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Dr HAFFAF Malik
Maître assistant en chirurgie urologique
EHU Oran
Plan du cours :
1. Introduction
2. Épidémiologie
3. Physiopathologie : formation des calculs
4. Diagnostic
5. Évolution
6. Traitement
7. Suivi des patients
8. Cas particuliers
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1. Introduction :
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3. Physiopathologie
Étapes de la lithogénèse
Croissance et Rétention des
Sursaturation agrégation des particules
des urines cristaux cristallines
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3. Physiopathologie
Étapes de la lithogénèse
1. Introduction
2. Épidémiologie
3. Physiopathologie : formation des calculs
4. Diagnostic
5. Évolution
6. Traitement
7. Suivi des patients
8. Cas particuliers
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4. Diagnostic
•Diagnostic du calcul
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•Détermination de sa nature
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4. Diagnostic
Circonstances de découverte :
• La colique néphrétique (CN) est le symptôme le
plus fréquent (> 90% des cas, présence de calcul)
• Hématurie micro-macroscopique
• Infection urinaire (récidivante+)
• Découverte fortuite lors d'une imagerie
• Anurie calculeuse
• Bilan d'une insuffisance rénale chronique.
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4. Diagnostic
Circonstances de découverte :
• La lithiase urinaire du bas appareil est l'apanage de
patients souffrant de pathologies neurologiques
lourdes (en particulier les patients para- et
tétraplégiques).
• Elle traduit une mauvaise vidange vésicale qu'il
faudra rechercher et traiter pour éviter la récidive
(vessie neuro, HBP, sténose urétrale…)
• Plus rarement, lithiase de migration
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4. Diagnostic
Interrogatoire :
• ATCD +++ :
• Familiaux : maladie lithiasique familiale ou héréditaire
• Personnels : diabète, goutte, traitements, crises de CN/calculs
déjà analysés
• Facteurs favorisants :
• Voyage récent et prolongé
• Séjour en pays chaud
• Travail exposant à la chaleur
• Hydratation insuffisante
• Modification de l’alimentation
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4. Diagnostic
Aspects cliniques :
• Douleur lombaire unilatérale, brutale et intense avec une
irradiation antérieure et oblique vers la fosse iliaque et
vers les organes génitaux externes.
• Irradie parfois vers l'angle costovertébral.
• Des signes urinaires (pollakiurie, brûlures mictionnelles,
mictions impérieuses, hématurie) peuvent être associés
ainsi que des signes digestifs (nausées, vomissements)
• Agitation / anxiété.
• La douleur peut se limiter aux zones d'irradiation, en
particulier à la phase initiale.
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4. Diagnostic
Aspects cliniques :
• Certaines formes de CN sont dites hyperalgiques car elles résistent aux
traitements médicaux bien conduits.
• La douleur peut céder spontanément, ce qui peut aussi traduire la rupture
d'un fornix rénal avec extravasation d'urine en périrénal.
• La douleur peut être :
• Chronique, localisée au rein et à la fosse lombaire, sourde et exacerbée par
l'activité ;
• Localisée à l'uretère ou à des zones de projection, pouvant être associée à
des signes d'irritation vésicale (pollakiurie, impériosités), traduisant un calcul
bloqué juste en amont de la vessie.
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4. Diagnostic
Examen clinique :
• Peu informatif en dehors des CN
• Douleur à la palpation et à la percussion de la
fosse lombaire sans défense abdominale.
• Contact rénal si gros rein (dilatation)
• Dans les formes simples le patient est apyrétique.
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4. Diagnostic
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4. Diagnostic
• Sang
• Créatininémie : évalue la fonction rénale.
• Glycémie : recherche ou un syndrome métabolique ou un diabète.
• Uricémie : recherche un syndrome métabolique.
• Calcémie : recherche une hypercalcémie, oriente vers une
hyperparathyroïdie.
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4. Diagnostic
• Urines des 24 heures
• Doit être exhaustif et recueillir la totalité des urines des 24 heures, ni plus ni moins.
• Créatinine : évalue l'exhaustivité du recueil des 24 heures (doit être de l'ordre de 15–20 mg par kg et par 24
heures [130–180 μmol] si le prélèvement est complet).
• Volume urinaire des 24 heures : facteur de risque lithogène si inférieur à 2 litres.
• Calcium : facteur de risque lithogène si supérieur à 0,1 mmol/kg/j ou >3,8 mmol/l d'urine. L'hypercalciurie est
l'anomalie la plus fréquente.
• Acide urique : facteur de risque lithogène si supérieur à 5 mmol/24 heures ou 2,5 mmol/l d'urine.
• Sodium : reflet de la consommation quotidienne de sel, facteur de risque lithogène si supérieur à 150 μmoles/24
heures (10 g de sel = 170 mmol/de Na).
• Urée : traduit la consommation protidique les 24 heures précédentes (urée urinaire en grammes × 3,5 = quantité
de protéines consommées) ; facteur de risque si >1 g par kilo et par 24 heures (5,5 mmol/kg/24 heures).
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4. Diagnostic
• Urines du matin
• pH : 5 en faveur d'une lithiase urique, 6,5 en faveur d'une lithiase
phosphocalcique.
• Densité urinaire : facteur de risques si supérieure à 1012.
• ECBU : recherche d'une infection.
• Optionnel : la cristallurie qui recherche des cristaux si le calcul n'a pas
été recueilli (corrélation entre la cristallurie et la nature du calcul).
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4. Diagnostic
Échographie
• En 1ère intention
• Visualisation calcul ou UHDN
(Retentissement du calcul sur les
cavités)
• Surtout calcul rénal, pyélique,
lombaire haut, et pré-vésical
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4. Diagnostic
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4. Diagnostic
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4. Diagnostic
TDM / URO-TDM
• Examen de référence
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4. Diagnostic étiologique
• Évolution compliquée :
• Infection (pyélonéphrite, pyonéphrose, abcès rénal)
• Colique néphrétique hyperalgique (drainage en urgence)
• Anurie
• Destruction rénale et Insuffisance rénale
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Plan du cours :
1. Introduction
2. Épidémiologie
3. Physiopathologie : formation des calculs
4. Diagnostic
5. Évolution
6. Traitement
7. Suivi des patients
8. Cas particuliers
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6. Traitement, objectifs
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6. Traitement = médico-chirurgical
Surveillance
Traitement médical
Modalités
Traitement chirurgical
Lithotripsie extra-corporelle
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Traitement médical :
• RHD +++
• Traitement de la colique néphrétique (AINS,
antalgiques morphiniques)
• Traitement de l’infection urinaire
• Traitements étiologiques : selon la nature de la
lithiase
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Traitement urologique :
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La lithotripsie extracorporelle (LEC)
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L’urétéro-rénoscopie (URS) semi rigide ou souple
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La néphrolithotomie percutanée (NLPC)
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La chirurgie classique / laparoscopique
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Indications thérapeutiques : selon la taille du calcul
Calculs urétéraux :
• <10 mm : traitement médical favorisant l'expulsion,
• En cas d'échec après 4–6 semaines : LEC ou urétéroscopie,
• >10 mm : urétéroscopie ;
Calculs rénaux :
• Les calculs rénaux asymptomatiques de moins de 5 mm font le plus souvent l'objet
d'une surveillance par ASP et/ou échographie sauf cas particuliers (pilotes,
navigateurs, explorateurs),
• Les calculs de plus de 5 mm doivent être traités
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Indications thérapeutiques :
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7. Suivi des patients
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7. Suivi des patients
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7. Suivi des patients
Règles hygiéno-diététiques
• Diurèse à 2l
• 2-3 unités de produits laitiers
• Fruits et légumes frais à volonté
• STOP sodas, jus industriels et alcool
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7. Suivi des patients
Consommer avec modération :
• Produits laitiers (favorisent l'hypercalciurie)
• Protéines animales (favorisent l'hypercalciurie)
• Sel (favorise l'hypercalciurie, bloque les inhibiteurs de la cristallisation)
• Aliments riches en oxalates (chocolat, fruits secs, épinards, oseille,
rhubarbe, thé, bonbons dont la gélatine est riche en hydroxyproline
précurseur de l'oxalate)
• Purines (abats, charcuterie,…)
• Sucres rapides tels que le fructose (favorisent l'hypercalciurie,
l'hyperuricurie).
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7. Suivi des patients
Mesures spécifiques :
• Traitement d'une hyperparathyroïdie primaire
• Traitement alcalinisant pour les calculs uriques
• Traitement antibiotique pour les calculs infectieux.
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8. Cas particuliers : calculs de la vessie
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8. Cas particuliers : lithiase de l’enfant
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Conclusion
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Références :
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Vos questions :
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MERCI DE VOTRE ATTENTION !
Dr HAFFAF Malik
haffaf.malik@gmail.com