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rapport de stage

Plan
Remerciement
Introduction
1) présentation générale des banques
2) présentation de la BIAT

I. présentation des services affectés


I/1. Au guichet :
a)Versement espèces

b) Retrait espèces

c) Remise chèque

d) Remise effet

e) Ouverture de comptes

f) Extrait de compte

g) Mise à disposition

h) Transmission vers la centrale

I/2. Service crédit :


I/2.1. Introduction

I/2.2. Les différents types de crédits

a) Les crédits d’exploitation

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 Procédure d’instruction d’un dossier


d’engagement pour une nouvelle
relation
 Les crédits par caisse
 Les engagements par signature

b) Les crédits d’investissement

 Procédure d’instruction d’un dossier


d’engagement pour une nouvelle
relation
 Crédits à moyen terme
 Crédits à long terme

I/2.3. Garanties bancaires

a) Les suretés personnelles


b) Les suretés réelles

I/3. Service étranger


I/3.1. Opérations financières
I/3.2. Opération commerciales

II/Les points forts du service


III/Les points faibles du service

Conclusion

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Remercie
ment

J’ai l’honneur d’exprimer mes sincères remerciements et ma reconnaissance à

tous ceux qui ont veillé au bon déroulement de mon stage dans les meilleures

conditions au sein de la Banque Internationale Arabe De Tunisie, et

spécialement, je remercie vivement tous le personnel de l’agence BIAT 43

« Farhat Hached » qui n’a pas cessé de me donner régulièrement des conseils

tout au long de mon stage et m’a aidé à l’élaboration de mon rapport tout en me

fournissant les documents et les renseignement nécessaires.

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Introduction

1) Présentation générale des banques :


La banque est considérée comme une société anonyme ayant un capital
minimum stabilisé depuis 1982 à 100000000DT.

Les banques sont des sociétés financières pouvant effectuer toute sorte
d’opérations bancaires : recevoir et gérer des dépôts, accorder des crédits,
proposer et gérer des moyens de paiement et des services financiers.
Ces établissements peuvent également effectuer des opérations de change
et proposer des conseils en matière de placement ou de patrimoine, pour les
particuliers et les entreprises.
Par extension, on appelle "la banque" le secteur économique réunissant les
activités de conception, de production et de commercialisation des services
bancaires.
Les banques, qui possèdent en général un réseau d’agences, utilisent
également d’autres moyens de distribution, comme les opérations bancaires
par Internet ou les guichets automatiques dans les lieux publics.

2) Présentation de la BIAT :

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La Banque Internationale Arabe de Tunisie(BIAT) est une banque de dépôt


créé en Avril 1976. C’est une société anonyme au capital social de 170MD,
siégeant à Tunis et comporte 123 agences réparties sur tout le territoire
Tunisien.
La Banque Internationale Arabe de Tunisie (BIAT) est l’une des plus
importantes institutions financières en Afrique du Nord et la première banque
privée en Tunisie. S’appuyant sur une force de vente organisée par marché et
sur un concept moderne de merchandising de ses points de vente, la BIAT
propose à sa clientèle : Particuliers, Professionnels, PME, Grandes
Entreprises une gamme de produits complète et ce , pour leurs activités en
Tunisie et à l'étranger.
On vient d’apprendre que la BIAT, première banque privée de la place, a
recruté juste après la publication de ses bilans, 43 nouveaux cadres pour
renforcer sa structure actuelle et la structure des nouvelles agences (au
nombre de 10) qu’elle compte ouvrir prochainement. Ces nouveaux recrus
sont en formation dans le nouveau centre de développement des
compétences de la BIAT.
Cet établissement est doté d’une structure déjà bien mise en place, en
fusionnant deux prestigieuses institutions de la place à savoir : la Société
Marseillaise de Crédit et la British Bank of the Middle East, outre l’actionnariat
Tunisien et la participation étrangère.
En effet, elle s’est inspirée positivement du nouveau code des sociétés
commerciales en ayant déjà opté pour une structuration moderne et une
nouvelle organisation par la création de nouveaux organes de décisions à
savoir : << un conseil de surveillance et un directoire >>.
Il est à rappeler que la Banque Internationale Arabe de Tunisie (BIAT), s'est
dotée récemment d'un Centre de développement des compétences dans la
capitale.
Il est doté d’une capacité d'accueil qui s'élève à 170 personnes. Le centre a
pour objectif d'accompagner la banque dans la réalisation de ses grands
projets, notamment, dans son ambition d'être une banque de proximité à
travers la densification de son réseau d'agences et une banque innovante à

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travers la commercialisation de nouveaux services.

Il est à signaler que depuis cinq ans, l’action de la BIAT est cotée en bourse
de Londres et celle de New York.

I/Présentation des services


affectés :
I/1.Au guichets :
Ce service concerne les opérations quotidiennes, c’est le lieu du premier
contact avec le client. Il est tenu par deux commerciaux de guichet dotés
chacun d’un système informatique. Leurs missions consistent à s’occuper de
toutes les opérations de caisse :

a) Versement
espèces :
Versement même agence, on utilise dans cette opération un bordereau de
versement espèces en triple exemplaire. Ce bordereau doit être rempli
soigneusement en indiquent la date du jour, le numéro de compte du client
concerné, et le montant de versement en chiffres et en toutes lettres. L’un des
exemplaires est remis au client et les deux autres restent à l’agence pour
faire les enregistrements nécessaires.
Versement autre agence, il faut ajouter sur le bordereau les noms et codes de
l’agence réceptrice du versement.

b) Retrait espèces :
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Cette opération se fait par l’utilisation de chèque bancaire concernant le


client, présente l’existence et la validité du libellé du chèque présenté, la
conformité du montant en chiffres et en lettres, le nom et prénom du
bénéficiaire, date et lieu d’émission, et la signature du tireur.

c) Remise chèque :
Cette opération se fait par :
 la vérification des chèques remis par le client aux guichets (signature,
endossement, date d’émission, montant en chiffre et en lettre).
 Remplir le bordereau du versement qui doit comporter :
 Le numéro du compte du remettant
 La date du jour
 Le nom et prénom du remettant
 La localité de l’agence
 La banque tirée
 Le numéro du chèque
 Le nom et prénom du tireur du chèque
 Le montant
 Remise au client d’une décharge du bordereau de remise chèque
 Transfert des bordereaux au Back Office pour traitement et saisie(télé
compensation).

d) Remise effet :
Cette opération se fait par :
 La vérification matérielle des effets remis par le client aux guichets
(Signature du cédant, date d’échéance, date de création, montant en
chiffre et en lettre)
 Vérification de la conformité des données mentionnées sur les effets et
celles inscrites sur le bordereau de « remises effets »
 Délivrance au client de la première copie de bordereau de remise
dûment signée et portant le cachet
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e) Ouverture de
comptes :
Toute ouverture de compte s’effectue par une demande explicite du postulant.
Le choix de la nature du compte à ouvrir doit être déterminé après discussion
avec le postulant en fonction de son activité professionnelle, de sa position de
résident ou de non résident et de l’importance des mouvements que le
compte à ouvrir est appelé à enregistrer.
L’ouverture d’un compte doit être suivie immédiatement d’un versement
espèces ou d’un virement à son profit.
Les documents nécessaires pour l’ouverture sont :
pour les personnes physiques :
 Copie de CIN
Pour les personnes morales :
 Déclaration au jort
 Statut de l’entreprise
 Registre de commerce
 Déclaration d’ouverture
 Copie de CIN (gérant et associés)

f) Extrait de
compte :
L’extrait de compte est un relevé qui indique tous les mouvements effectués
par le client pendant une période déterminée.

g) Mise à disposition :
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Cette opération est effectuée par le titulaire d’un compte qui transfert
immédiatement l’argent de son agence vers une autre personne non titulaire
d’un compte BIAT.

f) Transmission
vers la centrale :
C’est une transmission informatique qui engendre toutes les opérations de la
journée que se soit versement espèces, remises chèques, ouverture de
compte….
Ce travail se réalise à la fin de la journée.

I/2. Service crédit :


I/2.1.Introduction :
Depuis un certains temps, l’économie tunisienne a vécu certaines difficultés.
Pour cela elle n’a pas cessé d’avancer et de se dégager de ses problèmes
pour avoir plus de volets d’information, des possibilités d’instructions, de
réformer les conditions économiques par la création de nouveau projet et
l’amélioration de ceux existant moyennant l’octroi des différent types de crédit
bancaires, puisque l’investissement constitue un élément fondamentale pour
l’expansion d’une économie et l’évolution de son taux de croissance.
En effet, les affaires de crédit des banques jouent un rôle essentiel dans notre
économie. En outre, sans crédit, il serait difficile d’imaginer notre société
industrialisée, car de nombreux projets ne pourraient pas être réalisés.
Le crédit bancaire peut donc réellement être considéré comme l’un des
moteurs de notre économie moderne.

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Donc l’activité essentielle de la banque pose pour les crédits accordés aux
clients dont on distingue les crédits d’exploitation ou de gestion et les crédits
d’investissements. Ce qui fait le banquier doit avoir les différentes garanties
afin de minimiser les risques relatifs aux crédits accordés.

I/2.2.Les différents types de crédits :


L’opération de crédit comprend les crédits d’exploitation et les crédits
d’investissement. En premier temps, nous allons nous intéresser aux crédits
d’exploitation qui se décomposer à son tour de :
 Crédits en espèces : dans ce cas, la banque octroie de
l’argent ou met une ligne de crédit à disposition de son client
 Crédit par engagement : dans ce cas, elle s’engage en
faveur du créancier.

a) Les crédits d’exploitation :


Lors de la demande d’un crédit d’exploitation, le banquier responsable
collecte des informations auprès du client et d’autres sources externes afin de
montrer le dossier de crédit, le compléter par des informations internes. Ce
dossier va servir de support à l’analyse du risque de crédit qui va conduire le
banquier, généralement assisté par un comité, à décider de l’opportunité
d’accorder ou non le crédit, en fonction de la politique de risque et de la
rentabilité ainsi que de la volonté stratégique de la banque.

 Procédure d’instruction d’un dossier


d’engagement pour une nouvelle
relation :
 Le prospect se présente et exprime un besoin en crédit par le
biais d’une demande précisant le montant de chaque forme de
crédit.

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 L’exploitant doit recueillir la documentation juridique de ce


prospect à savoir :
 Original du statut de la société ou copie certifiée conforme.
 PV de toute augmentation du capital ou de changement.
 Publication au JORT.
 Nouvelle immatriculation au registre de commerce.
 Copie de la CIN du gérant ou du PDG.
 Il est demandé aussi au prospect les documents suivants :
 Etat de garanties proposées avec leur support.
 Les trois derniers bilans et ce pour en avoir une meilleure
visibilité sur l’activité de l’affaire et pour en savoir pour le
calcul des différents cotes théoriques des crédits de
gestion sollicités.
 Les prévisions d’activité à travers un tableau d’exploitation
prévisionnelle dégageant le cash flow futur.
 Liste des principaux fournisseurs et clients.
 Etats des stocks.
 Les crédits par caisse :

 Le découvert ou crédit
non mobilisable :
Objet :
Possibilité offerte au client de rendre débiteur son compte courant dan la
limite d’un montant maximum et sur une durée déterminée. Cette forme de
concours a comblé les écarts temporaires et périodiques de trésorerie.

Conditions d’octroi :
 Le crédit reste à l’entière appréciation de la banque et il
est déterminé en fonction du CA (Chiffre d’Affaire) réalisé
ou à réaliser et à l’appui d’un tableau de trésorerie
prévisionnel.

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 La cote maximale de crédit par caisse est calculée sur la


base suivante :
 1 mois de CA pour les sociétés industrielles.
 15 jours de CA pour les sociétés commerciales.

Coût :
 Taux d’intérêt indexé sur le taux moyen du marché
monétaire(TMM) +marge bancaire.
 La marge bancaire englobe :
 La commission de compte
 La commission de découvert
 La commission de garantie
 La commission de péréquations de change

 L’escompte
commercial :
Objet :
Opération de crédit par laquelle la banque met à la disposition de son
client, le montant d’un ou plusieurs effets de commerce avant leur échéance,
contre remise des effets et moyennant des agios retenus d’avance.

Conditions d’octroi :
 Les besoins globaux en escompte commercial sur la Tunisie en
fonction du CA prévisionnel à crédit et des délais moyens de règlement
accordés au client.
Ils sont déterminés par la formule suivante :

CA prévisionnel traité à crédit * délais moyen de règlement de la


clientèle

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Chiffre d’affaire TTC


 On tien compte également des utilisations moyennes des services
antérieurs.

Coût :
Taux d’intérêt indexé sur le TMM+marge bancaire.
N.B : à partir du bilan, le délai moyen de règlement consenti aux clients se
calcule ainsi :
Client+effet à recevoir+effet escomptés non échus*360

Chiffre d’affaire TTC

Délai moyen=

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 Le financement de stock :
Objet :
Crédit servant à financer un stock outil de matières premières et/ou
consommables et éventuellement de produits semi-finis, constitués par les
entreprises industrielles.

Conditions d’octroi :
 Ce crédit reste à l’entière appréciation de la banque qui tien compte
notamment des autres sources de financement et en particulier des
crédits fournisseurs.
 La cote maximale de ce crédit se situe à trois mois des besoins
consommés.
 Les besoins consommés annuels sont définis comme étant la
différence entre le stock initial majoré des achats de la période, et le
stock final.

Coût :
Taux d’intérêt indexé sur le TMM+marge bancaire.

 Le préfinancement de
marché :
Objet :

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Crédit accordé à l’entreprise adjudicataire d’un marché nanti ou domicilié


irrévocablement en faveur de la banque, afin de lui permettre de couvrir les
premiers frais d’installation du chantier et de démarrage des travaux.

Condition d’octroi :
 Pour les marchés publics, la cote maximale de ce crédit est
généralement de 10% du montant du marché conclu sous réserve que
le dit marché ne prévoit pas une avance de la part de maitre de
l’ouvrage.
 Pour les marchés privés, la cote maximale est de 5% du montant du
marché, déduction faite des avances du maitre de l’ouvrage.
 Ce crédit est généralement amorti à raison d’un pourcentage(10% si le
marché est public, 5% si le marché est privé) de chaque virement recue
par le marché concerné.

Coût :
Taux d’intérêt indexé sur le TMM+marge bancaire.

 Avance sur marché :


Objet :
Avance accordée à l’entreprise adjudicataire d’un marché nanti ou domicilié
irrévocablement en faveur de la banque sur présentation d’un décompte ou
une attestation des travaux faits, dûment approuvé(e) par le maitre de
l’ouvrage. Cette avance permet à l’entreprise de couvrir la gêne de trésorerie
dû au décalage entre la date de reconnaissance des droits de paiement par le
maitre de l’ouvrage et la date de règlement effectif.

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Conditions d’octroi :
 Le montant de l’avance ne doit pas excéder 80% du montant de la
créance dûment constatée.
 La cote d’avance/marché dépend en plus du montant du marché, du
délai de son exécution et des conditions de règlement du maitre de
l’ouvrage.

Coût :
Taux d’intérêt indexé sur le TMM+marge bancaire.

N.B : pour les marchés nantissables, il est demandé au client de fournir les
attestations fiscales et parafiscales, documents qui permettent un règlement
du marché sans aucun problème (pas d’opposition).

 Le préfinancement
export :
Objet :
Crédit réservé au financement des dépenses nécessaires d’un stock
marchand destiné à l’exportation ou des dépenses occasionnées par des
exportations de services sous forme de prestations de services ou
d’exécution de travaux à l’étranger. Il finance aussi bien les besoins courants
engendrés par l’activité exportrice de l’entreprise que les besoins nés de
l’exécution d’une commande particulière émanant d’un client étranger.

Conditions d’octroi :
 La cote maximale de ce crédit est :
 30% des exportations prévisionnelles de l’année concernée,
avec possibilité de dépassement en cas de besoins
supplémentaires engendrés par des opérations ponctuelles.
 100% du stock report pour les huiles d’olive et les vins.

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 80% des quantités engagés à l’exportation pour les dattes.


 60 jours d’exportation prévisionnelle pour les agrumes.
Les prévisions doivent êtres justifiées par les réalisations antérieures
et/ou les contrats obtenus.
 Ce crédit s’amorti progressivement par le produit des
exportations réalisées.

Coût :
Taux d’intérêt indexé sur le TMM+marge bancaire.
N.B : le calcul des montants des crédits de préfinancement des exportations
des produits agricoles et agro-alimentaires se fait sur la base de prix de
référence (fixé par la BCT).

 Crédit de compagne :
Objet :
Concours destiné à financer l’achat de produits agricoles et pêche durant les
diverses compagnes, en vue de leur transformation, de leur conditionnement
ou de leur écoulement en l’état.

Conditions d’octroi :
 La cote maximale de ce crédit est égale à :
 50% des prévisions d’achat pour l’alpha.
 80% des dépenses culturales pour la production de plants
 Un mois de prévisions d’achat pour tous les autres produits
 Ces crédits échoient à l’achèvement des compagnes, dont les
durées sont fixées par la BCT…

Coût :

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Taux d’intérêt indexé sur le TMM+marge bancaire.

 Crédit de démarrage
huile :
Objet :
Crédit accordé aux olé facteurs, destiné à couvrir les dépenses occasionnées
par le démarrage oléicole, pour la fabrication et le règlement des huiles
achetées auprès des producteurs, en attendant la formation des piles par
l’Office Nationale de l’Huile.

Conditions d’octroi :
 Le montant de ce crédit dépend de la capacité de stockage de
l’huilerie sans excéder 15% des prévisions de trituration.
 L’échéance de ce crédit est fixée au 31 mars de chaque année.

Coût :
Taux d’intérêt indexé sur le TMM+marge bancaire.

Les engagements par signature :


Le crédit par signature est une forme de concours bancaire qui
permet d’aider l’entreprise sans qu’il y ait mise de fonds. Ainsi le crédit par
signature épargne le banquier toute sorte de fonds : au lieu de remettre à son
client des espèces, il lui prêtera sa signature. Autrement dit, le banquier
s’engage à honorer les engagements financiers de l’entreprise, bénéficiaire
de ce crédit, si elle ne peut le satisfaire à leur échéance. Le crédit par
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signature pourra donc se transformer en découvert pur et simple dans la


mesure où le banquier paiera l’engagement sans être couvert par son client
en temps utile.
Les différents engagements qu’on trouve sont : les cautions en douane, les
cautions de marché, le crédit documentaire, et des autres engagements
comme l’aval et la lettre de garantie.

b) Les crédits d’investissement :


Procédure d’instruction d’un
dossier d’engagement pour une
nouvelle relation :

 Demande écrite du client


 Dossier juridique de la société
 Etude de la rentabilité globale du projet
 Tableau de rentabilité prévisionnel sur 7ans
 Etat d’avancement des investissements
 Support juridique des garanties réelles proposées
 Curriculum vital (CV) du promoteur accompagné des pièces
justificatives de ses qualifications ou de son expérience
 Bilans et comptes annexes relatifs aux trois derniers exercices et une
situation comptable récente concernant l’année en cours
 Liste des matériels existants.
Pour la détermination du montant du crédit, les banques veilleront à ce que :
 Les surfaces du terrain et du génie civil correspondent aux besoins
réels du projet et leur valeur soit en rapport avec les prix pratiqués par
l’API dans des zones comparables
 Le choix des équipements soit fait sur la base d’offres comparées

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 Le matériel de transport soit limité aux exigences de l’exploitation de


l’entreprise
 Le niveau des frais d’approche et divers soit en rapport avec la taille du
projet, son implantation et les délais de sa réalisation.
 Les apports en nature pris en considération correspondent uniquement
à la partie indispensable à la réalisation du projet
.
Crédits à moyen terme :

Objet :
Le crédit à moyen terme d’investissement est destiné à parfaire le
financement de projet de création ou d’extension ainsi que de renouvellement
de matériels dans les différents secteurs d’activité dont la durée est fixée à un
maximum de 7 ans.

Conditions d’octroi :
 Deux ans < durée <= 7 ans
 L’étude du dossier porte essentiellement sur la rentabilité de l’affaire, le
risque prévisible et l’intérêt commercial de la relation.
Les différents types de crédits à moyen terme sont :
 Crédit à moyen terme finançant la privatisation
 Crédit à moyen terme de consolidation, d’assainissement et de
restructuration
 Crédit à moyen terme à l’exportation
 Crédit à moyen terme d’acquisition de matériel agricole
 Crédit à moyen terme de réparation des équipements agricoles et de
pêche
 Crédit à moyen terme à la production
 Crédit à moyen terme d’acquisition de matériel de transport
 Crédit à moyen terme finançant les investissements dans l’artisanat et
les petits métiers
 Crédit à moyen terme finançant les équipements professionnels

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 Crédit à moyen terme finançant les investissements dans le commerce


de distribution
 Prêt à la construction à usage d’habitation

Crédit à long terme :

 Ces crédits sont d’une durée supérieure à 7 ans et inférieure ou égale à


15 ans consentis par les banques de dépôts dans la limite de 3% du
volume de leurs dépôts à vue, à terme, en comptes spéciaux d’épargne
et sous forme de certificats de dépôts.
 Ces crédits peuvent être consentis aux entreprises économiques régies
par des dispositions légales particulières ou placées sous le contrôle de
l’Etat en vue de leur permettre de rétablir leur structure financière.
Le montant du crédit ne doit pas excéder les quotités du coût des
investissements :
 80% pour le secteur agricole
 70% pour les secteurs de mines, du tourisme saharien, des
industries manufacturières et des autres activités industrielles
 60% pour le tourisme autre que saharien ainsi que pour les
activités commerciales et de service.

I/2.3.garanties bancaires :
Les risques que comportent les opérations de crédit sont grands et il est
fréquent qu’un banquier considère comme insuffisante la seule solvabilité de
son client pour assurer la bonne fin d’une opération. Aussi, le plus souvent le
banquier ne consentira des crédits que si des garanties sont constituées à
son profit.
A toute opération de crédit peut s’accommoder sûretés, on distingue deux
catégories :

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 Les suretés personnelles


 Les suretés réelles

a) Les suretés personnelles :


Les suretés personnelles consistent dans l’engagement pris au profit d’un
créancier par des personnes physiques ou morales d’exécuter l’obligation
d’un débiteur, si celui-ci ne l’exécute pas lui-même à l’échéance. Les
suretés personnelles les plus répandues en matière de garantie sont « le
cautionnement » et « l’aval ».

Le cautionnement :
Le cautionnement est en principe un acte civil. Il ne se présume pas, il doit
dans tous les cas faire l’objet d’un écrit.
Les cautions délivrées par les banques établissent une solidarité entre le
débiteur principal et la caution, c'est-à-dire la possibilité par le créancier de
poursuivre à la fois le débiteur principal et la caution.

L’aval :
L’aval est l’engagement pris par une personne physique ou morale de payer
un effet, un billet à ordre à l’échéance, au lieu et place du débiteur. La
personne qui le souscrit est qualifiée de donneur d’aval, avaliseur ou
avalisant.
L’aval est un acte commercial.

b) Les suretés réelles :


Les suretés réelles, au contraire, consistent dans l’affectation par le débiteur
d’un élément déterminé de son patrimoine mobilier ou immobilier au bénéfice
du créancier.

Le nantissement :
Il s’agit d’une remise effective c'est-à-dire que le bien donné en garantie d’une
dette « sort » physiquement de patrimoine du débiteur pour être conserver

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par le créancier pendant toute la durée du prêt. Par sa signature, le contrat de


nantissement repose sur le fait que la chose affectée en garantie soit mise en
possession du créancier ou du tiers convenu.

L’hypothèque :
C’est une sureté réelle consistant à affecter un immeuble du débiteur en
garantie d’une créance ; cette affectation se faisant sans dessaisissement du
débiteur. C’est un droit réel accessoire qui permet à un créancier de saisir un
immeuble en quelques mains qu’il se trouve de se faire payer par préférence
sur le prix. Les applications pratiques de l’hypothèque sont :
 L’hypothèque sur terrain
 L’hypothèque sur construction

I/3. Service étranger :


I/3.1.opérations financières :
Des transactions avec l’étranger n’ayant pas un but commercial : scolarité,
abonnement, économie sur salaire, frais de soins….
Ces opérations se traitent sur présentation :
 D’une fiche d’information pour les opérations autorisées c.à.d. qui ne
nécessitent pas l’accord préalable de la BCT.
 D’une demande F1 ou F2 pour les opérations financières nécessitant
l’accord préalable de la BCT.

I/3.2.opérations commerciales :
Des transactions entres des opérateurs Tunisiens (commerçant) avec des
entreprises étrangères.
Ces opérations se traitent par :
 C.I., F.D.E. ….pour les transactions commerciales autorisées. La
BCT délègue aux intermédiaires agrées (les banques commerciales)

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de domicilier les titres de commerce extérieur mais procéder à un


contrôle à postériori de ces opérations.
 L.I, L.EX, C.I. AT….doivent êtres accordées avant tout transfert.
Les transactions faites au service étranger sont réparties selon les degrés de
confiance entre les opérateurs tunisiens et leurs fournisseurs (client étranger)

Section transfert :
 OPT/OPR : les virements transmis et reçus pour des opérations
financières et commerciales, les moyens de communication le plus
utilisé : Swift, Télex…….
 Emission /remise de chèques en devise
 Transfert à titre de voyages d’affaire : AVA Importateur, AVA exportateur,
AVA autres activités, AVA promoteurs.

Section portefeuille étranger ou


rem doc : remise
documentaire :
Les intervenants sont : exportateur, tireur, banque de l’exportateur, banque de
l’importateur, importateur, tiré.
 Rem doc à vue : paiement au comptant d’une marchandise déjà
embarquée contre réception des documents.
 Rem doc contre acceptation : le tiré est tenu d’accepter un effet de
commerce avant de bénéficier des documents. Le tireur sera réglé à
une échéance déterminée sur présentation d’un ordre de paiement.
 Rem doc contre acceptation+aval : la banque du tiré est tenue d’ajouter
son aval à coté de l’acceptation du tiré qui garantie le règlement de
l’effet de commerce à l’échéance convenue. A défaut la banque du tiré
ne peut pas délivrer les documents.
L’engagement de la banque du tiré est limité dans la rem doc
la banque du tiré est tenue d’exécuter les instructions de le banque du tireur,

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donc il existe un contrat de mondât qui matérialise cette responsabilité mais


le tireur affronte deux risques :
 risque de révocation de l’opération : retour de la marchandise et
des documents
 risque de non paiement : en cas d’acceptation simple la seule
moyenne de poursuite judiciaire est le protêt qui suit le recours
cambiaire
.
 Les documents :

 Documents du fournisseur :
Essentiellement la facture définitive, le document de transport, la liste de
colisage, la note de poids, les spécifications….
 Documents de transports :
 Connaissement maritime (transport maritime)
 LTA : lettre de transport aérien (transport aérien)
 CMR : lettre de voiture (transport de terrestre)
 Récépissé postal : (transport par poste)
 Autres documents :
Certificat d’origine, certificat phytosanitaire,…ce sont des documents
délivrés par des organismes officiels / police ou certificat
d’assurance/attestation du capitaine du navire….

 Garantie de la banque :
Rem doc contre acceptation et aval / Crédoc irrévocable et confirmé
Au premier abord, les deux modes de règlement garantissent la bonne fin
d’une transaction commerciale néanmoins le premier ne présente pas une
garantie suffisante pour l’exportateur puisque l’importateur peut révoquer
l’opération surtout la marchandise est déjà expédiée. Quant au crédoc
irrévocable et confirmé il élimine ce risque à condition que l’exportateur
respecte les termes de crédits.

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N.B. la confirmation est une autre garantie pour l’exportateur qui élimine le
risque situé au niveau de la banque émettrice du crédit.

Section crédoc :
C’est le moyen de règlement le plus sûr jusqu’à présent et qui s’est
développé considérablement surtout ces dernières années mais qui nécessite
un travail particulier.
Les intervenants : donneurs d’ordre, banque émettrice, banque
notificative/confirmatrice, bénéficiaire

 Types de crédoc :
Selon le mode de règlement :
 Crédoc à vue
 Crédoc à terme
 Crédoc revolving (renouvelable)
 Crédoc transférable (entre plusieurs bénéficiaires)
Selon les garanties :
 Révocable : il est assimilé à une simple remise documentaire
 Irrévocable : l’annulation de l’opération n’est possible qu’avec l’accord
des deux parties.
 Irrévocable et confirmé : la banque de l’exportateur ajoute sa garantie
en cas ou son correspondant n’honore pas son engagement.
Particularité du crédoc :
Le crédoc est souvent utilisé pour les transactions ayant des montants
important ou entre des partenaires qui ne se connaissent pas auparavant,
c’est pour cela qu’il nécessite un suivi très particulier des deux banques
concernées et qui peuvent êtres engagés dans l’opération mais dans la limite
des documents.

II/Les points forts du service :

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Fsegs
rapport de stage

 La polyvalence des agents de ce service qui permet la célérité


remarquable dans l’exécution des taches et donc la continuation de
l’exécution convenable du travail en cas de congé, l’absence ou de
surcharge.
 La rapidité d’exécution des taches permet aux clients d’avoir dans les
brefs délais un travail accompli selon leurs exigences.
 La biat pense avoir faire face à une concurrence de plus en plus
agressive.
 La biat réalise une enquête de satisfaction qui a confirmé l’image
positive que le public porte d’elle.
 Le point fort de la biat est son potentiel humain, assure le directeur
général, ce qui représente un moyen de plus pour réaliser ses
ambitions.
 La refonte du système d’information de la banque qui pourra désormais
accompagner l’évolution du marché bancaire et accompagner le
développement de nouveau produits et services.

III/les points faibles du service :


 Le système informatique ne permet pas de recenser, lors d’une
consultation, les divers produits et services proposés pour un même
client.
 Le système of line du service étranger passe inéluctablement par la
direction induisant ainsi un retard de 24 heures pour l’achèvement des
opérations du commerce extérieur.
 La tarification excessive des commissions lors de la domiciliation des
titres de commerce extérieur et de change (14 dinars par opération)
ainsi que des commissions de transmission à l’exportation (20 dinars
par opération).

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Fsegs
rapport de stage

 Insuffisance du nombre de fax dans l’agence, il existe seulement un fax


pour tous les services.

Conclusio
n
Ce stage a été profitable pour ma formation. En effet il ne fait que réaffirmer
l’importance d’une sensibilisation aux problèmes pratique et qui ne peut être

28
Fsegs
rapport de stage

que bénéfique pour ma formation actuelle et pour l’intégration future de la vie


professionnelle.
A terme de ma première expérience je remercie tous les personnes qui m’ont
aidé au cours du stage et je présente à mes professeurs qui ont développé
ma formation théorique ce modeste rapport.

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