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D’ENDOCRINOLOGIE
ET DES MALADIES
METABOLIQUES
Pr.Dr KATCHUNGA BIANGA P.
UNIVERSITE DE KINDU
FACULTE DE MEDECINE
AVRIL 2019
OBJECTIFS ET COMPETENCES
Objectif général
Transcription en ARNm
Pro-insuline :
Chaine α – peptide C – Chaine β
Insuline :
Peptide C Chaine α (21 a.a)
(31 a.a) Chaine ß (30 a.a)
> 70 mg/dl
Sécrétion de l’insuline
GLYCATION :
réaction non enzymatique où le
glucose se lie aux protéines
PRODUITS AVANCES DE LA
GLYCATION
(AGE)
Hémoglobine glyquée
Hémoglobine glyquée
L’HB A1c est fonction de :
SYNDROME POLYURO-POLYDIPSIQUE
Définition
Critères biologiques
Classification
Epidémiologie
Diabète sucré de type 1
Diabète sucré de type 2
Complications du diabète sucré
Prise en charge du sujet diabétique
DIABETE SUCRE
DÉFINITION DU DIABÈTE SUCRÉ
CRITÈRES BIOLOGIQUES
Définition
• Syndrome regroupant un ensemble de
maladies métaboliques ayant en commun
une hyperglycémie. Celle-ci fait suite à une
anomalie de sécrétion et/ou d’action
d’insuline. L’hyperglycémie est responsable à
terme du développement de complications
vasculaires et/ou neurologiques
INSULINE
SECRETION DE
L’INSULINE ANOMALIE DE
PAR LA L’ACTION DE
CELLULE β L’INSULINE
DEFICIENTE
HYPERGLYCEMIE
DIABETE SUCRE
Critères biologiques
Glycémie normale :
à jeun : < 100 mg/dl
postprandiale : < 140 mg/dl
Diabète sucré :
Glycémie à jeun : ≥ 126 mg/dl
Glycémie casuelle ≥ 200 mg/dl avec des signes
cliniques
Glycémie ≥ 200 mg/dl à la 120 minutes d’une
épreuve d’HGPO
HB A1c ≥ 6,5% (48 mmol/mol)
Prédiabète = entité pathologique
Glycémie à jeun entre 100 – 125 mg/dl :
Glycémie à jeun anormale ( Altération de l’homéostasie
glucidique non diabétique, impaired fasting glycemia, IFG)
Glycémie ≥ 140 < 200 mg/dl à la 2ème h d’une epreuve
d’HPO :Intolérance au glucose ( impaired glucose tolerance,
IGT)
Hb A1c entre 5,7% et 6,4%
1. Diabète de type 1
2. Diabète de type 2
4. Diabète gestationnel
Diabète sucré de type 1
PHYSIOPATHOLOGIE:
Destruction sélective des cellules ß des îlots de
Langerhans → carence absolue en insuline.
TYPE:
1.Type 1A : diabète de type 1 auto-immun (maladie
auto-immune). Elle inclut le diabète de type IA lent
(LADA = latent auto-immune diabetes of the adult)
2.Type 1B : idiopathique non auto-immun ( diabète
du sujet africain)
Diabète sucré de type 1 :
Epidémiologie
AUTO-ANTIGENICITE DES
CELLULES β
CYTOTOXICITE ET
AUTOANTICORPS
DESTRUCTION DES
CELLULES β
HYPERGLYCEMIE
Résumé
Résumé
Diabète sucré de type 2
Maladie hétérogène non auto-
immune. Dans les conditions
basales, il existe une production
endogène d’insuline suffisante pour
éviter la cétose.
Diabète sucré de type 2 :
Epidémiologie
• 80% de la population des
diabétiques.
• Nombre croissant.
• Problème de santé publique
Diabète sucré de type 2 :
Epidémiologie
Les arguments pour un diabète de type 2 devant cette
hyperglycémie sont :
•l’âge supérieur à 40 ans
•l’existence d’un surpoids (surtout de localisation
androïde)
•des antécédents familiaux de diabète de type 2 (et/ou
d’HTA ou de dyslipidémie)
•l’association du diabète à d’autres facteurs de risque
cardio-vasculaire (HTA, dyslipidémie)
•l’absence de cétonurie
Etiopathogénie du diabète sucré de
type 2
Prédisposition génétique :
ATCD du DT en famille > 50%
RR >40% si un parent DT2
Concordance > 90% si deux jumeaux
monozygotes
Affection polygénique mais gènes
ne sont identifiés avec exactitude
Facteurs environnementaux :
Obésité : déséquilibre
nutritionnels (régime
hypercalorique), diminution de
l’activité physique. 75%
diabétiques sont obèses. Il s’agit
fréquemment de l’obésité
centrale responsable d’un
syndrome métabolique
Etiopathogénie du diabète sucré de
type 2
Facteurs environnementaux :
Obésité abdominale :
Homme : 94 cm
Femme : 80 cm
Etiopathogénie du diabète sucré de
type 2
Facteurs environnementaux :
Environnement in utero:
1.Malnutrition in utéro,
2.Diabète gestationnel
Etiopathogénie du diabète sucré de
type 2
Facteurs environnementaux :
MICROBIOTE INTESTINAL:
Physiopathologie MICROBIOTE
INTESTINAL ALIMENTATION RICHE EN
ACIDE GRAS
DIMINUTION DU
BIFIDOBACTERIUM SPP
AUGMENTATION DE LA
PERMEABILITE DE LA LPS
INFLAMMATION
CHRONIQUE DE BAS-
GRADE
Diabète sucré de type 2 :
PHYSIOPATHOLOGIE
• Insulinorésistance
• Insuffisance de l'insulinosécrétion
• Les deux anomalies associées.
Insulinorésistance
• Insulinorésistance = diminution de la capacité de
l’insuline à agir sur les tissus cibles périphériques
(muscles, foie)
Mécanismes :
1. Diminution du nombre des récepteurs de l’insuline
2. Défaut de signalisation insulinique
3. Lipotoxicité : une concentration élevée des acides
gras diminue l’utilisation du glucose (Randle),
augmente la production hépatique du glucose,
inhibe la signalisation insulinique
Insuffisance de la sécretion de
l’insuline
Mécanismes :
1.Dépôt fibrillaires amyloïdes dans les cellules ß
2.Glucotoxicité : une hyperglycémie chronique
interfère avec le fonctionnement des cellules
ß
3.Lipotoxicité : inhibition de canaux K, radicaux
libres…
Etiopathogénie du diabète sucré de
type 2 : MECANISMES COMPLEXES
Caractéristiques des diabètes de type 1 et 2
Diabète de type 1 Diabète de type 2
Fréquence 10-15% 85-90%
ATCD familiaux <10% >50%
Age de début <30 ans >40 ans
Mode de début brutal Progressif
Poids normal Excessif
Symptômes +++ ±
Réserve insulinique non Oui
Cétose spontanée Non spontanée
Endocrinopathies auto- oui Non
immunes associées
Auto-anticorps oui Non
Groupe HLA particulier oui Non
Traitement Régime, insuline Régime, exercice
physique, ADO, insuline
DIABETE SUCRE DE TYPE 2 (A
TENDANCE) CETOSIQUE
Le diabète de type 2 cétosique ou « diabète
africain » est caractérisé par:
une présentation initiale aiguë avec
hyperglycémie sévère et une cétose comme au
cours du diabète de type 1
dont l’évolution se fait selon un mode non
insulinodépendant et
qui se distingue du diabète de type 1 vrai par
l’absence d’auto-immunité anti cellules β.
Ultérieurement, on observe de fréquentes
hypoglycémies malgré la baisse progressive
des doses d’insuline jusqu’à l’arrêt, signant
l’entrée en rémission (chez 50 à 75% des
patients).
Physiopathologie
1. Altération importante de l’insulinosécrétion
au moment du diagnostic suivie d’une
2. Restauration au moins partielle de la capacité
insulinosécrétoire quelques semaines ou
mois après.
3. Au long cours, les patients qui sont en
rémission ont une insulinosécrétion quasi
superposable à celle des diabétiques de type
2 classiques, alors que ceux qui restent
insulino-requérants sont intermédiaires
entre type 1 et type 2.
Pathogénie
L’hypothèse la plus soutenue est une
glucotoxicité conséquence d’une consultation
tardive ou une prise importante des boissons
sucrées.
Immunologie
Présence de HLA DR3 et DR4 chez plus de 65%
des patients.
Absence de marqueurs d’auto-immunité
(anticorps anti-GAD et ICA)
Autres types spécifiques de diabètes
Maladies du pancréas :
Hémochromatose
Pancréatite chronique/pancréatectomie
Cancer
Mucoviscidose
Maladies endocriniennes :
Acromégalie
Hypercorticisme
Hyperaldostéronisme
Hyperthyroidie
Phéochromocytome
Tumeur endocrine du pancréas
Autres types spécifiques de diabètes
Médicaments :
glucocorticoides
Hormones thyroidiennes
ß-bloquants
Anti-protéases
Dysfonctionnement d’origine génétique des
cellules ß :
MODY 1 (chromosome 20) (gène muté HNF-4a)
MODY 2 (chromosome 7) (gène muté glukokinase)
MODY 3 (chromosome 12) (gène muté HNF-1a)
Diabète mitochondrial (mutation de l’ADN
mitochondrial)
Autres types spécifiques de diabètes
Infections :
VHC : action directe sur la voie de signalisation
insulinique.
Autres syndromes génétiques parfois
associés au diabète :
Syndrome de Down (trisomie 21)
Syndrome de klinefelter
Syndrome de Turner…
HEMOCHROMATOSE
Métabolisme de fer
Paradoxe du fer :
•Indispensable pour l’organisme
•Nocif en cas de surcharge.
•Pas de mécanismes d’élimination en cas
d’excès
Métabolisme de fer
Rôle du fer :
•Transport de l’oxygène ( Hémoglobine,
Myoglobine)
•Production de l’énergie ( chaîne respiratoire)
•Co-facteurs de plusieurs enzymes
•Synthèse et réparation de l’ADN
Métabolisme de fer
Toxicité du fer :
Recyclage macrophagique
20 à 30 mg/j
Non régulées
M Ruivard 2011
M Ruivard 2011
M Ruivard 2011
M Ruivard 2011
Action de l’hepcidine
HEMOCHROMATOSE
• Hémochromatose HFE
• Hémochromatose juvénile de type 2
• Hémochromatose de type 3
• Hémochromatose de type IV.
HEMOCHROMATOSE HFE
• Maladie héréditaire caractérisée par une
hyperabsorption intestinale du fer aboutissant
à un dépôt de fer dans les parenchymes
(cœur, foie, pancréas, hypophyse,
articulations..).
• Pathogénie : mutation du gène HFE type
C248Y
Cause de l’hémochromatose génétique:
augmentation de l’absorption intestinale du fer
Fe
Hepcidine
_
(Bridle Lancet 2003)
HFE
Duodénum
HFE muté
M Ruivard 2011
Clinique
• Asthénie physique
• Arthralgie
• Mélanodermie
• Hypogonadisme
• Cardiomégalie
• Prédiabète ou diabète sucré
Diagnostic
• Analyse génétique (mutation C248Y)
• Fer sérique augmenté
• Saturation de la transferrine > 60%
• Ferrritine élevée.
• Imagerie du foie : TDM, IRM
• Biopsie hépatique
TRAITEMENT : SAIGNEE
HEMOCHROMATOSE DE TYPE IV
= Maladie de la ferroportine.
Complications aigues
Complications chroniques
Complications aigues
Complications liées à la maladie
(hyperglycémie):
Acidocétose diabétique (ACD)
Syndrome d’hyperglycémie
hyperosmolaire (SHH)
Infections
Complications aigues
Complications liées au traitement :
Acidose lactique
Hypoglycémie
Acidocétose diabétique
Acidocétose diabétique
Cétose :
Diabète décompensé : polyurie, polydipsie
Signes digestifs : nausées, vomissements
Biologie: glycémie > 250 mg/dl, corps cétoniques dans les
urines
Acidocétose :
Signes respiratoires : respiration de Kussmaul, haleine
acétonique (vernis à ongle)
Signes digestifs : nausées, vomissements, douleurs
abdominales
Conscience : normale, somnolence, coma
Déshydratation intra et extra-cellulaire
Biologie : glycémie > 300 mg/dl, PH sanguin ↓, NaHCO3-
↓, cétonurie +++
Syndrome d’hyperglycémie
hyperosmolaire
• Physiopathologie idem
• Carence insulinique moins sévère
empêche la lipolyse
• Physiopathologie : développement
progressive d’une hyperglycémie
provoquant une diurèse osmotique avec
déshydratation associée à une soif non
satisfaite.
Trou anionique = (Na+ + K+) – (HCO3- + Cl-)
Osmolalité plasmatique = 2(Na+ + K+) + (glycémie mg/dl)/18 + (Urée
mg/dl)/2,8
Acidose lactique
Physiopathologie:
1.Hyperproduction d’acide lactique (type A):
Insuffisance cardiopulmonaire, metformine
2.Défaut d’épuration (type B): (cycle de Cori=
néoglucogenèse hépatique )
Traitement curatif :
Epuration extra-rénale
Bicarbonate de Na+
Hypoglycémie
Complication du traitement du diabète sucré
Physiopathologie : carence en glucose des
neurones
Clinique :
Signes adrénergiques : sueurs, palpitations,
tremblements, faim
Signes neuroglycopéniques : troubles de la
concentration, céphalées, diplopie, coma
Provoquent les hypoglycémies :
insuline,
sulfamides hypoglycémiants ou par glinides
Ne provoquent pas habituellement l’hypoglycémie:
les biguanides (Stagid, glucophage),
les thiazolidinediones (Avandia, Actos) ou
les inhibiteurs d’alpha-glucosidase
Les incrétinomimétiques
Hypoglycémie
Diagnostic :
Triade de Whipple :
1.Glycémie < 50 mg/dl
2.Symptômes
3.Résolution rapide des symptômes après
normalisation de la glycémie
Infections aigues
Réduction de la capacité de défense des
leucocytes
COMPLICATIONS CHRONIQUES
Complications chroniques
MICROANGIOPATHIES
DIABETIQUES
Hyperglycémie
chronique
MICRO-ANGIOPATHIE DIABETIQUE
La voie des polyols conduit à :
l’accumulation de sorbitol, qui exerce un
effet osmotique ;
un déséquilibre des couples
d’oxydoréduction
une activation de la protéine kinase qui
sera à l’origine de : la synthèse de
protéines de la matrice extracellulaire, la
synthèse de facteurs de croissance et la
prolifération cellulaire, la dysfonction
vasculaire.
La glycation des protéines dont les
produits terminaux (AGE) provoquent
des modifications de la structure des
protéines de la matrice ;
exercent un effet chimiotactique ;
favorisent la prolifération cellulaire.
Mécanismes :
1.Epaississement de la membrane
basale des capillaires.
2.Perte de l’autorégulation du flux
sanguin artériolaire et
3.Atteinte des cellules
endothéliales
Glycation non enzymatique des
protéines
Voie de polyols
Micro angiopathies diabétiques
1.Rétinopathie diabétique
2.Néphropathie diabétique
3.Neuropathies diabétiques :
polyneuropathie sensitivomotrice,
mononévrites,
neuropathies autonomes
Rétinopathie diabétique
• Complication quasi-obligatoire après 30 ans
d’évolution.
• Clinique : rétinopathie préproliférante,
rétinopathie proliférante
Néphropathie diabétique
• Après 30 ans d’évolution, la néphropathie ne
touche que 40% des diabétiques même non
équilibrés.
• Clinique : 5 stades : hyperthrophie-
hyperfonction, silencieux, incipiens, IRC, IRC
terminale
Neuropathie diabétique
• Neuropathie sensitivomotrice
• Neuropathie végétative (autonome) :
Cardiaque
Digestive
Vésicale
dysérection
MACROANGIOPATHIE DIABETIQUE
Macroangiopathie diabétique
La macroangiopathie est caractérisée par
l’athérosclérose des gros troncs artériels.
Dans la macroangiopathie,
INSULINERESISTANCE AVEC
AGE AVANCE
HYPERINSULINEMIE
TABAGISME
ATHEROSCLEROSE
Macro-angiopathie diabétique :
1.Accident vasculaire cérébral
2.Maladie coronaire : ischémie myocardique
silencieuse
3.Artériopathie des membres inférieurs
Pied diabétique
• Le pied diabétique est favorisé par les troubles
neurologiques et /ou vasculaires. Un infection
locale en est le facteur aggravant.
• Risque d’amputaion : 10-20 fois chez le DT/
non DT
Autres complications
• Cataractes
• Dermatologiques
• Rhumatologiques: particulièrement chez le
type 1. (carence en insuline et autres facteurs
de croissance, micro-angiopathie osseuse).
• Cancer en particulier dans le type 2.
PRISE EN CHARGE
Examens complémentaires
Dosage de la glycémie : diagnostic et
contrôle. A effectuer à chaque consultation
Objectif
thérapeutique
Glycémie à jeun 70-130 mg/dl
Objectif
thérapeutique
Hémoglobine A 1c <7%
(HbA1c)
Examens complémentaires
Urée
Créatinine → clearance
Lipides : cholestérol T, HDL, LDL, triglycérides
Protéinurie : si négatif → microalbuminurie.
Si positif → protéinurie de 24 heures
ECC
Une fois par an
Examens complémentaires
Acétonurie si diabète déséquilibré (Glycémie> 250
mg/dl)
Glycosurie : obsolète
Seuil rénal au glucose entre 160-180 mg/dl augmente
avec l’âge et diminue avec la grossesse
Glycosurie de première miction évalue une glycémie
intégrée d’une longue période
TRAITEMENT DU DIABETE
SUCRE
3 VOLETS
• MEDICAMENTS
• REGIME : ALIMENTATION EQUILIBREE ET
VARIEE
• ACTIVITE PHYSIQUE
TRAITEMENT MEDICAL DU DIABETE
SUCRE DE TYPE 1
Traitement médical DS type 1
Le traitement repose sur l’insulinothérapie sous-
cutanée qui est définitive.
Traitement médical DS type 1
Principes:
•L’insuline ne doit jamais être arrêtée.
•Rechercher l’acétonurie lorsque la glycémie
dépasse 250 mg/dl.
•Effectuer une auto-surveillance (glycémie à jeun,
avant chaque repas et au coucher) en vue
d’adapter les doses d’insulines.
•Objectif : Hb A1c < 7% (plus large chez les enfants
<8,5%).
LES INSULINES
INSULINES
• INSULINES HUMAINES
Subcutaneous tissue
Diffusion
Capillary membrane
Actrapid®
solution d’insuline
0 2 4 6 8 10 12 14 16 18 20 22 24
Insulatard®
insuline isophane
0 2 4 6 8 10 12 14 16 18 20 22 24
Mixtard® 30
solution d’insuline 30% +
insuline isophane 70%
0 2 4 6 8 10 12 14 16 18 20 22 24
(= Humuline 30/70)
• début d’action: 30 min
• pic d’action: 2 à 8 heures
• durée d’action: 24 heures
Limitations des insulines classiques
Ne reproduisent pas le profil physiologique de
sécrétion d’insuline
rapide: résorbée trop lentement mais à durée
d’action trop prolongée
lente: pic d’action gênant et durée d’action
trop courte
• parfois douloureuse
½ UI insuline
Novopen 4ème génération
Stylos Lilly
Humapen Pf
Memory
Stylos Aventis
Solostar jetable
Penfill
Opticlik
Variations de l’absorption SC
• Site d’injection
• Température corporelle
• Exercice physique
• Massage
• Profondeur de l’injection
• Cicatrice / lipodystrophie
Pompe à insuline (externe)
• Débite et injecte en SC de l’insuline rapide ou
ultrarapide
• Débit basal (peut varier selon le nycthémère)
• Bolus avant chaque repas
Insuline en patch (futur)
• Pompe à insuline minuscule (Suisse): technologie du
système micro-électro-mécanique microfluidique
• Patch de peau jetable: infuse un flux non-stop
d‘insuline toute la journée
Omnipod
• Petite capsule remplie • Programmateur de la
d’insuline pompe
• Collée directement à la
peau
• Reliée à canule souple
changée tous les 3-4
jours
Insuline orale
• À l’étude
• Capsuline: capsules de 150 UI d’insuline
• 2 prises par jour
• Premières études encourageantes (phase III)
Traitement du diabète sucré de
type 1
Traitement par insulinothérapie
optimalisée par le schéma « basal
prandial » qui tend à mimer
l’insulinosécrétion physiologique au
moment des repas et en période
interprandiale, sans creux d’activité.
Traitement du diabète sucré de
type 1
Principe:
Associer :
•Insuline (ultra)rapide administrée avant
chacun des principaux repas (prévenir les
hyperglycémies postprandiales).
• Insuline retard : une fois si insuline ultra
lente, deux fois si insuline semi-lente (NPH)
(couverture de besoin insulinique basal)
Traitement du diabète sucré de
type 1
Principe:
•Dose totale d’insuline: 0,6 à 0,8 UI/ Kg/
jour.
•Répartition habituelle: 50% sous forme
d’insuline (ultra)lente et 50% sous forme
d’insuline ultra(rapide)
Traitement du diabète sucré de
type 1
Adaptation des doses :
•Augmenter ou diminuer par pallier de 2
UI.
6 heures 12 heures 18 heures 22 heures
Présence Absence
d’insulinoresistance d’insulinoresistance
? ?
INSULINORESISTANCE ?
SYNDROME METABOLIQUE :
(1)Glycémie à jeun ≥ 100 mg/dl ou DS
(2)P.A ≥ 130/85 mmHg ou HTA
(3)T.T ≥ 80 cm (F) / 94 cm (H)
(4)HDL < 40 mg/dl (H) / < 50 mg/dl (F)
(5)TG ≥ 150 mg/dl
SM ≥ 3/5
DIABETE SUCRE DE TYPE 2 AVEC
INSULINORESISTANCE
MHD + METFORMINE
Objectifs glycémiques non atteints
après 3 mois
INCRETINOMIMETIQUES
Objectifs glycémiques non atteints
après 3 mois
SULFAMIDES
GLINIDES
Objectifs glycémiques non atteints
après 3 mois
INSULINE
Objectifs glycémiques non atteints BASALE
après 3 mois
INSULINE
DIABETE SUCRE DE TYPE 2 SANS
INSULINORESISTANCE
MESURES HYGIENO-DIETETIQUES
Objectifs glycémiques non atteints
après 3 mois
SULFAMIDES
GLINIDES
Objectifs glycémiques non atteints
après 3 mois
METFORMINE
INCRETINOMIMETIQUES INSULINE
Objectifs glycémiques non atteints
BASALE
après 3 mois
TRI-THERAPIE
Objectifs glycémiques non atteints
après 3 mois
INSULINE
EXERCICES PHYSIQUES
Exercice physique
• Diabète sucré de Type 1 : l’exercice physique est
un épanouissement. Activité physique intense
contre-indiquée si glycémie > 250 mg/dl.
Légère 30
Moyenne 35
Intense 45
Principes diététiques
• Les quantités d’aliments doivent être
mesurées en volumes au moyen des
ustensiles de la maison comme les tasses, de
cuillères, ou être comptés comme le nombre
de fruits, de tranches d’igname, de pomme de
terre ou de pain.
• Avoir 3 (vrais) repas par jour : si possible à
heures régulières, pour gérer sa faim et éviter
des grignotages
Nombre des calories
Objectif:
Charge glycémique chez les
diabétiques et autres avec RCVG
élevé autour de 50.
• Boissons sucrées à éviter
• Limiter la consommation des sucres simples:
sucre de table, confiture, miel, chocolat,
bonbons…
• Féculents : pommes de terre, pâtes, riz, blé,
légumes secs (lentilles, haricots secs, pois
chiches, pois cassés…), pain… A CONSOMMER
A CHAQUE REPAS DE MANIÈRE MODEREE
Fibres
• Ralentissent l’absorption des glucides.
• Modifient la microflore intestinale, ce qui
permet de reduire l’inflammation de bas
grade liée à la production des cytokines.
Sources :
Fruits
Légumes
Préparations commercialisées.
Apports lipidiques
Substrat de haute valeur énergétique (9
Kcal/g)
Facteur de risque cardiovasculaire
Limiter les acides gras « saturées » d’origine
animale riche en Cholestérol total et LDL-C :
beurre, fromages, viandes grasses
Privilégier les graisses d’origine végétale:
Acides gras mono-insaturés (Olive, arachide)
qui augmentent le HDL-C)
Privilegier les Acides gras poly-insaturés de
type Ω-3 (poissons gras) qui ↓ TG, ↓
l’aggrégabilité plaquettaire
Apports lipidiques
Source Avantages Inconvénients Apport
Acides gras Graisses ↗ Chol T et < 10%
saturés d’origine LDL-chol
animale
Surpoids 25-29,9
Cancers
Complications
Complications métaboliques
Pathologies cardiaques
Complications broncho-pulmonaires
Complications rhumatologiques
Cancers
Maladies hépatobiliaires et digestives
Syndrome métabolique
Le syndrome métabolique regroupe, dans sa
définition, la présence de plusieurs anomalies
métaboliques associées (obésité abdominale,
hypertriglycéridémie, HDL-C bas, intolérance
au glucose ou diabète de type 2,
hypertension).
l’insulinorésistance est le facteur étiologique
commun dans ce groupe de troubles
métabolique.
Physiopathologie
Syndrome métabolique = Syndrome
d’insulino-résistance
Obésité viscérale
Excès des Métabolisme es
Hyperinsulisme cytokines : glucides :
TNFα, IL6 •Production hépatique
du glucose ↗↗
•LIPOTOXICITE
Hypertension ↓
artérielle Diabète sucré
Libération
des acides
gras ↗↗↗
Ag II
Métabolisme
lipidique :
Synthèse accrue des
PAI-1 ↗↗ : Defaut de signalisation TG, VLDL, LDL↗↗,
insulinique : HDL ↓↓
Hypofibrinolyse
INSULINORESISTANC
E
Physiopathologie
SM et dyslipidémie
Mort subite
Complications bronchopulmonaires
Syndrome d’hypoventilation alvéolaire
Complications rhumatologiques
Affections dégénératives (Arthroses)
Cancers
Cancers hormono-dépendantes :
Femme : endomètre, ovaires, seins après
ménopause
Homme : prostate
Cancers digestifs : colon, rectum, vésicule
biliaire
Maladies hépatobiliaires et digestives
Lithiase biliaire
Stéatose hépatique
Traitement
Mesures hygiéno-diététiques
Chirurgie bariatrique
DYSLIPIDEMIES
Plan
• Rappel physiologique
• Définition + classification
• Type
• Traitement
Rappel physiologique
Les lipides comprennent :
Triglycérides : molécules de réserve
énergétiques dont l’hydrolyse donne les
acides gras
Phospholipides :
Constituants de la membrane cellulaire
Surfactant pulmonaire
Précurseurs des médiateurs (PG, TX A2…)
Rappel physiologique
Les lipides comprennent :
Cholestérol :
Synthèse de la membrane cellulaire
Synthèse des hormones stéroidiennes
Synthèse des sels biliaires
Synthèse de la vitamine D
Rappel physiologique
Les lipides sont transportés dans le plasma fixés
à des protéines, les apoprotéines qui les
rendent solubles dans l’eau. Le complexe
lipides-apoprotéines=LIPOPROTEINE
Rappel physiologique
Familles des lipoprotéines :
Triglycérides Cholestérol Apoprotéines
IDL B-100, C, E
Rôle du LDL-C :
Transporter le cholestérol vers les tissus
périphériques en vue de la synthèse des
membranes, hormones ou mise en réserve
LDL-C
Formation de nouvelles
membranes cellulaires
Synthèse des hormones
stéroidiennes
Cholestérol estérifié
Diminue la synthèse de HMG CoA
reductase Déprime la synthèse
des récepteurs LDL
Définition des dyslipidémies
La dyslipidémie correspond à une
modification qualitative ou quantitative d'un
ou plusieurs paramètres des lipides sériques.
La dyslipidémie athérogène correspond à
une ou plusieurs des anomalies suivantes :
hypercholestérolémie, hypertriglycéridémie,
diminution du HDL-cholestérol, augmentation
du LDL-cholestérol.« (ANAES, 2000)
Classification des dyslipidémies selon
Fredrickson
Type Lipides élevés Lipoprotéines élevées
I Triglycérides Chylomicrons
Hyperlipidémies
Primaires Hyperlipidémies
•anomalies
secondaires
génétiques
•diététiques
Primitives
Secondaires
DYSLIPIDÉMIES
Hypercholestérolémies primaires
Mutation du gène codant pour les récepteurs
membranaires des LDL.
Déficit familial de liaison de l’apo B-100
Hypercholestérolémie polygénique
Hypercholestérolémie primaire
Clinique :
LDL-C élevé tout au long de la vie →
complications cardiovasculaires
Xanthomes : dépôt cutané ou tendineux de
cholestérol provenant de LDL-C.
Arc cornéen ou gérontoxon : dépôt de
cholestérol visible en périphérie de la cornée
Hypercholestérolémie primaire
Complications
Valeur pathologique
Cholestérol total > 190 mg/dl