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Principe – Mode de réapprovisionnement – Diffèrent type de stock
Pour cela, il est important d’identifier les pièces de rechange critiques, c’est-à-dire celles dont
l’indisponibilité pourrait entraîner une interruption de production ou de l’activité, et de s’assurer d’avoir un
niveau de stock suffisant pour ces pièces. Pour les autres pièces, il est possible d’utiliser des techniques de
gestion des stocks, telles que la méthode ABC, pour classer les pièces par ordre d’importance et ajuster le
niveau de stock en conséquence.
Il est également important d’avoir un système de suivi précis et à jour du stock, afin de connaître les
niveaux de stock actuels, les quantités de commande en cours et les délais de livraison prévus. Cela permet
de planifier les commandes de manière efficace et de s’assurer que les pièces de rechange sont disponibles
au moment où elles sont nécessaires.
Enfin, il est important de surveiller les coûts liés à la gestion du stock de pièces de rechange, tels que les
coûts de stockage, les coûts d’achat et les coûts de transport, afin de minimiser ces coûts tout en
maintenant un niveau de stock suffisant pour répondre aux besoins des opérations de maintenance.
Géré en quantité et en valeur, le stock permanent est celui qui sera maintenu pendant le cycle de vie de
l’installation. Les pièces disparaîtront en même temps que les installations ou équipements pour lesquels
elles ont été approvisionnées (remplacement ou démantèlement).
prédéfini (ou « minimum »), et pour une quantité amenant le stock à un « maximum ». Le seuil est
souvent accompagné d’un « seuil d’alerte » destiné à alerter un gestionnaire d’un niveau critique
obligeant à prendre des dispositions spécifiques.
un « maximum » est défini et maintenu quel que soit le taux de
consommation.
diffusion, il permet d’optimiser le coût de l’émission d’un bon de commande. Les pièces ou
matières sont approvisionnées suivant un rythme et des quantités données.
nulle, en raison d’un risque de défaillance élevé si la pièce n’est pas disponible au moment du
besoin. Ces pièces sont aussi souvent « réparables ».
: cette notion est pratique pour des articles à utilisateurs multiples, pour
isoler, sans mouvement physique, des pièces destinées à une opération programmée. La «
réservation » peut anticiper le déclenchement d’un réapprovisionnement si le seuil est
virtuellement atteint.
fournisseurs chez leurs clients. Ceci présente le double avantage de disposer des pièces sur le site
d’exploitation et de ne pas immobiliser les valeurs correspondantes. Cette immobilisation
financière étant faite par le fournisseur, qui reste propriétaire jusqu’à la « consommation », il va de
soi que ce « loyer » a un coût. La gestion transparente, en quantité et en valeur, fait l’objet de
procédures particulières contractuellement agréées par les deux parties.
4 Adopter une stratégie générale
Une première dotation en pièces de rechange ne peut se constituer qu’après une démarche réfléchie
tenant compte de choix stratégiques préalables : la politique d’exploitation du nouveau bien à maintenir,
les technologies choisies et la maintenabilité offerte, les intervenants à venir et leurs capacités à fournir les
pièces de rechange. La spécification de sûreté de fonctionnement a été élaborée très tôt dans le projet
d’investissement. De son respect dépendent directement :
: l’influence sur les risques, la nature et le volume de pièces de
rechange à approvisionner est évidente.
Une « réserve » de matériels et pièces de rechange est toujours nécessaire pour une mise en route d’un
équipement ou d’une installation en toute sécurité. Cette réserve est généralement financée par le budget
du projet d’investissement. Elle a pour fonction d’assurer les interventions sur un matériel neuf et
généralement sous garantie du constructeur, pendant la courte période de réception de l’équipe- ment
neuf. Des risques particuliers au démarrage et aux premières mises au point peuvent le justifier de façon
spécifique. Elle est gérée en quantité mais, compte tenu de son financement intégré à l’investissement
initial, elle peut ne pas être gérée en valeur et ne pas constituer un « stock » (comptable) à proprement
parler. Le problème de son élimination (revente ou restitution au fournisseur) se posera après mise en
service et garanties de bon fonctionnement.
Lors de l’achat de l’équipement principal, le constructeur a été consulté pour la fourniture d’organes
importants dont l’échange standard rapide est préféré à une réparation longue et coûteuse, incompatible
avec la disponibilité requise de la fonction à assurer. Le prix de ces organes ou « pièces lourdes » est
généralement plus attractif s’ils sont commandés en même temps que l’équipement principal, et leur
acquisition constitue un « matériel en réserve » ou une « sécurité »
Nous avons classé les « rechanges » suivant leur mode de réapprovisionnement. Nous proposons ci-après
une autre typologie conventionnelle qui, dans
Chaque cas, oblige à des choix binaires particuliers : stocker ou ne pas stocker ? Le processus de sélection
qui suit tiendra compte de cette classification.
La classification des pièces détachées peut varier en fonction de nombreux facteurs, tels que le type de
produit, le secteur industriel, la complexité des produits, etc. Néanmoins, voici une liste générale de
catégories pour classer les pièces détachées :
: Les pièces électriques comprennent les moteurs, les interrupteurs, les relais,
les connecteurs, les capteurs, les résistances, les transformateurs, les diodes, les condensateurs, etc.
: Les pièces hydrauliques comprennent les vérins, les pompes, les tuyaux, les
joints, les accumulateurs, les vannes, les réservoirs, etc.
: Les pièces de carrosserie comprennent les portes, les ailes, les capots, les
pare-chocs, les phares, les rétroviseurs, etc.
: Les pièces de freinage comprennent les plaquettes, les disques, les tambours,
les étriers, les flexibles, les maîtres-cylindres, etc.
: Les pièces d’habitacle comprennent les sièges, les ceintures de sécurité, les
tableaux de bord, les écrans, les commandes, les volants, les rétroviseurs intérieurs, etc.
: Les pièces d’entretien comprennent les filtres à air, les filtres à huile, les filtre
à carburant, les bougies d’allumage, les courroies de distribution, les liquides de refroidissement, les
liquides de frein, les huiles moteur, etc.
7- Suivre le processus de sélection des pièces de rechange
Une dotation initiale de pièces de rechange est généralement définie en fonction d’une prévision de
consommation déterminée (par exemple pour deux ans). Elle est nécessairement gérée en quantité et en
valeur et constitue le stock comptable par excellence. Généralement la première dotation évolue vers un
stock permanent par ajustements successifs des critères de gestion et d’approvisionnement. Le processus
de sélection initiale est le suivant :
Définir les composants et pièces de rechange participant à la sûreté de fonctionnement.
Collecter les préconisations des constructeurs/fournisseurs.
Distinguer les pièces normalisées (ou banales) des pièces spécifiques (dont le constructeur a
l’exclusivité de définition et de fourniture).
Étudier les préconisations dans le cadre de la stratégie retenue.
Faire des prévisions de consommation spécifiques (annuelles par exemple) et déterminer les délais
optimaux d’approvisionnement.
Consulter les fournisseurs (prix et délais, risques d’indisponibilité, garanties de disponibilité, etc.).
Étudier les seuils et cadences d’approvisionnement optimisés en fonction des délais requis et du
coût de possession du stock.
Étudier une première dotation de pièces de rechange banales et spécifiques.
Consulter les fournisseurs. Définir le budget correspondant.
Rechercher des ratios de comparaisons (taux de rotation, valeur du stock/valeur de
l’investissement…).
Valider la politique d’approvisionnement de la première dotation et des seuils
d’approvisionnement.
Le premier stock de pièces de rechange nécessaire à la future maintenance d’équipements est à la fois
spécifique à chaque installation et aux choix stratégiques de maintenance. Les paramètres présidant aux
choix sont nombreux et il est impossible d’en tirer une loi algorithmique. Les principaux paramètres
pouvant agir sur la création du nouveau stock sont :
La fiabilité du matériel installé (selon la définition de l’AFNOR : son aptitude à assurer une fonction
requise dans des conditions et pour un temps donnés).
Le taux de fonctionnement du matériel.
La criticité des fonctions à assurer (la classification suivante est un exemple : fonction vitale pour la
production ou la sécurité, fonction importante dont la défaillance entraînerait une diminution de
production et/ou un risque important pour la sécurité, fonction secondaire dont la panne n’aurait
pas d’effet sur la production ou la sécurité).
Les redondances et moyens de substitution des fonctions (matériel secouru ou non) ;
Le niveau de standardisation des équipements et organes et l’interchangeabilité de leurs
composants.
La « séparabilités » des composants.
Le degré d’isolement ou d’environnement industriel définissant les délais d’approvisionnement et
la crédibilité des fournisseurs sur leurs engagements.
Le plan de maintenance adopté générant des opérations curatives ou préventives, systématiques
ou conditionnelles de type courant, des dépannages, des grosses réparations ou révisions
générales, des mises à conformité réglementaires, etc.
Le niveau de recours à des services extérieurs et de délégation des approvisionnements de pièces
de rechange.
La démarche « Ingénierie de maintenance » conduit à élaborer, très tôt dans le projet d’investissement,
une liste d’équipements sous la forme arborescente « Topo-fonctionnelle » ; elle donne à la fois la fonction
de chaque niveau de l’arborescence et la position géographique si c’est un matériel susceptible d’être
mouvementé. Cette analyse préalable est indispensable aux analyses qui suivent.
L’analyse des modes de défaillance et de leurs effets (AMDE)2 est nécessaire à la compréhension du
comportement des équipements et de son influence sur la fonction à assurer. L’AMDEC y ajoutera la
criticité et la perception d’une frontière entre le risque « acceptable3 » et celui qui ne l’est pas, et donc les
mesures de prévention (dont pièces de rechange à détenir) à organiser. Plus ces analyses seront fines et
descendront jusqu’au niveau des composants et pièces de rechange, plus le stock à créer sera crédible et
justifiable. La frontière virtuelle à détecter en fonction de la probabilité d’occurrence d’une défaillance et
de sa gravité potentielle. La difficulté réside maintenant dans l’évaluation du volume de travail que de
telles analyses impliquent.
Les analyses fonctionnelles qui précèdent (AMDEC) débouchent sur une analyse de la valeur permettant de
quantifier le risque comparé à la valeur d’achat et de répondre à la double question : combien coûte la
possession du stock envisagé
Combien coûterait la non-possession du stock en cas d’avarie ? (Instantanément et pendant la durée de
l’approvisionnement ou d’une solution de substitution).
Nous avons à répondre à deux questions stratégiques, dont les réponses sont différentes suivant la
typologie des pièces.
Le seuil de stockage d’une pièce de rechange est le niveau de stock minimum à partir duquel une
commande de réapprovisionnement doit être passée pour éviter une rupture de stock. Le calcul du seuil de
stockage dépend de plusieurs facteurs, tels que la demande moyenne de la pièce, le délai de livraison, le
taux de service souhaité et le niveau de stock de sécurité.
Voici quelques méthodes courantes pour calculer le seuil de stockage d’une pièce de rechange :
Les quantités à stocker en première dotation relèvent de la conjugaison de deux raisonnements distincts,
l’un technique, l’autre de gestion des approvisionnements :
Le premier doit répondre à trois questions :
Quelle est la consommation spécifique présumée (consommation prévisible pendant une unité de
temps ; généralement l’année) ?
Quelle est probabilité d’occurrence d’une défaillance nécessitant de disposer d’un certain nombre
de pièces pendant le temps d’un réapprovisionnement ?
Quel est le degré de gravité de la conséquence de la défaillance justifiant la quantité à mettre en
stock ?
Le second doit amener les services chargés des approvisionnements à obtenir des assurances sur les délais
de traitement d’une commande (lancement, fabrication, livraison, réception). Il répond à la question :
Quel est le délai d’approvisionnement ?
Les réponses aux quatre questions permettent de définir :
La quantité consommable pendant le temps du réapprovisionnement.
Un seuil de sécurité (ou seuil d’alerte) correspondant aux conclusions de la gestion du risque et des
conséquences d’une rupture de stock (surconsommation imprévue ou aléas de livraison). C’est la
quantité en dessous de laquelle il y a risque et qui devrait être tout à fait exceptionnelle ; ce seuil
doit faire l’objet d’une « alerte » auprès d’un utilisateur responsable.
Un seuil de réapprovisionnement généralement appelé « minimum ».
Le stock « maximal » est une notion très théorique puisque, si le calcul économique est fait
correctement, il ne devrait jamais être atteint et son dépassement n’être que virtuel (pendant le
temps du réapprovisionnement). Admettons qu’il soit la somme des valeurs :
La constitution d’un stock passe nécessairement par la codification des articles, pour une simplification de
leur identification et de leur gestion.
Elle présente l’avantage de n’avoir qu’à entrer en stock les articles avec leur code fabricant ou fournisseur.
Elle présente l’inconvénient, en cas de fournisseurs multiples pour la même pièce (éventuellement avec
fabricant unique), de devoir impérativement relier les deux codes articles par une fonction de substitution,
remplacement, ou banalisation.
Identifiant unique : Chaque pièce doit avoir un identifiant unique pour permettre une traçabilité
facile. Cela peut être un numéro de série, un code à barres ou un autre système d’identification
unique.
Famille de pièces : Les pièces peuvent être classées en familles selon leur fonction. Par exemple,
les pièces de moteur, les pièces de transmission, les pièces de freinage, etc.
Type de pièce : Chaque pièce peut être catégorisée en fonction de son type. Par exemple, un filtre
à huile peut être classé comme un type de pièce de moteur.
Fabricant : Il peut être utile de savoir quel fabricant a produit une pièce en particulier, surtout si
vous avez besoin de commander une pièce de remplacement.
Niveau de stock : Une indication du niveau de stock peut également être incluse dans la
codification pour faciliter la gestion des stocks.
Par exemple,
La codification d’une pièce de rechange peut ressembler à ceci : 1234-MTR-FLT-ACME-6-IN- STK, où :
1234 est l’identifiant unique de la pièce.
MTR est la famille de pièces (moteur).
FLT est le type de pièce (filtre à huile).
ACME est le fabricant.
6 IN indique la taille de la pièce (6 pouces).
STK indique que la pièce est en stock.
9 Organisation et amélioration continue
Nomenclature des
équipements (1)
Oui Ecart
quantité
Non
Oui Oui
Retour pièce et mise à jour du stock Ecart par rapport au
besoin
Non
Clôture du mouvement
(6) Oui
Non
Identification
GMAO …………………………………… Pneumatique Matricule
Code
Sage X3 …………………………………… Désignation :………………………………………………...
Marque :……………………………………………………………. Type :………....................................................................
Famille :………………………………… Sous Famille 1 :……………………….. Sous Famille 2 :…………………………
Standard Spécifique
Utilisation Production Maintenance Qualité Approvisionnement Local Importé
Autre :…………………………….
Arborescence et appartenances techniques
Equipement Ensemble Organe Quantité Installée
Fournisseurs
Délai de Disponibilité chez Proximité de
Raison sociale Adresse Interlocuteur
livraison le fournisseur livraison
Données du stockage
Géré en stock OUI NON Magasin :……………… Emplacement :………………….
Seuil de réapprovisionnement :……………… Seuil de Sécurité :………..… Stock maximum :….……………
Consommation moyenne par unité de temps :………………………………………………………………………………….
Fréquence d’usure :………………………………… Prix estimatif :………………………………………………….
Dimensions / Volume :…………………………… Durée de vie :…………………………………………………
Exigences de stockage
Humidité : …………………………. Température : …………………. Equipement spécifique : …………………....
Autres :………………………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………………………
Gestion des unités
Unité de stockage :………………….. Unité de sortie :…………..…………… Unité d’achat :………………….………
Articles équivalents
Equivalence
Code Désignation Emplacement Réciproque
OUI NON
9-3 Exemple de Stockage consigné :
9-4 Exemple de fiche inventaire physique :
No. Date
Effectué par Département
No. inventaire Description article Prix d’achat Quantité Emplacement
feuille
Signature