Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Avant 2002, légalité n’existe pas vraiment. Certaines personnes ne peuvent pas se soigner.
La loi Kouchner du 4 mars 2002 défini des droits à la protection de la santé qui se décompose en 4
principes et droits.
Mesures de vigilance :
Matériovigilance Eviter les incidents liés à des dispositifs médicaux
Pharmacovigilance Enregistrement et évaluation des effets secondaires liés à
l’usage de médicaments
Biovigilance Prévention des risques liés à l’usage des organes, tissus et
cellules du corps humain
Toxicovigilance Surveillance des effets toxiques liés à l’exposition à une
substance naturelle ou de synthèse
Lutte contre les infections Mise en place d’un CLIN (Comité de Lutte contre les
nosocomiales Infections Nosocomiales)
Sécurité périnatale Création d’un réseau entre les maternités pour améliorer la
santé des mères et des enfants.
Des organismes ont été créés pour réduire ou supprimer les risques :
5 actions :
droit_dignite_BDF.pdf (sante.gouv.fr)
1. Le principe de non-patrimonialité du corps : notre corps nous appartient mais ne fait pas
partie de notre patrimoine ce qui implique que nous ne pouvons pas gagner de l’argent avec
notre corps ou un produit de notre corps (exemples : don du sang, spermes ou ovocytes)
sauf pour la recherche médicale et les essais cliniques, d’intérêt public.
L’information est également mise à disposition du patient (exemple : livrets d’accueil dans les
établissements de santé)
Le patient peut refuser les actes de diagnostique ou tout traitement mais à risques et
périls.
La loi KOUCHNER reconnait le droit à chacun de prendre des décisions qui touche à sa santé.
LE PRINCIPE DE NON-DISCIMINATION
La discrimination est un traitement défavorable envers une personne, fondée sur des critères
comme le sexe, le poids, l’âge, le handicap, la situation sociale, etc.
Le principe de non-discrimination est un droit fondamental qui est protégé par le Code de la
santé publique en France. Selon l’article L1110-3 du Code de la santé publique, “aucune personne ne
peut faire l’objet de discriminations dans l’accès à la prévention ou aux soins” 1. Le chapitre Ier du
livre Ier de la partie législative du Code de la santé publique contient des dispositions relatives à la
protection contre les discriminations. Les articles L131-1 à L131-13 de ce chapitre interdisent toute
distinction directe ou indirecte entre les agents publics en raison de leurs opinions politiques,
syndicales, philosophiques ou religieuses, de leur origine, de leur orientation sexuelle ou identité de
genre, de leur âge, de leur patronyme, de leur situation de famille ou de grossesse, de leur état de
santé, de leur apparence physique, de leur handicap, de leur appartenance ou de leur non-
appartenance, vraie ou supposée, à une ethnie ou une race.
LE SECRET PROFESSIONNEL
Art. L 226-13 du code pénal « La révélation d'une information à caractère secret par une
personne qui en est dépositaire soit par état ou par profession, soit en raison d'une fonction ou
d'une mission temporaire, est punie d'un an d'emprisonnement et de 15 000 euros d'amende. »