour un examen, si
trois jours plus tard il y a une compétition importante. Il avoue aussi que les sorties avec ses copains, sorties
auxquelles il ne peut pas participer, lui manquent… Comment trouver l’équilibre ? Une solution pourrait être
d’arrêter l’école et de se concentrer sur le sport.
D’après https://tempsreel.nouvelobs.com/

SUJET 11 ILS ONT CHOISI DE TRAVAILLER MOINS POUR « PROFITER DE LA VIE »


En France, un nombre croissant de salariés choisissent de travailler moins, voire de changer totalement de
voie professionnelle, même si cela les amène à gagner beaucoup moins d’argent. Il faut savoir qu’en France,
la durée légale du temps de travail est de 35 heures par semaine et que pour de nombreuses personnes, le
salaire est la priorité. Alors comment expliquer que certains décident d’arrêter ou de changer brutalement
d’activité professionnelle ? C’est le cas de Lucie et de Charlie, un couple de Parisiens d’une quarantaine d’années
qui s’est occupé pendant cinq ans d’hôtels de prestige. Ils gagnaient très bien leur vie, mais ils ont décidé de
tout arrêter et de déménager pour aller habiter à la campagne et reprendre une ferme. Beaucoup de Français
font aujourd’hui ce choix pour s’occuper de leurs enfants, jardiner, s’investir dans une association ou tout
simplement pour profiter de la vie. Qui a dit que le temps, c’était de l’argent ?
D’après www.liberation.fr
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SUJET 12 TRAVAILLER ET ÉTUDIER À 15 ANS : UNE BONNE IDÉE ?


D’après une récente étude, 94 % des personnes interrogées considèrent que les formations en alternance,
qui permettent aux jeunes de travailler tout en continuant les cours à l’école, n’ont que des avantages. Elles
permettraient aux jeunes de se professionnaliser, de mieux se préparer au monde de l’entreprise. Désormais,
avec la formation en alternance, des employés aux expériences très diverses se côtoient dans les entreprises,
ce qui était moins le cas avant, lorsque les nouveaux recrutés avaient tous terminé leur parcours d’études et
arrivaient avec un diplôme. « Nous devons avoir, parmi nos salariés, la même diversité que celle qui existe chez
nos clients », explique Marie Bleuze, responsable formation d’une entreprise de vente en ligne, qui recrute
une vingtaine d’alternants chaque année. Les formations en alternance restent néanmoins trois fois moins
développées en France que dans d’autres pays européens. Alors, comment faire pour encourager les entreprises
à recruter davantage de jeunes en alternance ?
D’après www.letudiant.fr

SUJET 13 LES DEVOIRS À LA MAISON SERAIENT-ILS INUTILES ?


Attention : demander à des élèves de faire un travail écrit à la maison est une mauvaise idée ! Des universitaires
ont mené une étude sur l’intérêt des devoirs à la maison pour tous les élèves scolarisés, du primaire à
l’université. Conclusion : plus il y a de devoirs à faire à la maison, plus les jeunes rencontrent des difficultés
en classe. Une autre grande enquête réalisée dans plus de 78 pays, qui s’est concentrée sur les collégiens et
lycéens de plus de 15 ans, est arrivée à la même conclusion. L’étude a montré que les pays où les élèves ont
les meilleurs résultats en classe ne sont pas ceux où les enseignants donnent le plus de devoirs à faire à la
maison. En réalité, aucun devoir à faire le soir ou le week-end ne peut donner de meilleurs résultats qu’un
suivi individualisé des élèves au sein de l’établissement scolaire ! Cependant, rien n’interdit, bien sûr, de relire
tranquillement la leçon du jour à la maison le soir…
D’après www.lemonde.fr

SUJET 14 LES ORDINATEURS À L’ÉCOLE : UNE MAUVAISE IDÉE ?


On dit souvent que, grâce aux tablettes et aux nouvelles technologies, les élèves les plus faibles reprendraient
goût aux études. Plus ludiques, plus proches de leurs préoccupations, les « outils numériques » introduits à
l’école pourraient faire des merveilles. Leur utilisation permettrait même de diviser par deux le taux d’échec
à l’école primaire ! Pourtant, le miracle se fait toujours attendre, depuis les années 1980, date des premiers
programmes sur le sujet dans l’Éducation nationale. On le sait, les outils numériques n’ont pas que des effets
bénéfiques sur les apprentissages. En effet, lorsque les formats de présentation sont trop nombreux – vidéo,
audio et écrit – ou lorsqu’il y a trop de liens sur Internet, cela peut créer de la confusion et une charge
intellectuelle importante et inutile pour les apprenants. Les livres scolaires numérisés renvoient, par exemple,
à une multitude d’informations qui ne semblent pas plus efficaces que le bon vieux livre papier… qui devrait
pouvoir servir encore de nombreuses années !
D’après www.lefigaro.fr
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SUJET 15 FAUT-IL SUPPRIMER LES CAMÉRAS DANS LES ÉTABLISSEMENTS SCOLAIRES ?


La présence de caméras de surveillance au sein des établissements scolaires sera peut-être bientôt un
lointain souvenir. La CNIL* a annoncé lundi avoir désapprouvé cinq écoles qui ont installé des dispositifs de
vidéosurveillance, plaçant les élèves, les professeurs et les surveillants sous surveillance permanente.
  Pour la CNIL, la vidéosurveillance dans une enceinte scolaire entraîne une « collecte excessive de données »
qui « porte atteinte aux libertés des élèves et personnels de l’établissement scolaire, en les filmant en continu ».
Seules des circonstances exceptionnelles peuvent justifier l’installation d’un dispositif de vidéosurveillance.
  La CNIL a remarqué que les caméras filmaient en permanence les « lieux de vie » : cour de récréation,
préaux, jardins ou encore le foyer des élèves. Pour la CNIL, la sécurisation des biens et des personnes peut
être obtenue par la mise en place de moyens moins intrusifs : sécurisation des accès, notamment en limitant
la vidéosurveillance aux entrées d’un établissement. Dans un établissement scolaire, la sécurité des élèves
doit d’abord être assurée par les surveillants et le personnel éducatif.
D’après http://www.numerama.com
* CNIL : Commission nationale informatique et libertés.

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