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GHARBI
Introduction :
objectif :
-reconnaître les tableaux cliniques
-prodiguer les premiers soins
-Initier la prise en charge
Diabète(s) sucré(s) :
-Prévalence en constante et rapide augmentation :
+Plus grande longévité dans la population générale (le diabète est plus
fréquent chez les personnes âgées)
+Prévalence croissante de l'obésité
=> Maladie vedette du 21eme siecle
Classification :
- Diabète type 1 ++++ : diabète à prédominance a uto-immune avec
destruction des cellule langerhans => insulino carence
- Diabète type 2 ++++ : Maladie très fréquente , la plus commune , se
caractérise par une insulino résistance cad un défaut d’action correcte
de l’insuline
- Diabète spécifique ou secondaire : n'évolue pas par eux même , ce sont
des situations secondaires à des maladies
- Diabete gestationnelle : apparaît durant la grossesse et disparaît après
l’accouchement ou persiste dans qlq situations
- Altération de l'homéostasie glucidique
- Diabète type 2 peut evoluer de maniere silencieuse
- Diabète de type 2 est héréditaire d'où sa fréquence importante
Les diabètes secondaires : (Le prof a dit qu’on peut ne pas apprendre par
coeur cette diapo)
Soit :
● Génétique : Ils sont présents dès la naissance peuvent apparaitre
jusqu'a la suite
MODY : secondaire à une mutation au niveau de facteurs transcriptionnels
Mitochondrial : diabète monogénique secondaire à une mutation de l’adn
mitochondriale
● Autres : Endocriniens , médicamenteux (corticoïdes) , hémochromatose ,
maladie infiltrative du foie , destruction de pancréas par un phénomène
inflammatoire : Pancréatite , cancer du pancréas.
Diabète de type 1 :
Définition : Anciennement appelé insulino-dépendant , il est dû à une
destruction auto-immune des cellules Bêta.
DIAGNOSTIC HABITUEL :
-Il se fait chez l’enfant ou l’adulte jeune qui est en principe mince
-au début du diabète , il y a une hyperglycémie franche : > 3g/l
-Signe de carence en insuline (chute de poids , polydipsie , polyurie) voire une
acidocétose.
-TRAITEMENT INSULINIQUE OBLIGATOIRE EN URGENCE (le seul trt du
diabète type 1 est l’insuline)
Epidémiologie :
- 10 % de tous les types de diabète
- Atcd familiaux dans 1 cas sur 10
- Peut-être associé à d’autres maladies auto-immunes
Physiopathologie :
- Destruction auto-immune de 80-90% des cellules bêta
>>>>Facteurs déclenchants :
● Terrain de susceptibilité génétique (système hla)
● Rôle des virus (suspecté mais non démontré)
● Protéines de lait de vache et nitrites de l’eau
>>>>Auto-anticorps incriminés : ++++
● Ac anti-îlots langerhansiens présent dans 90% des cas au moment du dg
● Ac anti-glutamate acide décarboxylase (GAD)
● Ac anti-insuline dans 30-60% des cas au moment du dg
Clinique :
-Début brutal chez un sujet jeune mince avec cétonurie (accompagnée de
glycosurie vu la quantité élevée de glucose dans le sang et puisque le glucose est
osmotique il va faire appel à l'eau qui va jouer un rôle dans la polyurie , cette
dernière déshydrate le patient et fait apparaître une polydipsie) (la cétonurie est
le produit de la diminution du glucose dans les cellules qui feront recours à la
lipolyse sécrétant comme produits de catabolisme des corps cétonique et donc
une cétonurie et aussi une cétoacidose)
- Syndrome cardinal diabetique : Amaigrissement (catabolisme des réserves
de lipides) , polydipsie , polyurie + polyphagie (inconstant)
Examens complémentaires :
❖ Diagnostic clinique confirmé par la glycémie et cétonurie
❖ Pour rechercher une cétoacidose débutante et évaluer le degré de
déshydratation :
-Ionogramme sanguin , créatininémie , éventuellement g az du sang
❖ Pour rechercher une infection latente :
-NFS,VS,CRP,ECBU
-radio du thorax
❖ Retentissement d’une éventuelle hypokaliémie : (toujours prendre la
précaution de doser le potassium) :
-ECG
remarque hors prof : accompagné d’une hyponatrémie et une natriurèse
(diurèse osmotique , le sodium suit l’eau lors de son mouvement avec le
glucose dans la glycosurie c’est la diurese osmotique)
Mécanisme de l'hypokaliémie : Potassium loss is caused by a shift of potassium
from the intracellular to the extracellular space in an exchange with hydrogen
ions that accumulate extracellularly in acidosis. Much of the shifted
extracellular potassium is lost in urine because of osmotic diuresis =>
hypokaliemie
❖ Autres selon le cas : AC,FO,Cholestérol …
Diabète de type 2 :
Définition : Anciennement appelé non insulino-dépendant ou diabète gras , il
est ASYMPTOMATIQUE
-Peut évoluer pendant des années
-Peut-être découvert à l’occasion d’une complication
-Arguments en faveur :
● Âge > 40 ans
● ATCD familiaux de diabète (HTA ou dyslipidémie)
● Surpoids (androïde)
● Association à d'autre facteurs de FDRV
● Absence de cétonurie spontanée
Epidémiologie :
-Diabète le plus fréquent
-Maroc environ 10,6 pourcent
-Sexe ratio 1 +++
-Prévalence parallèle : au vieillissement et l’urbanisation + sédentarité et
obésité
- Pandémie n'épargnant aucun pays : 20-30% dans certains pays :
-Prédisposition génétique -Modification rapide du mode de vie
Clinique :
● Découverte fortuite +++ (sujet>40 ans)
● Surpoids ou obésité (androïde)
● Glucosurie +/- : le syndrome cardinal n’est pas présent
-Découverte à l’occasion d’une complication (aigue,chronique) :
➔ Infarctus du myocarde
➔ Plaie chronique du pied , gangrène
➔ Protéinurie , rétinopathie
Examen clinique complets avec recherche de complication
Examens complémentaires :
- Confirmation biologique
- Bilan des autres FCV
- Bilan hépatique (certains trt peuvent attaquer le foie)
- Bilan des CNS
I)Hypoglycémies :
-Passage obligé et preuve d’une bonne prise en charge
-Diagnostic clinique
-Confirmation biologique G< ou égale à 0.50g/l (2.8mmol/l) (capillaire ou
veineux ,on favorise le capillaire en urgence)
-Iatrogènes +++
-Traitement urgent : Prise de morceaux de sucre , sérum glucosé hypertonique
IV voire glucagon SC ou IM
- Traitement préventif ++++ : Education +++ et collation systématique
Gravité de l'hypoglycémie :
Légère : Symptômes autonomes , la personne est en mesure de se traiter
elle-même
Modérée : Symptômes autonomes et neuroglycopéniques , la personne est en
mesure de se traiter elle même
rand risque de séquelles , patient a besoin d’aide et risque de perdre
Grave : G
connaissance
G habituellement < 0,25 g/l ou 2,8 mmol/l
Complications de l'hypoglycémie :
-Manifestations neurologiques et psychiatrique :
+ Syndromes moteurs déficitaires : paralysie, monoplegie
+ Troubles de conscience de qlq h ou j
+ Coma agité .. convulsif ou parfois calme (danger)
-Manifestations cardio-vasculaires :
+ Poussée hypertensive , OAP
+ Angor non lié à l’effort ,corrigé par le resucrage
Séquelles de l'hypoglycémie :
1. Oedème cérébral post-hypoglycémique
2. Neuropathie périphérique irréversible
3. Troubles neuro-psychiques durables
4. Troubles amnésiques graves
5. Tassement vertebral , fractures (chutes)
Traitement de l'hypoglycémie :
-Dominé par le resucrage (morceaux de sucre , injection de glucagon ou
sérum glucosé , prise de limonade)
-c’est un traitement d’urgence
-l’objectif est que l'hypoglycémie ne se répète pas
II) Acidocetose diabetique :
-Complication très fréquente dû à un mauvais équilibre du diabète
- Conséquence d’une carence profonde dans l’insuline : Plus rare dans le
diabète de type 2 => Apanage de diabète de type 1
- peut entraîner un coma vrai au sens nosologique du terme : assez rare < 10%
(Si l'acidocétose évolue sur 3-4 jours)
Physiopathologie
Mode d’apparition :
-Survient le plus souvent chez le diabetique de type 1 connus :
+ Infections sévères (50%)
+ Stress (infarctus, traumatismes)
+ Corticothérapie
+ Arrêt de l'insulinothérapie accidentel ou volontaire
-Autosurveillance défectueuse
-Parfois révélatrice (30% des cas)
Signes physiques:
● Déshydratation ,AEG
● Troubles digestifs (VOMISSEMENTS) / troubles neurologiques
(ÉTOURDISSEMENT)
● Augmentation de la fréquence et du pouls
● Hypotension et haleine cétonique (pomme pourrie)
Phases :
> D’abord la cétose : Syndrome cardinal aggrave + trouble digestifs
> Ensuite la céto-acidose s’installe : Dyspnée de Kussmaul (dyspnée en 4
temps) + troubles de la conscience + DHA mixte à prédominance
extracellulaire
Traitement curatif :
-> en 1er lieu , Insulinothérapie : Insuline rapide tant que dure la cétose
- A la seringue électrique / IV ou IM
-> en deuxième lieu , le traitement de la déshydratation : recharge volumique
par sérum salé isotonique dès qu’il y a une glycémie qui se rapproche de 2,5
on remplace par un sérum glucosé isotonique
-> Corriger l'hypokaliémie qui est aggravé par l'insulinothérapie : Apports
potassiques a ajuster a la kaliemie
->Apports glucosés intraveineux à la demande (glycémie qui se rapproche de
2,5)
III)Hyperglycemie hyperosmolaire :
-Atteint préférentiellement le sujet âgé DS 2
-Circonstances de survenue :
+ Inaugural lorsque la polyurie a été compensée par des boissons
sucrées ou insuffisamment compensée
+ Secondaire (infection,stress chirurgical,corticothérapie)
Trois signe majeurs : Déshydratation massive globale + Hyperglycémie
majeure + Hyperosmolarité
====>URGENCE
-20-40% de mortalité chez le sujet âgé
Diagnostic biologique:
- Glycémie > 6 g/l
- Osmolalite > 350 mmol/kg
CALCUL OSMOLALITÉ : (Na, mmol/l +13) x 2 + (glycémie , mmol/l)
- Natrémie corrigée
Na plasm + [(glycémie - 1 g/l) x 1,6] : > 155 mmol/l
- ABSENCE DE CÉTOSE ET D’ACIDOSE\
Traitement :
-en premier lieu , la réhydratation prudente et lente selon le terrain
-Ensuite , l'insulinothérapie IV maintenant la glycémie > 2,50
-Surveillance clinique : conscience , pouls ,PA, température
-Surveillance biologique (ionogramme/créatinine)
-Héparinothérapie préventive pour éviter tout trouble thromboemboliques a
l’occasion de l'hémoconcentration
-Traitement de l’affection causale
I)Microangiopathie :
-Atteinte des vaisseaux de petits calibres
+ Épaississement membranaire
-Directement lié à l'hyperglycémie :
+ Intensité et durée
-Comporte :
1. Nephropathie diabetique
2. Atteinte ophtalmologique
3. Neuropathie diabetique
1)Nephropathie diabetique
-Cause principale d’IRC
- Peut survenir dans les deux types de diabète : DS1 l’IRT est la première cause
de mortalité , DS2 c’est la deuxième cause de mortalité après les causes CV
-Le tiers des dialysés sont diabétiques
Atteinte rénale classée en 5 stades (Morgensen) : PAS IMPORTANT HAHAHAHA
- Stade I : DFG élevé , TA normale , néphromégalie à l'écho
- Stade II : excrétion urinaire d’albumine basse < 30 mg/24h , TA N
- Stade III : Microalbuminurie augmente progressivement , TA N
- Stade IV : Protéinurie , TA élevée
- Stade V : insuffisance rénale
2)Neuropathie diabetique :
-Microangiopathie qui attaque les nerfs périphériques
- 50% des DT ont une neuropathie après 20 ans d'évolution du diabète et ce
quelque soit le type
-En fonction du degré du desequilibre glycemique et de sa durée d'évolution
-On distingue deux types de neuropathies :
1. Neuropathie périphérique : La plus fréquente
2. Neuropathie autonome : la plus grave
a)Neuropathie périphérique :
olyneuropathie : n’est pas réversible
=> P
Peut-être latente ou se traduit par :
- Baisse des sensibilités périphériques au niveau des MI
+ Baisse de la sensibilité superficielle et profonde
+ Abolition des réflexes achilléens et/ou rotuliens
- Atteinte symétrique et progressive
- Peut s’associer à des douleurs à type de brûlures / hypoesthésies et des
fourmillements hyperalgiques en chaussettes (très typique)
- Amyotrophie symétrique bilatérale associée
- Troubles moteurs à type de paralysies => Mononeuropathie
=>Mononeuropathie : A tteinte isolée d’un ou de plusieurs nerfs
+ Paire crânienne ‘’ptosis bilat’’ ou ‘’paralysie faciale’’
+ Nerf crural ‘’amyotrophie du territoire quadricipital’’
-Peut être réversible
3) Ophtalmopathie diabetique
● Cataracte
● glaucome
● Paralysies oculomotrices : ptosis , strabisme
● Rétinopathie diabetique : le seul qui est spécifique au diabète
● Risque de cécité
● Grave par sa fréquence
● Peut être révélatrice
● Après 20 ans , 7 à 10% des DT2 sont aveugles
Examen ophtalmologique :
-Mesure de l’AV , Prise du tonus oculaire
-Annuellement , Fond d’oeil (OBLIGATOIRE) +/- angiographie à la fluorescéine
REMARQUE : l’ecg est OBLIGATOIRE chez un diabetique type 2 (jabtha lhdra)
Lesions observees :
- Dilatation veineuse , micro-anévrysme
- Nodules cotonneux traduisant l'ischémie
- Exsudats dus a la diffusion hors capillaire de protéines
- Micro-hémorragies intra-rétiniennes
- Néovaisseaux générés par l'ischémie , pouvant éclater (rétinopathie
proliférante)
PRÉ PROLIFÉRATIVE OU PRO PROLIFERATIVE
Traitement :
- Contrôle glycémique strict mais progressive + hta (aggrave le pronostic
oculaire)
- Photocoagulation au laser (limite la progression)
II)Macroangiopathie :
-Atteinte des grosses et moyennes artères associant 2 maladie artérielles
distinctes :
- Atherosclerose : Histologiquement identique à l'athérosclérose non
diabetique. Maladie de vieillesse. Depot de substances dans la lumière
des arteres qui rétrécit la lumière et sera à la base de thrombose et
ischemie chez le diabetique
- Arteriosclerose : Prolifération endothéliale et dégénérescence de la
média. Spécifique du diabète , première complication chez le
diabetique. Concerne la paroi de l'artère , elle devient rigide et moins
élastique et ne laisse plus passer le sang de manière fluide
-La macroangiopathie est la 1ere cause de mortalité chez DT2
-Le tabagisme est un FDR aggravant (agit dans le cadre de l'athérosclérose)
-Première forme clinique de macroangiopathie chez DT2 est l’HTA (HTA
survient aussi bien dans le DT1 mais elle est d’origine rénale plutôt que CV)
HTA
- Très fréquente : 30-50%
- Concomitante à la découverte du DS ou le précédent
- Aggrave les lésions de microangiopathie (au niveau rénale et oculaire
surtout)
- augmente le risque d’atteinte coronaire. SI Révision des objectifs
tensionnels :
+ < ou égale à 130/85 mmHg (Au lieu de 140/85)
+ Si protéinurie (>1g) : il faut une tension < ou = à 130/85 (et non 125/75) car
on a remarqué que de garder une trop faible tension art chez un
diabétique donne des complications cérébrales et rénales par faute de
perfusion.
ADO: biguanides/sulfamides/glinides/acarbose/glitazones/gliptins/GLP1
glutides/ SGLT2 gliflozin
> Trois grandes classes therapeutiques et autres :
- Insulin sensitivity : améliore la sensibilité à l’insuline surtout au niveau
hépatique et musculaire
- Insulin secretion agissant sur le niveau pancréatique
- Glucose absorption : Diminue l’absorption des glucides surtout les
glucides lents
- Nouveautés : agit sur niveau intestinal , vésicale et rénale
-Si un traitement combiné incluant l’insuline basale a échoué après 3-6 mois ,
avancer vers une stratégie plus complexe : insuline + 1 ou 2 médicaments non
insuliniques
Remarque : On administre la metformine progressivement pour ne pas
agresser les intestins du patient
-Le In DPP4 empêche la destruction du GLP1
Glinides : ne sont pas très utilisés , leur durée d’action est courte d'où une
prise de 3 fois par jour
Inhibiteurs de l’alpha-Glucosidase : se prend en fin de repas et inhibe l’alpha
glucosidase qui dégrade les sucres lents. Les effets secondaires sont
nombreux
Insuline => l'insulinothérapie devrait être la règle a chaque fois que l’HBA1c
persiste au-delà de 9% après 3-6 mois de traitement
=> traitement de sauvetage et non pas la règle
Conservation de l’insuline :
- Stable à 25 degrés pendant 24 à 36 mois
- Les réserves doivent être conservées entre 4 et 15 degrés . Elle ne
doivent pas être congelés
- Le coton et l’alcool ne sont pas indispensables à la technique
d’injection (l’alcool dénature l’insuline)
Diagnostic étiologique :
G + insulinemie + peptide C au moment d’un malaise
- Epreuve de jeûne : jeûne total
+ Sous surveillance medicale hospitaliere
+ 24 à 72 h
+ Surveillance rapprochée :
● Glycémies laboratoire toutes les 4h + corps cétoniques
● Insulinemie / peptide C même en l’absence de malaise
Résultats :
Hypoglycémie organique
- G a j < 0,30
- Insulinémie normale ou élevée
- risque de malaise sévère
Hypoglycémie fonctionnelle
- G a j > 0,40
- Epreuve bien supportée
Etiologies
- Iatrogènes chez diabetique
- Médicaments autres les ADO (le tableau ne sert à rien)
- Hypoglycemies factices
- Hypoglycémie organiques
AUTRES ÉTIOLOGIES :
● Entrave à la production hépatique du glucose
- Hépatites fulminantes , hépatomes , métastases ,cirrhose
- Alcoolisme
● Insuffisances des hormones contre régulatrices
- Cortisol et GH (Addison , hypopituitarisme)
● Hypoglycémie auto-immune : rare
● Hypoglycémie post prandiales (fonctionnelles)
- Epreuve de jeûne bien supportée
- Symptômes non calmées par le resucrage
Caractéristiques des hypoglycemie fonctionnelles
Précoce :
- Vidange gastrique accélérée
- trouble sécrétion d’insuline
Tardive :
- Surtout chez les sujets obèses en phase de pré D
remarque : pas de prise de poids
DYSLIPIDÉMIES - Hyperlipemie -
Hyperlipidemie - Hyperlipoproteinemie
Avant de commencer :
Pré requis :
- Métabolisme des lipides
- Sémiologie des dyslipidémies
Objectifs spécifiques :
- Diagnostiquer une dyslipidémie par une EAL
- Décrire les signes cliniques et biologiques
- Citer les causes des dyslipidémies secondaires
- Développer le traitement diététique et médical
Generalites :
- Augmentation d’un ou de plusieurs lipides sanguins
- Affections hétérogènes très fréquentes (4-10%)
- Un des quatre principaux FRCV
- Origine génétique +++
- Influence environnementale certaine
Explorations des anomalies lipidiques : Permet de
- Caractériser le type de l’hyperlipemie
- Évaluer le risque de complications
- Déterminer le type de traitement le plus efficace
Aspect du sérum + CT + TG + HDL c
ASPECT DU SÉRUM :
- Limpide dans les hypercholestérolémies isolées
- opalescent dans les dyslipidémies mixtes : hypercholestérolémie +
hypertriglycéridémies
- Lactescent dans les hypertriglycéridémies pures
- Un crémage indique la présence de chylomicrons (Hypertriglycéridémie
type I)
DOSAGE :
- A jeun (12h) et à distance de toute affection aigue
- En dehors de tout régime ou traitement hypolipémiant
- LCL c mesure selon la formule de Friedwald
LDLc = CT - HDLc - TG/5 (TG doivent être < 4g/l)
Manifestations cliniques :
- Aucun symptôme mais des complications
- Pancréatite (hypertriglycéridémies)
- Dépôts vasculaires : angine de poitrine , avc , sd de leriche ...
- Dépôts extravasculaire :
+ Xanthelasma
+ Gérontoxon ou arc cornéen
+ Xanthomes tendineux , tubéreux , plans
Classifications internationales :
Classification de Degennes : Simple et pratique , basée sur les taux de CT et
TG
- HCT essentielles : sérum
limpide
- HTG majeures : sérum
lactescent
- Hyperlipidémies mixtes :
sérum opalescent
Classification de Frederickson :
Moins utilisée en clinique basée
sur l'électrophorèse
- Type I : chylomicrons
- Type IIa : LDL
- type IIb : LDL , VLDL
- Type III : IDL (expectionnel)
- Type IV : VLDL
- Type V : Chylomicrons ,
VLDL
-
En pratique :
- Primaires : génétiquement acquises , ATCD FAMILIAUX ??
- Secondaires : dans le sillage d’autres maladies
Obésité :
Objectifs spécifiques :
- Définir et classer l'obésité et le surpoids
- préciser les étiologies des obésités secondaires
- citer les complications de l'obésité +++
- décrire les troubles du comportement alimentaire fréquemment
rencontrés chez les sujets obèses
- citer les critères d’indication de la chirurgie
Anamnèse pondérale :
- Histoire pondérale : age de début / évolution récente
- Circonstances déclenchantes : grossesse , puberté , ménopause , choc
émotionnel, chirurgie , sevrage tabagique …
- ATCD Familiaux : hérédité directe ou dans la fratrie , trouble
métaboliques
- Apports caloriques et dépenses énergétiques
- evaluation psychologique
Examen physique :
- Evaluation de la surcharge adipeuse :
+ Poids , taille , imc , présence de vergetures
+ Répartition du tissu adipeux
- Examen clinique complet
Examen complémentaire :
- Recherche des complications
+ Diabète , dyslipidémie et hyperuricémie
+ Fonction du contexte clinique (EEG , EFR , Bilan endocrinien)
Complications : Le risque de mortalité augmente quand IMC dépasse 27
Cardiovasculaires : Endocrinometaboliques :
-HVG et IC -Sd métabolique
-Insuffisance coronaire -DT2
-Troubles du rythme et mort subite -Dyslipidémie/goutte
-HTS et AVCH -OPK/ hyperandrogénie avec
-Insuffisance veineuse profonde et dysovulation
lymphatique -Hypogonadisme chez l’H par
-Maladie thromboembolique : R x par hypoestrogénie
4 (imc>40) -Hypercorticisme d'entraînement
Respiratoires Ostéoarticulaires :
-sd apnée de sommeil -Handicap et altération de la qualité
-Hypoventilation alvéolaire/HTAP de vie
Digestives : Cancer :
Stéatose H, lithiase biliaire ,RGO Homme : Prostate , colorectale et VB
Femme : ovaires , endometre , col ,VB
, sein , colon
Chirurgie
● Bariatrique :
Réduire la capacité gastrique (satiété précoce)
- Gastroplastie verticale calibrée / horizontale
- Anneau (péri-) gastrique/ ballonnet intra G
● Plastique :
Résection des excédents cutanés
- Lipoaspiration : réduire dépôts graisseux localisés
- Hypertrophie mammaires
Indications :
+RHD : toujours de mise
+traitement médical ne doit pas être envisagé
- qu’en cas d'échec des RHD
- Patient a IMC> 30 kg/m2
- Si IMC> 26 kg/m2 + complications
+Chirurgie bariatrique : multidisciplinarité
+Chirurgie plastique : après amaigrissement
+ Traitement spécifique : Obésité génétique
Régulation de la calcémie :
- Nombreux paramètres : Parathormone , calcitonine , métabolites actifs
de la vit d
=>Agissent tous ensemble une des constantes les plus ajustées de l’organisme
- Taux normaux : 2,2 et 2,6 mmol/l soit 90 et 105 mg/l
Variation de la calcémie :
- Le calcium existe dans l’organisme
+ Sous forme liée , biologiquement inactive
+ Sous forme ionisée (Ca++)
- Une modification de l'albuminémie :
+ Peut engendrer des modifications de la calcémie
+ Notion de calcémie corrigée
- Méthode de correction (albumine) :
+ Ôter 0,02 mmol de Ca++/g au delà de 40 g/l
+ Les ajouter en deçà de 40 g/l
Interprétation de la calcémie :
- Doit également tenir compte :
+ Erreurs de prélèvement : Garrot serré trop longtemps , materiel
mal décalcifié
+ Fluctuations spontanées : hypercalcémies néoplasiques
Répétition du dosage du calcium au moins 3 fois
HYPERCALCÉMIE :
Sont liés soit ;
- A l'hypercalcémie elle même
- a la maladie qui en est responsable
+Signe propres a l’HC : isolés dans l’HPP
+Non spécifiques
+L'intensité dépend :
- du degré d'hypercalcémie
- de sa vitesse d’installation
Signes osseux
-Demineralisation osseuse
Règles générales :
- Données épidémiologiques : plus que 25 etiologies
+ HyperparaT primaire
+ Cancer (80-90%) l’HC révèle rarement un cancer
- Importance de l’HC : limite ou modérée = HPP > 130 mg/l = autre cause
+ Dosage de la PTHi
+ Augmente la précision du diagnostic jusqu'à 99%
Interrogatoire et Examen
- Absence d’une cause évidente d’HC
- Histoire familiale d'hyperparathyroïdie
- Menopause chez la femme
- Histoire d'ulcère gastrique ou de pancréatite
- Examen physique normal/ HC prolongée
Biologie courante
- Dosage de la phosphorémie :
+ Hyperparathyroïdie / HC maligne humorale
● Hypophosphatémie :
- Granulomatoses / intoxication à la vit D
- Immobilisation / thyrotoxicose
- Syndrome des buveurs de lait et alcalins
- Métastases osseuses
● Phosphatémie normale ou élevée
Parathormone
- Augmentation du taux de PTH intacte
+ Hyperparathyroïdie primitive
+ Prise de lithium
- Taux abaissé ou normal bas :
+ Autres cause d’HC non induite par la PTH
+ HC HUMORALE MALIGNE +++++
● Elements clinique de cancer
● HC d’installation relativement récente
● Taux élevé de PTHrp
Métabolites de la vit D :
- Calcidiol et calcitriol doivent etre mesures
+ Si pas de cause néoplasique évidente
+ Si PTH et PTHrp ne sont pas augmentés
- Taux élevé de calcidiol : Intoxication par la vitamine D
- Taux élevé de calcitriol :
+ Absorption directe de ce composé
+ Augmentation extra rénale : granulomatose/ lymphome
+ Augmentation de production rénale : hyperparathyroïdie
-Les principales sources de calcium sont l’os par la résorption et l’intestin par
l’absorption
-Le rein est responsable de l'élimination
-Si entrées > sorties -> hypercalcémie PAR TROIS MÉCANISMES
+ Diminution de l'excrétion rénale
+ Augmentation de l’absorption intestinale
+ Augmentation de la résorption osseuse
=> Mécanismes peuvent être associés
Etiologies
Hyperparathyroïdie primitive
-Elévation limite de la calcémie généralement < 2,75 mmol/l soit 110 mg/l
-Incidence annuelle +/- 4/100000 habitants
+ Grande majorité des cas après 45 ans
+ sexe ratio 2/1
A) Circonstances de découverte
-A l’occasion d’un signe (symptomatique 80%)
-A l’occasion d’un examen fortuite
-A l’occasion d’une complication
-A l’occasion d’une complication aiguë
B) Etiologie
-Cause direction ? +/- :
+ Irradiation cervicale 30/40 ans avant (20%)
+ Anomalies chromosomiques ou génétiques
-Le plus souvent : +++++++++
+ Adénome parathyroïdien simple (80%)
+ Adénome doubles (5%)
+ Hyperplasie parathyroïdienne (15%)
+ Carcinome parathyroïdien (2%)
-Forme familiales possibles
C) Diagnostic
● Positif
-Hypercalcémie
-Hypophosphatémie
-PTH sérique élevée +/-
-Hyper calciurie : 40%
-Augmentation du calcitriol
● Différentiel
-HC néoplasique
+ Augmentation PTHrp
+ Cancer déjà évident
+ PTH < 25 pg/ml sauf si
- HP associée
- 5 à 10% des HC neopl
D) Traitement
Chirurgical ++++++
- Calcémie> 2,63 mmol (115 mg/l)
- Calciurie > 10 mmol/j (400 mg/j)
- Clairance créatinine diminuée de 30%
- Densité osseuse diminuée de 30%
- Néphrocalcinose
- Atteinte neuro psychiatrique sévère
- Patients âgés de moins de 50 ans
- Surveillance médicale impossible
Médicale
-Eviction des facteurs aggravants :
+ Thiazidiques / Lithium / Déshydratation
+ Immobilisation / Régime calcique
-Encouragement des facteurs bénéfiques :
+ Activité physique / Hydratation adéquate
+ Limitation des apports calciques (1g/j)
-Surveillance biologique tous les 6 mois
-Disphosphonates au besoin
Crise aiguë
-Le traitement d’urgence fait appel à :
+ Réhydratation par sérum salé isotonique
+ Diurétiques de l’anse
-Parfois : Hémodialyse en préparation à la chirurgie
Néoplasies
- L'hypercalcémie :
+Complique fréquemment les cancers (10-20%)
+Tumeurs solides ou cancers hématologiques
- Cancers frequemment associes a l’HC
+Cancers (seins et poumons)
+Myélome
+Hypercalcémie humorale maligne (doit être suspectée chez tout patient
ayant une HC+ Tumeur solide en l’absence de métastase osseuse)
Autres causes
● Immobilisation prolongée
● Maladie de Paget
● Traitement chronique par le lithium
● Diuretiques thiazidiques
● Intoxication par la théophylline
● Hyperthyroïdie
● Phéochromocytome
● Phase de reprise de diurèse après IR aiguë
● Hypercalcémie familiale hypocalciurique
● Déficit congénital en lactase chez l’enfant
Traitement
- But du traitement :
+Normaliser la calcémie / trt symptomatique
+traiter la maladie sous-jacente
- Le choix et l’ordre des traitement dépendent :
+Du degré de l'hypercalcémie
+De son mécanisme
+De la tolérance potentielle à ces médicaments
HYPOCALCÉMIE :
Définition :
- Baisse de la concentration du calcium plasmatique en dessous de 2,10
mmol/l (80 mg/l)
=> Ou mieux
- Abaissement du calcium ionisé en dessous de 1,15 mmol/l (46 mg/l)
Clinique :
- Manifestations d'irritabilité neuromusculaire :
+ Paresthésies / crampes musculaires
+ Chvostek / trousseau
+ Spasmes laryngés
+ tétanies / convulsions
- Manifestation cardiaques :
+ Intervalle QT allongé
+ Fibrillation ventriculaire / BAV
- Autres manifestations :
+ Cataracte / malabsorption
Biologie :
- Calcémie
- phosphatémie
- calciurie
- PTH
- vit D
Diagnostic différentiel :
- Se pose avec les fausses hypocalcémies
+ Hypoalbuminémie
+ pH sanguin>7,4
- Méthode de correction (albumine)
+ Au delà de 40 g/l : -0,02 mmol de Ca/g
+ Au deçà de 40 g/l : +0,02 mmol de Ca/g
Etiopathogenie :
Perte nette de calcium depuis le compartiment extracellulaire >>>>> apport de
calcium en provenance de l'intestin ou l’os
Mécanisme en cause :
1. augmentation des pertes de calcium ionisé
2. Diminution de l'entrée de calcium dans la circulation
Pseudo-hypoparathyroïdie
-Sd de résistance à la PTH
● Globale ou partielle
● Hypocalcémie
● Hyperparathormonémie
Traitement :
Principes généraux :
- Administration premiere de calcium selon la sévérité du trouble et
maladie sous-jacente
+ Forme
+ Voie d’administration
+ Medications supplémentaires
- Vérification systématique de la magnesemie
- Bicarbonate et calcium sur lignes séparées
- Si digitaliques : surveillance rigoureuse
=>Hypocalcémie chronique :
- Suppléments oraux de calcium
- Calcium entre 2-3 voire 4 prises quotidiennes
+ Entre les repas (pour faciliter l’absorption)
+ Adapter les doses en fonction du Ca souhaite
- Carbonate de calcium 500 mg
- Si hypovitaminose D :
+ Calcitriol oral à raison de 0,5 a 2 microg/j
+ Si hypocalcémie post-op : doses plus grandes