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UE7 : Droit
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UE7 – Droit – 4 – Les droits de la personne malade – Pr …. - ../../17 - ..H..
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Donc un code L 1110 -1 par exemple a une valeur législative, mais R203 se trouve dans la partie
réglementaire du code.
Le 1er article du code de santé publique, l’article L1110-1 a été créé par la Loi Kouchner du 4 mars
2002 (relative aux droits des patients). ***
« Le droit fondamental à la protection de la santé doit être mis en œuvre par tous les moyens
disponibles au bénéfice de toute personne. Les professionnels, les établissements et réseaux de santé,
les organismes d’assurance maladie, ou tout autre organisme participant à la prévention et aux soins
et les autorités sanitaires contribuent avec les usagers à développer la prévention, à garantir l’égal
accès de chaque personne aux soins nécessités par son état de santé et assure la continuité des soins
et la meilleure sécurité sanitaire possible. »
Assurer la continuité des soins : par exemple entre le secteur hospitalier et la médecine « de ville ». Il
faut que le patient puisse avoir une continuité des soins lorsqu’il sort du secteur hospitalier.
Meilleure sécurité sanitaire possible : cette idée est assez récente, liée évidemment aux événements
de ces dernières années (sang contaminé, vache folle, ..). Le législateur a réagi en créant des agences
de surveillance qui sont chargées de surveiller la qualité sanitaire par le biais d’évaluation des pratiques
professionnelles.
La place symbolique de cet article (1er du code de santé publique) se justifie parce que ce droit à la
protection de la santé est reconnu dans le préambule de la Constitution de 1946. ***
« La Nation garantit à tous notamment à l’enfant, à la mère et aux vieux travailleurs la protection de
la santé ».
La protection de la santé est aussi garantie, « consacrée », par le Conseil Constitutionnel. C’est un droit
fondamental, c’est un droit à valeur constitutionnelle***. C’est un PVC : Principe à Valeur
Constitutionnelle, et ce depuis la décision du Conseil Constitutionnel du 15 janvier 1975 à propos de
la loi sur l’IVG.
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Cette protection de la santé s’applique à titre individuel mais aussi collectif (à la population en général).
Le droit à la protection de la santé interdit non seulement à toute personne de porter atteinte à la
santé d’une autre mais aussi il oblige l’Etat de prendre toutes les mesures nécessaires pour protéger
collectivement ce droit à la santé.
Alors qui sont les débiteurs ? On voit bien les bénéficiaires mais qui doit assurer avec l’Etat ce droit à
la protection de la santé ?
Les débiteurs sont les professionnels de santé : les établissements, les réseaux de santé, et tous les
organismes énumérés dans l’article, qui participent à la prévention, au diagnostic, aux actes.
C’est un principe, et concrètement, le législateur a essayé de le rendre effectif. Pour être effectif, le
droit à la santé est complété par le droit à la Sécurité Sociale. Par exemple, il existe un accès aux soins
gratuit pour les plus démunis, ou un droit à la protection complémentaire (avance sur frais …). Les
mécanismes de Sécurité Sociale sont venus rendre effectif le droit à la protection de la santé.
Ce droit à la protection de la santé a un contenu très large puisqu’il vise les actes de prévention (info
sida, campagne de vaccination), mais aussi la prohibition d’un acte qui pourrait porter atteinte à la
santé (interdiction de fumer dans certains lieux, interdiction de produits cancérigènes comme
l’amiante)
B) Le droit à la prévention
Une action de prévention peut se définir comme l’ensemble des actions, des attitudes, des
comportements qui tiennent à éviter la survenue de maladies, de traumatismes, ou à maintenir et à
améliorer la santé.
Elle a longtemps été oubliée dans les actions collectives de santé. On s’est longtemps concentré sur
les actions curatives. Et finalement c’est la même chose pour le droit qui est un instrument de cette
politique publique. Il faut attendre la loi de 2002, loi de Kouchner relative au droit des malades, pour
qu’en droit Français, on consacre cette idée de droit à la prévention.
Les domaines de la prévention
- Mesure de dépistage de certaines maladies
- Actions d’information, éducation (info SIDA)
- Actions de vaccination (afin d’éviter certaines pathologies)
Les actes de prévention se retrouvent aujourd’hui au même niveau, au même rang, que les actes de
soin.
Si un acte de prévention est mal conduit, ou porte atteinte à un certain nombre de principes, on peut
engager la responsabilité de celui qui a effectué cet acte, comme dans le cas d’un acte de soin.
Le législateur a veillé à ce que la prévention ne soit plus seulement extérieure au patient (qui subirait
la prévention) mais que la prévention soit un droit actif.
L’idée de ce droit actif à la prévention c’est que ce n’est pas seulement un droit, mais c’est aussi un
devoir. Sur le patient pèse un certain nombre de devoirs en contrepartie de l’attribution de ce droit.
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Par exemple, ce devoir consiste à ne pas adopter un comportement, ou un mode de vie qui puisse
nuire à sa santé. Afin d’éviter de faire peser sur la société le coût d’un comportement à risque, il
appartient à chacun de prendre soin de sa santé et d’adopter une bonne hygiène de vie.
La responsabilité de chacun peut être engagée pour préserver son patrimoine de santé personnel.
On a par exemple demandé à engager la responsabilité d’un fabricant de tabac suite au décès d’un
patient fumeur. Dans notre conception française, la question de la responsabilité du fabricant a été
écartée, car la chambre civile de la cour de cassation (20 novembre 2003) a été écartée en disant
clairement : « le fumeur était le seul à même de prendre les décisions qui s’imposaient face à
l’information publique de 1958 sur les dangers du tabac ».
A partir du moment où le patient connaît la dangerosité du produit, pèse sur lui le devoir de mener les
actions qui vont protéger sa santé. S’il ne le fait pas, il ne pourra pas accuser le fabricant du produit.
A partir du moment où on sait que le produit est cancérigène, si l’Etat ne donne pas d’obligations de
santé aux employeurs, au travers de règles de santé et de sécurité au travail, l’Etat peut tout à fait être
condamné. C’est ce qui s’est passé dans l’affaire de l’amiante.
Si un employeur ne fournit pas d’équipement très spécifique pour protéger le travailleur qui enlève
des plaques d’amiante, c’est la responsabilité de l’employeur qui est engagée, lorsque les règles ont
été fixées par l’Etat.
Enfin dans la loi du 26 janvier 2016 sur la modernisation de notre système de santé, il y a eu de
nouvelles dispositions sur la prévention, en particulier le titre premier « renforcer la prévention et la
promotion de la santé » ; ou encore dans le chapitre V, « informer et protéger les populations face
aux risques sanitaires liés à l’environnement ».
La loi de la CMU (Couverture Maladie Universelle) du 27 juillet 1999 a permis de renforcer l’égalité
à l’accès au soin. ***
Article 1er : « Il est créé pour les résidents de la France métropolitaine et des départements d’Outre
Mer***, une couverture maladie universelle qui garantit à tous une prise en charge des soins par un
régime d’assurance maladie et aux personnes dont les revenus sont les plus faibles le droit à une
protection complémentaire et à la dispense d’avance de frais. »
Résident de la France : un français ou un étranger à condition qu’il ait une carte régulière de séjour
et que sa résidence soit stable. ***
/!\ Est-ce que cette couverture est universelle ? pas tout à fait, car elle ne couvre pas les étrangers en
situation irrégulière. Ces étrangers n’ont pas d’accès au soin via la CMU. Pour eux a été mis en place
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un autre système. Ils bénéficient de l’Aide Médicale d’Etat. Cette aide n’a pas tout à fait le même
panier de soin que la CMU (elle couvre moins de soins). Pour en bénéficier, il faut pouvoir justifier
d’une présence de plus de 3 mois sur le territoire français.
La loi du 9 aout 2004 a pour objectif de développer l’accès aux soins sur l’ensemble du territoire, et
donc de lutter contre les déserts médicaux.
Elle se caractérise par une collaboration entre patient et professionnels de santé mais aussi par la
communication, la coordination, la cohérence de l’ensemble des actions entreprises (domaine
hospitalier, médecin de ville..).
L’idée de cette continuité de soins est d’éviter toute rupture dans le suivi du malade. Assurer la
coordination des soins, c’est assurer la coordination du secteur hospitalier, du médecin généraliste
mais aussi des professionnels du secteur paramédical.
La continuité des soins est un critère essentiel qui vise à renforcer la qualité des soins. Si les soins sont
bien coordonnés, on délivre des soins de qualité. La loi du 26 janvier 2016 évoque la mission de service
publique. La loi garantit la permanence des soins (C’est donc aussi l’organisation des astreintes, des
gardes et toute la logistique qu’il faut mettre en place pour assurer la permanence des soins.), l’égalité
de l’accès aux soins de qualité. La continuité des soins s’exprime au travers de ce qu’on appelle la
permanence des soins. C’est une obligation de service public hospitalier. Concrètement, il faut la
mettre en place. Le code de santé publique oblige les établissements de santé qui assurent une mission
de service public (article 6112-2) à accueillir le jour et la nuit, éventuellement en urgence, afin d’assurer
la continuité des soins.
Il n’est pas exclusif au secteur de la santé, il concerne tous les champs de la vie. Il est consacré au plus
haut rang de la hiérarchie des normes, et bien sûr au code de la santé publique.
Il est tout d’abord inscrit dans le chapitre préliminaire dans le code de la santé.
La discrimination est porté dans l’article du code pénal 225-1 *** : « Toute distinction entre les
personnes physiques en raison de leur origine, de leur sexe, de leur situation de famille, de leur
grossesse, de leur apparence physique, du patronyme, de leur état de santé, du handicap, des
caractéristiques génétiques, de leur mœurs, de leur orientation sexuelle, de leur âge, de leurs
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orientations politiques, de leur activité syndicale, de leur appartenance ou de leur non appartenance
vraie ou supposée à une ethnie, une nation, une race ou une religion déterminée ».
Caractéristiques génétiques : ajout récent, également inscrit dans le code civil. Afin d’éviter les
caractéristiques génétiques pour porter atteinte au droit. L’utilisation de tests génétique ne peut être
admise qu’à des fins médicales ou scientifiques (police scientifique par exemple). Au-delà de cela c’est
une discrimination condamnable. On ne peut pas par exemple pas utiliser des tests génétiques pour
évaluer des garanties de risques / décès…par exemple pour décider ou pas de l’accord pour un prêt
bancaire. On sort largement du cadre.
Cas du refus de soin à une personne qui n’a pas les moyens : l’étude de Médecins sans Frontière a
récemment montré qu’un certain nombre de praticiens généralistes (2 médecins sur 5) refusent des
patients au motif qu’ils sont bénéficiaires de la CMU ou de l’AME. C’est une discrimination contraire à
l’éthique médicale. Ce type de comportement est sanctionné par le Conseil de l’Ordre des Médecins.
En 2006, la HALDE (Haute Autorité de Lutte contre les Discriminations et pour l’Egalité) a invité le
Conseil de l’Ordre des Médecins à rappeler que le refus de soin à des bénéficiaires de la CMU et de
l’AME est passible de mesures disciplinaires.
La loi Bachelot de 2009 lutte contre les refus de soins, en modifiant le code de santé publique.
Toute personne qui s’estime victime d’un refus de soin peut saisir le Directeur de l’organisme local
d’assurance maladie ou le Président du Conseil territorialement compétent de l’ordre professionnel
concerné (par exemple l’Ordre des Médecins). Cette saisine vaut dépôt de plainte. Il faut se baser sur
l’article L1110-3.
C’est un droit récent inscrit dans l’article L1110-5 du Code de Santé Publique ***
« Toute personne a, compte tenu de son état de santé et de l’urgence des interventions que celui-ci
requiert le droit de recevoir les soins les plus appropriés et de bénéficier des thérapeutiques dont
l’efficacité est reconnue et qui garantissent la meilleure sécurité sanitaire au regard des
connaissances médicales avérées. Les actes de prévention, d’investigation ou de soin ne doivent pas,
en l’état des connaissances médicales, lui faire courir de risques disproportionnés par rapport au
bénéfice escompté. »
Contrôle de la santé :
La Haute Autorité de Santé travaille avec les Instituts de Veille Sanitaire. Ces organismes sont sous la
tutelle du ministère de la Santé.
L’article évoque également la notion de risque / bénéfice escompté. Etude du risque d’un acte médical
par rapport au résultat attendu.
Haute Autorité de Santé : évaluation des procédures et des bonnes pratiques professionnelles. ***
Cette évaluation a une qualité individuelle : elle concerne chaque praticien (et introduit la notion de
formation continue pour les professionnels de santé)
Cette qualité de soins a aussi un caractère collectif au sens où elle doit figurer dans l’organisation du
système de soins et aussi sur l’ensemble des structures.
Par exemple, l’établissement public de santé fait l’objet d’une accréditation, une vérification du bon
fonctionnement de la structure pour permettre une bonne qualité de soins.
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Le droit à des soins de qualité renvoie à l’idée que le médecin ne fasse pas courir à son patient des
risques disproportionnés. Le code de santé publique chapitre L-110-5 introduit le principe de la raison
proportionnée. C’est une idée basée sur le principe de précaution où on estime que les actes de
prévention, d’investigation, ou de soins ne doivent pas en l’état des connaissances médicales faire
courir au patient des risques disproportionnés par rapport au bénéfice escompté.
Le droit pour le patient de bénéficier de soins de qualité, ou appropriés, vise également à recevoir des
soins pour soulager la douleur.
Depuis la loi du 9 juin 1995, on a introduit l’idée de soins palliatifs : le patient peut bénéficier, y compris
en fin de vie su système de soins palliatifs.
Depuis la loi du 22 avril 2005, relative au droit des malades en fin de vie (loi Leonetti) précise que les
actes de prévention ou de diagnostic ne doivent pas être poursuivis avec une obstination
déraisonnable.
Soit en cas de phase terminale, ou de cas extrême, il ne faut pas s’acharner avec des traitements vains.
C’est le principe du raisonnement proportionné.
Avoir les informations est une condition essentielle à un consentement libre et éclairé.
Information / consentement interdépendance
Pour qu’il y ait consentement, il faut que cette information soit précise et qu’elle émane de l’équipe
soignante et médicale (sur ensemble)
L’information et le consentement se retrouvent dans des textes très variés : code de la santé, code
de déontologie médicale, code civil, code de santé publique (CSP), dans la loi Kouchner du 4 mars
2002, dans la loi du 26 janvier 2016 (accès à l’information), loi du 2 février 2016 (qui modifie le
consentement libre et éclairé des personnes en fin de vie), charte du patient hospitalisé (titre IV) ***
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« Toute personne a accès à l'ensemble des informations concernant sa santé détenues par des
professionnels et établissements de santé, qui sont formalisées et ont contribué à l'élaboration et au
suivi du diagnostic et du traitement ou d'une action de prévention, ou ont fait l'objet d'échanges écrits
entre professionnels de santé, notamment des résultats d'examen, comptes rendus de consultation,
d'intervention, d'exploration ou d'hospitalisation, des protocoles et prescriptions thérapeutiques mis en
œuvre, feuilles de surveillance, correspondances entre professionnels de santé, à l'exception des
informations mentionnant qu'elles ont été recueillies auprès de tiers n'intervenant pas dans la prise en
charge thérapeutique ou concernant un tel tiers »
Ce droit d’accès direct au dossier médical a été institué depuis la loi Kouchner du 4 mars 2002.
La composition du dossier médical défini par le code de santé publique comporte 3 aspects :
- Information formalisée, recueille lors de consultations, admissions en établissement, séjour
en établissement d’accueil, service d’urgence
- Informations formalisées et obligatoires en fin de séjour
- Informations mentionnant qu’elles ont été recueillies auprès de tiers n’intervenant pas dans
la prise en charge thérapeutique
On a un dossier médical par professionnel de santé avec qui il est en relation.
La notion d' information formalisée prête à controverse : on considérait traditionnellement qu'étaient
exclues les notes manuscrites du médecin, mais dans un arrêt du 30 septembre 2004 (Affaire Ulla G.),
la Cour administrative d'appel de Paris a jugé que « que les notes manuscrites du médecin traitant
qui ont contribué à l'élaboration et au suivi du diagnostic et du traitement de l'intéressée au cours
des années 1989 à 1995 et qui ont été conservées par l'hôpital font partie du dossier médical au sens
des dispositions sus-rappelées du code de santé publique ; qu'il y a lieu d'enjoindre au centre
hospitalier d'Orsay de communiquer à Mme G. l'intégralité de son dossier médical ». Cependant,
certaines notes des professionnels de santé, considérés comme personnelles sont exclues du dossier
médical.
Tout patient informé par le praticien peut aussi refuser les soins proposés par le praticien.
Sur ce refus de soin, il existe une jurisprudence :
Le refus de soins est possible. Le médecin doit respecter la décision du patient après l’avoir informé
des risques même si un équilibre doit être trouvé avec l’obligation d’assistance.
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La décision du Conseil d’Etat est très claire : c’est cet équilibre entre l’obligation d’assistance et le
consentement du patient qui est à trouver.
Le juge administratif rappelle la situation extrême du mari de Mme S : ils se sont retrouvés dans la
nécessité de le perfuser. Ils devaient pratiquer un acte indispensable à sa survie. Lorsque la vie est en
jeu, en cas de pronostic vital, le droit de refus n’est plus valable. C’est une notion ambiguë dans
certains cas cependant.
Ici, la cour administrative d’appel décide que l’APHP (Assistance Publique / Hôpital Public) n’a pas
commis de faute en raison de la gravité de l’anémie du patient.
En cas de litige sur l’information (le patient n’a pas compris), la charge de la preuve pèse sur
l’établissement de santé. C’est à l’établissement de santé de prouver qu’il a bien informé le patient.
Il existe aussi le droit de refus d’être informé sur la pathologie dont on souffre. Il existe cependant
une exception en cas de maladie contagieuse, occasionnant la transmission des troubles ou en cas de
maladie génétique transmissible à la descendance.
Depuis la loi de 2016, il y a la création du dossier médical partagé (DMP) (qui est différent du dossier
médical). Ce DMP est géré par l’assurance maladie, et il n’est pas obligatoire. Il s’ajoute au dossier
pharmaceutique, pour éviter les incompatibilités au niveau des médicaments.
RQ : Il existe un droit à l’oubli (loi de 2016), qui offre la possibilité d’effacer les informations.
Le respect de la vie privée, de la liberté personnelle est fondé sur l’article 4 de la Déclaration
Universelle des Droits de l’Homme, l’article 8 de la Convention européenne des Droits de l’Homme,
et l’article 9 du Code Civil sur le respect de sa vie privée.
Le secret médical apparait dans l’article L 1110-4 du code de santé publique, et plus anciennement
avec le Serment d’Hippocrate (-500 av.J.C)
En cas de violation du secret médical, il y a des peines prévues par le code pénal (jusqu’à un an
d’emprisonnement et 15000 euros d’amende)
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Dr Gubler était le médecin de François Mitterrand. Il a dévoilé un certain nombre d’éléments sur la
santé de F. Mitterrand. C’est pourquoi il a été radié de l’ordre des médecins et il a eu 4 mois de
prison avec sursis.
La levée du secret professionnel est exceptionnelle, elle se fait pour des raisons de santé publique.
Par exemple, pour la déclaration de naissances ou de décès, en cas d’épidémie, de fléau sociaux en
cas de connaissance de privations ou de sévices subies par une personne mineure ou vulnérable.
Le secret est gardé pour les personnes toxicomanes, et pour les accouchements.
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A TOI DE JOUER
QUESTION N°71
QUESTION N°77
2014
QUESTION N°70
Lequel de ces textes prévoit qu’il est créé une couverture maladie universelle :
A. La loi du 9 août 2004
B. La loi du 22 avril 2005
C. La loi du 4 mars 2002
D. La loi du 27 juillet 1999
E. La charte du patient hospitalisé
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QUESTION N°76
2013
QUESTION N°70
Le juge français a :
A. Jugé légal de ne pas soigner un témoin de Jéhovah au nom du droit pour tous de
refuser des soins
B. Refusé que les notes manuscrites d’un médecin intègrent le dossier médical du
patient hospitalisé
C. Condamné un médecin qui avait procédé à des expérimentations scientifiques sur
une personne en état de mort cérébrale
D. Jugé légale une exposition de corps « plastinés » au nom de la liberté d’exposition
et de la liberté commerciale
E. Jugé légaux les tests génétiques à des fins de garanties de risques-décès lors de
la conclusion d’un prêt
QUESTION N°73
Le Conseil constitutionnel :
A. A autorisé en 2012 la conservation de sang placentaire en dehors de la
nécessité thérapeutique
B. A consacré le droit à la protection de la santé en l’élevant en Principe à valeur
constitutionnelle
C. Examine le contentieux des élections présidentelles et parlementaires
D. A rendu une décision sur les témoins de Jéhovah relative au refus de soins
E. A rendu en 1994 une décision consacrant le principe de dignité en droit de la
santé
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QUESTION N°74
QUESTION N°76
QUESTION N°77
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2012
QUESTION N°75
QUESTION N°76
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2013 2012
Q70 : C Q75 : A B C
Q73 : B C E Q76 : B C D E
Q74 : A C E
Q76 : C D
Q77 : B C D
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