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UE2 : BIOCELLULAIRE

COURS 9 - LA MEMBRANE
PLASMIQUE

/ ! \ RECAP / ! \

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Date- heure – durée du cours :

Prof :

Nombre de questions aux concours :


QCM :
QCS :
QTA :

Points importants *** au concours :

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Généralités

I. Architecture fonctionnelle
A) Une Bicouche Lipidique
B) Les protéines membranaires

II. Asymétrie de la Membrane Plasmique

III. « Mosaïque Fluide »

IV. Une composition chimique hétérogène

V. Continuité avec le système endomembranaire

A TOI DE JOUER
✓ ACC
✓ ASTUCES, pour répondre rapidement et sans erreurs
✓ Correction détaillée

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Généralités
La membrane plasmique est une enveloppe continue qui sépare deux compartiments : le cytoplasme et le
milieu extracellulaire.

On constate entre les deux compartiments une différence importante de concentration ionique. La
membrane permet donc d’établir une différence de concentration entre ces deux parties. C’est aussi une
zone d’interaction, permettant à la cellule de s’adapter au milieu extracellulaire. Elle présente 5
caractéristiques :
✓ C’est une bicouche lipidique (caractère amphipathique de ces lipides)
✓ Des édifices macromoléculaires de nature protéique et/ou glycoprotéine sont insérées dans
la membrane (rôle d’échange et d’adhérence).
✓ Elle est organisée de manière asymétrique : ex : le versant Extra-Cellulaire(EC) porte des
glycoprotéines et des glycolipides. On parle de Glycocalyx (=revêtement sucré de la cellule)
✓ Une composition chimique hétérogène (qui varie entre type cellulaire et même pour un
même type cellulaire) : ex : pôle apical d’une cellule épithéliale étant une zone enrichie en
sphingolipides = domaine RAFT (→fonction particulière)
✓ Elle est en continuité transitoire avec le système endomembranaire qui participe à la
synthèse et au renouvellement des constituants membranaires : vésicules

Au cours du temps différents types de modèles ont été présentés :


✓ Gorder et Grendel (1926) : simple bicouche lipidique
✓ Davson et Danielli (1943) : bicouche lipidique avec des protéines de surface
✓ Singer et Nicholson (1972) : mosaïque fluide : bicouche dans laquelle sont insérées des protéines et
des lipides
✓ En 2001 on rajoute au modèle de 1972, l’insertion des protéines intrinsèques et extrinsèques.

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I. Architecture fonctionnelle
A. La bicouche lipidique :

Les lipides sont organisés en bicouche englobant les protéines intrinsèques.

Les sucres comme les ponts disulfures sont retrouvés sur le versant
extra cellulaire.
Pour démontrer l’existence de la bicouche, on mène une expérience
avec des globules rouges : Pour 1000 globules rouges on a une surface
théorique S. En les plongeant dans de l’acétone puis en les étalant sur
une couche aqueuse, on obtient une monocouche de lipide. A partir de
1000 globules rouges, on a une surface de 2S.
Via la technique de cryofracture (congélation puis fracturation de la
cellule), on obtient 2 faces E et P. Sur ces deux faces on retrouve des
protéines. S’il n’y avait pas de protéines intrinsèques, les faces seraient
lisses.

Pour que les lipides s’organisent dans un milieu aqueux, ils doivent présenter une partie hydrophile et une partie
hydrophobe. Les lipides sont ainsi constitués d’une tête polaires (hydrophile) et d’une queue apolaire (hydrophobe). On
dit qu’ils sont amphipathiques. Ainsi dans un milieu aqueux, ils s’organisent de sorte que la tête soit au contact de l’eau.

- Les principales classes de lipides sont les acides gras. Ils sont caractérisés par une très faible solubilité dans l’eau
mais très importante dans les solvants organiques (ex : l’huile).
- C’est la longue chaîne hydrocarbonée qui est hydrophobe alors que le groupe carboxyle COO- est hydrophile. C’est
donc une molécule amphipathique.
- La plupart du temps ces acides gras sont reliés à d’autres molécules soit par une liaison ester soit par une liaison
amide.
- Les acides gras sont caractérisés par le nombre de carbone et par l’existence
d’une double liaison. On va donc définir des acides gras saturés, comme
l’acide palmitique (pas de double liaison) et des acides gras insaturés,
comme l’acide oléique (double liaison). Ces deux types peuvent être
retrouvés dans la membrane.
- La double liaison (acide gras insaturé) de par sa configuration en coude(Cis)
jouera sur la fluidité membranaire (Cf : partie III).
o Cis : les deux H du même côté
o Trans : les deux H se font face

 Etant très hydrophobes, les acides gras ne s’agenceront pas en bicouche lipidique. Ils ont besoin d‘être associé à
d’autres constituants.
 Les lipides peuvent aussi former des micelles en solution aqueuse

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Les triacylglycérol sont composé de glycérol et de 3 acides gras. Cette molécule étant très
hydrophobe, elle ne compose pas les membranes plasmiques. Elle est en réalité la forme de
stockage des acides gras (adipocytes).
 C’est une estérification de 3 AG avec les 3 groupes hydroxyle du glycérol par des liaisons
ester.
Les
triglycérides :

Les phosphoglycérides ou Glycérophospholipides :


- Acide phosphatidique :
▪ Elément de base des phospholipides. Il
est absent des membranes.
▪ Partie Apolaire : diacylglycérol (2AG +
glycérol) => liaison ester
▪ Partie Polaire : Phosphoryl alcool =>
Liaison ester
4 types :
- Phosphatidyléthanolamine : 1 glycérol, 2 corps gras, 1 phosphate lié à une amine (Alcool
Aminé)
- Phosphatidylsérine : 1 glycérol, 2 acides gras, 1 phosphate lié à une sérine (Acide Aminé
à fonction alcool)
- Phosphatidylcholine : 1 glycérol, 2 acides gras, 1 phosphate lié à une choline (Alcool
Aminé)
Les
- Phosphatidylinositol : 1 glycérol, 2 acides gras, 1 phosphate relié un inositol (Alcool
phospholipides : Aminé)

La sphingomyéline :
- Molécule amphipathique non composé de glycérol.
- Elle possède un alcool aminé (la sphingosine)
associé par une liaison amide à une chaine d’acide
Les
gras.
sphingolipides : - On parle de motif céramide. Ce motif est estérifié sur
une molécule de phosphocholine
- Partie polaire : phosphoryl-choline => liaison ester
- Partie apolaire : Céramide (AG+sphingosine) => liaison amide

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- Molécule composée de 4 cycles (27 carbones) et


d’une fonction alcool en C3.
- C’est la fonction -OH qui aborde l’amphipathie au
cholestérol.
- Elle a une influence sur la rigidité et la stabilité de la
Le cholestérol :
membrane plasmique.
- Il s’intercale entre les phospholipides.
- Le cholestérol est le précurseur de la synthèse des
hormones stéroïdiennes

/!\ : il ne sont présent que sur le feuillet externe de la membrane ! il n’y a pas de sucres à
la face interne de la membrane plasmique.

2 Types :
- Les cérébrosides :
o 1 céramide : 1 sphingosine + 2 acides gras
o Et 1 sucre complexe ou simple (galactose
Les ou glucose)
glycolipides :
- Les gangliosides :
o 1 céramide (sphingosine + 2 AG)
o Plusieurs oses, dont au moins un N-
acétyl-neuraminique (NANA)

Partie polaire : Ose(s) via des liaisons o-glycosidique


Partie apolaire : Céramide (spingosine + AG) via liaison amide
B. Protéines membranaires
Elles sont moins nombreuses mais plus volumineuse que les lipides. Elles varient d’une cellule à l’autre.

Les protéines retrouvées dans la membrane appartiennent à deux classes. Cette classification repose sur les
caractéristiques physico-chimiques :

Protéines intrinsèques : l’extraction de la membrane se fait par des détergents (SDS ou triton X100) ou des solvants
organiques. En effet, elles sont solidement intégrées à la membrane par des liaisons covalentes (ou non). Elles possèdent
des régions hydrophobes (pour permettre leur interaction avec la queue des lipides) et des régions hydrophiles. Elles
peuvent être glycosylées sur le versant extracellulaire (pas de sucre en intra).

Il existe 3 types de protéines intrinsèques :


→ Les protéines transmembranaires : elles interagissent par des liaisons non covalentes avec la bicouche lipidique.
Toutefois leurs interactions avec les lipides sont fortes (liaisons hydrophobes). En général le domaine
transmembranaire est en forme d’hélice α
→ Les protéines ancrées par une ancre GPI : elles sont intrinsèques, ne traverse pas la membrane et sont associées
à la membrane par l’intermédiaire d’un GlycosylPhosphatidylInositol par des liaisons covalentes.
→ Les protéines ancrées par un acide gras (myristate, farnésyl, palmitate) par des liaisons covalentes. Exemple des
petites protéines G (ras et src).

Protéines extrinsèques : relié à la membrane par des liaisons de


faible énergie (non covalentes). L’extraction nécessite des
variations de pH et de température (traitements doux).
Elles peuvent être :
- Extracellulaire (± glycosylées)
- Cytosoliques

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II. Asymétrie de la membrane plasmique

La composition de chacun des feuillets est différente :


• La quantité des différents lipides varient entre les différents feuillets : ex : phosphatidylsérine plus
présente sur le versant cytosolique tout comme la phosphatidylinositol
• Les ponts disulfures sont uniquement présents sur le versant extracellulaire. De même, les sucres
sont localisés sur le feuillet externe.
• Il existe des RAFT, autrement dit des régions enrichies en cholestérol, ganglioside, ancre GPI
formant des zones fonctionnelles particulières.

 Cette asymétrie participe au maintien des fonctions biologique (ex : apoptose avec le flip-flop des
phosphatidylsérines)

III. «Mosaïque fluide»

Les composants de la membrane bougent constamment :


→ Les lipides peuvent : diffuser (mouvement latéral), tourner sur eux-mêmes ou changer de feuillet
(flip-flop).
→ Les protéines peuvent diffuser et tourner mais ne peuvent pas faire du flip-flop.
→ Ces mouvements ne nécessitent pas d’énergie excepter le flip-flop qui lui nécessite de l’ATP.

3 facteurs conditionnent la fluidité de la membrane :


✓ La température : si elle augmente cela augmente la fluidité (si aumente trop il y a dénaturation de
la membrane).
✓ La quantité de cholestérol : diminue la fluidité.
✓ La nature des acides gras : les insaturés facilitant la fluidité contrairement aux saturés.

Expériences démontrant le mouvement des protéines :


➢ Phénomène de capping des lymphocytes

- On marque une cellule avec des antigènes fluorescent.


- On place la cellule dans un milieu avec des anticorps spécifiques des antigènes.
- Au bout d’un moment on remarque que la fluorescence s’est concentrée en un seul endroit.
- Ce regroupement est due au mouvement des protéines et dons démontre la fluidité membranaire.

➢ FRAP (Fluorescence Recovery After Photobleaching)


- Marquage à la surface des cellules avec des anticorps
fluorescents
- Extinction de cette fluorescence via laser  « bleaching »
- Or, au bout d’un certain temps, on observe que la fluorescence
revient grâce à la migration latérale des protéines marquées.

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Il existe des phénomènes d’ancrage des protéines, diminuant de ce fait leurs mouvements :
• Attachement au cytosquelette
• Interactions entre les protéines et la MEC
• Interactions entre protéines
• Interactions entre cellules
A contrario certaines pathologies sont dues à une fluidité trop grande la membrane.
Exemple : modification de la spectrine des GR → GR fragiles (fort risque d’hémolyse).

IV. Une composition chimique hétérogène


Il existe aussi des régions différenciées de la membrane augmentant la surface d’échange avec le milieu extracellulaire :
➢ Microvillosités : sur le pôle apical (entérocytes), « doigt de gant » augmentant de 20 fois la surface
d’absorption dans le milieu extracellulaire. Elles possèdent une structure d’actine associée à de la
spectrine.
➢ Cils : épithélium pulmonaire, extension cytoplasmique mobiles composé de microtubules et de protéines
associées.
➢ Replis : au pôle basal (C canalaires des glandes salivaires) permettent des échanges hydrominéraux avec
les capillaires. Observer aussi dans les mitochondries.

Les jonctions :
- Permettent l’adhérence des cellules entre elles ou avec la matrice extra cellulaire (MEC).
- Formées de complexes de protéines venant de plusieurs familles (immunoglobulines, cadhérines, sélectines et
intégrines).
- Elles sont présentes dans de nombreux types cellulaires
- Ce sont des zones de différenciation de la membrane plasmique qui interagissent avec le cytosquelette
- Ces jonctions ont aussi un rôle dans la communication intercellulaire.

3 types :
➢ Jonction imperméable = jonction serrée = zonula occludens : défini la notion de pôle apical/pôle baso-
latéral et bloque le passage des protéines du pôle apical au pôle basal (et vice-versa).

Jonction d’ancrage : attache les cellules les unes aux autres et les relient au cytosquelette

▪ Jonction intermédiaire : entoure la cellule
▪ Contact focal : adhérence à la MEC
▪ Desmosomes : patch entre 2 cellules
▪ Hémi-desmosomes : attachement cellule-MEC
Jonction communicante : passage de molécules d’une cellule à une autre, constituées de petits canaux appelés
connexons.

La membrane joue aussi un rôle dans l’ancrage cellulaire. Il existe différents


types de molécules d’adhérence :
➢ Les immunoglobulines : adhérence cellule-cellule
➢ Les cadhérines : adhérence cellule-cellule
➢ Les sélectines
➢ Les intégrines
Il existe aussi bien des interactions cellule-cellules que cellule-MEC. Les
molécules d’adhérence sont en mesure de transmettre un message à la cellule.

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V. Continuité avec le système endomembranaire

La membrane intervient dans les phénomènes de transport : Endo-/Exocytose (nécessite mouvements


membranaires), transport passif et transport actif (nécessite NRJ).

La membrane intervient aussi dans la communication cellulaire. Celle-ci se divise entre plusieurs étapes :
• Synthèse du signal
• Relargage du signal par la cellule sécrétrice
• Transport vers la cellule cible
• Liaison de la molécule « signal » à un récepteur spécifique exprimé par la cellule cible
• Changement(s) dans certaines fonctions ou métabolismes des cellules
• Disparition de la molécule signal, arrêtant la réponse cellulaire
On dénombre deux grands types de récepteur variant en fonction de la nature du signal :
• Molécules hydrosolubles : ne passe pas la membrane donc possède des récepteurs membranaires
• Molécules liposolubles : peut passer la membrane pour se lier sur un récepteur intra cytosolique

/ !\ la membrane plasmique a aussi un rôle de barrière et de protection

Annexe

Certaines enzymes peuvent modifier la composition de la membrane par clivage enzymatique.


Exemple : sur le versant EC les protéines liées à une ancre GPI peuvent être clivées tout comme
les protéines transmembranaires. Dans ce dernier cas on parle de relargage. Deux types de
protéases :
• MMP : clive le domaine EC des protéines transmembranaires ou des protéines
liées à une ancre GPI
• ADAM (désintégrine et métalloprotéase)

De la même manière le domaine cytosolique peut être clivé par des caspases.

Il existe également des modifications de la membrane par clivage des lipides. Exemple : les
phospholipases peuvent engendrer des seconds messagers DAG ou IP3.

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A TOI DE JOUER
ACC : Membrane plasmique

2016 :
Question 43 :
A propos de la membrane plasmique, quelle(s) est(sont) la(les) proposition(s) exacte(s) :
A. Le versant intracellulaire de la membrane plasmique est fréquemment glycosylé
B. La composition chimique de la membrane plasmique ne varie pas d’un type cellulaire
à l’autre
C. Les membranes d’enveloppe du système endomembranaire contribuent au
renouvellement de la membrane plasmique
D. Les radeaux (raft) membranaires sont des microdomaines enrichis en
triacylglycérol
E. Aucune des propositions précédentes n’est exacte

Question 44 :
A propos de la membrane plasmique, quelle(s) est(sont) la(les) réponse(s) exacte(s) :
A. Les protéines intrinsèques sont, par définition, liées à la membrane par des
liaisons covalentes.
B. La quantité de cholestérol présent dans la membrane plasmique conditionne sa
fluidité
C. Le domaine extracellulaire de certaines protéines transmembranaires peut être
clivé par des protéases de types MMP (Matrix Metallo Proteinase).
D. Certains phospholipides membranaires de la face cytosolique sont clivés par les
phospholipases
E. Aucune des propositions précédentes n’est exacte

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Question 45 :
A propos de la membrane plasmique, quelle(s) est(sont) la(les) réponse(s) exacte(s) :
La molécule de phosphatidylsérine :
A. Est présente dans les deux feuillets de la membrane plasmique
B. Est présente en plus grande quantité dans le feuillet cytosolique d’une cellule non
apoptotique
C. Est constituée à partir d’un acide aminé
D. Est un phospholipide mais pas un phosphoglycéride
E. Aucune des propositions précédentes n’est exacte

Question 46 :
Quelle(s) est(sont) la(les) réponse(s) exacte(s) :
Le triacylglycérol :
A. Est facilement soluble dans l’eau
B. Est un constituant des membranes plasmique
C. Contient trois molécules de glycérol estérifiées
D. Contient trois molécules d’acides gras
E. Aucune des propositions précédentes n’est exacte

2015 :
Question 30 :
A propos de la membrane plasmique, quelle(s) est (sont) la(es) réponse(s) exacte(s) ?
La molécule de phosphatidylinositol :
A. Est un triglycéride
B. Est un phospholipide
C. Est un phosphoglycéride
D. Est toujours localisée sur le feuillet interne de la membrane plasmique
E. Est toujours localisée par un mécanisme de flip-flop sur le feuillet externe de la
membrane plasmique d’une cellule apoptotique

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Question 31 :
A propos de la membrane plasmique, quelle(s) est (sont) la(es) réponse(s) exacte(s) ?
La molécule de sphingomyéline :
A. Est un phospholipide
B. Est un phosphoglycéride
C. Présente un motif de type « céramide »
D. Est constituée de phosphocholine
E. Est à la base de la composition des glycolipides

Question 32 :
A propos de la membrane plasmique, quelle(s) est (sont) la(es) réponse(s) exacte(s) ?
Les microvillosités :
A. Sont des replis du pôle basal de la membrane plasmique
B. Sont fréquemment retrouvées dans les cellules canalaires des glandes salivaires
C. Favorisent les échanges hydro-minéraux de la cellule avec la matrice
extracellulaire
D. Augmentent la surface d’échange de la cellule avec le milieu extracellulaire
E. Sont des expansions cytoplasmiques dites « en doigt de gant »

Question 33 :
A propos de la membrane plasmique, quelle(s) est (sont) la(es) réponse(s) exacte(s) ?
A. La technique de FRAP (Fluorescence Recovery After Photobleaching) met en
évidence la diffusion des protéines dans la membrane plasmique
B. La solubilisation d’un récepteur à sept domaines transmembranaires couplé aux
protéines G ne nécessite pas un détergent
C. L’acide palmitique est un acide gras saturé
D. L’acide oléique est un acide gras insaturé
E. Les protéines peuvent être associées à la face extracellulaire de la membrane
plasmique par l’intermédiaire d’un groupement de type
glycosylphosphatidylinositol

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2014 :
Question 6 :
A propos des jonctions cellulaires, toutes les propositions suivantes sont exactes, SAUF
UNE, laquelle ?
A. Elles font appel à des molécules de différentes familles
B. Elles peuvent s’établir soit entre cellules soit entre cellules et matrice
extracellulaire
C. Elles peuvent servir de marqueurs de polarité cellulaire
D. Certaines régulent le passage paracellulaire
E. Elles sont associées aux trois éléments du cytosquelette

Question 36 :

A propos de la fluidité de la membrane plasmique, quelle(s) est (sont) la (les) réponse(s)


exacte(s) ?
A. Elle varie selon la température
B. Elle varie selon la proportion d’acides gras insaturés des phospholipides
C. Elle varie selon la proportion de cholestérol
D. Les lipides peuvent diffuser latéralement
E. Toutes les protéines membranaires diffusent latéralement

Question 37 :

A propos des lipides membranaires, quelle(s) est (sont) la (les) réponse(s) exacte(s) ?
A. La sphingomyéline est composée d’un motif « céramide »
B. Les glycocérébrosides sont dérivés de la sphingosine
C. La sphingosine est un phosphoglycéride amphipathique
D. La sphingosine est composée de glycérol
E. La sphingomyéline n’est retrouvée que dans le feuillet externe de la membrane
plasmique

Question 38 :
Les microdomaines lipidiques (radeaux) de la membrane plasmique :
A. Sont enrichis en cholestérol
B. Sont enrichis en protéines extrinsèques ancrées à la membrane par liaison
glycosyl-phosphatidyl-inositol (GPI)
C. Sont enrichis en gangliosides
D. Sont répartis régulièrement (tous les 100 nm) à la surface cellulaire
E. Toutes les propositions précédentes sont fausses

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Question 39 :

A propos de l’adhérence cellulaire, quelle(s) est (sont) la (les) réponse(s) exacte(s) ?


A. Les intégrines membranaires peuvent interagir avec la fibronectine
B. Les intégrines membranaires peuvent interagir avec la laminine
C. Les intégrines membranaires peuvent interagir avec les lamines
D. Les jonctions communicantes sont composées de cadhérines particulières appelées
les connexines
E. L’adhérence d’une cellule à la matrice extracellulaire peut induire des signaux
mécaniques ou chimiques intracellulaires

Question 40 :
A propos des protéines de la membrane plasmique, quelle(s) est (sont) la (les) réponse(s)
exacte(s) ?
A. Les protéines intrinsèques sont associées à la membrane plasmique par liaison
covalente
B. Les protéines extrinsèques sont associées à la membrane plasmique par liaison non
covalente
C. Les protéines intrinsèques peuvent être extraites de la membrane plasmique par
un détergent
D. Les protéines extrinsèques ne sont pas glycosylées
E. Le récepteur à la progestérone n’est pas une protéine intrinsèque

2013 :
Question 29 :
A propos de la membrane plasmique, quelle(s) est (sont) la (les) réponse(s) exacte(s) ?
A. Les liaisons –S-S- entre les résidus cystéine des protéines membranaires sont
situées dans le domaine extracellulaire de ces protéines
B. La nature des phospholipides ne conditionne pas la fluidité de la membrane
plasmique
C. Les protéines associées au feuillet interne de la membrane plasmique par un
groupement glycosylphosphatidylinositol sont des protéines intrinsèques
D. Le sodium dodecyl sulfate (SDS) peut solubiliser des protéines intrinsèques
E. La solubilisation du récepteur de l’EGF (Epidermal Growth Factor) ne nécessite
pas de détergent

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2012 :

Question 10 :

A propos des jonctions cellulaires, toutes les propositions suivantes sont exactes, SAUF
UNE, laquelle ?

A. Ce sont des zones de différenciation de la membrane plasmique


B. Elles constituent des zones d’interaction de la membrane avec le cytosquelette
C. Elles peuvent participer à la communication intercellulaire
D. Elles peuvent attacher la cellule à la matrice extra cellulaire
E. Elles sont présentes exclusivement dans les cellules épithéliales

Question 31 :

Les protéines extrinsèques de la membrane plasmique :

A. Sont toujours liées de manière covalente à la membrane


B. Sont classiquement extraites de la membrane par action d’un détergent
C. Comprennent les protéines liées à la phosphatidylsérine du feuillet externe par
un oligosaccharide
D. Comprennent les récepteurs des hormones stéroïdes
E. Peuvent être glycosylées au niveau de leur domaine extracellulaire

Question 32 :

Les phospholipides constituants de la membrane :

A. Peuvent diffuser latéralement


B. Peuvent changer de feuillet lipidique
C. Peuvent présenter une rotation sur place
D. Sont des phosphoglycérides
E. Sont hydrophobes

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2011 :

Question 63 :

A propos des mouvements des constituants de la membrane plasmique à l’échelle


moléculaire, toutes les propositions suivantes sont exactes, SAUF UNE, laquelle ?

A. Les lipides peuvent diffuser latéralement


B. Les lipides peuvent présenter une rotation sur place
C. Les protéines membranaires peuvent présenter un mécanisme de flip-flop
D. Les mouvements des protéines transmembranaires peuvent être limités par des
interactions avec des constituants de la matrice extra-cellulaire
E. Les mouvements des protéines transmembranaires peuvent être limités par des
interactions avec des protéines du cytosquelette.

Question 64 :

Une seule proposition est exacte, laquelle ?

A. Par rapport à l’acide palmitique, l’acide oléique diminue la fluidité de la membrane


plasmique
B. Les ponts disulfures S-S entre les résidus cystéine des protéines membranaires
sont situés dans leur domaine intracellulaire
C. Dans la molécule de phosphatidylcholine, les chaînes d’acides gras constituent la
partie hydrophile
D. Le groupement OH porté par le carbone 5 du cholestérol crée une zone polaire
E. Toutes les propositions précédentes sont fausses

Question 91 :

Quelle(s) est (sont) la (les) réponse(s) exacte(s) ?

A. Le phénomène FRAP met en jeu la diffusion latérale des protéines


B. La sphingosine est un alcool aminé
C. Les molécules de phosphatidyléthanolamine sont des phosphoglycérides
D. Les molécules de sphingomyéline sont des phosphoglycérides

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CORRECTION :

2016 C BD ABC D
2015 BC ACD DE ACDE
2014 E ABCD AB AC ABE BCE
2013 AD
2012 E BE ABC
2011 C E ABC

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