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Dr Belhadj
HMRUO
Plan
• Acidocétose diabétique
• Coma hperosmolaire
• Hypoglycémie chez le diabétique
• Acidose lactique
Acidocétose diabétique
Acides gras
hyperglycémie
cétogenèse Glycosurie
déshydratation
Diurèse osmotique
cétonémie
acidose
Circonstance de survenue d’acidocétose
Carence insulinique absolue
• acidocétose révélatrice
• arrêt accidentel de l’insulinothérapie
• arrêt volontaire de l’insulinothérapie
• cause médicamenteuse(pentamidine, hydantoine,tacrolimus….)
Carence insulinique relative: dose d’insuline inadaptée en cas de maladie intercurrente
• Infections
• Infractus du myocardes et accidents vasculaires
• Traumatismes
• Chirurgie
• Grossesse non surveillée
• Causes médicamenteuses: CTC, B-mimétiques
• Désordres endocriniens: hyperthyroïdie, phéochromocytome, hypercorticisme
clinique
Phase de cétose simple:
-symptômes liés à l’hyperglycémie; SPUPD, les crampes nocturnes,
troubles visuels, leurs intensité est plus au moins importante selon
l’ancienneté et l’importance de l’hyperglycémie.
-les symptômes liés à la cétose simple avec des troubles digestifs à type
de douleurs abdominales, nausées, anoréxie
-une haleine à l’odeur caractéristique d’acétone
À ce stade, un diabétique bien éduqué, réalisant une auto-surveillance glycémique et urinaire adéquate, peut
lui-même , grâce à des gestes simples, éviter l’aggravation de cette cétose vers l’acidocétose.
• Phase d’acidocétose:
Aux signes de cétose simple qui se majorent, vont s’ajouter les symptômes liés
à l’acidose métabolique, réalisant ainsi la triade hyperglycémie-cétose-acidose.
-la dyspnée type Kussmaul en 4 temps.
-les troubles de la conscience.
-les signes digestifs se majorent, avec nausées, vomissements et douleurs
abdominal.
-la déshydratation est favorisé par une compensation insuffisante de la diurèse
osmotique.
-l’hypothermie est classique, favorisée par l’acidose et la vasodilatation
périphérique. Elle peut masquer un syndrome infectieux
Critères diagnostiques biologiques de cétoacidose
Grossesse:
- mort fœtale in utero
-Prématurité
- mort maternelle
Prévention
• L’éducation représente une étape fondamentale dans la prise en
charge du patient diabétique, et doit être réalisée précocement dans
l’évolution de la maladie afin de limiter au mieux la survenue des
complications.
• Le programme éducatif s’applique essentiellement aux patients
diabétiques de type 1 et repose sur trois étapes :
1- ne jamais arrêter l’insulinothérapie même s’il existe des difficultés
pour s’alimenter (gastroentérite, etc.). ne jamais arrêter le débit de
base (pour ceux traités par pompe) ou l’analogue lent de l’insuline ;
2-reconnaître les différentes manifestations cliniques de la cétoacidose,
afin de réaliser un diagnostic précoce ;
3-connaître les modifications de traitement à réaliser pour corriger le
déséquilibre métabolique
Une surveillance accrue de la glycémie capillaire et de la cétonémie doit être
envisagée dans les situations susceptibles de favoriser la survenue de la
cétoacidose :
• épisodes d’hyperglycémies (soif, polyurie, polydipsie)
• pathologies intercurrentes (infections, traumatisme, intervention
chirurgicale)
• grossesse
• insulinothérapie par pompe sous-cutanée (la survenue d’un
dysfonctionnement de la pompe implique pour le patient d’utiliser un schéma
de substitution par injection souscutanée conventionnelle jusqu’à résolution
complète de l’épisode d’hyperglycémie et/ou de cétose).
• Les récidives de cétoacidose constituent un problème majeur et
concernent surtout les sujets jeunes.
• L’inobservance thérapeutique en représente le principal facteur
déclenchant. Afin de réduire cette incidence, il semble que
l’éducation, le suivi psychologique et la surveillance de
l’administration du traitement insulinique par un adulte constituent
des solutions potentielles.
Le coma hyperosmolaire
Le coma hyperosmolaire constitue une forme grave de décompensation
du diabète sucré.
Sa définition est celle d’un syndrome clinicobiologique associant :
• une hyperglycémie supérieure ou égale à 6 g/l (33 mmol/l) ;
• une osmolalité plasmatique supérieure ou égale à 320 – 350
mOsm/kg selon les critères retenus par les auteurs ;
• l’absence d’acidose (pH supérieur ou égal à 7,30, HCO3 - > 15 mEq/l)
et de cétonémie (corps cétoniques < 5 mmol/l) notables.
• En l’absence d’étude prospective, il existe peu de données fiables sur
l’incidence du coma hyperosmolaire.
• PREVENTION :
-Ce sont des situations à connaître et à redouter en présence d'un sujet diabétique
-Il faudrait garder à l'esprit l'importance de la prévention par une information claire
donnée au patient concernant les risques, les signes annonciateurs et la conduite
à tenir.