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CORRIGE
Philippe AVARE
Jean-Claude COILLE
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Accueil pédagogique : 01.58.80.83.34 ou 01.58.80.83.57
116 – Finance d’entreprise
SOMMAIRE
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EXERCICE N° 1 : SOCIÉTÉ X
Question 1 : À partir de l’annexe 1, calculez la CAF du PCG selon les deux méthodes. On supposera
que l’EBE est égal à 1 025.
N
Résultat net 350
(+) DADP : 680 + 40 720
(-) RADP : 115 + 30 -145
(-) PCEA -380
(+) VCEAC 240
(-) Quote part subvention investissement virée au résultat -20
CAF 765
N
Excédent brut d’exploitation 1 025
(+) Produits financiers (sauf reprises) 10
(–) Autres charges -140
(–) Charges financières (sauf dotations) -30
(–) Impôts sur les bénéfices -100
CAF 765
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EXERCICE N° 2 : SOCIÉTÉ Y
Question 1 : Calculez les principaux soldes proposés par la banque de France ainsi que la CAF
retraitée
a) la valeur ajoutée BDF (valeur ajoutée au coût des facteurs) :
VA non retraitée 8 755
(+) Subvention d’exploitation 150
(+) Loyer de crédit-bail 375(1)
(+) personnel extérieur 250
VA BDF = 9 530
(1) 500 x 0,75
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Question 2 : Les retraitements pratiqués dans la question précédente modifient-ils le résultat net
comptable (justifiez votre réponse)? Si oui, et sachant que le résultat inscrit dans les états comptables
s’élève à 2 164 k€, calculez le résultat net comptable retraité:
L’objectif n’est en aucune façon de modifier le résultat net inscrit dans les états comptables mais de
proposer un classement des charges et des produits qui facilitent la comparaison entre des entreprises
ayant, par exemple, des politiques de financement et de rémunération du personnel différentes.
Le résultat net comptable n’est donc en aucune façon modifié par les retraitements pratiqués.
EXERCICE N° 3 : SOCIÉTÉ Z
Question 1 : Rédigez un commentaire d’une quinzaine de lignes sur l’évolution de l’équilibre financier
de la société Z.
La trésorerie s’est nettement améliorée (+900) au cours de l’exercice N.
L’augmentation du FRNG (+200) est une première explication.
Mais plus encore, c’est la diminution du BFRE (400) et l’accroissement de la ressource hors
exploitation (+300) qui en est à l’origine.
b) Durée du crédit clients = (Créances clients + EENE + ECA - avances reçues) x 360
Chiffre d’affaires TTC
= (10 000 + 2 000 + 500 – 1 500) x 360 = 44 jours
90 000
c) Excédent de trésorerie d’exploitation = ETE = EBE - Δ BFRE = 20 000 - (4 100 – 4 500) = 20 400
Question 3 : En tenant compte des informations de l’annexe 3, recalculez le FRNG, les BFR et la
trésorerie de l’exercice N.
. FRNG = 4 200 + 50 (ICNE sur prêts) – 250 (intérêts courus sur emprunts) – 100 (soldes créditeurs de
banque) = 3 900
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. BFRHE = -200 + 50 (ICNE sur prêts) - 250 (intérêts courus sur emprunts) – 100 (VMP) = -500
. Trésorerie nette = 300 + 100 (VMP) - 2 000 (EENE) - 100 (soldes créditeurs de banque) = - 1700
Question n°2 : calculez pour N et N-1 : le fonds de roulement, les besoins en fonds de roulement
et la trésorerie.
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. Durée du crédit clients : (Créances clients + EENE + ECA – ECP - avances reçues) x 360
Chiffre d’affaires TTC
= (3 040 + 0 + 4 – 5 - 150) x 360 = 34,7 jours
24 983 x 1,2
. Durée du crédit fournisseurs : (Dettes fournisseurs + ECP – ECA – avances versées) x 360
Achats TTC
= (2 364 + 42 - 20 – 300) x 360 = 43,7 jours
14 330 x 1,2
EMPRUNTS A REMBOURSER N
(+) Autres emprunts obligataires 2 180
(-) ICNE sur emprunts -130
(+) Solde emprunt-crédit-bail 2 375
(-) Soldes créditeurs de banque -
Total: 4 425
Question n°5 : commentez les informations obtenues aux questions 2, 3 et 4. Les durées sectorielles
calculées dans la question 3 s’élèvent respectivement à : 30 jours, 30 jours, 45 jours et 60 jours.
D’après l’analyse de l’équilibre financier, le solde de la trésorerie, déjà positif à la fin de l’exercice N-
1, a encore augmenté en N. Quelle est l’origine des ressources qui ont permis cette progression ?
La progression du FRNG nous oriente déjà vers des ressources « hauts de bilan » : une augmentation
de capital a été réalisée et encaissée en partie (présence de CSNA et CSANV) et dans une moindre
mesure, des emprunts ont été contractés. D’après le ratio « emprunt/CAF », le niveau de ces derniers
ne semblent pas excessif. En ne disposant que des seuls bilans, il n’est pas possible de savoir si des
cessions d’actifs ont également participé à l’amélioration du FRNG.
Quoi qu’il en soit, cette augmentation du FRNG a permis de couvrir la totalité du BFRE en N (on
avait FRNG < BFRE en N-1) et même de dégager un surplus de 498 (5 676 - 5 178).
Néanmoins, le niveau du BFRE semble trop élevé (74,6 jours contre 60 jours dans le secteur). Si le
crédit obtenu auprès des fournisseurs est satisfaisant, les postes de stocks de matières premières et de
créances clients dépassent la norme sectorielle. Avant de mobiliser des ressources durables nouvelles,
il aurait été préférable d’agir sur le BFRE.
Par ailleurs, on peut noter l’apparition d’un besoin hors exploitation qui a privé l’entreprise de 282 de
trésorerie (108+174).
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Question n°6 : sachant que l’EBE de l’exercice N est égal à 3 400, calculez pour N seulement:
. ESO = EBE – Δ stocks = 3 400 – (1 430 + 3 100 – 1 266 – 54(1) - 2 715 - 25(1)) = 2 930
(1) dépréciations début N qui permettent d’exprimer les montants en valeurs brutes
. ETE = EBE - Δ BFRE = 3 400 – (5 178 – 4 522) = 2 744.
La conséquence du cycle d’exploitation est surtout visible sur l’ETE puisque les stocks et les décalages
privent l’entreprise de 20% ((3 400 – 2 744) / 3 400) de la ressource que représente l’EBE.
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