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A partir de maintenant, la concurrence parfaite n’existe plus. Dans les cas présentés, la main
invisible ne conduit pas à l’efficacité.
Dans certains cas, les marchés échouent à maximiser le surplus social (n’arrive plus à
l’efficacité)
Les externalités, les biens publics et les ressources communes engendrent souvent une
situation non-efficace. (Exemples de marchés qui échouent à maximiser le surplus social)
Un des points communs est la différence entre les bénéfices privés et sociaux ou entre les
coûts privés et sociaux.
Les pouvoirs publics ont un rôle à jouer pour améliorer les résultats des marchés dans de tels
cas.
Externalité : mon comportement impacte autrui. Soit par un coût, soit par un bénéfice.
Externalité négative Il y a externalité négative lorsque le coût d’une activité économique retombe sur
des tiers.
Externalité positive Il y a externalité positive lorsque le bénéfice d’une activité économique retombe sur
des tiers.
L’entreprise supporte les coûts internes/privés (dans l’entreprise) de la production, mais chaque unité
produite impute des coûts à la société, appelés coûts marginaux externes (sur la société).
Le coût marginal interne est le côut marginal de base que l’on a déjà vu.
Le coût marginal social de la production est la somme du coût que paie l’entreprise et de celui que paient
les tiers :
Efficacité ? A l’équilibre social oui. A l’équilibre privé non. On ne tient pas compte du coût marginal
externe. Perte sèche dû à la surproduction.
Il y a externalité positive lorsque le bénéfice d’une activité économique retombe sur des tiers.
Le consommateur retire un bénéfice de sa consommation, mais la société dans son ensemble retire
également des bénéfices marginaux externes de cette consommation.
Ex éducation.
Bénéfices externes (plus d’impôt comme meilleur salaire, baisse de la criminalité,…) dont on ne
tient pas compte mais qui sont là dans la société.
BmS (quand on tient en compte des externalités) = BmP + les bénéfices externes
PAS ASSEZ de
production : on ne
tient pas compte des
impacts sociétaux
L’usine réalise des profits plus importants quand elle n’installe pas de station d’épuration. La brasserie
réalise des profits plus importants quand l’usine épure l’eau. Les 2 producteurs peuvent s’entendre et
rédiger un accord.
Solution privée : l’état n’est pas intervenu. Les deux producteurs y gagnent et sont content. Si l’état était
intervenu, cela aurait entrainé des coûts, de la paperasse, bcp plus de temps…
THÉORÈME DE COASE
Théorème selon lequel les négociations privées conduisent à une allocation efficace des ressources
(indépendamment de l’allocation des droits).
Conditions :
Attention : difficile à appliquer en pratique. Dans l’exemple, 2 producteurs mais la plupart du temps, plus
de producteurs et plus de coûts à prendre en compte.
Taxe correctrice : Taxe qui vise à inciter les agents qui créent des externalités négatives à réduire les
quantités jusqu’au niveau socialement optimal. Si Taxe = Cme. Les taxes correctrices peuvent aussi
être imposées aux consommateurs.
Subvention correctrice : Subvention qui vise à inciter les agents qui créent des externalités positives à
augmenter les quantités jusqu’au niveau socialement optimal. Si Subvention = Bme
- Bien rival
Bien qui ne peut être entièrement consommé que par une seule personne à la fois. Exemples: t-shirt,
canette d’Ice Tea
- Bien non-rival
Bien dont la consommation entière par une personne n’empêche pas la consommation entière par
d’autres personnes. Exemples: Wi-Fi, route, bus TEC
- Bien exclusif
Bien dont l’accès est limité aux personnes qui ont payé (exclusion par les prix). Exemples: canette
d’Ice Tea, bus TEC
- Bien non-exclusif
Bien dont l’accès n’est pas restreint aux personnes qui ont payé. Exemples: plage, route, air
Main invisible
conduit à l’efficacité
Problème du bien public : passager clandestin se pose lorsqu’une personne qui n’a pas d’incitatif à
payer le prix d’un bien ou d’un service pour en jouir ne le paie pas, car elle pourra en jouir quand
même. (une des raisons pour laquelle l’état existe) Ex : Wikipedia
Demande agrégée d’un bien rival (privé) : somme des demandes individuelles = somme de quantités
et fixe les prix
Demande agrégée d’un bien non rival (public) : sommes des demandes individuelles = somme des
prix et fixe les quantités
Bien public : gratuit et que tout le monde peut utiliser… Existe-t-il vraiment ?
Bien public impur = bien public avec une rivalité ou une exclusion possible selon le contexte.
Ex : l’air : bien public pur, tout le monde peut respirer sans gêner les autres
L’eau : tout le monde devrait y avoir accès mais limité, parfois manque parce que consommée par
d’autre (impur)
Ressource commune Bien public
Ressources communes gratuites mais tout le monde ne peut pas l’utiliser en même temps.
Pêcheurs, pour ou contre des quotas ? Pour qu’il reste des poissons dans la mer pendant des années. Si
pas de quotas, surpêche.
Tragédie des communs (ou tragédie des biens communs / ressources communes)
La concurrence imparfaite résulte de la violation d’au moins une hypothèse de concurrence parfaite.
Le monopole représente une structure de marché extrême avec un seul producteur. (Extrême 1 et
Extrême 2 : Concurrence parfaite)
Les monopoleurs sont des décideurs de prix et ils produisent une quantité telle que leur recette
marginale est égale au coût marginal. (plus d’une variable)
Le monopoleur maximise son profit en produisant une quantité moindre et en imposant un prix plus
élevé que les producteurs en situation de concurrence parfaite. De ce fait, il génère une perte sèche pour
la société Le monopole est donc inefficace Concurrence parfaite
Il peut y avoir efficacité en situation de monopole si l’on met en place une discrimination par les prix au
premier degré ou encore s’il y a intervention de l’État. S’il peut faire payer diifrents prix en fonction des
gens, il peut y avoir efficacité.
Les deux structures de marché situées entre la concurrence parfaite et le monopole sont l’oligopole et la
concurrence monopolistique (semblable à la concurrence parfaite excepté 1 point).
Dans ces deux types de marchés, chaque vendeur doit reconnaître et évaluer l’impact des actions de ses
concurrents sur son processus d’optimisation.
Dans les marchés en concurrence monopolistique, les entrées et les sorties d’entreprises font converger
le profit économique vers zéro à long terme.
Dans le cas des oligopoles, le profit économique à long terme peut être positif.
1) Aucun consommateur ni producteur n’est de taille suffisante pour influer à lui seul sur le prix du
marché. FAUX dans la réalité. Ex : Amazon, Facebook,..
2) Sur un marché donné, les producteurs produisent un bien identique. FAUX dans la réalité
3) L’entrée et la sortie du marché se font librement. FAUX dans la réalité, ex : créer une entreprise
similaire à Google, très compliqué. Ex : barrière légale avec la lotterie nationale régulée par
l’état.
4) Les agents économiques disposent d’une information parfaite, gratuite et immédiate. FAUX dans
la réalité, ex : bourse, il faut pouvoir la comprendre ou encore le jeu d’échec, on ne connait pas
toujours les règles
Profit
Profit
proche de 0
élevé
Profit = 0
Profit max
A) Monopole : Marché formé d’une seule entreprise, laquelle produit un bien ou un service n’ayant
aucun substitut proche. Ex : la sncb ou le tec
Deux conséquences :
- Pouvoir de marché : Le monopoleur peut influer le prix et la quantité d’un bien ou service.
Concurrence parfaite
Mais, dans les deux situations, ils produisent des extrants en utilisant la production et les intrants
Les monopoles sont protégés par des barrières à l’entrée, obstacles qui protègent une entreprise contre
l’arrivée sur le marché de concurrents potentiels. Ces entreprises possèdent quelque chose de rare
difficile à copier.
- Légales.
Ex : brevet : Titre par lequel une administration publique confère à une personne ou à une
entreprise le droit exclusif de produire ou de vendre un bien.
Droit d’auteur : Droit d’exploitation exclusive que les pouvoirs publics accordent au créateur
d’une œuvre littéraire ou artistique.
- Naturelles :
1) Contrôle de ressources clés
Les ressources clés sont des intrants essentiels à la production d’un bien ou d’un service. Ex :
détenteur de puits de pétrole.
Ex : Externalités de réseau : On parle d’externalités de réseau lorsque l’utilité d’un produit
s’accroît avec le nombre de consommateurs qui l’utilisent. Ex : le nombre d’abonnés que
détient Instagram fait son monopole.
2) Économies d’échelles : lorsque le coût total moyen diminue avec la production. Ex :
entreprises qui produisent en masse comme Coca Cola.
Monopole naturel : Structure de marché dans laquelle une entreprise peut, à elle seule,
produire un bien ou un service à un coût inférieur à ce que feraient deux entreprises ou plus.
En général, entreprises caractérisées par des coûts fixes élevés
Le monopoleur doit déterminer la quantité optimale et le prix optimal tel que le profit est
maximisé (même objectif, sauf que Rm = Cm, en cherchant P et Q alors qu’en C.P. le prix
était fixé).
1)
D parfaitement
élastique
Pour trouver la Rm, on doit d’abord trouver RT. On prend un point quelconque de la demande.
Ici ex : quand P= 0, Q= 1200
Le monopoleur ne choisira jamais un point dans la partie élastique de la demande (ici, à droite de Q =
600).
Le producteur va toujours produire de sorte à ce que le consommateur soit moins flexible pour avoir le +
d’argent. L’élasticité n’est pas constante sur la demande.
Hypothèse d’un Cm = 1
Etape 1 : TROUVER Q
Etape 2 : TROUVER P
Recette totale = P . Q
Un monopoleur n’est pas preneur de prix, il est décideur de prix. La relation prix/quantité n’existe pas.
- Innovation
- Besoin pour que certains services existent (personne ne voudrait les produire car ils ne
génèrent pas de profit)
Comment avoir l’efficacité en monopole ? Discrimination par les prix : Procédé qui consiste à vendre un
même bien ou un même service à un prix différent à différentes personnes.
1. Premier degré (parfaitement discriminant) : Procédé qui consiste, pour une entreprise, à vendre
ses produits à chaque acheteur au prix qui correspond exactement à sa disposition à payer (prix
différents) = EFFICACITE
2. Deuxième degré : Procédé qui consiste à faire varier le prix selon les caractéristiques des achats
des consommateurs. Ex : pris en gros : réduction, INNEFICACITE
3. Troisième degré : Procédé qui consiste à faire varier le prix selon les caractéristiques de chaque
consommateur. Ex : réduction étudiant, carte seniors INNEFICACITE
- Mais comment les entreprises connaissent la disposition à payer des gens ?
Notre comportement révèle nos informations, nos goûts et préferences en fonction de nos habitudes de
consommation.
- Le monopole produit moins que la concurrence parfaite et vend ses unités plus cher. Est-ce
que le gouvernement devrait réguler le monopole ?
Ça dépend, si le monopole abuse de son pouvoir de marché et si les profits économiques sont trop
importants.
Politique antitrust : Politique qui vise à prévenir l’émergence de prix non concurrentiels.
B) Oligole : même chose que monopole sauf avec un petit nombre d’entreprise
Les oligopoles peuvent vendre des produits homogènes ou des produits différenciés.
Le problème de l’oligopoleur
2. Importantes interactions entre les quelques producteurs qui interviennent sur le marché. (=/
Monopole)
Le Client Qatar Airways commandent 1000 nouveaux avions. La valeur de réserve de l’entreprise : 50M$
Utilisons la courbe de demande résiduelle : Représentation graphique d’une demande non satisfaite par
les autres entreprises ; elle dépend du prix qu’exigent toutes les entreprises du secteur.
Étant donné qu’elles proposent des substituts très proches (voire parfaits), si elles vendent au même
prix, elles vont se partager le marché.
Si Boeing baisse son prix à 45M, il risque de rafler le marché donc Airbus va essayer de contrer cela.
Pour un équilibre à long terme, ils vont proposer le prix le plus bas possible, soit le coût marginal.
Cependant, il y a équilibre uniquement quand Cm Airbus = Cm Boeing si les Cm sont différents, le Cm
le moins élevè raflera le marché.
Si les produits sont différenciés, la demande ne sera pas « tout ou rien ». Les firmes peuvent monter les
prix et ne pas perdre toutes leurs ventes parce que la différenciation crée des préférences chez les
consommateurs.
Si Coca-Cola monte son prix, l’entreprise va perdre des clients au profit de Pepsi, mais les ventes de
Coca-Cola ne tomberont pas à zéro (les gens qui préfèrent Coca vont continuer à acheter Coca) . Les
produits sont différenciés: certains consommateurs sont prêts à payer plus cher pour un Coca-Cola et
refuseront d’acheter du Pepsi.
Si Coca-Cola pense que Pepsi va proposer un prix plus bas que le sien
Collusion : Il y a collusion lorsque des entreprises rivales concluent des ententes en vue de fixer les prix
ou de déterminer les quantités à produire. (exemple de cartel)
Ex : les prodiots producteurs de pétrôle fixe des quotats pour garder un prix haut.
Mais si ce n’était pas illégal ? Airbus et Boeing devraient s’entendre pour fixer le prix à 50M€ et partager
le marché et Coca et Pepsi devraient s’entendre pour fixer un prix et se partager le marché
Il faut que les entreprises se fassent sufisament confiance. La collusion peut fonctionner quand il est
possible de démasquer et de punir les tricheurs et quand les profits à long terme associés au fait de ne
pas tricher sont plus grands que les gains à court terme associés au fait de tricher.
- Soupçon de collusion
- Profits économiques trop importants
- Industrie trop concentrée
o Comment mesurer la concentration d’une industrie ?
L’Indice de Herfindahl-Hirschman (IHH)
n
IHH = ∑ Si 2
i=1
• 𝑰𝑯𝑯𝒇 < 0,1 : Secteur peu concentré, présentant peu de risques de problèmes ;
- Et ∆𝑰𝑯𝑯 < 0,025 : il est peu probable que la concentration soit problématique ;
- Et ∆𝐈𝐇𝐇 > 0,025 : zone intermédiaire, pouvant présenter des risques;
D) Concurrence monopolistique : (Concurrence parfaite pas assez réaliste par rapport au fait que les
biens sont homogènes)
- Plusieurs firmes.
- Produits similaires mais légèrement différenciés. (seul élément différent)
- Pas de barrières à l’entrée ou à la sortie.
- Profit économique nul à long terme.
Si l’on voit qu’un produit marche bien chez notre concurrent, on aura tendance à le copier.
La concurrence monopolistique est très semblable à la concurrence parfaite, sauf que les produits y sont
légèrement différenciés.
La théorie des jeux est un cadre d’analyse économique qui décrit les stratégies optimales dans de telles
situations.
L’équilibre de Nash est une situation dans laquelle aucun des joueurs ne peut améliorer son bien-être s’il
choisit une action ou une stratégie différente.
Ex : Le dilemme du prisonnier : Deux voleurs (Joé et Mickey) ont été surpris en flagrant délit de vol. Les
policiers cherchent à établir s’ils étaient en possession d’une arme illégale. Au poste de police, ils
séparent les voleurs pour les interroger. Si Joé et Mickey avouent avoir utilisé une arme illégale : 5 ans de
prison pour chacun. Si Joé avoue mais que Mickey nie : Joé est libéré et Mickey écope de 10 ans de
prison. Si Mickey avoue mais que Joé nie : Mickey est libéré et Joé écope de 10 ans de prison. Si Joé et
Mickey nient tous les deux : 2 ans de prison pour chacun.
Éléments de ce jeu :
Matrice des gains : Représentation des gains selon chaque action possible des joueurs.
Jeu simultané : Jeu dans lequel tous les joueurs choisissent leur stratégie en même temps.
Il faut envisager les différentes stratégies séparément (cacher une partie du tableau à chaque fois pour
tous les joueurs).
Ils feront tous les deux 5 ans de prison. Le problème est la confiance et la libération possible. Tous les
deux auront tendance à avouer en espérant que l’autre nie.
Stratégie dominante : Meilleure réponse d’un joueur à toutes les stratégies possibles des autres joueurs.
Autres stratégies :
Éléments de ce jeu :
Équilibre de Nash
Il y a équilibre de Nash dans un jeu si chaque stratégie choisie par chaque joueur est la meilleure
réponse aux stratégies des autres joueurs. Personne n’a intérêt à changer de stratégie.
SITUATION STABLE
Attention : il faut comparer les changements de stratégie. Jamais des situations avec la même stratégie.
Jeu dans lequel une perte pour un joueur constitue un gain pour l’autre joueur, la somme des gains
étant nulle.
Stratégie pure
Une stratégie pure implique toujours le choix d’une action donnée dans une situation donnée.
Stratégie mixte
Une stratégie mixte consiste pour un joueur à choisir son action « au hasard », selon certaines
probabilités prédéfinies.
Jeu séquentiel : Forme de jeu qui précise l’ordre des décisions des joueurs, les décisions ne sont pas
prises en même temps.
Arbre de jeu : Représentation graphique complète du jeu qui précise à la fois la séquence du jeu et
les gains qui découlent des différentes stratégies.
Ex : Henri et Maëlle, un couple australien, doivent répartir leur temps entre: Les loisirs (faire du surf).
Et Le travail (qui procure un salaire).
Henri, étant l’aîné, décide en premier. Avantage : il peut anticiper et prendre la meilleure décision.
Maelle subit.
Induction à rebours : Procédé de résolution d’un jeu séquentiel, qui permet de déduire, de la
décision du dernier joueur, les décisions de tous les joueurs précédents.
Au moment de prendre sa décision, Henri barre les décisions que Maelle ne prendra jamais.
Il va donc décider de faire du surf car il gagne 500 au lieu de 300 s’il travaille.
Avantage au premier joueur : Dans un jeu séquentiel, il y a avantage au premier joueur lorsque
celui-ci tire un gain du fait de jouer le premier.
CHAPITRE 11 : LES ÉCHANGES COMMERCIAUX
Jusqu’à présent, on a considéré l’économie comme fermée. Dans ce chapitre, nous allons ouvrir
l’économie. Théorie
La frontière des possibilités de production indique les quantités qu’on peut produire avec les
ressources (intrants) et la technologie (fonction f) dont on dispose.
La base des échanges commerciaux est l’avantage comparatif (on doit se spécialiser dans la
production pour laquelle on est le meilleur).
La spécialisation se base sur l’avantage comparatif et non sur l’avantage absolu.
Au sein des pays qui s’engagent dans des échanges commerciaux, il y a des gagnants et des
perdants.
Les gains réalisés par les gagnants des échanges commerciaux compensent amplement les
pertes subies par les perdants.
Des arguments importants contre le libre échange existent.
Ensemble des possibilités de production (EPP) : Ensemble des combinaisons de production de deux
biens ou services accessibles en utilisant tout ou partie des ressources (facteurs de production), étant
donné la technologie disponible. Définit le tout : tout ce qu’on peut produire.
Frontière des possibilités de production (FPP) : Droite qui montre la relation entre les quantités
maximales produites de deux biens ou services en utilisant toutes les ressources (facteurs de
production), étant donné la technologie disponible. Définit la limite : ce qu’on peut produire au
maximum.
Similaire au consommateur
Pour atteindre le point C, il faut augmenter la frontière soit par amélioration de la technologie
(formation) ou augmenter ses ressources (plus de 8h de travail, plus de capital)
-Se spécialiser
-Travailler ensemble
Avantage comparatif : Capacité d’un agent économique de produire un bien ou un service à un coût d’opportunité
moindre que celui des autres agents économiques.
Comparativement à Bobby, Sophie est meilleure dans les sites web. Toujours par rapport à quelqu’un. Important
pour le commerce.
Pour produire un site web, Sophie va renoncer a ¼ programme alors que Bobby va renoncer à 2 programmes.
Le coût d’opportunité le plus petit est celui de Sophie ( ¼ programme plus petit que 2 programmes)
Pour produire un programme, Bobby va renoncer à ½ site web, Sophie va renoncer à 4 sites web. Le coût de
d’opportunité le plus faible est celui de Bobby. (prix 1/2 site web plus petit que 4 sites web)
Attention, tous les deux utilisent 8h ! Si les ressources sont différentes : difficile à comparer.
Avantage absolu : Avantage que détient un agent économique lorsque, avec la même quantité de ressources, sa
production est supérieure à celle des autres agents économiques.
Si par contre elle lui offre 2 sites web, il acceptera car 2 plus grand que 3/2
Termes de l’échange : Prix de l’échange négocié d’un bien exprimé en quantité d’un autre bien.
Le prix minimum que Bobby veut recevoir pour un de ses programmes est de 3/2 site web, alors que le prix
maximum que Sophie accepte d’offrir est de 4 sites web.
Les 2 bornes sont délimitées par 2 agents économiques différents et à chaque borne un des deux agents
coince
Plus on s’éloigne de la borne de l’agent, plus cet agent sera gagnant
La Californie importe des bananes seulement si une banane coûte moins de 5 abricots. Sinon, elle produit
elle-même ses bananes.
La Floride produit des bananes. Cette production l’empêche de produire des abricots. Pour chaque banane
produite, elle renonce à 1/8 abricot.
La Floride n’acceptera d’échanger ses bananes que si on lui donne au moins 1/8 abricot. Sinon, elle
produira ses abricots elle-même.
Exemple : On suppose une économie ouverte, un libre-échange, un prix mondial
Dans les 2 cas, il y a un gain pour la société à ce que l’économie soit ouverte : C
Commerce international
1) Dans les deux cas – exportateur ou importateur – la situation est meilleure car il y a augmentation du
surplus total (∆ST > 0).
2) Selon le cas, les gagnants et les perdants diffèrent.
3) L’État pourrait demander aux gagnants de compenser les perdants.
Si les pays peuvent tirer des gains considérables du libre-échange, pourquoi un pays voudrait-il l’entraver ?
1. Des raisons de sécurité nationale : Crainte d’une trop grande dépendance envers d’autres pays pour certains
biens et services, ou peur de l’hyperspécialisation.
2. La protection de la culture nationale : Certaines nations veulent préserver le caractère unique de leur culture
et considèrent que, sur ce plan, la mondialisation constitue une menace sérieuse.
3. La protection de l’environnement et des ressources : Les pays diffèrent par leurs lois et leurs politiques
environnementales. Étant donné une demande plus forte, le commerce international pourrait créer plus de
pollution et d’épuisement des ressources dans les pays aux normes moins strictes.
4. La protection des industries naissantes : Quand une industrie démarre, elle pourrait avoir besoin de
protection gouvernementale jusqu’à maturité
5. D’éventuels effets négatifs sur les salaires et les emplois au pays : La concurrence des pays en
développement affecte les manufactures des pays développés.
Protectionnisme : Type de politique économique qui préconise l’intervention du gouvernement pour contrôler les
échanges commerciaux ; le libre-échange étant jugé nuisible.
L’état veut diminuer les importations. Il intervient alors qu’on était en situation d’équilibre perte sèche (E et G)
Les principaux facteurs de production (intrants/inputs) sont le travail, le capital physique (machines,
usines, voiture,...), le capital humain (formation, éducation,… plus difficile à mesurer), et les matières
premières (terres, pétrole, minéraux). Ce que les entreprises utilisent pour produire.
Les entreprises déterminent leur demande de main-d’œuvre en évaluant la valeur de la productivité
marginale du travail. Il y a donc un lien entre la demande de travail et le marché des biens et
services.
Pour déterminer l’offre de travail, on doit analyser le compromis entre la valeur marginale du travail,
établie par le salaire, et le coût marginal du travail, soit la valeur du temps de loisir perdu.
Les inégalités salariales peuvent résulter de différences sur le plan du capital humain, des primes
salariales compensatoires, et de la discrimination qui règne sur le marché du travail.
Pour atteindre leurs objectifs de production, en plus du travail, les producteurs doivent calculer les
quantités optimales des autres facteurs de production.
Les marchés des facteurs de production sont connectés entre eux. Des changements sur le marché
d’un facteur de production peuvent impacter les autres marchés de facteurs de production.
Sur le marché du travail (L), les rôles sont inversés : les entreprises demandent le travail, alors que les
travailleurs sont prêts à l’offrir.
Travail ≠ Emploi
1. La demande du travail
Hypothèses :
Dans cette condition, deux marchés sont présents : marché du travail et marché des biens et services.
1. Changement de prix des biens et services que l’entreprise produit (P). Si P augmente ou diminue,
la demande est impactée.
2. Modification de la technologie utilisée dans la production (PmL). Si la technologie s’améliore ou
rétrograde, la demande est impactée.
2.L’Offre du travail
1. Changements démographiques.
2. Changements sur le plan des préférences et des goûts des travailleurs.
3. Modification du coût d’opportunité (variation des allocations de chômage, renforcement/
affaiblissement de l’assurance maladie).
Exemples :
A) Si le prix des extrants/outputs augmente,
chaque travailleur vaut plus pour
l’entreprise.
La demande de travail augmente
Si le marché des biens et services est impacté : celui des TV (demande augmente), que se passe-t-il sur le
marché du travail ?
Il n’y a pas un seul salaire d’équilibre en réalité ! Pourquoi les salaires sont-ils différents ?
Capital humain (H) : Ensemble des aptitudes, des capacités et de l’expérience que possède une personne
et qui lui permettent de produire des biens et services.
Formation
2 types :
- La discrimination fondée sur les préférences consiste à afficher une préférence arbitraire
pour des candidats qui appartiennent à un certain groupe plutôt qu’à un autre.
- La discrimination statistique consiste à rejeter un candidat en raison de certains défauts
qu’on prête généralement à son groupe d’appartenance. (ex : les femmes font
approximativement 1,5 enfant). Les employeurs ne peuvent pas connaître exactement la
productivité des travailleurs potentiels. Certains se basent sur des variables observables
(sexe, couleur, âge, etc.) pour aider à déterminer si une personne peut être ou non un bon
employé.
- Capital physique (K) :Englobe tous les biens d’équipement utilisés dans la production,
machines et bâtim
Q = F(L,K,H,N)
Maximisation du profit
1. Quantité à produire : Rm = Cm
2. Capital à utiliser : P . PmK = 𝑷𝑲.
- Matières premières ou ressources naturelles (N) : Toutes les matières qui servent à la
fabrication peuvent être considérées comme des matières premières.
Maximisation du profit
1. Quantité à produire : Rm = Cm
2. Matières premières à utiliser : P . PmN = 𝑷𝑵
Les apprentis deviennent plus chers, la demande de four diminue comme ces facteurs de production
sont complémentaires.
La demande de guichetiers augmente pour remplacer les guichets automatiques comme ces facteurs de
production sont substituts l’un de l’autre.
Chapitre 13 : Risque et asymétrie d’information
Théorie
Les économistes ont élaboré des outils pour calculer la valeur des paiements à risque.
L’intérêt est le paiement reçu pour renoncer à l’utilisation de son argent pendant un certain
temps.
L’asymétrie d’information peut concerner des caractéristiques cachées ou des actions cachées :
l’information n’est pas parfaite comme en concurrence parfaite.
Sur de nombreux marchés, les demandeurs et les offreurs ne disposent pas des mêmes
informations, ce qui peut conduire à rendre les marchés inefficaces. (Une des hypothèses de la
concurrence parfaite n’est pas respectée).
Les pouvoirs publics et le secteur privé ont trouvé des moyens de réduire l’effet de l’asymétrie
d’information.
Les événements futurs sont risqués : dois-je jouer ? Dois-je acheter ? Le temps induit des risques.
Il y a risque lorsqu’on ne connaît pas avec certitude l’issue d’une action future. Il ne faut cependant pas
confondre risque et incertitude.
Par contre, les futurs états de la nature/possibilités futures/réalisations futures sont connu(e)s et
probabilisables.
Valeur espérée : Moyenne de tous les flux possibles pondérée par la probabilité qu’ils se
matérialisent.
Le gardien devrait changer sa stratégie (ses probabilités de sauter à gauche ou droite) pour
essayer d’avoir une valeur espérée positive.
Mais alors le tireur changera sa stratégie également.
Proposition C :
Option 1 : recevoir 0 €
Option 2 : lancer une pièce + 200 € si c’est pile; 100 € si c’est face.
Proposition D :
Valeur espérée = 6 %
Option 3 : investir dans un actif risqué. Rendement : –4% ou 1% ou 6% ou 11% ou 16% Équiprobable: 1/5
Avec la valeur espérée, les 3 options donnent 6% mais avec l’option 1, on a la certitude d’avoir 6 %.
Aversion pour le risque: attitude des agents économiques qui accordent un poids plus important aux
pertes qu’aux gains. (option 1)
Garantie prolongée
Aujourd’hui : achat d’une nouvelle TV d’une valeur de 300 €. Une garantie de 1 an est incluse.
Proposition du vendeur : opter pour une garantie de deux années supplémentaires pour 75 €.
On parle de la perte de valeur réelle. On ne parle pas de la perte de valeur naturelle due à
l’augmentation du niveau général des prix (=l’inflation).
1. Valeur capitalisée (valeur future) : Somme de la valeur initiale (aussi appelée « principal ») et de
l’intérêt reçu.
2. Valeur actuelle (valeur présente) : Le montant qu’il faudrait investir aujourd’hui pour générer un
montant donné dans le futur.
Intérêt : Somme reçue par le prêteur pour renoncer à l’utilisation de son argent pendant un certain
temps. Somme payée par l’emprunteur pour jouir de l’argent du prêteur pendant un certain temps.
Taux d’intérêt (𝐢) : Rémunération du capital prêté (exprimée en pourcentage du montant prêté) versée
par l'emprunteur au prêteur.
Après 2 ans : Valeur capitalisée = 108 € + 108 € . (0,08) = 108 € . (1 + 0,08) = 116,64 € = [100 € . (1 + 0,08)]
. (1 + 0,08) = 100 € . (1 + 0,08)exp2
Etc…
L’intérêt est composé : Le prêteur reçoit des intérêts sur les intérêts. L’emprunteur paye des intérêts sur
les intérêts.
Proposition E : investir 10 000 € aujourd’hui et obtenir 20 000 € dans 20 ans, sachant que le taux
d’intérêt annuel est de 5%.
2 méthodes :
Valeur actuelle des gains d’un projet moins la valeur actuelle des coûts.
Proposition F : investir 10 000 € aujourd’hui et obtenir 10 000 € dans 10 ans et 10 000 € 5 ans plus tard,
sachant que le taux d’intérêt est de 5%.
Proposition G: investir 10 000 € aujourd’hui et obtenir 40 000 € dans 20 ans s’il neige à Noël ou 20 000 €
dans 20 ans s’il ne neige pas, sachant que le taux d’intérêt est de 5 % et que la probabilité qu’il neige
dans 20 ans à Noël est de 7,5%.
Valeur actuelle espérée des gains d’un projet moins la valeur actuelle espérée des coûts.
Valeur actuelle espérée des gains = 8 103,12 € = (40 000 €/ (1 + 5%)exp20) . 7,5% + (20 000 € (1 +
5%)exp20) . 92,5%
Ceci est une approche mathématique, statistique et non économique (pas d’aspect
psychologique= utilité)
Exemple :
Garantie prolongée : Aujourd’hui: achat d’une nouvelle TV d’une valeur de 300 €. Une garantie de 1 an
est incluse.
Proposition du vendeur : opter pour une garantie de deux années supplémentaires pour 75 €.
Hypothèses supplémentaires : - Probabilité de bris est de 10% chaque année, Taux d’intérêt annuel est
de 8%, La TV perd 50 € de valeur chaque année après année 1. 43
Valeur actuelle nette de l’extension de garantie = – 75 € + 250 €/(1,08)exp2 + 200 €/(1,08 )exp3 =– 75 € +
214,33 € + 158,77 € = 298, 1 €
– 75 € + 250 €/(1,08)exp2 .10 % + 200 €/ (1,08)exp3 . 10 % = – 37,69 € (Il faut tenir compte de la
probabilité qu’elle se brise)
En général, les garanties prolongées sont de très mauvaises propositions pour les clients…
Souvent, le vendeur connait bien son marché alors que l’acheteur pas du tout : favorable à l’asymétrie
d’information.
Asymétrie d’information : Différence entre les informations détenues par les agents économiques.
Exemples : demandeur et offreur, employeur et travailleur, État et chômeur. Ex : cacher que la batterie
d’un téléphone est cassée pour le vendre
Caractéristique cachée : Caractéristique de l’objet d’une transaction (bien ou service) que l’une des
parties connaît, mais pas l’autre.
Action cachée : Action entreprise par une des parties, et que l’autre partie aurait intérêt à connaître,
mais qu’elle ne peut pas constater.
- Excellente voiture : Valeur pour le demandeur : 5 000 € Valeur pour l’offreur : 4 000 €
- Poubelle : Valeur pour le demandeur : 0 € Valeur pour l’offreur : 0 €
Hypothèse supplémentaire : il y a trois voitures en excellent état pour une voiture poubelle (cette
information est connue de tous les agents économiques).= ¼ voiture poubelle.
L’offreur d’une voiture en excellent état acceptera-t-il la proposition du demandeur. NON car 3 750 € <
4000 €
Sélection adverse
Seules des poubelles seront proposées à la vente. Sachant cela, les demandeurs désertent le marché des
voitures d’occasion.
Signal
Action qu’une personne détenant des informations privées entreprend pour convaincre quelqu’un ne
pouvant pas vérifier ses informations que ses caractéristiques/actions sont de grande qualité.
Pour être efficace, le coût du signal doit être inversement proportionnel à la qualité du produit.
Marché belge du travail : disposer d’un master prouve les qualités d’une personne.
Parfois, ces signaux dérapent. Ex : Si l’audit fait mal son travail au sein d’une entreprise, elle fera faillite
(on se fie aux société d’audit)
Si on voit que test-achat donne des certificats à n’importe qui, on ne lui fera plus confiance.
Aléa moral : Il y a aléa moral lorsque les actions cachées d’un agent économique après que le contrat a
été conclu ont une incidence sur les gains d’un autre agent économique.
Exemple : au début travailler dur puis une fois le contrat signé, se reposer sur ses lauriers.
Chaque changement de comportement après avoir contracté une assurance constitue un aléa moral.
Contrer l’aléa moral pour les assureurs :
1. Franchise : C’est le dommage que l’assuré paie de sa poche avant que l’assurance intervienne.
2. Quote-part (ticket modérateur) : C’est un frais fixe ou une proportion du dommage total que
l’assuré paie à une assurance.
Les conducteurs dont la voiture est munie d’airbag ont plus de chances d’avoir des accidents. Deux
explications :
1. Sélection adverse — Si un conducteur sait qu’il roule mal, il est plus susceptible de choisir une
voiture avec airbag. Mauvaise conduite Assurance
2. Aléa moral — Une meilleure protection en cas d’accident peut augmenter le risque de mauvaise
conduite. Assurance Mauvaise conduite
Les étudiants qui choisissent une université privée réputée sont, en général, considérés être de
mauvais étudiants. Deux explications :
1. Sélection adverse — Si un étudiant sait qu’il est peu doué, il postulera dans une université
réputée pour que les employeurs pensent qu’il est bon. Mauvais étudiants Universités privées
2. Aléa moral — Les étudiants ont tendance à se laisser aller car le taux d’échec des universités
privées est très faible. Universités privées Mauvais étudiants
Problème principal-agent
Lien qui se forme entre les deux parties dans une transaction où il pourrait y avoir une action cachée;
- la partie qui envisage cette action cachée (celle qui dispose d’informations privées) est l’agent,
- la partie qui ne dispose pas de ces informations et qui établit un contrat avant que l’agent
n’entreprenne l’action cachée est le principal.
Ex : Comment faire pour attirer de bons travailleurs ? Principal : employeur, Agent : travailleur
Salaire efficace
Salaire supérieur au salaire le plus bas qu’un travailleur serait prêt à accepter ; les employeurs
l’utilisent pour accroître la motivation et la productivité de leur personnel.