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TOUT CE QU’IL TE
FAUT POUR
VALIDER LA
BIOCHIMIE
METABOLIQUE.
David Ekissi
❖ Acidose métabolique
PH baisse ; anomalie primitive diminution de HCO3- et réponse
immédiate du poumon par baisse de PaCO2.
Si la diminution du PaCO2 est suffisante on parle de
compensation, de l’acidose le PH est normal avec PaCO2 et
HCO3-.
✓ Symptomatologie :
Clinique : Hyperventilation avec polypnée (dyspnée de kuss-
maul).
Biologique : Hyperkaliémie entrainant une augmentation du
phosphate.
✓ Etiologie :
Soit il s’agit d’une augmentation des acides : acidose lactique
(état de choc ; insuffisance hépatocellulaire) ; corps cétonique
(acidose diabétique) insulino-dépendant ; acide exogène
(intoxication à l’aspirine ; éthylène ; glycocolle éthanol).
Soit il s’agit d’une perte de HCO3- : Diarrhée, perte rénale
(tubulopathie ; acidose tubulaire).
Trou anionique : TA= [Na+ + cations indoles] - [Cl- + HCO3- +
anions indoles]
TA= Na+ -(Cl-+HCO3-) = 12+/-4 mEq/l
• S’il y a production d’acide normale autre que HCL : alors
on a augmentation de TA car HCO3- diminue donc il y a
diminution des anions.
• S’il y a perte digestive ou rénale HCO3- : alors la
diminution de HCO3- est compensée par une
augmentation proportionnelle de Cl- donc pas de
modification de TA on parle d’acidose métabolique
hypochlorique.
NB : TA est normale en cas d’acidose lactique car l’acide
lactique = acide indoles.
• Les acidose à TA élevés sont le plus souvent dues à une
acidocétose, une acidose lactique, à une maladie rénale
chronique ou à certaines ingestions toxiques.
• Les acidoses à TA normale sont le plus souvent dues à
des pertes digestives ou rénale de HCO3-.
Examen à réaliser pour une acidose métabolique :
− Ionogramme
− Créatinémie
− Glycémie
− Acide lactique
− Ionogramme urinaire
− Traitement de l’acidose métabolique : T3 de la cause.
− Traitement T3 a l’état de choc : attention au sérum salé
9/1000 (chlorure) anémie vasopressive.
− Insulinothérapie (jusqu’à la disparition de la cétonurie).
− Epuration extrarénale
✓ Symptomatique :
− Initialement hyperkaliémie (quand T 3 de l’acidose risque
de baisser le phosphore)
− Favoriser une hyperventilation spontanée (diminution
de PaCO2), pas de sédatif
− Apport de HCO3- uniquement en cas de pertes de HCO3-
comme la diarrhée (sinon éviter d’aggraver
l’hypokaliémie)
❖ Acidose respiratoire
PH< 7,35 : anomalie primitive : augmentation de PACO2
(hyperventilation) compensation de l’organisme par voix
rénale pour augmenter le HCO3- (compensation lente)
✓ Etiologie :
Hyperventilation alvéolaire : hyperventilation centrale dont
sédatif ; atteinte des muscles respiratoires ; atteintes du
poumon (bronchopneumopathie chronique obstructive
(BCPO)).
✓ Symptomatologie :
− Lié à l’élévation du CO2
− Céphale, sueur, tremblement, troubles
neuropsychiatriques (délire ; confusion ; anxiété)
− HTA, tachycardie.
✓ Traitement :
− Arrêts des sédatif
− Bronchodilatateurs
− Assistance respiratoire invasive ou non
ALCALOSE (PH>7 ,45)
✓ Traitement :
Le plus souvent sans T3 ou anxiolytique (courbature
l’anxiété ou l’angoisse).
ACIDE URIQUE
ELECTROLYTES ET IONOGRAMME
❖ Les électrolytes
Les électrolytes sont des composés chimiques qui dissous
dans un solvant tel que l’eau, ont la propriété de se dissocier
en ions de charges électriques opposés. Tous les solutés
physiologiques ne sont pas capables de se dissocier exemple
du glucose, de l’urée. On trouve donc en solution des
molécules ionisées et des molécules non ionisées.
Solution = soluté+solvant
Leur dissolution donne des groupements :
•
Simple : Nacl→ Na+ + cl-
•
Complexe : PO4HNa2→ PO4H- + 2Na+
Il y a deux types d’électrolytes :
− Les électrolytes forts : se dissocient et sont ionisés
(acides forts et bases fortes).
− Les électrolytes faibles : ne se dissocient que
partiellement (la plupart des acides organiques).
Il y a deux types d’ions :
Les cations chargés positivement : Na+, K+, Ca2+, Mg2+
Les anions chargés négativement : HCO3-
Dans tous les liquides physiologiques : nombres de charges
positive = nombres de charges négative
− La concentration s’exprime en (mol/l) ou en (g/l) quand
la masse (M) est inconnu
− La charge électrique en Eq ou mEq
− Electrolytes monovalent : Na+(mEq=mmol→[ Na+]
=112mmol/l ou 142mEq/l)
− Electrolytes bivalent : Ca2+(mEq=2*mmol→[ Ca2+]
=2,5mmol/l ou 5mEq/l)
✓ Déshydratation globale
Perte d’eau et sodium (mixte) .
✓ Hyperhydratation extracellulaire
− Excès d’eau riche en sodium
− Signes clinique : prise de poids , œdème , hypovolémie
(HTA,bradycardie), insuffisance cardiaque .
− Signes biologiques : baisse de l’hématocrite et de la
protidémie (hémodilution)
✓ Hyperhydratation intracellulaire
− Excès d’eau pure
− Signes cliniques : prise de poids trouble de la conscience,
nausée, céphalées, dégout de l’eau.
✓ Hyperhydratation global
Excès d’eau et de sodium.
✓ Variation de la natrémie
− Hyponatrémie = hyperhydratation intracellulaire
− Hypernatrémie = déshydratation intracellulaire
− Signe biologiques (synthèse)
− Les troubles extracellulaire se jugent sur l’hématocrite,
la protidémie et la fonction rénale.
− Les troubles intracellulaire se jouent sur la natrémie
− Les dysnatrémies reflètent généralement des anomalies
de l’hydratation
✓ Les perfusions
− Perfusions de glucose sans Na+ ; perfusions riche en Na+
(sérum physiologique)
− Perfusion mixte (4 g /l de Nacl) ; macromolécule
(gélatine, albumine, hydroxyethylamidase)
• Voies de perfusions
− Voie veineuse périphérique : possible pour osmolarité ≤
800 mosmol/l : G2,5 ; G5, G10, sérum physiologique
− Cathéter central obligatoire (osmolarité>800 mosmol/l) :
G30% en proche de perfusion ; nutritions parentérales
hyperosmolaires
✓ Synthèse : les troubles de l’hydratation
Peuvent tuer par état des chocs hypovolémiques ou troubles
neurologique
Peuvent être d’origine iatrogène
Peuvent t’être prévenus en assurant des rapports hydriques
et sodés adéquats oraux ou parentéraux
• Variation du potassium
✓ Hyperkaliémie
− Causes : excès d’apport exogène ; l’itération de K+
endogènes, sortie de K+ des cellules, baisse des capacités
rénales d’excrétion
− Signes clinique : choc cardiogénique, asthénie, pare
sthènes (troubles de la sensibilité douloureuse aux
niveau des extrémités) ; faiblesse des membres,
tétraplégie aréflexique (absence de reflexe)
− ECG : trouble du rythmes et de la conduction cardiaque
− Traitement : arrêter tout apport de K+ ; faire rentrer du
K+ dans les cellules et/ou faire sortir du K+ de l’organisme
Autre T3 : gluconate Ca2+ (10%) ; HCO3- de sodium à 42% ;
insuline + glucose, épuration extrarénale furosémide de
(Lasilix®)
− Prévention de l’hyperkaliémie : attention aux apport de
K+ chez les patients oliguriques ou ayant une insuffisance
rénale.
✓ Hypokaliémie
− Causes : pertes rénales de K+ ; perte digestives de K+,
rentrer de K+ dans la cellules (alcalose, médicaments)
− Signes musculaires : asthénie, myalgie (douleur
musculaire), myoglobimurie (présence de muscles
striées dans les urines), rhabdomyolyse (dégradation
rapide des muscles squelettique et libère le contenue
dans la circulation sanguine) à, IR érigé parésie (perte
des capacités motrice) intestinales et vésicale.
− ECG : allongement de QU, dépression de ST, onde H,
augmentation de P, torsades de pointes.
T3 : +/- MgSO4 ;Kcl (IV) :0,5 à 1,5 g/h ;Régime riche en K+
(bananes…)
✓ Dyskaliémie synthèse :
Risque vital par trouble du rythme cardiaque, prévention
par surveillance des ionogrammes , attention aux apports
de K+ si oligurie ou IR.
CAS CLINIQUE
Cas 1
Cas 3
Un homme de 45 ans , 50kg se présente aux urgences pour
diarrhées aqueuses apparues lors de son voyage en côte
d’ivoire. A l’examen, il est asthénique sous signe de
dénaturation, il est déshydraté avec des douleurs
abdominales diffuses, la fréquence respiratoire est de 28
cycles/min, le pouls est à 110 battements par minute. La SaO2
est à 94%.
Le bilan biologique montre un PH à 7,28 ; une PaCO2 à 24
mmHg et des HCO3- à 10 mmol/L , la kaliémie est à
5,5mmol/L, le sodium à 128 mmol/L, le chlore à 115mmol/L
soit trou anionique de à 8.La créatinémie à 120 ⴗmol/L.
1. Interpréter sa gazométrie
2. Le trou anionique est à 8 et la chlorémie à 115. Pensez-
vous acidocétose diabétique puisse être à l’origine de
cette acidose ?
3. Quel étiologie proposez-vous ?
4. Quel traitement proposez-vous ?
Cas 4
Une femme ayant un diabète non insulino-dépendant et
une hypertension traité par IEC (inhibiteur de l’enzyme de
conversion ) présente des douleurs abdominales depuis 5
jours avec anorexie. Elle se présente aux urgences ou un
TDM abdominal avec injection d’iode est pratiqué et révèle
une cholécystite.
PH= 6,95; PaCO2= 80mmHg; HCO3- = 8mmol/L
1. Hypothèse diagnostique sur la ou les causes de son
acidose métabolique ?
2. Traitement ?
Cas 5
Un homme de 65 ans ayant une broncho-pneumopathie
chronique obstructrice (BPCO) post tabagique et une
insuffisance cardiaque d’origine coronarienne est hospitalisé
en urgences pour décompensation cardiaque aigue.
Il est par Lasilix IV et hospitalisé en cardiologie.
Au bout de 4 jours, l’état clinique s’est amélioré. Son bilan
gazométrique montre :
PH= 7,43; PaCO2= 50mmHg; HCO3- = 35mmol/L
1. Interprétation de sa gazométrie ?
2. Etiologie ?
3. Traitement ?
Cas 6
Un homme âgé de 45 ans est admis l’hôpital pour des
vomissements persistantes.
IL a des problèmes de dyspnée depuis longtemps mais n’ a
pas jamais consulté et fait de l’automédication. A l’examen, il
apparait déshydraté et sa respiration superficielle. Le bilan du
sang artériel indique :
− Ion hydrogène (H+): 28 nmol /L (PH=7,56)
− Pression en CO2 :7,2 kgp (54mmHg)
− Les bicarbonates : 45 mmol/L
Bilan du sang dans le sérum :
− Sodium : 146 mmol/L
− Potassium : 2,8 mmol/L
− Urée : 34,2 mmol/L
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