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Corrigé de l’UE 6 – Finance d’entreprise – session 2017

Dossier 1 : diagnostic financier (sur 10 points)

1. Rappeler en quelques lignes les finalités d’un diagnostic financier

Un diagnostic financier permet de juger la santé d’une entreprise : il offre des outils pour
apporter une appréciation sur sa performance et sa situation financière. Il s’appuie sur
l’élaboration de ratios et en étudie l’évolution dans le temps.
Ce diagnostic est ensuite une aide à la prise de décisions pour répondre à des questions
comme par exemple, la trésorerie est-elle suffisante pour faire face aux engagements ? ou
l’entreprise a-t-elle les moyens d’investir ?

2. Calculer les ratios présentés en annexe A et commenter, en une quinzaine de lignes, les

c
résultats obtenus.

te
Détails des calculs 2016 2015 Secteur
2016
Taux de croissance du CA La production vendue est le seul poste
constituant le CA. - 11,59 % - 7,24 % 1,77 %
=
-In
Taux de croissance de la VA Les VA sont calculées en annexe 5.
- 3,20 % 3,55 % 0,67 %
=
Taux de marge nette é
d’exploitation ou profitabilité 0,92 % 1,55 % 4,55 %
d’exploitation =
Taux de profitabilité générale é
am

ou marge nette 1,55 % 1,79 % 2,63 %


=
Charges de personnel / CA HT Les charges de personnel sont
constituées des salaires et traitements et
des charges sociales. 36,98 % 33,82 % 24,88 %
=
Cn

L’activité de la société GEKKO est en forte diminution, et ce depuis au moins deux années,
alors même que le secteur d’activité est en légère croissance sur l’année 2016, rappelons que
de nouveaux concurrents sont arrivés sur le marché. Ce n’est pas un bon signal pour démarrer
l’analyse de la profitabilité. La baisse de la valeur ajoutée en 2016 le confirme, même si cette
baisse est moindre que la baisse de l’activité.
La profitabilité d’exploitation est quasi nulle : le résultat d’exploitation est très faible (trop
faible) par rapport au niveau de l’activité. Les charges de personnel, même si elles ont
diminué, restent à un niveau relatif plus élevé qu’en 2015. Elles ont un poids plus important
que dans le secteur (même les éventuelles charges de personne extérieur ne sont pas retraitées
pour faciliter cette comparaison). La profitabilité d’exploitation du secteur est un peu plus
élevée même si elle reste à un niveau faible.
Le résultat net est positif et supérieur au résultat d’exploitation : le résultat financier est positif
(les charges financières sont faibles) et le résultat exceptionnel l’est également du fait
d’importantes cessions en 2016. Le taux de profitabilité est donc positif et légèrement
supérieur au taux de profitabilité d’exploitation.

1
Globalement, la profitabilité n’est pas très bonne : l’activité doit reprendre et/ou les charges
d’exploitation doivent être diminuées.

3. Indiquer les avantages et les limites du tableau de financement du PCG dans le cadre du
diagnostic financier de l’entreprise.

Le tableau de financement permet de comprendre l’évolution de la trésorerie sur une période


donnée en s’appuyant sur les flux de fonds. La variation de la trésorerie provient, soit de
l’évolution du fonds de roulement (en fonction de la politique d’investissement et de
financement), soit de l’évolution du besoin en fonds de roulement (en fonction des délais de
règlement et de la politique de stockage). L’évolution de la trésorerie est ainsi expliquée
comme un résidu.
Le tableau de financement est une vision s’appuyant sur une analyse des emplois et des
ressources. C’est pour cela qu’il est également appelé tableau de flux de fonds.

c
En revanche, il ne s’appuie pas directement sur les flux de trésorerie. Le tableau de flux de
financement ne permet pas de savoir si l’activité augmente ou détériore la trésorerie. De

te
même pour les décisions d’investissement d’un côté et de financement de l’autre.

4. Présenter le tableau de financement du PCG en complétant les annexes B et C.

Le tableau de financement se compose de deux parties :


- Évolution du fonds de roulement
-In
EMPLOIS Exercice RESSOURCES Exercice
2016 2016
Distributions mises en paiement au Capacité d’autofinancement (d)
25 000 169 468
cours de l’exercice (a)
Acquisitions d’éléments de l’actif Cessions ou réductions d’éléments de
am

immobilisé : l’actif immobilisé :


Immobilisations incorporelles - Immobilisations incorporelles -
Immobilisations corporelles (b) 302 836 Immobilisations corporelles (e) 35 000
Immobilisations financières - Immobilisations financières -
Augmentation des capitaux propres :
Augmentation de capital -
Réduction des capitaux propres - Augmentation des autres capitaux -
Cn

Remboursement des dettes Augmentation des dettes financières


125 238 265 499
financières (c) (c)
TOTAL EMPLOIS 453 074 TOTAL RESSOURCES 469 967
Variation FRNG (ressource nette) 16 893 Variation FRNG (emploi net)

(a) Distributions mises en paiement au cours de l’exercice : il faut reconstituer l’affectation du


résultat de 2015
Résultat de 2015 : 114 982
- variation des autres réserves : - (1 083 449 – 993 467) : - 89 982
= distributions mises en paiement : 25 000

(b) Tableau des immobilisations (en valeur brute)


La ligne « fonds commercial » pour analyser l’évolution des immobilisations incorporelles
n’est pas inscrite car la valeur brute est restée constante.

2
Il n’est pas possible de compléter précisément le tableau car l’information en annexe 4 sur la
valeur d’origine de l’immobilisation cédée ne précise pas sa catégorie. Cette valeur de
26 800 € est indiquée directement dans la colonne « diminutions ».
Le montant de la colonne « augmentations » est calculé par différence :
= 1 086 396 – 810 360 + 26 800 = 302 836

Valeur brute Augmentations Diminutions Valeur brute


début 2016 fin 2016
ITMOI 552 829 779 169
Autres immobilisations
257 531 307 227
corporelles
Total des immobilisations
810 360 302 836 26 800 1 086 396
corporelles

c
(c) Tableau des dettes financières
Il faut retraiter des valeurs de dettes du bilan les éléments non liés à une ressource stable tels

te
que les concours bancaires courants et les intérêts courus non échus donnés en annexe 4.
La valeur des emprunts remboursés donnée en annexe 4 est de 125 238 €.
Le montant de la colonne « augmentations » est calculé par différence :
= 550 897 – 410 636 + 125 238 = 265 499
-In
Valeur Augmentations Diminutions Valeur
début 2016 fin 2016
Emprunts auprès des EC 106 615 381 344
Emprunts divers 305 091 264 474
- CBC - - 93 388
am

- ICNE - 1 070 - 1 533


Total des dettes
410 636 265 499 125 238 550 897
financières stables

(d) Le calcul de la CAF peut être réalisé à partir du résultat de 2016 :


Résultat de 2016 : 88 110
+ Dotations aux amortissements, dépréciations et provisions : (89 438 + 29 601) : 119 039
- Reprises sur dépréciations et provisions : - 4 046
Cn

+ Valeur comptable d’éléments d’actifs cédés : 1 365


- Produits de cession d’éléments d’actifs : - 35 000
= CAF : 169 468

(e) La ressource issue de la cession du matériel correspond aux produits de cession de


35 000 € comme l’indique le compte de résultat.

Les ressources stables augmentent de 469 967 € et les emplois de 453 074 € : le fonds de
roulement augmente donc de 16 893 € au cours de la période.

3
- Évolution du besoin en fonds de roulement
Variation du fonds de roulement net global Besoins (1) Dégagements (2) Solde (2) – (1)
Variations « exploitation » :
Variations des actifs d’exploitation :
Stocks et en-cours (a) 92 052
Avances et acomptes versés (b) 5 770
Créances clients et comptes rattachés (c) 388 366
Variations des dettes d’exploitation :
Avances et acomptes reçus (d) 11 539
Dettes fournisseurs et comptes rattachés (e) 127 006
Totaux 613 194 11 539
A. Variation nette « exploitation » - 601 655
Variations « hors exploitation » :

c
Variations des autres débiteurs (f) 7 376
Variations des autres créditeurs (g) 463
Totaux 7 376 463

te
B. Variation nette « hors exploitation » - 6 913
TOTAL A+B - 608 568
Besoins de l’exercice en fonds de roulement ou 608 568
Dégagement net en fonds de roulement dans
l’exercice
-In
Variations « trésorerie » :
Variations des disponibilités (h) 498 287
Variations des concours bancaires (i) 93 388
Totaux 591 675 591 675
C. Variation nette « trésorerie » 591 675
am

Variation du fonds de roulement net global


TOTAL A+B+C - 16 893
Emploi net
Ou Ressource nette 16 893

(a) 540 350 – (46 198 + 402 100) = 92 052. Les stocks augmentent sur la période : c’est un
besoin.
Cn

(b) Les avances et acomptes versés augmentent de 5 770 € : c’est un besoin.


(c) 2 324 817 + 1 104 + 24 159 + 1 000 – (1 929 486 + 626 + 32 602) = 388 366 €. Les
créances d’exploitation augmentent sur la période : c’est un besoin.
(d) Les avances et acomptes reçus augmentent de 11 539 € : c’est un dégagement.
(e) 1 370 686 + 601 935 + 25 532 – (1 442 779 + 672 144 + 10 236) = - 127 006 €. Les dettes
d’exploitation diminuent de 127 006 € : c’est un besoin.
(f) Les autres débiteurs sont composés des créances diverses. 321 026 – 313 650 = 7 376 € :
les créances diverses augmentent de 7 376 € : c’est un besoin.
(g) Les autres créditeurs sont composés des ICNE. 1 533 – 1 070 = 463 € : les ICNE
augmentent de 463 € : c’est un dégagement.
(h) 533 846 – 1 032 133 = - 498 287. Les disponibilités diminuent de 498 287 €. C’est un
dégagement.
(i) Les concours bancaires augmentent de 93 388 € : c’est un dégagement.

4
Le besoin en fonds de roulement d’exploitation augmente de 601 655 € sur la période. Le
besoin en fonds de roulement hors exploitation augmente de 6 913 € sur la période. Le BFR
augmente donc de 608 568 €.
La trésorerie nette diminue de 591 675 €.
Il est possible de retrouver cette variation de trésorerie par la différence entre l’augmentation
du FR et l’augmentation du BFR : 16 893 – 608 568 = - 591 675.

5. Au regard des documents de synthèse, des résultats obtenus (ratios et le tableau de


financement), formuler un diagnostic financier de l’entreprise en préconisant des solutions
aux problèmes rencontrés par l’entreprise GEKKO.

Les difficultés évoquées au début de l’énoncé se retrouvent dans le diagnostic réalisé, à la fois
au niveau de la profitabilité et au niveau de l’évolution de la trésorerie.
Le résultat net de la société est certes positif mais ne provient pas de l’exploitation de la

c
société mais essentiellement des opérations sur cessions. La société doit absolument relancer
son activité : elle n’a pas bénéficié au cours de l’année 2016 de l’évolution favorable du

te
secteur, très certainement du fait de l’arrivée de nouveaux concurrents. En outre, certains
postes de charges (tels que les charges de personnel) ont un poids trop élevé par rapport aux
normes du secteur. La société doit donc retrouver un positionnement qualité-prix qui lui
permette à la fois une augmentation du chiffre d’affaires sans une augmentation aussi forte de
ses charges.
-In
Même si la trésorerie nette de GEKKO est positive 440 458 € (533 846 – 93 388), elle a
diminué sur la période de 591 675 € [440 458 – (1 032 133 – 0)]. La société voit son FR
augmenter sur la période de 16 893 € mais moins vite que l’augmentation de son BFR (de
608 568 €).
La société réalise de nouveaux investissements : ils représentent près de 67 % des nouveaux
emplois. Elle réussit également à rembourser des emprunts. Ces emplois sont financés en
am

totalité par des nouvelles ressources : de nouvelles dettes financières sont les principales
ressources (à hauteur de 56 %) mais elle parvient également à générer un potentiel de
trésorerie lié à l’activité (pour 36 % des nouvelles ressources). Les politiques d’investissement
et de financement sont cohérentes.
Néanmoins, l’augmentation du BFRE absorbe toutes les ressources stables nettes (d’où une
diminution de la trésorerie). Il est donc fondamental pour la société GEKKO, dans le respect
des normes de paiement et des pratiques du secteur, qu’elle réussisse à diminuer ses crédits
Cn

clients, ou à allonger ses crédits fournisseurs. De plus, au vu de l’importance des


dépréciations des créances clients, il est important pour la trésorerie de la société qu’elle mette
en place une politique de recouvrement des créances. Une réorganisation des stocks et de la
production aurait aussi l’avantage de limiter le volume des stocks et des en cours.

5
Dossier 2 : risque et rentabilité (sur 6 points)

1. Présenter le compte de résultat différentiel d’exploitation.

Il s’agit de classer les charges selon leur caractère fixe ou variable (ces informations sont
données en annexe 8) pour faire apparaitre des marges.

Pour l’exercice 2016


Produits d’exploitation 1 825 000
- Charges variables d’exploitation - 900 000
= Marge sur coût variable = 925 000
- Charges fixes d’exploitation - 740 000
= Résultat d’exploitation = 185 000

c
2. Calculer le seuil de rentabilité d’exploitation et le levier opérationnel (ou d’exploitation).
Conclure.

te
Seuil de rentabilité d’exploitation = = = 1 460 142 €
û ,

û
Avec taux de MCV =
-In = = 0,5068

û
Levier opérationnel = = =5
é

Le seuil de rentabilité d’exploitation et le levier opérationnel sont deux critères de mesure du


risque d’exploitation.
am

Le seuil de rentabilité d’exploitation indique le niveau de chiffre d’affaires (ici 1 460 142 €)
qu’il faut obtenir pour que le résultat d’exploitation soit positif.
Le levier opérationnel est une mesure de la sensibilité du résultat au chiffre d’affaires : si
l’activité augmente de 10 %, le résultat d’exploitation augmentera de 10 % × 5 = 50 %, et
inversement si l’activité diminue de 10 %, le résultat d’exploitation diminue de 50 %. Le
risque d’exploitation semble donc élevé (c’est confirmé par le poids élevé des charges fixes
de 45 % des charges d’exploitation).
Cn

3. Indiquer comment une entreprise peut diminuer son risque d’exploitation.

Une entreprise peut diminuer son risque d’exploitation en modifiant la structure de ses
charges. Le poids élevé des charges fixes augmente le risque d’exploitation : il convient donc,
dans l’idéal, de les réduire et de privilégier les charges variables.

4. Rappeler la signification de la rentabilité économique. Préciser le principal destinataire de


cette information.

La rentabilité économique est un indicateur de l’analyse de la performance économique. C’est


le taux de rendement des capitaux investis, quel que soit le mode de financement. En effet,
l’entreprise obtient le même résultat d’exploitation que son financement soit interne ou
externe.

6
Les principaux destinataires sont l’ensemble des apporteurs de capitaux (ceux qui fournissent
les capitaux investis), c’est-à-dire les actionnaires et les créanciers à long terme (les banquiers
généralement).

5. Calculer la rentabilité économique avant et après impôt.

Les capitaux investis sont les capitaux propres (450 000 + 317 000) de 767 000 € et les dettes
financières de 700 000 €, soit un total de 1 467 000 €.

é
Rentabilité économique avant impôt = = = 0,1261 soit 12,61 %

é è ô ×( , )
Rentabilité économique après impôt = = =

c
0,0841
Ou Rentabilité économique avant impôt × (1 – 0,3333) = 0,1261 × (1 – 0,3333) = 0,0841 soit
8,41 %

te
6. Rappeler la signification de la rentabilité financière. Préciser le principal destinataire de
cette information.
-In
La rentabilité financière est un indicateur de l’analyse de la performance financière. C’est le
taux de rendement des capitaux propres. Le mode de financement est figé : le résultat net qui
revient aux actionnaires dépend des charges financières et donc du montant des dettes
financières.
Les principaux destinataires sont les actionnaires.
am

7. Calculer la rentabilité financière après impôt. Après avoir calculé le taux d’intérêt des
dettes financières, vérifier le résultat obtenu à l’aide de la formule de l’effet de levier.

é
Rentabilité financière après impôt = = = 0,1121 soit 11,21 %

è
Taux d’intérêt des dettes financières = = = 0,08 soit 8 %
è
Cn

Formule de l’effet de levier : cette formule relie la rentabilité financière après impôt ( ) et la
rentabilité économique après impôt ( )
è
= + ( – taux d’intérêt après impôt) ×

= 0,0841 + [0,0841 – 0,08 × (1 – 0,3333)] × = 0,1121

8. Indiquer comment l’entreprise peut améliorer sa rentabilité financière.

La rentabilité financière peut être améliorée en modifiant la structure du financement, c’est-à-


dire en augmentant les dettes financières. Il s’agit d’utiliser le bras de levier.
Une négociation d’une baisse de taux d’intérêt peut également être envisagée pour accroitre la
différence entre la rentabilité économique et le taux d’intérêt. Il s’agit ici de l’effet de levier.
Il est également toujours possible d’augmenter la rentabilité économique.

7
9. Rappeler et expliquer une limite à respecter en matière d’endettement financier.

Il ne faut pas que l’endettement ne soit pas soutenable : la performance économique doit être
suffisamment élevée pour couvrir le poids des charges financières. Le risque de faillite est
donc le principal frein à l’augmentation des dettes financières.
Par ailleurs, l’endettement financier ne doit pas être supérieur aux capitaux propres.

Dossier 3 : plan de trésorerie (sur 4 points)

1. Rappeler l’utilité de construire un plan de trésorerie équilibré.

L’entreprise doit prévoir l’état de sa trésorerie pour les mois à venir. L’établissement du
budget de trésorerie répond à cet objectif. L’entreprise indique à cet effet les encaissements et
décaissements prévus.

c
Ensuite, dès lors que la trésorerie de fin de mois anticipée est soit trop élevée, soit négative,
l’entreprise élabore un plan de trésorerie. Il intègre à partir du budget de trésorerie les crédits

te
et les placements à court terme. Un plan de trésorerie équilibré permet ainsi que le niveau de
trésorerie soit proche de zéro en minimisant les charges financières et en maximisant les
produits financiers.

2. Proposer une solution pour résorber les déficits du plan de trésorerie provisoire du dernier
-In
trimestre en renseignant l’annexe D. Les calculs seront arrondis à l’euro.

Octobre Novembre Décembre


Solde de trésorerie début de mois 0 0 0

Acomptes 480 000 520 000 600 000


am

Paiement du solde 960 000 1 200 000 1 920 000


Total encaissements avant équilibrage 1 440 000 1 720 000 2 520 000
Solde paiement à l’escompte 536 503 960 000
- Intérêts sur escompte - 4 024 - 7 200
- Soldes déjà escomptés - 480 000 - 536 503 - 960 000
Découverts bancaires 19 890
Total encaissements après équilibrage 1 492 479 2 156 187 1 560 000
Cn

Total décaissements avant équilibrage 1 400 090 2 156 187 1 329 900
Intérêts sur découvert 779 169
Remboursement du découvert 91 610 19 890
Total décaissements après équilibrage 1 492 479 2 156 187 1 349 959

Solde de trésorerie fin de mois 0 0 210 041

Pour le mois d’octobre, le solde anticipé de trésorerie est négatif à hauteur de 532 479 €. Il
faut trouver des solutions en octobre pour combler ce solde. L’escompte est privilégié. Pour
obtenir 532 479 €, le montant à escompter pour l’entreprise doit être supérieur pour couvrir
les frais décaissés dès la mise à escompte.
532 479 = escompte – escompte × × 0,09  escompte = 536 502,78 arrondi à 536 503 €
Les intérêts sont donc de × 0,09 × 536 503 = 4 023,77 arrondi à 4 024 €

8
Les encaissements après équilibrage sont de 1 440 000 + 536 503 – 4 024 – 480 000 =
1 492 479 €, soit exactement le montant des décaissements. Le solde de trésorerie est donc
nul.

Pour le mois de novembre, il faut tout d’abord indiquer les conséquences de l’escompte
d’octobre. Il faut donc diminuer les encaissements de 536 503 €.
Le solde anticipé de trésorerie devient 1 720 000 – 536 503 – 2 156 187 = - 972 690 €. En
revanche, il n’est possible d’escompter, selon l’énoncé, que la moitié des encaissements
prévus le mois suivant, soit = 960 000 € d’escomptes pour novembre.
Les intérêts associés sont donc de × 0,09 × 960 000 = 7 200 €.
Le solde anticipé de trésorerie devient – 972 690 + 960 000 – 7 200 = - 19 890 €. Il faut le
combler par découvert.

c
Pour le mois de décembre, il faut tout d’abord indiquer les conséquences de l’escompte de
novembre. Il faut donc diminuer les encaissements de 960 000 €.

te
Le solde anticipé de trésorerie devient 2 520 000 – 960 000 – 1 329 900 = 230 001 €. La
trésorerie devient positive, il est possible de rembourser le découvert (dette de court terme
d’un mois)
Les intérêts mensuels du découvert sont donc de 0,0085 × 19 890 = 169,06, arrondi à 169 €.
Les décaissements prévus deviennent donc 1 329 900 + 19 890 + 169 = 1 349 959 € et donc le
-In
solde de trésorerie de fin décembre est de 1 560 000 – 1 349 959 = 210 041 €.
am
Cn

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