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ANATOMIE

Q : 1 – LA REGION AXILLAIRE
PLAN :
INTRODUCTION
PAROIS
CONTENU
CONCLUSION
INTRODUCTION :
Trait d’union entre tronc, cou et bras, = hile du membre supérieur. Région complexe, par ses éléments vasculo-
nerveux, expliquant la gravité des traumatismes axillaires.
= L'ensemble des parties molles situées dans l'espace sous claviculaire, compris entre l'articulation scapulohumérale
en dehors, la paroi antéro-externe du thorax en dedans et l’omoplate en arrière.
Forme : pyramide quadrangulaire, à sommet supéro-interne, base ou plancher inféro-externe, correspond au relief
du grand pectoral en avant, du grand dorsal et grand rond en arrière, et les 2 lignes horizontales passant par ces
reliefs l'une rasant le thorax et l'autre le bras et 4 parois.
PAROIS :

A- Scapulaire :
Plan osseux : face antérieure de l’omoplate
Plan musculaire :
- Muscle sous-scapulaire : de la fosse sous-scapulaire au trochin.
- Aponévrose profonde.
- Portion terminale du grand rond et grand dorsal s’insèrant sur la lèvre médiale de la gouttière bicipitale.
- Longue portion du triceps : forme trois ouvertures avec l’humérus et les muscles adjacents : l’espace huméro-
tricipital, omo-tricipital, inférieur.
B- Pectorale :
Plan superficiel :
- Grand pectoral : chef claviculaire s’insérant sur la moitié médiale de la clavicule et sterno-costal sur la partie
médiale de la paroi thoracique antérieure (ce dernier, se prolonge souvent par un chef abdominal). Se termine au
niveau de la lèvre latérale de la gouttière bicipitale.
- Deltoïde : 3 portions : claviculaire, acromiale et spinale, se termine sur le V deltoïdien huméral.
Profond : Enveloppé par l'aponévrose clavi-pectoro-axillaire.
- Muscle sous-clavier : de la jonction 1ère côte - 1er cartilage costal, à la face inférieure du 1/3 moyen de la clavicule.
- Muscle petit pectoral : de la face latérale des 3ème, 4ème et 5ème côtes à l'apophyse coracoïde.
- Aponevrose clavi-pectoro-axillaire : de la clavicule à la base du CA, se dédouble pour envelopper les 2 muscles,
entre les-quels elle constitue l’aponevrose clavi-pectorale, au-dessous du petit pectoral elle représente le ligament
suspenseur de l’aisselle (Gerdy).
C- Humérale :
- L'extrémité supérieure de l’humérus et l’apophyse coracoïde.
- Muscle coraco-brachial (apophyse coracoïde -> 1/3 inférieur diaphyse humérale) et la courte portion du muscle
biceps (s’insère sur l’apophyse coracoïde puis se réunit à la longue portion du biceps brachial).
Sara Ben Addou Idrissi Imad Daoudi Salma Lamsyah
L’aponévrose de ces muscles se continue avec l’aponevrose clavi-pectoro-axillaire.
D- Thoracique :
- Partie latérale de la cage thoracique.
- Muscle dentelé antérieur : de la face latérale des 9 premières côtes au bord spinal de l'omoplate
Ce plan costo-intercostal sépare le CA du fascia endothoracique, de la plèvre et du poumon, ce qui explique les
exsufflations des pneumothorax au niveau du CA.
E- Base :
Déprimée. Composée par l'aponévrose axillaire (livrant passage au pédicule vasculo-nerveux axillaire), tissu sous
cutané, et peau.
F- Sommet :
Tronqué, limite : ant : clavicule et muscle sous clavier, postéro-ext : bord supérieur de l’omoplate et apophyse
coracoïde, int : 1ère digitation du muscle grand dentelé.
Fait communiquer CA et creux sus claviculaire, livre passage au paquet vasculo-nerveux axillaire.
CONTENU :
A- Artère axillaire :
Fait suite au-dessous du milieu de la clavicule à l'artère sous-clavière
lésion possible lors d’une fracture de la 1ère côte,
Trajet : oblique en bas et en dehors, accompagné par la veine axillaire en
dedans
Terminaison : devient l'artère humérale à la hauteur du bord inferieur du
grand pectoral
Collatérales :
- Artère thoracique supérieure
- Acromio-thoracique
- Mammaire externe
- Sous-scapulaire
- Tronc des circonflexes : circonflexe antérieure et postérieure.
B- Veine axillaire :
Confluence des 2 veines humérales et veine basilique.
Trajet : oblique en haut et en dedans.
Terminaison : au-dessous du milieu de la clavicule, devenant veine sous-clavière.
Branches affluentes : satellites des artères.
C- Plexus brachial :
1- Origine :
- C5, C6 : tronc primaire supérieur,
- C7 : tronc primaire moyen,
- C8, D1 : tronc primaire inférieur.
Chaque tronc se divise en branches postérieure et antérieure :
- 3 branches postérieures : tronc secondaire postérieur,
- Branches antérieures des troncs primaires supérieur et moyen :
tronc secondaire antéro-externe,
- Branche antérieure du tronc primaire inférieur : tronc secondaire
antéro-interne.
2- Collatérales :
- Nerfs du grand et petit pectoral, du sous-scapulaire, du grand
dorsal, et du grand rond + grand dentelé.
3- Branches terminales : 3 troncs secondaires :
- postérieur : -> nerf radial et axillaire (circonflexe).
- antéro-latéral : -> nerf musculo-cutané et racine latérale du médian
- antéro-médial : -> racine médiale du médian qui rejoint la racine latérale sur la face antérieure de l'artère axillaire,
formant le médian, nerf ulnaire, cutané médial de l’avant-bras et cutané médial du bras.

Sara Ben Addou Idrissi Imad Daoudi Salma Lamsyah


D- Lymphatiques :
Les nœuds axillaires reçoivent tous les lymphatiques du membre supérieur, d’une partie des parois thoracique et
abdominale et surtout de la glande mammaire.
Cinq groupes : huméraux, pectoraux, sous-scapulaires, centraux, et apicaux.
Les lymphatiques sortant du groupe apical forment un tronc sous-clavier qui rejoint le système veineux à droite, et le
canal thoracique à gauche.
CONCLUSION (Intérêt) :
• Anatomique : l’importance du pédicule axillaire principale hile vasculaire du membre supérieur
• Clinique : palpation du pouls et des adénopathies axillaires
• Para clinique : artériographie par voie axillaire.
• Pathologique : lésions du plexus brachial lors des luxations de l’épaule.
• Chirurgical : abord délicat vu les contacts intimes avec le paquet VN.

Sara Ben Addou Idrissi Imad Daoudi Salma Lamsyah


Q2. PLEXUS BRACHIAL : ORIGINE, TRAJET ET TERMINAISON
DIDI HAMZA

I) Introduction :
 Le plexus brachial correspond à l’ensemble des nerfs provenant de la moelle épinière et destinés à
l’innervation sensitivomotrice du membre supérieur
 Les différentes parties du plexus brachial de médial en latéral sont les racines, les troncs, les divisions et les
faisceaux
 Tous les nerfs majeurs qui innervent le membre supérieur sont issus du plexus brachial
 Intérêt de la question : il peut être de lésions diverses d’où l’importance de son étude anatomique

II) Origine :
Il prend origine par l’union des rameaux antérieurs des nerfs spinaux de C5 à T1 :
 Le tronc supérieur est formé par l’union des racines cervicales C5 et C6
 Le tronc moyen est formé par la racines cervicale C7
 Le tronc inférieur est formé par l’union des racines cervicales C8 et T1

III) Trajet :
 Chaque tronc se divise en divisions postérieure et antérieure :
 Les 3 divisions postérieures forment le faisceau postérieur,
 Les divisions antérieures des troncs sup et moyen forment le faisceau latéral
 La division antérieure du tronc inférieur forme le faisceau médial
 Le plexus brachial a la forme d'un sablier, dont la partie moyenne rétrécie est croisée par la clavicule qui
détermine une partie supraclaviculaire (cervicale) et une partie infraclaviculaire (axillaire) :
 Dans sa partie supra-claviculaire, le plexus brachial traverse la région cervicale où il chemine dans l’espace
inter-scalénique (entre le scalène antérieur en avant, le scalène moyen et post en arrière, l’artère subclavière,
la coupole pleurale et la 1ère côte en bas), puis il passe en arrière de la clavicule pour traverser la région axillaire
(partie infra- claviculaire), entre le petit pectoral en avant et le subscapulaire en arrière, où il est en rapport
avec l’artère axillaire.
 L’existence de côtes cervicales peut être à l’origine de névralgies cervico-brachiales par
compression du plexus brachial.

IV) Les branches collatérales : Au cours de son trajet, le plexus brachial donne plusieurs collatérales :
 Dans la région cervicale :
 Rameaux musculaires pour les muscles scalènes et long du cou
 Nerf dorsal de la scapula : pour l’élévateur de la scapula et le rhomboïde
 Nerf thoracique long : pour le dentelé antérieur
 Nerf du muscle subclavier
 Nerf supra-scapulaire : pour le supra et l’infra-épineux
 Dans le creux axillaire :
 Les nerfs pectoraux médial et latéral
 Les nerfs subscapulaires sup et inf
 Le nerf thoraco-dorsal qui innerve le grand dorsal

V) Terminaison :
 Le faisceau postérieur donne le nerf radial et en nerf circonflexe
 Le faisceau latéral donne le nerf musculo-cutané et la racine latérale du nerf médian
 Le faisceau médial : en plus de la racine médiale du nerf médian il donne les nerfs ulnaire, cutané médial
de l’avant-bras et cutané médial du bras.
VI) Conclusion :
 Le plexus brachial est responsable de l’innervation sensitivomotrice du membre supérieur, son atteinte
se traduit donc par paralysie +/- hypoesthésie des muscles et territoires correspondants
 Les lésions traumatiques de ce plexus sont fréquentes. Il peut s'agir de traumatismes du rachis cervical
inférieur, ou de l’extrémité supérieure de l’humérus (fractures ou luxations) ; d’où la nécessité d’un bon
examen clinique en cas de ces lésions, exemples :
 Paralysie du deltoïde et anesthésie du moignon de l’épaule en cas d’atteinte du nerf circonflexe
 Perte des mouvements d’extension en cas d’atteinte du nerf radial
 En obstétrique, les paralysies radiculaires du plexus brachial relèvent de tractions fortes pour extraire un
fœtus, soit en présentation céphalique ou en présentation dystocique
Q : 03 – LE NERF RADIAL
PLAN :
INTRODUCTION
ORIGINE
TRAJET ET RAPPORTS
BRANCHES COLLATERALES
TERMINAISON
CONCLUSION
INTRODUCTION :
- Branche terminale la plus volumineuse du plexus brachial. L’un des 3 grands nerfs du membre supérieur.
- Nerf mixte, sensitivomoteur.
Moteur : extension et supination (coude, poignet, doigts). Accessoirement supinateur et abducteur du pouce.
Sensitif : face postérieure du bras et avant-bras, et face dorsale de la moitié externe de la main et des doigts sauf au
niveau des 2 dernières phalanges de l'index, du médius et de la moitié externe de l'annulaire.

Sa lésion est la plus fréquente de tous les nerfs périphériques : traumatismes et toxiques.
ORIGINE:
- Les axones du nerf radial proviennent des racines C6-C7-C8-D1.
- Au niveau du CA, nait de la division du tronc secondaire postérieur du plexus brachial.
- Chemine en arrière du pédicule axillaire.
TRAJET ET RAPPORTS :
- Après sa naissance, il traverse la partie inféro-externe de la base du CA, quitte le CA et entre dans la loge
postérieure du bras par la fente huméro-tricipitale accompagné par l’artère brachiale profonde, dans l’espace
axillaire inférieur il répond médialement à la longue portion du triceps brachial,
- Puis descend obliquement en bas, de dedans en dehors, le nerf radial chemine en contact avec l'os dans la
gouttière du nerf radial accompagné de l'artère brachiale profonde en dehors. Cette gouttière est formée par les
corps accolés du long triceps brachial et du vaste latéral. Le nerf radial est particulièrement exposé à cette partie, et
c’est à ce niveau qu’il peut être lésé par une fracture.
- Perfore la cloison intermusculaire externe au niveau du 1/3 inférieur pour passer dans la loge antérieure du bras,
où il chemine dans le sillon bicipital externe, puis l’épicondyle latéral sur lequel il se divise en ses branches
terminales, il est accompagné par la branche antérieure de l'artère humérale profonde en dedans qui s’anastomose
avec l’artère radiale récurrente.
- Se divise au niveau de l’interligne articulaire du coude en 2 branches : antérieure et postérieure.

BRANCHES COLLATERALES :
Nerf cutané postérieur du bras, nerf de la longue portion du triceps, nerf supérieur et inférieur du vaste médial, nerf
du vaste latéral, nerf cutané inférieur du bras, nerf cutané postérieur de l’avant-bras, nerf du long supinateur, nerf
du long extenseur radial du carpe, nerf du court extenseur radial du carpe, branches ostéo-articulaires.
TERMINAISON : au niveau du coude, 2 branches :
A- Postérieure motrice : Descend dans la gouttière bicipitale externe, puis obliquement en bas et en dehors, passe
entre les 2 chefs du court supinateur, pour émerger au bord inférieur du court supinateur dans la loge postérieure
de l'avant-bras, où elle devient nerf interosseux postérieur, qui chemine entre les 2 plans superficiel et profond de la
loge postérieure, et donne :
- Rameaux pour le muscle court et long extenseur radial du carpe
- Rameaux pour les muscles superficiels de la loge postérieure de l'avant-bras :
Extenseur ulnaire du carpe, extenseur du 5ème doigt et extenseur commun des doigts.
- Rameaux pour les muscles profonds de la loge postérieure : de dehors en dedans :
Long abducteur du pouce, court extenseur du pouce, long extenseur du pouce et l'extenseur de l'index
Il se termine en rameaux articulaires qui passent sous le long extenseur du pouce pour atteindre la face dorsale du
carpe qu’ils innervent.

B- Antérieure sensitive : Descend dans la gouttière bicipitale externe, collée à la face profonde du muscle long
supinateur, approximativement aux 2/3 de l’avant-bras elle passe latéralement et dorsalement autour du bord radial
sous le tendon du long supinateur jusqu'au niveau de la styloïde radiale où il entre dans la main en passant au-
dessus de la tabatière anatomique et se termine en 3 branches :
Latérale descend en dehors de la tabatière anatomique, donne un rameau thénarien,
et forme le nerf collatéral dorsal externe du pouce
Moyenne donne le nerf collatéral dorsal interne du pouce, collatéral dorsal externe de
l'index
Médial donne le nerf collatéral dorsal interne de l’index, collatéral dorsal externe du
médius
- puis s'anastomose à son homologue issu du nerf cubital pour innerver la moitié
interne du médius et la moitié externe de l’annulaire.
CONCLUSION :
Intérêt du sujet :
- Clinique : Sa situation au contact de la diaphyse humérale le rend vulnérable aux traumatismes, compressions …
- La paralysie radiale se traduit par un défaut d'extension du poignet et des doigts (main tombante) associée à une
perte de l'abduction du pouce.
- Paraclinique : électromyographie
- Thérapeutique : progrès de la microchirurgie, et rapidité de PEC, permettent une récupération rapide de
l'impotence.
Q9. L’articulation scapulo-humérale.

Introduction :
Articulation de type énarthrose, unit la t te hu ale à la a it gl oïde de l o oplate.
Très mobile à 3 degrés de li e t , d où sa ul a ilit au t au atis es do i s pa les lu atio s
Siège de mouvements de flexion – rotation interne et abduction.
Intérêt : luxation, fracture du col anatomique, syndrome de l’épaule gelée, arthrose…

I) Description :
1. Les surfaces articulaires :
 La tête humérale :
- ‘ep se te le / d u e sph e, ega da t e haut e deda s et e a i e.
- Elle est revêtue de cartilage uniforme, limité par la lèvre interne du col anatomique.
- Présente 2 reliefs : grand et petit tubercule (trochin et trochiter) et 2 cols : anatomique et chirurgical.
 La avit gl oïde de l’o oplate :
- Situ e à l a gle sup o-e te e de l o oplate. O alai e, elle ega de e deho s, u peu e s l a a t.
- Présente en son centre le tubercule glénoïdal.
 Le bourrelet glénoïdal :
- C est u fi o a tilage ui s i s e au pou tou de la a it gl oïde et aug e te e p ofo deu la o a it et la
surface articulaire glénoïdienne.
- Malgré ce bourrelet, la tête humérale reste mal contenue, car la cavité glénoïde reste i f ieu e à elle de l hu us
ce qui explique la fréquence des luxations.
2. Les o e s d’u io :
 Les o e s d’u io passifs :
 La capsule : C est u a ho fi eu , lâ he et e te si le. Elle se fi e su la fa e p iph i ue du ou elet gl oïdal et
sur le col de l'humérus.
 Les ligaments articulaires : au nombre de 5, répartis uniquement sur les faces ant. et sup. de la capsule articulaire
- Le ligament coraco-huméral : En forme de Y, il renforce la capsule en haut et s te d en 2 faisceaux de l apophyse
coracoïde aux 2 tubercules de l hu us. est le plus sista t des liga e ts de l paule.
- Les 3 ligaments gléno-huméraux : supérieur, moyen et inférieur. dispos s e fo e de ) et renforcent la capsule
en avant. Délimitent entre eux 2 zones de faiblesse où se produit la luxation antéro-médiale de l'épaule : foramen
ovale et foramen de Rouvière.
- Le ligament huméral transverse : ferme en avant la gouttière bicipitale.
 Les o e s d’u io a tifs :
 les tendons des muscles péri-articulaires de l’ paule :
 du côté huméral :
- La coiffe des rotateurs qui se termine sur la grosse tubérosité : sus-épineux, sous épineux et petit rond
- Le tendon du muscle sub-scapulaire qui se termine sur la petite tubérosité
 du côté glénoïdien :
- Le tendon de la longue portion du biceps sur le tubercule sus-glénoïdien
- le tendon de la longue portion du triceps sur le tubercule sous-glénoïdien
 Muscle deltoïde : oiffe l a ti ulatio , joue u ôle d u io et gale e t de p ote tio .
3. Moyens de glissement : La synoviale tapisse la face profonde de la capsule articulaire et forme une gaine autour du
tendon de la longue portion du biceps.

II) Rapports :
 En haut: La voûte acromio-coracoïdienne.
 En avant : Le M sub-scapulaire, Le M coraco-brachial et la courte portion du biceps.
 En arrière : Les tendons des muscles rotateurs, de haut en bas : sus et sous épineux, et le petit rond.
 En bas et en dedans :
- En arrière du sub-scapulaire : la lo gue po tio du t i eps di ise l espa e e t e le g a d o d, et le petit o d e
orifices : le triangle omo-tricipital et le quadrilatère huméro-tricipital.
- En avant du sub-scapulaire : le creux axillaire avec le paquet vasculo-nerveux.
 En haut et en dehors : le deltoïde.
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III) Vaisseaux et nerfs :
1. Les artères : viennent de :
 Artère sub-clavière par des branches provenant de l artère scapulaire supérieure.
 Artère axillaire pa l a t e s apulai e i f ieu e, la a he a o iale de l a t e tho a o-acromiale et le cercle des
artères circonflexes.
2. Les veines : satellites des artères.
3. Les nerfs :
 La partie antérieure et supérieure est innervée par des rameaux provenant des N sus-acromial et sus-scapulaire
 La partie postérieure et inférieure est sous la dépendance du nerf circonflexe.

Conclusion :
- Intérêt particulier en traumatologie sportive ; la luxation antéro-interne, la rupture de la coiffe des rotateurs. Ces lésions
exposent aux lésions des ligaments gléno-humoraux.
- Les examens radiologiques aident au diagnostic positif et au bilan lésionnel

Q10. Le canal carpien : Parois et contenu.

Introduction :
Le canal carpien est la zone de transition entre l'avant-bras et la main.
C est u o duit i e te si le situ da s la gio a t ieu du poig et. Il livre passe au nerf médian associé aux tendons
fléchisseurs des doigts.
Intérêt : syndrome du canal carpien.

I) Parois : le canal carpien est un tunnel ostéo-fibreux, limité par :


 En arrière : la gouttière du carpe, formée par la face ant des os du carpe (scaphoïde, semi-lunaire, pyramidal, pisiforme,
trapèze, trapézoïde, grand os et os crochu), unis par les ligaments antérieurs.
 En avant : le ligament annulaire antérieur du carpe : lame fibreuse, épaisse et transversale. Il émet par sa face profonde
une cloison fibreuse sagittale ui, s atta he su le s aphoïde et le t ap ze et sépare le canal carpien en 2 loges ostéo-
fibreuses externe et interne.
 En dedans : la berge interne de la gouttière du carpe, formée par le pisifo e et l apoph se u ifo e de l os crochu,
réunis par le ligament piso-unciformien
 En dehors : la berge externe de la gouttière du carpe, formée par le tubercule du scaphoïde et la crête du trapèze.

II) Contenu :
1. Dans la loge externe : le tendon du grand palmaire (ou le tendon du fléchisseur radial du carpe)
2. Dans la loge interne :
 Les 4 tendons du fléchisseur superficiel des doigts et les 4 tendons du fléchisseur profond des doigts en arrière ;
entourés de la gaine cubitale.
 Le tendon du long fléchisseur du pouce ; entouré de la gaine radiale.
 Le nerf médian :
- Nerf mixte, branche terminale du plexus brachial (C6-C7-C8-T1)
 moteur pour les muscles pronateurs et la plupart des fléchisseurs de la main et des doigts. Il innerve presque tous les
us les de l i e e th a sauf l addu teu du pou e et le fais eau p ofo d du ou t fl hisseu .
 sensitif pour la face palmaire de la ai et des doigts e deho s d u e lig e passa t pa l a e de l a ulai e, et pou la
face dorsale, des 2 der i es phala ges de l i de , du ajeu et de la oiti e te e de l a ulai e.
- Dans le canal il est situé en avant du tendon du fléchisseur supe fi iel de l i de , e t e les gai es s o iales u itale
et radiale) qui adhèrent au ligament annulaire.

Conclusion : Il a i e ue le N dia soit o p i à l i t ieu du a al a pie , e ui e t aî e des pi ote e ts et douleu s


dans la main. Il s'agit du syndrome du canal carpien dont les causes sont multiples.

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Q5
Q 4 : – L’ARTICULATION DE LA HANCHE
PLAN :
INTRODUCTION
ANATOMIE DESCRIPTIVE
RAPPORTS
VASCULARISATION/INNERVATION
CONCLUSION
INTRODUCTION :
- Articulation proximale du MI, c’est une articulation synoviale sphéroïde qui unit la tête fémorale et l’acétabulum de
l’os coxal.
- La hanche est remarquable par sa stabilité (sa luxation implique un traumatisme violent), par son aptitude à
supporter le corps et par sa mobilité.
- Siège fréquent d’affections dégénératives (coxarthrose) ou infectieuses (arthrite).
ANATOMIE DESCRIPTIVE :
A-Surfaces articulaires : recouvertes de cartilage hyalin.
1-Tête fémorale :
Saillie arrondie, représente les 2/3 d'une sphère regardant en haut, en dedans et en avant.
Recouverte de cartilage sauf dans la fossette du ligament rond (fovéa capitis).
L’union cavité cotyloïde/tête fémorale : articulation très emboitée, de type énarthrose.
2-L'acétabulum : cavité hémisphérique +/-profonde.
- Face externe de l'os iliaque, regarde en bas, en dehors, et en avant, et décrit en bas, l'échancrure ischio-pubienne.
Circonscrit par le limbus acétabulaire.
- Deux parties :
- Périphérique (surface semi–lunaire) : articulaire, revêtue de cartilage en forme de croissant, concave en
bas.
- Centrale (fosse acétabulaire) : non articulaire. Donne insertion aux fibres du ligament de la tête fémorale.
3- Bourrelet cotyloïdien : fibrocartilage, forme d'anneau.
- S'insère sur le limbus acétabulaire.
- Augmente la profondeur et l'étendue de la cavité cotyloïdienne.
B-Moyens d’union passifs :
1-Capsule : Forme un manchon fibreux tendu entre le pourtour de la cavité cotyloïde et le col du fémur.
2-Synoviale :
- Membrane séreuse tapisse la face profonde de la capsule, et se fléchit au niveau de ses insertions formant des culs
de sac synoviaux. Rôle nutritif pour le cartilage.
3- Ligaments :
- Ligament rond :
- Cordon fibreux aplati intra articulaire, s'insère sur la
fossette du ligament rond et se termine sur toute
l'étendue de l'arrière fond de la cotyle par trois faisceaux.
- Contient une artériole (branche de l’artère obturatrice)
et des veinules.
- Ligaments renforçant la capsule articulaire :
- Antérieurs :
*ilio-fémoral (Bertin) : de l'épine iliaque antéro-inférieure à la
ligne inter-trochantérienne.
*Pubo-fémoral : de la branche supérieure du pubis à la ligne
inter-trochantérienne.
-Postérieur :
*Ischio-fémoral : de la partie supérieure de la tubérosité
ischiatique à la ligne inter-trochantérienne.
«L’orientation des ligaments est importante dans la compréhension de la physiologie
des mouvements.»

RAPPORTS :
A-Rapports antérieurs :
- Parties molles (PM) de la région inguino-fémorale divisées par le muscle couturier en :
. Triangle inguino-crural externe (entre tenseur du fascia lata et couturier)
. Triangle de scarpa (entre couturier et moyen adducteur).
B-Rapports internes et inférieurs : PM de la région obturatrice.
De superficie en profondeur :
- L'aponévrose fémorale.
- Muscle droit interne et bord interne du grand adducteur.
- Petit adducteur.
- Obturateur externe.
- Trou obturateur et membrane obturatrice.
C-Rapports postérieurs : PM de la région fessière.
De superficie en profondeur :
o L'aponévrose fessière.
o Muscle grand, moyen et petit fessier.
o Muscles pelvi-trochantériens (Piriforme, jumeau supérieur et inférieur, obturateur
interne, et carré fémoral)
Dans cette région chemine le nerf grand sciatique accompagné par le nerf petit
sciatique et l'artère ischiatique.
D-Rapports externes : de superficie en profondeur :
o Bord antérieur du grand fessier.
o Muscles qui convergent sur le grand trochanter (Moyen fessier, petit fessier,
muscles pelvi-trochantériens).
VASCULARISATION/INNERVATION :
Vascularisation :
- Artère circonflexe antérieure et postérieure formant le cercle artériel.
- Branche post de l’artère obturatrice : cavité cotyloïde, ligament rond et la tête
fémorale.
- Artère ischiatique en arrière.
- Branche profonde de l’artère fessière.
Vascularisation de la tête :
*l’artère du ligament rond.
*Rameaux ascendants du cercle des circonflexes.
Lymphatiques : Ganglions iliaques externes et hypogastriques.
Innervation :
Nerfs antérieurs : Nf crural, Nf obturateur, Nf obturateur accessoire
Nerfs postérieurs : Nf du carré crural et jumeau inférieur
CONCLUSION : intérêt du sujet.
- Lésions traumatiques de la hanche :
-fracture du col du fémur (sujet âgé+++).
-Luxation traumatique
- LCH fréquente.
- Rhumatisme dégénératif, ostéochondrite.
- Tendinite, bursite, nécrose aseptique de la tête...
- Essor : prothèses de hanche
- Apport considérable de l’imagerie moderne
Q
Q 65 : – LE NERF GRAND SCIATIQUE
PLAN :
INTRODUCTION
ORIGINE
TRAJET ET RAPPORTS
BRANCHES COLLATERALES
BRANCHES TERMINALES
CONCLUSION
INTRODUCTION :
- Branche terminale du plexus sacré.
- Le plus volumineux et le plus long de l'organisme.
- C'est un nerf mixte avec un fort contingent sympathique.
- Peut être atteint pendant une intervention chirurgicale de la hanche, d'où l'intérêt primordial de
bien connaître ses rapports.
ORIGINE :
A-Apparente : dans le bassin, à la face antérieure du muscle pyramidal et sous son aponévrose.
B-Réelle : Réunion du tronc lombo-sacré (L4-L5), de la branche antérieure du S1 et d'une partie des branches
antérieures de S2 et S3, en un tronc nerveux unique au niveau de la grande échancrure sciatique, en avant du muscle
piriforme (pyramidal).
Ces éléments forment le plexus sacré dont le nerf sciatique (NS) est la branche terminale.
TRAJET ET RAPPORTS :
A-Dans la grande échancrure sciatique :
- Le NS sort du bassin par le canal sous pyramidal, limité en haut par le bord inférieur du muscle pyramidal.
- Il répond aux autres éléments vasculo-nerveux qui traversent le canal sous pyramidal
B- Dans la région fessière : passe dans la gouttière ischio-trochantérienne, descend en avant du muscle grand
fessier, et en arrière des muscles jumeau supérieur, obturateur interne, jumeau inférieur et carré fémoral.
C- Dans la région postérieure de la cuisse :
- Descend entre les muscles ischio-jambiers et donne des rameaux musculaires
et un rameau articulaire.
- En rapport avec :
. En avant =>muscle grand adducteur.
. En arrière =>longue portion du biceps fémoral.
. En dedans =>muscles semi-membraneux et semi-tendineux
. En dehors =>muscle vaste latéral.
D- Au sommet du creux poplité : division en 2 branches :
*Nerf tibial.
*Nerf fibulaire commun.
BRANCHES COLLATERALES :
Branches musculaires :
• Nerfs supérieur et inférieur du semi-tendineux.
• Nerf du semi-membraneux.
• Nerf du chef long du biceps fémoral.
• Nerf du chef court du biceps fémoral.
• Nerf du faisceau postérieur du muscle grand adducteur
Branches articulaires :
• Nerf articulaire de la hanche
• Nerf articulaire du genou
III) Branches terminales :
1. Le nerf tibial :
C est la ranche de bifurcation interne du nerf sciatique
-
Il est destiné aux muscles de la loge post de la jambe et aux muscles et aux téguments de la plante du pied.
-
Il Descend verticalement au milieu du losange poplité, en avant des muscles gastrocnémiens puis pénètre sous
-
l a ade du us le sol ai e où il p e d le o du nerf tibial postérieur. Et se place ensuite entre le muscle long
fléchisseur du gros orteil et le muscle fléchisseur commun des orteils.
- Il arrive à la face postérieure de la malléole interne où il se divise en 2 branches terminales :
৺ nerf plantaire interne.
৺ nerf plantaire externe.
2. Le nerf fibulaire commun :
- C est la branche de bifurcation externe du nerf sciatique.
- Il innerve les muscles et les téguments de la région antéro-externe de la jambe et de la région dorsale du pied.
- Descend obliquement en bas, en dehors et en avant, le long du bord interne du muscle biceps crural, puis contourne
en demi-spirale le col du péroné et arrive à la face antérieure de la jambe où il perfore le muscle long fibulaire.
- Branches collatérales : au nombre de 4, en allant de haut en bas : rameau articulaire du genou, nerf cutané saphène
péronier, nerf cutané péronier, nerf supérieur du jambier antérieur.
- Il se divise en deux branches terminales :
৺ nerf fibulaire superficiel : branche superficielle qui descend dans la loge externe de la jambe.
৺ nerf fibulaire profond : branche profonde qui parcourt la loge antérieure de la jambe.
Conclusion :
- Le nerf sciatique est le plus volumineux des N de l'organisme mais paradoxalement n'agit pas de façon effective dans la
marche et les autres fonctions du MI, et son atteinte n'entraîne ni impotence, ni paralysie de la marche.
- Les compressions des racines du nerf par une affection loco- gio ale et su tout l he ie dis ale entraînent des sciatalgies.
- Il peut aussi être lésé : par une luxation de la hanche ou lors de sa réduction, par une fracture du bassin et également lors
d u e i je tio IM da s la fesse.
- L'atteinte du contingent sympathique donne : des ulcérations térébrantes et des artériopathies oblitérantes
Q16. Le Triangle de Scarpa : Paroi et contenu.

Introduction :
 Situé à la racine de la partie antéro-interne de la cuisse, le triangle de Scarpa ou trigone fémoral, présente la forme d'une
pyramide triangulaire à base supérieure constitué par l'espace inter-ilio-pariétal, et à sommet inférieur correspondant à
l'orifice inférieur du canal crural.
 Livre passage au pédicule vasculo-nerveux fémoral qui représente le principal hile du MI.
Intérêt :
Clinique : Lieu de palpation du pouls fémoral et la recherche des adénopathies inguinales.
Paraclinique : Ponction fémorale lors d’un cathétérisme ou d’une artériographie.
Pathologique : Siège des hernies inguino-crurales (chez la femme), anévrisme, abcès et traumatismes graves.
Thérapeutique : cure d’une hernie inguino-crurale, stripping des varices…

I) Les parois :
1. Paroi supérieure : vaste orifice, limité :
 En bas et en arrière : pa le o d a t ieu de l os o al.
 En haut et en avant : pa l a ade u ale ou ligament inguinal : C'est une bandelette fibreuse qui s'insère, en dehors sur
l EIAS et e deda s su l pi e du pu is. P se te à sa pa tie o la a delette ilio-pe ti ui di ise l espa e i te -ilio-
pariétal en 2 zones :
- En dehors : la lacune musculaire : occupé par le muscle psoas, le nerf fémoro-cutané et le tronc du nerf crural.
- En dedans : la lacune vasculaire ou anneau crural : livre passage au paquet vasculaire fémoral et aux lympha-
tiques
2. Paroi externe : bord interne du muscle couturier
3. Paroi interne : bord externe du muscle moyen adducteur
4. Paroi postérieur, le fond ou plancher : 2 muscles tapiss es pa l apo ose p ofo de du t ia gle du S a pa:
 En dehors : Le muscle psoas-iliaque, appa tie t à la gio ue pa sa pa tie i f ieu et so te do te i al. P i ipal
fléchisseur de la hanche
 En dedans : Le muscle pectiné.
5. Paroi antérieur ou plafond :
 La peau et tissu cellulaire sous-cutané
 Les vaisseaux superficiels :
 Artères superficielles : représentées par les 4 branches collatérales de l’a t e f o ale o u e:
- Artère sous-cutanée abdominale (épigastrique superficielle) en dedans
- Artère circonflexe iliaque superficielle en dehors
- Artères honteuses externes supérieure et inférieure.
 Veines superficielles : représentées essentiellement par la grande veine saphène. Elle longe le bord médial de la
cuisse, décrit une crosse traversant le fascia Cribriformis pour gagner la veine fémorale commune tout en recevant
des affluents dont les plus importants
- Veine sous-cutanée abdominale
- Veine circonflexe iliaque superficielle
- Veines honteuses externes supérieure et inférieure.
 Lymphatiques superficielles : Formés par des troncs lymphatiques volumineux qui cheminent en dedans de la veine
saphène interne et se jettent dans les ganglions inguinaux superficiels répartis autour de la crosse en 4 groupes :
supéro-externe, supéro-interne, inféro-externe et inféro-interne. Ils Drainent la lymphe du MI, de la partie sous-
o ili ale de la pa oi a do i ale, de l a us et du p i e, des pla s supe fi iels de la fesse, et se e de t :
- Soit aux ganglions inguinaux profonds et ainsi aux ganglions iliaques externes.
- Soit directement aux ganglions rétro-cruraux.
 Les nerfs superficiels : proviennent du :
- Nerf fémoro-cutané en dehors.
- Nerf musculo-cutané externe à la partie moyenne.
- Nerf musculo-cutané interne et génito-crural en dedans.
 L’apo v ose f o ale supe fi ielle ou Fas ia C i ifo is.
6. Sommet : Inférieur correspondant à l'orifice inférieur du canal crural (ou fémoral), il est situé au point de croisement du
couturier et du moyen adducteur.
22
III) Contenu : de dedans en dehors :
A. La veine fémorale :
 Origine : fait suite à la veine poplitée au niveau du hiatus des adducteurs
 Trajet : croise l’artère en arrière de dehors en dedans
 Branches collatérales : reçoit la crosse de la veine grande saphène et la veine fémorale profonde
 Terminaison : se termine au niveau de l’arcade crurale en v. iliaque externe
B. L’artère fémorale commune :
 Origine : fait suite à l’a. iliaque externe au niveau de l’arcade crurale
 Trajet : traverse le triangle de Scarpa verticalement de haut en bas, accompagnée de la v. fémorale en
dedans

 Branches collatérales : circonflexe iliaque superf, la sous-cutanée abdominale (= épigastrique superf),


les pudendales externes supérieure (=superf) et inférieure (=profonde)
 Terminaison : l’a. fémorale commune se divise +/- haut dans le Scarpa en :
 Artère fémorale superficielle : continue son trajet verticalement dans le canal des adducteurs
puis devient a. poplitée.
 Artère fémorale profonde : passe dans la loge des adducteurs, et donne : les aa. circonflexes
ant et post, l’artère du quadriceps et les aa. perforantes pour le fémur.

C. Nerf fémoral :
 Il provient des racines L2 L3 et L4, il chemine en dehors de l’artère
 Il se divise en 4 branches principales : nerf du quadriceps, nerf saphène interne, nerfs musculo-cutanés
interne et externe
 C’est la racine L4 qui est responsable du reflexe rotulien.

D. Ganglions lymphatiques : se disposent le long des Vx

IV) Conclusion :
 Le triangle de Scarpa est traversé par d’important éléments VN destinés au membre inférieur
 Implications pratiques :
 Clinique : palpation du pouls fémoral, recherche d’ADP, migration d’abcès pottique (abcès du psoas), lieu
d’hernie crurale…
 Paraclinique : artériographie, coronographie, échodoppler (la crosse de la VGS est une localisation
essentielle pour la recherche des TVP)
 Thérapeutique : voie veineuse centrale, angioplastie, voie d'abord de la chirurgie de la hanche
Q 11 : – L’ARTCULATION DU GENOU
PLAN :
INTRODUCTION
ANATOMIE DESCRIPTIVE
RAPPORTS
CONCLUSION
INTRODUCTION :
- L'articulation du genou unit le fémur, le tibia et la patella. C'est une articulation synoviale et superficielle (exposée
aux traumatismes) composée de deux articulations :
• l'articulation fémoro-tibiale (bicondylaire)
• l'articulation fémoro-patellaire (ginglyme).
- Elle doit allier une parfaite stabilité et une grande mobilité.
- Très sollicitée dans la vie courante et dans le sport, elle est le siège de fréquentes entorses et luxations.
- 3 compartiments : Fémoro-patellaire
Fémoro-tibiaux (latéral et médian)
ANATOMIE DESCRIPTIVE :
1-surfaces articulaires :
A-Extrémité inférieure du fémur :
- Trochlée fémorale : s'articule en avant avec la face postérieure de la rotule.
- Condyles fémoraux : s’articulent en bas avec les cavités glénoïdes du tibia et les ménisques
B-Extrémité supérieure du tibia :
Cavités glénoïdes du tibia : 2 surfaces articulaires (médiale et latérale).
C-Face postérieure de la rotule : 2 facettes séparées par une crête mousse verticale s'articulent avec la trochlée
fémorale.
D-Ménisques : 2 anneaux fibro-cartilagineux semi-lunaires, médial en forme de C (souvent lésé) et latéral en forme
d'un O, reposant sur les cavités glénoïdes pour augmenter leur concordance avec les condyles fémoraux.
«Rupture méniscale=>blocage du genou suivi d’hydarthrose»

2-Moyens d’union passifs :


a-Capsule (manchon fibreux, entourant l'articulation).
b-Synoviale : membrane séreuse tapisse la face profonde de la capsule, et se fléchit
au niveau de ses insertions formant des culs-de-sac synoviaux. Rôle nutritif pour le
cartilage.
«L’épanchement liquidien dans la cavité synoviale =choc patellaire cliniquement»
c-Ligaments :
I-Ligaments croisés : ligaments de la région intercondylaire du genou.
- Ligament croisé antérolatéral : oblique en haut en arrière et en dehors, du plateau tibial dans l'aire inter-
condylaire antérieure à la face interne du condyle fémoral latéral.
- Ligament croisé postéro-médial : oblique en haut, en avant et en dedans, du plateau tibial dans l'aire inter-
condylaire postérieure à la face externe du condyle fémoral médial.
«La rupture ou l’élongation des ligaments croisés entraîne toujours une dislocation articulaire recherchée
cliniquement par les mouvements du tiroir et le signe de Lachman»

Sara Ben Addou Idrissi Imad Daoudi Salma Lamsyah


II-Ligaments collatéraux tibial et fibulaire
III-Plan fibreux postérieur :
- Ligament poplité arqué : naît de l'apex de la tête fibulaire, se dirige en haut et se divise en deux faisceaux,
vertical et arciforme.
- Ligament poplité oblique : fibres provenant du tendon du semi-membraneux.
IV-Ligament antérieur :
- Tendon du quadriceps : se termine au-dessus de rotule.
- Expansions des muscles vastes médial et latéral
- Le ligament patellaire :
. Naît de l'apex de la patella, se dirige obliquement en bas et latéralement, formant avec l'axe fémoral un
angle à sinus latéral. Il se termine sur la TTA.
. Des bords de ce tendon et de la patella se détachent deux expansions, les rétinaculums patellaires latéral et
médial renforçant la capsule.

RAPPORTS :
A-Antérieurs :
1-Plan sous-cutané, en avant de la rotule :
. Bourse séreuse pré-rotulienne.
. Veine saphène interne an bord interne de la région.
. Branches superficielles du réseau artériel péri-rotulien.
. Filets nerveux.
2-L’aponévrose superficielle.
3-Plan musculo-tendineux
. Tendon du biceps.
. L’aponévrose d’insertion du tenseur du fascia lata, les expansions antérieures des muscles vastes et le
tendon du quadriceps.
. Tendons des muscles de "la patte d’oie"
B-Postérieurs : creux poplité (hile vasculaire de la jambe)
1-Contenant : losange avec 4 parois latérales, un plancher et une paroi postérieure.
2-Contenu : paquet vasculo-nerveux profond
 Nerf sciatique
 Veine poplitée «une thrombose mal compensée est responsable de phlébites graves, le risque d’EP est accru
vu le siège proximal de la veine»
Sara Ben Addou Idrissi Imad Daoudi Salma Lamsyah
 L’artère poplitée
 Lymphatiques poplités
CONCLUSION (Intérêt du sujet)
- Anatomique : la bonne connaissance de son anatomie permet de comprendre les différents mouvements qu’elle
assure : flexion, extension et rotation.
- Clinique : tests de détection de lésions ligamentaires et méniscales : Lachman, gridding, tiroir…
- Pathologique : siège fréquent de luxation et d’entorse, d’atteintes infectieuses et dégénératives.
- Paraclinique : radiographie standard, TDM, IRM, arthrographie, ponction du genou, arthroscopie.
- Thérapeutique : réparation des fractures et des lésions tendineuses et vasculo-nerveuses.

4. Les vaisseaux et nerfs :


Þ Les artères : artères poplités sup inf et moyenne , art tibial ant , art femoral supérficielle.
Þ Les veines : satellites aux artères.
Þ Les nerfs : proviennent du nerf sciatique, du nerf péronier et du nerf tibial.

Sara Ben Addou Idrissi Imad Daoudi Salma Lamsyah


Q8: 02 – L’ARTICULATION DU COUDE
Q
PLAN :
INTRODUCTION
SURFACES
MOYENS D'UNION
REPERES
VASCULARISATION - INNERVATION
CONCLUSION
INTRODUCTION :
Importance fonctionnelle considérable.
Permet l'union entre bras et avant-bras. 3 articulations :
- Huméro-ulnaire (trochléenne) entre l’incisure trochléaire de l’ulna (grande cavité
sigmoïde) et trochlée humérale.
- Huméro-radiale (sphéroïde) entre tête radiale et condyle huméral.
Ces 2 articulations permettent la flexion et l’extension.
- Radio-ulnaire proximale (trochoïde) entre tête radiale et incisure radiale de l’ulna (petite
cavité sigmoïde), permettant la prono-supination.
Les luxations du coude sont les plus fréquentes chez l'adolescent. Ulna et radius étant solidaires, elles sont
essentiellement huméro-ulnaires.
SURFACES : Recouvertes de cartilage.
1- L'extrémité humérale inférieure :
- Trochlée humérale s'articule avec l’incisure trochléaire. Poulie qui présente deux
versants, médial et latéral, séparés par une gorge.
- Condyle huméral (capitalum), saillie antérieure arrondie, latéralement à la trochlée,
s'articule avec la cupule radiale, et réuni à la trochlée par la zone conoïde.
2- L'extrémité radiale supérieure :
- Cupule radiale, segment de cylindre, s'articule avec le condyle huméral et l’incisure
radiale.
• Circonférence articulaire : partie périphérique de la tête. Répond au ligament annulaire radial et à l'incisure
radiale.
• Fossette articulaire : face supérieure, répond au capitulum. Son rebord médial s'articule avec la zone capitulo-
trochléaire.
3- L'extrémité ulnaire supérieure :
- Incisure trochléaire, forme de crochet.
- Incisure radiale.
MOYENS D'UNION PASSIFS :
A- Capsule : manchon fibreux tendu entre l'humérus et les 2 os de l'avant-bras.
B- Synoviale : membrane séreuse tapisse la face profonde de la capsule, rôle nutritif pour le cartilage.
C- Bourses synoviales péri-articulaires :
Favorisent le glissement des tendons : bourse bicipito-radial, sub-tendineuse du triceps brachial, intratendineuse de
l'olécrane et sous-cutanée olécranienne.
Leur inflammation réalise la bursite de l'olécrane. D'origine traumatique ou associée à une arthrite.
D- Ligaments :
1- Antérieur : étendu des fossettes antérieures et des faces antérieures de l'épitrochlée et l’épicondyle, au bord
externe de l'apophyse coronoïde. Présente un faisceau épais tendu obliquement de la face antérieure de
l’épitrochlée à celle du ligament annulaire, ligament oblique du coude.
2- Postérieur : mince, souvent mal individualisé, trois sortes de fibres :
- Profondes : verticales, huméro-olécraniennes.
- Moyennes : transversales, huméro-humérales.
- Superficielles : obliques, huméro-olécraniennes, en dedans et en dehors.
3- Latéral interne : 4 faisceaux :
- Antérieur : de l'épitrochlée à l'apophyse coronoïde.
- Moyen : de l'épitrochlée au tubercule coronoïde.
- Postérieur : de l'épitrochlée au bord médial de l'olécrane.
- Arciforme (de Cooper) : complétant le LLI, tendu de l’olécrane à l'apophyse coronoïde.
4- Latéral externe : trois faisceaux :
- Antérieur : de l’épicondyle au bord antérieur de l’incisure radiale, cravatant ainsi la tête du radius.
- Moyen : de l’épicondyle au bord postérieur de l’incisure radiale,
- Postérieur : quadrilatère, de la face postérieure de l'épicondyle au bord latéral de l'olécrane.
5- Carré :
épais, quadrilatère, du col du radius au bord inférieur de l'incisure radiale..
6- Annulaire radial :
Arciforme, entre les bords antérieur et postérieur de l'incisure radiale et encercle la tête radiale.

MOYENS D'UNION ACTIFS :


A- Ant :
- Au milieu, muscle brachial et biceps brachial.
- En dehors, muscles épicondyliens.
- En dedans, muscles épitrochléens.
Ces 3 groupes déterminent 2 gouttières bicipitales :
- Externe où le nerf radial se divise en 2 branches terminales.
- Interne où descend l’artère humérale accompagnée du nerf médian en dedans.
B- Post : L’articulation est relativement superficielle
- Tendon du triceps : s'insère sur la saillie de Olécrane et délimite une gouttière de chaque côté : en dedans,
gouttière épitrochléo-olécranienne où descend le nerf ulnaire, en dehors, l'anconé recouvre le faisceau postérieur
du LLE et plus bas le court supinateur engaine le col radial, entre les faisceaux de ce muscle s'engage la branche
postérieure du nerf radial.
REPERES :
- En extension, les épicondyles et l'olécrane sont sur la même horizontale = ligne de Malgaigne.
- En flexion, en vue dorsale, ils forment le triangle de Nelaton.
VASCULARISATION / INNERVATION :
A- Artères : proviennent des anastomoses péri-épitrochléennes et péri-épicondyliennes, des
récurrentes radiale et ulnaire antérieure et postérieure.
L’artère radiale et ulnaire peuvent se sectionner facilement (situées en sous cutanée).
B- Lymphatiques : se drainent dans les nœuds épicondyliens médiaux et surtout axillaires.
C- Nerfs : issus en avant du nerf radial, musculocutané et accessoirement nerf médian, en arrière
du nerf ulnaire et radial.
CONCLUSION :
Intérêt :
- Clinique : Siège des prélèvements sanguins. L’articulation du coude s'expose à des plaies, luxations, fractures et
inflammation (Tennis elbow).
- Paraclinique : radiographie standard, arthroscanner, IRM.
-Thérapeutique : les lésions du coude doivent être rapidement soignées (risque de raideur).
Q7. CREUX POPLITE : PAROI ET CONTENU
DIDI HAMZA

I) Introduction :
 Le creux poplité est l’ensemble des parties molles situées dans la région postérieure du genou
 C’est une zone de transition entre la cuisse et la jambe
 De forme losangique à grand axe vertical, il est traversé par le paquet vasculo-nerveux destiné à la jambe
et au pied
 C’est le lieu de la palpation du pouls poplité, et peut être le siège de lésion diverses, d’où l’importance de
son étude anatomique

II) Parois :
A. Parois latérales :
 Paroi supéro-externe : constituée par tendon du biceps fémoral
 Paroi supéro-interne : tendons du semi-membraneux en avant et semi-tendineux en arrière
 Paroi inféro-interne : constituée par le gastrocnémien médial
 Paroi inféro-externe : constituée par le gastrocnémien latéral et le plantaire en avant

B. Paroi antérieure c’est le plancher du creux poplité formé :


 La capsule du genou et les parties adjacentes du fémur et du tibia
 Le muscle poplité

C. Paroi postérieure : formée de la superficie à la profondeur par :


 Peau
 Tissu sous-cutané
 L’aponévrose poplitée, qui est en continuité avec les aponévroses fémorale, jambière et pré-rotulienne.

III) Contenu :
A. Loge superficielle :
 Située entre l’aponévrose superficielle et l’aponévrose profonde du creux poplité
 Elle contient un tissu cellulo-graisseux dans lequel cheminent :
 La veine petite saphène qui perfore l’aponévrose profonde à la hauteur de l’interligne articulaire et
pénètre dans la loge profonde.
 La branche cutanée du nerf cutané postérieur de la cuisse

B. Loge profonde : de dedans en dehors :


1. Artère poplité :
 Origine : fait suite à l’artère fémorale au niveau du hiatus tendineux du grand adducteur
 Trajet : descend obliquement à travers la fosse, c’est l’élément le plus profond du paquet vasculo-
nerveux de la fosse poplitée d’où la difficulté de la palpation du pouls poplité
 Branches collatérales : Au niveau du creux poplité, il donne plusieurs collatérales :
 Artères articulaires : supéro-interne, supéro-externe, inféro-interne et inféro-externe
 Branches musculaires.
 Terminaison : Elle bifurque à l’anneau du soléaire en tronc tibio-fibulaire et artère tibiale antérieure.
2. Veine poplitée :
La veine poplitée est superficielle par rapport à l'artère qu'elle accompagne dans son trajet à travers la fosse
poplitée. Elle reçoit la veine petite saphène, puis quitte la fosse poplitée à sa partie supérieure en traversant
le hiatus du grand adducteur.
3. Les nerfs : branches de bifurcation du nerf sciatique au niveau de l’angle supérieur du creux poplité :
 Nerf sciatique poplité interne ou nerf tibial : descend verticalement sur le grand axe du creux
poplité, il est situé en arrière et en dehors des vaisseaux
 Nerf sciatique poplité externe ou nerf fibulaire commun : se dirige obliquement en bas et en dehors
jusqu’au col du péroné qu’il contourne
 L’examen clinique de ces deux nerfs est indispensable devant tout traumatisme du membre
inférieur. Le SPI est responsable de l’extension du pied et du reflexe achilléen. Le SPE
contrôle la dorsiflexion du pied.

4. Ganglion lymphatiques poplités : disposés autour des vaisseaux

IV) Conclusion :
 Le creux poplité est traversé par d’important éléments VN
 Implications cliniques :
o Le pouls poplité se palpe jambe ½ fléchie, doigts en crochet (il est profond)
o Kyste poplité : risque de compression des éléments vasculo-nerveux.
o Traumatisme du genou (fracture du plateau tibial, luxation) : possibilité de lésion de l’artère poplitée
(artériographie de contrôle)
Q 15 Le cœur: Configuration externe et interne

I) Introduction :
 Le cœur est un organe musculaire creux situé entre les poumons dans le médiastin Ant, enveloppé du sac
péricardique,
 C’est le moteur du système circulatoire qui assure la propulsion du sang dans les Vx sanguins par des
contractions rythmiques et continues,
 Il pèse en moyenne 300g chez l'homme et 250g chez la femme.
 Son irrigation sanguine est assurée par 2 grandes artères coronaires droite et gauche, qui donnent des
branches entourant le cœur, et formant une sorte de couronne autour de lui
 Son innervation est assurée double :
o Innervation intrinsèque : Système cardionecteur, responsable de l'automatisme cardiaque
o Innervation extrinsèque : Sympathique-Vagale, assure la régulation de l'automatisme cardiaque

II) Configuration externe :


 Le cœur est de couleur rougeâtre, ayant une forme pyramidale, avec un grand axe oblique en avant, à gauche
et en bas.
 Il présente 3 faces, 3 bords, une base et un sommet :
 Faces :
o Face antérieure ou sterno-costale.
o Face inférieure ou diaphragmatique.
o Face latérale ou pulmonaire.
 Bords : au nombre de 3, ils séparent 3 faces du cœur et convergent vers l’apex
 Base : Postérieure et Droite, correspond aux faces post des oreillettes droite et gauche.
 Sommet : Antérieure, constitué uniquement de la pointe du ventricule gauche.
 Sa surface externe est tapissée par un sac séro-fibreux protecteur : le péricarde

III) Configuration interne :


 Le cœur est formé d'un muscle creux strié : le myocarde, tapissé sur sa face interne par l'endocarde, et
recouvert sur sa face externe par l’épicarde.
 Le cœur possède 4 cavités : 2 ventricules et 2 oreillettes. Les cavités droites sont séparées des cavités gauches
par une cloison inter ventriculaire et une cloison inter auriculaire.

A. La cloison inter ventriculaire :


 Triangulaire, sa base se continue avec la cloison inter auriculaire.

B. La cloison inter auriculaire :


 Membrane mince oblique qui sépare les 2 oreillettes.
 La face droite présente en son centre une dépression en cul de sac : la fosse ovale, limitée en haut et
en avant par l'anneau de Vieussens.
 La face gauche présente une dépression en regard de la fosse ovale, limité en avant par un repli semi-
lunaire à concavité antérieure et supérieure

C. Les ventricules :
 2 cavités pyramidales, en avant des les oreillettes, séparées par la cloison inter ventriculaire.
 La base de chaque ventricule est occupé par de 2 orifices : auriculo-ventriculaire et artériel.
 La paroi des ventricules
o plus épaisses que celles des oreillettes,
o parcourues par de nombreuses saillies musculaires ou colonnes charnues : de 3 ordres
 Les colonnes charnues de 1er ordre : piliers du coeur ou muscles papillaires :
- unis par leur base à la paroi ventriculaire.
- leur sommet donne attache aux cordages tendineux qui se terminent sur les valvules
auriculo-ventriculaires.
 Les colonnes charnues de 2ème ordre : unies à la paroi du ventricule par leurs 2 extrémités et
libres sur le reste de leur étendue.
 Les colonnes charnues de 3ème ordre : adhèrent a la paroi sur toute leur longueur.

A. Le ventricule droit : Il a la forme d'une pyramide triangulaire avec 3 parois, 1 base et 1 sommet.
 Paroi Ant : correspond à la face sterno-Costale du cœur.
 Paroi inf : correspond à la face diaphragmatique du cœur.
 Paroi interne : correspond à la face droite de la CIV.
 Sommet : formé par des colonnes charnues de 2ème et 3ème ordre donnant un "aspect caverneux". Ces piliers
avec les cordages tendineux forment le système d’amarrage de la valve tricuspide
 Base : occupé par
 L'orifice tricuspide : fermé par la valve tricuspide qui possède 3 valvules (Ant, inf et interne).
 L'orifice de l'artère pulmonaire : fermé de 3 valvules sigmoïdes (Ant, Post. droite et postérieure G).

B. Le ventricule gauche : présente l’essentiel de la masse musculaire du cœur, Il a une forme conique, avec 2
parois, 1 sommet et 1 base.
 Paroi D : correspond au septum inter ventriculaire.
 Paroi G : donne attache aux 2 piliers de la valve mitrale
 Sommet : correspond à la pointe du cœur

 Base : entièrement occupée par :


 L'orifice mitral : fermé par la valve mitrale formée de 2 valvules : grande valvule et petite valve.
 L'orifice aortique : fermé par 3 valvules sigmoïdes : une non coronaire et deux coronaires.

C. Oreillette droite : où s’abouchent les VCS et VCI


 Paroi externe : parcourue par les muscles pectinés.
 Paroi interne : correspond à la cloison inter auriculaire, présente une saillie (Foramen ovale)
 Paroi supérieure : présente en arrière l'orifice de la VCS.
 Paroi inférieure : creusé par 2 orifices : l'orifice de la VCI qui présente la valvule d’Eustache et l'orifice du
sinus coronaire
 Paroi antérieure : correspond à l'orifice tricuspide.
 Paroi postérieure : qui présente à mi-distance des veines caves, le tubercule de Lower,

D. Oreillette gauche : reçoit les 4 veines pulmonaires,


 Paroi externe : lisse, l'auricule G s'ouvre à l'union de la paroi externe et de la paroi antérieure.
 L’auricule gauche est le siège de thrombus lors de la fibrillation auriculaire,
 Paroi interne : correspond à la cloison inter auriculaire, présente une saillie (Foramen oval)
 Parois supérieure et inférieure: étroites et lisses
 Paroi antérieure : occupée par l'orifice mitral.
 Paroi postérieure : présente les 4 orifices des veines pulmonaires.

IV) Conclusion :
- Le cœur est donc une double pompe : son organisation en deux parties indépendantes (droite et gauche)
qui ne communiquent pas, et l’existence de valves imposent au sang une circulation à sens unique dans les
cavités cardiaques et dans les vaisseaux.
- Cette disposition est à l’origine de la double circulation du sang dans l’organisme.
Le cœur : Vascularisation et innervation
I. Q 16
Introduction :
 La vascularisation artérielle du cœur est asurée par l'artère coronaire droite et gauche, branches des de
l'aorte ascendante. Elle est de type terminale, ne s’anastomosent pas d’où la fréquence des
accidents myocardiques.
 Les veines cardiaques cheminent à la surface du cœur et s'abouchent dans le sinus coronaire.
 Ces artères et veines sont responsables de la vascularisation du myocarde et épicarde. L'endocarde
quant à lui reçoit l'O2 et les nutriments du sang se trouvant dans le cœur par diffusion.
 Il existe des lymphatiques au niveau du cœur dont le rôle est encore ignoré.
 Son innervation est assurée double :
o Innervation intrinsèque : Système cardionecteur, responsable de l'automatisme cardiaque
o Innervation extrinsèque : Sympathique-Vagale, assure la régulation de l'automatisme cardiaque
I) Vas ula isatio du œu : +++
+ 1. Les artères :
 L'artère coronaire gauche : La plus importante pour le volume et la fonc-
tion.
- Naissance : elle naît de l'aorte au dessus de la valvule sigmoïde gauche.
- Trajet : chemine derrière l'artère pulmonaire , jusqu'à l'extrémité supérieure du sillon interventriculaire an-
térieure où elle se divise en 2 branches terminales :
 L'artère inter ventriculaire antérieure : passe dans le sillon inter ventriculaire antérieur vers l'apex, puis gagne
la face diaphragmatique où elle s'anastomose avec l'artère inter ventriculaire postérieure. Elle donne des ar-
tères
diagonales pour la paroi antérieure des ventricules et des artères septales antérieures pour le 2/3 ant du septum.
 L'artère circonflexe ou artère auriculo-ventriculaire : s'engage à gauche dans le sillon auriculo-ventriculaire,
o tou e le o d du œu et se te i e à la fa e post e do ant des branches atriales et ventriculaires dont la
plus importante est l’a t e du o d gau he. Elle donne aussi des rameaux vasculaires, en particulier l'artère
graisseuse gauche pour la graisse de la face ant de l'artère pulmonaire.
- Territoire de vascularisation : atrium gauche, ventricule gauche, 2/3 antérieurs du septum inter ventriculaire, fais-
ceau de His .
 L'artère coronaire droite :
- Naissance : elle naît de l ao te au dessus de la valvule sigmoïde droite.
- Trajet : chemine à droite dans le sillon auriculo-ventriculaire, contourne le bord droit du cœu , passe da s le sillo
i te -ventriculaire post et donne :
 L’a t e t ove t i ulai e : donne des branches s'anastomosant avec celles de l'artère circonflexe.
 L'artère inter ventriculaire postérieure : donne des rameaux pour la surface diaphragmatique des 2 ventricules et
des artères septales postérieures
- Collatérales : Elle donne près de son origine des collatérales : des rameaux vasculaires, notamment l'artère grais-
seuse droite dans la graisse pré aortique, des artères auriculaires antérieures, des branches ventriculaires dont la plus
importante est l’a t e du o d droit.
- Territoire de vascularisation : l at iu d oit, e t i ule d oit, / post du septu IV, septu i te at ial, le œud
si o-at ial da s les / des as pa l i te diai e de l at iale a t ieu e , le œud at io- e t i ulai e pa
l i te diai e
de la première artère septale. La branche gauche du faisceau de His est vascularisée par les deux coronaires.

2. Les veines :
 Le système superficiel :
- Les veines superficielles se situent dans les sillons coronaires, sur le côté des artères dont elles gênent la dissection.
Ces veines se jettent dans un collecteur unique : le sinus coronaire qui est un conduit cylindrique qui se jette dans
l at iu d oit au niveau de sa face inférieure par un ostium valvulé : thébésius
- Ce sinus reçoit :

 La grande veine coronaire:naît à la pointe du cœur, parcourt le sillon inter ventriculaire


antérieur à gauche de l'artère, s'infléchit à gauche dans le sillon auriculo-ventriculaire, contourne le bord gauche du cœur
pour se terminer en regard de la face inférieure de l'oreillette droite par le sinus coronaire. À la jonction veine, sinus co-
ronaire on retrouve la valvule de Vieussens.
 La moyenne veine coronaire
 La petite veine coronaire:
x Le système profond : Les ei es p ofo des du œu so t i t a o a di ues. O disti gue :
- Les petites veines cardiaques.
- Les veines de thébésius ou veines minimes du coeur

III. Innervation du cœur :


A. Innervation intrinsèque :
 L’innervation intrinsèque du cœur est assurée par des myocites spécialisés au sien du cœur, appelé tissu no-
dal.
 Ce tissu confère au cœur un automatisme grâce à sa capacité de générer des dépolarisations spontanément
 On le divise en 2 segments :
 L'appareil atrionecteur : représenté par :
o Le nœud sinusal (nœud de Keith et Flack) situé entre l'orifice de la VCS et l'auricule droit
o Les faisceaux inter-nodaux : Ant, moy et post relient le nœud sinusal et le nœud AV
 L'appareil ventriculonecteur : représenté par :
o Le nœud auriculo-ventriculaire (nœud d'Aschoff et Tawara) situé dans le plancher de l'auricule droit
contre la cloison inter-auriculaire
o Le faisceau de His :
 C'est le prolongement du nœud AV au niveau du septum inter-ventriculaire
 Il fait entre 10 et 15 mm, et se divise en 2 branches droite et gauche, chacune se terminant en un
réseau de Purkinje
Anatomie fonctionnelle :
Le tissu nodal du cœur est à l'origine des contractions cardiaques et forme le système de commande dont le
nœud sinusal est le pacema er : établit un rythme à 80 pulsation/min.

B. Innervation extrinsèque :
 L’innervation extrinsèque du cœur permet l’adaptation de son rythme en fonction des besoins de l’organisme
 Elle est assurée par 2 systèmes :
 Sympathique (cardio-accélérateur) : représenté par les branches nées des ganglions de la chaine
sympathique cervicale (sup, moy et inf) des 2 cotés:
- Nerf cardiaque supérieur : pôle inferieur du ganglion cervical supérieur.
- Moyen : pôle inferieur du ganglion cervical moyen.
- Inferieur : pôle inferieur du ganglion stellaire = cervicothoracique = inférieur
 Parasympathique (cardio-modérateur) : formé par des branches du nerf vague (X) :
o Branche sup : nait de l'extrémité inf du ganglion plexiforme
o Branche moyenne : nait du nerf récurrent
o Branche inferieure : nait juste au dessous de l'origine de nerf récurrent
 Il y a donc 3 nerfs parasympathiques et 3 nerfs sympathiques de chaque coté : au total il y a 12 nerfs
cardiaques qui convergent pour former 2 plexus cardiaques :
o Artériel ou antérieur : plexus de Wrisberg
o Veineux ou profond : plexus de Perman, en arrière de la VCS
 A partir de ces plexus naissent des nerfs destinés pour :
o Les nœuds du tissu nodal (nœud sinusal en particulier) : effet modulateur.
o Les artères coronaires : effet dilatateur ou constricteur.
IV. Conclusion : Intérêt du sujet :
 L’IDM, angor instable, angor stable : pathologie obstructive des artères coronaires,
 Trouble de conduction et du rythme cardiaque,
20. L’AORTE THORACIQUE :
INTRODUCTION :
- L’aorte est le tronc d’origine de toutes les artères du
corps. L’aorte thoracique constitue le segment initial de
l’aorte. On la divise en 3 parties :
• Aorte ascendante.
• La crosse ou arc aortique.
• L'aorte thoracique descendante.

I – ORIGINE, TRAJET, TERMINAISON:

A – Origine :
- Naît du ventricule gauche, au dessus de la valve aortique.
- Présente à ce niveau une légère dilatation : sinus aortique.
II – BRANCHES COLLATÉRALES :
B – Trajet :
A – Collatérales de l'aorte
1 – Aorte ascendante :
- Commence au niveau de la base du ventricule gauche
ascendante :
juste au-dessus des valves aortiques. - Artères coronaires gauche et droite :
- Se dirige d’abord un peu obliquement en haut, en avant et
à droite. B – Collatérales de la crosse
- Se redresse ensuite cheminant dans le médiastin antérieur aortique :
et monte verticalement jusqu’à la hauteur de la 1 ère 1- Tronc artériel brachio-céphalique :
articulation chondrosternale gauche. 2- Artère carotide commune gauche :
3- Artère sous-clavière gauche :
2 – Arc aortique : 4- Artère thyroïdienne médiane :
- À la fin de la partie ascendante, l’aorte se coude
brusquement présente une dilatation « bulbe aortique »
C – Collatérales de l'aorte
(siège de pression maximale) se porte obliquement vers le thoracique descendante :
médiastin moyen, en arrière et à gauche jusqu’à la face
latérale gauche de Th4 où elle se coude une 2ème fois 1 – Branches musculo-pariétales :
présentant un rétrécissement « isthme de l’aorte » pour a Artères intercostales :
devenir aorte descendante. • Les 9 dernières artères intercostales naissent des
faces latérales de l'aorte.
3 – Aorte thoracique descendante : b Artères phréniques supérieures :
- S’étend du flanc gauche du corps de Th4 au diaphragme.
- Descend obliquement en bas, en dedans et un peu en 2 – Branches viscérales :
avant : Elle se rapproche progressivement de la ligne a Artères œsophagiennes (supérieure et inférieure).
médiane. b Artères bronchiques (droite et gauche).
c Artères médiastinales postérieures :
C – Terminaison : • Pour les nœuds lymphatiques, la plèvre et le
- Au niveau de l'orifice aortique du diaphragme, à hauteur péricarde.
de Th12.
III – RAPPORTS :

A – Aorte ascendante :

Partie extra-péricardique :
a Antérieurs :
• Cul de sacs pleuraux costo-médiastinaux
antérieurs +/-poumons.
• Thymus.
• Sternum.
b Postérieurs :
• Bifurcation trachéo-bronchique. ▪ Loge de Wrisberg.
• Bifurcation de l'artère pulmonaire + branche droite. o Segment sus et rétro-bronchique :
• Nœuds lymphatiques inter trachéo-bronchiques. ▪ Pédicule pulmonaire Gauche +++
c Droits :
• Veine cave Supérieure.
d Gauche :
• Tronc pulmonaire (sépare l’aorte du poumon et de
la plèvre médiastinale gauche).

B – Crosse aortique :
1➔ Face antéro-gauche :
• Nerf vague gauche.
• Nerfs du plexus cardiaque antérieur.
• Nerf phrénique gauche.
• Vaisseaux diaphragmatiques supérieurs.
• Lymphatiques de la chaîne pré-aortico-carotidienne.
• Poumon gauche.
C – Aorte thoracique descendante :
 Postérieurs :
• Rachis de T4 à T12.
 Droits :
• Veine Azygos.
• Œsophage (plus antérieur).
• Canal thoracique (devient en arrière de l’aorte en bas).
 Gauches :
• Plèvre médiastinale.
• Poumon gauche (empreinte).
• Chaîne sympathique et splanchniques.

2➔ Face postéro-droite :
• Veine Cave Supérieure.
• Trachée.
• Nerf laryngé récurrent gauche.
• Lymphatiques de la chaîne pré-aortico-carotidienne.
• Œsophage.
• Canal thoracique.
• T4.

 Antérieurs :
• Médiastin supérieur (au-dessus de T10) :
o Pédicule pulmonaire gauche : Artère, bronche,
veine pulmonaire inférieure gauche.
o Ligament pulmonaire.
• Médiastin inférieur (au-dessous de T10) :
o Piliers du diaphragme.
3➔ Face supérieure : o Filets nerveux sympathiques, splanchniques.
• Gerbe supra aortique.
• Veine brachio-céphalique gauche.
• Triangle pré-trachéal. CONCLUSION :
• Quadrilatère de Bourgery (croisement N. vague & N. ➔ Intérêt :
phrénique). • Pathologies : Valvulaire, dissection, traumatismes,
malformative (coarctation).
4➔ Face inférieure : • Imagerie : Radio thorax, ETO, TDM, IRM, aortographie.
• Bifurcation de l’artère pulmonaire.
• Bronche principale gauche :
o Segment pré-bronchique :
▪ Ligament artériel séparant.
▪ Loge du nerf récurrent gauche.
Q29. L’aorte abdominale :
Origine, trajet, branches collatérales, rapports et Terminaison.

Introduction :
Elle se situe da s l espa e rétro-péritonéal médian accompagnée de la VCI, des chaines lymphatiques et des nerfs. C'est à la fois
une artère de passage pour les membres inférieurs et l'artère nourricière de la majeure partie de l'abdomen et du pelvis.
Intérêt : chirurgie de l’anévrysme de l’aorte abdominale, dissection aortique…

I) Origine :
Elle fait suite à l'aorte thoracique descendante au niveau du hiatus aortique du diaphragme à la hauteur de D12.

II) Trajet :
 Profonde, elle descend verticalement dans le rétro-péritoine, suivant la convexité ventrale du rachis lombaire. D a o d
franchement gauche, puis elle se rapproche progressivement de la ligne médiane.
 Elle devient plus superficielle au niveau de la bifurcation aorto-iliaque à la hauteur du disque L4-L5 où elle se termine.
 Sa longueur est de : 15 à 18 cm
 Son diamètre est de : 15 à 18 mm à sa partie craniale, 12 à 13 mm à sa partie caudale.

III) Branches collatérales :


1. Les branches pariétales : au nombre de 10, de petit calibre, elles ont une disposition segmentaire
 Artères phréniques inférieures : Paire (1 droite et 1 gauche), naissent de la fa e a t ieu e de l ao te, immédiatement
en dessous du diaphragme. Chacune donne l’art re capsulaire ou surr nale sup rieure avant de se diviser en deux
branches, interne et externe, qui se ramifient sur la face inférieure du diaphragme.
 Artères lombales : 4 paires (4 droites et 4 gauches), naissent de la face postérieure de l'aorte à la hauteur de L1, L2, L3
ème
et L4 (la 5 paire nait de l'artère sacrale médiane).
2. Les branches viscérales : au nombre de 9, de grand calibre.
Impaires et médianes : se détachant de la face ant. de l ao te, desti es au is es i t a-péritonéaux (TC, AMS, AMI).
Paires et latérales : destinées aux viscères extra-péritonéaux (A surrénales, rénales et gonadiques).
On trouve de haut en bas :
 To œlia ue : Impair, aît à la fa e a t ieu e de l ao te, à la hauteur du disque D12 – L1. Après un court trajet, il se
termine par 3 branches :
- Artère gastrique gauche (ou coronaire stomachique) : se dirige en haut et à gauche, puis il donne 2 branches, ant. et
post. ui des e de t le lo g de la petite ou u e et s'a asto ose t a e les a eau de l a t e p lo i ue.
- Artère hépatique commune : se dirige en bas et à droite en décrivant une courbe à concavité sup. et gauche pour se
diviser en 2 branches : l'artère gastroduodénale qui descend derrière le 1er duodénum, et l'artère hépatique propre
qui monte dans le pédicule hépatique en avant de la veine porte.
- Artère splénique : Branche la plus olu i euse du t o œlia ue, elle i igue o seule e t la ate, ais gale e t
le pancréas et une partie de l'estomac. Elle suit un trajet transversal sinueux en arrière de la partie supérieure du
corps et de la queue du pancréas. Rejoint le hile de la rat et se divise en 2 branches supérieure et inférieure.
 Artères surrénaliennes moyennes : Paire (1droite et 1 gauche), naissent des faces latérales de l'aorte, à peut près au
e i eau ue l AMS D12-L1).
 Artère mésentérique supérieure : Impaire, naît à la face antérieure de l'aorte sur la ligne médiane, à 1 cm au-dessous
du t o œlia ue, à la hauteu du o d sup de L . se di ige e as et à d oite, de i e le pa as, toujou s à gau he
de la veine mésentérique sup. Elle vascularise le bloc duodéno-pancréatique, l'intestin grêle et le colon droit.
 Artères rénales : Paire (1 droite et 1 gauche), naissent des fa es lat ales de l ao te, sous l'artère mésentérique
supérieure. L'origine de l'artère rénale gauche étant généralement légèrement plus haute que celle de la rénale droite.
Donne des collatérales : artère surrénale inf, branches capsulo-adipeuses et pyélo-urétérales.
 Artères gonadiques : Paire (1 droite et 1 gauche), nommées testiculaires chez l'♂ et ovariennes chez la ♀. naissent à la
face antérieure de l'aorte, à un niveau variable, da s l i te alle o p is entre les artères rénales et l'AMI
 Artère mésentérique inférieure : Impaire, naît à la face antérieure de l'aorte, au dessus de la bifurcation de l'aorte à la
hauteur du disque L3-L4. Descend en bas sur la face latérale de l'aorte jusqu'à l'artère iliaque commune, la croisant en
dedans, elle donne des branches collatérales (A. colique inf. gauche, tronc des A. sigmoïdes) avant de se terminer à
l'extrémité supérieure du rectum par l’art re rectale sup. Elle vascularise le côlon gauche et une partie du rectum.

46
IV) Rapports :
1. Au niveau de l'orifice aortique : L'aorte est accompagnée par :
- Du canal thoracique.
- Des lymphatiques.
- Des veines : racine interne de la veine azygos à droite et Hémiazygos à gauche.
2. Dans son trajet abdominal :
 En arrière : le Rachis et entre les deux :
- Les œuds l phati ues t o-aortiques.
- L o igi e du a al tho a i ue.
- Les artères et veines lombaires.

 En avant :
 Da s l’espa e et o-péritonéal :  En avant du péritoine pariétal postérieur : 3 étages :
- Veine rénale gauche. - Sup, œlia ue : a i e a ité des épiploons, petit épiploon
- Collatérales nées de la face ant. de l ao te. - Moyen, retro-duodéno-pancréatique : isthme du pancréas,
- Nœuds l phati ues lo ai es. partie horizontale du duodénum.
- Ganglions nerveux du plexus solaire. - Inf, sous duodénal : péritoine postérieur, anses grêles.

 A droite : La VCI avec deux étages :


 Etage supérieur, sous diaphragmatique : Entre  Etage inférieur, lombaire : les deux vaisseaux se rapprochent,
les deu aisseau s i si ue t : mais restent séparés par :
- Le pilier droit du diaphragme, en avant. - Les œuds l phati ues lo ai es.
- Le lobe caudé du foie, en arrière. - Des branches collatérales : les artères hépatique commune,
rénale dte, gonadique droite ainsi que la veine rénale droite.

 A gauche :
- Insertion du muscle grand psoas.
- Nœuds l phatiques latéro-aortiques gauches
- Surrénale gauche.
- Rein gauche.
- Voies excrétrices : bassinet et uretère gauche.
- Veine vaginale gauche accompagnant l'uretère.
V) Terminaison : L'aorte se divise à la hauteur du disque L4-L5, en 3 branches terminales:
 1 médiane : l'artère sacrale médiane, continuant la direction de l'aorte, elle naît du sommet de la bifurcation, un peu en
arrière, puis franchit le promontoire, et descend sur la ligne médiane jusqu'au coccyx.
 2 latérales : les artères iliaques communes (droite et gauche), formant avec l'aorte un Y à l'envers et dont chacune se
dirige obliquement en bas, en avant et en dehors, et se divise après un trajet de 6cm en artères iliaques interne
(hypogastrique) et externe.

Conclusion :
- Siège de pathologie fréquente : Anévrismes, dissections aortiques, sténoses et occlusions de l'aorte.
- E plo atio pa l A gio-IRM, aortographie, échodoppler.

47
Q 17 : – TRACHEE
PLAN :
INTRODUCTION
CONFIGURATION EXTERNE
CONFIGURATION INTERNE
MOYEN DE FIXITE
RAPPORTS DE LA TRACHEE
VASCULARISATION ET INNERVATION
CONCLUSION
INTRODUCTION :
- La trachée est un conduit cylindrique fibro-cartilagineux faisant suite au larynx, naît
dans le cou entre C6 et C7.
- Présente un segment cervical et un segment thoracique.
-Se termine en D5 par une bifurcation en 2 bronches souches droite et gauche.
- L’obstruction de la trachée, par un corps étranger ou un morceau d’aliment ayant
fait fausse route, peut être une cause de mort brutale.

CONFIGURATION EXTERNE :
A-Situation et direction :
- Trachée cervicale : s'étend de C6 à D2, elle fait suite au larynx, placée directement
en avant de l'œsophage.
- Trachée thoracique : s'étend de D2 à D5 où elle se termine par une bifurcation
(carène) en 2 branches souches, contenue dans le médiastin moyen :
*Bronche souche droite (courte et presque verticale).
*Bronche souche gauche (oblique et plus longue).
B-Forme et dimensions :
- Forme d'un conduit cylindrique semi-rigide, aplati sur sa face postérieure.
- Dimensions variables :
*Longueur : 11-12 cm
*Calibre variable avec les mouvements respiratoires (~12 mm).
CONFIGURATION INTERNE : 2 tuniques.
A-Interne : muqueuse trachéale.
B-Externe : fibro-musculo-cartilagineuse formée par :
- Superposition d'anneaux cartilagineux (16-20) incomplets et ouverts en
arrière, entourés d’une membrane fibreuse qui réunit les anneaux en
formant des ligaments annulaires, et forme entièrement la paroi en arrière.
- Face postérieure de la trachée: muscle trachéal (diminue le calibre de
trachée).
- Le tout entouré par l'adventice.
MOYENS DE FIXITE :
A-trachée cervicale : Maintenue en place par :
. Sa continuité avec le larynx
. Son adhérence avec l’œsophage et corps thyroïde
. Expansions de la gaine viscérale du cou à l’aponévrose prévertébral.
B-trachée thoracique :continuité avec la trachée cervicale et le larynx et son adhérence à l’œsophage et à la crosse
de l’aorte et les ligaments triangulaires.
RAPPORTS :
A- Rapports du segment cervical :
1-En avant : l'isthme thyroïdien qui recouvre les 2ème, 3ème et 4ème cartilages trachéaux.
- Recouverte superficiellement par les muscles sterno-thyroïdiens, sterno-hyoïdiens et la lame pré-trachéale du
fascia cervical

Sara Ben Addou Idrissi Imad Daoudi Salma Lamsyah


- Paroi cervicale antérieure : la trachée apparaît au fond d’un losange (=losange de la trachéotomie) formé par les
sterno-thyroïdiens en bas et les sterno-hyoïdiens en haut.
2-En arrière : l’œsophage qui déborde à gauche, accompagné de chaque côté par le nerf récurrent laryngé.
3-Latéralement : lobes thyroïdiens, parathyroïdes en arrière des lobes thyroïdiens, artères carotides communes et
thyroïdiennes inférieures. Les nerfs récurrents au niveau de l’angle trachéo-oesophagien.

B- Rapports du segment thoracique (situé dans le médiastin supérieur) :


1-En avant : région supra-cardiaque (crosse de l'aorte, troncs artériel et veineux brachio-céphaliques, nerfs du plexus
cardiaque, loge thymique, culs-de-sac pleuraux antérieur).
2-En arrière : l’œsophage thoracique, canal thoracique et chaine sympathique.
3-A gauche : nerf récurrent gauche, segment horizontal de la crosse de l'aorte, carotide primitive et l'artère sous-
clavière gauches.
4-A droite : nerf vague droit, veine azygos, tronc veineux brachio-céphalique droit, VCS et plèvre médiastinale du
poumon droit.

C- Rapports de la bifurcation :
1-En avant : l’artère pulmonaire en haut, les veines pulmonaires en bas.
2-En arrière : l’œsophage.
3-A droite : grande veine azygos.
4-A gauche : crosse de l’aorte.
Dans l’angle de la bifurcation de la trachée :ganglions lymphatiques intertrachio-bronchiques.

Sara Ben Addou Idrissi Imad Daoudi Salma Lamsyah


VASCULARISATION/INNERVATION :
1-Trachée cervicale :
. Artères proviennent des artères thyroïdiennes (thyroïdienne inférieure+++).
. Veines se jettent dans les veines thyroïdiennes inférieures et œsophagiennes.
. Nfs : proviennent des récurrents et du sympathique cervical.
. Lymphatiques : se jettent dans les ganglions de la chaîne récurentielle ±prétrachéaux.
2-Trachée thoracique :
- Vascularisation
. Branche descendante de la thyroïdienne inférieure.
. Rameaux de la thyroïdienne moyenne.
. Rameaux issus des artères bronchiques.
- L’innervation provient des vagues, des récurrents et du sympathique thoracique.
CONCLUSION (intérêt) :
- La trachée peut être le siège de pathologies à retentissement respiratoire aigu.
- Peut être aussi le siège de pathologie congénitale, infectieuse, inflammatoire ou cancéreuse.
- Exploration paraclinique : endoscopie, TDM, IRM.
- Thérapeutique : trachéotomie.

Sara Ben Addou Idrissi Imad Daoudi Salma Lamsyah


Q 21 : – ŒSOPHAGE THORACIQUE
Q19
PLAN :
INTRODUCTION
CONFIGURATION EXTERNE
CONFIGURATION INTERNE
MOYENS DE FIXITE
RAPPORTS DE L’ŒSOPHAGE
VASCULARISATION ET INNERVATION
CONCLUSION
INTRODUCTION :
- L’œsophage est la partie crâniale du TD.
- Conduit musculo-membraneux situé entre le pharynx et l’estomac.
- Rôle unique : moteur.
- Traverse successivement :
Région cervicale inférieure de C6 à D2 (œsophage cervical)
Médiastins : supérieur et postérieur (œsophage thoracique)
Diaphragme, et se termine dans l'abdomen (œsophage abdominal).
-Richesse de la pathologie œsophagienne (RGO, œsophagite peptique, cancer, sténose
congénitale…)
-Son siège, l’absence de séreuse ainsi que son réseau lymphatique multidirectionnel et
communiquant, expliquent le mauvais pronostic du cancer de l’œsophage.

CONFIGURATION EXTERNE DE L’ŒSOPHAGE THORACIQUE :


A-Situation et direction :
- S'étend de D2 à D10, fait suite à l’œsophage cervical.
- Descend verticalement dans le médiastin postérieur. Quand il approche le diaphragme, il se déplace
progressivement en avant et à gauche.
- Au niveau du diaphragme, traverse le hiatus œsophagien =>œsophage abdominal.
B-Forme :
- Sinueux et flexible.
- 4 rétrécissements (Compression par les structures voisines) :
*Jonction œsophage cervical-pharynx
*Médiastin supérieur par la crosse de l’aorte
*Médiastin postérieur par la bronche souche gauche
*Hiatus diaphragmatique
C- Dimensions :
Longueur totale =25 cm
Segment thoracique : portion la plus longe (≈16cm)
Calibre : 2-3 cm.

CONFIGURATION INTERNE :
Epaisseur de paroi : 3 mm à l'état de vacuité, quatre tuniques :
Muqueuse : lisse et rose avec un épithélium pavimenteux stratifié, lamina propria, chorion.
Sous-muqueuse mince : tissu conjonctif lâche, contient : vaisseaux, nerfs et glandes œsophagiennes.
Musculeuse : très développée, avec 2 couches de fibres musculaires lisses (externe (longitudinale), interne
(circulaire)).
Adventice (=fascia œsophagien).
MOYENS DE FIXITE :
. Continuité avec le pharynx et l'estomac
. Formations musculaires (muscle broncho-œsophagien, muscle pleuro-œsophagien,…) et fasciales (fascia
phrénico-œsophagien).

RAPPORTS DE L'OESOPHAGE THORACIQUE :


Dans le médiastin supérieur, il est croisé latéralement par la
veine azygos à droite et la crosse de l'aorte à gauche=>division
en 3 étages :
A- Etage sus-azygo-aortique :
En arrière =>colonne vertébrale et chaine sympathique.
En avant =>trachée, nerf récurrent gauche.
A gauche =>nerf récurrent gauche, artère subclavière gauche,
plèvre médiastinale gauche et plus en avant, quadrilatère vasculaire où se croise le nerf vague et
le phrénique gauche.
A droite =>nerf vague droit et plèvre médiastinale droite.
B- l'étage inter-azygo-aortique :
En arrière =>canal thoracique.
En avant =>bronche souche gauche, nerf récurrent gauche au niveau de l'angle œso-
trachéal.
A gauche =>crosse aortique et X gauche.
A droite =>crosse de l'azygos et X droit.
C- Etage sous azygo-aortique :
En arrière :
. L'aorte thoracique descendante
. Artères intercostales droites.
. Parties des veines hémi-azygos
. Canal thoracique.
En avant : losange formé par : 2 artères pulmonaire, 2 bronches souches, péricarde et
diaphragme.
Latéralement : nerfs X, et plèvre médiastinale de chaque côté.

VASCULARISATION :
A- Artères œsophagiennes issues de l'aorte thoracique, des artères bronchiques, et des branches ascendantes de
l'artère coronaire stomachique de l'abdomen.
B- Veines :
- Troncs veineux intercostaux et veine hémi-azygos supérieure pour l'œsophage proximal.
- Grande veine azygos pour l'œsophage moyen.
- L’hémi-azygos inferieure, les veines coronaires stomachiques et tubérositaire postérieure pour l’œsophage
inferieur, réalisant une communication porto-cave (impliquée dans l’apparition de varices œsophagiennes).
C- Drainage lymphatique : nœuds lymphatiques médiastinaux postérieurs et gastriques gauches.
INNERVATION : provient du sympathique et des nerfs vagues (plexus œsophagien sous-séreux).

a
Az

c
b

d
CONCLUSION (Intérêt) :
Anatomique :
. Rapports importants vasculo-nerveux et avec les organes de voisinage.
- Seul organe qui traverse 3 régions du corps=>richesse anatomique et pathologique
La longueur et le diamètre peuvent être modifiés dans certaines pathologies
Explorations paracliniques : son siège profond le rend inaccessible à l’examen clinique=> importance des examens
paracliniques (pH-métrie, T.O.G.D, fibroscopie…)
Thérapeutique :
. L'abord chirurgical est différent selon l’étage et le côté intéressé, mais reste difficile à cause des rapports de fixité
et de la faible capacité de l’œsophage à s’allonger =>recours aux plasties (cancer).
. La muqueuse œsophagienne est la couche la plus solide de la paroi œsophagienne (plan d’appui fondamental pour
les anastomoses).
Q 22 : – ESPACE INTERCOSTAL (EIC)
Q20
PLAN :
INTRODUCTION
LIMITES
CONTENU
CONCLUSION
INTRODUCTION :
- Espace compris entre deux côtes, mesurant 2 cm de hauteur, de forme quadrilatère, convexe dans la face externe,
et concave dans la face interne.
- De l’orifice supérieur du thorax à l’orifice inférieur, existe 11 EIC (de chaque côté).
- La présence du pédicule des EIC et le fait que c’est la principale voie d’abord thoracique fait l’intérêt de la question.

LIMITES :
*Supérieure et inférieure =>côtes sus- et sous-jacente.
*Postérieure =>colonne vertébrale.
*Antérieure =>sternum.
*Externe =>muscle intercostal externe prolongé en avant par l'aponévrose inter-chondrale, et il est recouvert par le
fascia profond, superficiel et la peau.
*Interne =>muscle intercostal intime et muscle sous-costal, doublés par le fascia endothoracique.

CONTENU :
A- Musculaire :
1-Muscles de l’EIC :
• Muscle IC externe : ¾ postérieur de l'EIC. Depuis l’articulation costo-transversaire jusqu’à l’articulation chondro-
costale.
.Insertion : tendu entre le bord inférieur de la côte supérieure et la face supérieure de la côte inférieure.
.Trajet : obliques en bas, et en avant.
.Action : inspirateur accessoire.
• Muscle IC moyen : ¾ antérieur de l'EIC, depuis la ligne axillaire moyenne jusqu’au bord latéral du sternum.
.Insertion : tendu entre la lèvre externe de la gouttière costale de la côte supérieure et la face supérieure de la
côte inférieure, plus en profondeur par rapport à l’insertion du muscle intercostal externe.
.Trajet : oblique en bas et en arrière.
.Action : expirateur accessoire.
• Muscle IC interne : partie moyenne de l'EIC.
. Insertion : tendu entre la lèvre interne de la gouttière costale de la côte supérieure et la partie profonde de la
face supérieure de la côte inférieure.
. Même orientation des fibres et même rôle que l'IC interne.
• Muscles sous-costaux :
- Muscle tendu en arrière dans le même plan que l'IC interne.
- Relie plusieurs côtes et leur nombre est plus important dans les régions inférieures de la paroi thoracique
postérieure.
2-Rapports entre les muscles : croisement en X allongé.
De la superficie à la profondeur :
• Muscle intercostal externe.
• Membrane intercostale
• Muscle intercostal moyen.
• Espace celluleux intermusculaire, où circule le paquet vasculo nerveux intercostal.
• Muscle intercostal interne.
3-Action :
Rôle statique : s'opposent à la pression atmosphérique pendant l'inspiration
et à la pression intra-pleurale pendant l'expiration, protégeant ainsi le contenu du thorax.
Rôle dynamique : respiration forcée (muscles respiratoires accessoires).
B- Éléments vasculo-nerveux : sous la gouttière costale le long du bord inférieur de la côte supérieure, entre le
muscle IC moyen et interne :
1-Artères IC : chaque espace reçoit 3 artères (1 postérieure, 2 antérieures).
Nourrissent les muscles IC, les muscles spinaux et la peau par des rameaux antérieurs, moyens et postérieurs
perforants.
a-Artère Intercostale postérieure :
Origine :
Pour les 3 premiers espaces : intercostale sup., branche du tronc cervicointercostal.
Pour les autres espaces : aorte thoracique.

b-Artère intercostale antérieure :


Origine :
Pour les 6 premiers espaces : artère mammaire interne
Pour les 5 espaces suivants : de sa branche thoraco-phrénique.
2-Veine IC : au-dessus de l’artère, se draine dans le système veineux azygos.
- L'EIC est aussi drainé en avant par des branches de la veine thoracique interne satellite de l'artère thoracique
(suppléance).
3-Lymphatiques : parallèles aux vaisseaux sanguins.
4-Nerf IC :
- Sort du trou de conjugaison, branche antérieure du nerf spinal à chaque étage de T1 à T11.
- Dans l’EIC, il chemine au-dessous de l’artère IC et se termine en avant par des rameaux perforants sensitifs pour la
peau.
- Le nerf IC comporte des fibres motrices (innervation des muscles intercostaux, …), sensitives (innervent la peau et
la plèvre pariétale) et sympathiques (sudation, dilatation des artérioles).
CONCLUSION (Intérêt) :
- Clinique : plaie thoracique, fractures de côte, infection (zona IC).
- Explorations : radiographie standard, scanner thoracique, …
- Thérapeutique :
Ponction pleurale et drain thoracique (bord supérieur de la côte+++).
Principale voie d'abord thoracique.
Q21. Le diaphragme : Configuration, vascularisation et innervation.

Introduction :
Cloison musculo-apo oti ue s pa a t le tho a de l a do e , le diaph ag e tho a o-abdominal forme le plancher du 1er et
le toit du 2ème.
Formé de 2 coupoles et traversé par des éléments vasculaires, nerveux et digestifs passant du thorax dans l'abdomen et vice-
versa, le diaphragme constitue le principal muscle de la respiration.
Intérêt : paralysie diaphragmatique

I) Configuration :
1. Forme : Muscle large et mince, renforcé par un centre tendineux, il peut être décomposé en 2 portions :
 Horizontale : sterno-chondro-costale, constituée de 2 coupoles de hauteur inégale, la dte étant plus élevée que la gche.
 Verticale : vertébro-lombaire, qui correspond aux piliers et arcades du diaphragme.
2. Situation : En expiration forcée, le diaphragme atteint la 4ème côte à droite, et la 5ème à gauche.
3. Constitution :
 Le centre phrénique ou centre tendineux : C est une lame tendineuse allongée transversalement ayant la forme d'un
trèfle possédant 3 folioles : antérieure (la plus grande), gauche (la plus petite) et droite.
 La partie charnue : Les faisceaux musculaires de cette partie s'éparpillent en éventail à partir du centre phrénique vers
le pourtour de l'orifice inférieur du thorax. On distingue 3 portions suivant les insertions :
 Portion vertébrale : On distingue de part et d'autre de la ligne médiane, deux parties :
- La partie médiale : Constituée par 2 piliers principaux : le pilier droit qui s'incère sur la face antérieure de L2 et L3 et
sur les disques intervertébraux correspondants. Et le pilier gauche plus petit et son insertion se limite à L2 et les
deux disques adjacents. Il donne insertion au muscle de Treitz. Chaque pilier monte obliquement en avant et en
haut, et s u it au pilie oppos e fo a t e a a t de l o ifi e ao ti ue le liga e t a u dia
- La partie latérale : constituée par une lame musculaire, dont les fibres se fixent sur l'arcade du psoas et se terminent
sur les parties latérales de l'échancrure postérieure du centre phrénique.
 Portion costale : Co stitu e pa des fi es ha ues ui s i s e t su :
- Les six derniers arcs costaux.
- 3 arcades intercostales fibreuses.
 Portion sternale :
- Formée de 2 Fx placés de chaque côté de la ligne médiane.
- S'étend de la face post de l'appendice xiphoïde et la partie moyenne de la foliole antérieure.
 Les orifices du diaphragme :
 L’o ifi e de la vei e ave i f ieu e :
- orifice quadrilatère situé à droite dans le centre phrénique, à l'union des folioles dte et ant, à la hauteur de D9.
- livre passage à : la VCI et le nerf phrénique droit, en dehors et en avant de la veine
 L’o ifi e œsophagie :
- situé en avant et au-dessus de l o ifi e ao ti ue, à la hauteu de D .
- Il contient : l'œsophage, le nerf vague droit (postérieur) et gauche (antérieur)
 L’o ifice aortique :
- Compris entre les 2 piliers internes, à la hauteur de D12.
- livre passage à : l ao te et au canal thoracique, qui monte derrière elle.

II) Vascularisation :
1. Artères :
 Sur la face supérieure :
- L'artère péricardiaco-phrénique ou diaphragmatique supérieure (droite et gauche) : Branche collatérale de
l a t e tho a i ue i te e.
- L'artère musculo-phrénique (droite et gauche) : branche terminale exter e de l a t e tho a i ue interne.
 Sur la face inférieure :
- L'artère diaphragmatique inférieure (droite et gauche) : issue de l ao te a do i ale.
2. Veines : Satellites ou non des artères, elles se drainent pour la plupart vers les veines phréniques inférieures tributaire de
la veine cave inférieure.

31
3. Lymphatiques : Le drainage lymphatique du diaphragme se fait vers :
- Les ganglions diaphragmatiques juxta-phréniques
- Les ganglions médiastinaux postérieurs situ s autou de l œsophage et de l ao te.
- Les ganglions sous diaphragmatiques des chaînes diaphragmatiques inf. et juxta-aortique

III) Innervation :
1. Motrice : Assurée par les 2 nerfs phréniques droit et gauche. Proviennent du plexus cervical profond et traversent la
base du cou vers le thorax. Abordent le diaphragme par sa face supérieure, par 3 branches :
- antérieure : destinée aux portions costale et sternale.
- latérale : destinée à la portion costale.
- postérieure : aux piliers du diaphragme.
2. Sympathique :
• Le plexus diaphragmatique inférieur : né du ganglion semi-lunaire, satellite de l a t e diaphragmatique inférieure.
• Le nerf phrénique contient également des fibres sympathiques

Conclusion :
- Le diaph ag e est u us le i spi ateu pa e elle e ais ui poss de d aut es ôles o e la suspe sio des is es
sus so oli ues et lo ai es, l inhibition du reflux du contenu gastrique.
- La paralysie diaphragmatique est liée à une lésion du nerf phrénique, ce qui empêche les poumons de se distendre
totale e t lo s de l i spi atio .

32
LE SEIN
Introduction :
Le sein est une formation de la peau composée de tissu adipeux, de tissu glandulaire et fibreux qui repose sur les M. pectoraux.
Elle se d eloppe à la pu e t hez la fe e, et o stitue u a a t e se uel se o dai e e appo t a e l i p g atio
ho o ale. Chez l ho e elle este udi e tai e.
Intérêt : siège fréquent de pathologie tumorale bénigne et maligne, infectieuse.

I) Structure :
1. L’e veloppe uta e :
 la peau lisse et souple , glabre chez la femme et l'enfant, présente au centre un mamelon entouré par l'aréole.
 le mamelon : saillie de forme cylindrique brunâtre, creusé de 10 à 20 pores galactophores où débouchent les canaux ga-
lactophores. Dédoublé dans sa face profonde par le muscle mamillaire.
 l'aréole : disque pigmenté d'environ 3 cm de diamètre, doublé à sa face profonde par le us le de l’a ole. Présente de
petites élevures appelées tubercules de Morgani => tubercules de Montgomery (au cours de grossesse).
2. La glande mammaire :
Recouverte par une lame de tissu conjonctif : capsule fibreuse de la glande.
Présente une face antérieure, une face postérieure et une circonférence.
- La face antérieure : convexe et irrégulière, présente une série de crêtes +/- marquées : les crêtes fibro – glandulaires de Duret qui donnent attache à des lamelles
conjonctives du tissu cellulaire sous – cutané constituant les ligaments de Cooper.
- La face postérieure : plane.
- La circonférence : très irrégulière, se prolonge très souvent vers l'aisselle.
Formée de 12 à 20 lobes groupant eux même un certain nombre de lobules possédant chacun leur canal excréteur ou canal galactophore, dans lequel se jettent
les canaux IIaires des acini et des lobules
Les canaux galactophores se dirigent selon un trajet sinueux vers la base du mamelon où ils présentent une dilatation fusiforme : sinus ou ampoule galactophore.
Puis se dirigent vers le sommet du mamelon où ils s’ouvrent par les pores galactophores.
3. L’e veloppe ellulo-adipeuse :
- En avant elle est divisée en pelotons cellulo-graisseux : qui emplissent les fosses adipeuses.
- En arrière elle forme une nappe généralement mince.
- limité profondément par le fascia superficialis, séparé du fascia pectoral par la bourse du sein.
II) Vascularisation :
1. Les artères : 3 sources principales :
 L’a t e a ai e i te e ou thoracique interne : Branche de l'artère sub-clavière, donne des branches perforantes
pour la partie médiale de la glande.
 Les branches des artères intercostales : Représentées par des branches pour la partie latérale de la glande.
 Les branches de l'artère axillaire : Destinées à la partie latérale et inférieure de la glande, ce sont:
- La a he tho a i ue de l a t e thoraco-acromiale
- L a t e tho a i ue sup ieu e.
- L a t e sous-scapulaire.
- Et surtout l'artère mammaire externe ou thoracique latérale ou thoracique externe.
2. Les veines :
 Réseau veineux superficiel : visible pendant la grossesse, formant le cercle veineux de Haller,
 Veines profondes suivant le trajet des artères homonymes et se groupent en 3 courants :
- les veines mammaires externes en dehors, qui se jettent dans la veine axillaire
- les veines mammaires internes, en dedans, qui se jettent dans le TVBC
- et les veines perforantes des intercostales, qui se drainent dans le système azygos
3. Les lymphatiques : g oupes ; leu s i po ta e est apitale e ati e d e te sio des a e s du sei :
 Nœuds a illai es : avec 2 voies de drainage :
- Principal : vers le groupe pectoral, au niveau de la fosse axillaire
- A essoi e : e s les œuds api au
 Nœuds pa a-sternaux : drainent la partie médiale de la glande
 Nœuds sup a-claviculaires : drainent la partie supérieure de la glande

Conclusion : Glande exocrine de lactation la connaissance de son anatomie a une importance tant clinique que chirurgicale :
- Sur le plan clinique et paraclinique : savoir bien examiner le sein dans le cadre du dépistage systématique à la recherche de
odule et d ad opathie et la a og aphie ui pe et le diag osti ue p o e du a e du sei .
- Sur le plan chirurgical : adapter les voies d'abord, éviter une exérèse mutilante et préciser les zones de curage ganglionnaire.

26
Q24 L’estomac
I) Introduction :
 L’estomac est le segment le plus dilaté du tube digestif.
 Situé entre l’œsophage et le duodénum, il joue un rôle important dans la digestion par ses fonctions
mécanique et sécrétoire.
 Sa vascularisation est très riche, sous forme de systèmes, largement anastomotiques entre eux et avec les
systèmes œsophagien et duodénal.

II) Description :
A. Configuration extérieure :
 L’estomac est un segment du tube digestive ayant la forme d’un "J "majuscule.
 Ses dimensions sont variables suivant la réplétion, en moyenne : 25cm de longueur, 12 cm de largeur et 8cm
de profondeur, sa capacité maximale = 4 litres.
 L'estomac est subdivisé en 2 portions, et présente 2 faces, 2 courbures, et 2 orifices :
 Portions :
o Verticale : fundus ou grosse tubérosité (poche à air radiologique) en haut, qui se continue par le
corps, oblique en bas et en avant.
o Horizontale : la petite tubérosité ou fond en bas, qui se continue à droite par l'antre pylorique
 Faces : antérieure et postérieure, séparées par les courbures de l'estomac.
 Courbures :
o La petite courbure: concave, s’étend du cardia au pli pré-pylorique supérieur.
o La grande courbure : convexe, se termine sur le pli pré pylorique inférieur.
 Orifices :
o En haut, le cardia : la faisant communiquer avec l’œsophage
o En bas, le pylore : la faisant communiquer avec le duodénum.

B. Configuration interne : L'estomac est formé, de la superficie à la profondeur, par 4 couches :


 Muqueuse
 Sous-muqueuse
 Musculeuse : composée de 3 couches : longitudinale externe, circulaire moyenne et oblique interne.
 Séreuse : Mince et luisante, correspond au péritoine viscéral.

III) Rapports :
A. Rapport péritonéaux (moyens de fixité) :
 Ligament gastro-phrénique : relis l’estomac à la face inférieur du diaphragme
 Le petit omentum : attache la petite courbure gastrique au hile du foie.
 Le grand omentum : entre la grande courbure et le côlon transverse.
 L’omentum gastro-splénique : unit la grande courbure au hile de la rate, et contient les vaisseaux courts de
l’estomac

B. Rapports avec les organes de voisinage :


Q24. L’estomac : Description, rapports, vaisseaux et nerfs.

Introduction :
C est u e aste po he us uleuse ui o stitue le seg e t i itial du tu e digestif sous diaph ag ati ue.
Situ e t e l œsophage et le duod u , il joue u ôle important dans la digestion par ses fonctions mécanique et sécrétoire.
Sa as ula isatio est t s i he, sous fo e de s st es, la ge e t a asto oti ues e t e eu et a e les s st es œsophagie
et duodénal, rend son exérèse réglée facile.
C est u o ga e fa ile e t e plo a le fi os opie, TOGD… .
Intérêt :
- Pathologique : la richesse et la variété de la pathologie gastrique (Kc de l’estomac, ulcères, hernies), ainsi que les urgences
chirurgicales (perforation d’ulcère, rupture des varices oeso cardiotubérositaire.)
- Chirurgical : la connaissance de la vascularisation permet de guider les gastrectomies, et de définir les territoires de curage gg.

I) Description :
1. Configuration extérieure :
L esto a a la fo e de la lassi ue cornemuse ou d'un "J "majuscule. Ses dimensions sont variables suivant la réplétion,
en moyenne : sa longueur = 25cm, sa largeur = 12cm, sa profondeur = 8cm, et sa capacité maximale = 4 litres.
L'estomac, subdivisé en 2 portions, présente 2 faces, 2 bords ou courbures, et 2 orifices :
 Les portions :
- Verticale : le pôle supérieur forme le fundus ou grosse tubérosité (poche à air radiologique), qui se continue par le
corps, oblique en bas et en avant.
- Horizontale : le pôle inférieur forme la petite tubérosité ou fond, qui se continue à droite par l'antre pylorique
 Les faces :
- Face antérieure et supérieure.
- Face postérieure et inférieure. Séparées par les bords ou courbures de l'estomac.
 Les courbures ou bords :
- La petite courbure ou le bord droit : concave, s te d du a dia au pli p p lo i ue sup ieu . Avec 2 portions,
e ti ale et ho izo tale s pa es pa l i isu e a gulai e ou a gulus.
- La grande courbure ou le bord gauche : convexe, se termine sur le pli pré pylorique inférieur.
 Les orifices :
- En haut, le cardia : orifice o alai e ui fait o u i ue l'esto a a e l'œsophage. son bord droit se continue par
la petite courbure, et son bord gauche fait un angle aigu avec la grande courbure = incisure cardiale ou angle de His.
- En bas, le pylore : orifice circulaire qui fait communiquer l'estomac avec le duodénum. Se projette à droite de L1.
2. Configuration interne : L'estomac est formé, de la superficie à la profondeur, par 4 couches :
 Séreuse : Mince et luisante, correspond au péritoine viscéral.
 Musculeuse : composée de 3 couches : longitudinale externe, circulaire moyenne et oblique interne.
 Sous-muqueuse
 Muqueuse

II) Rapports :
1. Rapport avec le péritoine : moyens de fixité
 Ligamentaires : L esto a est e elopp pa le p itoi e is al sauf e do sal au i eau du a dia et du fu dus. À e
niveau le péritoine forme le ligament gastro-phrénique, ita le liga e t suspe seu de l esto a au diaph ag e. Il
attache la grosse tubérosité à la face inférieure du diaphragme.
 Épiploïques : tendues entre les bords de l'estomac et les organes voisins :
- L'épiploon gastrohépatique (petit épiploon): attache la petite courbure gastrique au hile du foie.
- L'épiploon gastro-colique (grand épiploon): entre la grande courbure et le côlon transverse.
- L’ piploo gast o-splénique (grand épiploon) : unit la grande courbure au hile de la rate, et contient des branches de
l'artère splénique.
 L'arrière cavité des épiploons : directement en arrière de l'estomac.
2. Rapports avec les organes et avec la paroi :

37
 En avant :
 Partie sup : répond au diaphragme et par son intermédiaire à la plèvre et poumon G et paroi thoracique
Partie inf : le lobe gauche du foie à droite, la paroi abdominale antérieure à gauche
 En arrière : répond par l'intermédiaire de la cavité omentale à :
 En haut : l’aorte, le nerf vague droit, le rein gauche, la surrénale gauche et la rate
 Dans sa partie moyenne : le pancréas et le mésocôlon transverse
 En bas : D4, angle de Treitz et les anses intestinales.

VASCULARISATION ARTERIELLE :
Assurées par des artères issues des 3 branches du tronc cœliaque : artère gastrique gauche, artère hépatique
commune et artère splénique
A- Cercle artériel de petite courbure : formé par l’anastomose des branches des artères gastriques gauche et
droite au niveau de petite courbure
Artère gastrique gauche Artère gastrique droite
(= artère coronaire stomachique) (= artère pylorique)
Origine La plus petite branche du tronc cœliaque, seule Branche collatérale d’artère hépatique propre,
destinée entièrement à l’estomac. elle-même branche d’artère hépatique
commune.
Trajet Monte à gauche vers jonction cardia- Se dirige vers pylore.
œsophagienne, puis descend le long de petite
courbure dans petit omentum.
Collatérales Artère œso-cardio-tubérositaire antérieure, Rameaux duodénal, pylorique, gastrique.
branche hépatique inconstante, rameaux
gastriques.

Terminaison Les 2 artères donnent chacune 2 branches (antérieure et postérieure), qui vont s’anastomoser
entre elles, le long de la petite courbure pour former le cercle artériel de petite courbure.

B- Cercle artériel de grande courbure : formée par l’anastomose des artères gastro-omentales droite et gauche
au niveau de grande courbure
Artère gastro-omentale gauche Artère gastro-omentale droite
Origine Issue d’artère splénique près de la rate. Branche d’artère gastroduodénale, elle-même
branche d’artère hépatique commune.
Trajet Chemine dans l’épiploon gastro-splénique vers Se dirige en infra-duodénale puis infra-
grande courbure. gastrique vers grande courbure.
Collatérales Rameaux gastriques et épiploïques. Rameaux pyloriques, gastriques, épiploïques.

Terminaison Les 2 artères s’anastomosent, le long de la grande courbure pour former le cercle artériel de
petite courbure.

C- Artères courtes d’estomac :


Origine : issues d’artère splénique près de la rate, parfois d’artère gastro-omentale gauche.
Trajet : cheminent dans l’épiploon gastro-splénique vers fundus.
E- Artères des extrémités d’estomac :
- Région cardiale : reçoit l’artère œso-cardio-tubérositaire antérieure et postérieure, des rameaux des vaisseaux
courts supérieurs et rameau descendant gastrique d’artère diaphragmatique inférieure gauche.
- Région pylorique : reçoit des rameaux des cercles des courbures, branche pylorique de la gastroduodénale et des
rameaux pyloriques postérieurs venant des arcades duodéno-pancréatiques.
VASCULARISATION LYMPHATIQUES : 3 territoires principaux
A- Territoire gastrique gauche : 2/3 supérieurs de petite courbure, et cardia.
Drainé par ganglions gastriques gauches.
B- Territoire splénique : fundus et quelques centimètres adjacents de grande courbure.
Drainé par ganglions spléniques.
C- Territoire hépatique : vaste, partie pylorique, 1/3 inférieur de petite courbure et 2/3 inférieurs de grande
courbure. Drainé dans :
Ganglions gastro-épiploïques et rétro-duodénaux rejoignant ganglions supra-pyloriques puis ganglions hépatiques.
Ganglions gastriques droits rejoignant ganglions hépatiques.
 L'ensemble confluent vers ganglions cœliaques++, ganglions rétro-pyloriques ou chaîne lymphatique péri-
œsophagienne, pour se drainer dans canal thoracique, cela explique propagation rapide des cancers et l'atteinte des
ganglions supra-claviculaires gauches (ganglion de Troisier).

VI) Conclusion :
 L’intérêt de l’étude de la vascularisation de l’estomac est d’une importance capitale dans la pratique courante
 Ainsi la bonne connaissance de la vascularisation artérielle permet de guider les ligatures lors des
gastrectomies.
 L’importance de l’anastomose porto-cave, qui lors des hypertensions portales peut être source d’hémorragie
digestive.
 Et enfin, la compréhension de son système lymphatique permet de définir les territoires de curage
ganglionnaire.
ANATOMIE DU FOIE

I- INTRODUCTION :
Ø Le foie est la plus grande glande de l’organisme, indispensable à la vie
Ø Impair et asymétrique, il est situé sous le diaphragme au niveau de l’HCD
Ø La segmentation fonctionnelle du foie est une segmentation vasculaire
Ø Elle aide à pratiquer une chirurgie d’exérèse hépatique plus conservatrice ou une chirurgie de greffe
Ø On distingue une double segmentation :
o segmentation portale : fondée sur la ramification du pédicule hépatique
o segmentation sus hépatique : fondée sur la sectorisation du retour veineux hépatique

II-CONFIGURATION - MORPHOLOGIE :
Lisse, souple, brun rouge, le parenchyme hépatique est friable entouré d’une mince capsule fibreuse : capsule
de Glisson.
Il représente 2% de la masse corporelle chez le cadavre, chez le vivant 2300 à 2500 g.
Il contient 10% du volume sanguin total du corps, débit 1,4l/min.
Le foie présente une vascularisation:
-Porte: fonctionnelle et nourricière, 70% du flux sanguin hépatique.
-Artérielle: nourricière, 30%
-Drainage veineux par les sus hépatiques.
LES FACES : Le foie présente à décrire 3 faces : crâniale, dorsale et caudale.

LA FACE DIAPHRAGMATIQUE :
La face crâniale et la face dorsale sont regroupées en face diaphragmatique. C’est la plus étendue des 2 faces
du foie.
Elle est donc subdivisée en 2 parties : craniale et dorsale, séparées par 1 bord dorso-cranial peu marqué
* Partie crâniale : Elle est convexe dans tous les sens car moulée sur le diaphragme.
Elle est lisse et séparée en deux parties par le ligament falciforme.
* Partie dorsale : elle présente 2 gouttières verticales :
*

* Le sillon de la Veine Cave Inférieure (caudale), la VCI étant parfois entourée de parenchyme hépatique.
* Le sillon du ligament veineux (canal veineux d’Arantius qui, à l'état embryonaire, réunit la veine porte à la
veine cave caudale et s'oblitère à la naissance).
* Entre ces deux gouttières se trouve le lobe caudé.

LA FACE VISCERALE :
Elle est orientée en caudal, en dorsal et à gauche.
Elle présente un certain nombre de reliefs :

a - Un sillon ventro-dorsal gauche formé :


- en avant, par le sillon de la veine ombilicale (qui, après son oblitération, prend au niveau du foie, le nom
de ligament rond. Il amène le sang du placenta au foie, via la veine porte)
- en arrière, par celui du ligament veineux (canal d’Arantius).

b - une dépression transversale : le hile du foie ou plaque hilaire

c - un sillon ventro-dorsal droit formé :

- en avant, par une large gouttière répondant auSituation


lit de laduvésicule
foie biliaire, la fossette cystique
- en arrière, une encoche correspondant au passage de la Veine Cave Inférieure.

1
VUE POSTERO-INFERIEURE DU FOIE

Ces reliefs permettent de reconnaître au foie 4 lobes qui ne correspondent en rien à une séparation vraie de la
glande mais dont la terminologie est consacrée par l’usage. Ce n'est donc qu'une séparation anatomique mais
en aucun cas, fonctionnelle :

* Lobe droit
* Lobe carré
* Lobe gauche
* Lobe caudé

Face diaphragmatique et viscérale du foie (Ferner et al. 1986)

3
LES BORDS : Ces trois faces sont séparées par un bord ventral, un bord dorso-caudal et un bord dorso-cranial.
* Le bord ventral très aigu présente deux encoches répondant l’une à la vésicule biliaireet l’autre au ligament
rond.

* Le bord caudal : très arrondi, présente aussi 2 encoches correspondant l’une à la veine cave caudale et
l’autre au ligament veineux.

III- MOYENS DE FIXITE :


Le foie est maintenu dans sa loge grâce aux pédicules vasculaires (veines hépatiques qui les relient à a veine
cave inférieure) et en sous hépatique grâce au pédicule hépatique qui contient la veine porte, l’artère
hépatique et les voies biliaires extra-hépatiques, ‘ensemble se trouvant dans le bord libre du petit omentum.

Les ligaments représentent aussi un bon moyen de fixité :


- Ligament coronaire : joue un véritable rôle d’organe fixateur, avec ses trois expansions, relie le foie à la
partie verticale du diaphragme ;
Présente trois prolongements : deux latéraux, les ligaments triangulaires droit et gauche, et le
troisième inférieur, le ligament hépato-veineux.
Son feuillet supérieur se réfléchit du foie sur le diaphragme le long du bord supérieur de la face
postérieure du foie. Il est interrompu en son milieu par le ligament falciforme dont les deux feuillets
viennent se brancher sagittalement sur lui.
Dans l’aire du ligament coronaire se trouvent les deux formations qui fixent réellement le foie :
derrière le lobe droit un ligament « hépato-phrénique », dans son sillon la veine cave inférieure.

- Ligament falciforme ou ligament suspenseur du foie, le relie à la partie droite du diaphragme et à la


paroi abdominale antérieure jusqu’à l’ombilic. Le ligament falciforme est un repli péritonéal mince qui
naît de la paroi épigastrique et du diaphragme pour aller au foie. On peut lui distinguer deux parties,
l’une antérieure qui comprend dans son bord inférieur libre un cordon fibreux, reliquat de la veine
ombilicale ; l’autre postérieure qui se fixe à la face supérieure du foie.

- Le petit omentum : Le petit omentum représente un méso péritonéal à deux feuillets disposé dans un
plan frontal et reliant le foie à la petite courbure de l’estomac, débordant en haut sur l’oesophage, en
bas sur le duodénum. Il présente quatre bords et deux faces.
Les quatre bords sont : hépatique, gastrique, supérieur et droit.

Ce méso n’a pas la même épaisseur dans toute son étendue : sa partie moyenne, celle qui répond à
l’insertion gastrique, est mince : c’est la partie flaccide. La portion supérieure, oesophagienne, est
épaisse, parce qu’elle contient des vaisseaux et des nerfs à destination hépatique : c’est la partie
condensée. Enfin la portion droite, duodénale, est de nouveau épaisse parce qu’elle contient le
pédicule du foie : c’est la partie duodéno-hépatique.

4
IV- RAPPORTS AVEC LES AUTRES ORGANES :
Face craniale :
Le foie répond au diaphragme en haut.
Par l’intermédiaire du diaphragme le foie répond au thorax :

* à la plèvre droite et au poumon droit


* à la masse cardio-péricardique

Face dorsale :
-le diaphragme
- le pôle supérieur du rein et à la surrénale droite
- les gros vaisseaux médians (aorte et VCI)
- l’œsophage abdominal.
Face caudale :
Le foie recouvre, comme un auvent, une grande partie de l’étage sus-mésocolique de l’abdomen, surtout dans
sa partie droite.
La présence du foie dans cette portion de l’étage sus mésocolique crée une vaste loge sous-hépatique.
Les rapports se font avec la presque la totalité des organes sus-mésocoliques.

V) Segmentation portale : Elle divise le foie en 2 parties par la scissure portale principale :
A. Foie gauche :
 Portion irriguée par la branche gauche de la veine porte. Celle-ci se divise à l’extrémité gauche du hile en 2
branches :
o Latérale gauche : irrigue le secteur latéral gauche, ce secteur comporte un seul segment II (segment
latéral gauche).
o Paramédiane gauche : irrigue le secteur paramédian gauche, ce secteur divisé en 2 segments :
 Segment III (segment antérieur gauche)
 Segment IV (segment paramédian gauche)
 Les 2 secteurs sont séparés par la scissure portale gauche.
B. Foie droit :
 Portion irriguée par la branche droite de la veine porte (moins volumineux). Celle-ci se divise en 2 branches :
o Latérale droite : irrigue le secteur latéral droit, ce secteur est divisé en 2 segments :
 Segment VI (segment antéro-latéral droit)
 Segment VII (segment postéro-latéral droit)
o Paramédiane droite : irrigue le secteur paramédian droit divisé en 2 segments :
 Segment V (segment paramédian droit Ant)
 Segment VIII (segment paramédian droit post).
 Les 2 secteurs sont séparés par la scissure portale droite.

C. Foie postérieur :
Le lobe codé ou lobe de spiegel, situé en arrière du tronc de la veine porte, comprend un seul segment : le
segment I (segment dorsal).

5
 Au total : les segments définis par la division portale, sont au nombre de 8, apparaissent numérotés en sens
inverse des aiguilles d’une montre, à la face viscérale du foie. Le VIII n’est visible que sur la face diaphragmatique.
Chaque segment reçoit une branche de la veine porte, une branche de l’artère hépatique et un conduit biliaire
propre. Tous ces éléments restent solidaires pour aborder un segment
III) Segmentation selon les veines hépatiques :
 Il existe 3 veines sus-hépatiques qui convergent d’avant en arrière et de bas en haut vers le tronc de la VCI :
o La veine sus-hépatique droite
o La veine sus-hépatique médiane
o La veine sus-hépatique gauche
 Ces veines cheminent dans les scissures portales, subdivisant le foie en 4 secteurs :
o Secteur sus hépatique gauche : lobe gauche morphologique.
o Secteur sus hépatique droit : ½ droite du lobe droit.
o Secteur sus hépatique médian : partie centrale du foie (½ gauche du lobe droit.)
o Secteur sus hépatique dorsal : correspond au lobe codé.

IV) Conclusion :
 Les 2 segmentations ne sont pas superposables
 Elles sont à la base de la chirurgie d’exérèse
 Toute résection qui ne respecte pas la segmentation hépatique conduit à des dégats vasculaires ou biliaires
dans les segments restants.
Q 26 : – LE PEDICULE HEPATIQUE
PLAN :
INTRODUCTION
CONSTITUTION
RAPPORTS DU PEDICULE HEPATIQUE
VARIATIONS DU PEDICULE HEPATIQUE
CONCLUSION
INTRODUCTION :
- Ensemble des éléments réunis en faisceau qui vont au foie ou en proviennent en passant par le hile :
Veine porte (VP) et artère hépatique commune
Canal hépato-cholédoque
Vaisseaux lymphatiques, nœuds et nerfs.
- Contenu dans le bord droit du petit épiploon, limité en bas par le duodénum et en haut par le hile hépatique.
CONSTITUTION
A-VP : veine afférente principale du foie.
Volumineuse et draine dans le foie, le sang des organes digestifs abdominaux et la rate.
Origine : face postérieure du pancréas par union de la veine mésentérique (VM) supérieure, la veine splénique et la
VM inférieure.
Trajet : l'élément le plus postérieur. Elle monte selon un trajet oblique et à droite jusqu'au hile hépatique, Au cours
de son trajet dans le pédicule hépatique, elle reçoit 3 veines afférentes principales :
• Veine coronaire stomachique
• Veine pylorique
• Veine pancréatico-duodénale supéro-postérieure.
Terminaison : 2 branches portales droite et gauche.
. Branche droite : courte et volumineuse, recevant la veine cystique.
. Branche gauche : plus longue, présente deux parties, transverse et ombilicale.

B-L'artère hépatique commune :


C'est l’artère nourricière du foie et des voies biliaires.
Origine : nait du tronc cœliaque (TC), formé à partir de l'aorte juste au-dessous de l'orifice aortique (niveau D12)
Trajet : horizontale à presque 90° du trajet du TC, et à droite vers le hile hépatique
Terminaison : donne au niveau du pied du pédicule hépatique :
. L'artère gastroduodénale : Située dans le pied du pédicule hépatique, se dirige en bas et à droite, croise la
face postérieure du duodénum.
. L'artère hépatique propre : monte dans le hile hépatique en avant de la VP et à gauche de la VBP, elle
donne l'artère pylorique, pour se terminer en 2 branches terminales : une branche droite qui donne
naissance à l'artère cystique, et une branche gauche.

C-Voie biliaire principale : comprend :


1- Canal hépatique commun : (4-6cm de longueur, 5 mm de calibre)
- nait au niveau du hile par la réunion des 2 canaux hépatique droit et gauche.
- reçoit sur son bord droit, le canal cystique et devient le canal cholédoque.
2- Cholédoque : (6-8cm de longueur, 5 mm de calibre)
- situé à droite de l'artère hépatique et en avant de la VP,
- quitte le pédicule hépatique et passe derrière D1 puis tête du pancréas (ictère obstructif si cancer de la tête
du pancréas)
- pour se terminer à la face interne de D2 au niveau de l'ampoule de Vater avec le canal de Wirsung.
D-Lymphatiques : 2 chaines :
. L'une à droite du pédicule hépatique, volumineuse.
. L’autre au bord gauche du pédicule, grêle.
E-Nerfs, 3 plans :
- l'un en avant du pédicule hépatique (plexus hépatique antérieur)
- l'autre en arrière (plexus hépatiques postérieur)
- Nerf gastro-hépatique : issu du X gauche et rejoint le pédicule très haut vers le hile.
RAPPORTS DU PEDICULE HEPATIQUE :
L’ensemble du pédicule hépatique est enfermé dans les feuillets du petit épiploon.
A- Rapports dans la portion duodéno-hépatique :
En arrière : hiatus de Winslow le sépare de la VCI.
En avant :
. Face postéro-supérieure de DI.
. Face inferieure du foie
. L'angle droit du côlon en bas
. Paroi abdominale antérieure.
«Tous ces éléments doivent être réclinés pour faire apparaître chirurgicalement le pédicule»
A gauche : petit épiploon, puis à distance, petite courbure gastrique.
A droite : canal cystique et vésicule biliaire.
B-Rapports dans la portion hilaire :
Répond au hile du foie avec le lobe carré (segment IV) en avant et le lobe caudé (Segment I) en arrière
CONCLUSION (intérêt) :
- Clinique : Carrefour de nombreuses pathologies malformatives, métaboliques, infectieuses, traumatiques ou
néoplasiques.
- Paraclinique : écho-doppler, TDM, cholangiographie, cholangiolRM
- Thérapeutique : connaissance indispensable de l'anatomie du pédicule hépatique dans la cholécystectomie, CPRE
et toute chirurgie hépatique ou duodéno-pancréatique.
Le pédicule hépatique détermine, en plus du pédicule sus-hépatique, une segmentation hépatique fonctionnelle
capitale pour la chirurgie d'exérèse.
Q 24 : – LE CÆCO-APPENDICE
PLAN :
INTRODUCTION
SITUATION
CONFIGURATION EXTERNE
CONFIGURATION INTERNE
STRUCTURE
MOYENS DE FIXITE
RAPPORTS
VASCULARISATION/INNERVATION
CONCLUSION
INTRODUCTION :
- Le cæcum est la portion initiale du côlon. Il est situé à l’abouchement de l’iléum dans le gros intestin. C’est une
structure intrapéritonéale, mobile et libre dans la FID.
- L'appendice vermiculaire est un prolongement atrophié du cæcum.
Intérêt :
Siège de plusieurs pathologies assez courantes (appendicite, RCH, Crohn)
SITUATION :
A-Cæcum : normalement FID. Mais siège de grandes variations (pelvien, infra-hépatique, voire à gauche).
B-Appendice :
Base d’implantation : face postéro-médiale du cæcum.
CONFIGURATION EXTERNE :
A-Cæcum : recouvert de péritoine, forme d'un sac ouvert en haut et présente :
- Partie verticale supérieure se continue avec le côlon ascendant.
- Partie inferieure coudée en dedans sous la précédente.
- L'abouchement de l'iléon : face interne du cæcum.
- L'abouchement de l'appendice au-dessous de l'orifice iléal.
- 3 rangées de bosselures transversales (haustrations coliques) : séparées par les
sillons transversaux de bosselures :
. Bosselure inféro-interne : s'enroule sous le bord inferieur de l'iléon terminal
et constitue : bosselure sous-iléale.
. Bosselure inféro-externe (fond du cæcum).
- 3 bandelettes musculaires longitudinales (ténias coliques) : épaississements de la
couche longitudinale de la musculeuse (antérieure, postéro-externe et postéro-
interne), convergent vers le point d'implantation de l'appendice.
B- L'appendice : tube creux, borgne, de longueur variable, présente :
Partie initiale (courte, transversale)
Partie distale (descendante)
Pointe arrondie.
CONFIGURATION INTERNE : reflet de la surface extérieure du côlon :
Bosselures cavités cæcales.
Sillons replis falciformes.
Bandelettes3 saillies longitudinales.
- Le cæcum présente sur sa face postéro-médiale 2 orifices :
1-L'orifice iléo-cæcal : muni de :
*Sphincter lisse très puissant.
*Valvule iléo-cæcale de Bouhin
2-L'orifice appendiculaire : parfois munis d'un repli muqueux (valvule de Gerlach).
STRUCTURE (3 tuniques) :
Séreuse : péritonéale.
Musculaire : 2 couches (externe longitudinale et interne circulaire).

Sara Ben Addou Idrissi Imad Daoudi Salma Lamsyah


Sous-muqueuse : vaisseaux, lymphatiques, nerfs, et follicules lymphatiques isolés.
Muqueuse : ne présente pas de villosités. Epithélium cylindrique simple, lamina propria et musculaire muqueuse.
(Riche en plaques de Peyer)
MOYENS DE FIXITE :
A-Péritoine cæcal :
- Le cæcum et l'appendice sont entièrement enveloppés par le péritoine viscéral qui se
continue avec le péritoine du côlon ascendant.
- Habituellement libre, faiblement fixé au PPP par 2 ligaments (latéro-colique et retro-iléo-
colique).
B-Péritoine appendiculaire : l'appendice est entouré de péritoine et il est relié au
cæcum et à l'iléon terminal par un méso, qui contient les vaisseaux appendiculaires.

RAPPORTS :
A-En avant : paroi abdominale antérieure, la surface de projection :
. Du cæcum : située en dehors du grand droit au-dessus de la partie externe de l'arcade crurale.
. De la base appendiculaire : se trouve dans la zone du point de Mc Burney (jonction des 2/3 internes et du 1/3
externe de la ligne reliant l'ombilic à l'EIAS) (siège habituel de douleur causée par l’appendicite).
B- En arrière : parties molles de la fosse iliaque (FI), disposées de la cavité péritonéale vers l'extérieur :
- Péritoine pariétal.
- Couche cellulo-graisseuse sous-péritonéale.
- L'aponévrose de FI
- Couche cellulo-graisseuse sous-fasciale (nerf crural).
- Muscle ilio-psoas.
C-En bas : l'angle d'union de la FID interne avec la paroi abdominale antérieure.
D-En dehors :
- En haut, paroi abdominale latérale formée par des corps charnus des muscles larges.
- En bas, FI interne au-dessous de crête iliaque.
E-En dedans :
- Dans la grande cavité péritonéale : anses grêles et grand épiploon.
- Sous le péritoine pariétal postérieur :
. Vaisseaux iliaques externes.
. Uretère droit.
. Vaisseaux spermatiques ou utéro-ovariens.

VASCULARISATION/INNERVATION
A-Artères : branches terminales de l'artère iléo-cæco-colo-appendiculaire, qui nait de l'AMS :
L'artère cæcale antérieure =>vascularise la face antérieure et externe du cæcum.
L'artère cæcale postérieure =>vascularise la face postérieure et fond de cæcum.
L'artère appendiculaire =>segment distal de l'appendice.
B-Veines : drainés par la veine iléo-cæco-colo-appendiculaire qui se jette dans la VMS pour rejoindre la VP.
C-Nerfs : viennent du plexus solaire par le plexus mésentérique supérieur, satellite des artères.
CONCLUSION (intérêt) :
Siège fréquent de pathologies infectieuses : appendicite (urgence chirurgicale), inflammatoires (MICI),
tuberculose,...
Variations anatomiques+++=>Attention appendicite atypique.
Exploration :échographie, lavement baryté.
Thérapeutique :appendicectomie.

Sara Ben Addou Idrissi Imad Daoudi Salma Lamsyah


Q 28 : – DUODENO-PANCREAS
PLAN :
INTRODUCTION
DUODENUM
PANCREAS
RAPPORTS
VASCULARISATION
INNERVATION
CONCLUSION
INTRODUCTION :
- Duodénum = portion initiale d'intestin grêle, se distingue par : situation profonde, calibre plus important,
connexions avec pancréas et voies biliaires.
- Pancréas = glande annexe profonde du tube digestif. Exocrine (suc pancréatique), et endocrine (insuline,
glucagon…).
- Duodénum et tête du pancréas sont indissociables sur plan anatomique et pathologique
 Bloc duodéno-pancréatique
Tumeurs duodéno-pancréatiques (cancer de tête du pancréas, ampullome vatérien…) : traitement curatif =
résection en bloc de tête pancréatique avec duodénum = duodéno-pancréatectomie céphalique (DPC).
DUODENUM :
A- Configuration externe :
Situation : segment initial d’intestin grêle, du pylore à l’angle duodéno-jéjunal.
Situé en arrière, L1-L4.
Rétropéritonéal sauf sa partie proximale.
Forme et dimensions : 25cm de long, calibre supérieur à jéjuno-iléon.
Anneau incomplet ouvert en haut et à gauche (C).
4 portions :
Premier duodénum (D1) (portion supérieure) :
Du pylore -> col de vésicule biliaire. Situé sur flanc droit de L1.
Presque horizontal.
2 parties : une mobile dilatée (bulbe duodénal) (siège d’ulcère duodénal), une fixe. Entre 2 parties passe l’artère
gastroduodénale (si érosion par ulcère -> hématémèse).
D1-D2 forme angle aigu (genu superius).
Deuxième duodénum (D2) (portion descendante) :
Située à droite, s’étend verticalement L1 -> L4.
Bord interne en rapport avec tête du pancréas, reçoit canaux biliaires et pancréatiques
D2-D3 forme angle droit (genu inferius).
Troisième duodénum (D3) (portion inférieure) :
Horizontale, L3–L4, se termine au flanc gauche.
Compris dans pince aorto-mésentérique (aorte, VCI en arrière et racine du mésentère (AMS, VMS) en avant).
Quatrième duodénum (D4) (portion ascendante) :
Monte verticalement à gauche du rachis, L4 -> L2.
Se termine à l'angle duodéno-jéjunal (Treitz) (entouré par muscle suspenseur du duodénum (muscle Treitz)).
B- Configuration interne :
Structure : séreuse, musculeuse, sous-muqueuse, muqueuse (glandulaire).
Face interne D2
Petite caroncule : supérieur, abouchement du canal pancréatique accessoire.
Grande caroncule : inférieur, abouchement des voies bilio-pancréatiques.
C- Moyens de fixité : partie du tube digestif la mieux fixée; pancréas, mésoduodénum, muscle Treitz, racine du
mésocôlon transverse et mésentère.
Pancréas :
A- Situation :
Profond, région épigastrique, en avant L1-L2, entre duodénum et rate, en arrière d'estomac.
Rétropéritonéale sauf petite portion de sa queue.
B- Forme : consistance ferme mais friable, rose, grand axe oblique en haut, à gauche et en arrière.
4 portions :
Tête : circonscrite par duodénum. De sa partie inférieure se détache processus unciné délimitant avec le reste,
l'incisure pancréatique.
Col ou isthme : situé en avant des vaisseaux mésentériques supérieurs. En arrière, les veines mésentérique
supérieure et splénique forment veine porte. Relie tête au corps.
Corps : s’étend du col -> queue.
Queue : se termine entre feuillets du ligament spléno-rénal. Creusée d’une gouttière par vaisseaux spléniques.
C- Dimensions : longueur 15cm, hauteur 6cm, largeur 4cm, épaisseur 2cm.
D- Canaux pancréatiques :
Canal principal (Wirsung) : de la queue -> partie inférieure de la tête pour rejoindre canal biliaire (cholédoque) et
former l’ampoule hépato-pancréatique (Vater), qui s’ouvre au D2 par papille duodénale majeure (grande
caroncule). L’ampoule est entourée de sphincter d’Oddi.
Canal accessoire (Santorini) : plus court, du col -> partie supérieure de la tête pour déboucher au D2, formant
papille duodenale mineure (petite caroncule).
E- Moyens de fixité : duodénum et mésoduodénum rétropancréatique. Queue seule partie mobile.
RAPPORTS :
Rapports péritonéaux :
En arrière : fascia de Treitz.
En avant : péritoine pariétal.

Organes voisins :
En avant :
En haut : foie, voies biliaires, l’estomac par l’intermédiaire de bourse omentale.
En bas : mésocôlon et côlon transverses.
Vaisseaux mésentériques supérieurs en arrière du pancréas et en avant du processus unciné.

En arrière :
D’abord confluent portal (envahissement précoce de veine porte dans cancers du pancréas).
Au-delà : aorte, VCI, pédicules rénaux, en dehors : bassinets, hiles rénaux.
VASCULARISATION :
A- Artérielle :
Duodéno-pancréas :
- Artère gastroduodénale : donne artères pancréatico-duodénale antéro-supérieure (PDAS) et postéro-supérieure
(PDPS).
- Artère mésentérique supérieure : donne PDAI et PDPI.
PDAS-PDAI forment arcade pancréatico-duodénale antérieure.
PDPS-PDPI forment l’arcade pancréatico-duodénale postérieure.
Pancréas gauche : essentiellement l’artère splénique, accessoirement artère pancréatique dorsale.

B- Veineuse : suit réseau artériel, rejoint système porte.


Veine porte : naît à face postérieure d’isthme par réunion du tronc spléno-mésaraïque et VMS.
C- lymphatique : chaînes lymphatiques spléniques, mésentériques, hépatiques, latéro-aortiques.
INNERVATION : nerfs vagues (parasympathique), plexus solaire (sympathique).
CONCLUSION : intérêt du sujet
Clinique : cancer de tête du pancréas, ulcère duodénal…
Paraclinique : échographie, TDM, IRM, écho-endoscopie, CPRE.
Chirurgical : DPC.
Q 29 : – LA LOGE SPLENIQUE
PLAN :
INTRODUCTION
LIMITES
CONTENU
RAPPORTS
VASCULARISATION/INNERVATION
CONCLUSION
INTRODUCTION :
- La loge splénique est un espace à limites bien définies, contenant un organe spécial (rate).
- La rate est le plus volumineux des organes lymphoïdes. 2 rôles principaux :
. Régule la formation et la destruction des éléments figurés du sang.
. Participe à la défense immunitaire de l'organisme (splénectomie réfléchie+++).
- L’imagerie abdominale précise le volume et la structure de la rate.
LIMITES : cette loge se situe sur la partie inferieure gauche du thorax,
dans l'espace sous-phrénique gauche
En arrière =>rein gauche.
En avant =>grill costal de l’HCG.
En haut et en dehors =>coupole diaphragmatique gauche.
En dedans =>grande courbure de l'estomac et queue du pancréas.
En bas =>colon transverse et surtout l'angle colique gauche.
Loge complètement fermée par le péritoine sauf au niveau de l'angle antéro-
interne où se développe la SMG.

CONTENU (RATE)
A-Situation : HCG de l’abdomen, entre la 9èmeet la 11èmecôte.
B-Forme et consistance :
- Tétraèdre irrégulier de couleur rouge foncé, avec :
. 2 faces (diaphragmatique, viscérale)
. 2 bords (antérieur, postérieur)
. 2 pôles (supérieur, inférieur).
- La rate est ferme mais de cohésion faible=>friable et facilement déchirée lors des
traumatismes.
C-Dimensions :
Longueur (12 cm); largeur (8 cm); épaisseur (4 cm); poids (200g).
Dimensions peuvent augmenter=splénomégalie dans des pathologies hématologiques, infectieuses,…
D-Structure
Deux enveloppes : séreuse (superficielle) et capsule (profonde)
Tissu splénique (2 parties)
.Pulpe blanche (masses de lymphocytes)
.Pulpe rouge (riche en cellules sanguines).
E-Moyens de fixité :
- Ligaments (gastro-splénique, spléno-rénal et phrénico-colique)
- Pédicule splénique
- Viscères qui l’entourent.
RAPPORTS :
A-Rapports péritonéaux : au niveau du hile, le péritoine forme :
- En arrière, l’épiploon pancréatico-splénique (ligament spléno-rénal, ligament
phrénico-splénique) : unit le hile de la rate à la queue du pancréas et contient le
pédicule splénique.
- En avant, l'épiploon gastro-splénique (ligament gastro-splénique LGS) : unit la rate à l’estomac et contient les
vaisseaux gastriques courts et gastro-épiploïques gauche.
B-Rapports avec les organes voisins :
-**Face diaphragmatique : convexe répond au diaphragme, et par son intermédiaire au
cul-de-sac pleural gauche, au poumon gauche et paroi thoracique inférieure.
«Souvent lésée lors des traumatismes du thorax»
**Face viscérale : comporte :
. Hile : Répond à la queue du pancréas.
. Surface gastrique : répond à la face postérieure de l'estomac. Réunie à la grande
courbure par le LGS.
. Surface rénale : répond à la partie supéro-latérale du rein et l'extrémité
supérieure de la surrénale, gauches.
. Surface colique : répond à l’angle colique gauche et le ligament phrénico-
colique.
**Bords : Bord antérieur crénelé, répond au rebord costal.
Bord postérieur mousse, s'insinue entre le rein et le diaphragme.
**Pôle supérieur : en rapport avec la grosse tubérosité gastrique et lobe gauche du foie
en avant.
**Pôle inferieur : répond à l'angle colique gauche et la partie gauche du mésocôlon transverse.

VASCULARISATION/INNERVATION :
A-L'artère splénique : branches du tronc cœliaque, se divise dans le ligament phrénico-splénique en plusieurs
branches qui gagnent le hile et le parenchyme de la rate.
Elle donne également les vaisseaux courts de l’estomac et l’artère gastro-épiploique gauche.
B-Veine splénique :
- Se constitue au niveau du hile splénique, au-dessous de l'artère.
- Chemine en rétro-pancréatique et s'unit à la veine mésentérique (VM) inférieure pour former le tronc
splénomésaraïque qui va s’anastomoser avec la VM supérieure pour former le tronc de la VP.
«Les collatérales de la veine splénique venues de la région cardio-tuberositaire constituent une anastomose porto-
cave»
C-Lymphatiques : rejoignent les ganglions du hile de la rate se drainant dans les ganglions lymphatiques
pancréatico-spléniques et cœliaques.
«Dans certaines cancers gastriques, l’exérèse de la rate associée à celle de l’estomac, est nécessaire vue ces
connexions lymphatiques»
D-Nerfs : innervation neuro-végétative, les nerfs proviennent du plexus solaire et constituent le plexus splénique.

CONCLUSION :
-L’étude anatomique de la rate explique son importance en dehors de la pathologie splénique, dans la pathologie du
système porte et le cancer de l’estomac.
- Clinique : splénomégalie, traumatisme de la rate.
- Exploration paraclinique : échographie et TDM.
- Thérapeutique : splénectomie, sa topographie explique ses différentes voies d'abord abdominales ou thoraco-
abdominales.
Q30. La loge rénale : Parois et contenu.

Introduction :
Loge cellulo-adipeuse close, entourant le rein et la surrénale de chaque coté de la colonne vertébrale.
Située à la partie haute et latérale de la région rétro péritonéale en avant de la paroi abdominale postérieure, en dehors de la
saillie du rachis lombaire et du psoas et en arrière du péritoine pariétal postérieur
Elle s'étend depuis la 11ème côte jusqu'à la crête iliaque
Intérêt : Pathologie rénale riche : tumorale, lithiasique, infectieuse, malformative. / Pathologie surrénalienne.

I) Parois :
 La loge rénale est une loge fibreuse fermée, limitée par le fascia péri-rénal qui comprend 2 feuillets antérieur ou pré-
rénal, et postérieur ou fascia de zukerkandl : séparé du muscle carré des lombes par la graisse de Gerota.
 Les 2 feuillets forment une enveloppe close autour du rein et de la capsule surrénale, se rejoignent
- en dedans, dans la gaine péri-vasculaire du pédicule rénal.
- en haut, au dessus de la surrénale
- en bas, au dessous du pôle inférieur du rein
 la surrénale est séparée du rein par la lame inter-surréno-rénale, expansion du fascia péri rénal ; donc elle ne le suit pas
en cas de ptose rénal et reste en place en cas de néphrectomie.
 En dehors et en arrière de la loge rénale se trouve la graisse para-rénale.

II) Contenu :
1. La graisse péri-rénale : Ou capsule adipeuse du rein : C est une lame cellulo-graisseuse qui sépare le rein et la glande
surrénale, du fascia péri rénal.
2. Le rein et son pédicule :
 Configuration extérieure :
 Rouge brun, ferme, entouré d'une capsule lisse et résistante, classiquement en forme de haricot avec :
- 2 faces : antéro-latérale convexe et postéro-médiale plane.
- 2 bords : latéral convexe, médial concave présentant une échancrure, le hile rénal.
- 2 pôles, supérieur et inférieure.
 Dimension : longueur : 12cm, largeur : 6cm, épaisseur : 3 cm
 Le rein droit est plus bas situé que le gauche :
 Configuration intérieure :
 Le parenchyme :
- La médullaire : formée par les pyramides de Malpighi, à leu so et s ou e la papille ui o espo d à l e t it
des calices, et à leur base partent les pyramides de Ferrein vers la périphérie.
- La corticale : occupe toute la périphérie du rein et les zones comprises entres les pyramides de Ferrein. Entre les
pyramides de Malpighi forme les colonnes de Bertin.
 Les voies excrétrices :
- Les petits calices: au nombre de 8 à 10 tubes qui coiffent le sommet des papilles
- Les grands calices : formés par la réunion des petits calices, souvent au nb de 3 convergent pour former le bassinet.
 Vaisseaux et nerfs : pédicule rénal
 Artère rénale :
- Origine : bord latéral de l'aorte abdominale, au niveau de L1-L2, se dirige en dehors vers le hile rénal (la droite est
plus longue que la gauche et passe derrière la VCI)
- Collatérales : artères capsulo-adipeuses, artères surrénales inf, artères pyélo-urétériques
- Terminaison : en 2 branches avant d'atteindre le hile : ant ou pré-pyélique post ou rétro-pyélique.
 Veine rénale :
- Origine : réunion du tronc prépyélique et rétropyélique au niveau du bord médial du sinus rénal en avant des artères
- Collatérales :
৺ Des 2 côtés : veines capsulo-adipeuses, veines pyélo-urétériques sup.
৺ A gauche : veine surrénale et veine gonadique (responsable de varicocèle).
- Terminaison : au niveau la VCI.
 Lymphatiques : se drainent dans les ganglions para-aortiques.
 Nerfs : proviennent du plexus solaire.
48
 Rapports : S'effe tue t pa l i te diai e des pa ois de la loge ale et de la g aisse p i-rénale qu'elle contient.
 La face postéro médiale : se font sur 2 étages :
- Étage supérieur thoracique : le diaphragme et par son intermédiaire au CDS pleural.
- Étage inférieur lombaire : le muscle psoas en dedans et le muscle carré des lombes en dehors.
 La face antéro latérale :
 Le rein droit :  Le rein gauche :
- En haut : le foie. - au dessus du mésocôlon : la queue du pancréas, la rate
- En bas : l'angle colique droit. et le pédicule splénique, plus en avant l'estomac, par
- En médial : le 2è duodénum et son fascia de Treitz l'i te diai e de l a i e a it des piploo s.
- Plus en dedans : partie droite du côlon transverse - au dessous du mésocôlon : angle colique gauche, anses
et du mésocôlon transverse. grêles jéjunales.

 Le bord latéral : À ce niveau le péritoine forme la gouttière pariéto-colique pa l i te diai e de la uelle le ei


répond :
 à droite au foie,
 à gauche à la rate en haut et au côlon descendant en bas.
 Le bord médial : le hile constitue sa partie moyenne => pédicule rénal (AR, VR, bassinet, ganglions et nerfs)
- Segment sus-hilaire : répond à la glande surrénale dont il est séparé par le feuillet inter-surrénalo-rénal.
- Segment sous-hilaire : répond au muscle psoas et segment initial de l'uretère et vaisseaux génitaux.
- Le rein droit répond à la VCI, et le rein gauche à l'aorte abdominale.
3. Les surrénales :
 Description : Glandes endocrines indispensables à la vie, séparées du rein par la cloison inter-surrénalo-rénale,
maintenues en place par leur pédicule, non solidaires au rein. Elles o t la fo e d u e i gule do t la ase epose su le
pédicule rénal avec :
 2 faces : antérieure et postérieure
 2 bords : un médial convexe et un latéral concave
 2 extrémités : une supérieure effilée et une inférieure large et arrondie.
 Vaisseaux et nerfs :
 Artères :
- Pédicule supérieure : o sta t, aît de l a t e ph i ue i f ieu e.
- Pédicule moyen : i o sta t, aît de la fa e lat ale de l ao te.
- Pédicule inférieure : i o sta t, aît de l a t e ale.
 Veines : les veines surrénales principales qui se jettent à droite dans la VCI, et à gauche dans la veine rénale gauche.
 Lymphatiques : formé de 2 groupes collecteurs principaux :
- Antérieur : satellite des artères surrénales sup
- postérieur : satellite de la veine surrénale principale.
 Nerfs : proviennent du plexus solaire.

Conclusion : La connaissance de l'anatomie de la loge rénale et de son contenu est nécessaire, du fait de l'intérêt chirurgical,
clinique et paraclinique. L UIV dont l'interprétation donne de précieux renseignements en pathologie malformative, lithiasique et
tumorale. L'échographie quant à elle, est d'un apport plus important pour l'étude du parenchyme rénal et de son pédicule.

49
Q32. Le rectum : Configuration, rapports, vaisseaux et nerfs.

Introduction :
Partie terminale du tube digestif, situé dans l'espace sous-péritonéal.
Fait suite au côlon sigmoïde, en regard de S3, il se termine en bas par l'anus.
Le rectum est un segment fixe, doué de propriétés contractiles.
Intérêt :
- Clinique : bien que profond, il est prêtable à l’examen clinique par le TR et par son intermédiaire l’examen d’autres organes
- Pathologique : richesse et diversité de sa pathologie inflammatoire, infectieuse, tumorale, vasculaire (hémorroïdes)…
- Chirurgical : sa profondeur et l’importance de ses rapports rend difficile la chirurgie du rectum.

I) Configuration :
1. Configuration extérieure : le rectum a la fo e d u e to oi , il est divisé en 2 segments séparés par un angle :
 Le rectum pelvien : 13 cm de longueur
- conduit cylindrique compris entre la charnière rectosigmoïdienne et la jonction anorectale
- orientée en bas et en avant.
- s la git pou fo e l'a poule e tale su tout dans sa portion distale
 Le rectum périnéal ou canal anal : 5 cm de longueur
- portion rétrécie qui se termine à l'anus.
- orienté en bas et en arrière
- muni d'un double système sphinctérien : le sphincter interne (lisse) et le sphincter externe (fait de muscles striés).
 Le cap du rectum :
- angle obtus en arrière, pratiquement à la hauteur de la pointe du coccyx.
- o espo d au M. l ateu de l a us ui pa ti ipe de faço i po ta te à la o ti e e a ale.
2. Configuration intérieure :
 La face endoluminale de l’a poule e tale présente 2 types de reliefs muqueux :
- Replis muqueux longitudinaux temporaires qui s'effacent par la distension.
- Replis transverses permanents semi lunaires appelées valvules de Houston, et sont au nombre de 3
 La face endoluminale du canal anal est subdivisée en 3 parties :
- La zone endoluminale : Siège au niveau de la moitié supérieure du canal anal, surélevée par des replis longitudinaux
appelés colonnes de Morgagni zo es de p édile tio des pa uets hé o oïdai es hez l’adulte)
- La zone intermédiaire : comprise entre la ligne pectinée en haut et la ligne ano-cutanée en bas
- La zone cutanée : où apparaissent les poils et les glandes
 Structure : la paroi rectale est formée de 4 tuniques de la superficie à la profondeur :
- Séreuse péritonéale : e iste u à la pa tie sup ieu e du e tu pel ie .
- Musculeuse : avec 2 couches : longitudinale externe et circulaire interne formant le sphincter interne. Le sphincter
externe étant formé par le muscle striée fait de 3 couches profonde , moyenne , superficielle.
- Sous muqueuse : contient le plexus veineux hémorroïdal espo sa le d h o oïdes si dilat .
- Muqueuse.
II) Rapports :
1. Dans la loge rectale : est u espa e elluleu , a e :
 En avant : la cloison recto-p ostati ue de De o illie s hez l ho e et la loiso e to-vaginale chez la femme.
 En arrière : l apo ose p -sacrée.
 Latéralement : les lames sagittales (sacro-recto-génito-vésico-pubiennes).
 En haut : le péritoine pelvien qui forme en avant le CDS de douglas et latéralement les CDS latéro-rectaux.
 En bas : le us le l ateu de l a us.
2. Avec les organes de voisinage :
 le rectum pelvien :
 Rapports postérieurs :
- la face antérieure du sacrum et du coccyx doublé de l'aponévrose pré-sacrée.
- Les vaisseaux sacrés moyens et latéraux.
- La chaîne sympathique pelvienne.
- Les branches antérieures des nerfs sacrés.

51
 Rapports antérieurs : différents selon le sexe
 Chez l'homme :  Chez la femme :
- Dans la cavité péritonéale : anses grêles et colon pelvien - Dans la cavité péritonéale : anses grêles et colon pelvien
- Pa l’i te diai e du CDS recto-vésical de douglas : - Pa l’i te diai e du CDS recto-utérin de douglas :
base de vessie, canaux déférents, et uretères. utérus et ligaments larges.
- Pa l’i te diai e de la loiso de De o villie s : base - Pa l’i te diai e de la loiso e to-vaginale : vagin.
de la vessie, vésicules séminales, et prostate.
 Rapports latéraux :
- Dans la cavité péritonéale : anses grêles et colon pelvien (en plus chez la femme : ovaire et pavillons des trompes).
- Sous la cavité péritonéale : vaisseaux hypogastriques et uretères pelviens.
 le rectum périnéal ou canal anal :
Le canal anal est entouré par une gaine musculo-aponévrotique qui assure sa stabilité verticale et dorsale, de haut en
bas e t ou e : l apo ose pel ie e, us le l ateu de l a us et le sphi te e te e de l a us.
 En avant : muscles du périnée, noyau fibreux central du périnée, et en plus :
- Chez l’ho e : urètre membraneux, et bulbe du corps spongieux.
- Chez la femme : vagin.
 En arrière : ligament sacro coccygien.
 Latéralement : fosses ischio-rectales qui contiennent les vaisseaux rectaux inférieurs et le nerf rectal inférieur.

III) Vaisseaux et nerfs :


1. Artères :
 Artère rectale supérieure : branche terminale de l'artère mésentérique inférieure, elle se distribue en 2 branches
collatérales droite et gauche destinées aux parois latérales de la moitié supérieure du rectum pelvien.
 Artères rectales moyennes droite et gauche : proviennent de l'artère hypogastrique; destinées à la vascularisation de la
musculeuse de la paroi antérieure du canal anal.
 Artères rectales inférieures : 1 à 3 de chaque côté. branches des artères pudendales internes (collatérales de l'artère
hypogastrique). se dist i ue t au diff e tes ou hes de la pa oi du a al a al et à l appa eil sphinctérien.
 Artère sacrale médiane : a he te i ale de l ao te. do e des a eau t s grêles pour la face post. du canal anal.
2. Veines : elles sont satellites des artères, naissent d'un riche plexus veineux sous-muqueux :
 Veine rectale supérieure : se jette dans la veine porte par la veine mésentérique inférieure
 Veines rectales moyennes et inférieures : se drainent dans la VCI par les veines hypogastriques,
Les veines rectales réalisent ainsi une très importante anastomose porto-cave, expliquant la formation des hémorroïdes
e as d’o sta le po tal.
3. Lymphatiques : il se fait par 3 groupes lymphatiques :
 Lymphatiques supérieurs : drainent tout le e tu ais pa ti uli e e t l a poule e tale ; so t satellites de l a t e
rectale supérieure, et ils se dirigent vers les ganglions mésentériques inférieurs.
 Lymphatiques moyens : suivent les vaisseaux rectaux moyens et se terminent dans les ganglions hypogastriques.
 Lymphatiques inférieurs : drainent le rectum périnéal ; so t satellites de l a t e e tale i f ieu e, et ils se te i e t
au niveau des ganglions inguinaux superficiels.
4. Nerfs : l i e atio du e tu est assu e pa :
 Plexus rectaux supérieurs : qui terminent le plexus mésentérique inférieur.
 Plexus hémorroïdaux ou rectaux moyens : qui émanent des plexus hypogastriques.
 Nerf rectal ou anal : branche du plexus sacré, innerve le sphincter externe et la marge anale.

Conclusion :
- Partie terminale du tube digestif qui présente plusieurs parties, importantes sur le plan anatomique, pathologique et
chirurgical.
- Tous les organes qui entourent le rectum sont susceptibles d'être comprimés ou envahis en cas de cancers, expliquées par
ses rapports, sa vascularisation et son drainage lymphatique.
- L a asto ose po to-cave explique la formation des hémorroïdes e as d o sta le po tal.

52
Q32- UTERUS
I- INTRODUCTION :
-L'utérus est un organe musculaire lisse creux. destiné à contenir le conceptus pendant son développement
et à l'expulser quand il est arrivé à maturité.
-L'utérus repose sur la vessie et il est en partie situé entre la vessie en avant et le rectum en arrière. Il fait
saillie dans le vagin.

II- CONFIGURATION EXTERNE :


L'utérus est piriforme avec un léger étranglement, l’isthme utérin qui sépare le corps et le col.
1- Le corps utérin :
II est conique, aplati d'avant en arrière. Avec :
• deux faces, vésicale, antéro-inférieure et intestinale, postéro-supérieure ;
• deux bords, droit et gauche ;
• une base convexe ou fundus utérin ;
• des angles ou cornes utérines droite et gauche se continuant avec les trompes utérines.
Chaque angle donne insertion en avant au ligament rond, et en arrière au ligament propre de l'ovaire.
2- Le col utérin :
Il est cylindrique et donne insertion au vagin qui le divise en deux parties :
 L’insertion vaginale :
Elle est située en arrière sur le tiers supérieur du col et en avant sur le tiers inférieur du col.
 La partie supra-vaginale du col :
Elle se continue avec le corps.
 La partie vaginale :
présente à son sommet par l'orifice externe du col qui se prolonge par le canal cervical

III- CONFIGURATION INTERNE :


L'utérus présente dans son corps la cavité utérine. Et dans son col, le canal cervical. Ces deux cavités
communiquent par l'orifice interne du col utérin.
La cavité utérine et le canal cervical peuvent être explorés par échographie, hystérographie, hystéroscopie, IRM
1. La cavité utérine :
Elle est triangulaire et virtuelle. Chacun de ses angles latéraux communique avec un canal tubaire
par un ostium utérin de la trompe. Son angle inférieur communique avec le canal cervical par
l'orifice interne du col utérin. C'est dans la cavité utérine que l'on place un stérilet
2. Le canal cervical :
C'est une cavité réelle, fusiforme. Elle est remplie par la glaire cervicale. Ses parois antérieure et
postérieure sont marquées par des replis, les plis palmés.
IV- RAPPORTS :
1. Le péritoine utérin.
a) En avant, le péritoine recouvre la face vésicale du corps et de l'isthme. Il se continue avec le
péritoine vésical au niveau du cul-de-sac vésico-utérin.
b) En arrière, il recouvre toute la face intestinale et descend jusque sur la face postérieure du
fornix vaginal pour former le cul-de-sac recto-utérin.
2. Les rapports intrapéritonéaux
a) La face vésicale repose sur la face supérieure de la vessie.
b) Le fundus répond souvent au grand omentum.
c) La face intestinale répond : aux anses grêles et au côlon sigmoïde.
3. Les rapports sous-péritonéaux
a) En avant, le septum vésico-utérin, unit la partie supra-vaginale du col et la fosse rétro-trigonale
de la base vésicale. Le septum est limité latéralement par les ligaments vésico-utérin.
b) Latéralement, l’utérus répond en haut au mésomètre et en bas au paramètre.
c) En arrière, l'isthme ct la partie supra-vaginale du col donnent insertion aux ligaments utéro-
sacraux.
4. Les rapports de la partie vaginale du col :
a) En avant, le trigone vésical
b) Latéralement, le paracervix.
c) En arrière, le rectum : Le fornix vaginal postérieur et le rectum sont séparés par le cul-de-sac
rétro-utérin
V- VASCULARISATION :
1. L’artère utérine :
a) Origine :
Elle nait de l'artère iliaque interne isolément ou par un tronc commun avec l'artère ombilicale
b) Trajet : arciforme, 3 segments
 Le segment pariétal : descend en avant, contre la paroi pelvienne, jusqu'au niveau de l'épine
ischiatique
 Le segment paramétrial se dirige transversalement en dedans, dans le paramètre.
 Le segment mésométrial est situé dans le mésomètre, contre le bord latéral de l'utérus
c) Terminaison :
Au niveau de la corne utérine, elle s'incline latéralement, passe sous le ligament rond et la
trompe pour se diviser en deux branches, l'artère tubaire médiale et l'artère ombilicale
médiale, qui s'anastomosent avec leurs homologues latérales.

2. Les veines :
Le sang veineux utérin est collecté dans les plexus veineux utérins situés dans les mésomètres.
Chaque plexus est drainé essentiellement par les veines utérines et vaginales dans les veines
iliaques internes, et accessoirement par les veines ovariques et les veines du ligament rond.
3. Les lymphatiques :
a) Les lymphatiques du col se rendent aux ganglions iliaques externes et interne.
b) Les lymphatiques du corps se terminent dans les ganglions lombaires.

VI- LIGAMENTS DE L’UTERUS :


L'utérus est maintenu par six ligaments pairs et symétriques qui sont :
• en avant, les ligaments ronds et vésico-utérins ;
• en arrière, les ligaments utéro-sacraux
* latéralement, les ligaments larges, les paramètres et les paracervix

VII- ANATOMIE FONCTIONNELLE : statique utérine


1- Système de soutènement :
le corps utérin repose sur la vessie . Par ailleurs, le col utérin prend appui sur la paroi postérieure
du vagin soutenue par le corps périnéal.
2- Le système de suspension :
L'appareil de suspension se compose : en arrière, des ligaments utéro-sacraux, en avant, des
ligaments vésico-utérins, latéralement, des paramètres et paracervix.
3- Le système d’orientation :
Les ligaments ronds et utéro-sacraux maintiennent l'antéversion. Les mésomètres, souples, laissent
au corps utérin une grande mobilité, mais limitent les déplacements latéraux.
VIII- CONCLUSION :
Q : 37 – LA PROSTATE
Q34
PLAN :
INTRODUCTION
LOGE PROSTATIQUE
PROSTATE
RAPPORTS
VASCULARISATION-INNERVATION
CONCLUSION
INTRODUCTION :
- Elément principal de la loge prostatique, masse glandulaire et musculaire, impaire et médiane, entoure chez
l'homme la partie initiale de l'urètre.
- Plus développée à l’âge adulte, contribue avec les vésicules séminales à la formation du sperme.
- Son atteinte compromet fertilité, éjaculation et miction.
- Sa pathologie, relève de processus infectieux, dystrophiques (HBP) ou malins.
LOGE PROSTATIQUE :
Epaisse, inextensible, limites :
- Haute : feuillet inter vésico-prostatique.
- Ant : lame pré-prostatique (expansion de l'aponévrose moyenne périnéale)
- Basse : aponévrose périnéale moyenne.
- Post : aponévrose prostato-péritonéale de DENONVILLIERS.
- Latérale : aponévroses latérales de la prostate.
PROSTATE :
A- Configuration externe :
- Situation : cavité pelvienne, au-dessous de la vessie, au-dessus du diaphragme uro-génital, en avant du rectum et
en arrière de la symphyse pubienne (SP) entre les muscles élévateurs de l’anus et autour de l'urètre et des voies
spermatiques.
- Forme : châtaigne, un peu aplati d'avant en arrière, axe oblique en bas et en avant.
- 4 faces : postérieure oblique, antérieure verticale, 2 inféro-latérales convexes, base supérieure et sommet
inférieur.
- Consistance : ferme élastique et régulière.
- Dimensions : Chez l'adulte : épaisseur : 20mm, hauteur : 30mm, largeur : 40mm, poids : 20 à 25g.
- Moyens de fixité : loge prostatique, adhérence à la vessie, traversée de l’urètre et voies spermatiques, ligaments
pubo-prostatiques.
B- Configuration interne :
- Stroma fibro-musculaire : fibres musculaires lisses (FML) et tissu conjonctif.
- Capsule : tissu conjonctif dense, riche en FML.
- Tissu glandulaire : s'ouvre par des conduits prostatiques, dans l'urètre prostatique. Dans la lumière de ces conduits
peuvent se rencontrer, chez le sujet âgé, des concrétions calcifiées; corps amylacés.
→ Traversé par l'urètre et les voies spermatiques, on distingue selon Mc Neal en 5 zones :
- Une zone antérieur fibro-musculaire
- Deux zones de transition (HBP)
- Une zone centrale en arrière entourant les canaux éjaculateurs
- Une zone périphérique qui constitue 70% du volume prostatique ( zone du cancer)
.
RAPPORTS :
A- Face antérieure : répond à la loge pré-prostatique, limitée par :
- Lame pré-prostatique en arrière,
- Aponévrose périnéale moyenne en bas,
- SP en avant, séparée d’elle par l’espace de Reitzus (tissu cellulaire lâche et plexus veineux de Santorini).
- Ligaments pubo-vésicaux en haut.
B- Face postérieure :
- Sillon médian émoussé, divise la prostate en 2 lobes latéraux.
- Répond à la paroi antérieure du rectum par l'intermédiaire de l'aponévrose de DENONVILLIERS.
- Entre la face postérieure et l’aponévrose se trouve l'espace rétroprostatique.
C- Faces inféro-latérales:
Contenant dans leur épaisseur le plexus veineux prostatique. Répondent de chaque côté, à la lame sacro-recto-
génito-pubienne, l'aponévrose pelvienne et le muscle releveur de l'anus.
D- Base :
- Convexe d'avant en arrière
- Saillie transversale qui la divise en 2 parties :
• Antérieure : répond au col vésical.
• Postérieure : répond aux vésicules séminales.
- Son versant postérieur présente une fente prostatique, pénétrée par les conduits déférents et les conduits des
vésicules séminales.
E- Sommet : au-dessus de l'aponévrose périnéale moyenne, recouvert du sphincter urètral, répond :
- En avant à la SP et le ligament transverse du pelvis.
- En bas à l'urètre membraneux et au corps spongieux.
- En arrière au coude du rectum et au bulbe du corps spongieux.

F- Rapports intrinsèques :
- Urètre prostatique : la traverse verticalement.
- Conduits éjaculateurs : la traversent obliquement pour s'ouvrir dans l'urètre prostatique, se terminent de part et
d’autre de l’utricule prostatique.
- Utricule prostatique : vestige embryonnaire, conduit borgne d'aspect piriforme.
VASCULARISATION-INNERVATION :
A- Artères :
- Vésicale inférieure, donne des branches :
 Vésico-prostatiques pour le col vésical, l'urètre, les conduits éjaculateurs et la portion prostatique adjacente,
supracolliculaire.
 Prostatiques pour la majeure partie de la prostate (périphérique et infracolliculaire).
- Pudendanle interne participe à la vascularisation de l'isthme, par les artères vésicales antérieures.
- A. du conduit déférent et A. rectale moyenne (participent accessoirement).
B- Veines :
Se jettent dans le plexus veineux de Santorini et le plexus séminal.
Puis vers la veine iliaque interne par les veines vésicales et pudendales internes.
C- Lymphatiques : ganglions iliaques externes et hypogastriques.
D- Nerfs : proviennent du plexus hypogastrique inférieur : contingent parasympathique de la ME sacrée.
CONCLUSION :
Intérêt :
- Clinique : pathologie prostatique en particulier HBP. Accessible à l'examen clinique par TR.
- Paraclinique : échographie pelvienne ou endorectale, TDM et IRM, biologie : PSA +++.
- Thérapeutique : la voie d'abord la plus utilisée est sus-pubiennemédiane, et transurétrale endoscopique.
Q31. La vessie : Configuration et rapports.

Introduction :
C est un réservoir musculo- e a eu desti à o te i l u i e s t e de faço o ti ue, pe da t l i te alle des mictions.
Située dans la loge vésicale, dans la partie antérieure du petit bassin, en arrière de la symphyse pubienne.
Intérêt : peut être le siège de différentes pathologies infectieuses, tumorales, malformatives, lithiasiques et traumatiques.

I) Configuration :
1. configuration extérieure : dépend de son état de vacuité
 Vide : elle est en situation pelvienne, a la forme de cupule avec 3 faces, 3 bords et 3 angles:
- une face supérieure : triangulaire et concave
- une face antéro-inférieure : convexe
- une face postéro-inférieure ou base de la vessie se rejoignent au niveau du col vésical.
- 3 bords : un bord post et 2 bords latéraux.
- 3 angles : 2 postéro-lat au où s a ou he t les 2 uretères et 1 antérieur ui se o ti ue a e l ou a ue.
 Pleine : elle devient globuleuse, essentiellement au dépends de sa face supérieure que l'on appelle calotte ou dôme
vésical. Ainsi la vessie devient abdomino-pelvienne et donc accessible à la ponction et repérable à la percussion.
2. Configuration intérieure :
 On distingue plusieurs zones sur la muqueuse (à la cystoscopie) :
- Le col : circulaire, marqué par la présence des sphincters lisse et strié.
- Le trigone vésical : délimité par les 2 orifices urétéraux réunis par le bourrelet inter urétéral et le col vésical.
- Le bas fond vésical : partie située en arrière du bourrelet inter urétéral.
- Le dôme ou calotte vésicale : véritable chambre d'expansion, s'adaptant à chaque instant à son contenu et se
contractant en force pour expulser l'urine au moment de la miction.
 3 tuniques :
- Externe : adventice
- Moyenne : musculeuse ou détrusor : avec 3 couches plexiforme profonde, circulaire moy, et longitudinale superf.
- Interne : muqueuse : est u pith liu pa i e teu st atifi (urothélium).

II) Rapports :
1. Rapports de la face supérieure : pa l i te diai e du péritoine elle répond
 Chez l’ho e : aux anses grêles et au sigmoïde.
 Chez la femme : aux anses grêles et au sigmoïde, a e e plus la fa e a t ieu e de l ut us et ligament large.
2. Rapports des bords latéraux :
- l A. o ili ale : ois e le lo g du o d lat al de la essie pa le a al d f e t hez l ho e.
- Le prolongement latéral de l espa e de ‘etzius et pa so i te diai e à la pa oi pel ie e latéral.
3. Rapports du bord postérieur :
 Chez l’ho e : le rectum.
 Chez la femme : l isth e ut i
4. Rapports de la face antéro-inférieure :
 En haut :
- Lorsque la vessie est vide, elle po d pa l i te diai e de l’apo év ose o ili o-prévésicale à la symphyse
pu ie e et à l espa e p si al cavité de Retzius).
- Lorsque la vessie est pleine, elle répond à la paroi abdominale antérieure au dessus de la symphyse pubienne.
 En bas : répond au plancher pelvien, au muscle élévateur de l a us et l o tu ateu i te e.
5. Rapports de la face postéro-inférieure :
 hez l’ho e : répond à la portion terminale des canaux déférents, aux vésicules séminales, à la portion terminale des
uretères et la prostate en bas, séparés du rectum par le cul-de-sac vésico-rectal en haut et l’apo év ose p ostato-
péritonéale de Denonvilliers en bas.
 Chez la femme : répond au cul-de-sac vésico-utérin en haut, et plus bas à la face antérieure du vagin, pa l i te diai e
de la cloison vésico-vaginale, et la portion terminale des uretères qui s'insinue entre le vagin et la vessie.

50
LOGE VESICALE : LIMITES:
- Haute : péritoine.
- Basse :
En avant : ligaments pubo-vésicaux et pubo-prostatiques,
En arrière : feuillet intervesico-prostatique (homme), aponévrose périnéale (femme).
- Postéro-inferieure :
Homme, l'aponévrose prostato-péritonéale de DENONVILLIERS,
Femme, la cloison vésico-vaginale.
- Antéro-inférieure : l'aponévrose ombilico-prévésicale.
- Latérales :
L'aponévrose ombilico-prévesicale en haut.
Lame sacro-recto-génito-vésico-pubienne en bas.

VASCULARISATION-INNERVATION :
A- Artères : 3 pédicules provenant de l'artère iliaque interne.
- Antérieur : l'artère honteuse interne donne l'artère vésicale antérieure
- Supérieur : l'artère ombilicale è vésicale supérieure.
- Inférieur : Homme : L'artère vésico-déférentielle et vésico-prostatique, Femme l'artère utérine è branches vésico-vaginales
et cervico-vaginales. Artères pudendale interne, obturatrice vaginales pour la partie inférieure de la vessie.
B- Veines :
Le réseau périvésical, rejoint :
En avant, le plexus rétropubien se drainant surtout dans les veines pudendales internes.
Latéralement, les plexus vésicaux qui se drainent par les veines vésicales dans les veines iliaques internes.
En post les veines séminales et déférentielles (homme), vésico-utérine (femme) puis dans la veine iliaque interne.
C- Lymphatiques : ganglions iliaques internes, externes et du promontoire.
D- Nerfs :
- Plexus hypogastrique supérieur : sympathique.
- Plexus hypogastrique inférieur : parasympathique.

Conclusion : Les rapports expliquent :


 chez la femme : fistule vésico- agi ale e as d a ou he e t diffi ile.
 Chez l’ho e : fistules si cancer ou inflammation du sigmoïde
ANATOMIE
Q40. L'artère hypogastrique : origine, branches collatérales.
 Branche de la bifurcation interne de l'iliaque primitive, l'artère iliaque interne ou artère hypogastrique,
est l'artère majeure du pelvis.
 Elle assure la vascularisation de la majeure partie des parois et du contenu du petit bassin et constitue
une voie de suppléance pour les artères du membre inférieur.
 Intérêt :
 Comprendre les troubles d'origine vasculaire de toute cette région anatomique : les traumatismes
pelviens avec rupture vasculaire, les oblitérations athéromateuses, les troubles pelviens provoqués
par un anévrysme de l'artère iliaque interne…
 Connaître la situation et la distribution de l'artère iliaque interne permet ainsi de cibler la
localisation de la lésion vasculaire en fonction des troubles observés en clinique.
 Intérêt capital en chirurgie gynécologique
 Exploration par artériographie et échodoppler.

I. ORIGINE :

 L'artère iliaque interne naît de la division de l'artère iliaque primitive, à la hauteur du disque L5/S1, et
qui naît elle-même de la bifurcation aortique.
 Son origine est très variable : elle se situe en moyenne à 3,5 cm de la ligne médiane, en avant de
l'articulation sacro-iliaque, en dedans de l'origine de la veine iliaque interne homologue, et croisant
l'uretère.

II. BRANCHES COLLATERALES :

 D'une longueur de 3 à 4 cm en moyenne, l'artère hypogastrique présente un trajet court médialement


et en arrière dans le petit bassin, avant de se terminer au niveau du bord supérieur de la grande
échancrure sciatique en se divisant en deux troncs, l'un antérieur, l'autre postérieur.
 Ainsi, elle donne en général 11 à 12 branches, qui naissent tantôt directement de l’artère
hypogastrique, tantôt et le plus souvent par les 2 troncs antérieur et postérieur.

 TRONC POSTERIEUR : ne donnant que  TRONC ANTERIEUR : donnant des


des branches pariétales : branches pariétales et viscérales
 Collatérales : = 3  Collatérales : = 4 dont
- L’artère ilio-lombaire - Une pariétale : l'obturatrice et
- Les artères sacrées latérales supérieure et - Trois viscérales, l'ombilicale, la génito –
inférieure vésicale, et la rectale moyenne

 Terminale : = 1  Terminales : = 2, toutes deux pariétales :


- L’artère glutéale supérieure (fessière) - L’artère glutéale inférieure (ischiatique)
- L'artère pudendale interne (honteuse
interne)

Faculté de médecine de RABAT / INTERMED 2008 122


ANATOMIE

ARTERE ORIGINE TRAJET DISTRIBUTION


Ilio – lombaire Tronc postérieure de  Monte au niveau de L5, en avant du nerf lombo-sacré. Muscle grand psoas, iliaque,

(parois internes du bassin)
l'hypogastrique Pénètre dans la fosse lombo-sacrée où elle se divise carré des lombes, queue de
sous le psoas en 2 branches terminales, l’une cheval dans le canal vertébral
PELVIENNES

ascendante ou lombaire, l’autre transversale ou iliaque.


 L'une supérieure : Pénètre dans le 1er trou sacré pelvien et se divise en 2 rameaux, l’un
INTRA

Sacrées latérales : supérieure et Tronc postérieur de


inférieure l'hypogastrique par spinal pour le canal sacré, l’autre dorsal pour les parties molles situées en arrière du
un tronc commun sacrum.
 L'autre inférieure : Donne des rameaux externes pour les muscles piriforme et ischio-
coccygien, des rameaux internes qui s’anastomosent avec les branches latérales de
l’artère sacrée médiane et des rameaux dorso-spinaux qui pénètrent dans les 2ème, 3èmeet
4ème trous sacrés et se divisent chacun en 2 rameau dorsal et spinal.
Glutéale supérieure (fessière) Tronc postérieur de  Elle passe entre le tronc lombo-sacré et le premier nerf Les 3 muscles fessiers, muscle
l'hypogastrique (la sacré pour pénétrer dans la région fessière en passant piriforme, tenseur du fascia
BRANCHES PARIETALES

plus grosse branche) entre le muscle piriforme et le bord supérieur de lata


l'échancrure sciatique, où elle se divise en 2 branches :
(participent à la vascularisation du membre inférieur)

superficielle et profonde.
Obturatrice Tronc antérieur de  Sort du petit bassin par le trou obturateur accompagnée du nerf obturateur (au dessus) et
l'hypogatrique, de sa veine (en dessous).
parfois de l'artère  Dans son trajet intra-pelvien, elle donne des rameaux musculaires pour le muscle psoas,
iliaque externe des rameaux viscéraux (pour la prostate et la vessie) et des rameaux anastomotiques avec
EXTRAPELVIENNES

l'artère épigastrique.
 Se divise en 2 branches, l’une antérieure ou interne se distribue à la partie supérieure et
médiale de la cuisse, l’autre postérieure ou externe donne des rameaux pour l’articulation
coxo-fémorale et les muscles voisins et s’anastomose avec la branche antérieure et
l’artère ischiatique.
Glutéale inférieure (ischiatique) Tronc antérieur de  Quitte le bassin par la grande échancrure sciatique en Partie distal des muscles
l'hypogatrique passant en dessous du muscle piriforme. fessiers et souvent la partie
 Descend dans la cuisse où elle s’anastomose avec les proximale des muscles ischio-
rameaux perforants de l’artère fémorale profonde. jambiers.
Pudendale interne (honteuse Tronc antérieur de  Quitte le bassin par la grande échancrure sciatique puis Artère principale du périnée où
interne) l'hypogatrique pénètre dans le périnée (fosse ischio-anale) par la petite elle irrigue les muscles et la
échancrure sciatique. peau des triangles anal et
 Chemine dans le canal honteux (d'Alcock) urogénital ainsi que les corps
accompagnée par sa veine et par le nerf honteux. érectiles.
 A l'extrémité antérieure de la région, elle se termine en
devenant artère dorsale du clitoris (ou du pénis).

Faculté de médecine de RABAT / INTERMED 2008 123


ANATOMIE

Ombilicale Tronc commun avec  Après un court trajet au cours duquel elle donne Face supérieure de la vessie
l'artère utérine, issu naissance aux artères vésicales supérieures, elle
du tronc antérieur s'oblitère pour devenir le ligament ombilical médial.
Vésicale inférieure Tronc antérieur de  Chemine dans le plan rétro péritonéal jusqu'à la face Face inférieure de la vessie,
l'artère hypogastrique inférieure de la vessie prostate, vésicule séminale,
vagin et urètre chez ♀
L'artère du conduit déférent Artère vésicale  Chemine dans le plan rétro péritonéal et rejoint le Conduit déférent
(homme) inférieure parfois conduit déférent
BRANCHES VISCERALES

supérieure
Branches prostatiques (homme) Artère vésicale  Descendent sur les faces postéro latérales de la prostate Prostate, partie de la vessie
inférieure adjacente à la prostate
Utérine (femme) Tronc antérieur de  Se dirige vers le col utérin, en passant derrière le Portion supérieure du vagin,
l'artère hypogastrique ligament large, en avant et au dessus de l'uretère. l’utérus, les ligaments larges et
 Au niveau du col utérin, elle se coude vers le haut et les ovaires
longe ensuite le corps utérin en cheminant entre les 2
feuillets du ligament large.
Vaginale longue (femme) Tronc commun avec  Prend naissance latéralement à l'uretère et se dirige en Vagin, partie inférieure de la
l'utérine bas et en avant et en dedans pour atteindre la face vessie, portion terminale de
latérale du vagin où elle donne des branches pour les l'uretère.
faces antérieures et postérieures
Rectale moyenne Tronc antérieur  Se dirige obliquement en bas, en avant et en dedans Face postérieure de la prostate,
dans l'espace pelvi-rectal supérieur accompagnée d'une des vésicules séminales ou à la
tente cellulo-fibreuse qui forme l'aileron latéral du face postérieure du vagin,
rectum. partie basse du rectum.
 S’anastomose avec les artères rectales sup et inf.

*** Lors de la ligature de l'artère hypogastrique en cas d'hémorragie pelvienne, le flux sanguin est maintenu dans cette artère par l'intermédiaire de trois
anastomoses artérielles : entre les artères lombaires et ilio-lombaire, sacrée moyenne et sacrée latérales, rectales supérieure et rectale inférieure. Cette situation
maintien l'irrigation des viscères pelviens, de la région glutéale et des organes génitaux.

Conclusion :
 L'artère hypogastrique constitue l'artère majeure du pelvis.
 L'étude de l'anatomie de l'artère hypogastrique ainsi a un rôle pertinent en clinique et en paraclinique tant, au travers des anévrysmes de cette artère, que par
les anomalies expliquées par l'embryogenèse.
 L'étude de l'anatomie de ces branches pose le problème des multiples variations de celles-ci.

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ANATOMIE

Fin de l'anatomie

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Q 37 : – LE GLOBE OCULAIRE
PLAN :
INTRODUCTION - PAROI DU GLOBE OCULAIRE - MILIEUX TRANSPARENTS - CONCLUSION
INTRODUCTION :
- Le globe oculaire contient l'appareil optique du système visuel et occupant la région antérieure d’orbite.
- Organe sensoriel qui reçoit et transforme les vibrations électromagnétiques de la lumière en influx nerveux.
- Sphère constituée par une paroi faite de trois membranes englobant des milieux transparents.
- La connaissance d’anatomie de l’œil est fondamentale pour comprendre le fonctionnement normal et
pathologique de l’œil, et optimiser la PEC des pathologies ophtalmologiques.
DIMENSIONS :
Diamètre sagittal (DS) 25mm, transversal et vertical 23mm.
DS >25mm : image en avant de la rétine = myopie.
<22mm : image en arrière de la rétine = hypermétropie.
PAROI DU GLOBE OCULAIRE (= bulbe) : 3 enveloppes
Tunique externe fibreuse : coque solide, sclère en arrière et cornée en avant
Sclère :
Tunique rigide, blanchâtre, formée de tissu conjonctif.
Recouvre environ 5/6 postérieurs de la sphère.
Traversée par petites vaisseaux (artères, nerfs, veines).
Présente en arrière, une ouverture (lame criblée) où passe nerf optique.
Présente les insertions des muscles oculomoteurs.
Rôle : protection et support du GO.
Cornée :
Lentille principale.
Recouvre 1/6 antérieur de la sphère.
Transparente, avasculaire, richement innervé.
Répond à la conjonctive en avant, et l'humeur aqueuse en arrière.
En continuité avec sclère, frontière entre les 2 = limbe.
Canal de Schlemm (sinus veineux) = creusé autour du limbe pour recueil de l'humeur aqueuse.
Tunique moyenne vasculaire : l’uvée choroïde, corps ciliaire et l’iris
Inflammation = uvéite, peut être antérieure (irido-cyclite), postérieure (choroïdite) ou totale (pan-uvéite).
Choroïde :
Entre sclère et rétine.
Perforée en arrière par NO.
Rôle : vascularise la rétine.
Corps ciliaire :
Anneau situé entre choroïde et l'iris.
Constitué de :
Muscle ciliaire
Procès ciliaires : sur lesquelles s’insèrent les fibres zonulaires du ligament suspenseur du cristallin.
Sécrètent l’humeur aqueuse.
Contraction du muscle ciliaire -> détend les fibres zonulaires, le cristallin devient plus convexe ->
accommodation pour vision rapprochée.
Iris :
Muscle circulaire, perforé en son centre par pupille.
Séparé de la cornée par l'angle irido-cornéen.
Règle la pénétration de lumière dans l’œil.
Vascularisé, innervé par neurofibres sympathiques (responsable de mydriase), et neurofibres
parasympathiques, via nerf III (responsable de myosis).
Constriction de la pupille exposée à la lumière = réflexe photomoteur.
Tunique interne : rétine
- 2 parties :
Postérieure sensorielle : sensible à la lumière grâce aux photorécepteurs (cônes et bâtonnets).
Antérieure non fonctionnelle : couvre face interne du corps ciliaire et l’iris.
- Partie postérieure sensorielle comporte deux couches
Couche pigmentée : externe, fermement attachée à la choroïde.
Couche nerveuse : interne, n’adhère pas fermement à la couche pigmentée (couche qui se décolle lors d’un
décollement de la rétine).
- Au fond d’œil :
Papille : origine du nerf optique (tache aveugle).
Macula : petite tache jaune, point le plus sensible de l’œil dont le centre = fovéa.
- Vascularisée par l’artère centrale de la rétine, branche de l'artère ophtalmique (vascularisation terminale, toute
interruption entraîne perte brusque et définitive de vision dans territoire intéressé).
Drainée par veine centrale de la rétine se jetant dans veine ophtalmique puis sinus caverneux.
- Rôle : traduction du message lumineux en signaux nerveux envoyés au cerveau.
MILIEUX TRANSPARENTS :
Humeur aqueuse :
Liquide transparent.
Chambre antérieure : entre cornée et l’iris.
Chambre postérieure : entre l’iris et cristallin.
Continuellement renouvelé : sécrété par corps ciliaire et absorbé par canal de Schelmm.
Rôle :
Nutritif pour cornée et cristallin.
Maintient pression oculaire : l’accumulation de ce liquide par trouble de production/résorption ->
augmentation de pression intra-oculaire -> glaucome.
Cristallin :
Lentille biconvexe entre l'iris et corps vitré.
Responsable de l'accommodation, maintenue en place grâce au ligament suspenseur (Zonula).
Son élasticité conditionne l’accommodation (diminue avec l'âge -> presbytie).
Perte de transparence du cristallin = cataracte.
Corps vitré :
Masse gélatineuse, transparente, située entre cristallin et rétine (99% d'eau).
Rôle : maintient la rétine contre les parois de l'œil.
CONCLUSION :
- GO peut être divisé en deux segments :
Antérieur : cornée, l’iris, corps ciliaire, humeur aqueuse, cristallin.
Postérieur : sclère, choroïde, rétine, corps vitré.
- Connaissance des structures du GO fondamentale pour comprendre physiopathologie, sémiologie et PEC
thérapeutique des pathologies ophtalmologiques.
ANATOMIE
Q6. Les voies de conduction visuelles : origine, trajet, terminaison
 Ensemble de structure qui permet de recueillir, transmettre et percevoir les stimulations visuelles.
 Les voies optiques comprennent 3 appareils :
- De réception : les cellules visuelles de la rétine
- De transmission : les 3 neurones qui relient la rétine au cortex
- De perception : le cortex du lobe occipital, contenant le 4ème neurone, intra cortical.
 Intérêt : explication des différentes anomalies du champ visuel

I. ORIGINE :

 Couche des cellules pigmentaire de la rétine : qui a un rôle d'écran sur le quelle va se réfléchir les
influx lumineux vers les cellules sensorielles.
 Couche des cellules sensorielles : spécialisées dans la réception des rayons lumineux :
- Les cônes : très forte concentration au niveau de la région maculaire (macula, fovéa, tache jaune),
et qui sont spécialisé dans la vision diurne (vision précise)
- Les bâtonnets : cellules très sensibles au niveau de la rétine périphérique, spécialisé dans la vision
nocturne.

II. TRAJET ET TERMINAISON :

A. Le 1er neurone N1:cellules bipolaire


 Compris dans la couche des cellules bipolaire de la rétine.
 Ses dendrites sont en relation avec les cellules sensorielles selon 2 lois :
- la loi de la linéarité au niveau de la rétine centrale : chaque cellule à cône fait synapse avec une
cellule bipolaire.
- La loi de la convergence au niveau de la rétine périphérique : plusieurs cellules sensorielles feront
synapse avec une cellule bipolaire.

B. Le 2ème neurone :cellules multipolaires


 Son corps cellulaire et ses dendrites sont inclus dans la couche des cellules multipolaires de la rétine.
 Ainsi la dendrite des cellules multipolaires :
- de la rétine centrale fait synapse avec une cellule bipolaire
- et de la rétine périphérique (temporale + nasale) selon la loi de convergence fait synapse avec
plusieurs cellules bipolaires
 Les axones du 2ème neurone se dirigent vers le pôle post du globe oculaire pour former le nerf optique,
2ème paire crânienne. Les fibres qui proviennent de la rétine maculaire occupent le centre constituant
le faisceau maculaire. Alors que les fibres provenant de la rétine périphérique s'organisent en 2
faisceaux : temporal et nasal. L'endroit de la convergence des axones du 2ème neurone s'appelle la
papille ou tache noire.

 Le nerf optique : séparé du tissu cellulo – adipeux par les 3 membranes méningées : la pie mère,
l'arachnoïde, et la dure mère. On lui décrit 3 portions :
- Intra – orbitaire :
- Intra – canaliculaire : dans le canal optique, où l'artère lui est externe.
- Intra – crânienne :
 Les 2 nerfs optiques se réunissent au niveau d'une bandelette blanche, quadrilatère, le chiasma, aux
angles postérieurs duquel s'échappent les 2 bandelettes optiques.

Faculté de médecine de RABAT / INTERMED 2008 17


ANATOMIE
 Le chiasma optique, est situé à la face inférieure du cerveau, en arrière du tubercule de la selle
turcique, en avant du tuber cinereum. A ce niveau, les fibres optiques subissent une véritable
décussation, par entrecroisement partiel :
- Le faisceau maculaire a une double destinée :
o Un contingent direct suit les fibres temporales
o Un contingent croisé suit les fibres nasales
- Le faisceau temporal (1/3 des fibres) est direct : toujours en position externe, il longe le bord
latéral du chiasma.
- Le faisceau nasal (2/3 des fibres) est croisé;

 La bandelette optique : continuant l'angle postérieur du chiasma, elle forme un cordon blanc, aplati,
qui contourne le pédoncule cérébral, et se termine dans les corps genouillés latéraux.
 Chaque bandelette, après la décussation partielle du chiasma, contient 3 faisceaux :
- Le faisceau maculaire, mixte, en, occupe le centre, et gagne après une double projection au niveau
du chiasma optique les corps genouillés latéraux droit et gauche
- Le faisceau temporal, direct, situé dans la partie supéro – externe, et gagne le CG homolatérale.
- Le faisceau nasal, croisé, occupe la partie inféro – interne, et gagne le corps genouillé latérale du
coté opposé par la bandelette optique hétérolatérale

 80% des fibres de la bandelette optique dite fibres visuelles, faisant synapse au niveau du corps
genouillé latérale avec le 3ème neurone N3.
- Ces fibres sont chargées de transmettre les images vers les centres visuels (lobe occipital, aires
17,18.19).
- Les axones du 3ème neurone quittent le CG latéral, pour aller se projeter sur le cortex visuel
principalement sur l’aire 17. Cette projection se fait selon 2 fx :
 L’un supérieur dit pariétal, conduit les fibres du quadrant supérieur à la rétine et gagne la
lèvre supérieure de la scissure calcarine : sa lésion entraîne une hémianopsie en quadrant infé-
rieur.
 L’autre inférieur dit temporal, conduit les fibres du quadrant inférieur et gagne la lèvre infé-
rieure de la scissure calcarine : sa lésion se traduit par une hémianopsie en quadrant supérieur.
- L'atteinte globale réalise une hémianopsie latérale homonyme, avec conservation du RPM.
- Ces deux derniers formant les radiations optiques.

Conclusion :
On voit que l’étude anatomique des voies visuelles permet :
- De comprendre les lésions qui peuvent l’atteindre à différents niveaux.
- D’explorer chirurgicalement le N.O, bandelettes et chiasma optique
Faculté de médecine de RABAT / INTERMED 2008 18
Q 45 : – LOGE THYROÏDIENNE
PLAN :
INTRODUCTION
LIMITES
CONTENU
RAPPORTS
VASCULARISATION ET INNERVATION
CONCLUSION
INTRODUCTION :
- Gaine aponévrotique située dans région sous-hyoïdienne médiane, à la face antérieure du cou, en avant de la
trachée cervicale. Contient :
Thyroïde : glande endocrine, joue rôle capital dans métabolisme basal, thermorégulation et croissance par sécrétion
d’hormones thyroïdiennes. Sécrète également calcitonine, régulant métabolisme phosphocalcique. (->augmentation
de volume thyroïdien = goitre).
Glandes parathyroïdes : sécrètent parathormone régulant métabolisme phosphocalcique.
- Abord chirurgical difficile car risque de lésions des nerfs récurrents et parathyroïdes  intérêt d’une bonne
connaissance d’anatomie de cette région.

LIMITES :
- Forme de « U » ouvert en arrière.
- Limitée par fascia thyroïdien formé de
En avant : lame profonde d'aponévrose cervicale moyenne (ACM).
En arrière : gaine viscérale du cou recouvrant larynx et trachée.
En bas : lame thyro-péricardique, limitant avec feuillet profond d'ACM, la loge thymique. L’hypertrophie de thyroïde
peut descendre dans cette loge = goitre plongeant.
- Espace périthyroïdien, séparant fascia thyroïdien de la capsule fibreuse thyroïdienne, contient les glandes
parathyroïdes et vaisseaux thyroïdiens, et constitue plan de clivage de thyroïdectomie.

CONTENU :
Thyroïde :
Situation : à la partie basi-cervicale antérieure, en avant des 5 premiers anneaux trachéaux et sur les
faces latérales du larynx, entre les 2 régions carotidiennes. Superficielle et palpable.
Forme : H, constituée de deux lobes latéraux réunis par l'isthme qui peut se prolonger en haut par
pyramide de Lalouette.
Structure : capsule fibreuse entourant la thyroïde, donne des trabécules
subdivisant la glande en lobules. Chaque lobule est constitué de follicules
thyroïdiens.
Moyens de fixité :
Gaine viscérale du cou : relie thyroïde aux autres viscères voisins.
Ligament thyro-trachéal médian : relie l'isthme-trachée.
Ligaments thyro-trachéaux latéraux : relient lobes-trachée.
Thyroïde mobile avec trachée et larynx -> ascensionne à la déglutition -> élément important à rechercher pour
évoquer nature thyroïdienne d'une masse cervicale.
Parathyroïdes :
- 4 (2 de chaque côté), à la face postérieure de chaque lobe de thyroïde.
- Chaque glande est ovalaire, entourée d'une capsule.
- Les supérieures sont proches de branche externe du nerf laryngé supérieur.
- Les inférieures sont en rapport avec l’artère thyroïdienne inférieure et nerf récurrent.

RAPPORTS :
A- Superficiels : constituent voie d’abord de thyroïde, parathyroïdes et trachée cervicale. De la superficie en
profondeur :
Peau et tissu cellulaire sous-cutané.

Sara Ben Addou Idrissi Imad Daoudi Salma Lamsyah


Muscles SCM engainés par l'aponévrose cervicale superficielle (l’ACS).
Muscles sous-hyoïdiens engainés par l’ACM.
Bords internes des muscles sterno-cleïdo-hyoïdiens et sterno-thyroïdiens délimitant le losange de trachéotomie.
B- Profonds :
Isthme :
Face antérieure : muscle sterno-thyroïdien.
Face postérieure : adhère aux 3 premiers anneaux trachéaux par ligament thyro-trachéal médian.
Bord supérieur : face antérieure du larynx.
Bord inférieur : à 2-3 cm de fourchette sternale.
Lobes : forme de pyramide triangulaire
Face externe (pariétale) : muscles sous-hyoïdiens, peau.
Face postérieure : parathyroïdes, paquet vasculo-nerveux cervical, plus en dehors : ganglions de la chaîne jugulo-
carotidienne.
Face interne (viscérale) : adhère aux 5 premiers anneaux trachéaux par les ligaments thyro-trachéaux latéraux,
cartilage cricoïde, et l’angle trachéo-œsophagien où cheminent nerf récurrent et rameau externe du nerf laryngé
supérieur -> ces rapports expliquent la difficulté de chirurgie thyroïdienne.
Sommet supérieur : vaisseaux thyroïdiens supérieurs.
Base inférieure : veines thyroïdiennes inférieures.

VASCULARISATION ET INNERVATION :
A- Artères :
Thyroïdienne supérieure : principale+++, 1ère branche de carotide externe, vascularise 2/3 supérieurs des lobes
thyroïdiens et parathyroïdes supérieures.
Thyroïdienne inférieure (ATI) : branche du tronc thyro-bicervico-scapulaire provenant d'artère sous-clavière,
vascularise 1/3 inférieur des lobes et parathyroïdes inférieures. Au lieu de sa division, entre en contact avec nerf
récurrent -> rapport important à connaître à cause du risque de lésion lors de chirurgie.
Thyroïdienne moyenne : inconstante, impaire, provient de la crosse de l'aorte, vascularise bord inférieur de l’isthme.

Sara Ben Addou Idrissi Imad Daoudi Salma Lamsyah


B- Veines : satellites des artères
Thyroïdiennes supérieures : rejoignent tronc thyro-linguo-facial puis veine jugulaire interne.
Thyroïdiennes moyennes : rejoignent veine jugulaire interne.
Thyroïdiennes inférieures : rejoignent veine jugulaire interne ou tronc veineux brachio-céphalique.
C- Lymphatiques : satellites des veines, rejoignent chaîne jugulo-carotidienne ou ganglions médiastinaux.
Propagation médiastinale des cancers thyroïdiens.
D- Innervation : Sympathique : ganglions cervicaux supérieur et moyen.
Parasympathique : nerfs laryngés supérieur et inférieur.

CONCLUSION :
Pathologies : goitre, thyroïdite, nodules, cancer…
Clinique : accessible à la palpation : se placer derrière patient, extension et rotation de sa tête vers côté à examiner,
au repos puis pendant déglutition.
Explorations : dosage des hormones thyroïdiennes, échographie, TDM, scintigraphie, cytoponction…
Thérapeutique : abord chirurgical difficile car risque de lésions des nerfs récurrents et d’hypoparathyroïdie
définitive.

Sara Ben Addou Idrissi Imad Daoudi Salma Lamsyah


Q 41 : – LA REGION CAROTIDIENNE
PLAN :
INTRODUCTION
LIMITES
PAROIS
CONTENU : paquet vasculo-nerveux
CONCLUSION
INTRODUCTION :
- Région carotidienne = région sterno-cléido-mastoïdienne : région cervicale antérolatérale, au-dessus de région sus-
claviculaire, en arrière et en dehors de région parotidienne et deux régions hyoïdiennes. Entièrement masquée par
muscle sterno-cléido-mastoïdien.
- Grand intérêt anatomo-chirurgical car contient l’axe vasculo-nerveux à destination cervico-faciale et céphalique :
palpation du pouls carotidien, adénopathies cervicales, voie veineuse centrale jugulaire interne, prélèvement
chirurgical d’adénopathies isolées ou curage ganglionnaire.
Toute plaie dans cette région = urgence vitale nécessitant exploration chirurgicale immédiate.
LIMITES : forme quadrilatère, allongée, oblique en arrière et en haut. Limitée
En avant : bord antérieur du SCM.
En arrière : bord postérieur du SCM.
En haut : ligne horizontale de mastoïde à l’angle de mandibule.
En bas : clavicule et fourchette sternale.
En profondeur : muscles prévertébraux (en arrière), l’axe viscéral (en dedans).
PAROIS :
Paroi antéro-latérale :
Plan tégumentaire : peau, tissu sous-cutané, muscle peaucier du cou, rameaux superficiels
(veine jugulaire externe, branches cutanées du plexus cervical), aponévrose cervicale
superficielle engainant muscles et appartenant au plan suivant.
Plan musculaire : double, engainé par aponévroses cervicales moyenne et superficielle
Superficiel : muscle sterno-cléido-mastoïdien. Epais, forme quadrilatère, étendu d’os occipital-processus mastoïde
au sternum-clavicule. 4 chefs : sterno-mastoïdien, sterno-occipital, cléido-mastoïdien, cléido-occipital.
Torticolis = attitude vicieuse et douloureuse du cou, par contracture acquise ou congénitale du SCM.
Profond :
En arrière : ventre postérieur du omo-hyoïdien.
En avant : muscles sterno-cléido-hyoïdien, sterno-thyroïdien, thyro-hyoïdien.

Sara Ben Addou Idrissi Imad Daoudi Salma Lamsyah


Paroi postérieure ou vertébrale :
Rachis cervical (C3-C7) recouvert par muscle long du cou, grand
droit antérieur de la tête, muscles scalènes.
Aponévrose prévertébrale (recouvrant plan musculaire).
Nerfs (branches profondes du plexus cervical, chaîne sympathique
cervicale), artères et veines vertébrales.
Paroi médiale ou viscérale :
Thyroïde, parathyroïdes.
Larynx, trachée.
Pharynx, l’œsophage.
Nerfs récurrents de chaque côté.

CONTENU : paquet vasculo-nerveux « pont de la vie »


Contenu dans gaine aponévrotique commune (gaine carotidienne).
A- Carotide primitive :
Origine : droite nait du tronc brachio-céphalique, gauche nait de crosse d'aorte.
Trajet : monte verticalement dans gouttière carotidienne, répond en dehors au nerf vague puis veine jugulaire
interne.
Terminaison : niveau d’os hyoïde (C3) (bord supérieur du cartilage thyroïde), décrit une dilatation (sinus
carotidien*), puis se divise en 2 branches
Carotide externe : (Toutes Les Femmes A Paris Ont Trois Maris)
Région carotidienne, 6 collatérales : thyroïdienne supérieure, linguale, faciale, auriculaire postérieure, pharyngienne
ascendante, occipitale.
Région rétro-stylienne, se termine en 2 branches : temporale superficielle, maxillaire interne.
Carotide interne : aucune branche collatérale dans cou. 4 portions : cervicale, intra-pétreuse, puis pénètre dans
crâne par canal carotidien : portion caverneuse et cérébrale. Décrit trajet en S (siphon carotidien). Vascularise
cerveau-l’œil-l’oreille. A la base du cerveau, ses branches rejoignent celles du tronc basilaire pour former polygone
de Willis.
*Sinus carotidien contient barorécepteurs, joue rôle essentiel dans régulation de pression artérielle systémique.
B- Veine jugulaire interne :
Principale voie de retour sanguin de tête et cou.
Traverse trou déchiré postérieur, puis cou en dehors de carotide, pour se terminer à l’extrémité interne de clavicule
en s'unissant avec veine sous-clavière formant tronc veineux brachio-céphalique.
Dans région carotidienne, reçoit 2 collatérales
Tronc thyro-lingo-facial.
Veine thyroïdienne moyenne.

Sara Ben Addou Idrissi Imad Daoudi Salma Lamsyah


C- Lymphocentre cervical profond latéral :
Draine face, cou, nuque, partie cervicale du système respiratoire-digestif.
3 chaînes : jugulo-carotidienne (en avant), cervicale transverse (en bas), spinale (en arrière), formant triangle de
Rouvière avec 2 amas principaux :
Un sous ventre postérieur digastrique (ganglion de Küttner).
L'autre proche du tendon du muscle omo-hyoïdien (ganglion de Poirier).
D- Nerfs :
Vague (X) : quitte crâne par trou déchiré postérieur. Dans région carotidienne, chemine entre jugulaire interne et
carotide. Donne nerf récurent et quelques filets nerveux laryngés.
Spinal (XI) (branche externe) : à partie supérieure de la région, chemine à face profonde du SCM pour rejoindre
trapèze.
Hypoglosse (XII) : à partie supérieure de la région, au-dessous du ventre postérieur du digastrique, oblique en bas et
en avant.

CONCLUSION : intérêt du sujet


Anatomique : passage paquet vasculo-nerveux cervico-facial et céphalique.
Clinique : pouls carotidien, ADP.
Explorations : artériographie, échodoppler.
Chirurgie : curage ganglionnaire, chirurgie de carotide, abord d’œsophage cervical.
Pathologie : athérome, ADP, paralysies X…
Urgence : voie veineuse centrale, plaie à cette région = urgence vitale.

Sara Ben Addou Idrissi Imad Daoudi Salma Lamsyah


Q 48 : – LA GLANDE PAROTIDE
PLAN :
INTRODUCTION
SITUATION
DESCRIPTION
RAPPORTS
CONTENU
VASCULARISATION ET INNERVATION
CONCLUSION
INTRODUCION :
- La plus volumineuse des glandes salivaires principales.
- Siège dans région parotido-massétérine.
- Présente un conduit excréteur (canal de Sténon) débouchant dans la cavité orale, excrète la salive.
- Les rapports intimes de la parotide avec le nerf facial exposent à des lésions de ce nerf et rend la chirurgie de la
parotide difficile --> d’où l’importance de bien connaître l’anatomie de cette région.

SITUATION :
Située dans la loge parotidienne occupant partie postérieure de l'espace
pré-stylien, limité par :
En avant : branche montante mandibulaire encadrée par
muscle masséter et ptérygoïdien interne.
En arrière : apophyse mastoïde, SCM.
En haut : arcade zygomatique, CAE.
En bas : ligne horizontale de mastoïde->l'angle mandibulaire.
En dedans : l'apophyse styloïde, l'espace latéro-pharyngien.
En dehors : plan cutané, constitue la voie d’abord chirurgicale.

DESCRIPTION :
A- Généralités : jaune-rose, 25-30 mg, consistance molle.
Normalement non papable (palpable si processus pathologique).
Occupe totalité de la loge.
B- Forme :
- Pyramide triangulaire : faces (externe, antérieure, interne), bords (postérieur, interne, antérieur), 2 bases ou
extrémités (supérieure, inférieure).
- Multiples prolongements :
En dedans : prolongement pharyngé (toucher pharyngien apprécie l'extension en profondeur des tumeurs de
parotide).
En bas : prolongement vers région digastrique.
En avant : prolongement massétérin vers masséter et région jugale, duquel est issu canal de Sténon.
C- Canal de Sténon :
- Conduit excréteur, 4cm de longueur.
- Naît de l'union 1/3supérieur-2/3inferieurs du bord antérieur.
- Chemine en direction antérieure, en dehors du muscle masséter puis s’incurve en profondeur, contourne boule de
Bichat et perfore le muscle buccinateur pour s’ouvrir dans cavité buccale à la face interne de la joue à proximité de la
2ème molaire supérieure.

RAPPORTS :
Entourée d’aponévrose parotidienne qui est en continuité avec l’aponévrose cervicale superficielle.
A- Paroi latérale : peau, graisse sous-cutanée, aponévrose entre MSC et masséter.
B- Paroi antérieure : dehors->dedans :
Bord postérieur du muscle masséter.
Puis branche montante mandibulaire.
Et bord postérieur du muscle ptérygoïdien interne.

Sara Ben Addou Idrissi Imad Daoudi Salma Lamsyah


C- Paroi postérieure :
Diaphragme stylien constitué de dehors->dedans par :
Ventre postérieur du muscle digastrique.
Muscle stylo-hyoïdien, ligament stylo-hyoïdien, ligament stylo-mandibulaire.
Muscle stylo-pharyngien, muscle stylo-glosse.
- L'artère carotide externe (ACE) passe entre muscle stylo-hyoïdien et ligament stylo-hyoïdien.
- Nerf facial passe entre ventre postérieur du muscle digastrique et muscle stylo-hyoïdien.
- Diaphragme stylien sépare loge parotidienne en avant, de la région rétro-stylienne en arrière (contient : carotide
interne, jugulaire interne, nerfs vague, hypoglosse, spinal, glosso-pharyngien).
Ces rapports expliquent la difficulté de la dissection chirurgicale de cette glande.

D- Bords :
Postérieur : répond au bord antérieur du SCM.
Interne : répond au ligament stylo-hyoïdien.
Antérieur : suit bord postérieur du masséter.
E- Extrémité supérieure : d'avant->arrière : articulation temporo-mandibulaire, CAE, trou stylo-mastoïdien.
F- Extrémité inférieure : 2 régions
Externe : cloison fibreuse.
Interne : où pénètre l’ACE.

CONTENU : importants éléments vasculo-nerveux


Nerf facial (VII) : émerge du trou stylo-mastoïdien, pénètre dans parenchyme et le divise en 2 lobes (superficiel et
profond). Au milieu, il se divise en deux branches terminales (temporo-facial et cervico-facial) créant plexus nerveux
intra-parotidien.
Nerf auriculo-temporal : branche du V 3 , pénètre à la partie supérieure de la glande en arrière des condyles.
ACE : chemine profondément, se divise en arrière du condyle en 2 branches terminales : artère temporale
superficielle et maxillaire interne.
Veine jugulaire externe (VJE) : naît dans la glande au niveau de l’angle mandibulaire par l'union des veines
temporale superficielle et maxillaire interne. Reçoit veine rétro-mandibulaire au pôle inférieur.
Nœuds lymphatiques : le long de carotide externe.

Sara Ben Addou Idrissi Imad Daoudi Salma Lamsyah


VASCULARISATION ET INNERVATION :
Artères : proviennent d’ACE ou ses branches.
Veines : se drainent dans VJE et rétro-mandibulaire.
Lymphatiques : se drainent dans ganglions parotidiens et chaîne ganglionnaire jugulo-carotidienne.
Innervation : assurée par nerf auriculo-temporal, innervation sensitive et sécrétoire.
CONCLUSION :
- Siège de pathologies tumorales bénignes ou malignes (risque de compression du nerf facial), infectieuses
(oreillons, abcès) ou toxiques (alcool…).
- Explorée par scialographie du conduit parotidien.
- Rapports intimes avec nerf facial -> risque de lésions de ce nerf lors de la chirurgie -> il faut bien identifier, isoler et
préserver le nerf facial.

Sara Ben Addou Idrissi Imad Daoudi Salma Lamsyah


Q5. Les hémisphères cérébraux :
Configuration extérieure et les aires fonctionnelles corticales.

Introduction
Les hémisphères cérébraux occupent la majeure partie de la boite crânienne. Ils so t o te us da s l e eloppe méningée de la
loge cérébrale, qui repose sur la base du crâne et qui est séparé de la loge cérébelleuse par la tente du cervelet.
Au nombre de 2 hémisphères, séparés par la fissure longitudinale du cerveau (la scissure inter-hémisphérique) et reliés par des
ponts de tissu nerveux (commissures inter-hémisphériques) dont les plus importants entre eux sont, le corps calleux et le trigone.
Chaque hémisphère est creusé d'une cavité épendymaire, appelé le ventricule latéral ui à la fo e d u fe a he al, ou ert en
bas et en avant
Ils constituent le siège des centres supérieurs des fonctions moteurs, sensitifs et sensoriels, et surtout des fonctions dits
sup ieu s o e le la gage, la oi e, le o po te e t et l i tellige e
Intérêt :
- Le cerveau est un organe noble dont toutes les lésions risquent d'être fatales.
- Siège fréquent de pathologie tumorale, traumatique et vasculaire.

I) Configuration extérieure :
Chacun des 2 hémisphères, droit et gauche présente 3 extrémités (ou pôles), 3 faces et 3 bords :
Leur surface est parcourue par un certains nombre de sillons de profondeur variable :
- Les sillons les plus profonds = sillons primaires ou scissures qui déterminent les lobes.
- D aut e oi s p ofo ds = sillons secondaires qui divisent les lobes en lobules ou circonvolution cérébrales (Gyrus).
1. Les pôles :
 pôle antérieur arrondie = pôle frontal.
 pôle postérieur pointue = pôle occipital.
 pôle antéro-inférieur = pôle temporal.
2. Les bords :
 Bord supérieur : po d à l i se tio â ie e de la fau du e eau.
 Bord latéral : ha à l u io de so ¼ a t ieu et ses ¾ post ieu s pa l e o he S l ie e.
 Bord Inféro-médial : échancré à sa partie moyenne, en regard de la fente de Bichat.
3. Les faces :
 Face latérale : Convexe
- On lui distingue 3 sillons primaires : la scissure de Rolando (sillon central), la scissure de Sylvius (ou sillon latéral) et la
scissure pariéto-occipital ; qui délimitent 4 lobes : frontal, pariétal, temporal et l occipital.
- Le sillon central délimite en arrière le lobe frontal qui présente 4 lobules :
 La circonvolution frontale ascendante (FA) ou Gyrus pré-central : centre de la motricité volontaire où naissent la
majeure partie des faisceaux pyramidaux.
 Les 3 autres circonvolutions frontales sont orientées de façon horizontale : la frontale supérieure (F1), moyenne
(F2) et inférieure (F3), cette dernière p se te petits sillo s l u e ti al et l aut e ho izo tal, ui o stitue t le V
S l ie et d li ite t d a i e e a a t pa ties : partie orbitaire , triangulaire , opérculaire. Ces derniers com
prennent l'aire de BROCA de l'expression du language orale.
- En arrière du lobe frontal se trouve le lobe pariétal, qui présente 3 lobules :
 La circonvolution pariétale ascendante PA ou Gyrus post-central : représente le centre sensitif primaire
 Les 2 autres sont disposés horizontalement et sont séparés par un sillon inter-pariétal : la pariétale supérieure
(P1) et inférieure (P2). Au niveau de P2 on distingue 2 petits lobules : Gyrus supra marginal , et le gyrus angulaire
qui comprennent l'aire responsable de la compréhension du language écrit .
- Le lobe occipital : comprend 6 circonvolutions, dont 3 seulement sont visibles sur la face latérale : occipitale
supérieure (O1), moyenne (O2) et inférieure (O3)
- Le lobe temporal : comprend 5 circonvolutions, dont 3 seulement sont visibles sur la face latérale, séparés par des
sillons parallèles à la scissure de Sylvius : la temporale supérieure (T1), moyenne (T2) et inférieure (T3)
- Les bords du sillon latéral dissimulent une profonde dépression qui contient un lobe particulier appelé le lobe de
l'insula ; qui est séparé des autres lobes par le sillon circulaire et qui possède 5 petites circonvolutions.

7
 Face médiale :
- Plane et verticale, avec une partie périphérique et une partie centrale (diencéphale et les commissures inter
hémisphériques.
- On lui distingue le circonvolution cingulaire située entre le sillon cingulaire (et le corps calleux, se continue en bas et en
arrière par la circonvolution parahippocampique.
- Au-dessus de la scissure calloso-marginale (circonvulsion cingulaire), on trouve la face interne de F1 avec le lobule para-
central qui correspond au prolongement interne du gyrus pré-central et post-central.
- Sur la face médiale du lobe pariétal nous retrouvons forme le lobule quadrilatère ou précunéus.
- Sur la face médiale du lobe occipital ; la scissure calcarine et la scissure pariéto-occipital délimite le Cunéus (O6)
- La face médiale présente aussi le sillon temporo-occipital médial ; séparant T5 et O5 (le gyrus temporo-occipital médial)
ème
du T4 et O4 (le gyrus temporo-occipital latéral). Il est situé au dessus du 3 sillon du sillon temporo-occipital latéral.
 Face inférieure ou basale :
- Elle est divisée par la scissure de Sylvius, en 2 parties :
 Antérieure ou orbitaire : epose su la oûte o itai e et p se te e deda s et d a a t e a i e le ul e olfa tif,
la bandelette olfactive, le trigone olfactif, et l espa e pe fo a t.
 Postérieure ou temporo-occipitale : epose su l tage o e du â e et su la te te du e elet..
- Au centre de la face inférieure, entre les 2 hémisphères, se trouve l'isthme de l'encéphale qui correspond à la jonction
du tronc cérébral et du cerveau.

III) Configuration interne :


A. Ventricules latéraux :
 Ils sont au nombre de 2 (droit et gauche)
 Chacun d’entre eux représente 2 cornes :
o corne frontale limitée : en haut par le genou du corps calleux, latéralement par la tête du noyau caudé
o corne occipitale en arrière.

B. La substance grise
 SG de la périphérie : cortex
 Noyaux gris centraux :
 noyau caudé formé par une tête en avant et une queue en arrière
 noyau lenticulaire (sépare la capsule interne de la capsule externe) formé par :
o Putanem (même origine que le noyau caudé)
o Pallidum (d’origine diencéphalique)
 Claustrum :situé entre le Putanem en dedans et l’insula en dehors.

C. La substance blanche :
 Capsule interne, limitée par le thalamus et le noyau caudé en dedans et par le noyau lenticulaire en dehors.
 Capsule externe, limitée par le noyau lenticulaire en dedans et le Claustrum en dehors.
 Capsule extrême, limitée par le Claustrum en dedans et l’insula en dehors.

Conclusion : Les hémisphères cérébraux constituent la partie la plus importante du cerveau, siège de la raison et de la créativité.

8
Q : 49 – LE TRONC CEREBRAL
PLAN :
INTRODUCTION
CONFIGURATION EXTERNE
STRUCTURE INTERNE
RAPPORTS
VASCULARISATION
CONCLUSION
INTRODUCTION :
- Structure de transition entre cerveau et moelle épinière (ME), situé dans la partie inféro-antérieure de l’encéphale
au centre de la fosse cérébrale postérieure, en avant du cervelet.
- 3 parties de bas en haut : bulbe, protubérance annulaire et pédoncules cérébraux.
- La cavité épendymaire se dilate au niveau bulbo-pontique : 4ème ventricule.
CONFIGURATION EXTERNE :
A- Face antérieure :
1- Etage bulbaire : de dedans en dehors :
- Sillon médian : interrompue dans sa partie inférieure par la décussation des pyramides
(saillie de part et d’autre du sillon médian).
- Sillon collatéral antérieur : livre passage au grand hypoglosse.
- Olive bulbaire : saillie d'un noyau gris profond, derrière la pyramide.
- Sillon collatéral postérieur : donne issue de haut en bas aux nerfs glosso-pharyngien,
vague, spinal.
2- Etage protubérantiel :
- Séparé de l’étage bulbaire par le sillon bulbo-protubérantiel donnant issue de la ligne
médiane à l'extérieur aux nerfs oculomoteur externe, facial, intermédiaire de Wrisberg et
auditif. Séparé de l’étage pédonculaire par le sillon ponto-pédonculaire.
- A sa face antérieure : gouttière basilaire.
- En dehors de la gouttière, siège la fossette d’où sort le trijumeau.
- De chaque côté de la ligne médiane : saillies transversales parallèles correspondants aux faisceaux nerveux et
noyaux du pont.
- Ses extrémités latéro-dorsales se rétrécissent vers l’arrière formant les pédoncules cérébelleux moyens.
3- Etage pédonculaire :
- Les pédoncules s'écartent de la ligne médiane de bas en haut délimitant avec les bandelettes et le chiasma optique
en haut, le sillon ponto-pédonculaire en bas : L'espace inter pédonculaire, comportant :
Tige pituitaire.
Deux corps mamillaires.
Racines de l’oculomoteur commun.
B- Face postérieure :
1- Etage bulbaire :
- 1/3 inférieur : sillon postérieur bulbaire continuant celui de la ME bordé de chaque côté par
le cordon de Goll et Burdach, portent à leurs extrémités 2 tubercules gracile et cunéiforme
respectivement.
- 2/3 supérieurs : pédoncules cérébelleux inférieurs et partie inférieure de la fosse
rhomboïde.
- On distingue de haut en bas : stries médullaires du V4, trigone du grand hypoglosse, du
vague, cordon séparant, aréa postréma, obex. Latéralement : aire vestibulaire.
2- Etage protubérantiel :
- Partie supérieure de la fosse rhomboïde, bordée latéralement par les pédoncules
cérébelleux supérieurs, en haut l’éminence médiane et en bas le collicule facial.
Latéralement : sillon limitant, fossette supérieure, plus en dehors : l’aire vestibulaire.
- Occupée par le V4, recouverte par les valvules de Vieussens et Tarin, possède le trou de
Magendie et 2 de Lushka.
Sara Ben Addou Idrissi Imad Daoudi Salma Lamsyah
3- Etage pédonculaire : 4 tubercules (séparés par un sillon qui répond au corps pinéal) :
- 2 quadrijumeaux antérieurs et 2 postérieurs.
- Plus en bas naît le pathétique
STRUCTURE INTERNE :
A- Substance blanche : faisceaux ascendants sensitifs et descendants moteurs.
B- Substance grise :
1- Noyaux des nerfs crâniens:
La plupart au niveau du plancher du V4, de dedans en dehors :
- 2 colonnes somato-motrices des 6 derniers nerfs crâniens,
- 1 viscéro-motrice,
- 1 viscéro sensitive,
- 2 somato-sensitives
Noyau du pathétique(IV) à la hauteur des tubercules quadrijumeaux postérieurs
Noyau de l'oculomoteur commun (III) à la hauteur des tubercules quadrijumeaux antérieurs
2- Noyaux propres du TC :
- Noyau de Goll et Burdach,
- L'olive bulbaire,
- Noyaux de pons,
- Noyau rouge et locus Niger
N.B. : Substance réticulaire : mélange de substance grise et blanche.
RAPPORTS :
A- Dans le crâne : TC situé dans la fosse postérieure (cérébelleuse) , limites :
- Ant : gouttière basilaire de l'occipital et lame quadrilatère.
- Latérale : rocher.
- Post : l’écaille occipitale.
B- Méninges : forment la tente du cervelet qui sépare fosse cérébelleuse et cérébrale.
C- Vaisseaux :
- Face latérale du bulbe : artères vertébrales.
- Face antérieure du pont : tronc basilaire.
- Pédoncules cérébraux : artères cérébrales postérieures.
VASCULARISATION :
A- Artérielle : tributaire du tronc basilaire
- Bulbe : artères vertébrales, spinales antérieure et postérieures, cérébelleuse postéro-inférieure.
- Pons : artères cérébelleuse antéro-inférieure et supérieure et artères pontines.
- Mésencéphale : artères cérébrales postérieures et cérébelleuses supérieures.
B- Veines : superficielles et profondes, se drainent dans les sinus dure-mériens.
CONCLUSION :
- TC : rôle vital dans la respiration, conscience et rythme cardiaque.
- Région de passage des voies sensitives et motrices ainsi qu’un centre de contrôle de la douleur +
zone d’émergence de la majorité des nerfs crâniens.

Sara Ben Addou Idrissi Imad Daoudi Salma Lamsyah


58 – LE POLYGONE DE WILLIS
Q :46
PLAN :
INTRODUCTION
SITUATION
CONSTITUANTS
CONSTITUTION
BRANCHES
CONCLUSION
INTRODUCTION :
Le cercle artériel de suppléance est formé à la base du cerveau par les anastomoses entre les systèmes artériels
carotidien interne et vertébro-basilaire.
Assure la vascularisation du cerveau et permet de pallier à l’insuffisance d’une des sources d’irrigation du cerveau.
Il comprend le tronc basilaire, les deux carotides internes et leurs branches terminales et l'artère communicante
antérieure.
L’intérêt de l'étude de la vascularisation de l’encéphale est représenté par la fréquence élevée de la pathologie
vasculaire cérébrale (AVC++).
SITUATION :
Situé dans l’espace sous arachnoïdien sous la base du cerveau au-dessous de la cavité du
3ème ventricule.
Localisé dans 2 loges :
- Antérieure : lac opto-chiasmatique
- Postérieure : lac basillaire
CONSTITUANTS :
A- L’artère carotide interne :
Après avoir parcouru le canal carotidien et le sinus caverneux, elle traverse la dure-mère et l’arachnoïde. Dans l’ESA
l’ACI se divise en artère cérébrale antérieure et artère cérébrale moyenne.
- L'artère cérébrale moyenne ou Sylvienne ne fait pas partie du PW : elle part en dehors et s'engage dans la
scissure de Sylvius pour vasculariser la face latérale des lobes frontaux, pariétaux et temporaux.
• Les branches collatérales :
- L’artère ophtalmique
- L’artère choroïdienne antérieure
- L’artère communicante postérieure
- L’artère hypophysaire supérieure
- Un rameau méningé
B- L’artère vertébrale :
Les 2 artères vertébrales après leur traversée du trou occipital, perforent la dure mère et l’arachnoïde et fusionnent
pour former le tronc basilaire qui chemine sur la ligne médiane du sillon ponto-pédonculaire. L’artère basilaire se
termine en se bifurquant en 2 artères cérébrales postérieures.
Chaque artère vertébrale donne avant de fusionner :
- Artère cérébelleuse postéro-inférieure
- Artère spinale antérieure
- Rameaux méningés
Les branches du tronc basilaire :
- L’artère cérébelleuse antérieure et inférieure
- L’artère cérébelleuse supérieure
- L’artère pontique
CONSTITUTION :
Le PW peut être divisé en 3 segments :
A- Antérieur carotidien : formé par les 2 artères cérébrales antérieures
- L'artère cérébrale antérieure issue de la carotide interne en regard de l'espace perforé antérieur et en dehors du
chiasma optique,
- Se dirige en avant et en dedans, surcroise le nerf optique pour rejoindre son homologue par l'artère communicante
antérieure en avant du chiasma optique (siège le plus fréquent des anévrysmes)
- Passe ensuite dans la scissure inter-hémisphérique, contourne la surface supérieure du corps calleux (à ce niveau
on l’appelle l’artère péri-calleuse), puis se ramifie pour vasculariser la face interne du lobe frontal et pariétal.
B- Postérieur vertébral : formé par les 2 artères cérébrales postérieures
- Les artères cérébrales postérieures naissent par la bifurcation du tronc basilaire
- Contournent la face latérale du mésencéphale et croisent les bandelettes optiques pour se distribuer a la face
inferieure du lobe temporal et occipital.
C- Segment latéral : formé par l'artère communicante postérieure
- Collatérale de la carotide interne
- Se dirige en arrière en croisant la face inferieure de la bandelette optique pour faire anastomose avec l'artère
cérébrale postérieure (elle réunit le segment antérieur et postérieur).
N.B. : Il existe de nombreuses variations concernant soit le calibre soit l’absence d’un ou plusieurs éléments
constitutifs.

BRANCHES :
1- Corticales : vascularisation des différentes faces des hémisphèrescérébraux (artère cérébrale antérieure,
moyenne et postérieure)
2- Profondes : destinées au :
- Diencéphale
- Noyaux gris centraux
- Capsules blanches.
CONCLUSION :
Intérêt du sujet :
- Anatomique : permet dans certains cas de pallier à l’insuffisance d’une des sources d’irrigation du cerveau, mais sa
morphologie est variable et il n’est complet que chez 25% des individus.
- Physiologique : donne naissance à toutes les artères assurant la vascularisation du cerveau et à de nombreuses
collatérales pour les centres neuro-végétatifs mésencéphaliques, diencéphaliques et télencéphaliques.
- En pathologie vasculaire ischémique ou hémorragique (siège le plus fréquent des anévrysmes) et dans la pathologie
tumorale de la base du crâne (adénome, angiome)
- Exploration : IRM et surtout l'angio IRM, artériographie.
- Traitement des anévrysmes par endo-embolisation.
Q 54 Les voies de conduction nerveuses et
sensitives

Les voies de la sensibilité proprioceptive ou profonde

I) Introduction :
 Elles transmettent en permanence au SNC la position des différents segments des membres dans l'espace.
 Leurs récepteurs spécifiques se trouvent sur les structures péri-articulaires : capsule articulaire, tendon,
muscle, et ligament.
 La sensibilité proprioceptive se divise en 2 groupes :
o La sensibilité proprioceptive consciente : aboutit au cortex cérébral.
o La sensibilité proprioceptive inconsciente : aboutit au cervelet.

II) La sensibilité proprioceptive consciente (voie sensitive principale) :


Voie de conduction rapide, à caractère profond et discriminatif, elle comprend 3 neurones :
 1er neurone (N1) :
 Pour le nerf rachidien :
o Dendrite : se trouve au contact des récepteurs périphériques
o Corps cellulaire : se trouve au niveau du ganglion spinal
o Axone : traverse la racine postérieure et pénètre dans la moelle épinière pour rejoindre le cordon
postérieur homolatéral. L’ensemble des axones constituent le faisceau gracile en dedans (fibres provenant
du Mb inf et tronc), et le faisceau cunéiforme en dehors (fibres provenant du Mb sup et du cou)
 Pour le nerf crânien :
o Corps cellulaire : se trouve au niveau du ganglion des nerfs crâniens (ganglion de Gasser pour le V)
o Axone : aboutit aux noyaux des paires crâniennes du tronc
 2ème neurone (N2) :
o Corps cellulaire : se trouve au niveau des noyaux gracile et cunéiforme dans la région dorsale du bulbe
o Axone : croise la ligne médiane et gagnent le thalamus controlatéral par le lemnisque médian
 3ème neurone (N3) :
o Corps cellulaire : se trouve au niveau du noyau ventral postéro-latéral du thalamus
o Axone : traverse le centre ovale et se projette sur le cortex sensitif primaire de la circonvolution pariétale
ascendante (aires corticales 3,1 et 2). Cette terminaison se fait selon une somatotopie très précise.

III) La sensibilité proprioceptive inconsciente (voie spino-cérébelleuse) :


Beaucoup plus rapide que la voie consciente, son rôle est d’informer le cerelet sur la position des articulations
et des différents segments pour la régulation du tonus musculaire
 Directe : comporte 2 neurones
 1er neurone (N1) : représenté par la cellule du ganglion spinal, dont l’axone se termine à la base de la corne
post dans la colonne de Clarck, où a lieu la synapse avec le 2ème neurone.
 2ème neurone (N2) : rejoint le cordon latéral homolatéral de la moelle pour former le faisceau
spinocérébelleux direct de Fleschsig. Celui-ci atteint le vermis supérieur par le pédoncule cérébelleux
inférieur.
 Indirecte : comporte 2 neurones
 1er neurone (N1) : représenté par la cellule du ganglion spinal, dont l’axone se termine à la base de la
corne post dans la colonne de Bechterew, où a lieu la synapse avec le 2ème neurone.
 2ème neurone (N2) : croise la ligne médiane, rejoint le cordon latéral de la moelle pour former le faisceau
spinocérébelleux croisé de Gowers. Celui-ci atteint vermis par le pédoncule cérébelleux sup.
Les voies de la sensibilité extéroceptive ou superficielle

I) Introduction :
Essentiellement consciente, elle informe le système nerveux sur les différentes propriétés du milieu extérieur
grâce à des récepteurs cutanés, tactiles et thermo-algésique.

II) La sensibilité tactile :


 La sensibilité tactile épicritique : précise et discriminative, elle présente une somatotopie très précise, et suit
exactement la voie cordonale postérieure
 La sensibilité tactile protopathique : elle est lente, poly synaptique
 1er neurone (N1) :
o Dendrite : se termine au contact des récepteurs spécifiques cutanés
o Corps cellulaire : se trouve au niveau des ganglions spinaux.
o Axone : nait à partir des récepteurs cutanés, traverse la racine post et pénètre dans la corne post de la
ME pour faire synapse avec les noyaux de la tête.
 Interneurones (au niveau des noyaux de la tête) : les axones croisent la ligne médiane et gagnent le cordon
antéro-latéral de la ME formant ainsi le faisceau spinothalamique ventral, qui remonte le long de la ME

III) La sensibilité thermo-algésique : Voie rapide, très précise et comporte 3 neurones :


 1er neurone (N1):
o Dendrite : se termine au contact des R cutanés spécifiques au chaud, au froid et à la douleur.
o Corps cellulaire : se trouve au niveau des ganglions spinaux.
o Axone : traverse la racine postérieur et pénètre dans la corne postérieure de la ME pour faire synapse au
niveau de la substance gélatineuse de Rolando.
 2 neurone (N2) :
ème

o Corps cellulaire: représenté par la cellule de la substance gélatineuse de Rolando


o Axone : croise la ligne médiane derrière la cavité épendymaire et gagne le cordon antéro-latéral de la ME
formant ainsi le faisceau spino-thalamique dorsal qui traverse la ME puis le TC en dehors du lémnisque
médian pour se terminer au niveau du thalamus.
 3 neurone :
ème

o Corps cellulaire: se trouve au niveau du noyau ventral postéro-latéral du thalamus.


o Axone : se projette sur la PA (aires 3, 1 et 2) selon une somatotopie très précise.

IV) Conclusion :
La lésion des voies sensitives se traduit par des troubles dont le caractère est en fonction du niveau lésionnel.
Ex : La syringomyélie : atteinte de la sensibilité thermo-algésique et conservation du tact et de la sensibilité
profonde.
Q2. Les voies de la motricité : Volontaire et involontaire.

La voie de la motricité volontaire = voie pyramidale


Introduction :
Voie motrice principale, de conduction très rapide, monosynaptique à 2 neurones :
 Neurone central (N1) : représenté par les cellules pyramidales au niveau des aires motrices.
 Neurone périphérique (N2) : représenté d'une part, par les cellules radiculaire des cornes antérieures de la ME, et
d'autre part, par les cellules des noyaux moteurs du TC.
Elle se divise en deux faisceaux :
- Faisceau géniculé ou cortico-nucléaire
- Faisceau pyramidal ou cortico-spinal

I) Le faisceau géniculé ou cortico-nucléaire : destiné aux noyaux moteurs des nerfs crâniens
1. Origine : 1/3 inf. de la FA, qui répond à la somatotopie motrice de la face, illustrée par « l homonculus de Penfield ».
2. Trajet et rapports : il passe dans le genou de la capsule interne, en avant du faisceau pyramidal, il s'engage ensuite dans
le pied du mésencéphale juste devant le locus Niger et en dedans du faisceau pyramidal, puis il traverse la protubérance
et le bulbe de part et d'autre de la ligne médiane, pour se terminer à la partie inf. du bulbe rachidien.
3. Distribution : au fur et à mesure que les axones traversent le TC, ils croisent la ligne médiane pour se terminer au niveau
des noyaux moteurs des nerfs crâniens, sauf pour les fibres destinées au noyau oculomoteur et facial, il y a un
contingent qui reste homolatéral.
- Au niveau du mésencéphale : noyau du nerf oculo-moteur commun III, noyau du nerf pathétique IV.
- Au niveau de la protubérance : noyau masticateur Vm, noyau du nerf oculo-moteur externe VI, noyau du nerf facial
moteur VII.
- Au niveau bulbaire : noyau Ambigu (glosso-pharyngien IX, vague X, et spinale XI), noyau du nerf grand hypoglosse XII
ème
4. Terminaison : les axones du 2 neurone (N2) constituent les fibres motrices des nerfs crâniens.

II) Le faisceau cortico-spinal ou pyramidal :


1. Origine : 2/3 sup de la FA qui répond à une somatotopie motrice très précise, illustrée par « l ho o ulus de Pe field ».
2. Trajet et rapports : il passe dans le bras postérieur de la capsule interne, en avant des radiations optiques, entre le
thala us et le o au aud e deda s et le o au le ti ulai e e deho s, il s e gage e suite da s le pédoncule cérébral
en avant du locus Niger et traverse le TC en dehors du faisceau géniculé, de part et d'autre de la ligne médiane.
- Au niveau du pied du mésencéphale : il descend entre le fx géniculé en dedans et le fx cortico-pontin en dehors
- Au niveau du pied de la protubérance : il se dissocie en fascicules par les noyaux du pons.
- Au niveau bulbaire : les fibres se regroupent et forment la pyramide bulbaire.
- A l'extrémité inférieure du bulbe il se divise en deux contingents :
 90% des fibres croisent la ligne médiane en réalisant ainsi la décussation des pyramides pour former le Fx cortico-
spinal croisé (FCSC), qui va cheminer au niveau du cordon latéral controlatéral de la ME.
 10% des fibres continuent leur trajet le long du sillon médian ant. pour former le Fx cortico-spinal direct (FCSD).
3. Terminaison : les deux faisceaux vont se terminer au niveau de la corne antérieur de la ME où se trouvent les corps
ellulai es du N les oto eu o es α , do t les a o es o t o stitue les a i es a t ieu es des e fs a hidie s.
- FCSC : destiné à la musculature distale, essentiellement des membres.
- FCSD : destiné à la musculature axiale et proximale.

Conclusion :
L atteinte du faisceau géniculé est responsable d'un déficit moteur avec expression clinique variable selon le niveau de la lésion, à
tit e d e e ple :
• L attei te du F g i ul desti au o au du VII do e u e paralysie faciale centrale.
• Une atteinte au niveau du noyau du VII ou en aval donne une paralysie faciale périphérique.
L'atteinte du Faisceau p a idal est espo sa le d h ipl gie ou d h ipa sie selon le degré de l'atteinte, associée souvent à
un syndrome pyramidal.

3
La voie de la motricité involontaire = voie extrapyramidale
Introduction :
Ensemble des structures permettant la conception, la programmation, la préparation et l'accompagnement de l'acte moteur.
Elle intervient dans la régulation du tonus musculaire, de la posture et des mouvements automatico-volontaires.
Voie de transmission relativement lente, poly synaptique.

I) Les origines :
 Les aires corticales extrapyramidales : frontales (6, 8, 46, 10), pariétales (3, 1 et 2) + (5 et 7), temporales (22) et
occipitales (17, 19)
 Les noyaux gris centraux (origine sous corticale) :
- Le néo-Striatum : formé par le noyau caudé et le putamen (la partie lat du noyau lenticulaire).
- Le paléo-Striatum : formé par le pallidum (la partie médiale du noyau lenticulaire) et les noyaux sous thalamiques
(zone incerta et corps de Luys).
- Le thalamus : principalement son noyau latéro-ventral antérieur
 Les noyaux gris du tronc cérébral :
- Au niveau du mésencéphale : les tubercules quadrijumeaux antérieurs et postérieurs, le locus Niger, le noyau rouge
et la substance réticulée.
- Au niveau du pons : les noyaux du pons et la substance réticulée
- Au niveau du bulbe rachidien: l oli e ul ai e, les o au esti ulai es et la substance réticulé

II) Les connexions :


 Les projections du cortex cérébral extrapyramidal :
ère
- La 1 projection se fait vers le néo-striatum qui transmet ensuite le message vers le pallidum et de là vers le noyau
latéro-ventral antérieur du thalamus qui le renvoie à son tour vers le cortex préfrontal. Cette projection réalise une
boucle appelée « cortico-strio-thalamo-corticale »
ème
- La 2 projection se fait vers les noyaux du pons par le fx cortico-pontin, ensuite les noyaux du pons vont se projeter
sur le néo-cérébellum à travers les pédoncules cérébelleux moyens.
 Les projections des noyaux gris centraux : la voie de sortie est représentée par le pallidum qui se projette selon 2
faisceaux :
- Supérieur ou faisceau lenticulaire : se projette sur le thalamus et les noyaux sous thalamique
- Inférieur ou anse lenticulaire : se projette sur les noyaux mésencéphaliques en particulier sur le locus Niger et le
noyau rouge.
 La projection des noyaux du TC : se fait vers les motoneurones γ de la corne antérieure de la ME. Ces motoneurones
interviennent dans la régulation du tonus musculaire en permanence (au repos, en posture et durant la marche)
- La substance réticulée par le faisceau réticulo-spinal
- Les tubercules quadrijumeaux par le faisceau tecto-spinal
- Le noyau rouge par le faisceau rubro-spinal.
- L'olive bulbaire par le faisceau olivo-spinal
- Les noyaux vestibulaires par le faisceau vestibulo-spinal

Conclusion :
Les t ou les e t ap a idau s e p i e t à t a e s de nombreux tableaux cliniques dont les plus classiques sont : maladie de
parkinson, syndrome athétosique, syndrome choréique.

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