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2016-2017
DSCG - Comment contrôle ex post participe à la mise en exécution de la politique budgétaire à la
commission européenne de l’office des infrastructures et logistique du Luxembourg - OIL ?
Table de matiere
Avant-propos .................................................................................................................................... 3
Remerciements ................................................................................................................................ 4
Commission européenne – Office infrastructure et Logistique de Luxembourg - OIL ........... 6
Notre organisation ............................................................................................................................... 6
Organigramme ............................................................................................................................. 7
Introduction:.................................................................................................................................... 10
Partie Théorique. ........................................................................................................................... 13
I - Partie Théorique : Audit interne et contrôle ex post dans une organisation internationale
......................................................................................................................................................... 13
Définition des concepts................................................................................................................. 14
I-1 – Audit interne, contrôle interne et contrôle ex post : Définition, référentiel et
déclinaisons.................................................................................................................................... 25
CAS PRATIQUE ............................................................................................................................ 38
Examen d’exécution de la politique budgétaire au - 2ème Quadrimestre 2016 via : l’outil
contrôle ex post.............................................................................................................................. 38
RESULTATS DU CONTROLE EX-POST DES RECETTES ................................................... 40
Synthèse des erreurs constatées parmi les "Recettes" ....................................................... 40
Erreurs importantes constatées parmi les "Recettes" .......................................................... 40
Détail des erreurs constatées parmi les "Recettes" .............................................................. 41
Erreurs formelles spécifiques aux Ordres de recouvrement ................................................... 41
Erreurs et recommandations .................................................................................................... 41
Erreurs formelles spécifiques aux recettes de la Restauration et du Foyer ...................... 43
RESULTATS DU CONTROLE EX-POST DES DEPENSES .................................................. 46
Synthèse des erreurs constatées parmi les "Dépenses" ..................................................... 46
Détail des erreurs constatées parmi les "Dépenses" ............................................................ 48
CONCLUSION ............................................................................................................................... 51
II-2- Le contrôle ex post participe-t-il à la mise en œuvre de la politique budgétaire ?........ 52
2-1 - Hypothèses : ......................................................................................................................... 53
Conclusion générale ..................................................................................................................... 57
Annexes .......................................................................................................................................... 60
Bibliographie................................................................................................................................... 61
Avant-propos
La gestion d’entreprise a toujours été point d’intérêt, c’est ainsi que j’ai entrepris de
faire des études dans le domaine de l’expertise comptable. Dans mon parcours pro-
fessionnel, il m’est apparu très tôt que la comptabilité a ses frontières. La fiscalité fut
mon second champ d’exploration, puis le management des entreprises. Le prisme du
management et du contrôle de gestion et enfin, à l’audit interne. L’audit interne a
cette particularité de pouvoir couvrir tous les segments et procédures de
l’organisation. Par mon profil de comptable fiscaliste dans le privé, j’eu l’opportunité
d’intégrer le département financier de commission européenne comme comptable,
sous la supervision de monsieur Morisset mon chef d’unité. C’est ainsi que des dé-
cembre 2016 il m’est offert de rejoindre l’équipe du contrôle ex post de l’office in-
frastructure et logistique de la commission européenne – OIL. La mission produire le
rapport du contrôle ex post couvrant l’année 2016. J’ai toute suite saisi l’intérêt d’être
transféré dans ce département. C’est alors qu’au travers de mes enquêtes aussi bien
dans les documents que sur le terrain afin de reconstituer le fil de l’information, tout
était plus clair je pouvais voir l’organisation de l’OIL dans sa globalité et son impact
sur le budget.
La commission européenne est une organisation publique supranationale, de ce fait
elle gère des fonds publics. La perception externe de la gestion de l’argent public est
le plus souvent donnée avec des réserves quant à son efficacité et son efficience. En
interne la question est comment le management en charge de l’exécution de la poli-
tique budgétaire, obtient via le contrôle ex post une assurance raisonnable dans
l’atteinte de ses objectifs. C’est ainsi que mon sujet de recherche dans le cadre du
diplôme supérieur de comptabilité dans le cursus d’expertise comptable est née. Le
but est de montrer la plus-value l’outil contrôle ex post dans le contrôle de
l’environnement et dans l’exécution budgétaire dans la sphère publique. Ma question
de recherche est comment le contrôle ex post participe à la mise en exécution de la
politique budgétaire à la commission européenne de l’office infrastructure et logis-
tique du Luxembourg – OIL ?
Mes remerciements à Mr Morisset, et Madame Gallego, et Mr Manga Bieng pour
leurs précieuses aides et conseils avisés.
Remerciements
En préambule à ce mémoire, je souhaitais adresser mes remerciements les plus sin-
cères aux personnes qui m’ont apporté leur aide et qui ont contribué à son élabora-
tion, ainsi qu’à la réussite de cette dernière année d’étude.
Notre organisation
Depuis sa création en 2003, environ 400 personnes travaillent au sein de l’OIL avec
l’objectif d’offrir les meilleures infrastructures sociales et services aux Directions Gé-
nérales de la Commission établies à Luxembourg.
L’OIL gère des activités très diverses et compte parmi son personnel plus d’une cen-
taine d’éducateurs, une dizaine de chauffeurs, une soixantaine de personnes qui tra-
vaillent dans la restauration et une vingtaine d’huissiers.
Sous la direction de M. Marc BECQUET depuis 2016, l’OIL est composé des 6 unités
suivantes:
Organigramme
L’hébergement du personnel
La mise à disposition et la gestion d’infrastructures sociales pour le personnel
des institutions à Luxembourg
La logistique et les services afférents
Le respect des règles de santé et de sécurité au travail
L’OIL a été créé le 1er janvier 2003 sur base d’une décision de la Commission du 6
novembre 2002.
L’unité à laquelle qui est en charge du département contrôle ex post est l’OIL-02
ayant pour chef d’unité madame Milagros Gallegos Perez.
L’activité du contrôle ex post est basé sur une méthode de prélèvement de transac-
tion de manière aléatoire, sur base de montant en euro susceptible de constitué un
risque financier te réputationelle pour la commission européenne. Le Contrôle ex
post veille au respect des procédures en place, vérifie la pertinence de la procédure
et règlement quant à leur efficience et leur efficacité.
Introduction:
En 1941 aux Etats-Unis, dans sa déclaration en tant que président de l’institut inter-
national des auditeurs internes, J.B.Thurston prédisait un avenir les plus brillants
pour l’audit interne << Les perspectives les plus brillantes de l’audit interne seraient
dans l’assistance au management>> (Renard, 2016). Dès lors le contrôle interne a
pris plus de place dans les organisations. Le point de départ du contrôle interne fut
l’organisation privée. Son apport en termes d’efficacité et d’efficience en matière
d’allocation de ressources au sein de l’entreprise Ford a permis la production en sé-
rie de véhicule automobile, une maitrise des couts, une assurance raisonnable que
tous les objectifs avaient été réalisés et au final une maitrise de son environnement
de production. L’écoute d’un système d’organisation est nécessaire pour sa crois-
sance et la rendre pérenne. Cela est aussi vrai pour notre corps humain.
Cette écoute peut être structurée par la science afin d’en faire un processus intelli-
gent. Le mot en science pour cette écoute est l’audit, sa signification d’origine latine
qui vient d’audio, audire qui signifie écouter.
Ce qu’il convient de noté pour notre cadre de voyage, qui passe par l’origine du
contrôle ex post qui est une partie du contrôle interne, pourquoi elle est devenu obli-
gatoire tant dans l’organisation privée ainsi que publique tel à la commission euro-
péenne. Dans les années 2000 avec la faillite de Parmalat en Italie, du géant du gaz
Enron, et du cabinet Arthur Andersen, un des 5 grand cabinets d’audit et de conseils
au monde. De ces faits des mesures de protections légales de l’entreprise privé,
des tiers et même des organisations publics ont été édictées par la loi Sarbannes-
Oxley signée le 30/07/2002 aux Etats-Unis. Cette loi, vise à protéger toutes les par-
ties prenantes de l’organisation par le fait, d’améliorer la fiabilité et l’exactitude des
publications des entreprises et organisations. Une des mesures phare fut l’obligation
à la mise en place obligatoire d’un service de contrôle interne. En Europe, la France
fut la première dès le 01/08 2003 à édictées de nouvelles normes afin renforcer le
rôle du commissaire aux comptes en matière d’audit des organisations privées et
publics1. Dès 2006 l’Union européenne adopte deux directives qui s’inspirent de la
1
http://www.assemblee-nationale.fr/ 07/08/2017
2
http://eur-lex.europa.eu/legal-content/fr/ALL/?uri=CELEX%3A32006L0043 10/08/2017
3
http://eur-lex.europa.eu/LexUriServ/LexUriServ.do?uri=CELEX:31984L0253:FR:HTML
4
http://ec.europa.eu/budget/biblio/documents/regulations/regulations_fr.cfm
définir selon l’institut international d’audit (IIA), puis selon l’institut Français des audi-
teurs internes (IFACI), mettre en relief ce que prévoit le règlement financier de la
l’union européenne, explorer ses méthodes d’exécution au sein de la commission
européenne. En seconde partie, dans un cas pratique. Comme toute étude dans le
domaine de la gestion, et plus précisément dans l’audit, j’essaierai de répondre à la
problématique afin de démontrer la valeur ajoutée du contrôle ex post en termes de
mise en exécution de la politique budgétaire, et répondre à ces questions suivantes.
1- Qu’est-ce que la mise en exécution budgétaire ?
2- Qu’est-ce que le contrôle ex post ?
3- Quel est la perception du contrôle ex post dans son environnement ?
Nous formulerons des hypothèses, dans l’optique de valider ou d’infirmer nos obser-
vations, enfin en conclusion un résumé en terme de mes recherches sur le contrôle
ex post dans une organisation internationale en terme de valeur ajoutée dans le con-
trôle de l’environnement et l’exécution budgétaire.
Partie Théorique.
Comité d’audit
Comité de direction
Audit interne
Département
5
http://www.ifaci.com/Ifaci/Connaitre-l-audit-et-le-controle-interne/Definitions-de-l-audit-et-du-controle-
internes-78.html 17/08/2017
Dans Théorie et pratique de l’audit interne : << Le contrôle interne est ensemble de
dispositifs mis en œuvre par les responsables de tous niveaux pour maitriser le fonc-
tionnement de leurs activités>> (Renard 2016).Le contrôle interne ne se limite donc
pas à un ensemble de procédures ni aux seuls processus comptables et financiers.
Du fait de la variété des domaines à couvrir et des missions à conduire, l’audit in-
terne doit disposer d’une gamme de compétences toujours plus étendue. La forma-
tion permanente constitue un facteur clé de performance au plan individuel et collec-
tif.
Le contrôle interne est souvent confondu avec l’audit interne. Il est pourtant plus
vaste. Le contrôle interne englobe les mesures de contrôle des risques ex ante et ex
post. L’audit interne quant à lui, concerne l’évaluation ex post. C’est une composante
du processus du contrôle interne. Mais l’auditeur joue un rôle clé dans sa mise en
place et la vérification permanente de l’efficacité du système de contrôle interne 6.
Le coco
6
https://www.microfinancegateway.org/sites/default/files/mfg_fr_audit_et_comptabilite_1.pdf
05/08/2017
7
https://chapters.theiia.org/montreal/ChapterDocuments/Auditer%20l%27environnement%20de%20co
ntr%C3%B4le.pdf 05/08/2017
Ex post vient du latin qui signifie après les faits. Le contrôle ex post permet de véri-
fier la régularité des opérations une fois qu’elle a eu lieu. C’est un outil de feedback
en gestion. Elle permet de contrôler l’exécution du budget, de la performance. En
terme de fréquence, le contrôle ex post est systématique exemple la réconciliation
des encaisses. Le contrôle ex post est utilisé via les missions d’audit interne en
agence, ou au siège. C’est un outil de supervision et de régulation. Le contrôle ex
post fait appel à une forte notion de contrôle de l’environnement, que cela soit dans
une organisation public ou privée.
D’après la revue française de gestion, le contrôle ex post née dans la sphère pu-
blique c’est pourquoi elle n’a pas fait l’objet de recherche plus approfondie. Les rai-
sons sont: << Elle est née dans la sphère du public et non dans celle des entre-
prises, elle est la résultante des efforts des économistes, des sociologues, des poli-
tistes, etc. bien davantage que du travail des spécialistes de sciences de gestion.
L’évaluation ex post de politique est cependant intéressante pour le gestionnaire à
cause de ses relations de proximité avec les concepts génériques de diagnostic et
d’audit. Elle intéresse également le gestionnaire pour l’importance qu’elle accorde à
la notion de mise en œuvre (implémentation) d’une politique, laquelle notion renvoie
8
http://www.investopedia.com/terms/e/expost.asp 19/08/17
9
http://www.cairn.info/revue-francaise-de-gestion-2004-3-page-55.htm 19/08/2017
10
https://www.cairn.info/revue-francaise-de-gestion-2003-6-page-259.htm 19/08/2017
11
Les sept éléments du contrôle incluent les six éléments provenant des Normes plus un
élément « L’importance du Conseil », tel que défini par le COSO.
Le COSO 2 instaure une maitrise des risques de toutes les strates de l’entreprise, y
compris filiale.
Cube COSO 2
Dans son lexique les mots de l’audit, l’IFACI définit le risque comme étant : << Un
ensemble d’aléas susceptibles d’avoir des conséquences négatives sur une entité et
dont le contrôle interne et l’audit ont notamment pour mission d’assurer autant que
faire se peut la maitrise>> (J.B. Renard, 2016 : 141) >>
Le concept de risque est définit comme étant : << Il n y a de risque que par rapport à
l’atteinte d’un objectif ou plus précisément par rapport à la conséquence domma-
geable de ce risque quant à l’atteinte d’un objectif. >> (Pierre Schick et al. 2014). Il
convient donc de faire au préalable via le service de contrôle interne d’identifier et de
répertorier les différents risques qui pourraient se produire au sein de l’organisation.
Celui qui peut survenir de façon habituel, il est qualifié de risque inhérent ou
risque spécifique à l’état d’une chose ou d’un environnement qu’on entend
mettre sous contrôle.
Nous avons le risque lié au contrôle interne ; ceci met en relief le risque que le
contrôle interne n’a pas su inventorié avant sa survenance.
Le risque d’audit quant à lui est issu d’une analyse incomplète du système ou
de l’organisation.
- Risque social.
- Risque financier.
- Risques informatiques
- Risques technologiques
- Risques de procédures
- Risque juridique.
- Risques commerciaux.
- Risques sur le montant.
La Gravité s’exprime par les conséquences produites tels que la fin inattendue d’un
objectif assigné.
L’environnement externe
La technologie ;
La structure organisationnelle ;
La stratégie.
L’OIL a été créé en 2003 et emploie environ 400 personnes, l’objectif est d’offrir les
meilleures infrastructures sociales et services aux Directions Générales de la Com-
mission établies à Luxembourg.
Organigramme
Les contrôleurs ex post vérifient la bonne exécution des opérations déjà financées,
ceci au regard de leur régularité, des procédures et dès leur conformité par rapport
au règlement financier et de la bonne gestion financière.
12
http://ec.europa.eu/oil/our-organisation-en.html 23/08/2017
Méthodes et procédures.
1.2 Echantillonnage
13
Guidance note on sampling methods for audit authorities
Les erreurs substantiel (s) pour les erreurs graves -> ce sont les erreurs
ayant un impact du point de vue juridique financier, et / ou réputation. Des
mesures concrètes doivent êtres prisent sans délai afin d’éviter la répétition.
Elles sont prises en compte pour la déclaration d’assurance de l’ordonnateur
délégué lors de la signature du rapport d’activité.
Toute erreur ayant un impact financier, quel que soit le montant concerné sera
automatiquement classé en erreur substantielle.
14
https://fr.slideshare.net/TaoLiCPACA/perform-audit-testing-in-excel 25/08/2017
Les erreurs Formel (F) -> ce sont des erreurs mineures essentiellement
de forme, sans impact financier. Cependant il est nécessaire de prendre des
mesures pour éviter leur répétition.
Pour rappel, le contrôle ex-post d'OIL (excepté OIL.02) est réalisé par une personne
de l'unité OIL.02. Afin d'éviter tout conflit d'intérêt, les transactions de l'Unité OIL.02
sont contrôlées par un membre du personnel de l'Unité OIL.04 possédant les compé-
tences requises.
Le calcul du taux d’erreur est nécessaire pour la déclaration d’assurance, seule les
erreurs substantielles sont prises en compte.
Le taux d’erreur est calculé pour les deux populations : un taux d’erreur pour les
paiements et un taux d’erreur pour les recettes, Les taux d’erreur de chaque popu-
lation est la moyenne pondérée de l’extrapolation des erreurs relevées sur les deux
sous populations.
Le contrôle ex post est réalisé par quadrimestre c’est-à-dire trois fois par an. La pro-
cédure démarre de préférence le mois suivant la fin de la période de référence. Les
remarques mises en évidence lors du contrôle, font l'objet de recommandations des-
tinées à améliorer la qualité des dossiers/transactions. Ces recommandations, ainsi
que les réponses des unités, sont envoyées séparément à chaque unité. Afin de
maintenir un système de contrôle interne fiable, la mise en œuvre efficace et rapide
de ces recommandations est importante.
Les problèmes soulevés dans ce rapport sont uniquement ceux apparus au cours du
contrôle et ne sont pas nécessairement un reflet exhaustif de l'ensemble des fai-
blesses existantes ou améliorations à apporter au sein de l'OIL. En effet, il est impor-
tant de rappeler que le contrôle ex-post est basé sur un échantillon de transactions.
Par conséquent, toutes les transactions ne sont pas contrôlées.
Etant donné que le contrôle ex-post porte à chaque fois sur des transactions diffé-
rentes, une erreur peut être considérée fréquente dans un des deux cas suivants :
- elle est présente dans plusieurs paiements contrôlés pour le même engage-
ment,
- elle a déjà été signalée lors d'un contrôle précédent (pour la même activité et
même fournisseur) et elle est repérée de nouveau lors du contrôle présent.
Recettes :
Les dépenses :
- Location de bâtiments
- Services ou travaux réalisés ;
- Fournitures ;
- Appareils ;
- Installations.
Ces vérifications sont menées sur pièces justificatives et sont organisées par son-
dage sur base d’une analyse de risques et par échantillonnage aléatoire.
Le contrôle ex post est interne à l’OIL et doit être clairement distingué d’autre con-
trôle indépendant mis en place par la commission telle que les procédures, les ni-
veaux d’habilitation, et la séparation des pouvoirs, et le service d’audit interne IAS.
Règlement financier (RF) et ses règles d’application15 (RAP).Dans son article 30, au
point 4 du règlement financier le principe de d’efficience et d’efficacité qui est évalué
à la fois par un contrôle ex ante et ex post l’objectif est d’améliorer la prise de déci-
sion dans les institutions.
2. Le principe d’économie prescrit que les moyens mis en œuvre par l’institution
dans le cadre de la réalisation de ses activités sont rendus disponibles en temps
utile, dans les quantités et qualités appropriées et au meilleur prix.
15
http://eur-lex.europa.eu/legal-content/FR/TXT/PDF/?uri=CELEX:32012R1268&from=EN 26/08/2017
Le principe d’efficience vise le meilleur rapport entre les moyens mis en œuvre et les
résultats obtenus.
Le principe d’efficacité vise l’atteinte des objectifs spécifiques fixés et l’obtention des
résultats escomptés.
L’ordonnateur délégué peut mettre en place des contrôles ex post pour vérifier les
opérations déjà approuvées à la suite des contrôles ex ante. Ces contrôles peuvent
être organisés par sondage en fonction du risque. Les contrôles ex ante sont effec-
tués par des agents distincts de ceux qui sont chargés des contrôles ex post. Les
agents chargés des contrôles ex post ne sont pas subordonnés aux agents chargés
des contrôles ex ante. Lorsque l’ordonnateur délégué met en œuvre des audits fi-
nanciers de bénéficiaires à titre de contrôles ex post, les règles correspondantes en
matière d’audit sont claires, cohérentes et transparentes et respectent les droits tant
de la Commission que de ceux qui ont fait l’objet d’un audit.
Article 49, point 4 des règles d’application sont édictées – Contrôle Ex ante et ex
post.
Les contrôles ex post peuvent être effectués sur pièces et, le cas échéant, sur place.
Ces contrôles ex post visent à vérifier la bonne exécution des opérations financées
par le budget et notamment le respect des critères visés au paragraphe. Les résul-
tats des contrôles ex post sont examinés par l’ordonnateur délégué au moins une
fois par an en vue de détecter tout problème systémique potentiel. Ce dernier prend
des mesures pour s’atteler à ces problèmes. L’analyse de risque visée à l’article 66,
paragraphe 6, du règlement financier est examinée à la lumière des résultats des
contrôles et d’autres informations pertinentes. En cas de programmes pluriannuels,
l’ordonnateur délégué établit une stratégie de contrôle pluriannuelle, précisant la na-
ture et l’ampleur des contrôles sur la période considérée ainsi que la manière dont
les résultats doivent être mesurés d’une année sur l’autre aux fins du processus
d’assurance annuel.
a) les informations contenues dans le rapport donnent une image fidèle de la situa-
tion;
b) les ressources allouées aux activités décrites dans le rapport ont été utilisées aux
fins prévues et conformément au principe de bonne gestion financière;
c) les procédures de contrôle mises en place offrent les garanties nécessaires quant
à la légalité et à la régularité des opérations sous-jacentes. Le rapport d'activités in-
dique les résultats des opérations par rapport aux objectifs qui ont été assignés, les
risques associés à ces opérations, l'utilisation des ressources mises à disposition et
le fonctionnement efficient et efficace des systèmes de contrôle interne, y compris
une évaluation globale du rapport coût-efficacité des contrôles. Au plus tard le 15 juin
de chaque année, la Commission transmet au Parlement européen et au Conseil un
résumé des rapports d'activités annuels de l'année précédente. Le rapport d'activités
annuel de chaque ordonnateur délégué est également communiqué au Parlement
européen et au Conseil.
Populations
La population des recettes est composée des éléments suivants (liste non limita-
tives) :
Toutes les recettes encaissées via SAP et les recettes constatées via ABAC (ordre
de recouvrement ayant reçu, la validation du chef d’unité) dans la période de réfé-
rence (quadrimestre) Constituent la population relevante.
CAS PRATIQUE
Nombre de Transactions
transactions Nombre de contrôlées par
Type de transaction relevantes issues de la transactions rapport à la
base de données contrôlées population relevante
(BO ou CIEL) %
DEPENSES* 2013 27 1,3%
Engagements 238 9 3,8%
Paiements & Factures 1775 18 1,0%
Paiements 1223 16 1,3%
Factures Restauration 415 2 0,5%
Factures Foyer 137 0 0,0%
RECETTES 1289 39 3,0%
Ordres de recouvrement 282 22 7,8%
Recettes Restauration 861 15 1,7%
Recettes Foyer 146 2 1,4%
Interprétation :
L'évaluation de l'impact global des erreurs est basée sur les aspects qualitatifs et
quantitatifs. L'évaluation qualitative est d’une part basée sur l'importance du suivi des
règles, du respect des procédures et des contrats et d’autre part sur l'importance et
les conséquences des erreurs réelles et potentielles. Quant à l'évaluation quantita-
tive, elle est notamment basée sur la fréquence des erreurs et particulièrement des
erreurs substantielles. A cet effet, un tableau de suivi est réalisé tous les quadri-
mestres.
La population des "recettes" est constituée des ordres de recouvrement et des re-
cettes en provenance de la Restauration et du Foyer (les encaissements des can-
tines, du Restaurant du Foyer, du restaurant à la carte, des ventes faites via Sysdrink
etc.).
Recettes
Ordres de
Code erreur Niveau d'importance * Restauration & Total
recouvrement
Foyer
C
F 27 1 28
Encodage
F
F 1 1
Problème financier
M
Document(s)/information F 20 2 22
manquants
Obs
- 3 8 11
Observation
RC
F 3 3
Non respect du contrat
Si
F 1 1
Signature illisible
Sm
F 13 13
Signature manquante
TOTAL 54 25 79
Aucune erreur importante n'a été relevée dans les recettes contrôlées.
Tableaux récapitulatif
Total 39 2.268.073,80 € 0 0 0%
Erreurs et recommandations
L’analyse du contrôle ex post des erreurs posent deux questions celle de la traçabili-
té et de la perception des opérationnelles sur l’auditeur du contrôle ex post et de la
pédagogie lors des recommandations sur les erreurs de l’environnement de con-
trôles recettes. Cependant la procédure OIL finance en annexe fait mention de cela.
Le contrôle ex post lors de son enquête sur le terrain recherche le point de rupture
du flux d’information afin de la reconstituer tout le circuit de navigation.
Sur les 3 recettes du Foyer contrôlées, aucune erreur n'a été décelée.
Une seule erreur d'encodage a été signalée pour les recettes de la Restauration ou
du Foyer (6% du total des erreurs).
Quant aux ordres de recouvrement contrôlés, sur le total des erreurs 53% sont des
erreurs d'encodage.
Niveau
Code erreur Engagement Paiement Facture Total
d'importance
C
F 4 6 10
Encodage
F
S 2 2
Erreur financiere (de calcul)
Inc
Incohérence entre les différents F 1 1
documents/informations fournis
M F 2 2
Document(s)/information
manquants S 1 1
Obs
- 3 3 2 8
Observation
RC
F 1 1
Non respect du contrat
Si
F 1 1
Signature illisible
Sm
F 1 1
Signature manquante
Total 7 12 8 27
Voir annexe
La répartition des erreurs par niveau d'importance pour les deux types de transac-
tions de cette catégorie est représentée ci-après dans le tableau et le graphique qui
suit.
Nombre
Poids par niveau
Niveau d'erreur Engagements Paiements Factures d'erreurs par
d'erreur
niveau
Observations 6 9 2 17 47,2%
Total 10 18 8 36 100%
Sur les 27 transactions contrôlées, 3 erreurs importantes ont été relevées et seule-
ment 2 avec impact financier. Les 3 erreurs substantielles ont été relevées sur la
même facture de la Restauration au fournisseur.
a) Une des erreurs est attribuée pour les offres de prix inexistantes. Les produits
alimentaires commandés au fournisseur sont pour la plupart d'entre eux dans
le bordereau des prix du contrat-cadre. Une certaine partie en revanche, ceux
qui n'apparaissent pas dans le bordereau des prix, sont commandés hors con-
trat-cadre et dans ce cas, une offre de prix doit être demandée à chaque fois
et enregistrée dans Ares. Dans le cas présent, pour plusieurs produits (rele-
vant de plusieurs livraisons) les offres de prix demandées n'étaient ni jointes
au dossier et n'ont pas pu être fournies non plus à la demande du contrôleur
ex-post. Aucune trace d'enregistrement dans Ares non plus. Etant donné le
nombre élevé de produits, une évaluation financière n'a pas été faite par le
contrôleur ex-post mais la recommandation reste la même que l'année précé-
dente : les produits commandés hors contrat-cadre doivent avoir comme justi-
ficatif une offre de prix enregistrée dans ARES.
b) Une autre erreur concerne un cas de différence entre facture et bon de com-
mande :
Les 9 engagements soumis au contrôle ex-post ont présenté assez peu d'erreurs : 4
erreurs formelles (relatives à l'encodage) et 3 observations.
Seulement un tiers des erreurs totales (observations incluses) concernent des er-
reurs spécifiques aux paiements ABAC. Il s'agit :
Les 3 erreurs formelles constatées lors du contrôle du 2eme quadrimestre 2016 con-
cernent toutes la facture du fournisseur, à savoir :
Non-respect du contrat Conformément au CC N° 05/2012/OIL avec Le
fournisseur, l'art. I.4.3- Facturation et paiements stipule : "Le Contractant pré-
sent à la Commission pour chaque lot qui le concerne et pour chaque site
client une facture mensuelle sur base des prix unitaires du bordereau des prix
et des bordereaux de livraison signés pour réception." Or la facture est effecti-
vement présentée par site mais les produits mentionnés dans le contrat-cadre
sont facturés en même temps que les produits commandés hors contrat-
cadre.
Une signature illisible (visa chef d’unité) sur un bon de commande
Une signature manquante sur un bon de livraison
Sur le total des erreurs constatées pour chaque type de transaction, le poids des er-
reurs d'encodage a représenté :
Ces erreurs concernent essentiellement l'encodage des informations dans les sys-
tèmes ABAC Workflow, ABAC SAP et ARES.
CONCLUSION
Le contrôle ex post du quadrimestre une détection des erreurs – qu'elles soient for-
melles ou substantielles – ou met en évidence une nécessité de revoir certaines
procédures internes à OIL, que ce soit les procédures financières (concernant les
engagements, les paiements et les ordres de recouvrement) ou opérationnelles ou
une actualisation des procédures relatives à l'activité - de traçabilité, et de pédago-
gie dans ces recommandations. La valeur ajoutée du contrôle ex post sont :
ORMATION GENERALE
2-1 - Hypothèses :
Nous allons formuler des hypothèses, sur le contrôle ex post à la commission euro-
péenne de Luxembourg. Le but est de trouver, configurer cet outil qu’est le contrôle
ex post dans sa forme la plus efficace et la plus efficiente au service de
l’organisation et de la mise en place de la politique budgétaire.
Les hypothèses seront sous la forme (QQOQCCP) Qui, Quoi, où, quand, comment
combien, pourquoi ? .La validation se fera grâce à un entretien. La démarche sera
effectué par le paradigme de l’interpretativisme, qui permet l’émergence d’une théo-
rie naturelle du terrain observé en l’occurrence, lors de mes enquêtes.
Pourquoi ?
Les procédures mise en place par via le contrôle ex ante pourraient très
vite de détecter des erreurs potentielles.
Une diminuerait, le taux d’erreurs
La complémentarité de ces deux moyens de contrôle fournirait à la direc-
tion une assurance raisonnable quant à l’exécution du budget sur la pé-
riode concernée.
L’efficience dans la gestion de la ressource financière publique, serait at-
teinte.
Une maitrise du risque financier aura pour avantage de générer une image,
et une réputation positive pour la commission.
Pourquoi ?
Recommandations:
En l’état après entretien, le contrôle ex post est perçu comme un frein et non un outil
par les opérationnelles.
Pourquoi ?
La traçabilité de l’information est une plus-value qui ressort du contrôle ex post. Lors
des enquêtes de terrain auprès des agents, la possibilité est offerte de suivre le par-
cours d’une information des qu’elle est mise en mouvement, ceci dans le cas par
exemple d’un paiement qui doit sortir du département financier vers un tiers externe.
Dans le cas d’une information entrante, tel la réponse à un appel d’offre, il est pos-
sible de voir si un chainon est manquant dans le processus de sélection et de valida-
tion d’un fournisseur.
Recommandations :
Méthodologie - recommandations
La méthode qualitative via l’entretien semi directif des différentes parties prenantes
sur le terrain de mise en œuvre de la politique budgétaire de la commission euro-
péenne - OIL, où l’outil contrôle ex post opère. Les observations du contrôle ex ante
et ex post sont complémentaires. En effet les procédures utilisé par l’opérationnelle
dans le traitement d’ une opération, et les procédure du contrôle ex post donnent
une efficacité certaines dans l’exécution, et améliore la réputation de la commission
européenne.
Résultats :
En conclusion, deux sur les trois hypothèses, démontrent la valeur ajoutée du con-
trôle ex post au sein de la commission européenne surtout au niveau du top mana-
gement moyen en occurrence : Direction générale, chef d’unité, et chef de secteur.
La perception de cette valeur ajoutée du contrôle ex post est partielle.
Conclusion générale
Nous avons vu dans une première partie l’origine à l’obligation du contrôle interne
dans tout organisme, et d’autre part le fait que, le contrôle ex post répondrait plus a
un besoin d’outil de management de l’organisation publique. La commission euro-
péenne, dans sa mission principal en tant qu’administration publique de l’union, met
en exécution la politique budgétaire de l’union européenne lui permet d’obtenir une
assurance raisonnable en vue de la production du rapport d’activité que clôture
chaque fin d’exercice annuel. Quant aux hypothèses formulées la valeur du l’outil,
contrôle ex post dans l’exécution de la politique budgétaire de la commission euro-
péenne de l’office infrastructures et logistique du Luxembourg sont les suivantes :
Détecter les procédures obsolètes mise en place par via le contrôle ex ante ;
Permet de diminuer le taux d’erreurs ;
Met en relief la complémentarité de ces deux moyens le contrôle ex ante et
ex post.
L’efficience dans la gestion de la ressource financière publique, est atteinte;
Une maitrise du risque financier a pour avantage de générer et de protéger
l’image, et la réputation de la commission européenne ;
La dimension pédagogique devra être mis en relief, afin que les différents des-
tinataires tel que la direction générale, le chef d’unité et le chef de secteur
puisse implémenter facilement cela dans l’organisation à travers une auto
formation permanente des agents ;
Le rapport contrôle ex post pourrait être une base consultable par chaque
agent afin que cela soit un outil d’auto apprentissage ;
Une vision globale sur le système de circulation de l’information au sein de la
commission européenne serait possible ;
Permet de réécrire de nouvelles procédures qui en place pour avoir une tra-
çabilité de l’information ;
Permet un meilleur contrôle de l’environnement tant en terme d’infrastructure,
financier et de capital humain;
L’outil contrôle ex post à une réelle plus-value pour l’exécution budgétaire au sein de
la commission européenne qui possède aussi d’autre valeur ajouté qualitative dans
une certaine mesure et quantifiable en termes de gestion d’un organisme internatio-
nal telle que la commission européenne, cependant le contrôle ex post pourrait avoir
bien d’autre utilité en fonction du terrain ou il opère.
Annexes
Tableau des recettes – recommandations
Bibliographie
Bibliographie – La Revue littéraire effectuée sur le contrôle interne et le contrôle ex
post, Le contrôle de l’environnement.
disposi-
tion=inline%3B%20filename%3DControle_coordination_et_regulation_les.pdf
13- https://www.cairn.info/revue-francaise-de-gestion-2003-6-page-259.htm
14- https://chapters.theiia.org/montreal/ChapterDocuments/Auditer%20l%27enviro
nnement%20de%20contr%C3%B4le.pdf
15- http://eur-lex.europa.eu/homepage.html
16- https://ec.europa.eu/info/departments/infrastructure-and-logistics-
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