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INTRODUCTION

L’analyse de l’approche standard des externalités nous éclaire sur le lien traditionnel
qui existe entre les externalités et la coopération. Tout d’abord, nous exposerons le concept
d’externalité. Ensuite, nous montrerons que comme celles-ci sont considérées comme des
défaillances de marché, le recours à la coopération peut constituer un moyen de les pallier.
L’analyse de la connaissance comme bien économique public permet de comprendre
l’existence des spillovers et les effets perturbateurs que ces derniers créent sur le marché. Les
externalités sont renforcées par la nature cumulative de la connaissance. Si elles sont alors
socialement bénéfiques, les externalités réduisent les incitations à innover, elles agissent alors
négativement sur la croissance.
Source : Emilie.P , Gallié. M 2003 La coopération, vecteur d’externalités de
connaissance
I. CADRE THEORIQUE
1. RESUME
On appelle externalités, ou effets externes, les transferts de valeur sans compensation
monétaire qui dépendent des choix d'autres producteurs (effets externes de production) ou
d'autres individus (effets externes de consommation).
Une externalité survient lorsque les coûts et/ou les bénéfices provenant d’une activité
économique ne sont, selon le cas, ni assumés par, ni ne bénéficient aux personnes impliquées
dans cette activité. Une externalité ainsi entendue peut être positive ou négative.
L’éducation publique et assumée par tous et toutes est
 un exemple d’externalité positive : les employeurs qui bénéficient de cette
main-d’œuvre qualifiée en retirent en effet des bénéfices sans en assumer les coûts.
 Example d’une externalité négative survient lorsqu’une entreprise,
par exemple, déverse dans une rivière des contaminants ; elle bénéficie ainsi de
l’économie liée au fait de produire à moindre coût en n’assumant pas le coût de traiter
les contaminants. Le prix de ce produit ne reflète donc pas le coût social qu’impliquera
la décontamination de cette rivière et de la perte de la jouissance d’une rivière non
polluée.
2. APPROFONDISSEMENT
En plus d’externalité selon les effets économique dont positives et négatives, nous
pouvons classer une externalité, selon l’acte économique, et selon la nature de l’acte
économique.
 Typologie selon l’acte économique :
 Les externalités de production désignent l’amélioration ou la
détérioration du bien-être ressenti par l’agent B, non indemnisé, à la suite d’une
production de l’agent A ;
 Les externalités de consommation désignent l’amélioration ou la
détérioration du bien-être ressenti par l’agent B, non indemnisé, à la suite d’une
consommation de l’agent A.
 Typologie selon la nature de l’acte économique :
 Les externalités de flux désignent des situations où l’action économique
constituant l’externalité est un flux (par exemple, un flux de pollution) ;
 Les externalités de stock désignent des situations où l’action
économique constituant l’externalité est un stock (par exemple, un stock de pollution).
II. CAS PRATIQUE
 Les accidents des routes :
Chaque accident routier induit un surplus d’activité donc du PIB via l’intervention des
secours, la mise en œuvre des soins médicaux, les réparations (routières, automobile ou le
rachat d’un véhicule.). Mais par ailleurs, des dommages irréparables ont été occasionnés dont
les effets ne sont pas ou mal comptabilisés : deuil des personnes disparues, prise en charge des
handicaps, perte de compétence et d’expérience.

CONCLUSION
Une première défaillance du marché provient du fait que certaines productions ou
consommations génèrent des effets externes (ou externalités). L’externalité peut être positive,
si l’effet produit est une amélioration du bien-être, négative dans le cas contraire.

BIBLIOGRAPHIE
- Emilie.P , Gallié. M 2003 La coopération, vecteur d’externalités de
connaissance

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