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5.1-Artères intrarachidiennes :
Elles sont constituées :
- D’un système longitudinal fait d’un axe spinal ventral (antérieur) et de
deux axes spinaux dorsaux (postérieurs)
- D’un système transversal formé par les artères radiculaires et radiculomédullaires.
5.2-Veines :
- Il existe des plexus veineux périrachidiens et épiduraux intrarachidiens anastomosés par
- des systèmes transversaux traversant les foramens intervertébraux.
- Les veines médullaires ont un arrangement transversal radiaire avant de se jeter dans
- deux axes veineux médians, l’un ventral et l’autre dorsal.
- Le drainage se fait ensuite par des veines cheminant de façon similaire aux racines
- rachidiennes, vers les systèmes veineux azygos et cave.
6- Systématisation
■ La moelle est organisée transversalement en métamère et longitudinalement en fibres longues.
– EN VOIE SPINOTHALAMIQUE qui véhicule la sensibilité thermo-algique ; elles croisent à chaque niveau
métamérique, elles cheminent dans le cordon latéral de la moelle du côté opposé ;
– EN VOIE LEMNISCALE qui véhicule le tact épicritique et la sensibilité profonde située dans le cordon postérieur de
la moelle, homolatéral ; elles croiseront plus haut à la partie inférieure du bulbe
Le faisceau MOTEUR pyramidal : après avoir croisé dans le bulbe descend dans le cordon latéral de la moelle
III - PHYSIOPATHOLOGIE:
■ La moelle et ses racines sont enfermées dans un canal ostéo-ligamentaire inextensible, et ce, depuis
le trou occipital jusqu’en L2.
En cas de compression médullaire, on remarque 2 phénomènes :
- Un phénomène DIRECTE : compression mécanique :par le processus causal
- Un phénomène INDIRECTE : circulatoire : Ischémie par stase veineuse
■ Le syndrome sous lésionnel traduit l’interruption fonctionnelle des faisceaux médullaires ascendants
et descendants.
■ Le syndrome lésionnel, inconstant, traduit l’atteinte des formations grises segmentaires médullaires
■ Les lésions vasculaires sont également importantes à l’étage dorsal où les réseaux de
suppléance sont moins développés
IV - DIAGNOSTIC CLINIQUE :
■
La symptomatologie des compressions médullaires associe 3 types de
syndromes :
SD RACHIDIEN
SD LESIONNEL
SD SOUS LESIONNEL
1. SD RACHIDIEN :
■ Troubles moteurs :
o Atteinte du faisceau pyramidal descendant (syndrome pyramidal).
o Intensité variable : de la simple fatigabilité à la plégie.
■ Troubles sensitifs :
o Subjectifs +/- objectifs.
o Sensibilité superficielle ou proprioceptive (faisceaux cordonaux post).
o Sensibilité thermo-algique (faisceaux spino-thalamiques).
■ Troubles sphinctériens :
o Mictions impérieuses et pollakiurie.
o Puis rétention d’urine et mictions par rengorgement.
V- FORMES CLINIQUES :
1) FORMES TOPOGRAPHIQUES:
■ A ) EN HAUTEUR
1- Compression de la moelle cervicale haute :
■ 6- Potentiels évoqués :
- Avant et après chirurgie.
- Sensitifs +++ (PES)
- Moteurs (EMG)
Myélographie :
Cet examen paraclinique devient de moins en moins utile avec l’avènement de l’IRM.
Cependant, elle garde certaines indications principalement en cas de contre-indications à
l’IRM et chez les patients porteurs de matériels d’ostéosynthèse rachidien empêchant une
visualisation claire du canal rachidien [14, 15, 40]. Dans ces cas, elle est complétée par le
scanner réalisant un myéloscanner
. Artériographie médullaire :
Autrefois considérée comme un complément thérapeutique très utile en préopératoire
d’un méningiome spinal, l’artériographie permettait de minimiser les risques hémorragiques
durant l’intervention et d’achever une exérèse la plus complète de la tumeur.
Echographie peropératoire : (13)
L’échographie peropératoire est une méthode non invasive, nouvellement pratiquée,
permettant de fournir en temps réel des informations concernant les tissus mous,
essentiellement la moelle épinière.
En outre, l’échographie peropératoire a un intérêt clinique important : elle précise la
localisation de la tumeur et apprécie la relation entre la moelle épinière et la tumeur afin de
décider la modalité d’exérèse de cette dernière.
Les étiologies ■: Compression médullaire
■
Intradurale Intradurale
extradurale
extramédullaire intramédullaire
■ Les étiologies extradurale :
_ Tumorales :
⃰ Métastases ousseuses
⃰ Hémopathie
⃰ Tumeur vertèbrale primitive
Infectieuses :
■ Spondylodiscites
■ TBC
Dégénératives:
■ Hernie discale
maladie rhumatismale :
■ Polyarthrite rhumatoïde
■ Canal médullaire rétréci
Les étiologies intradurale extra
médullaire
■ Neurinome : tumeur nerveuse bégnine développée au dépend des
cellules de Schawnome
■ Méningiome
Les étiologies intradurale intramédullaire
■ Ependymome
■ Astrocytome
■ Hemangioblastome
III. ETIOPATHOGENIE :
1. Facteurs génétiques :
1.1 Perte du chromosome 22 :
L’étude cytogénétique moléculaire des cas sporadiques de méningiomes suggère que
la perte du chromosome 22 est un événement important dans cette tumorogénèse. Survenant dans plus de 70% des
cas, le chromosome est soit entièrement perdu (dans la moitié des cas), soit siège de délétion.
1.2 Neurofibromatose de type 2 :
La neurofibromatose type 2 (NF2) est un désordre autosomique dominant, caractérisé par la survenue d’une variété
de tumeurs du système nerveux central incluant
2. Méningiomes et hormones sexuelles :
Il existe plusieurs arguments cliniques qui montrent que le méningiome pourrait avoir un rapport avec les hormones
sexuelles. chez les femmes et ils sont corrélés de manière positive au cancer du sein.
En outre, les méningiomes peuvent augmenter de taille durant la grossesse, un phénomène qui a été constaté pour la
première fois par Pikis [23].
3. Irradiation :
Les méningiomes sont de loin les plus fréquentes des tumeurs radio-induites du système nerveux central.
Pour affirmer qu’il s’agit de méningiomes radio-induits cinq critères doivent être présents :
• Survenue de méningiomes dans le champ d’irradiation.
• Apparition après une période de latence suffisamment longue.
• Histologie différente de celle de la tumeur irradiée.
• Survenue avec une fréquence suffisante pour suggérer une relation de cause à
effet.
• Incidence significativement plus grande dans le groupe irradié que dans le
4. Méningiomes et virus :
Selon CUSHING [58], l’antigène T large de papovirus est souvent retrouvé dans les méningiomes. Aussi, l’ADN du
Bacille de KOKH est isolé dans 30% des cas des méningiomes intracrâniens. Toutes ces données restent du domaine
de l’expérimentation.
5. Médicaments :
Selon Pamuk [44], le traitement par les inhibiteurs du facteur de nécrose tumoral a été incriminé dans le
développement de méningiome. Par conséquent, Le traitement a été interrompu en raison de cette association
possible.
6. Traumatismes Rachidiens :
Le rôle du traumatisme rachidien dans la genèse des méningiomes spinaux demeure incertain. En effet, Frank BL
[46] rapporte un cas de méningiome psammomateux cervical étendu autour de l’artère vertébrale, survenu 08 mois
après un accident de la voie publique ; sa résection chirurgicale était subtotale
Diagnostic différenciel:
■ Devant UN SYNDROME RACHIDIEN ou RADICULAIRE isolé :
■ * pathologie rhumatismale
■ * Zona
■ * Maladie de Lyme
Méningiome transitionnel :
Aussi appelé« fibroblastique », la tumeur est
alors constituée de cellules allongées en fuseau,