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Table des matières

1 La gestion de stocks 2
1.1 Les principaux éléments d’un système de stocks . . . . . . . . . . . . . . . . 3
1.2 Règles de gestion . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
1.2.1 Gestion à période fixe . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
1.2.2 Gestion à période variable . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
1.3 Modèles de gestion des stocks en avenir certain . . . . . . . . . . . . . . . . . 8
1.3.1 Modèle déterministe élémentaire : la quantité économique de com-
mande (Formule de Wilson) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8
1.3.2 Un modèle déterministe à deux variables de décision : modèle avec
possibilité de défaillance (ou rupture de stock) . . . . . . . . . . . . . 14
1.4 Modèle de gestion en avenir aléatoire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16
1.4.1 Modèles de gestion à période fixe et coûts non proprtionnels au temps :
arbitrage entre coût des invendus et coût des ruptures de stock . . . . 17
1.4.2 Stock de sécurité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21
Chapitre Premier

La gestion de stocks

Gérer un stock, c’est définir des règles de réapprovisionnement telles qu’on ne manque
pas trop souvent de marchandises en stock et que le coût des gestion soit minimal.

Parmi les décisions de gestion industrielle, l’une des plus importantes consiste à défi-
nir des programmes de production et de stockage, permettant de satisfaire la demande au
moindre coût. Il s’agit dans tous les cas, de rechercher un compromis entre deux exigences
contradictoires :

• éviter les risques de rupture de stock qui se traduisent soit par des ventes manquées
(produits finis), soit par des perturbations dans le cycle de production (matières pre-
mières).
• limiter le montant des stocks, dans la mesure où leur financement peut grever de façon
importante le prix de revient des produits.

Si l’on arrive à cerner les coût correspondant à ces deux contraintes, on peut, par des
modèles, essayer de dégager des solutions optimales.

Un stock peut se définir comme une réserve constituée en vue de satisfaire un besoin
ultérieur. Un stock se présente physiquement comme un ensemble d’objets en attente d’utili-
sation, à un moment donné, dans un endroit déterminé. C’est ainsi que, dans une entreprise,
on trouvera des stocks à différents stades du processus de production : des stocks des ma-
tières premières, de composants de produit en cours de fabrication, de produits finis,. . ..

Les entreprises constituent des stocks pour :

• des raisons techniques,lorsque les flux de production et d’utilisation présentent des


profits différents ;
• des raisons économiques, lorsque les coûts fixes ou des rendements croissants appa-
raissent dans le processus de production et d’approvisionnement ;
• des raisons financières si l’entreprise intervient sur des marchés amont ou aval aux
cours fluctuants ;
Les principaux éléments d’un système de stocks 3

• des raisons de sécurités, chaque fois que l’incertitude caractérise la demande et les
conditions d’approvisionnement.

1.1 Les principaux éléments d’un système de stocks


Les principaux éléments qui entrent en compte pour définir une politique de stockage
sont :

• la demande d’articles qui peut être constante ou variable, déterminée (comme avec
certitude) ou aléatoire (connue en probabilité) ;
• le prix d’achat ou de revient de fabrication ;
• le délai de livraison, qui peut être déterminé ou aléatoire ou dépendre du volume de la
commande de réapprovisionnement ;
• les différents niveaux du stock : niveau maximal, niveau instantané, niveau minimal,
niveau d’alerte ou niveau de réapprovisionnement ;
• le volume des commandes de réapprovisionnement qui peut être constant ou variable
suivant la règle de gestion adoptée ;
• les dates de réapprovisionnement t et les périodes de gestion T elles aussi constantes
ou variables suivant la règle de gestion adoptée ;
• le coût de possession du stock ou coût de stockage, Cs, compté par article et par
unité de temps. Les coûts de stockage comprennent l’ensemble de coût liés au système
de stockage et affectés par les décisions concernant le stock actif, le stock de sécurité, le
stock de recomplètement et le stock de réapprovisionnement. Il s’agit plus précisément
de :

- du coût d’approvisionnement ;
- du coût de détention ;
- du coût de surplus ;
- du coût de rupture de stock ou coût de pénurie ;
- du coût de dépassement.

Le coût d’approvisionnement correspond à l’acte de reconstitution des stocks. Lors-


qu’il est d’origine externe, l’acte d’approvisionnement comporte un coût de commande com-
posé essentiellement de frais administratifs et un coût d’acquisition composé du prix d’achat
et des frais de transport des produits.

Lorsqu’il est d’origine interne, l’approvisionnement suscite un coût de lacement de séries


de fabrication (réglage des machines, organisation du travail) et un coût de fabrication des
produits.

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Les principaux éléments d’un système de stocks 4

Les coût de commande et de lancement sont généralement fixes par rapport au volume
de la commande ou du lot de fabrication. Sur une période de temps donnée, ces coût sont
donc proportionnels au nombre de commandes ou des lancements. Le coût unitaire d’acqui-
sition et le coût unitaire de fabrication sont très souvent dégressifs par rapport au volume
commandé (rabais obtenu des fournisseurs) ou par rapport au volume fabriqué (économie
d’échelle).

Le coût de détention est provoqué par la détention de produits en stock. Il comporte


plusieurs composantes :

• une composante indépendante du volume du stock (charges liées à la capacité d’entre-


posage : loyer ou amortissement des entrepôts, dépenses de gardiennage, etc. ;
• une composante liée au niveau du stock total et comprenant les charges d’assurance
d’entretien et de manutention des produits stockés ;
• une composante constituée de charges financières suscitées par l’immobilisation de
capitaux dans le stock. Ce coût est proportionnel au stock moyen.
Le coût de surplus qui apparait lorsque l’entreprise ne parvient pas à écouler la totalité
de son stock. Ce coût est nul lorsque l’excédent d’une période de stockage peut être écoulé
sans perte au cours de la période suivante. Mais lorsqu’il s’agit de denrées périssables ou des
produits sujets à obsolescence, tout excès de stockage par rapport à la demande comporte
un coût. Si la perte est totale, le coût du surplus est équivalent au coût d’acquisition du
produit. Dans les autes cas, il équivaut à la différence entre le coût d’acquisition et le prix
de récupération.

Le coût de rupture de stock qui intervient lorsque la demande d’une période ne peut
être satisfaite. Dans le cas d’une demande interne, la rupture du stock risque de provoquer le
chômage technique des ateliers situés en aval. Le coût de rupture peut etre fixe et correspond
au coût de réorganisation ou proportionnel à la date de la rupture.

Dans le cas d’une demande externe émanant de la clientèle, le coût d’une rupture peut
comporter :

• le marque à gagner lorsque la clientèle n’accepte pas de différer sa demande ;


• les indemnités dues aux clients en cas de manquement aux engagements de l’entreprise ;
• un élément difficilement chiffrable imputable à la dégradation de l’image de marque de
l’entreprise, à la lassitude du client. Un élément du coût correspond, dans l’hypothèse
d’achats répétés, à l’accroissement de l’espérance du manque à gagner futur imputable
à la rupture du stock.

Le coût de dépassement qui survient lorsqu’à propos d’un approvisionnement à la


nécessité de trouver momentanément des capacités de stockage supplémentaires et éventuel-
lement, aux dommages subis par les produits.

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Les principaux éléments d’un système de stocks 5

Lorsque les coûts sont identifiés et évalués, ils sont intégrés à une relation qui exprime le
coût total de stockage en fonction du volume de produits stockés. Les techniques analytiques
d’optimisation permettent ensuite de préciser pour chaque catégorie de stock un volume op-
timal, c’est-à-dire un volume rendant le coût total de stockage.

Le schema ci-après représente la variation du stock en fonction du temps entre deux ré-
approvisionnements successifs.

F (t) est le niveau du stock à l’instant t. Le coût du stockage entre les instants t et t + dt
peut donc s’écrire (si dt tend vers 0) : Cs f (t)dt.. Entre 0 et T , le coût du stockage est donc
égal à : Z T Z T
Cs f (t)dt = Cs f (t)dt (1.1)
0 0
Z T
Mais f (t)dt n’est autre que la surface hachurée S. Le coût du stockage peut donc
0
s’écrire sous la forme : Cs .S.

Exemple 1.1.
Le stock d’un produit en début de mois est de 50 unités. La demande du mois a été de 30
uniformément répartie sur le mois. Le coût de stockage est de 10 FC par unité et par jour.
Calculer le coût pour le mois.

50 + 20
S= 30 = 1050
20
Cs .S = 10(1050) = 10500

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Règles de gestion 6

Le raisonnement appliqué au calcul du coût de stockage peut être transposé pour le calcul
0
du coût de pénurie qui est égal à Cp .S . Où Cp désigne le coût de pénurie par unité de produit
et par unité de temps de retard.

1.2 Règles de gestion


Il existe plusieurs modèle de gestion des stocks. Les plus connus peuvent groupés en deux
catégories.

1.2.1 Gestion à période fixe


a) La demande et le réapprovisionnement a lieu instantanément et par quantités Q = D.

b) La demande est variable (aléatoire ou déterminée)

Le réapprovisionnement se fait avec ou sans délai l par quantités variables Qi de façon


à rendre au stock son niveau maximal à la fin de chaque période. Les quantités Qi

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Règles de gestion 7

doivent être estimées aux instants t1 par extrapolation de la droite ou de la courbe de


Consommation.

Généralement, on tolère une rupture de stock et on se préoccupe de déterminer le niveau


S0 auquel doit être complété le stock à chaque fin de période de façon à minimiser le
coût de gestion.

1.2.2 Gestion à période variable


a) La demande est constante

Le réapprovisionnement se fait avec ou sans délai l par quantité fixes de façon à rendre
au stock son niveau maximal à la fin de chaque période. Les dates ti où les ordres de
réapprovisionnement doivent être passés (doivent etre) sont déterminées par extrapo-
lation de la droite ou de la courbe de consommation.

b) La demande est variable (aléatoire ou déterminée)

Le réapprovisionnement se fait par quantités (fixes et demande un délai constant) l.

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Modèles de gestion des stocks en avenir certain 8

Dans ce modèle de gestion que les Anglo-Saxons appellent "Two-bin System", les ordres
de réapprovisionnement sont passés au moment où le stock tombe à un niveau conve-
nablement choisi, appelé "niveau de réapprovisionnement" qui se situe au-dessus du
niveau d’alerte.

Les modèles de gestion que nous venons de développer sont les modèles de base. Ils ont
l’avantage de donner lieu à des règles de gestion automatiques.

1.3 Modèles de gestion des stocks en avenir certain


1.3.1 Modèle déterministe élémentaire : la quantité économique
de commande (Formule de Wilson)
1.3.1.1 Hypothèses et notation
Désignons par :
D : la demande, connue et constante, exprimée en unité de temps ;
Cs : le coût de possession (de stockage) ou encore coût de détention par unité de produit
et de temps ;
Cl : le coût de lancement (de passation) d’une commande ou rafale ;
Q : la quantité commandée à chaque réapprovisionnement période (ou fabriquée en une
fois) ;
D
Q
= N : le nombre de commandes ;
T la longueur du cycle ou encore l’intervalle de temps entre deux réapprovisionnements
successifs.
Q et T sont liés par la relation Q = DT .
On suppose ici :
• la demande déterministe ;
• le réapprovisionnement instantané (délai nul) ;
• la rupture de stock interdite.

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Modèles de gestion des stocks en avenir certain 9

On demande quelles sont les quantités à réapprovisionner périodiquement pour minimiser le


coût global du lancement et du stockage, aucune pénurie ne pouvant être admise.

1.3.1.2 Analyse du problème


Le processus peut se représenter graphiquement : le stock atteint la quantité Q au mo-
ment du réapprovisionnement, puis diminue progressivement et de façon constante suivant la
demande D. Quand il atteint le niveau nul, on lance une nouvelle commande ou fabrication
qui entre en stock aussitôt.

Les variables non contrôlables sont ici la demande D et les coûts Cs et Cl . La seule va-
riable contrôlable est Q, la quantité sur laquelle porte un réapprovisionnement.

La performance se mesura par le coût d’approvisionnement. La fonction, économique


qu’il s’agira ici de rendre minimale est donc le coût total d’approvisionnement par unité de
temps.

1.3.1.3 Le modèle et sa solution


Le coût d’approvisionnement par cycle ; Kc , sera donnée par la relation :
QT
Kc = Cl + Cs (1.2)
2
Q
Or T = . Il vient :
D
QQ
Kc = Cl + Cs (1.3)
2D
Q Q
avec = stock moyen et = T = longueur du cycle.
2 D

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Modèles de gestion des stocks en avenir certain 10

Q
Le coût par unité de temps est donc, en divisant par :
D
D Q
Kc = Cl + Cs (1.4)
Q 2
quantité que l’on veut minimiser en la dérivant par rapport à Q. Les éléments de cette rela-
tion sont représentés sur la figure ci-après.

Lorsque la quantité commandée augmente, le coût d’approvisionnement (de lancement)


diminue alors qu’au même moment le coût de stockage (de détention du stock) augmente.
D’où faut trouver la quantité qui optimise la fonction de coût.

Au minimum de K, on doit avoir la dérivée première nulle.


Ainsi :
dK D Cs
= −Cl 2 + =0 (1.5)
dQ Q 2
D’où :

2Cl D
Q2 = (1.6)
Cs
De (1.6), on peut tirer la quantité économique à commander Q∗ .
s
2Cl D
Q∗ = (1.7)
Cs
La racine négative n’ayant pas de signification, il faut seulement prendre la racine positive.

Il faut s’assurer que l’on a bien affaire à un minimum : la dérivée d’ordre deux doit être
positive. On a :
d2 K 2Cl D
= (1.8)
d2 Q Q3

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Modèles de gestion des stocks en avenir certain 11

qui est toujours positive puisque Cl et D sont positive et que Q l’est toujours. Q∗ est appelée
"série économique" et la valeur optimale de T , appelée période économique, correspon-
dant à cette valeur de Q est : s
∗ Q∗ 2Cl
T = = (1.9)
D Cs
D Q
Kt étant au départ égal à Cl + Cs , on aura, si l’on remplace Q par sa valeur Q∗ :
Q 2
s s
Cl DCs Cl DCs
Kt∗ = + (1.10)
2 2
Ainsi à l’optimum, Cl = Cs .

Exemple 1.2.
Le coût de stockage d’un article de forte consommation (20 000 unités par an), dont la
demande est constante, est égal à 20 F l’an et par article. Quelle est la grandeur de la rafale
la plus économique et la période de gestion sachant que le coût de lancement d’une rafale est
de 320 F ?

Solution

D= 20 000 unités
Cs = 20 F
Cl = 320 F
On a dans ce cas :
s
2(20000)320 √
s
2Cl D
Q∗ = = = 640000 = 800 pièces
Cs 20
Le coût annuel d’approvisionnement est
D Q∗
K ∗ = Cl + C s
Q∗ 2
20000 800
= 320 + 20
800 2
= 8000 + 8000 = 16000

On constate ici une caractéristique de l’optimum pour ce modèle : l’égalité des deux
termes des deux termes de la fonction de coût. A l’optimum, le coût dû au lancement est
égal au coût dû au stockage.
s
∗ Q∗ 2Cl 800
T = = = = 0, 04
D DCs 20 000
Remarque 1.1.

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Modèles de gestion des stocks en avenir certain 12

Dans beaucoup de cas, le coût de possession s’exprime comme un taux le plus souvent
0
annuel sur le prix. Si l’on désigne ce taux par Cs et le prix par P , la relation (1.4) devient :
D 0 Q
Kc = Cl + Cs P (1.11)
Q 2
qui donne la quantité optimale ci-après :
s
∗ 2Cl D
Q = (1.12)
Cs0 P

Exemple 1.3.
0 0
Cs = 20% et P = 200 F , Cs P = 40 = Cs .

1.3.1.4 La fréquence optimale de réapprovisionnement


In n’existe aucune difficulté pour passer de la quantité optimale à la détermination de la
D
fréquence optimale qui est simplement ∗ .
Q
On rencontre souvent dans la pratique des règles exprimées en termes de fréquence. Quand
on doit gérer les stocks d’un nombre considérable d’articles, on préfère souvent procéder à des
révisions périodiques des niveaux de stock et passer des commandes de réapprovisionnement
à intervalles réguliers. On évite ainsi d’instaurer une surveillance constante des niveaux et
de devoir passer les commandes de façon irrégulière, ce qui cause l’inefficacité au niveau des
services d’achat.

1.3.1.5 Un modèle avec rabais lié à la quantité


Admettons qu’on puisse obtenir (du fournisseur ou du fabricant) un prix P2 < P1 pourvu
que la commande porte sur une quantité supérieure à a. Le problème est toujours de déter-
miner la quantité optimale à commander, mais on peut être amené à supporter certains frais
de stockage supplémentaire afin de pouvoir bénéficier de la réduction de prix.

Puisque le prix d’achat dépend de la quantité commandée, il faudra introduire le prix


dans la fonction économique qui devient ainsi :

D 0 Q
Kt = Cl
+ Cs Pi + Pi D, i = 1, 2 (1.13)
Q 2
En considérant les frais de possession comme étant fonction de la valeur.

La représentation graphique montre assez clairement comment procéder pour résoudre


le problème. Étant donné les deux courbes K1 et K2 , la fonction économique à prendre en
compte pour la décision compte deux branches : une sur la première courbe et une sur la
deuxième, avec une discontinuité à la quantité a, seuil à partir duquel on obtient le prix plus
favorable. Suivant les positions relatives de Q∗1 , Q∗2 et a, on voit que la quantité optimale à

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commander peut être une de ces trois grandeurs.

La règle de décision peut s’exprimer comme suit :


1. Calculer Q∗2 avec le prix P2 .

Si Q∗2 > a : commander Q∗2 (au prix P2 )


Si Q∗2 < a : passer au point 2.
2. Calculer Q∗1 avec les coûts K1 (Q∗1 ) et K2 (a).
Si K1 (Q∗1 ) > K2 (a) : commander a pour bénéficier du rabais ;
Si K1 (Q∗1 ) < K2 (a) : commander Q∗1 (au prix P1 ).
Remarque 1.2.
1. Si le coût de possession ne dépend pas du prix, on a évidemment Q∗2 = Q∗1 .
2. On peut avoir le cas de plusieurs seuils auxquels correspondent plus de deux niveaux de
prix unitaire. Le raisonnement s’étend facilement à ce cas.
Exemple 1.4.
On considère un phénomène de stockage dans lequel la demande est constante et est égale
à 1000 par mois. Le coût de passation des commandes Cl est de 150 F et le coût de stockage
Cs est de 40 F par an par pièce. Le prix d’achat du bien 1 est de 10 F par pièce. Sachant
que a = 500 pièces et que le rabais est de 2%, trouver le nombre de pièces à lancer.
Solution

s
2 × 150 × 1000 × 12 √
s
2Cl D
Q∗2 = Q∗1 = = = 900 000 = 300
Cs 40
Q∗2 < a.
Donc :
D Cs
K1∗ = Cl ∗
+ Q∗1 + Pi D
Q1 2
12 × 1000 40
= 150. + .300 + 10 × 12000 = 132000
300 2
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D Cs
K2 (a) = Cl + a + P2 D
a 2
12 × 1000 40
= 150. + .500 + 9, 8 × 12000 = 131200 < K1∗
500 2
On choisi donc de commander a.

1.3.2 Un modèle déterministe à deux variables de décision : mo-


dèle avec possibilité de défaillance (ou rupture de stock)
En plus des hypothèses du modèle simple, nous admettons une possibilité de pénurie à la
quelle on associe un coût de pénurie Cp . Nous supposons qu’en cas de manquant la demande
ne disparait pas, mais est servie avec avec ratard et l’on doit supporter un certain coût fini
supplémentaire.

Notations :
D : la demande, connue et constante, par unité de temps ;
Cs : le coût de possession (de stockage) par unité de produit et unité de temps ;
Cp : le coût de pénurie par unité de temps et unité de quantité manquante ;
Cl : le coût de lancement ;
Q : la quantité commandée en une fois ;
S : le stock (négatif) au point de commande.

Sur la figure,
Q=BC
S=BF=t1 .D
Q-S=FC=t2 .D
D’après ces notations, le coût global d’approvisionnement par cycle sera :

Kc = Cl + Cp × aire du triangle AF B + Cs × aire du triangle CF E

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Modèles de gestion des stocks en avenir certain 15

S (Q − S)
+ Cs × t 2 ×
Kc = Cl + Cp × t1 × (1.14)
2 2
Le coût par unité de temps s’exprime par :
" #
1 S (Q − S)
Kt = Cl + Cp .t1 . + Cs .t2 . (1.15)
t1 + t2 2 2

Nous choisissons Q et S comme les deux variables de décision : il faut donc exprimer t1
et t2 en fonction de ces variables. Sur la figure, on voit que :

S
 t1

 =D
t2 = (Q − S)D (1.16)
 t +t = Q


1 2 D

D’où en remplaçant " #


D S2 (Q − S)2
Kt = Cl + Cp . + Cs . (1.17)
Q 2D 2D
Au minimum, les dérivées partielles de Kt par rapport à Q et à S sont nulles.
" # " #
∂Kt D Cp S 2 Cs (Q − S)2 D 2Cs (Q − S)2
= 2 Cl + +( ) + =0 (1.18)
∂Q Q 2D 2D Q 2D
" #
∂Kt D 2Cp S 2Cs (Q − S)
= 3 Cl + −( ) =0 (1.19)
∂S Q 2D 2D
Puisque Q 6= 0, de (1.19) on tire :

Cp .S − Cs (Q − S) = 0 (1.20)

Cs
S= Q = αQ (1.21)
Cp + Cs
en posant α = df racCs Cp + Cs .

La quantité α est appelée "taux de pénurie" ou "taux de défaillance".

En remplaçant dans (1.18) et multipliant par Q2 6= 0, on obtient :

Cp 2 Cs 2
−DCl − .Q − Q (1 − α)2 + Cs Q2 (1 − α) = 0 (1.22)
2 2
De là, on tire :
2DCl
Q2 = (1.23)
Cs (1 − α2 ) − Cp α2
Ou encore, en remplaçant α par sa valeur :

2DCl (Cp + Cs )
Q2 = (1.24)
Cp Cs

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Modèle de gestion en avenir aléatoire 16

On obtient finalement :
v s
u 2DCl (Cp + Cs ) 2DCl (Cl 1
u
Q∗ = t = .√ (1.25)
Cp Cs Cs α

et s
∗ 2DCl Cp Cs
S = (1.26)
Cp .(Cp + Cs )
On voit que S, stock négatif qui détermine le moment du réapprovisionnement est nul quand
Cp , le coût de manquant est infini (ce qui revient à admettre que, dans ce cas on ne tolère
pas de pénurie).

La période économique est :


v s
Q∗ u 2Cl (Cp + Cs ) 2Cl 1
u
T∗ = =t = .√ (1.27)
D DCs .Cp DCs α

On voit que ces résultats sont différents de ceux trouvés au paragraphe 1.3.1 (modèle de

Wilson sans possibilité de rupture de stock) par la présence du facteur α (ou de son in-
verse). Or l’inverse de α tend vers 0 si Cp est très grand par rapport à Cs , ce qui est le cas
lorsqu’aucune rupture de stock n’est autorisée.

On peut se reporter au cas à une variable si l’on fait Cp −→ ∞ dans le formule de Q∗ .


v
u 2DCl (1 + Cs )
u
Cp
Q∗ = (1.28)
t
Cs
Si Cp −→ ∞, on a bien : s
∗ 2DCl
Q = (1.29)
Cs
Exemple 1.5. Cl = 150 F ; D = 1000/mois ; Cs = 40 F et Cp = 100 F .

s
2 × 150 × 1200(1 + 40
) √
Q∗ = 100
= 126000 = 354, 965
40
s
∗ 2 × 12000 × 150 × 40 √
S = = 10285, 71429 = 101, 4185
100(100 + 40)
Kt∗ = 10142 F

1.4 Modèle de gestion en avenir aléatoire


Les modèles décrits ci-dessus ont supposé la consommation constante, que le coût d’en-
tretien était tout simplement proportionnel au temps et à la quantité en stock, que le coût

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Modèle de gestion en avenir aléatoire 17

du réapprovisionnement était indépendant de la quantité réapprovisionnée. Ce sont là des


hypothèses très sujettes à caution.

Dans le modèle qui suit, nous allons dépasser le point de vue étroit du modèle déterministe
pour tenir compte, autant que possible, es phénomènes aléatoires. Les grandeurs aléatoires
qu’on rencontre dans l’étude des phénomènes de stock sont essentiellement la demande et le
délai de réapprovisionnement ; Il arrive souvent que la demande, si elle est faible, suive une
loi de Poisson et si, elle est forte, une loi normale. Mais elle peut aussi être d’un autre type
(culérienne, binomiale négatice, etc.). La loi du délai de livraison s’apparente quelque fois à
une loi de Poisson, souvent à une loi binomiale.

La demande n’étant jamais connue avec certitude dans la réalité, il faut, dans la gestion
des stocks, prendre en compte l’aléatoire. On le fait d’habitude au moyen d’un "stock de
sécurité", mais auparavant, nous verrons un modèle simple de réapprovisionnement pério-
dique.

Il existe de nombreux modèles de gestion de stocks en avenir aléatoire notamment :


Selon les hypothèses de départ

• gestion à période fixe ou variable ;


• demande discrète ou continue ;
• délai de réapprovisionnement certain ou continu ;
• coûts de stockage et de pénurie proportionnels ou non au temps.
Selon les objectifs recherchés
• maximisation de l’espérance du résultat (ou minimisation de l’espérance du coût) ;
• obtention d’un certain "taux de service" défini comme le rapport entre la demande
satisfaite et la demande totale. Ne pouvant pas évaluer avec certitude le coût d’une
rupture de stock, on fixera pour ce taux de service une valeur minimale qui devra
être atteinte au moindre coût.

1.4.1 Modèles de gestion à période fixe et coûts non proprtionnels


au temps : arbitrage entre coût des invendus et coût des
ruptures de stock
On suppose un réapprovisionnement à intervalles fixes. Le niveau S du stock en début de
période est choisi comme variable de décision.

Les notations utilisées sont :


S : le stock en début de période (valeur à déterminer)
X : la probabilité de l’événement {X = x} (fonction de probabilité de la demande) ;
f(x)dx : P {x < X < x + dx} ;

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Kc : le coût par cycle ;


Kt : le coût par unité de temps ;
Cs : le coût de stockage sur le stock en fin de période ;
Cp : le coût de pénurie sur le manquant en fin de période ;
Cl : le coût de lancement.

Suivant l’importance de la demande en rapport avec le niveau du stock de début de


période, on distinguera deux cas :
Cas I : on arrive en fin de période avec un stock.
Cas II : on arrive en fin de période avec un manquant.

Les coûts d’approvisionnement sont :

Cas I : Cl + Cs (S − X) (1.30)
Cas II : Cl + Cp (X − S) (1.31)
L’objectif est de maximiser l’espérance mathématique du coût d’approvisionnement.
Comme l’intervalle entre réapprovisionnements est fixé, le coût de lancement n’a pas d’im-
portance dans ce modèle. Nous allons donc le négliger.

On an : Z s Z ∞
K= Cs (S − x)f (x)dx + Cp (x − S)f (x)dx (1.32)
0 s
C’est une fonction de la variable continue S. Pour chercher S ∗ , on obtiendra une équation en S
en annulant la dérivée première. Cette dérivée se calcule en se référant à la formule suivante :

Si on a : Z b(Z)
g(z) = f (r, Z)dr (1.33)
r=a(Z)

Alors :
dg(Z) Z b(Z) ∂f (r, Z) ∂b(Z) ∂a(Z)
= + f (b(Z), Z). + f (a(Z), Z) (1.34)
dZ r=a(Z) ∂Z ∂Z ∂Z

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Dans le cas envisagé, on a :


Z s Z ∞
dK
6= Cs f (x)dx 6= Cs .(S = x)f (S) = 0 = Cm f (x)dx + Cm .(x = S)f (S) 6= 0 (1.35)
dS 0 s
Rs
Si l’on pose F(S)= la fonction cumulée 0 f (x)dx, on peut écrire l’équation

Cs F (S ∗ ) − Cp (1 − F (S ∗ )) = 0 (1.36)

D’où :
Cp
F (S ∗ ) = (1.37)
Cs + Cp
Cette relation donne implicitement S ∗ ; par l’intermédiaire de la fonction cumulée de la de-
mande. Si l’on dispose de la courbe cumulée, il suffit de porter en ordonnée la valeur du
Cp
rapport et de se reporter sur la courbe. Le point d’abscisse correspondant est le
Cs + Cp
stock initial optimum.

Exemple 1.6. Cs = 400F , Cp = 100F


F(x)= distribution normale :
- moyenne (σ)=20 pièces
- écart =5

Cp 100
= = 0, 715
Cs + Cp 100 + 40
Il faut déterminer S de façon que
Z S∗
F (S ∗ ) = f (x)dx = 0, 715
0

Dans la table de la distribution normale, on trouvera que la variable réduite qui correspond
à cette valeur est 0, 57. On a donc :

S ∗ = µ + 0, 57σ = 20 + 0, 57(5) = 23

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Cas discret .

La formulation diffère un peu si la demande est une variable discrète. Si p(x) est la
fonction de probabilité de la demande X, la fonction économique devient :
S
X ∞
X
K(S) = Cs (S − x)p(x) + Cp (x − S)p(x) (1.38)
0 S+1

Étant donné le caractère discret de la fonction, l’analyse ne peut s’appliquer. On fait


alors intervenir le calcul des différences finies.

En posant :
M K(S) = K(S + 1) − K(S)

on voit que pour le minimum d’une fonction discontinue, on a les relations ci-après :

M K(S − 1) ≤ 0

M K(S) ≥ 0
A défaut du calcul des différences, nous pouvons utiliser la définition pour calculer les diffé-
rences premières de la fonction. Nous avons donc :
S
X ∞
X
K(S + 1) = Cs (S + 1 − x)p(x) + Cp (S + 1 − x)p(x) − Cp [(S + 1) − (S + 1)] p(S + 1)
0 S+2
S
X S
X ∞
X ∞
X
= Cs (S − x)p(x) + Cs p(x) + Cp (x − S)p(x) − Cp p(x)
0 0 S S+1
S S ∞ S
" #
X X X X
= Cs (S − x)p(x) + Cs p(x) + Cp (x − S)p(x) − Cp 1 − p(x)
0 0 S 0
" S #
X
On pose P (S) = p(x) .
0

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On obtient, en groupant le premier et le troisième termes :


K(S + 1) = K(S) + (Cs + Cp )P (S) − Cp (1.39)
Par des calculs on trouve :
K(S + 1) = K(S) − (Cs + Cp )P (S − 1) − Cp (1.40)
Au minimum S ∗ , nous avons donc :
de (1.39) :
(Cs + Cp )P (S ∗ ) − Cp ≥ 0 (1.41)
Car K(S + 1) − K(S) ≥ 0
de (1.40) :
(Cs + Cp )P (S ∗ − 1) − Cp ≥ 0 (1.42)
car K(S − 1) − K(S) ≥ 0
D’où :
Cp
P (S ∗ − 1) ≤ ≤ P (S ∗ ) (1.43)
Cs + Cp
Exemple 1.7. Cs = 40F et Cp = 100F
P (x) suivant table
x p(x)
0 0,1
1 0,3
Cp 100
2 0,4 Le rapport "taux de pénurie" vaut : Cs +Cp
= 40+100
= 0, 715.
3 0,1
4 0,1
5 et + 0,0
Il suffit de faire le calcul de P (x), la fonction cumulée.

x p(x) P(x)
0 0,1 0,1
1 0,3 0,4
2 0,4 0,8 On voit que l’optimum S ∗ est 2 pièces.
3 0,1 0,9
4 0,1 1,0
5 et + 0,0 1,0

1.4.2 Stock de sécurité


Pour être en mesure de mettre en pratique la formulation de la quantité économique
de commande basée sur l’hypothèse de demande certaine. Il faut pouvoir tenir compte des
facteurs aléatoires d’une autre manière. D’habitude, en plus du stock normal, on maintient
un stock de sécurité destiné à absorber les conséquences des éléments aléatoires : la demande
et le délai de livraison.

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1. Quand on dispose d’une évaluation du coût de pénurie, on peut appliquer un raisonne-


ment semblable à celui de modèle précédent. On introduit les notations suivantes :
D : demande par période ;
Cp : coût de pénurie par unité manquante et par pénurie ;
Cp : coût de stockage par unité en stock et par unité de temps ;
Q∗ : quantité commandée en une fois ;
S : point de commande ;
X : demande pendant le délai de livraison ;
F(X) distribution de la demande pendant le délai de livraison.
Z R
F (R) = f (x)dx (1.44)
0

D̄ : demande moyenne pendant le délai (=E(X)).

D’après ces notations, on voit qu’en fait le stock de sécurité est (S − D̄).

La fonction économique, coût attaché au stock de sécurité par unité de temps (année
par exemple) sera donc :
Z ∞
D
Kt = Cp + (x − S)f (x)dx + Cs (S − D̄) (1.45)
S Q∗
En annulant la dérivée première, on obtient l’équation :
dK D Z∞
= −Cp + ∗ f (x)dx + Cs = 0 (1.46)
dS Q S
D’où
Cs Q∗
F (S ∗ ) = 1 − (1.47)
Cp D
2. Quand on ne peut pas raisonnablement pas estimer le coût de pénurie, on se fixe une
probabilité de pénurie admise. On procède alors simplement comme suit.

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Si l’on admet la probabilité annuelle β de tomber en rupture de stock (pour quelque


quantité que ce soit) on calcule, en première approximation, que la probabilité admise

par réapprovisionnement est β QD .

On exprime alors simplement la relation qui doit exister pour la probabilité maximum
permise.


P {demande durant le délai dépasse le disponoble} = β QD .
Z ∞
Q∗
f (x)dx = β
S D
Q∗
= 1 − F (S) = β
D

Q∗
F (S) = 1 − β (1.48)
D
En comparant les deux approches pour la détermination de commande, on constate
que les deux expressions qui donnent ce point de commande sont identiques si on a la
relation.
Cs
β= (1.49)
Cp
Si l’on se donne β et que l’on connait Cs , on peut calculer la valeur implicite de Cp .

Par exemple, si β = 2% et Cs = 40 F , on a :
40
Cp = = 2000 F
0, 02

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