L'entreprise qui veut performer doit revoir périodiquement ses procédés afin d'adapter
sa production aux besoins changeants de sa clientèle, aux fluctuations des marchés ou encore
pour s'accommoder des plus récentes innovations technologiques.
La fonction production est la pierre angulaire de l'entreprise. Qu'il s'agisse d'une société
de services ou d'une compagnie manufacturière, le succès d'une entreprise est directement relié
à sa capacité de maintenir de façon constante une production de qualité supérieure à moindre
coût.
L'étude du travail définit deux sphères d'activités connexes, soit l'étude des méthodes et
la mesure du travail. L'étude des méthodes permet à l'entreprise de se doter de méthodes de
travail efficaces.
La mesure du travail fournit aux gestionnaires les temps de production nécessaires à une
gaine gestion. Ces outils sont du pré requis aux systèmes de gestion de la production, que ce
soit M.R.P. ou J.I.T.
Approvisionnement
Production
Stockage
M
M
Livraison
M M
M
M
_ Stock de sécurité (par les pourcentages et par les probabilités avec la table de Gauss)
_ Stock de protection
_ Stock de sécurisation (du type de ceux demandés dans l’industrie automobile)
- Suivre les approvisionnements avec vos fournisseurs pour maintenir une pression : les
moyens à utiliser
- Les informations essentielles à suivre pour garantir vos approvisionnements : délais
fournisseurs, délais internes, délais de livraison...
- Collaborer avec les acheteurs : les informations à relayer
- Avoir en tête les dysfonctionnements « courants » : délais fournisseurs trop longs, besoin très
urgent,...
- Savoir les résoudre et négocier les solutions nécessaires
-Acheteur
- Responsable Achat
- Gestionnaire de Stocks et tout collaborateur des services approvisionnement, logistique,
achats
_ Le service client : Satisfaire son client en fournissant les bons produis au moment et
avec le niveau de qualité souhaité.
_ Le niveau de stock : Il permet de servir un client lorsque les délais
d’approvisionnement sont supérieurs aux délais de traitement des commandes des
clients ;
_ Les coûts logistiques : Ils sont essentiellement constitués des coûts de transport et des
frais engendrés par l’approvisionnement des pièces tout au long de la chaîne logistique.
_ La prévision de la demande :
Des objectifs de coûts : réduire les coûts d’achat et les coûts de stockage. Les moyens
utilisés par le service achat sont variés : pression sur les fournisseurs pour obtenir les
meilleurs prix et des délais de paiement importants, l’achat en grande quantité mais
une gestion très fine des stocks : ne pas avoir trop sans manquer, car une rupture de
stock est souvent préjudiciable.
Quels produits faut-il commander ? Cela suppose une bonne connaissance des
besoins de la production pour une entreprise (besoins en matières premières, matières
consommables, fournitures…) et de ses clients pour un distributeur.
Selon quelles conditions ? Ce sont les conditions de vente que l’acheteur négocie.
__le prix.
__la qualité (respect du cahier des charges fixant les exigences techniques)
__les délais de livraison et leur respect.
__le service après-vente (maintenance des biens de production : machines,
ordinateurs…)
__les facilités de paiement.
__la sécurité (régularité et sûreté des approvisionnements)
__la garantie.
__la localisation.
Les réponses des fournisseurs se font souvent en deux temps : par téléphone ou
en face à face avec l’acheteur pour négocier et mettre en place les accords dans un
premier temps, mais il est nécessaire de confirmer par écrit pour que les clauses du
contrat soient officialisées.
Pour un service, le fournisseur peut notamment établir un devis qui est une
description précise des travaux à effectuer accompagnée d’une estimation de prix.
Les besoins de l’entreprise ne peuvent être instantanément satisfaits que rarement par le
marché amont : le problème sera résolu par le stockage.
Le niveau du stock dépend du volume des ventes, de la capacité physique des
magasins, des possibilités de trésorerie,….
L’entreprise doit définir le niveau de qualité des articles à incorporer dans la production,
il sera utile d’associer les acheteurs à l’analyse fonctionnelle des produits à fabriquer afin
d’optimiser le rapport qualité/prix.
Prévision : nombre d'unités prévues à la vente pour une période donnée. Souvent
basée sur le passé, les cycles, etc.
Les quantités proposées sont donc celles qui permettent d'atteindre les niveaux de
distribution et de stock pour satisfaire la demande des clients.
_ De donner les ordres de fabrication pour les produits finis, il induit le calcul des
besoins nets dont nous parlerons au paragraphe suivant
_ De concrétiser le PIC en traduisant en produits finis réels chaque famille de
produits du PIC
_ De suivre les ventes réelles en comparant les commandes reçues et les prévisions
_ De déterminer le disponible à vendre
_ De mesurer l’évolution du stock de produits finis
Structure du PDP
Exemple de PDP :
Les paramètres de gestion qui figurent en tête du tableau et le besoin
commercial inscrit dans les deux premières lignes sont des données. De même que
l’ordre ferme placé avec date de début en période 2. Il s’agit de compléter le tableau.
Le DAV donne ce qui peut encore être promis à des clients. Une valeur est à calculer
en première période puis chaque fois qu’il y a une nouvelle ressource, donc un ordre en
PDP « fin ».
Le PIC a été établi en volume de production par famille de produits avant d’être
validé par un calcul global de charge.
Dans le même esprit un calcul de charges globales, plus fin puisque cette fois il peut
être établi par produits, doit être effectué. C’est ce PDP validé qui constitue le programme
de référence pour réaliser l’explosion du calcul des besoins nets.
Objectif :
Le calcul des besoins nets constitue le coeur de MRP2. Il a pour objectif de définir, à
partir des besoins indépendants, les prévisions de vente de produits finis et les commandes
fermes (revoir le principe d’Orlicky) l’ensemble des besoins dépendants.
Réalisation :
Principe :
Le Programme Directeur de Production définit l’échéancier des besoins en produits
finis (quantités et dates de besoin).
En utilisant :
Limite de période : 1
Taille des lots : 100
Voici, pour mieux comprendre, la définition des termes du tableau ainsi que les calculs à
effectuer pour les obtenir :
Période : unité de temps de base pour les calculs (ex: une semaine)
Commande acceptées : nombre d'unités vendues d'avance (donc sûr)
Stock : nombre d'unités restant pour chaque période, une fois les commandes ou les
prévisions déduites.
Calcul : période < limite de période : stocki = niveau initial/stock précédent i-1 -
Commandes acceptéesi + plan directeur de productioni période > limite de période : stocki =
niveau initial/stock précédent i-1 – prévisionsi + plan directeur de productioni
Disponible à la vente : nombre d'unités que l'on peut vendre en plus des commandes
Calcul : disponible à la vente = stock i-1+ plan directeur de productioni - Σcommandes
acceptées jusqu'à la prochaine réception de lot
Limite de période : nombre de période pendant lesquelles on se fixe sur les commandes
acceptées plutôt que sur les prévisions
Taille des lots : nombre d'unités par lot
Le PDP s'inscrit dans une suite logique d'événements et d'actions qui part de la
stratégie pour arriver à la production concrète.
Stock initial + plan de production = disponible à la vente - ventes projetées = stock final
MRP : planification réelle des besoins en matériel ; lorsque l’on passe une commande,
il faut prévoir la capacité de la commande pour qu’elle soit efficace et réalisable (risque de
rupture de stock du fournisseur).
Pour passer du PDP au MRP, il faut effectuer entre autre l'explosion de la nomenclature
(calcul du nombre d'unités à produire en fonction des nomenclatures) pour laquelle il est
nécessaire de connaître la nature des demandes (dépendantes ou indépendantes).
Exécution d'un calcul MRP : calcul des besoins nets sur la base de la demande réelle
en composants et des prévisions de production au niveau du composant. Afin de faire ses
calculs, le système divers examen de la situation sont effectués.
Dans l'ordre, c'est d'abord le stock puis les en-cours d'un article qui sont vérifiés; c'est
ensuite au tour de sa nomenclature et de chacun de ses composant et ainsi de suite. Le calcul du
MRP ne génère pas automatiquement des ordres de fabrication ou d'achat. Il propose des
lancements pour les articles fabriqués et achetés.
Ces derniers sont ensuite validés et transformés en ordres de fabrication ou en
commandes d'achat.
Messages d'action : indiquent à l'utilisateur qu'il doit créer une commande, en modifier une
(quantité ou date), ou en annuler une pour pouvoir proposer l'article adéquat au bon moment et
au bon endroit, dans la quantité demandée.
Voici un schéma illustrant la composition d'un MRP, plus précisément les relations qu'il
entretient avec les différentes notions :
Nous allons d'abord revoir les notions théoriques abordées dans l'exercice. Voici donc la
définition de ces deux notions :
Prévision : nombre d'unités prévues à la vente pour une période donnée. Souvent basée
sur le passé, les cycles, etc.
Plan Directeur de Production (PDP) : échéancier de production permettant la
planification des besoins en produits afin de satisfaire la demande. Il se base sur les commandes
ainsi que sur les prévisions.
C'est un engagement pris par rapport à la production. Il va engendrer les bons de
commande d'achat et de fabrication (OF et OA) qui engage l’entreprise à produire tel produit en
telle quantité.
Les quantités proposées sont donc celles qui permettent d'atteindre les niveaux de
distribution et de stock pour satisfaire la demande des clients.
La figure ci dessous présente les principaux liens entre les éléments mentionnés.
Il s’agit de définir la liste des articles entrant dans la fabrication ‘un produit :
- Composés (sous-ensembles)
- Composants (articles entrant dans les composés).
La nomenclature peut-être :
- 1 - multi niveau
- 2 - à un niveau
- 3 - cas d’emploi
- La nomenclature des cas d’emploi donne tous les cas d’emploi des composants dans un
produit ou de l’ensemble des produits avec la quantité utilisée :
- Son code,
- Son libellé,
- Le(s) niveau(x) d’intervention,
- Les quantités de composition.
Table
4.3. La codification :
- Etre sans ambiguïté : chaque article doit avoir une et une seule référence.
- Etre homogène : même nombre de caractères.
- Etre capable d’accompagner l’évolution de l’entreprise dans le temps (augmentation
du nombre d’articles à gérer par exemple).
- Les systèmes séquentiels : le code est un nombre donné sans signification particulière
de façon chronologique ou aléatoire.
Le calcul des codes plus bas niveau permet de savoir quand commencer et terminer la
recherche d'articles. S'ils ne sont pas calculés correctement, les messages d'action risquent aussi
d'être erronés.
Note : cette planification a une propriété qui s'appelle la capacité infinie. C'est
simplement le fait que le modèle considère qu'il n'y a de limite à la production ni au niveau du
personnel, ni au niveau du parc de fabrication, ni au niveau des
ressources.
Horizon de planification : la portée du planning en temps. S'il est trop court les articles du
délai de production est supérieur ne sont pas commandés dans les temps. S'il est trop long, un
temps beaucoup trop important est consacré à l'examen et au traitement d'informations qui vont
très probablement changé avant d'être utilisés.
Lot pour lot : méthode de réapprovisionnement dont le besoin net est calculé comme une
quantité exacte nécessaire (contrairement à la quantité de commande fixe).
Regroupement : la relation entre le regroupement et le coût de l'article est inversement
proportionnelle : plus le regroupement est court, plus le coût est élevé. Cela provient
notamment de divers frais (frais de transport).
Nous déterminons les besoins des clients à un certain horizon en établissant le plan de
production.
Remarque : les prévisions sont souvent effectuées par famille de produits et sont réalisées
par le service marketing.
Demande
Stock Stock Stock
matières composants produits
premières Transformation et Assemblage finis
sous-ensembles
Nous déterminons les besoins nets pour la période de planification, cela signifie que
nous comparons les besoins bruts établis ci-dessus avec les produits que nous avons en stocks
ou en cours de production.
Pour pouvoir établir les prévisions de production et les prévisions d'achat, il faut
prévoir les productions à cout et moyen terme. (1 semaine à 6 mois).
En effet :
Pour cela, il faut établir le PDP, qui est un échéancier des produits finis à fabriquer.
Principe :
Méthode de calcul :
Période ou semaine 0 1 2 3 4 5
Besoins bruts
Réceptions attendues
stocks
Besoins nets
Production (fin)
Production (début)
Pour mieux comprendre, cet exemple expliquera la façon de calculer les besoins en composants
d’un produit :
Collecter les données
Pour la fabrication d’une servante, il faut déterminer :
o Ses composés et composants (articles) ;
o Le coefficient multiplicateur représentant la quantité d'un composant nécessaire pour la
fabrication d'un composé ;
o niveaux de nomenclature
Nous lançons les ordres de fabrication. Nous ordonnançons les travaux.
La valeur des achats représente entre 30% et 85% du chiffre d'affaires des entreprises, selon leur
secteur d'activité. Des économies importantes donc peuvent être réalisées grâce à une politique
d'achat efficace. Bien acheter permet à l'entreprise de réduire ses couts de production et
d'améliorer sa compétitivité, c'est-à-dire son aptitude à faire face à la concurrence.
L'entreprise cherche à acheter au meilleur prix les produits de la qualité dont elle a besoin, à des
fournisseurs qui respectent les délais prévus et capables, si nécessaire d'assurer un service après-
vente efficace. Il ne serait pas raisonnable de rechercher le prix le plus bas au détriment de la
qualité ou la qualité la meilleure à un prix très élevé.
La sous-traitance est le fait pour une entreprise (le donneur d'ordre) de confier la réalisation d'un
produit ou l'exécution d'une tache à une autre entreprise. On parle plutôt d'externalisation quand
une entreprise confie à une autre entreprise un ensemble de taches ou une fonction :
Le donneur d'ordre conserve les moyens de contrôler l'exécution de la tache sous-traitée, mais le
choix de la sous-traitance comporte toujours une part de risque : défaillance d'un sous-traitant,
par exemple.
* Minimiser les couts liées au stock (cout de possession, cout de passation des commandes) ;
* Eviter les ruptures de stock.
Chaque fournisseur livre très fréquemment une faible quantité de produits correspondant
aux besoins du client pour sa production immédiate.
Ce système aussi appelé « flux tendus » exige des livraisons qui soient synchronisées
avec les besoins des lignes de production. Cette méthode implique donc une grande fiabilité du
fournisseur et une quantité parfaite de ses produits.
Ainsi sont normalement évités les couts de possession du stock et les risques de rupture. Mais il
est reproché à cette méthode de reporter ces problèmes chez le fournisseur.
Enfin, le fournisseur ne doit pas interrompre ses livraisons (en cas de grève chez le fournisseur
ou de grève des transporteurs routiers, par exemple).
Dans une entreprise, lorsque l’on parle de magasin, on désigne un entrepôt, un lieu de
stockage des marchandises.
Un magasin est un espace organisé. Les lignes, les colonnes et les rangées permettent de
repérer chacune des cases de rangement et de toutes les numéroter.
Fonction Gestion
Il est important que le magasin soit en mesure Le magasin d’une entreprise est une réserve
de répondre aux demandes de l’atelier. Si ça de fournitures. Il doit en contenir assez pour
n’est pas le cas, le magasin est en rupture de répondre aux besoins de la production mais
stock et les ateliers ne peuvent plus travailler. sans excès. En effet, stocker des
La fabrication prend du retard et cela coûte marchandises coûte de l’argent car il faut les
cher à l’entreprise. acheter mais aussi les ranger, ce qui suppose
de la place, des rayonnages et de la
manutention.
- Le stock maximum :
Ce stock correspond à un niveau de stockage qu’il ne faut pas dépasser pour limiter le plus
possible la quantité de fournitures stockées dans les rayonnages.
- Le stock de sécurité :
Ce stock correspond à la quantité minimum qu’il faut conserver pour éviter d’être en rupture de
stock s’il se produit un événement imprévu.
- Le stock d’alerte :
réapprovisionnement.
Ce niveau doit être suffisamment important pour éviter que le stock de sécurité ne soit atteint entre
la commande et la livraison.
La marchandise est contrôlée dès sa livraison par le magasinier. Il établit un bon de réception.
Le bon de réception comporte de nombreuses indications :
- le nom du fournisseur
- la date
- le numéro du bon de commande et la date de la commande
La gestion du niveau des stocks impose d’être très attentif aux délais de livraison des
commandes, pour éviter la rupture de stock. Les commandes doivent êtres enregistrées, un planning est
établi spécifiant les dates de livraison, la liste des commandes, …
Pour une commande donnée, le planning permet de suivre le bon déroulement de chacune des
commandes et de faire des modifications si cela est nécessaire.
Afin d’éviter toute rupture des stocks, il est très important de les tenir à jour. Une documentation
spécifique permet une gestion correcte de ceux-ci.
Ces documents sont les bons d’entrée, de sortie, les fiche de stock.
Stock de sécurité
Référentiel temps
Stock de
sécurité
Référentiel temps
Le programme d'approvisionnement
en quantité,
en qualité,
et en délai.
o Ces besoins vont permettre de dresser le calendrier des commandes et des livraisons.
o 2 cas sont à considérer pour déterminer les quantités à commander et les dates de
livraison :
o
1. La consommation annuelle est régulière
Définition de base
- le magasin : c’est un espace organisé dans lequel sont rangées des marchandises. Le
magasinier est la personne chargée de tenir à jour le magasin.
- le stock : un stock est une quantité de composants, de pièces, rangés en vue d’une utilisation
par les ateliers de production.
Quand un article manque dans le stock, on dit que l’on est en “rupture de stock”. Pour
l’éviter, il faut passer commande avant la rupture de stock. Il faut prévoir la consommation
de chaque article pour se fixer un stock d’alerte.
le bon de livraison : suite à une commande, la marchandise est livrée et doit être vérifiée et
stockée dans le magasin. Le bon de livraison précise les références et les quantités des
produits livrés qui vont être rangés par le magasinier.
Formateur : Maaoui chokri Page 32
Thème de formation : Gestion d’approvisionnement et plan directeur de production
le bon de réception : c’est le double du bon de livraison, il est signé par le livreur, il permet
au magasinier d’entrer les produits livrés dans le stock. Le bon de réception correspond à
une entrée dans le stock.
le bon matière : lorsque les ateliers de production ont besoin de pièces, un ouvrier vient les
chercher au magasin. Il présente le bon matière, document qui indique les références et les
quantités des pièces demandées.
le bon de sortie : suite à la demande des ateliers (bon matière), la marchandise sort du
magasin : elle est accompagnée d’un document qui indique les références, les quantités des
produits qui vont diminuer le stock. Le bon de sortie correspond à une sortie du stock.
la fiche de stock : c’est un document qui permet de connaître à tout moment l’état du stock
en magasin. Elle permet :
FICHE DE STOCK
Délai de livraison à par-
tir de la commande Désignation : OPTIQUE DE LAMPE
BOITIERS Référence:
Fournisseur : POLYDIS BOI
OPT
Stock de sécurité Délai de livraison 7 jours
Nb d’articles à partir
Stock mini : 50 Stock alerte : 100
duquel on doit passer
Stock maxi : 300 une commande
Mouvements
Nb d’articles maxi pour Date Document justificatif Entrées Sorties Stock
éviter l’encombrement solde dernière fiche 50
11/10/98 Bon Réception n°25 150 200
Nb d’articles
15/10/98 Bon Sortie n° 14 40 160 disponibles en
Date d’entrée ou de 18/10/98 Bon Sortie n° 15 60 100 magasin
sortie du composant
20/10/98 Bon Sortie n° 18 30 70
Pour définir une juste moyenne entre pas de stock et trop de stock, il faut pour chaque article définir
différents niveaux de stock.
Un stock maximum : quantité maximum à ne pas dépasser
Un stock minimum (ou de sécurité) qu’il faut toujours avoir en réserve pour ne pas être en
“rupture de stock”.
Un stock d’alerte indique qu’il faut immédiatement passer commande (car il faut tenir compte des
délais de livraison qui sont généralement de plusieurs semaines....pendant ce temps le stock
continue à diminuer).
FICHE DE STOCK
Désignation :Optique
OPTIQUE DE clignotant
de badge LAMPE Référence:
Fournisseur : POLYDIS BOI
OPT
Délai de livraison 7 jours
Stock mini : 50 Stock alerte : 100
Stock maxi : 300
Mouvements
Date Document justificatif Entrées Sorties Stock
solde dernière fiche + 50
200 = 50 + 150
11/10/98 Bon Réception n°25 150 - 200
160
15/10/98 Bon Sortie n° 14 40
160 = 200 - 40
18/10/98 Bon Sortie n° 15 60 100
20/10/98 Bon Sortie n° 18 30 70
PROJET : Lampe
Badge clignotant de poche
de vélo
Référence Désignation Quantité
OPT Optique de lampe 40
REFL Reflecteur 30
TRAP Trappe 30
Destinaire : Atelier Montage Le magasinier :
Pour réduire ses coûts de gestion l’entreprise peut mettre en place des méthodes
globales de suivi administratif des stocks, en classant les articles stockés selon les quantités et
les chiffres d’affaires concernés pour chaque article :
Parmi les nombreux articles en stock, tous n'ont pas la même importance :
certains "tournent" vite et d'autres lentement.
Certains ont une valeur élevée, d'autres une valeur faible.
Cette méthode vise à classer les différents articles en stock en 3 groupes :
Classe A : produits de grande importance.
Classe B : produits d'importance moyenne.
Classe C : produits de faible importance.
Ce classement permet d'accorder plus d'attention aux produits qui le méritent.
Il convient de déterminer sur quels critères on va classer les produits :
_ Méthode des 20 / 80 : 20% des articles en nombre représentant 80% des articles en
valeur seront suivis de façon approfondie, les autres seront suivis de façon plus souple.
_ Méthode ABC : 3 groupes sont distingués, le groupe A représentant 10% des produits
(les plus utilisés) pour un CA de 60 à 70% sera très contrôlé, le groupe B (25 à 30% des
produits pour 25 à 30% du CA) sera géré de façon plus souple, et pour le groupe C (60% des
produits pour 10% du CA) l’entreprise évitera simplement la rupture de stocks.
Pour cela les entreprises passent des accords avec leurs fournisseurs pour être livrées
juste à temps, à l’aide d’une gestion informatisée de la production et un déclenchement des
livraisons par systèmes télématiques.
La Gestion des Stocks est sélective. En effet on ne gère pas avec la même attention des
fournitures de bureau, des pièces de rechange de machines outils, des pièces destinées à la
production, ...
Classement SELECTIF par :
Cette méthode permet de déceler, entre plusieurs problèmes, ceux qui doivent être
abordés en priorité.
Exemple des automobilistes : Nombre d’accidents sur une période d’observation
Coût lié à la gestion des commandes : (ou coût de passation de commande ou coût
d’approvisionnement).
Frais de préparation, lancement et suivi des commandes (personnel, tél/fax,
fournitures et micro.).
Frais de réception des marchandises (manutention, contrôle, machines, ...).
Coût lié à la possession du stock : Actuellement le taux annuel de possession t % varie entre 20
à 25% de la valeur du stock !
- Coût de magasinage (personnel, amortissement des moyens, assurance, chauffage, éclairage, ...
- Coût du service gestion des stocks
- Coût de dépréciation des stocks (détérioration, vols, obsolescence, ... ).
- Coût financier (immobilisation d’argent).
- Coût d’opportunité (placement sur le marché financier).
A) L’inventaire :
A leur date d’entrée dans le patrimoine de l’entité, les biens acquis à titre onéreux sont
évalués à leur coût d’acquisition, et les biens produits par l’entité sont comptabilisés à leur
coût de production (PCG 321.1).
A l’inventaire, les stocks sont évalués par application d’un mode de calcul sur la base du
coût moyen pondéré calculé à chaque entrée ou sur une période n’excédant pas la durée
moyenne de stockage ou en présumant que les articles existant en stocks sont les derniers
entrés (PCG 333-2)
Vérifications :
Stock Initial (S. I.) + Total des entrées - Total Sorties = Stock Final (S.F.)
Vérification des quantités : 8 + 35 - 27 = 16
Vérification des montants : 256,00 + 1 210,00 - 909,86 = 556,14
Mode de calcul :
Le coût moyen unitaire pondéré est calculé après chaque entrée en divisant la valeur du
stock restant, majoré du montant de l’entrée, et divisé par la quantité du stock restant majoré de
la quantité entrée.
Toutes les sorties sont effectuées à cette valeur unitaire jusqu’à l’entrée suivante.
Particularités :
La valeur unitaire du stock reste inchangée (aux arrondis près, cf le stock au 15 mai)
tant qu’il n’y a pas d’entrée :
Dans cette méthode, ce sont seulement les entrées qui modifient le coût moyen
unitaire pondéré, les sorties ne le modifient pas.
Vérifications :
Stock Initial (S. I.) + Total des entrées - Total Sorties = Stock Final (S.F.)
Vérification des quantités : 8 + 35 - 27 = 16
Vérification des montants : 256,00 + 1 210,00 - 920,51 545,49
Mode de calcul :
Le coût moyen unitaire pondéré est calculé à la fin de la période en divisant la valeur du
stock de début de période, majoré du montant des entrées de la période, et divisé par la quantité
du stock initial majoré des quantités entrées dans la période.
Particularités :
Toutes les sorties de stock de la période se font à la même valeur, et ne peuvent être
calculées qu’à la fin de la période.
La méthode du premier entré - premier sorti (PEPS) (en anglais First In First Out –FIFO)
Vérifications :
Stock Initial (S. I.) + Total des entrées - Total Sorties = Stock Final (S.F.)
Vérification des quantités : 8 + 35 - 27 = 16
Vérification des montants : 256,00 + 1 210,00 - 906,50 559,50
Mode de calcul :
La méthode « Premier entré – premier sorti » est d’une grande simplicité et ne nécessite
aucun calcul préalable pour la valorisation des sorties, puisque celles-ci se font dans l’ordre
chronologique des entrées, sans mélanger les éléments entrés à des dates différentes dans le
stock.
Particularités :
Les sorties sont parfois composées d’éléments à des prix unitaires différents. C’est une
méthode qui s’applique plutôt à des produits périssables, car on conserve la mémoire de
l’antériorité dans les stocks, et on élimine en premier les éléments les plus anciens.