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SOMMAIRE
Séquence n°I: L’ENTRPRISE
1- Définir l’entreprise
2- Les différentes fonctions d’une entreprise
3- Classification des entreprises
4- Les objectifs de l’entreprise
5- Les principaux documents circulant dans l’entreprise
6- Notion de flux
1- Notion de compte.
2- Présentation d’un compte.
- Compte à colonnes séparées
- Compte à colonnes mariées
- Compte schématique
3- Fonctionnement de comptes de bilan.
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Comptabilité générale
Concepteur : H.ESSAOUDI 2
Comptabilité générale
La comptabilité est une technique qui permet d’enregistrer toutes les opérations réalisées par une
affaire, bien utilisée elle permet à un tiers d’évaluer une entreprise : il convient donc de partir d’une
définition de l’entreprise.
1- Définition
L’entreprise est une entité économique indépendante qui utilise des moyens afin de
produire des biens ou des services, destinés à être proposer sur un marché afin de
satisfaire un besoin moyennant un prix en vue de réaliser le maximum de bénéfice ou
subir une perte éventuelle.
Elle produit ou achète des biens et de services, il lui faudra rémunérer ses salariés et régler ses
fournisseurs et rentrer en relation avec ses clients par les ventes à crédit.
Il est indispensable de conserver une trace écrite de toutes les opérations effectuées : c’est le rôle de
la comptabilité.
Le classement des entreprises selon leur forme juridique est considéré comme la réponse à une
double question :
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Comptabilité générale
& Les entreprises individuelles : elles sont possédées par un seul individu dans le but de réaliser
le maximum de bénéfice.
Les diverses taches de cette entreprise sont assurées par le chef et les membres de sa famille
& Les entreprises sociétaires : Elles sont possédées par plusieurs personnes qui mettent en
commun leurs biens ou services ou les deux à la fois en vue de réaliser le maximum de
bénéfice ou de subir une perte éventuelle
& Les entreprises publiques : Elles sont possédées totalement ou partiellement par l’état dont
le but n’est pas toujours de réaliser le maximum de profit mais aussi la recherche de l’intérêt
général
Entreprises agricoles : sont des entreprises qui utilisent les produits agricoles dans
leur activité sans aucune transformation.
Entreprises industrielles : sont des entreprises qui transforment les matières 1eres en
produits finis ou semi-finis
Entreprises commerciales : sont des entreprises qui achètent les biens « produits » et
les revendent en l’état sans aucune transformation.
6- Notion de flux
L’un des objectifs de la comptabilité est de suivre ces mouvements et d’enregistrer ces flux
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Comptabilité générale
7- Le patrimoine de l’entreprise
Tout être humain est doté d’une personnalité juridique, c’est-à-dire qu’il a :
Des droits
Des obligations
Ainsi donc, la personnalité juridique est attribuée soit à une personne physique soit à une
personne morale.
Exemple
- Un cyclomoteur : 6500 DH
- Divers objets personnels 2700 DH
- Espèces : 1250 DH
- Une somme d’argent déposée à la Caisse d’épargne : 3200 DH.
- Il a prêté à SAAD : 500 DH.
- Il lui reste à payer une somme de (crédit) : 3200 DH.
Distinguons
Biens
+ + Créan = Disponi TOTAL DES BIENS
matériel ce ble
………………….
s …………..
s …………….. ………………………………..
…………………. ………….. …………….. ………………………………..
………………… …………... …………….. ………………………………..
Dettes ………………………..............
PATRIMOINE …………………………………….
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Comptabilité générale
1- Définition
La comptabilité est une technique qui permet à travers un langage conventionnel d’enregistrer tous
les actes faits par un commerçant pour mesurer les conséquences de ces actes sur l’évolution de son
patrimoine.
La comptabilité a pour objet de décrire, mesurer et communiquer des informations selon un certain
nombre de règles et de principes qui permettent d’évaluer et d’imputer toutes les opérations
effectuées par une entreprises dans des comptes appropriés afin d’élaborer des documents de
synthèse :
La comptabilité est une technique, et un outil indispensable et utile à tout agent économique :
consommateurs, entreprises, Etat, administrations, banques…
- Les éléments de calcul des sommes qui sont dues au trésor de l’Etat au titre des impôts et
taxes à régler
- Outil de jugement par les tribunaux de commerce et d’instance ou cours d’appel ou cours
des comptes
- Pour les créanciers de l’entreprise, elle permet de faire le point sur la situation exacte de
l’entreprise et sa capacité de les rembourser
- Pour les banquiers, elle permet de déterminer le niveau de crédit
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Comptabilité générale
LE C.G.N.C est le 1er plan comptable marocain qui a été élaboré par la commission de
normalisation comptable qui a achevé ses travaux en Décembre 1986
Ce plan était appliqué aux entreprises publiques depuis décembre 1989. La loi n°9/89 relatives aux
obligations comptables des commerçants ou loi comptable a rendu son application obligatoire pour
l’ensemble des commerçants à partir du mois de Janvier 1994.
L’article 1er de la loi comptable stipule que : » Toute personne physique ou morale ayant la qualité
de commerçant au sens du code de commerce est tenue de tenir une comptabilité dans les formes
prescrites par la présente loi et les indications figurants aux tableaux annexes…. »
Ne pas oublier
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Comptabilité générale
1- Définition du bilan
Monsieur BEN TALEB dispose d’une épargne de 500 000 DH. Il décide d’ouvrir un magasin
pour le commerce de gros des articles électroménagers.
- Dans un premier temps, il ouvre un compte bancaire au nom de son entreprise où il dispose
son épargne : c’est l’apport initial : 500 000 DH.
- Il achète un local qui lui servira de domicile à l’entreprise pour 100 000 DH.
- Il achète une fourgonnette pour livraison des marchandises pour 120 000 DH.
- Il achète une machine à écrire, une machine à calculer, deux bureaux, deux fauteuils, six
chaises et une armoire pour une valeur globale de 75 000 DH.
- Il achète des marchandises pour les revendre pour une valeur de 150 000 DH.
- Il retire 5000 DH de la banque qu’il dépose dans le coffre fort de l’Entreprise.
Monsieur BEN TALEB dispose d’une ressource de 500 000 DH : c’est son apport personnel.
Toutes les autres opérations représentent des emplois plus ou moins durables.
Arithmétiquement, on peut noter que la première opération se traduit par une augmentation de
l’avoir bancaire, toutes les autres, ont entrainé une diminution de cet avoir :
A la fin de ces opérations, on peut donc dresser la situation suivante pour l’entreprise.
Situation au 30/04/2009
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Comptabilité générale
Pour une meilleure disposition de cette situation et pour une normalisation de présentation
entre les différentes entreprises, on utilise une terminologie spéciale.
Constatations
1) ACTIF = PASSIF : Cette égalité est évidente : Un emploi est toujours financé par une
ressource. Une ressource est toujours utilisée.
2) Dans notre exemple, l’unique ressource était l’apport personnel de monsieur BEN TALEB,
elle lui appartient. Elle n’est pas remboursable, elle représente une ressource propre :
Capitaux propres.
Résumé
L’entreprise possède des biens plus ou moins durables, leur acquisition est financée par des
moyens ou des ressources propres de l’entreprise ou étrangères (Dettes).
Un tableau permet de retracer la situation de l’entreprise à une date donnée en recensant ses
biens (ses emplois) : - ACTIF- et ses ressources financières : composées des capitaux
propres et des dettes appelé PASSIF : c’est le BILAN.
Donc le bilan est un tableau en deux parties qui recense à une date donnée, les emplois de
l’entreprise appelé Actif du Bilan et les ressources qui ont permis de les financer appelées
Passif du Bilan.
- L’Actif représente la partie gauche du Bilan
- Le Passif représente la partie droite du Bilan.
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Comptabilité générale
Bilan au :…………………………………………………………
Actif Montants Passif Montants
Emplois évalués en DH Ressources en DH
(Utilisation des fonds) (Origine des fonds)
Total Total
Exemples :
1. Le 1/1/2010 DARIF décide de créer son entreprise, il apporte une somme globale de 400000
dh dont 280000 dh déposée en caisse et le reste en banque.
Solution :
Les entreprises sont tenues à respecter une présentation normalisée du bilan qui s’inspire du
code générale de la normalisation comptable (C.G.N.C).
BILAN
Actif Montants Passif Montants
Actif immobilisé ……………… Financement permanent ……………
Actif circulant hors ………………. Passif circulant hors ……………
trésorerie trésorerie
Trésorerie d’actif ………………. Trésorerie du passif ……………
a) Le Passif
Le financement permanent :
Comprend les sommes qui appartiennent au propriétaire de l’entreprise : ce sont les capitaux
propres (Apport/capital) et les sommes correspondant à des dettes à plus d’un an (Emprunt,
fournisseurs d’immobilisations….) ce sont des dettes de financement.
Il comprend toutes les ressources qui sont durable à la disposition de l’entreprise
La trésorerie passif :
Ce sont les sommes dues à des banques (banques solde créditeurs).
b) l’actif :
Il est subdivisé en 3 grandes :
L’actif immobilisé
L’actif circulant hors trésorerie
La trésorerie –actif.
L’actif immobilisé :
Comprend l’ensemble des biens et des droits qui ont pour vocation de rester
Durablement dans l’entreprise, il est subdivisé en :
- Immobilisations en non valeur
- Immobilisations incorporelles
- Immobilisations corporelles
- Immobilisations financières
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Comptabilité générale
Trésorerie – actif
Elle comprend les disponibilités et les liquidités de l’entreprise (avoir en banque, en C.C.P et
les espèces en caisse).
Exercice d’application
Le chef comptable des établissements ARMATAL dans lesquels vous effectuez votre stage au
poste d'aide comptable, vous remet les documents suivants :
Élément d'actif Montant Elément de Passif Montant
Actif immobilisé: Financement permanent
Terrain ………… Capital personnel 130 000
Construction ………… Résultat ………
Matériel de transport …………. Emp.auprès des E.C. 15 000
Mat.de bureau ………….
Actif circulant Passif circulant:
Stock de marchandises …………. Fournisseurs 31 000
Clients ………….
Trésorerie actif
Banque …………
Caisse 4000
TOTAL ………… TOTAL ……….
Travail à faire:
- Calculer le montant des éléments qui manquent dans le bilan
- Établir le bilan de fin d'exercice.
Constatations
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Comptabilité générale
3- Variation du BILAN
L’entreprise effectue des opérations qui peuvent modifier le bilan. On distingue des
opérations qui font varier le Bilan sans modification de la situation nette (Actif réel1 – Passif
réel), d’autres qui entrainent soit une augmentation soit une diminution du patrimoine de
l’entreprise.
Variation du bilan sans changement du patrimoine :
Variation d’un poste d’actif entrainant une variation correspondante d’un poste de
passif :
Exemples :
achat à crédit de marchandises : augmentation du stock de marchandises. Augmentation de la
dette fournisseurs.
Règlement par cheque d’un Emprunt : entraine une diminution des Avoirs en Banque et une
diminution de la dette concernée.
Conclusion: les opérations intéressant des postes d’actif et des postes de passif se traduisent par
une augmentation de part et d’autre ou une diminution de part et d’autre.
Dans tous les cas cités ci-dessus, les comptes concernés se modifient sans entrainer une
modification de la situation nette de l’entreprise.
1
Actif réel = total d’actif – actif Fictif (ce sont des dépenses importantes supportées par l’entreprises que celle-ci désir repartir sur
plusieurs exercices, elles ne représentent pas des véritables biens.
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Comptabilité générale
Dans ce cas :
Caisse : + 80 000 dh
Contre :
Marchandises - 100 000 dh
Résultat - 20 000 dh (perte).
Dans ce cas l’entreprise réalise une ressource de plus (Bénéfice) ou au contraire elle perd une
ressource (une perte).
Application :
Le 5 avril 2010, monsieur HALIM crée son entreprise spécialisée dans l’équipement des cafés et
des crémeries. Pour cela, il a apporté 200 000 dh qui ont été répartis ainsi :
Le 10 avril 2010, monsieur HALIM acquiert un droit au bail au prix de 50 000 dh payé par cheque
bancaire.
Le 20/04/2010, monsieur HALIM acquiert un stock de marchandises pour une valeur globale de
220 000 dh dont 100 000 payé par cheque bancaire, 10000 dh en espèce et le reste à crédit envers le
fournisseur pour 3 mois.
Le 25/04/2010, monsieur HALIM se procure un véhicule de transport pour un prix de 120 000 dh
dont 25 000 dh payé par cheque bancaire, 5000 dh en espèce et 90 000 dh financé par un emprunt
remboursable sur 4 ans.
Le 30/04/2010, monsieur HALIM réalise sa 1ère vente depuis la création de son entreprise :
Travail à faire :
Présenter le bilan à chaque date et expliquer les différentes variations du bilan réalisées.
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Comptabilité générale
Exemple :
Achat de matière 1ère en espèces pour 20000 dh.
Deux questions se posent :
D’où vient l’argent ? de la caisse = origine /Ressource.
Où est employé l’argent ? Achat de matière = destination/Emploi
Opération Emploi Ressource
Achat de matière 1ere ACHAT de matière 20000dh Caisse : 20000 dh
Constatation :
1- Chaque opération entraine une diminution d’un compte ou plusieurs et l’augmentation d’un
compte ou plusieurs de même montant.
2- Le Bilan est un tableau équilibré : Emplois = Ressources. D’après cet équilibre, on peut dire que
tout emploi est financé par une ressource ou inversement toute ressource est employée.
APPLICATION
Pour commencer son activité commerciale, le commerçant HILAL a effectué les opérations
suivantes :
a) Apport d’un local commercial d’une valeur de 200000 dh et d’une somme déposée en banque de
130000 dh
b) Acquisition par chèque bancaire un matériel de transport et un matériel de bureau pour des
valeurs respectives de 80000 dh et 6000 dh
c) Retrait de la banque pour alimenter la caisse 20000 dh
d) Achat de marchandises pour une valeur de 17000 dh dont 10000 dh par chèque le reste en espèce
e) Vente de marchandises ayant coûté 5000 dh, pour une valeur de 6000 dh réglée comme suit :
4000 dh par chèque bancaire le reste en espèce
f) Ventes de marchandises ayant coûté 3000 dh, pour un montant de 2500 dh réglées 1500 dh au
comptant par chèque le reste à crédit
g) Recouvrement de la créance relative à l’opération(f) en recevant un chèque de 600 dh et le reste
en espèce.
Travail demandé
1. Analyser toutes les opérations effectuées par l’entreprise HILAL en terme de ressources et
emplois (sous forme de tableau R-E)
2. Commentaire du tableau
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Comptabilité générale
Réponse
1.
2. Commentaire
L’observation du tableau R-E montre que la somme des emplois =somme des ressources cette
égalité est vérifiée aussi bien pour l’ensemble des opérations que pour chacune des opérations.
En outre l’égalité des R=E traduit simplement le principe selon lequel « toute ressource est
nécessairement employée.
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Comptabilité générale
Dans la pratique, on ne peut établir un Bilan après chaque opération, un tel travail serait long,
coûteux et sans grand intérêt.
C’est la raison pour laquelle toute opération réalisée par l’Entreprise sera constatée dans des
comptes. Le Bilan qui n’est en principe établi qu’une fois par an ne sera pas utilisé pour enregistrer
immédiatement les opérations effectuées par l’Entreprise.
1- Notion de compte
Par convention le compte est un tableau, le coté gauche du compte est réservé aux emplois et le coté
droit aux ressources
Le coté gauche, réservé aux emplois, est appelé : débit d'où le verbe débiter un compte qui
veut dire enregistrer une somme à son débit
Le coté droit, réservé aux ressources est appelé : CREDIT d'où le verbe créditer un
compte qui veut dire enregistrer une somme à son crédit.
L'inscription d'un mouvement comptable (une somme) au débit ou au crédit d'un compte
est appelée : IMPUTATION
Le solde d'un compte est la différence entre le total des sommes inscrites au débit et le total
des sommes inscrites au crédit
Si le total du débit est supérieur au total du crédit le solde est débiteur (SD) ce solde doit être
inscrit au crédit du compte pour égaliser le compte (débit =crédit)
Si le total du débit est inférieur au total du crédit le solde est créditeur (SC) il doit être inscrit au
débit du compte pour égaliser (DEBIT + CREDIT).
Arrêter un compte, c’est calculer son solde final débiteur ou créditeur
Ouvrir un compte c'est inscrire le solde dégagé au moment de la fermeture du coté de sa
nature (SD) au débit, solde créditeur au crédit.
………
Totaux
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Comptabilité générale
Compte schématique
Débit n° du compte, nom du compte Crédit
Application :
Travail demandé :
Présenter le compte caisse selon les différents tracés
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Comptabilité générale
Débit Crédit
5000 2000
1000 800
2000 200
500
SD : 4500
8000 8000
NB : le solde d’un compte c’est la différence entre le total des mouvements Débits et le total des
mouvements Crédits. Le prend la nature du total le plus élevé :
- Débits > Crédits : Solde Débiteur.
- Débits < Crédits : Solde Créditeur.
Analyse -1-
Origine : Avance ou apport de Monsieur AMINE.
Emploi : Dépôt en Banque.
D’où inscription au Débit de compte Banque
- le 20/10/1011, Monsieur AMINE règle par cheque bancaire une dette fournisseur.
Analyse -2-
Origine : Banque.
Emploi : Règlement d’une dette.
D’où inscription au Crédit de compte Banque
Schématiquement le compte banque peut être présenté comme suit :
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Comptabilité générale
Exemple -2-
(-) (+)
Conclusion
- Un compte d’Actif augmente au Débit et diminue au Crédit
- Un compte de Passif augmente au Crédit et diminue au Débit.
Application
Le 04/09/2011, Monsieur AMINE dépose dans le coffre fort de l’Entreprise 5 000 dh.
-
Le 08/09/2011, il paie 2 500 dh en espèce pour l’achat d’une machine à calculer.
-
Le 10/09/2011, il règle son fournisseur en espèce pour 1 500 dh.
-
Le 15/09/2011, il encaisse en espèce 3 500 dh contre ventes de marchandises.
-
Le 20/09/2011, un client lui règle 1.200 dh en espèce.
-
Le 25/09/2011, il achète une machine à écrire qu’il en espèces pour 3.800 dh.
-
1- Enregistrer les opérations dans le compte « caisse » de Septembre 2011.
2- Tirer le solde du compte caisse
Solution
Débit 5161 caisses Crédit
04/09/2010 5.000 08/09/2010 2.500
15/09/2011 3.500 10/09/2010 1.500
20/09/2010 1.200 25/09/2010 3.800
Solde Débiteur 1.900
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Comptabilité générale
Il faut également se poser la question de savoir comment il serait possible de réussir une telle
mission et à quoi servirait une telle masse des bilans.
Ce sont la, donc, des raisons valables qui ont poussé à une organisation comptable permettant
d’enregistrer des opérations effectuées par une Ese dans des comptes appropriés et de ces comptes
établir des documents de synthèse (Bilan, CPC) chaque fois que l’Ese le désir malgré que
l'inscription dans les comptes est soumise à des règles qui assurent la coordination comptable ; les
entreprises adoptent une technique permettant d'observer les erreurs et de faire un contrôle : c'est la
comptabilité à partie double.
-12.000 +12.000
Exemple -2-
Le 15/07/2010, payé en espèce 3000 dh et par cheque bancaire 12.900 dh pour le règlement au
comptant d’une acquisition d’une machine de production.
Analyse
Origine : Caisse = - 3.000 : crédité
Banque = - 12.900 : crédité.
Destination : Mat et Outillage = + 15.900 : débité
D 5141 Banque C
………………………….. 12.900
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Comptabilité générale
Exemple -2-
Le 10/10/2010, ventes de m/ses : 8.500 dh, le client nous règle 1.000 dh en espèce, 5.000 dh par
chèque bancaire et 2.500 seront payés dans deux mois.
Analyse
Origine : ventes de m/ses : Produits = + 8.500
Destination : Caisse = +1000
Banque = +5000
Créances clients = 2.500
D 5161 Caisse C D 7111 Ventes de m/ses C
1000 8500
D 5141 Banque C
5000
D 3421 Clients C
2500
Constatations
- Chaque opération traduite en écriture comptable a entrainé un débit d’un ou plusieurs
comptes, un crédit d’un ou plusieurs comptes.
- Toute écriture comptable est terminée par un total débit égal au total crédit c-à-d Emplois
= Ressources : tout emploi est financé par une ressource ou inversement toute ressource
est employée.
- Un compte ne fonctionne jamais seul. Lorsque le comptable d’une entreprise débit un ou
plusieurs comptes, obligatoirement il doit créditer en contrepartie un ou plusieurs comptes
du même montant.
2- Règle
- Rechercher les comptes intéressés par l’opération
- Vérifier la place des comptes dans le bilan (actif/passif) pour connaître leur
fonctionnement
- Enregistrer les sommes du coté choisi
- Vérifier qu’un débit est correspond à un crédit
- Vérifier que la somme des comptes à débiter correspond à la somme des comptes à
créditer
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Comptabilité générale
En exerçant son activité, toute entreprise est appelée à effectuer de nombreuses dépenses en vue de
réaliser des recettes lui permettant enfin de dégager un résultat. Ces charges et ces recettes sont
regroupées dans un compte des produits et charges (CPC). LE CPC est un état de synthèse comme
le bilan qui décrit en terme de produits et de charges les composantes du résultat final .Le C.P.C
constitue en quelque sorte le film de l’activité de l’entreprise pendant une période donnée :
l’exercice comptable c’est le second état de synthèse prévu par le C.G.N.C
1- Les charges
Ce sont des dépenses courantes ou non courantes effectuées par une entreprise dans le cadre de
l’exercice de son activité. Elles représentent des dépenses définitives et de ce fait elles
appauvrissent l’entreprise car elles n’entrainent pas une augmentation de l’actif net du bilan. On
distingue :
- Charges d’exploitation : les charges liées à l’activité normale de l’entreprise Achats revendus
de marchandises ; achats consommés de matières et fournitures ; location et charges locatives ;
prime d’assurance ; entretien et réparation ; impôts et taxes ; charges de personnel ; achat non
stockés (eau, gaz, électricité) ; transport et déplacement, frais postaux ; autres charges
d’exploitation
- Charges financières : les charges liées à l’activité financière de l’entreprise intérêts des
emprunts ; pertes de change ; escomptes accordés ; autres charges financières
- Charges non courantes : représentent des dépenses exceptionnelles ou accidentelles non liées
à l’exercice normal de l’activité de l’Entreprise : subventions accordées par l’entreprise ; dons
accordés : pénalités et infractions ; autres charges non courantes
2- Les produits
Ce sont des recettes courantes ou non courantes permettant à l’Entreprise de dégager des ressources
de financement. Ils représentent de ce fait des recettes définitives encaissées ou encaissables et par
voie de conséquence elles enrichissent l’Entreprise.
- Produits d’exploitation : les produits liés à l’activité normale de l’entreprise : ventes de
marchandises ; ventes de biens et services ; immobilisations produites par l’entreprise elle
même ; subventions d’exploitation reçues ; autres produits d’exploitation.
- Produits financiers : les produits liés à l’activité financière de l’entreprise : produit des titres ;
gain de change ; escomptes obtenus ; intérêts reçus ; autres produits financiers.
- Produits non courants : représentent pour l’entreprise des recettes non attendues ou sans lien
direct avec l’exploitation : produits de cession des immobilisations ; Dons reçus ; autres
produits non courants.
3- Structure du C.P.C
N° Produits et charges Montants
I Produits d’exploitation
II Charges d’exploitation
III Résultat d’exploitation = I - II
IV Produits financiers
V Charges financières
VI Résultat financier = IV - V
VII Résultat courant = III + VI
VIII Produits non courants
IX Charges non courantes
X Résultat non courant = VIII - IX
XI Résultat avant impôt = VII + XI
XII Impôt sur le résultat
XIII Résultat net d’impôt = XI - XII
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Comptabilité générale
Le compte de produits et charges constate les charges et les produits de l’exercice classés en
fonction de leur destination dans l’entreprise.
Les produits génèrent des ressources de financement pour l’entreprise.
Les charges entraînent des emplois. Les produits sont donc au crédit des comptes correspondants
alors que les charges sont au débit des comptes intéressés.
Nous pouvons parler pour les produits de ressources internes ou d’enrichissement et pour les
charges d’emploi définitif ou d’appauvrissement
Le CPC se subdivise en 3parties :
les opérations d’exploitation :
Cette rubrique constate les charges et les produits réalisés dans le cadre de l’objet de l’entreprise,
les charges d’exploitation constatent l’acquisition de biens et de services destinés à la production
dans le cadre de l’objet social de l’entreprise. Les produits d’exploitation enregistrent les opérations
effectuées pendant un exercice, ils comprennent les facturations des biens vendus et les
encaissement ou créances des produits et services
NE PAS OUBLIER :
On enregistre dans les comptes de charges :
Toutes les opérations qui entraînent un décaissement présent ou futur, de l’entreprise pour
acquérir des biens ou services qui seront consommés dans le cadre de la réalisation de son
activité
Toutes les opérations hors objet social (financières ou non courantes) qui appauvrissent
l’entreprise
Par contre les produits constatent :
Toutes les opérations qui entraînent un encaissement présent ou futur, relatif à des ventes de
biens et de services acquis ou produits par l’entreprise dans le cadre de la réalisation de son
activité
Toutes les opérations hors objet social (financières ou non courantes) qui procurent un
enrichissement de l’entreprise
Ils fonctionnent de la manière suivante :
Les charges à débiter
Les produits à créditer
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Comptabilité générale
Application-1-
L’entreprise de négoce de BENSALIM a réalisé les opérations suivantes :
1) Ventes de marchandises : 8000
2) Achat de marchandises : 6200
3) Charges de personnel : 400
4) Impôts et taxes : 40
5) Autres charges externes : 130
6) Charges financières : 90
7) Stocks de marchandises au début de l’exercice : 0
8) Stocks de marchandises à la fin de l’exercice : 500
9) Produits exceptionnels (cession d’un matériel) : 660
10) Charges exceptionnelles : 300
Présenter le C.P.C
IV Produits financiers 0
V Charges financières 90
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Comptabilité générale
Le plan comptable est un document qui donne la liste des comptes à utiliser par l’entreprise. La
comptabilité des entreprises est organisée conformément aux dispositions du code général de la
normalisation comptable (C.G.N.C) mis en place par le dahir du 25/12/1992
Le C.G.N.C a prévu un ensemble de règles et de modalités permettant de tenir correctement la
comptabilité en respectant les principes comptables fondamentaux et les méthodes d’évaluation et
d’obtenir ainsi une image fidèle de la situation de l’entreprise
La comptabilité doit respecter la nomenclature des comptes prévue par le plan comptable général
des entreprises. La liste des comptes à utiliser est organisée selon le cadre comptable du modèle
normal.
Les entreprises doivent établir des états de synthèse qui donnent une image fidèle de leur
patrimoine de leur situation financière et de leur résultat, pour obtenir cette image fidèle l’entreprise
doit respecter un certain nombre de principes fondamentaux qui sont la base d’une comptabilité
normalisée et unifiée par l’ensemble des entreprises qui tiennent une comptabilité régulière.
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Comptabilité générale
Tableau de codification
21 22 23 24/25
Immobilisations Immobilisations Immobilisations Immobilisations
en non valeur incorporelles corporelles financières
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Comptabilité générale
Concepteur : H.ESSAOUDI 28
Comptabilité générale
En plus de ces codes, un parallélisme au niveau de certains postes d’Actif et de Passif de Charges et
de Produits a été observé pour obtenir une similitude de codification des comptes appartenant à des
classes opposées.
Exemples :
6119 RRR obtenus sur achats de m/ses 7119 RRR accordés par l’E/se
Concepteur : H.ESSAOUDI 29
Comptabilité générale
I- Définition
Le virement est une opération comptable qui consiste à faire passer une somme d’un compte à
un autre .Autrement, du débit d’un compte au débit d’un autre compte ou du crédit d’un
compte au crédit d’un autre compte.
Exemple
L’entreprise vend des marchandises à crédit au client au SAID, le comptable a débité par erreur le
client SAAD. Montant 8000.
Opération passée par le comptable :
Concepteur : H.ESSAOUDI 30
Comptabilité générale
Exemple
Matériel de bureau
3000
SD 3000
Cette opération permet de regrouper dans un seul compte les différents comptes
Exemple :
Concepteur : H.ESSAOUDI 31
Comptabilité générale
Divers Documents ou
Factures Relevé de caisse Chèques et
souches pièces
justificatives
Concepteur : H.ESSAOUDI 32
Comptabilité générale
Donc ceci nécessite une attention particulière en vue d’acquérir la technicité exigée pour ce
métier et d’appliquer les règles de droit commercial et comptable afin d’aboutir à une
comptabilité saine qui reflète l’image fidèle et qui peut être certifiée par les vérificateurs et
Concepteur : H.ESSAOUDI 33
Comptabilité générale
Il est recommander de préciser clairement et par écrit les accords passés entre les partenaires
(clients – fournisseurs - banque…..) Cet écrit doit être établit au moins en deux exemplaires :
l’un remis au tiers et l’autre et gardé par l’entreprise qui doit le classer et le garder au moins
pendant 10 ans.
Description des documents commerciaux
a- Devis
C’est une prise de contact, une consultation auprès de divers fournisseurs sur la disponibilité, le
prix, la qualité de la marchandise demandées. Il ne s’agit nullement d’un achat et n’engendre
aucun engagement de la part des parties (demandeur, destinataire), ce document permet d’avoir
une idée sur l’organisation de la société et de porter un jugement sur son contrôle interne et la
justification du choix du fournisseur (comparaison entre les fournisseurs) (même présentation
que le bon de commande)
b- Le bon de commande
C’est un document émanent toujours du client établi en son titre et adresse au fournisseur dans
lequel il passe sa demande d’achat des articles spécifiés avec les conditions convenues. On peut
le présenter comme suit :
Une commande est un ordre par lequel est déclenché un processus de réalisation ou de mise à
disposition de certains produits ou services, dans des conditions déterminées.
Une commande engage les deux parties : celui qui commande (donneur d’ordre) et celui qui
accepte la commande.
Le bon de commande sert à la bonne exécution de la l’acte d’achat selon les indications
mentionnées par le client qui doit le signer (engagement de ce dernier)
Le bon de commande dont le contenu a été examiné, est établi en plusieurs exemplaires :
- Les deux premiers sont destinés au fournisseur, un exemplaire servant d’accusé de
réception.
- Le troisième est adressé au service de comptabilité pour vérification de la facture.
- Le quatrième est adressé au magasin pour la vérification de la réception.
c- Le bulletin de commande
Pour faciliter la passation de la commande, le fournisseur peut fournir à son client un catalogue
avec un imprimé portant ses informations servant et remplaçant le bon de commande en vue
d’anticiper la commande
Ce document comporte les mêmes éléments que le Bon de commande – B et C sont identiques -
sauf le A qui comprend les références du fournisseur.
Le bulletin de commande comme le bon doit être signé par le client
d- Le marché :
Document concernant une commande importante avec clauses spéciales de livraison et de
règlement. Quelque fois enregistré et timbré.
Concepteur : H.ESSAOUDI 35
Comptabilité générale
e- Le bon de livraison
Après réception de la commande, le fournisseur accuse réception par document appelé Bon de
livraison ou Bulletin de livraison ou bordereau d’expédition établi avec l’entête du
fournisseur.
Il représente une facture provisoire qui accompagne la livraison et se fait en deux exemplaires au
minimum :
- un exemplaire reste chez le client
- un 2ème exemplaire est signé par le client qui reconnaît avoir reçu la marchandise et l’ex
tourne au fournisseur
Parfois le client peut établir son propre document qui justifie la réception avec ses propres
informations et son accusé de réception appelé BON DE RECEPTION
Il convient donc de comparer Le bon de livraison au double du « bon de commande ». Pour
faciliter ce contrôle, le fournisseur indique généralement sur le bon de livraison le numéro du
bon de commande.
La livraison doit correspondre au bon de livraison. Le contrôle permet de détecter d’éventuels
manquants. Il faut, selon le cas, compté, mesurer, peser.
On procédera enfin au contrôle de la qualité (par exemple en comparant avec les échantillons) et
examinera notamment les points suivants :
- La qualité n’est – elle pas inférieure à celle qui a été offerte et commandée ?
- La marchandise ne présente-t-elle aucune défectuosité, aucun défaut de fabrication, aucune
malfaçon ?
- La marchandise n’a-t-elle pas été avariée au cours du transport ?
Après avoir effectué les contrôles de quantité et de qualité, le magasinier ou le réceptionniste
signe le bon de réception qui est retourné au fournisseur. Si les marchandises livrées ne semblent
pas en bon état, des réserves sont mentionnées par le client sur le bon afin de sauvegarder ses
droits en cas d’avaries ou de pertes.
L’acheteur peut confectionner lui même son propre bon de réception selon ses procédures
et normes internes qui répond au même objectif que le BL.
Il faut en premier lieu, que la livraison corresponde exactement à la commande.
f- La facture
Document remis par le vendeur à l’acheteur précisant le détail de la marchandise livrée, le prix et
les conditions de paiement, de livraisons, le lieu….etc. C’est un document juridique
indispensable pour effectuer l’enregistrement comptable et servir de preuve en cas de litige au
tribunal. Elle est faite au minimum en deux exemplaires.
Concepteur : H.ESSAOUDI 36
Comptabilité générale
Dans sa relation avec son environnement, l’entreprise effectue des opérations diverses avec ses
partenaires économiques dans le but de réaliser son activité et dégager des résultats.
Pour se faire, elle a besoin de documents qui matérialisent ces opérations et qui servent de moyens
de preuve en cas de problème d’où la nécessité de maîtriser l’enregistrement comptable de ces
derniers. Ainsi la personne chargée de la comptabilité doit veiller à :
Les formes que peuvent prendre ces pièces sont diverses et leurs dénominations sont également
multiples : factures, Avis, Bordereaux, Bulletin, Notes, Bons…
Cependant, les factures constituent en fait une majeure partie des documents comptables
manipulés par l’entreprise.
I- Facture de Doit
Remarque :
1- Les factures proposées seront comptabilisées en parallèle chez l’acheteur (client) et chez le
vendeur (fournisseur).
2- Les factures sont ainsi établies :
- Le vendeur émet la facture en plusieurs exemplaires dont l’original sera envoyé au client. La
date d’émission peut être la date d’enregistrement de la facture.
- L’acheteur reçoit la facture, la date de réception représente la date d’enregistrement
comptable.
La facture est un document comptable justificatif obligatoire entre les commerçants. La facture
d’achat est appelée aussi facture doit qui constate la créance du vendeur (fournisseur) sur
l’acheteur à la suite d’une opération de vente. Donc la facture « DOIT » est la facture origine
d’une transaction d’achat/vente.
Concepteur : H.ESSAOUDI 37
Comptabilité générale
Facture
Réductions Majorations
1) Facture Simple :
A: Entreprise MANAL
Marchandises 10 000
Concepteur : H.ESSAOUDI 38
Comptabilité générale
Définitions :
Ristournes : réductions de fin d’année (ou par ex trimestre) ; accordées par l’entreprise à ses
clients les plus fidèles sur le chiffre d’affaires d’une période donnée (année, trimestre…)
Exemple -1 :
Concepteur : H.ESSAOUDI 39
Comptabilité générale
Exemple -2 :
Casablanca le 15/05/2012
Fac n°13
Entreprise GAMMA
Entreprise BETA
Marchandises 80000
Remise 5% 4000
rabais 2% 1520
Client Fournisseurs
74480 74480
Exemple -1-:
Casablanca le 15/05/2012
Entreprise
GAMMA
Entreprise BETA
Marchandises 60000
Remise 5% 3000
Concepteur : H.ESSAOUDI 40
Comptabilité générale
Client Fournisseurs
55 860 55 860
Constatation -2- : les réductions financières sur factures se comptabilisent toujours, elles
constituent une charge financière pour le vendeur (6386 escomptes accordés) et un produit
financier pour l’acheteur (7386 escomptes obtenus).
Exemple -2- :
02/02 : vente de marchandises au client « Ali », MB : 60 000 dh, remise 5% (facture n° 1234 à
régler dans 60 jours).
28/02 : le client « Ali » règle la moitié de sa créance sous déduction d’un escompte de 2%
(chèque bancaire n° 415263).
date du 02/02
MB : 60 000
Remise 5% 3 000
NC 57 000
Pour le Fournisseur
02/02
3421 clients 57 000
Concepteur : H.ESSAOUDI 41
Comptabilité générale
Pour le Fournisseur
28/02
51111 chèque en portefeuille 27 930
6386 Escomptes accordés 570
4321 clients 28 500
Pour le client
28/02
4411 Fournisseurs 28 500
5141 Banque 27930
7386 Escomptes obtenus 570
La vente des marchandises nécessite la précision du lieu de livraison, on distingue deux types de
conventions :
- Vente franco ou livraison à domicile du client : les frais de transport des marchandises sont
supportés par le vendeur, ils sont généralement inclus dans le prix de vente facturé au client,
les frais de transport n’apparaissent pas sur la facture expédiée au client.
- Vente départ usine : le client doit normalement venir chercher ses marchandises au magasin
du vendeur. Cependant l’acheteur peut demander à son fournisseur de lui envoyer ses
marchandises moyennant une rémunération supplémentaire.
Le fournisseur peut expédier les marchandises à son client par ses propres moyens de
livraison ; généralement un prix forfait est fixé pour le service rendu (le transport). En
fait, le fournisseur vient de réaliser dans ce cas deux ventes :
- Ventes de marchandises,
- Vente d’un service, mais qui ne ressort pas de l’activité normale de l’entreprise. Cette vente
est qualifiée d’accessoire. Le prix facturé pour le transport est alors enregistré au crédit du
compte 7127 ventes des produits accessoires.
Le vendeur peut recourir à un tiers transporteur pour livrer les marchandises à son
client : il supporte dans un premier temps les frais de transport, puis il les récupère à
l’identique en les transférant sur la facture de son client : dans ce cas le fournisseur
récupère une charge, il ne réalise qu’une seule vente : la vente des marchandises. Pour
la récupération des frais de transport, il doit créditer le compte de charges : 6142
transport (celui-ci étant débité auparavant par le même montant récupéré).
Concepteur : H.ESSAOUDI 42
Comptabilité générale
Exemple :
Le 28/05 : l’entreprise SAAD a envoyé la facture n°F13 à son client HAMZA : MB 28 000 dh,
remise 4%, transport forfaitaire 400 dh.
Chez le
fournisseur 18/05/N Chez le client
Facture n°F13
7111 ventes de 6111 Achat des
marchandises Entreprise SAAD marchandises
Entreprise
26 880 HAMZA 26 880
Marchandises 28 000
7127 ventes des
pdts accessoires Remise 4% 1 120 6142 Transport
400 Net Commercial 26 880 400
Transport 400
Net à payer 27 280
3421 clients 4411fournisseurs
27 280 27 280
2ème étape : en même temps que la comptabilisation de la vente, créditer le compte 61426.
Exemple :
Le 13/03/N, l’entreprise AMINE a expédié les marchandises à son client MANAL, en payant à un
transporteur 450 dh en espèce.
A ce jour, le comptable de l’entreprise AMINE peut enregistrer la dépense effectuée comme suit :
Concepteur : H.ESSAOUDI 43
Comptabilité générale
Par le crédit du compte 6142 chez le fournisseur, la charge comptabilisée le 13/03/N s’annule.
La taxe sur la valeur ajoutée (TVA) est une taxe généralement récupérable, la non récupération
constitue une exception, de ce fait la TVA ne représente par une charge définitive de l’entreprise ;
celui-ci n’est qu’un simple collecteur.
- Taxe en amont payée aux fournisseurs. Elle représente une créance sur le trésor : 3455 Etat
TVA récupérable.
- Taxe en aval : facturée et collectée auprès des clients représente alors une dette vis-à-vis du
trésor : 4455 Etat TVA facturée.
Donc son montant doit être reversé au percepteur sous déduction de la taxe que l’entreprise
supporte elle même à travers les factures retenues des fournisseurs.
- Montant TVA = Montant HT * taux de TVA
- Montant TTC = Montant HT + Montant TVA
- Hors taxe = Montant TTC / (1+T)
Exemple -3- Le 03/04/N ; l’entreprise ABC a expédié la facture n°P32 à l’entreprise SIM ; MB
45 000 dh, remise 3%, escompte 2%, TVA 20%, transport 350 dh, TVA 14%.
Concepteur : H.ESSAOUDI 44
Comptabilité générale
Concepteur : H.ESSAOUDI 45
Comptabilité générale
3421 clients
51 731
(*) Ces comptes (6142 et 3455) ont été déjà débités auparavant au moment de réception de la
facture du tiers transporteur.
Concepteur : H.ESSAOUDI 46
Comptabilité générale
Chez le fournisseur
Casablanca le 20/5/N Vente de Marchandises
Facture n°27 23750
9500
Entreprise AMINE
A entreprise MANAL
Escomptes accordés
Marchandises 25 000
475 190
Remise 5% 1250
Net Cl. 23 750
Et, TVA facturée
Escompte 2% 475
1 862 4 655
Net financier 23 275
TVA 20% 4655
Clients
Net à payer dans 15 jours 27 930
27 930 11 172
Chez le client
Casablanca le 27/5/N
Achat de m/ses
Avoir V27
23 750 9 500
Entreprise AMINE
A entreprise MANAL
Escomptes obtenus
Marchandises 10 000
190 475
Remise 5% 500
Net Cl 9 500
Et, TVA récupérable
Escompte 2% 190
4 655 1862
Net financier 9 310
TVA 20% 1862
Fournisseurs
Net à payer dans 15 jours 11 172
11 172 27 930
Constatation : l’avoir relatif à un retour de marchandises se traduit par une inversion des écritures
initialement passées chez le vendeur comme chez l’acheteur.
Exemple : Ristourne de 8% accordée périodiquement par l’entreprise AMINE à son client SAAD
sur les ventes réalisées au courant de chaque trimestre qui s’élèvent à 90 000 HT:
Concepteur : H.ESSAOUDI 47
Comptabilité générale
1- les réductions commerciales sur factures de doit ou sur factures d’avoir relatives à un
retour de marchandises ne se comptabilisent pas, l’enregistrement commence à partir le
dernier net commercial.
2- les réductions financières sur factures se comptabilisent toujours, elles constituent une
charge financière pour le vendeur (6386 escomptes accordés) et un produit financier pour
l’acheteur (7386 escomptes obtenus).
3- l’avoir relatif à un retour de marchandises se traduit par une inversion des écritures
initialement passées chez le vendeur comme chez l’acheteur.
- Pour le vendeur : ces réductions constituent des charges installées dans un compte
soustractif de produit (entre dans le CPC avec une signe moins) 7119 ou 7129.
- Pour l’acheteur : ce sont des produits installés dans un compte soustractif de charge
6119, 6129 ou 6149.
Concepteur : H.ESSAOUDI 48
Comptabilité générale
Emballages
Usage
exclusivement
interne
Sont-ils
Immobilisation
identifiables ?
- Les emballages non identifiables peuvent être livrés avec leur contenu sans consignation ni
reprise, leur coût est intégré dans le prix de vente des marchandises. Leur achat représente
une charge comptabilisée dans le compte 61231 achats d’emballages perdus.
- Ils peuvent être conservés provisoirement par les clients contre une gage appelée
consignation. Ce sont des emballages récupérables non identifiables leur acquisition est
comptabilisée dans le compte 61232 achat d’emballage récupérable non identifiable.
Concepteur : H.ESSAOUDI 49
Comptabilité générale
- Ils peuvent être destinés à être vendus ou récupérés, ils sont qualifiés alors d’emballages
mixtes comptabilisés dans le compte 61233.
Application
Le 06/03/2012, l’entreprise FOUR a acheté 1 500 dh d’emballages perdus, 2 500 dh d’emballages
mixtes et 6 000 dh emballages récupérables non identifiables TVA20% règlement contre chèque
bancaire.
06/03/2012
61231 Achats d'emballages perdus 1500
61232 Achats d'emballages récupérables non identifiables 6000
61233 Achats d'emballages à usage mixte 1500
3455 Etat TVA récupérable 1800
5141 Banque 10800
Consigner un emballage c’est le prêter à un client en contre partie d’une somme d’argent déposée
comme garantie. Cette somme ne sera remboursée au client qu’après la restitution de l’emballage
prêté dans un délai normal et en bon état.
Donc, on peut dire que la consignation des emballages donne naissance à une dette du fournisseur
vis à vis du client.
Application
Le 1/3/2012, le fournisseur OUSSAMA adresse à son client JIHAD, la facture 120A dont les
éléments suivants : marchandises 25 000 dh HT, TVA20%, remise 6%, 160 caisses consignées à
15dh (TTC) l’unité.
TAF : Présenter le décompte facture.
Chez le client :
01/03/2012
6111 Achats de marchandises 23 500
3455 Etat TVA récupérable 4 700
3413 Frs-créances pour EMR 2 400
4411 fournisseurs 30 600
Chez le fournisseur :
01/03/2012
3421 Clients 30 600
7111 Ventes de M/ses 23 500
4455 Etat TVA Facturée 4 700
4425 Clients-dettes pour EMC 2 400
Concepteur : H.ESSAOUDI 50
Comptabilité générale
Au moment de la reprise des emballages consignés par le fournisseur, 2cas de figures peuvent se
présenter :
prix de reprise = prix de consignation
prix de reprise < prix de consignation
Exemple : le 06/04/2012, le client Jihad rend à son fournisseur OUSSAMA les 160 caisses
consignées à 15 dh l’unité le 01/03. Les emballages sont en bon état et le client a bien respecté le
délai de leur restitution, le fournisseur OUSSAMA lui adresse la facture d’avoir N°17.
Chez le fournisseur
06/04/2012
4425 Clts-dettes pour EMC 2400
3421 clients 2400
Chez le client
06/04/2012
4411 Fournisseurs 2400
3413 frs-créances pour EMR 2400
N.B: La location d’emballage est soumise à la TVA, mais on ne peut demander aux clients
plus qu’il a été facturé, on considère que le montant de la consignation comporte de
la TVA donc on doit prélever le montant de la TVA du global.
Exemple :
Le 06/04/2012 le client JIHAD a rendu à son fournisseur OUSSAMA les 160 caisses consignées le
1/3 à 15 dh l’unité. Ce dernier les a repris à 12dhs l’unité.
Chez le fournisseur
06/04/2012
4425 Clients-dettes pour EMC 2400
3421 clients 1920
71275 Bonis/emb.consigné 400
4455 E.TVA facturée 80
Chez le client
06/04/2012
4411 Fournisseurs 1920
61317 Malis/emb. 400
3455 E.TVA récupérable 80
3413 frs-créances pour EMR 2400
Les emballages consignés peuvent ne pas être retournés par le client dans les délais prévus et ce
pour plusieurs raisons, conservation volontaire, oubli, destruction….Dans ce cas, le fournisseur
considère que les emballages sont vendus et adresse une facture Doit à son client. Donc la
consignation se transforme en vente d’emballage.
Exemple :
29/05/2012 : le client OUSSAMA informe le fournisseur JIHAD qu’il ne va pas rendre les 160
caisses précédemment consignées à 15 dh le même jour le fournisseur lui adresse une facture de
doit n°F125.
Chez le fournisseur
29/05/2012
4425 Clients-dettes pour EMC 2400
7127 Ventes des pdts accessoires 2000
4455 E.TVA facturée 400
Chez le client
29/05/2012
6123 Achats d'emballages 2000
3455 E.TVA récupérable 400
3413 frs-créances pour EMR 2400
N.B : Lorsque la consignation concerne des emballages récupérables identifiables, leur non
retour est considéré comme cessions d’immobilisations.
Concepteur : H.ESSAOUDI 52
Comptabilité générale
Le règlement peut être effectué, par l’acheteur lui-même, au moyen de la monnaie, par
l’intermédiaire de la poste ou d’une banque ou encore par les effets de commerce.
A – définition :
On entend par la monnaie métallique ou monnaie réelle, celle dont la valeur effective en
métal correspond à sa valeur nominale, on distingue :
N’existe plus actuellement (les anciennes pièces d’or sont cotées sur le marché libre des métaux
précieux, mais ne sont plus en circulation).
2 – la monnaie fiduciaire :
La valeur des billets de banque est nettement supérieure à celle des pièces, ils sont d’une
manipulation commode et facilitent les transactions les plus importantes.
Concepteur : H.ESSAOUDI 53
Comptabilité générale
Le billet de banque n’a pas de valeur propre sa valeur nominale est celle de la monnaie
métallique représenté et qui est conservée à l’institut d’émission. Le billet de la banque est émis par
banque ALMAGHREB et il a un pouvoir libératoire illimité.
Elle se présente sous l’aspect de différentes pièces métalliques de valeurs plus ou moins faibles
servent à faciliter les petites transactions. Généralement la valeur intrinsèque des pièces est
beaucoup plus faible que la valeur nominale
3- La monnaie scripturale :
La monnaie scripturale est représentée par les fonds disponibles déposés dans les comptes
bancaires ou postaux. Ces avoirs peuvent provenir de l’épargne ou de crédit bancaire.
Ainsi, la monnaie scripturale (de script c’est à dire écrire) est relative aux règlements par
chèques, virement, traites,…..
4- Monnaie de compte :
- Au Maroc : Dirham
- En France : Euro
- En Italie : Euro
Le reçu est un écrit qui constate une remise d’un objet, d’une somme d’argent, d’un chèque,
etc…. Il est surtout utilisé pour constater la remise d’une somme.
Lorsque cette remise concerne le paiement d’une dette antérieure, le reçu qui la constaté prend
le nom de quittance. Le reçu peut être établi sur une feuille de papier libre d’un format commercial.
Il est souvent tiré d’un carnet à souches
1- Définition du chèque :
Le chèque est un écrit par lequel une personne, Le tireur qui a des fonds déposés et disponibles
chez une autre personne donne à celle –ci Le tiré, l’ordre de payer une certaine somme, soit à elle-
même, soit à un tiers Le bénéficiaire. Le tiré doit être un banquier ou assimilé (crédit agricole,
chèques postaux…)
2- Analyse du chèque :
- Le mot chèque.
- L’ordre de payer et le montant de la somme à payer (en lettre et en chiffre, la somme en
lettre étant réputée exacte en cas de désaccord).
- Le nom du tiré et le lieu du paiement du chèque ;
- La date et le lieu de création du chèque ;
Concepteur : H.ESSAOUDI 54
Comptabilité générale
- Chèque circulaire : Chèque payable dans n’importe quelle agence de la banque qui tient le
compte du tireur.
- Chèque de banque : Chèque tiré sur la banque du Maroc par une banque au profit d’un de
ses clients ou d’un tiers désigné par son client.
- Chèque omnibus : Utilisé dans les agences pour permettre aux clients ayant oublié leur
chéquier de faire un retrait, appelé aussi chèque de guichet.
Un effet de commerce est titre négociable représentant une créance payable à court terme <1ans
et mobilisable (qui circule)
Les principaux effets de commerce sont la lettre de change, le billet à ordre et le warrant.
- Lettre de change ou la traite : C’est l’effet le plus utilisé en pratique, c’est un écrit par
lequel un créancier appelé tireur demande à son débiteur appelé tiré de payer la somme due
à l’échéance, soit à lui-même soit à un tiers appelé bénéficiaire.
- Billet à ordre : C’est un écrit par lequel un débiteur appelé souscripteur s’engage à payer
une somme d’argent à une échéance donnée à son créancier appelé bénéficiaire.
- WARRANT : C’est un billet à ordre dont le paiement est garanti par un gage sur des
marchandises ou autres biens.
Concepteur : H.ESSAOUDI 55
Comptabilité générale
Les effets de commerce facilitent la mobilisation des créances ; une fois crées, les effets de
commerce peuvent être endossé au profit d’un tiers, escomptés ou encaissés.
La création se traduit par l’émission d’une traite ou la souscription d’un billet à ordre.
Concepteur : H.ESSAOUDI 56