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I/ Définition de l’entreprise
Il existe 3 niveaux décisionnels que toutes les fonctions (commerciale, financière, mercatique, etc.) de
l’entreprise utilisent avant de prendre une décision.
- Le niveau stratégique : Ces décisions impactent toutes les fonctions de l’entreprise. Ce sont des
décisions qui nécessitent des ressources importantes et qui peuvent difficilement être corrigées.
Ces décisions sont prisent par la haute direction de l’entreprise et ont une portée à long terme.
- Le niveau tactique : Ces décisions, prises par des gestionnaires intermédiaires, sont en général
alignées sur le niveau stratégique. Elles concernent un pilotage de l’entreprise à moyen et court
terme.
- Le niveau opérationnel : Ces décisions visent à mettre en place des actions concrètes à court
terme.
L’entreprise peut opter pour une stratégie globale unique, commune à toutes les fonctions. Ou une
stratégie fonctionnelle, qui elle dictera les orientations et priorités propres à chaque fonction, mais en
suivant la ligne directrice de la stratégie globale.
Production artisanale : système dans lequel les travailleurs très qualifiés utilisent des outils simples et
souples pour produite de petites quantités de biens personnalisés.
Production industrielle : système dans lequel des travailleurs moins qualifiés utilisent des machines
spécialisées pour produire des volumes élevés de biens standardisés.
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Flux poussés : On produit les quantités que l’on espère vendre. On pense qu’un bon produit va créer de
la demande sur le marché.
Flux tirés : On produit les quantités requises par la demande. On regarde le carnet de commandes et les
besoins du consommateur avant de mettre en production ou sur le marché un produit.
Entreprise intégrée : Au niveau de la production d’un bien. L’entreprise maîtrise l’ensemble des étapes
de la transformation du produit, depuis la matière première jusqu’à l’obtention d’un produit fini. Cette
stratégie nécessite beaucoup d’investissement en production et en R&D.
Entreprise concentrée : Contrairement à l’entreprise intégrée, celle-ci ne maîtrise pas toutes les étapes
de transformation du produit. Elle se concentre donc sur un segment en particulier. Elle soustraite une
partie de son activité donc, et n’achète pas de matières premières.
Il y a 4 étapes dans le cycle de vie d’un produit qui se schématise en fonction de ses volumes de ventes :
- La phase de lancement
- La phase de croissance
- La phase de maturité
- La phase de déclin : perte substantielle de ventes | modification du produit : sorte de
renouvellement, apports en innovation sur le produit | efforts de maintien : malgré une demande
en baisse, mettre l’accent sur la notoriété du produit pour ne pas cesser d’exister
Le management des opérations est l’activité de planification, organisation et contrôle des flux de
matières premières, des produits en cours et des produits finis. Depuis leurs points d’origines jusqu’à
leurs points de consommation. Le but est de satisfaire le client au moindre coût possible pour
l’entreprise :
- Right Goods : le bon produit
- Right Quantities : dans les bonnes quantités
- Right Condition : en bon état
- Right Place : au bon endroit
- Right Time : au bon moment
- Right Cost : au bon prix
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La logistique est importante dans le fonctionnement d’une entreprise. Elle représente 10% voire 30%
du coût d’un produit et est génératrice de valeur en rendant un produit disponible au bon endroit, au bon
moment pour le client. Une mauvaise logistique peut porter préjudice à une entreprise car elle peut
perdre des clients en cas de mauvaise gestion des flux de produits entre les usines et le panier du client.
Au contraire, une bonne logistique est très bénéfique pour une entreprise qui gagnerait ainsi en temps et
en coûts (le temps c’est de l’argent lol).
La chaîne de valeur de Porter permet de hiérarchiser les différentes fonctions de l’entreprise en deux
partie : les activités principales génératrices de valeur et indispensables ; et les activités de soutien qui
sont un peu plus secondaires.
Légende : en jaune c’est ce qui correspond à la gestion des opérations : approvisionnement, distribution,
production, entreposage
La gestion de la chaîne d’approvisionnement (Supply Chain) est une organisation efficace du flot et de
l’entreposage des matières premières, des encours, des produits finis et de l’information. Reliés, du
point d’origine au point de consommation afin de satisfaire les besoins du consommateur.
Idem que la gestion des opérations avant mais + information dans tous le processus, du fait des
évolutions avec les nouvelles technologies etc.
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SCOR : Supply Chain Operations Reference model / Modèle de référence d’opérations de chaînes
d’approvisionnement
Outil référentiel qui permet de visualiser où sont les différentes démarches entre le fournisseur et le
client. Sorte de schéma qui montre et met en évidence les interactions étape par étape entre le fournisseur
et le client illustration des relations visualisation plus simple
Une organisation en réseaux permet à une entreprise lambda de bénéficier des avantages d’autres
entreprises. Chaque entreprise possède une spécificité soit de produits, de site de production ou de
marché. Un réseau permet une synergie
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La décision des approvisionnements est stratégique car elle peut permettre à l’entreprise de se
concentrer sur ce qu’elle sait le mieux faire
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Matrice de portefeuille d’achat : Elle est une sorte de tableau stratégique de prévision des dépenses et
d’orientation pour l’entreprise. Elle lui permet de voir l’évolution des produits et leurs poids sur le
marché. Avec celle-ci, la fonction achat va pouvoir décider un volume de fonds nécessaire à prévoir
pour chaque type/gamme de produit commercialisée.
B. La gestion de la production
Définition : la production d’un bien ou d’un service est l’ensemble des activités nécessaires pour réaliser
ce bien ou ce service. Dans le langage de la systémique, la production consiste à transformer des intrants
en extrants. (La fonction opération a notamment pour objectif d’ajouter de la valeur par un processus de
transformation.)
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Processus à l’unité : Chaque unité de bien produit ou chaque service rendu est une entité spécifique.
Ex: la méthode artisanale
Processus en interrompu ou l’atelier multi gamme (job shop) : Production de quantités plus ou moins
faibles de biens/services peu standardisés. Opérations réalisées selon un ordre/cheminement variable sur
des équipements spécialisés
Ex: atelier d’usinage pour train d’atterrissage
Processus en continu : « process » ou traitement : Production de grand volume d’un bien ou service
très uniforme et standardisé. Flux continu des matières d’une étape à l’autre.
Ex: Matières liquides, gazeuses, solides en vrac.
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Il existe toujours un processus qui limite le flux de production. On appelle ce processus, le goulot
d’étranglement. La production ne peut être augmentée qu’en débloquant le goulot d’étranglement
s’’il y en a un. Pour cela, il faut :
Identifier la contrainte (le goulot d’étranglement)
Exploiter la contrainte (augmenter son utilisation et son efficience)
Subordonner tous les processus au processus contraint
Élever la performance de la contrainte (si nécessaire)
Recommencer à l’étape 1 si la contrainte a changé
C. La planification de la production
I/ Les différents niveaux de planification (5 niveaux)
1. Plan d’affaires
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5. Ordonnancement
o Il s’agit de la planification de l’exécution de la production à très court terme : l’unité de temps
est le jour, l’heure ou la minute.
o La détermination de l’ordre de passage de l’ensemble des travaux à réaliser pour la production
d’un bien ou d’un service
o La détermination de la chronologie d’utilisation des ressources ou la charge de travail :
calendrier ou horaire de travail.
o Optimiser l’utilisation des ressources
o Déterminer les priorités:
– affectation des tâches
– détermination d’un ordre de passage
– calendrier de fabrication
Exemple : Les prévisions de vente du produit Z pour chaque période sont de 90. Les stocks initiaux sont
de 110 unités. La taille des lots de production est de 100 unités. Contrainte: Lot maximum de 100 unités
de produit Z par période Le tableau suivant indique les commandes clients:
1 105
2 110
3 60
4 40
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Lot de taille fixe « X » : La quantité fabriquée ou achetée est X ou un multiple de X (ex.: douzaine,
caisse, palette, etc.). Abréviation: xN. Ex: x75, x100
Lot de taille minimale « X » : La quantité fabriquée ou achetée est au minimum X ; si le besoin net est
supérieur à X, on commande exactement la quantité requise. Abréviation : Min X.
Lot économique : Permet d’optimiser les coûts de stockage et de commande. (QEC)
V/Règles de priorité
Une règle de priorité permet d’établir l’ordre dans lequel on exécutera les différentes commandes. Les
plus connues sont:
TOC (théorie des contraintes) : Donne la priorité aux commandes dont le temps d’exécution est le
plus court.
MLM: Marge libre minimale (nombre de jours avant la livraison moins le temps d’opération pour
compléter la commande)
PODP : Par ordre de priorité (La priorité est donnée aux commandes les plus urgentes; au client qui
en a le plus besoin. Par exemple, c’est la règle qui est utilisée dans les hôpitaux)
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Permet de visualiser:
L’ordre de passage des commandes
Le temps requis pour exécuter chaque opération
Le temps requis pour réaliser les commandes
Les temps d’attente
A. La gestion de la demande
I/ Prévision de la demande
Définition : « Estimer la demande future des produits offerts par l’entreprise, mathématiquement
(données historiques), ou intuitivement (connaissance du marché), ou en combinant les deux
approches».
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La prévision est utile en raison des délais entre le moment où on constate un besoin et le
moment où on peut le satisfaire
Les tendances peuvent être linéaires ou non linéaires. Le patron d’une tendance linéaire peut-être
représenté par une ligne droite. Celui d’une tendance non linéaire pourra être associé par exemple à
une fonction quadratique.
Exemples :
Crème glacée/climatiseur/voyages/tourisme : annuelle
Bière : annuelle/hebdomadaire
Electricité : journalière/annuelle
Services bancaires : journalière/hebdomadaire/mensuelle
Repas dans les restaurants : journalière/hebdomadaire
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Cycle : Évolution de la demande qui s'étale sur plusieurs années et qui peut être attribuée au cycle de
vie des produits ou à des conditions économiques, politiques, etc.
Résidu aléatoire : Variation de la demande qui ne peut être expliquée par les composantes ci-dessus.
1. Méthodes qualitatives
Principe de base: fondées sur des données subjectives, associés au jugement, à l’expérience et à
l’expertise de ceux qui formulent les prévisions.
Sources possibles de données : Opinions des vendeurs, Opinions des consommateurs (enquête),
Opinions d'experts, Méthode Delphi, Opinions des cadres
Avantages :
tiennent compte des facteurs intangibles
utiles lorsqu’il existe très peu de données : introduction d’un nouveau produit, pénétration
d’un nouveau marché, entreprise en démarrage
Inconvénients :
durée du processus de consultation
risque d’obtenir une prévision biaisée ou arbitraire
coûts souvent élevés (ex : consultation d’experts)
en général, peu précises
2. Méthodes quantitatives
Le plus souvent basées sur des données historiques : Ventes mensuelles réalisées au cours des
dernières années OU Indices boursiers et économiques
Avantages :
Elles sont rapides à utiliser lorsque le modèle quantitatif est développé.
Le recueil des données implique souvent très peu de frais car elles sont souvent déjà présentes dans le
système d’information de l’entreprise (ex. ventes des mois passés) ou facilement accessibles (ex.
indices économiques).
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Inconvénients :
Elles ne tiennent pas compte des facteurs «nouveaux» : «Conduire son entreprise en ayant
recours à des prévisions basées sur l'étude de séries chronologiques c'est comme conduire son
automobile en ne regardant que dans son rétroviseur.»
Une prévision naïve pour une période est égale à la valeur de la période précédente.
Exemple : la demande de janvier a été de 250 unités, donc la prévision de février sera de 250 unités.
En présence de saisonnalité on utilise parfois la même valeur que la période précédente équivalente en
termes de saisonnalité.
Exemple : la demande de janvier de l’an dernier a été de 300 unités, alors la prévision de janvier de
cette année sera de 300 unités.
Méthode de prévision qui utilise les données de la demande les plus récentes pour produire la
prévision de la demande future:
Moyenne des n dernières périodes
Simple et efficace lorsque la demande est stable, sans tendance ni saisonnalité.
Réduit l’effet de la variabilité de la demande
Précision et utilisation limitées au court terme seulement
Où
Di = demande pour la période i
N = nombre de périodes considérées pour la moyenne mobile
i = numéro de la période utilisée
t = numéro de la période de la prévision
ATTENTION: Plus la
tendance est forte,
moins la moyenne
mobile donnera un
résultat adéquat.
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Le sur-stockage :
Immobilise des capitaux
Peut être à l’origine de difficultés de trésorerie
Accroit les risques de détérioration ou d’obsolescence des produits stockés
Peut forcer l’entreprise à céder «à rabais» son stock d’invendus
La rupture de stock
Accroît les risques de rupture qui entraîne un arrêt de la production
Désorganise l’entreprise
• Goulots d’étranglement
• Augmentation des stockages intermédiaires
Génère des retards dans les livraisons
Diminution des ventes et une perte de clientèle potentielles
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Quand commander?
Lorsque le niveau des stocks atteint le point de commande (PC)
Combien commander?
On commande toujours la même quantité (Q0) (on utilise souvent Q0 = QEC)
PC = Qté(ud) + Ss = u * d + Ss
Le point de commande inclus les stocks de sécurité (Ss) ET la quantité de stocks qui va être vendue
pendant le délai de livraison Q(ud).
Comme nous voulons le moins possible toucher au stock de sécurité il faut donc prévoir que pendant le
délai de livraison (durée entre le moment où l’on lance une commande et le moment où on la
réceptionne), une certaine quantité de produit va être vendue et donc quitter nos stocks, Q(ud).
On va alors calculer Q(ud) = u*d, soit la quantité moyenne de stocks écoulés pendant le délai de
livraison.
d = délai de livraison exprimé en période u = quantité moyenne de stock écoulée pendant une période
Si d=3semaines alors d=3⁄4mois=0,75mois; et si la demande totale pour les 6 mois étudiés est de 600,
alors u = 600 / 6 = 100 unités vendues par mois en moyenne. Donc Q(ud) = 100 * 0,75 = 75 unités
écoulées en 3 semaines en moyenne.
Exemple explicatif:
L’entreprise a déterminé que ces articles ne seront révisé (vérification du stock et lancement
d’une commande) qu’à certaines périodes, tous les 3 mois par exemple. On ne commandera donc que
tous les 3 mois. Si on commande début janvier, on recommandera seulement début avril. Or les stocks
vont diminuer durant cette période. Il faut donc s’assurer que l’on dispose de suffisamment de stock
pour faire face aux ventes durant cette « longue » période.
Pour cela on va calculer le Niveau Cible (NC). Le niveau cible sera donc le niveau de stock que
l’on veut atteindre lorsque l’on passe commande.
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Niveau cible:
NC = Q(ur) + Q(ud) + Ss
NC = Q(ur) + PC
NC = u * r + PC
Avec
r = période de révision
u= quantité moyenne de stock écoulée pendant une période
Le niveau cible (NC) est le niveau de stock qui permet de déterminer la taille du lot à commander. Il
ne s'agit pas d'une taille de lot.
Étape 1: déterminer NC
Étape 2: regarder le niveau de stock à la période
concernée, Stock(i)
Étape 3: Calculer le lot à commander lot = NC – Stock(i)
NB: le lot que l’on va commander changera donc à chaque fois. Il n’est pas fixe!
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