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Orientation diagnostique devant une Dr M.

DELAHOUSSE
Aventis
Internat 10 PROTÉINURIE Service de Néphrologie
Hôpital Foch, Suresnes
AV E N T I S I N T E R N AT E S T D I R I G É PA R : W I L L I A M B E R R E B I , PAT R I C K G E P N E R , J E A N N A U

PROTÉINURIE Dosage QUANTITATIF PROTÉINURIE PATHOLOGIQUE Éliminer les FAUSSES POSITIVITÉS


à la bandelette sur urines de 24 h si : . > 150 mg/m2/24 h . Produits de contraste radiologiques
(ne détecte pas les . vérifiée à 2 reprises . Sulfonamides
chaînes légères +++) . Pénicilline à fortes doses

BILAN ÉTIOLOGIQUE
. Examen clinique complet
. Urée sanguine et créatininémie, clairance
. Sédiment urinaire
. Etude QUALITATIVE = ELECTROPHORESE
des protéines urinaires

PROTÉINURIE GLOMÉRULAIRE PROTÉINURIE NON


Protéinurie > 3g/24h GLOMÉRULAIRE
et sélective (albumine ≥ 80%)

TRANSITOIRE PERMANENTE PRÉGLOMÉRULAIRES TUBULAIRES


(ou fonctionnelle)
. Fièvre . Avec chaînes LEGERES en règle < 1 g/24 h,
. Exercice physique ISOLÉE MONOCLONALES composée de plusieurs
ASSOCIÉE à :
. Affections aiguës (immunoélectrophorèse globulines de faible PM
. Insuffisance cardiaque Protéinurie exclusivement . Syndrome néphritique des urines concentrées)
ORTHOSTATIQUE ? . Syndrome néphrotique . Myoglobinurie . Néphropathie interstitielle
(sujet jeune) . Insuffisance rénale . Hémoglobinurie . Tubulopathie congénitale
. Hématurie ou acquise
. HTA . Polykystose rénale
. Maladie générale, diabète . Uropathie
CONTRÔLE de la si OUI :
protéinurie au décours surveillance bi-annuelle
PBR

si NON : NÉPHROPATHIE GLOMÉRULAIRE Discuter la PBR


probable

C H L O R H Y D R AT E D E T R A M A D O L 100 mg 150 mg 200 mg DOULEURS modérées à sévères Mentions légales :


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JUIN 1999
Orientation diagnostique devant une Dr M. DELAHOUSSE
Aventis
Internat 11 HÉMATURIE Service de Néphrologie
Hôpital Foch, Suresnes
AV E N T I S I N T E R N AT E S T D I R I G É PA R : W I L L I A M B E R R E B I , PAT R I C K G E P N E R , J E A N N A U

RECHERCHER DE PRINCIPE HÉMATURIE ÉLIMINER


UNE INFECTION URINAIRE . Coloration des urines d'origine alimentaire
Diagnostic sur le sédiment urinaire et (betterave) ou médicamenteuse (rifampicine)
l'ECBU à contrôler après traitement . Myoglobinurie, hémoglobinurie
. Faux positif de la bandelette (menstruations)

BILAN ÉTIOLOGIQUE
. INTERROGATOIRE : Antécédents, chronologie par rapport à la miction, caillots, douleurs lombaires, dysurie,
problème ORL
. EXAMEN CLINIQUE : Taille des reins, examen uro-génital, pression artérielle, signes de maladie générale
. BIOLOGIE : Urée et créatininémie, sédiment urinaire, protéinurie des 24 h, ECBU, hémostase, cytodiagnostic urinaire
. IMAGERIE : ASP, échographie rénale et/ou vésico-prostatique
. CYSTOSCOPIE (Intérêt en phase hématurique si hématurie macroscopique)

NÉPHROPATHIE GLOMÉRULAIRE probable si : HÉMATURIE ASYMPTOMATIQUE ORIGINE UROLOGIQUE probable si :


- Syndrome néphritique aigu ISOLÉE - Douleur lombaire
- Protéinurie (albumine) - Signes vésicaux ou prostatiques
- Cylindres hématiques, hématies déformées - Hématurie macroscopique initiale (urétro-prostatique)
Echographie, UIV, scanner ou terminale (vésicale), caillots

Discuter la PBR en milieu spécialisé Si normal IMAGERIE selon le contexte


(diagnostic le plus fréquent : néphropathie
à dépôts mésangiaux d’IgA)
Hématies déformées Hématies non déformées . Lithiase
sujet < 40 ans sujet > 40 ans . Cancer du rein, voies excrétrices,
prostate
. Tuberculose, bilharziose
plutôt GLOMÉRULAIRE plutôt UROLOGIQUE . Polykystose rénale
. Nécrose papillaire
. Infarctus rénal (HTA)

INHIBITEUR DE LA POMPE À PROTONS Mentions légales :


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JUIN 1999
Orientation diagnostique devant des Dr M. DELAHOUSSE
Aventis
12
Service de Néphrologie

Internat ANOMALIES DE LA MICTION Hôpital Foch, Suresnes


Dr A. DUMOULIN
Polliakiurie, dysurie, rétention vésicale, brûlures mictionnelles, mictions impérieuses Service d’Uro-néphrologie
AV E N T I S I N T E R N AT E S T D I R I G É PA R : W I L L I A M B E R R E B I , PAT R I C K G E P N E R , J E A N N A U Hôpital Tenon, Paris

ANOMALIE DE LA MICTION

GLOBE VÉSICAL

AVEC BRULURES MICTIONNELLES SANS BRULURES MICTIONNELLES Drainage


+
INFECTION DE L’APPAREIL URINAIRE PAS D’INFECTION DE L’APPAREIL URINAIRE Traitement
de la cause

AVEC FIÈVRE SANS FIÈVRE • Examen URO-GÉNITAL


± frissons • Examen NEUROLOGIQUE
(sensibilité + réflexe périnéaux)
ECBU + Hémoculture ECBU

PYÉLONÉPHRITE AIGUË PROSTATITE AIGUË CYSTITE INFECTION TUMEUR DU AFFECTION AFFECTION


GÉNITALE PETIT BASSIN NEUROLOGIQUE UROLOGIQUE
• Syndrome douloureux • Douleur au TR +++
lombaire • Echographie • Vulvo-vaginite • Utérus • SEP • Vésicale : tumeurs,
• Echographie rénale • Urétrite • Ovaires  bilan urodynamique reflux V.U.
• Rectum • Urétrale : sténose
post-traumatique
ou post-infectieuse
• Prostatique :
adénome, cancer

pravastatine
®
Le pouvoir de normaliser le LDL-C [1]

VASTEN Le pouvoir de sauver des vies [2]


[1] La poursuite du régime est toujours indispensable
[1] [2] Voir mentions légales (cliquer sur le nom du produit)
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JUIN 1999
Orientation diagnostique devant une Dr A. DUMOULIN
Aventis
Internat 13 INCONTINENCE URINAIRE DE L’ADULTE Service d’Uro-néphrologie
Hôpital Tenon, Paris
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CHEZ LA FEMME CHEZ L’HOMME VESSIE NEUROLOGIQUE

• Souvent considérée comme un


INTERROGATOIRE handicap et humiliant • Dosages antérieurs de créatininémie +++ • Affection neurologique connue
• Abondance des fuites • Faible évolutivité - Evaluation pronostic
• Circonstance d’apparition : • Nycturie, polyurie - Découverte d’une neuropathie (SEP)
- à l’effort • Anémie, hypocalcémie • Signes fonctionnels non spécifiques
- par impériosité • Ostéodystrophie radiologique - Disparition du besoin d’uriner
• Signes fonctionnels : • Reins de petite taille (ASP, échographie) - Troubles sexuels et rectaux associés
- pollakiurie
- dysurie
• Reins de petite taille (ASP, échographie)

• Observation des fuites :


EXAMEN CLINIQUE - position gynécologique
- vessie pleine
- manoeuvre de BONNEY
• Examen gynécologique : • Toucher rectal : prostate • Syndrome de la queue de cheval
- toucher vaginal • Rechercher un globe vésical • Syndrome pyramidal
- testing musculaire
• Examen neurologique :
- Sensibilité périnéale
- Réflexes péritonéaux

EXAMENS • Examens urodynamiques • Examens urodynamiques


COMPLEMENTAIRES • Cystoscopie • Cystoscopie
• Examens radiologiques : • Examens radiologiques :
- UIV + clichés permictionnels - UIV + clichés permictionnels • Examens urodynamiques
- colpocystogramme - colpocystogramme • Test à l’urocholine de Lapides
• ECBU • ECBU
• Echographie prostatique
• PSA (prostatic Specific Antigen)

pravastatine
®
Le pouvoir de normaliser le LDL-C [1]

VASTEN Le pouvoir de sauver des vies [2]


[1] La poursuite du régime est toujours indispensable
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JUIN 1999
Orientation diagnostique devant une Dr M. DELAHOUSSE
Aventis
14
Service de Néphrologie

Internat COLIQUE NÉPHRÉTIQUE


et conduite à tenir en situation d’urgence
Hôpital Foch, Suresnes
Dr A. DUMOULIN
Service d’Uro-néphrologie
AV E N T I S I N T E R N AT E S T D I R I G É PA R : W I L L I A M B E R R E B I , PAT R I C K G E P N E R , J E A N N A U Hôpital Tenon, Paris

• Douleur lombo-abdominale violente COLIQUE NÉPHRÉTIQUE ?


• Irradiation descendante vers les OGE
• Agitation, signes digestifs
• Fièvre (< 38,5°C), troubles mictionnels • Bandelette urinaire : hématurie
• ECBU, créatininémie
• ASP : calculs radio-opaques
• Echographie : cône d’ombre ÉLIMINER
± dilatation des voies excrétrices
• UIV (pas systématique) • Appendicite
• Grossesse, GEU
• Salpingite, épididymite

CONFIRMATION DU DIAGNOSTIC APPRÉCIATION RECHERCHE DE L’ÉTIOLOGIE


DU DEGRÉ D’URGENCE • Calcul : 2/3 des cas
• Syndrome de la jonction pyélo-urétérale
• Sténose urétérale intrinsèque : cancer, tuberculose, bilharziose
• Sténose urétérale extrinsèque : fibrose rétropéritonéale
• Nécrose papillaire

TRAITEMENT

MÉDICAL SYMPTOMATIQUE CHIRURGICAL URGENT


si :
• Antalgiques + AINS (PROFENID® IV)
• Restriction hydrique (< 500 cc/24h) • ANURIE (rein unique ou obstacle bilatéral) :
dérivation des urines (sonde JJ ou néphrostomie
percutanée) puis levée de l’obstacle
SURVEILLANCE • PYONÉPHROSE (infection en amont d’un calcul) :
Douleur, température, diurèse, fonction rénale, tamisage des urines - bilan infectieux (ECBU, hémocultures)
- antibiothérapie
SI DOULEUR PERSISTANTE - néphrostomie percutanée (dérivation des urines)
± levée de l’obstacle
• Antalgiques majeurs
• ± levée de l’obstacle en urologie

IEC Jusqu,où ira son affinité HTA, post-IDM compliqué d'insuffisance cardiaque
2,5 mg Prévention des complications cardiovasculaires chez les patients à haut risque vasculaire
5 mg pour la vie ? ayant une pathologie artérielle ischémique confirmée (textes complets dans les mentions légales)
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JUIN 1999
TROUBLES DE L’ÉQUILIBRE ACIDO-BASIQUE Dr A. GEPNER-DEBRUN
Aventis
Internat 126 Physiopathologie, diagnostic, traitement
Service de Réanimation
polyvalente
Hôpital de Saint-Cloud
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ACIDOSE GAZEUSE pH < 7,38 7,38 ≤ pH normal ≤ 7,42 pH > 7,42 ALCALOSE GAZEUSE
⇒ Hypoventilation alvéolaire (hypoxémie associée) PaCO2 > 45 log [ HCO3- ] PaCO2 < 35 • Par hyperventilation alvéolaire quelque soit
pH = 6,1 +
• Aiguë : toute cause d’insuffisance respiratoire 0,03 x PaCO2 la cause
aiguë, anesthésie, toxiques • Habituellement associée à une hypoxémie
• Chronique : compensation rénale avec dans les pathologies respiratoires
augmentation de HCO3- (BPCO, emphysème) pH < 7,38 pH > 7,42 • Atteintes neurologiques, anxiété
PaCO2 < 38 PaCO2 > 42
HCO3- < 21 HCO3- > 27
ACIDOSE MÉTABOLIQUE ALCALOSE MÉTABOLIQUE
• Clinique : hyperventilation - Tableau fonction de l’étiologie • Clinique : “tétanie” = crampes musculaires, myoclonies, torpeur, rares crises
• Calcul du trou anionique (TA) = (Na+ + K+) - (HCO3- + Cl-) convulsives - Hypoventilation compensatrice rare
• Bilan étiologique :
TA ≥ 16 avec chlorémie normale TA < 16 avec chlorémie élevée  Pertes d’acide
= rétention d’acides = perte de bases - Digestive : vomissements, aspiration gastrique
- Rénale : diurétiques, hypercalcémie
 Endogène  Digestive : diarrhées, fistules duodénale, - Transfert intracellulaire d’ions H+ : hyperaldostéronisme, Bartter, Cushing,
- corps cétoniques = acido-cétose biliaire ou pancréatique corticoïdes, diurétiques, intoxication réglisse
- sulfates/phosphates = insuff. rénale aiguë  Rénale : tubulopathies proximales  Surcharge alcaline exogène : administration de bicarbonates ou
- lactates : chocs, pancréatite, cirrhose, (avec pH u < 6), myélome, amylose, transformation en bicarbonates de lactates, acétates, citrates (transfusions)
intoxication éthylique, intoxication aux hyperparathyroïdie, tubulopathies  Accumulation de bicarbonates : reventilation d’un hypercapnique
biguanides distales (avec pH u > 6), néphropathies chronique
 Exogène : méthanol, salicylés, éthylène- interstitielles  Alcalose de contraction : hypovolémie, déshydratations …
glycol
• Traitement =
- réexpansion plasmatique (sérum physiologique) avec apport de KCl
TRAITEMENT - ± apports acides (chlorure d’ammonium, chlorhydrate d’arginine)

• Spécifique de la cause
• Alcalinisation en cas d’acidose sévère (pH < 7,10)
• Calcul du déficit en bicarbonates (DB) =
Poids corporel
x (27 - HCO3- mesurée)
2
• 1000 ml de Bicarb molaire (84 ‰) apportent 1000 mEq de HCO3-
• 1000 ml de Bicarb isotonique (14 ‰) apportent 166 mEq de HCO3-
• Apport parallèle de KCl, même si hyperkaliémie

Donneur direct de NO. ANGOR


2 mg
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JUIN 1999
HYPERKALIÉMIE
Aventis
Internat 133 Étiologie, physiopathologie, diagnostic, traitement
Dr E. OBADIA
Service de Réanimation
Hôpital de Montreuil
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HYPERKALIÉMIE ÉLIMINER une pseudohyperkaliémie :


= K+ > 5 mmol/l, risque vital si > 6,5 mmol/l • Hémolyse lors du prélèvement
• Garrot serré, hyperleucocytose > 105 /mm3,
thrombocytémie > 106 /mm3

TROUBLES MYOCARDIQUES TROUBLES


⇒ Anomalies ECG (possibles à partir de 5,5 mmol/l) NEURO-MUSCULAIRES
• Ondes T amples et symétriques, élargissement de QRS • Paresthésies des extrémités
• BAV et blocs de branche (surtout si acidose) • Plus rarement : paralysie flasque
• Tachycardie et flutter ventriculaire ⇒ risque d’arrêt cardiaque

BILAN ÉTIOLOGIQUE

DÉFAUT D’EXCRÉTION RÉNALE EXCÉS D’APPORT TRANSFERT

• Insuffisance rénale aiguë ou chronique • Alimentaire, chez l’insuffisant rénal • Acidose métabolique ou respiratoire
• Insuffisance surrénale aiguë • Apport parentéral • Traumatismes et brûlures étendues
• Diurétiques épargneurs en K+ • Sel de régime • Chimiothérapies des leucémies et lymphomes
(spironolactone, amiloride, triamtérène) • Rhabdomyolyses
• Diabète sucré • État de choc (acidose)
• Acidose tubulaire rénale distale • Intoxication aux digitaliques, IEC
• Uropathies obstructives • Hémolyses
• LED • Paralysie périodioque familiale de GAMSTORP
• Drépanocytose
• Ciclosporine, lithium, IEC, AINS,
digitaline, digoxine, -bloquants

TRAITEMENT
• Suppression de tout apport potassique
• Kaliémie < 6,5 mmol/l : kayexalate per os (30 à 100 g) ou en lavement (30 à 120 g/j)
• Kaliémie > 7 mmol/j : transfert en réanimation
- Alcalinisation : 1 litre de bicar. 14 ‰ ou 250 ml de bicar. 42 ‰
- LASILIX ® : 40 à 80 mg IV à renouveler si besoin
- Glucosé 30 % (300 cc) + insuline d’action rapide (30 UI d’ACTRAPID ®)
- Gluconate de calcium 10 % (10 à 30 ml) : antagonise les effets myocardiques du K+
- Épuration extra-rénale

bêta-bloquant HTA Prophylaxie des crises d’angor d'effort Mentions légales :


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JUIN 1999
HYPOKALIÉMIE
Aventis
Internat 134 Étiologie, physiopathologie, diagnostic, traitement
Dr E. OBADIA
Service de Réanimation
Hôpital de Montreuil
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CONSÉQUENCES CLINIQUES HYPOKALIÉMIE = K+ ≤ 3,5 mmol/l ANOMALIES BIOLOGIQUES ASSOCIÉES


• Troubles des fonctions tubulaires
ATTEINTE MYOCARDIQUE ATTEINTE MUSCULAIRE • Acidurie paradoxale (car alcalose
métabolique associée)
⇒ Anomalies ECG • Striée = paralysie flasque des membres, voire • Polyurie hypotonique
• Sous-décalage de ST rhabdomyolyse aiguë, crampes • Protéinurie
• Onde T plate ou négative • Lisse (plus rare) = iléus paralytique, parésie vésicale • Intolérance au glucose
• Onde U • Myoglobinurie
• Troubles du rythme ventriculaire et supra-ventriculaire
(ESV, TV, FV, torsade de pointe) si K ≤ 2 mmol/l
⇒ risque d’arrêt cardiaque

PERTES RÉNALES BILAN ÉTIOLOGIQUE PERTES DIGESTIVES

⇒ Kaliurèse > 20 mmol/l CARENCE D’APPORT CAPTATION ⇒ Kaliurèse < 10 mmol/l


Exceptionnel CELLULAIRE DU K+ • Vomissements
• Diarrhées, malabsorptions
• Fistule digestive, abus de laxatifs
• Tumeur villeuse
ORIGINE PRIMITIVEMENT RÉNALE HYPERFONCTIONNEMENT CAUSES MÉDICAMENTEUSES FUITE URINAIRE DU K+ • ZOLLINGER ELLISON
CORTICO-SURRÉNALIEN
• Stade polyurique des IRA et des levées d’obstacle • Diurétiques surtout (thiazidiques) Au cours des alcaloses
• Néphropathies interstitielles chroniques (rare) • Rarement : -lactamines, amphotéricine B,
• Acidoses tubulaires lithium, Cisplatine, L.-Dopa
• Acidocétose diabétique
• Hypercalcémie
• Leucoses
SYNDROME DE CUSHING HYPERMINÉRALOCORTICISME SECONDAIRE HYPERMINÉRALOCORTICISME PRIMAIRE
(surtout paranéoplasique)
• Syndrome de BARTTER • Syndrome de CONN
et traitements corticoïdes • HTA (maligne essentielle, sténose de l’artère • Intoxication à la glycirhizine (réglisse)
rénale, tumeur à rénine)
• Œdèmes (cirrhose, insuffisance cardiaque)

TRAITEMENT
• Kaliémie de 2,5 à 3 mmol/l = supplémentation per os (4 à 6 g de KCl ou 12 à 18 g de gluconate de K+)
• Kaliémie < 2,5 mmol/l = voie parentérale (perfusion lente +++ : 8 à 16 g de KCl /j) (corriger également
l’hypocalcémie et l’hypomagnésémie)
• Hyperaldostéronisme primaire ou secondaire : diurétiques épargneurs de potassium (spironolactone, amiloride)
• + traitement étiologique

TRAITEMENT PRÉVENTIF DE LA MALADIE Ne vous embolisez


2000 UI anti-Xa/0,2 ml THROMBOEMBOLIQUE VEINEUSE Mentions légales :
et 4000 UI anti-Xa/0,4 ml EN CHIRURGIE À RISQUE MODÉRÉ OU ÉLEVÉ plus la vie cliquez sur le
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JUIN 1999
INSUFFISANCE RÉNALE AIGUË Dr E. OBADIA
Aventis
Internat 135 Étiologie, physiopathologie, diagnostic, principes du traitement
Service de Réanimation
Hôpital de Montreuil
AV E N T I S I N T E R N AT E S T D I R I G É PA R : W I L L I A M B E R R E B I , PAT R I C K G E P N E R , J E A N N A U

INSUFFISANCE RÉNALE AIGUË

Hypoperfusion corticale • Anoxie de la pars recta du tube • Diminution du flux sanguin cortical et • Obstacle à l'écoulement des urines
proximal et de la branche ascendante médullaire sur les voies excrétrices
épaisse de l'anse de Henlé • Anoxie diffuse

IRA fonctionnelle ou pré-rénale IRA par nécrose tubulaire IRA par lésion IRA d'origine obstructive
glomérulaire ou interstitielle

• Surveillance de la kaliémie ÉLÉMENTS DU DIAGNOSTIC


• Clinique : oligo-anurie, fièvre, hémodynamique ++ • Surveillance de la kaliémie
• Biologie : urée et créatininémie, ionogramme sanguin et urinaire, protéinurie ... • Inflation hydrosodée (œdèmes - OAP)
• Echographie rénale, ASP, TDM ...
• Ponction biopsie rénale (en fonction du contexte) au besoin transjugulaire

• U/P urée ou créatinine > 10 • U/P urée ou créatinine < 10 • Protéinurie ± hématurie • Dilatation du haut appareil
• Na+/K+ urinaire < 1 • Surveillance de la kaliémie • PBR +++ urinaire en échographie
• Inflation hydrosodée (œdèmes - OAP) • Surveillance de la kaliémie

• Tout état de collapsus ou choc • Toxiques (antibiotiques, BILAN ÉTIOLOGIQUE • Obstruction artérielle • Lithiases urinaires
associé aux manifestions liées à anti–inflammatoires, IEC, rénale • Fibrose rétropéritonéale
la cause du choc : éthylène–glycols, • Maladies de système • Cancer prostatique
- hémorragie Phénacétine…) • Syndrome hémolytique • Autres causes de compression
- infection • Etats de choc et urémique urétérale
- intoxication • Infections • HTA maligne
• Rhabdomyolyse
• Accidents transfusionnels

Remplissage vasculaire • Traitement étiologique TRAITEMENT • Traitement étiologique • Dérivation percutanée ou montée
(au besoin sous contrôle • ± hémodialyse • Correction de l'HTA de sonde urétérale
hémodynamique) • Traitement de l'infection urinaire
souvent associée
Pour rétablir l’hémodynamique
• Traitements étiologiques
• Prendre en compte le syndrome
de levée d’obstacle

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JUIN 1999
Dr M. DELAHOUSSE
INSUFFISANCE RÉNALE CHRONIQUE
Aventis
136
Service de Néphrologie
Hôpital Foch, Suresnes
Internat Étiologie, physiopathologie, diagnostic, principes du traitement Dr A. DUMOULIN
Service d’Uro-néphrologie
AV E N T I S I N T E R N AT E S T D I R I G É PA R : W I L L I A M B E R R E B I , PAT R I C K G E P N E R , J E A N N A U Hôpital Tenon, Paris

INSUFFISANCE RÉNALE CHRONIQUE


Définie par le chiffre de clairance (cl) • Chiffres antérieurs de créatininémie +++
de la créatininé, en ml/mn/1,73 m2 • Nycturie, polyurie
• IR modérée : 30 < cl < 60 • Anémie, hypocalcémie
• IR sévère : 10 < cl < 30 • Reins de petite taille (sauf diabète, amylose,
• IR terminale : cl < 10 cancer et polykystose)

INSUFFISANCE RÉNALE CHRONIQUE

DIAGNOSTIC ÉTIOLOGIQUE

CLINIQUE BIOLOGIE/IMAGERIE HISTOLOGIE (PBR)


• Âge, sexe, origine ethnique • Biologie en fonction du contexte clinique • PBR intéressante si précoce
• ATCD familiaux de néphropathie • Echographie rénale +++ (IR modérée)
• ATCD personnels : HTA, diabète, • Selon contexte : • Si reins de taille normale,
infections urinaires, calculs, cancer… - Doppler des artères rénales contexte de maladie générale
• Prise de toxiques (analgésiques, sels d’or) - angio-IRM des artères rénales avec atteinte glomérulaire
• Contexte de maladie générale (lupus…)

ORIGINE GLOMÉRULAIRE (30%) ORIGINE INTERSTITIELLE (20%) ORIGINE VASCULAIRE (15%) NÉPHROPATHIES
• Diabète • Uropathies malformatives acquises • Néphroangiosclérose HÉRÉDITAIRES
• Maladie de BERGER • Infections urinaires chroniques • Sténose bilatérale athéromateuse • Polykystose rénale
• Maladies générales • Médicaments néphrotoxiques des artères rénales (ou insuffisance
• Myélome +++ (pas d’UIV) rénale chronique athéromateuse )

PRINCIPES DU TRAITEMENT

TRAITEMENT DE LA CAUSE TRAITEMENT CONSERVATEUR TRAITEMENT DE SUPPLÉANCE


(cl < 10 ml/mn)
si possible (infection, obstacle, HTA…) • Réduction de la protéinurie (IEC +++)
• Correction de l’anémie (érythropoïétine) • Épuration extra-rénale (hémodialyse, dialyse péritonéale)
• Correction de l’hyperparathyroïdie  fistule artério-veineuse, vaccination anti-HVB
• Restriction potassique ± hydrique • Transplantation rénale
• Adaptation de la posologie des médicaments

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JUIN 1999
Dr M. DELAHOUSSE
SYNDROMES NÉPHROTIQUES
Aventis
137
Service de Néphrologie
Hôpital Foch, Suresnes
Internat Physiopathologie, diagnostic, évolution, traitement de la néphrose lipoïdique Dr A. DUMOULIN
Service d’Uro-néphrologie
AV E N T I S I N T E R N AT E S T D I R I G É PA R : W I L L I A M B E R R E B I , PAT R I C K G E P N E R , J E A N N A U Hôpital Tenon, Paris

PUR SYNDROME NÉPHROTIQUE PRIMITIF


si : si :
• Pas d’hématurie • PROTÉINURIE > 3 g/24 h (enfant : > 50 mg/kg/j) • Pas de signes extrarénaux
• Pas d’HTA • HYPOPROTIDÉMIE < 60 g/l • CH 50 normal
• Pas d’IR organique • HYPOALBUMINÉMIE < 30 g/l • Facteurs antinucléaires négatifs

PHYSIOPATHOLOGIE
 anomalie des charges négatives de la membrane basale glomérulaire
 augmentation de la perméabilité  EXAMEN CLINIQUE BIOLOGIE HISTOLOGIE
• PROTÉINURIE sélective (albumine > 80%) = PBR
• Âge, ATCD • Fonction rénale
 hypoalbuminémie  ↓ de la pression oncotique capillaire  œdème
• Médicaments • ECBU (hématies) • Systématique chez l’adulte
• HYPERLIPÉMIE (VLDL) par stimulation réactionnelle de la synthèse
• PA (debout/couché) • Glycémie • Chez l’enfant : avant 1 an et
héxatique de lipoprotéines
• Signes extra-rénaux +++ • Électrophonèse des après 6 ans ; pas entre 1 et
• HYPERCOAGULABILITÉ : fuite d’antithrombine et de plasminogène
 maladie générale, protéines urinaires 6 ans (sauf si rechute, SN
• RISQUE INFECTIEUX : fuite de γ globuline cancer, diabète • Immunologie (FAN, impur ou mauvaise réponse
• Conséquences MÉTABOLIQUES : carence azotée, carence en compléments, cryo…), aux corticoïdes)
vitamine D, retard de croissance sérologies, (HVB, VIH…)

LÉSIONS GLOMÉRULAIRES MINIMES AUTRES LÉSIONS GLOMÉRULAIRES LÉSIONS GLOMÉRULAIRES


= NÉPHROSE LIPOÏDIQUE PRIMITIVES SECONDAIRES
(Enfant +++)  SN le plus souvent impur • Diabète
• Hyalinose segmentaire et focale • Amylose
• Glomérulonéphrite extramembraneuse • Infections (HVB, VIH)
TRAITEMENT • Néoplasies
(chez l’enfant) • Maladies générales
• Prednisone :
- 2 mg/kg/j pendant 1 mois
- 2 mg/kg/2 jours pendant 2 mois
- puis de 0,5 mg/kg/15 jours ÉVOLUTION
• Traitements adjuvants : • Corticosensibilité (90%, avec guérison : 30%) :
- exercice physique, diététique disparition des œdèmes et protéinurie au 28éme jour
- diurétiques, anticoagulants • Rechute : réapparition du SN
- vaccinations • Dépendance : rechute à la des doses
• Résistance : pas de réponse au traitement

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JUIN 1999
SYNDROME NÉPHRITIQUE AIGU Dr M. DELAHOUSSE
Aventis
Internat 138 Physiopathologie, diagnostic
Service de Néphrologie
Hôpital Foch, Suresnes
AV E N T I S I N T E R N AT E S T D I R I G É PA R : W I L L I A M B E R R E B I , PAT R I C K G E P N E R , J E A N N A U

MODIFICATION DE LA DIURÈSE et/ou HTA INSUFFISANCE VENTRICULAIRE ŒDÈMES ENCÉPHALOPATHIE HYPERTENSIVE


DE L'ASPECT DES URINES (sévère +++) GAUCHE AIGUË (sujet âgé) (convulsions chez l'enfant)
Oligurie, urines foncées, hématurie

SYNDROME NÉPHRITIQUE AIGU PHYSIOPATHOLOGIE


installation brutale • Expression clinico-biologique d'une
prolifération cellulaire intra-
glomérulaire aiguë
Signes de NÉPHROPATHIE GLOMÉRULAIRE PROLIFÉRATIVE RÉTENTION HYDROSODÉE INSUFFISANCE RÉNALE • Clinique : consécutive à la rétention
rénale primitive de sodium, avec
• Hématurie macroscopique ou microscopique • HTA au premier plan +++ d'importance variable expansion aiguë du volume extra-
abondante +++, cylindres hématiques • Œdèmes cellulaire, notamment du secteur
• Protéinurie de type glomérulaire • Oligurie vasculaire (HTA +++)
• Natriurèse effondrée • Biologique : consécutive à l'atteinte
inflammatoire des glomérules :
DIAGNOSTIC ÉTIOLOGIQUE hématurie et cylindres, protéinurie,
insuffisance rénale

CLINIQUE BIOLOGIE HISTOLOGIE


• Age • Complément et fractions +++ = PBR
• ATCD récent (≤ 10 jours) d'infection • Enzymes streptococciques  systématique sauf chez
pharyngée ou cutanée • Selon l'orientation : FAN, anti-DNA, ANCA, l'enfant avec présentation et
• Signes extra-rénaux de maladie cryoglobulinémie, Ac anti-membrane basale évolution typiques d'une GNA
infectieuse ou de maladie générale glomérulaire

NÉPHROPATHIES GLOMÉRULAIRES PRIMITIVES NÉPHROPATHIES GLOMÉRULAIRES SECONDAIRES


• Glomérulonéphrite post-infectieuse (GNA) ¥ • Infectieuses : endocardite ¥, foyer septique profond ¥,
• Autres glomérulonéphrites prolifératives primitives à infection d'un shunt atrio-ventriculaire
début aigu possible : GN membrano-proliférative ¥, • Maladies générales : lupus ¥, purpura rhumatoïde,
maladie de BERGER, GN extracapillaire primitive cryoglobulinémie ¥, PAN, WEGENER, GOODPASTURE

¥ = hypocomplémentémie

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JUIN 1999
Dr M. DELAHOUSSE
INFECTIONS DE L’APPAREIL URINAIRE
Aventis
139
Service de Néphrologie
Hôpital Foch, Suresnes
Internat Étiologie, physiopathologie, diagnostic, évolution, traitement Dr A. DUMOULIN
Service d’Uro-néphrologie
AV E N T I S I N T E R N AT E S T D I R I G É PA R : W I L L I A M B E R R E B I , PAT R I C K G E P N E R , J E A N N A U Hôpital Tenon, Paris

PHYSIOPATHOLOGIE - ÉTIOLOGIE INFECTION DE L’APPAREIL URINAIRE (IAU)


 MÉCANISMES
• Bandelette urinaire (nitrites/leucocytes) : VPN = 99% LEUCOCYTURIE SANS GERMES
- IAU par voie ascendante +++
• ECBU (correctement prélevé) : • Automédication
• Colonisation uréthrale (bactérie de
- Bactériurie >105/ml • Contamination vaginale
la flore fécale) puis vésicale puis
- Leucocyturie >104/ml • Néphropathie interstitielle
rénale (pouvoir uropathogène)
• BK
• Au niveau du rein : ischémie, afflux
de PN, nécrose tissulaire
• Facteurs favorisants : diabète, CLINIQUE BIOLOGIE IMAGERIE
grossesse, uropathie acquise ou • Fièvre • Hyperleucocytose • ASP (calcul)
malformative, lithiase, reflux vésico- • Topographie des douleurs • Hémoculture • Echographie rénale
urétéral, instrumentation rétrograde • Signes mictionnels • Echographie prostatique (endorectale)
- IAU par voie hématogène : rare • ± uroscanner
 GERMES en cause • ± UIV
- 1er épisode : E.Coli = 85% des cas
- Récidive : E.Coli (60%), Klebsielle DIAGNOSTIC ÉTIOLOGIQUE
(20%), Protéus mirabilis (15%)

IAU NON PARENCHYMATEUSE IAU PARENCHYMATEUSE


= CYSTITE AIGUË
• Fréquente +++, femme jeune ++ PROSTATITE AIGUË PYÉLONÉPHRITE AIGUË
• Brulures mictionnelles, pollakiurie • Fièvre, douleurs périnéales, ténesme rectal • Fièvre +++, frissons
• Impériosités mictionnelles, pas de fièvre • Signes de cystite ± écoulement purulent • Brûlures mictionnelles
• Douleurs +++ au TR • Douleur lombo-abdominale unilatérale

RECHERCHE D’UROPATHIE SOUS-JACENTE (UIV)


• Systématique chez homme et enfant
• Si complication ou récidive chez la femme

PRINCIPES DU TRAITEMENT

CYSTITE AIGUË PROSTATITE AIGUË PYÉLONÉPHRITE AIGUË


Antibiothérapie courte (4 jours) ou • Double antibiothérapie : fluoroquinolone (FQ) + aminoside • Double antibiothérapie (4 jours) puis monothérapie
prise unique (élimination prolongée) + AINS pendant 7 jours (FQ) 10 jours
• puis monothérapie : FQ 1 à 2 mois • ECBU de contrôle au 15ème jour

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JUIN 1999
PROSTATITE AIGUË Dr D. BLASQUEZ
Aventis
Internat 140 Étiologie, diagnostic, évolution, traitement
Unité de Chirurgie Infantile
Hôpital Jean Verdier, Bondy
AV E N T I S I N T E R N AT E S T D I R I G É PA R : W I L L I A M B E R R E B I , PAT R I C K G E P N E R , J E A N N A U

INFECTION URÉTHROGÈNE INFECTION HÉMATOGÈNE


• Gonocoque
• Sténose uréthrale
• Manoeuvres instrumentales

PROSTATITE AIGUË

SYNDROME INFECTIEUX SYNDROME UROLOGIQUE SIGNES D'EXAMEN


Sévère et brutal • Troubles de la miction Grosse prostate douloureuse
• Brûlures mictionnelles au TR +++
• Douleurs périnéales
• Rétention aiguë (rare)

JAMAIS DE CATHÉTÉRISME URÉTHRAL TRAITEMENT APRÈS ECBU + HÉMOCULTURES +++


URGENT
• Antibiotiques (au moins 6 semaines)
• AINS
• Repos
• Traitement éventuel d'une cause, après bilan
étiologique (UIV, recherche d'un diabète ...)
• Précoces : septicémie, abcédation
(drainage), fistulisation (dérivation)
COMPLICATIONS éventuelles
• Tardives : récidives, prostatite
chronique, stérilité
GUÉRISON habituelle

pravastatine
®
Le pouvoir de normaliser le LDL-C [1]

VASTEN Le pouvoir de sauver des vies [2]


[1] La poursuite du régime est toujours indispensable
[1] [2] Voir mentions légales (cliquer sur le nom du produit)
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JUIN 1999
LITHIASE URINAIRE Dr A. DUMOULIN
Aventis
Internat 141 Étiologie, physiopathologie, diagnostic, évolution, traitement
Service d’Uro-néphrologie
Hôpital Tenon, Paris
AV E N T I S I N T E R N AT E S T D I R I G É PA R : W I L L I A M B E R R E B I , PAT R I C K G E P N E R , J E A N N A U

PHYSIOPATHOLOGIE COLIQUE NÉPHRÉTIQUE AUTRE CIRCONSTANCE DE DÉCOUVERTE


• FORMATION DU CALCUL • Hématurie, IAU
- Nucléation • Anurie (si lithiase bilatérale)
- Rétention des cristaux LITHIASE URINAIRE ? • Découverte fortuite (ASP, échographie)
- Croissance cristalline
• FACTEURS FAVORISANTS
CONFIRMATION / RETENTISSEMENT / ÉTIOLOGIE
- Volume et pH urinaire
- Diminution des inhibiteurs
de la cristallisation CLINIQUE BIOLOGIE IMAGERIE
(ex : phosphates)
• ATCD personnels ou familiaux • Créatininémie • ASP
- Obstacle urinaire
de colique néphrétique ou de • Uricémie, uraturie des 24 h • Echographie rénale
maladie lithogène • Bilan phospho-calcique sanguin et urinaire • UIV
• Prise médicamenteuse • ECBU
• Alitement • Analyse du calcul (tamisage des urines)

DIAGNOSTIC ÉTIOLOGIQUE

LITHIASE CALCIQUE (80%) LITHIASE URIQUE (5-10%) LITHIASE PHOSPHO-AMMONIACO-MAGNÉSIENNE (5-10%)


• Calcul radio-opaque (ASP) • Calcul radiotransparent ou mixte • Surtout chez la femme
• Rechercher une cause : • Favorisée par pH urinaire acide (< 6), • Favorisée par les infections à Protéus
- Hyperparathyroïdie primaire hyperuraturie • Calculs coralliformes
- Acidose tubulaire distale
- Maladie de CACCHI et RICCI
- Causes d’hypercalcémie (myélome)
- Hypercalciurie primitive

TRAITEMENT

MÉDICAL NON MÉDICAL


• Correction du trouble métabolique initial selon la nature (surtout calcique), la taille, le
• Boissons +++ (Vichy si lithiase urique, pour retentissement, l’évolution sous traitement médical
alcalinisation des urines) • < 6 mm : surveillance si bien supporté
• Stérilisation des urines (calcul PAM) • < 20 mm : lithotritie extracorporelle ± sonde JJ
• ± diurétique thiazidique (hypercalciurie primitive) • > 20 mm : chirurgie percutanée ou conventionnelle

Comprimés sécables, solution buvable en gouttes


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Etats psychotiques aigus et chroniques chez l’adulte cliquez sur le
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JUIN 1999
TUMEURS DE LA VESSIE Dr D. BLASQUEZ
Aventis
Internat 142 Anatomie pathologique, étiologie, diagnostic, évolution
Unité de Chirurgie Infantile
Hôpital Jean Verdier, Bondy
AV E N T I S I N T E R N AT E S T D I R I G É PA R : W I L L I A M B E R R E B I , PAT R I C K G E P N E R , J E A N N A U

CIRCONSTANCES RÉVÉLATRICES DÉPISTAGE SYSTÉMATIQUE


• Hématurie (70 %) par cytologie urinaire dans les
ÉLÉMENTS DU DIAGNOSTIC populations à risque
• Cystites ; irritation vésicale
• Douleurs pelviennes
• Métastase
CYTOGRAPHIE URINAIRE UIV CYSTOSCOPIE
• Image directe de la tumeur • Taille, siège, aspect de la tumeur
• Retentissement urétéral • Biopsie = diagnostic de certitude +++

BILAN ÉTIOLOGIQUE BILAN D'EXTENSION CLASSIFICATION


• Cliché de thorax
FACTEURS CHIMIQUES FACTEURS INFECTIEUX FACTEURS ALIMENTAIRES - IS = in situ
• Bilan et échographie
• Aminotumeurs (amines • Bilharziose vésicale • Café ? -1 = chorion envahi
hépatiques
aromatiques, colorants, • Additifs ? -2 = muscle superficiel
• TDM abdominal (ganglions)
maladies professionnelles) envahi
• Scintigraphie osseuse
• Tabac - 3a = muscle profond
• Médicaments : phénacétine, agents alkylants - 3b = adventice
-4 = organes voisins
- N+ ou - = ganglions
PRINCIPES DU TRAITEMENT - M+ ou - = métastases

GRADE HISTOLOGIQUE
variable +++
MÉTHODES INDICATIONS

Fonction du stade clinique Tumeur épithéliale


CHIRURGIE RADIOTHÉRAPIE CHIMIOTHÉRAPIE • TV infiltrante : cystectomie +/- RTE +/- chimiothérapie > 95 % des cas
• TV papillomateuse : résection endoscopique ou
• Résection endoscopique • Externe • Conventionnelle
cystectomie totale
• Cystectomie totale + • Curiethérapie • Locale : BCG ++
• TV in situ : BCGthérapie
lymphadénectomie, suivie
• TV métastasée : chimiothérapie
de dérivation urinaire ou
entérocystoplastie

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JUIN 1999
ADÉNOME DE LA PROSTATE Dr D. BLASQUEZ
Aventis
Internat 143 Diagnostic, évolution, traitement
Unité de Chirurgie Infantile
Hôpital Jean Verdier, Bondy
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• Adénome de la prostate : COMPLICATIONS TROUBLES MICTIONNELS EXAMEN SYSTÉMATIQUE


fréquent, souvent latent, bénin INAUGURALES • Pollakiurie nocturne
• Diagnostic clinique et Rétention vésicale • Dysurie
traitement chirurgical
Chez un homme de la soixantaine

ADÉNOME PROSTATIQUE

DIAGNOSTIC

CLINIQUE EXAMENS PARACLINIQUES

• TOUCHER RECTAL +++ : grosse prostate régulière, élastique, • Biologie : PSA, ECBU, fonction rénale, terrain (diabète, éthylisme ...)
homogène, indolente, avec conservation du sillon médian • Echographie (au mieux trans-rectale) : volume de l'adénome
• Etude de la miction • UIV : volume de l'adénome, retentissement sur le haut appareil
• Examen urologique complet • Biopsie prostatique : si doute persistant avec un cancer (PSA "limite")
• Examen général

DIAGNOSTIC DIFFÉRENTIEL ÉVOLUTION NON TRAITÉE


• Cancer +++ (PSA, biopsie) • Latence fréquente
• Prostatite • Risque de rétention vésicale
TRAITEMENT complète et/ou d'insuffisance rénale

• Médical : abstention (surveillance +++) - Médicaments discutés


• Chirurgical = adénomectomie trans-uréthrale ou trans-vésicale
- indiqué si complication, adénome invalidant, insuffisance rénale A long terme, le cancer est possible
- risque de séquelles : incontinence, dysurie, éjaculation rétrograde (sur coque restante) +++

Hypertension artérielle gélules Mentions légales :


Diurétique de l’anse gastro-résistantes cliquez sur le
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JUIN 1999
CANCER DE LA PROSTATE Dr A. DUMOULIN
Aventis
Internat 144 Diagnostic, évolution, principes du traitement
Service d’Uro-néphrologie
Hôpital Tenon, Paris
AV E N T I S I N T E R N AT E S T D I R I G É PA R : W I L L I A M B E R R E B I , PAT R I C K G E P N E R , J E A N N A U

TROUBLES MICTIONNELS COMPLICATION EXAMEN SYSTÉMATIQUE


HÉMATURIE • Insuffisance rénale • Toucher rectal
• Métastase révélatrice (os +++) • PSA

TOUCHER RECTAL BIOLOGIE ECHOGRAPHIE BIOPSIE


Prostate dure, irrégulière, PSA sérique (> 10 ng/ml) ENDORECTALE à l’aiguille
asymétrique  ADÉNOCARCINONE

BILAN D’EXTENSION
• Scintigraphie osseuse +++
• Radiographie pulmonaire
• Scanner de l’abdomen
• ± biopsie ganglionnaire

CLASSIFICATION
(WHITMORE)
• Stade A : A1 = tumeur dans un lobe, A2 = tumeur dans deux lobes
• Stade B : nodule intracapsulaire
• Stade C : nodule extracapsulaire
• Stade D : D1 = métastases ganglionnaires pelviennes,
D2 = métastases à distance

TRAITEMENT

MOYENS INDICATIONS
• CHIRURGIE : - résection trans-uréthrale
- prostatectomie radicale Stade A Stade B Stade C et D
• RADIOTHÉRAPIE
Surveillance • < 70 ans : prostatectomie radicale • Asymptomatique : hormonothérapie
• HORMONOTHÉRAPIE : - castration chirurgicale (pulpectomie)
• > 70 ans : radiothérapie externe • Symptomatique : résection
- estrogènes
ou hormonothérapie endoscopique ± dérivation des urines
- agonistes de la LHRH

IEC Jusqu,où ira son affinité HTA, post-IDM compliqué d'insuffisance cardiaque
2,5 mg Prévention des complications cardiovasculaires chez les patients à haut risque vasculaire
5 mg pour la vie ? ayant une pathologie artérielle ischémique confirmée (textes complets dans les mentions légales)
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JUIN 1999
CANCER DU TESTICULE Dr A. DUMOULIN
Aventis
Internat 145 Anatomie pathologique, diagnostic, évolution, principes du traitement
Service d’Uro-néphrologie
Hôpital Tenon, Paris
AV E N T I S I N T E R N AT E S T D I R I G É PA R : W I L L I A M B E R R E B I , PAT R I C K G E P N E R , J E A N N A U

• Grosse bourse isolée ( ± hydrocèle vaginale) EXAMEN CLINIQUE


• Gynécomastie
• Métastase révélatrice (palpation méthodique des enveloppes,
• Découverte fortuite testicules, épididymes, cordons)

TUMEUR TESTICULAIRE
• Nodule dur et indolore
• Respect de la tête de l’épididyme
et du cordon
IMAGERIE
BIOLOGIE  Bilan d’EXTENSION
TOUTE TUMEUR TESTICULAIRE EST UN
• Dosages sériques : -HCG, LDH et CANCER JUSQU’À PREUVE DU CONTRAIRE.
d-fœtoprotéine (AFP) • GANGLIONNAIRE
• Prélèvement de sperme (CECOS) - échographie abdominale
- scanner abdomino-pelvien
- ± lymphographie
ANATOMO-PATHOLOGIE ORCHIDECTOMIE • MÉTASTATIQUE (selon orientation)
• Tumeurs GERMINALES +++ + - cliché du thorax ± scanner
- SÉMINOMES (40%) : bon pronostic (radio et chimiosensible) curage ganglionnaire - scintigraphie osseuse …
- CARCINOMES EMBRYONNAIRES : très lymphophiles
- TUMEURS VITELLINES (75% des cas chez l’enfant) :
sécrétion des AFP
- CHORIOCARCINOMES : tumeur la plus maligne, sécrétion de
-HCG
Traitements adjuvants
- TÉRATOMES, TUMEURS MIXTES
• Tumeurs NON GERMINALES : rares
RADIOTHÉRAPIE CHIMIOTHÉRAPIE
• Séminomes • Séminomes à un stade avancé
ou en rechute
• Tumeurs non séminomateuses

ÉVOLUTION
fonction de :
• Histologie, taux sérique des marqueurs
• Classification TNM
• Réponse aux traitements

Donneur direct de NO. ANGOR


2 mg
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JUIN 1999
CANCER DU REIN DE L’ADULTE Dr D. BLASQUEZ
Aventis
Internat 146 Anatomie pathologique, diagnostic, évolution, principes du traitement
Unité de Chirurgie Infantile
Hôpital Jean Verdier, Bondy
AV E N T I S I N T E R N AT E S T D I R I G É PA R : W I L L I A M B E R R E B I , PAT R I C K G E P N E R , J E A N N A U

SIGNES D'APPEL UROLOGIQUES SIGNES D'APPEL NON UROLOGIQUES DÉCOUVERTE FORTUITE +++
• Hématurie : totale, indolore, spontanée • Altération de l'état général isolée ++
• Tumeur lombaire (contact lombaire) • Syndrome inflammatoire isolé ++
• Douleur lombaire • Fièvre isolée ++, anémie
• Varicocèle • Métastase (os, poumon)
• Syndrome paranéoplasique : polyglobulie, HTA, hyperparathyroïdie

UIV ÉCHOGRAPHIE SCANNER AUTRES EXAMENS


 Syndrome tumoral • Masse pleine • Tumeur • Artériographie, cavographie, IRM : peu
(inconstant) • Adénopathies • Extension : locale, utilisées pour le diagnostic
• Etude vasculaire (VCI, veine rénale) ganglionnaire, vasculaire • Clichés de thorax, scintigraphie osseuse :
recherche de métastases

TOUTE MASSE PLEINE DU REIN EST UN CANCER


JUSQU'À PREUVE DU CONTRAIRE +++

ANATOMIE PATHOLOGIQUE ÉLIMINER


• Adénocarcinome à cellules claires > 90 % • Tumeur rétropéritonéale
• Autres histologies rares • Tumeur digestive
TRAITEMENT • Gros rein non cancéreux : hydronéphrose,
tuberculose, pyonéphrose
• Néphrectomie élargie (après bilan d'extension • Tumeur des voies excrétrices (cytologie urinaire)
et d'opérabilité) • Kyste bénin
• Autres traitements : radiothérapie,
chimiothérapie, immunothérapie (interféron) :
réservés aux formes évoluées et métastases
après chirurgie

bêta-bloquant HTA Prophylaxie des crises d’angor d'effort Mentions légales :


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JUIN 1999

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