UE3-physique-1-notions de Base

UE3 – Physique/Biophysique/Physiologie – 1 – Notions de base– Pr …. - ../../17 - ..
UE3 : Physique
COURS 1- Notions de base
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Tuteur :
Date- heure – durée du cours :
Prof :
Nombre de questions au concours :

QCM :
QCS :
QTA :
Points importants *** au concours :
NB : La partie théorique de ce cours est très complexe et inutile pour le concours. Ce qu’il faut
apprendre par cœur, ce sont les formules avec *** et s’entrainer à savoir les appliquer dans des
exercices.
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Notions de bases
I. Forces
A) Force gravitationnelle terrestre
B) Force gravitationnelle
C) Force électrique
D) Force de rappel (=oscillation harmonique)
E) Force de Lorentz
F) La force électromagnétique
II. Energies
A) Divers types d’énergies
B) Loi de conservation de l’énergie totale
C) Relativité restreinte
D) Dualité onde corpuscule
E) Ondes et matières
F) Unités d’énergies
III. Electrostatique
A) Quantification des charges électriques
B) Forces électrostatiques : Loi de Coulomb
C) Potentiel électrique et champ électrique
D) Energie potentielle électrostatique
IV. Dipôle électrique
A) Potentiel et champ électrique du dipôle
B) Interaction dipôle/champ
C) Interaction dipôle/dipôle
D) Forces d’interaction moléculaires
V. Electrocinétique
A) Mobilité électrique et conductivité électrique
B) Cinétique des charges en solutions : électrolyse
A TOI DE JOUER
 ACC
 ASTUCES, pour répondre rapidement et sans erreurs
 Correction détaillée
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I/ Forces
Equation fondamentale de la dynamique : F = ma où m est la masse et a l'accélération.
La force permet de mettre en mouvement un corps libre.
Trajectoire :𝑟⃗(𝑡)
𝑑𝑟⃗
Vitesse : 𝑣⃗ = tangente à la trajectoire
𝑑𝑡
⃗⃗
𝑑𝑣
Accélération : 𝑎⃗ = 𝑑𝑡
modifie la trajectoire du corps. Elle a deux composantes, une normales (=
perpendiculaire) et une tangentielle (parallèle) :
𝑣2
 normale : 𝑎⊥ = 𝜌
où ρ est le rayon de courbure
𝑑𝑣
 tangentielle : 𝑎∥ =
𝑑𝑡
Le rayon de courbure (ρ) caractérise la forme de la trajectoire. Si on est sur une trajectoire rectiligne,
le rayon de courbure est égal à l’infini (ρ=∞ et donc a= v²/ρ=0). Quand le rayon de courbure tend
vers l’infini, le rayon de courbure tend vers 0, il reste alors la composante tangentielle.
Trajectoire rectiligne (ρ tend vers l'infini) : l'accélération est égale à 𝑎∥ car𝑎⊥ = 0
Trajectoire circulaire : la vitesse est constante, 𝑎∥ = 0donc 𝑎 = 𝑎⊥ et 𝑎⊥ est constante.
Trajectoire uniforme : la vitesse est constante, 𝑎∥ = 0donc 𝑎 = 𝑎⊥
Mouvement uniforme accéléré : la vitesse varie et l'accélération est constante.
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A) Force gravitationnelle terrestre
𝑀𝐴 𝑀𝐵
𝐹⃗ = −𝐺 𝑢
⃗⃗ = 𝑀𝐵 𝑔⃗
𝑟2
𝑀𝐴
𝑔⃗ = −𝐺 𝑢
⃗⃗
𝑟2
où: F est la force de gravitation entre la Terre de masse 𝑀𝐴 et la masse 𝑀𝐵
G est la constante gravitationnelle universelle
g est l'accélération de la pesanteur (9,81 m.s-2)
B) Force gravitationnelle
Chute libre d’un objet de masse m sous l’action de la gravitation terrestre g (détermination de vitesse
et de position en fonction de temps) : trajectoire rectiligne.
C'est une force attractive : F = mg
L'accélération est égale à g (composante tangentielle de l'accélération)
Mouvement uniformément accéléré et unidirectionnel
vitesse v = gt
Trajectoire rectiligne : x = 1/2 gt2
Energie potentielle : Ep = mgh où h est la hauteur de l'objet
C) Force électrique
Particule chargée dans un champ électrique (détermination de vitesse et de position en fonction du

temps) : trajectoire rectiligne.
Particule de charge q et de masse m
Champ électrique uniforme 𝐸⃗⃗
Force : 𝐹⃗ = 𝑞𝐸⃗⃗
𝑞 𝑞𝐸
Accélération : 𝑎⃗ = 𝐸⃗⃗ ; 𝑎∥ = 𝑒𝑡 𝑎⊥ = 0
𝑚 𝑚
Mouvement uniformément accéléré et unidirectionnel

𝑞 𝑞
Vitesse : 𝑣⃗ = 𝑚 𝐸⃗⃗ 𝑡 ; 𝑣 = 𝑚 𝐸𝑡
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𝑞𝐸 1 𝑞𝐸
Trajectoire : Rectiligne : 𝑟⃗(𝑡) = 2𝑚 𝑡 2 𝑖⃗ ; 𝑥(𝑡) = 2 𝑚 𝑡 2
Sens : si q>0 alors 𝐹⃗ et le mouvement sont dans le sens du champ électrique ; si q<0 ils sont dans le
sens inverse.
D) Force de rappel (=oscillation harmonique)
Objet de masse m attaché à un ressort de constante de dureté k
Force : 𝐹⃗ = −𝑘𝑥𝑖⃗
𝑘𝑥(𝑡) 𝑘 𝑘𝑥
Accélération : 𝑎⃗ = − 𝑚
𝑖⃗ = − 𝑚 𝐴𝑠𝑖𝑛(𝜔𝑡): 𝑎∥ = − 𝑚 𝑒𝑡 𝑎⊥ = 0. A l’équilibre, x = 0 donc a = 0.
Mouvement : oscillation autour de sa position d’équilibre (x=0) et unidirectionnel (axe x)

𝑘 𝑘
Vitesse : 𝑣⃗ = 𝑚𝜔 𝐴𝑐𝑜𝑠(𝜔𝑡)𝑖⃗ ; 𝑣 = 𝑚𝜔 𝐴𝑐𝑜𝑠(𝜔𝑡). A l’équilibre, x = 0 donc 𝜔𝑡 = 0 donc v=vmax. A est
𝒌 1 𝑘
l’amplitude de l’oscillation, 𝝎 = 𝟐𝝅𝒇 = √𝒎 (𝒑𝒖𝒍𝒔𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒓𝒂𝒅/𝒔)***, 𝑓 = 2𝜋 √𝑚 (𝑓𝑟é𝑞𝑢𝑒𝑛𝑐𝑒 𝐻𝑧),
T=1/f (période en s)
𝑘
Trajectoire rectiligne : 𝑟⃗(𝑡) = 𝑚𝜔2 𝐴𝑠𝑖𝑛(𝜔𝑡)𝑖⃗ ; 𝑥(𝑡) = 𝐴𝑠𝑖𝑛(𝜔𝑡)
1
Energie potentielle 𝐸𝑝 = 2 𝑘𝑥 2
E) Force de Lorentz (= force magnétique)
Particule chargée dans un champ magnétique uniforme : trajectoire circulaire et uniforme.
On considère une particule de charge électrique q, de masse m, et de vitesse V placée dans un champ
magnétique B.
Elle est alors soumise à la force de Lorentz :
𝐹⃗ = 𝑞(𝑣⃗ ∧ 𝐵
⃗⃗); ‖𝐹⃗ ‖ = |𝑞|𝑣𝐵𝑠𝑖𝑛𝛼 dirigée perpendiculairement au plan contenant les vecteurs V et
B.
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La trajectoire de la particule est circulaire (de rayon r=constante) et uniforme (v=constante) avec
𝒗𝟐 |𝒒|𝒗𝑩𝒔𝒊𝒏𝜶
𝒂∥ = 𝟎 𝒆𝒕 𝒂⊥ = = = 𝒄𝒐𝒏𝒔𝒕𝒂𝒏𝒕𝒆 ***
𝝆 𝒎
Si le vecteur vitesse V est perpendiculaire au vecteur B, alors le mouvement s’effectue dans un plan
perpendiculaire à B et contenant V.
⃗⃗, et si q<0, F est dans le sens opposé à

Si q>0, F est dans le même sens que le produit vectoriel 𝑣⃗ ∧ 𝐵
⃗⃗.
𝑣⃗ ∧ 𝐵
F) La force électromagnétique
On considère une particule de charge électrique q, de masse m, et de vitesse V non nulle placée dans
un champ électrique E et un champ magnétique B. Elle est alors soumise à une force
électromagnétique qui est la somme de la force électrique et la force de Lorentz *** :
NB : Unités de Force
Système SI (MKSA : longueur en Mètre, masse en Kg, le temps est en Seconde, et l’intensité de
courant en Ampère) : Force en Newtons (N)
Système CGS (Centimètre, Gramme, Seconde) : Force en Dynes
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II/ Energies
L’énergie se réfère à la capacité d’un système à effectuer un travail.
Le travail mécanique d’un objet se déplaçant parallèlement à la force à laquelle il est soumis est
donné par:
Il existe différentes formes d’énergies : cinétique, potentielle, thermique (calorifique),

électrostatique, magnétique, électromagnétique, acoustique, élastique.
Chaque forme d’énergie peut être transformée en une autre.
La relation entre le travail mécanique et la chaleur a donné lieu à la loi de conservation de l’énergie
totale (1er principe de la thermodynamique).
A) Divers types d’énergies
A.1) Energie cinétique (ou Ec)
 qui provient du mouvement des objets.

Un système de masse m, animé d’un mouvement de vitesse v, possède une énergie cinétique Ec telle
que :
L’énergie cinétique est additive. ***
A.2) Energie potentielle (ou Ep)
 Provient des interactions au cœur d’un système ou celles entre un système et le milieu
environnant.
Un système en interaction avec le milieu extérieur possède une énergie potentielle Ep :
 Interaction objet-force de gravitation : Ep = mgh (h : hauteur de l’objet)
 Interaction objet-force de rappel de ressort : (x : écart de l’objet par rapport à sa position

d’équilibre).
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B) Loi de conservation de l’énergie totale
Energie totale (Etot) d’un système est la somme de son énergie cinétique (Ec) et son énergie
potentielle (Ep) : Etot = Ec + Ep
Dans un système fermé, l’énergie totale reste invariante : Etot = constante
Par conséquent, si Ec augmente, Ep diminue et inversement.
C) Relativité restreinte
Einstein a démontré que la masse d’un objet n’est pas une constante invariante ; elle varie avec la
vitesse de l’objet. Lorsque v est très petit devant c, le facteur devient négligeable. Donc pour les
objets de la vie quotidienne, la masse reste inchangée. M=m0 ***
*** ***
Tout objet de masse m renferme une énergie relativiste égale à sa masse multipliée par le carré de la
vitesse de la lumière. ***
L’énergie d’un objet au repos est donc :
D’où l’accroissement de l’énergie d’un objet en mouvement :
La masse et l’énergie peuvent se transformer l’une dans l’autre, car elles représentent deux aspects
différents de tout objet matériel.
D) Dualité onde corpuscule
L’interprétation de l’émission de radiations électromagnétiques par un corps matérielle portée à la

température absolue T ou de l’Emission du corps noir (1905) a conduit Max Planck à supposer que
l’énergie de l’onde électromagnétique est proportionnelle à sa fréquence :
*** ***
Albert Einstein (1905) a utilisé l’hypothèse de Max Planck pour introduire la notion de Photon « grain
de lumière », ou particule associée à une onde électromagnétique (rayonnements γ, X, ultraviolet,
visible, infrarouge, …) pour interpréter le phénomène photo-électrique.
Double aspect onde-corpuscule pour le rayonnement électromagnétique. En effet, ce dernier

présente une double identité : une identité ondulatoire et une identité corpusculaire.
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On a affaire à une particule élémentaire, appelée

photon, qui suit la formule d’Einstein pour l’énergie
onde avec une fréquence, donc son énergie relativiste.
Ce photon se comporte aussi comme une onde avec une
énergie ondulatoire égale à hν. Il faut que ces deux
énergies s’accordent. Si on met énergie relativiste =
énergie ondulatoire. La quantité de mouvement d’un
photon est égale à la constante de Planck divisée par
l’onde véhiculée dans l’espace. La dualité onde-
corpuscule du photon apparait dans cette formule :
p=h/λ.
E) Ondes et matières
Selon l’hypothèse de Louis de Broglie, la dualité onde-corpuscule n’est pas une propriété spécifique
des photons. Elle peut se généraliser pour toute autre particule (électron, photon, neutron, etc.).
Chaque particule véhicule une onde dont l’énergie est donnée par la relation de Planck : E = h ν
Cette particule possède, de par son mouvement, une quantité de mouvement (ou impulsion) reliée à
sa longueur d’onde par :
F) Unités d’énergies
Système SI (MKSA) : énergie en Joules (J)
Système CGS : énergie en Ergs
***
***
III/ Electrostatique
L’électrostatique concerne l’étude des interactions entre des corps chargés, immobiles les uns par
rapport aux autres. Par exemple, entre les particules qui constituent la matière : les électrons
(me=9,1.10-31kg) et les protons (mp = 1836 me), de charges de même valeur absolue mais de signes
opposés.
A) Quantification des charges électriques
Cette quantification a été mise en évidence par l’expérience de Millikan (goutte d’huile soumise à un
champ électrique et à la force de gravitation).
Toute charge électrique q est un multiple entier de la charge élémentaire e : q = Ne (avec N : entier ;
e=1,602.10-19 C (Coulomb) : charge électrique de l’électron en valeur absolue).
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B) Forces électrostatiques : Loi de Coulomb
Coulomb a découvert que la force d’interaction entre deux objets électrifiés est inversement
proportionnelle au carré de la distance qui les sépare :
K : constante diélectrique du milieu :
Ε : permittivité diélectrique du milieu. La force électrostatique dépend donc

du milieu dans lequel se trouvent les charges.
r : la distance entre les deux charges
u : vecteur unitaire de q1 et q2.
La force électrostatique entre deux charges q1 et q2 de mêmes signes est répulsive tandis que la
force électrostatique entre deux charges q1 et q2 de signes opposés est attractive.
Applications
B.1) Modèle atomique de Rutherford-Bohr (pour l’hydrogène)
On suppose dans ce modèle que dans l’atome, l’électron

effectue un mouvement uniforme sur des orbites circulaires,
autour du proton. La force qu’exerce le proton sur l’électron
est attractive et dirigée suivant le rayon de l’orbite.
rn, rayons de ces orbites (en Ȧ=10-10m) où n entier (1,2,…).
Sur la 1ère orbite (n=1), le potentiel électrostatique créé par

le proton au niveau de l’électron est : V1=27,2 V, le champ
électrique : E1=51,3.1010 V.m-1 et la force électrostatique
F1=82.10-9 N.
L’énergie potentielle électrostatique de l’électron en

présence du proton est : Ep=-27,2 eV.
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B.2) Transition structurale des protéines
Forme dépliée→ Forme repliée
Les forces électrostatiques entre les éléments

chargés des protéines sont en grande partie à
l’origine du repliement de ces molécules
biologiques.
Une protéine est un enchaînement d’acides aminé.
C) Potentiel électrique et champ électrique
Une charge ponctuelle crée un potentiel électrique en tout point de M de l’espace situé à une
distance r de cette charge :
De la même manière, un point M situé à une distance r d’une charge q est soumis à un champ
électrique créé par cette charge :
Relation entre la force et le champ électrostatique :
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Application en biochimie et biologie moléculaire (technique d’électrophorèse): migration de l’ADN

(ou protéine) sur gel d’acrylamide ou d’agarose.
 L’ADN est négativement chargé (groupements phosphates portant des charges négatives)
 Les fragments d’ADN se mettent alors en mouvement dans le sens opposé au champ
électrique et le développement du gel donne des tâches lumineuses montrant les différences
entre les fragments. On peut ainsi séparer les brins d’ADN en fonction de leur taille et de leur
forme. En effet la force électrique est d’autant plus forte que le brin est long, car plus le brin
est long plus il est chargé négativement.
Unités de potentiel et champ électrique
D) Energie potentielle électrostatique
Lorsqu’une charge q est placée au sein d’un potentiel électrostatique V (créé par une ou plusieurs
autres charges), son énergie potentielle électrostatique est :
L’énergie potentielle de n charges ponctuelles est la somme des énergies potentielles

électrostatiques :
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IV/ Dipôle électrique
Un dipôle électrique est constitué de deux charges q de signes opposés, égales en valeur absolue,
situées à une distance l, l’une de l’autre.
Il est caractérisé par le vecteur moment dipolaire P.
La norme du vecteur moment dipolaire p est égale à : p=|q|. l
Un système moléculaire peut donc être associé à un dipôle électrique sous deux conditions :
 Que le système soit électriquement neutre (somme des charges nulle)

 Que ces charges soient situées à une distance l l’une de l’autre (barycentres des charges
positives et négatives non confondus).
Exemple : La molécule d’eau est une molécule polaire.

Son moment dipolaire est dirigé du centre des charges
négatives (-2δ pour l’atome O) vers le centre des charges
positives (+2δ pour le barycentre des atomes H). La
molécule d’eau peut donc être associée à un dipôle
électrique.
Polarisation
La polarisation d’une substance représente le nombre de dipôles par unité de volume. Il existe deux
types de polarisations : permanente (la substance est constituée de molécules polaires) et induite (la
substance est constituée de molécules non polaires, par exemple, le benzène, qui deviennent
polaires sous l’effet d’un champ électrique extérieur).
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A) Potentiel et champ électrique du dipôle
Cas général : Cas particuliers :
θ V Er Eθ
0°
=Vmax 0
90°
0 0
180° _ =Vmin
0
Ligne de champ qu’un dipôle crée autour de lui :
Les lignes de champ (courbes le long desquelles le champ électrique

est tangent en tout point) représentent le cortège du champ
électrique du dipôle et sont dirigées dans le sens des potentiels
décroissants, c’est-à-dire vers la charge négative du dipôle.
B) Interaction dipôle/champ
Cas général : Cas particuliers :
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C) Interaction dipôle/dipôle
Cas général : Cas particulier : l’énergie d’interaction est

minimale
Les dipôles sont alignés dans le même sens

(θ1=θ2=0°), alors Ep est minimale → équilibre
stable
D) Forces d’interaction moléculaires
Les forces d’interaction moléculaire sont de nature électrostatique. On distingue deux types de
forces :
Forces attractives (Forces de Van Der Waals) Forces répulsives

 Interaction dipôle-dipôle (Keesom)  Entre les nuages électroniques
 Dipôle-dipôle induit (Debye)
 Dipôle instantané-dipôle induit
(London)
 Liaison hydrogène
A courte portée (3 à 4 Ȧ) A longue portée (20 à 30 Ȧ) car elles varient en
1/r² (et l’énergie potentielle en 1/r).
L’étude des interactions électrostatiques (structure et surface d’énergie potentielle) est utilisée en
science du médicament afin de définir les sites actifs.
V/ Electrocinétique
L’électrocinétique concerne l’étude des interactions entre des particules chargées en mouvement
(contrairement à l’électrostatique où les charges sont immobiles) au sein d’un conducteur. Ce
déplacement de charge ou courant électrique est provoqué par une différence de potentiel, c’est-à-
dire par un champ électrique, entre deux conducteurs.
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Les deux conducteurs sont reliés l’un à

l’autre par un fil conducteur, à travers
lequel les charges électriques se déplacent
d’un conducteur vers l’autre. Ce
déplacement de charge ou courant
électrique s’arrête lorsque les deux
conducteurs se trouvent au même
potentiel.
Intensité de courant électrique et densité de courant en régime permanent-courant continu :
Le courant électrique est quantifié par une

quantité scalaire appelée intensité de courant
:La quantité de charge passant pendant une
seconde à travers une section donnée.
La quantité de charge Δq, passant à travers la

section S pendant l’intervalle de temps Δt, est
égale à celle comprise dans le volume S Δx. D’où
:
ou
Avec , densité de courant
Unités de l’intensité de courant et de la densité de courant
A) Mobilité électrique et conductivité électrique
La mobilité électrique (μ) relie la vitesse des charges électriques au champ électrique
qui les met en mouvement (en V-1.m2.s-1)
La conductivité électrique (σ) relie la densité de courant au champ électrique (en

A.V-1.m-1)
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B) Cinétique des charges en solutions : électrolyse
L’électrocinétique trouve une application directe en électrolyse (technique permettant la séparation

de charges positives et négatives en solution). On étudie l’exemple de deux types de charges de
signes opposées q+ et q- (par exemple NaCl complètement dissociés en solution) en mouvement
dans une solution aqueuse, dans laquelle on applique un champ électrique.
Bien que les charges positives et négatives se déplacent en sens inverse, les deux vecteurs de densité
de courant J+ et J- sont dirigés dans le même sens
L’intensité de courant totale est la somme des intensités des deux types de charges.
L’intensité du courant dans le bac à électrolyse provient donc du déplacement des deux types d’ions,
positifs et négatifs.
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A TOI DE JOUER
ACC : notions de base

Questions à choix simples :
Décembre 2014
Décembre 2013
QUESTION N° 1
Une particule est en mouvement dans le vide avec une vitesse qui atteint 1/10ème de la vitesse de la
lumière. La masse de cette particule :
A. Est quasiment nulle
B. Devient démesurément grande
C. Est plus petite que sa masse au repos
D. Est plus grande que sa masse au repos
E. Ne change pas
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QUESTION N° 2
L’énergie potentielle d’un ensemble de 3 charges ponctuelles distinctes :
A. Est toujours globalement positive
B. N’a pas de signe
C. Ne peut jamais être nulle
D. Est le produit de 3 énergies potentielles de paires de charges
E. Est la somme de 3 énergies potentielles de paires de charges
QUESTION N° 3
Dans un accélérateur linéaire, l’énergie d’une particule alpha de charge +q et de masse m, augmente
sous l’action d’un champ électrique uniforme de norme E. Il en résulte qu’au bout d’un temps t,
l’accroissement de l’énergie de cette particule, sans considération relativiste, est :
A. mc2
B. mv2
C. qE/m
D. q2E2t2 /2m
E. q2E2/2m
QUESTION N° 4
Soient des particules chargées dans un accélérateur circulaire, on utilise à la fois un champ
magnétique perpendiculaire au plan de la trajectoire et un champ électrique dans le plan de la
trajectoire. Cette combinaison de champs se fait dans le but suivant :
A. Le champ magnétique assure la trajectoire circulaire, alors que le champ électrique permet
d’agrandir le rayon de la trajectoire circulaire
B. Le champ magnétique fait croitre l’énergie cinétique de la particule, alors que le champ
magnétique sert à ralentir sa vitesse
C. Le champ électrique agit dans le sens opposé à celui du champ magnétique
D. L’ensemble constitue un champ électromagnétique de radiofréquence
E. Aucune des réponses précédentes
QUESTION N° 5
Une molécule dotée d’un dipôle électrique se trouve sous l’action d’un champ électrique uniforme.
L’angle entre les sens positifs des vecteurs moments dipolaires et le champ électrique est de 60°.
L’énergie d’interaction dipôle-champ est :
(On donne : sin (60°)=0,886 ; cos(60)° = 0,5 ; sin (30°) = 0,5 ; cos(30°) = 0,886)
A. Nulle, car il n’existe pas ce genre d’interaction
B. Minimale, car le moment dipolaire ne rencontre pas les lignes de champ électrique
C. Deux fois plus grande que si le champ était normal au moment dipolaire
D. Maximum
E. La moitié de l’énergie minimum de ce dipôle dans un champ électrique de même norme
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QUESTION N° 6
Dans un bac à électrolyse, un sel complètement dissocié en ions positifs et négatifs produit un
courant électrique sous l’action d’un champ électrique uniforme. Dans ces conditions :
A. Les vecteurs densités de courant des deux types d’ions s’annulent car ils sont dirigés en sens
opposés
B. Les vecteurs densités de courant sont perpendiculaires l’un à l’autre
C. Les courants électriques des charges positives et négatives s’ajoutent
D. Il n’y a pas de courant électrique dans ce bac
E. Le courant électrique est non-mesurable car on ne peut pas attribuer une résistance à ce bac
d’électrolyse
Questions à choix multiples :
Décembre 2014
QUESTION N°7
La norme d'un champ électrique oscillant E (exprimée en V/m) est assimilée à un oscillateur
harmonique qui effectue 50 oscillations par seconde avec une amplitude de 2 V/m. A l’instant t=0, on
suppose nulle la norme du champ électrique. On peut dire alors :
A. la fréquence de cet oscillateur est de 1/50 Hz A.
B. la pulsation de cet oscillateur est de 100π rad/s B.
C. la fonction mathématique caractérisant cet oscillateur est E= Arctan (100πt) C.
D. la fonction mathématique caractérisant cet oscillateur est E= 2 cos (50 πt) D.
E. la fonction mathématique caractérisant cet oscillateur est E= 2 sin (100 πt) E.
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Décembre 2012
QUESTION N°15
Une particule chargée positivement est soumise à l’action d’un champ électrique uniforme, la force
électrique exercée sur cette particule la conduit :
A. A effectuer une trajectoire circulaire à vitesse constante
B. A avancer en zigzag sur une trajectoire globalement incurvée
C. A avancer de manière rectiligne à vitesse constante dans le sens du champ
D. A avancer de manière rectiligne à accélération constante dans le sens du champ
E. A effectuer un mouvement uniformément accéléré dans le sens opposé au champ
QUESTION N°16
Une particule effectue un mouvement rectiligne. Son accélération :
A. Ne possède pas de composante tangentielle à la trajectoire
B. Ne possède pas de composante normale à la trajectoire, car le rayon de courbure de cette
trajectoire est nul
C. Ne possède pas de composante normale à la trajectoire, car le rayon de courbure de la
trajectoire est infini
D. Peut avoir les deux composantes, tangentielle et normale à la trajectoire
E. Ne possède aucune composante tangentielle à la trajectoire car sa vitesse ne peut être que
constante
QUESTION N°17
Le mouvement d’un oscillateur harmonique unidimensionnel en mouvement selon l’axe Ox, est
défini mathématiquement par la relation x(t) = a.sint (le point x = 0 correspond à l’équilibre de cet
oscillateur). Nous pouvons en conclure que :
A. La vitesse à l’équilibre est minimale
B. La vitesse et l’accélération à l’équilibre sont maximales
C. La vitesse à l’équilibre est minimale, alors que l’accélération à l’équilibre est maximale
D. La vitesse et l’accélération à l’équilibre sont minimales
E. La vitesse à l’équilibre est maximale, alors que l’accélération à l’équilibre est minimale
QUESTION N°18
L’accroissement de l’énergie relativiste d’un électron en mouvement dans le vide, avec une vitesse v,
est :
A. Indépendant de la vitesse propre de l’électron car l’énergie relativiste ne dépend que de la
vitesse de la lumière
B. Indépendant de la vitesse propre de l’électron car seul l’accroissement de sa masse doit être
pris en compte
C. Dépend de la vitesse propre de l’électron
D. Indéfini car la masse de l’électron au repos est nulle
E. Passe par son maximum lorsque la vitesse propre de l’électron est nulle
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QUESTION N°19
L’ADN est un hétéropolymère anionique du fait des charges négatives portées par ses groupements
phosphate, répétés le long de sa chaine. Lorsque l’on applique un champ électrique à un ADN, il peut
donc se mettre en mouvement dans la direction opposée au champ. On considère un mélange formé
par des ADN de longueurs différentes. On constate alors que :
A. La force électrique appliquée à chaque ADN s’accroit avec sa longueur
B. La force électrique globale exercée sur un ADN double brin est nulle
C. La force électrique exercée sur un ADN produit un mouvement décéléré
D. La force électrique conduit à l’agrégation des ADN dans le mélange après d’un certain temps
E. Aucune des propositions précédentes n’est exacte
QUESTION N°20
Deux dipôles électriques rigides sont placés dans le même plan. La distance qui sépare les deux
dipôles nous permet d’analyser leur interaction mutuelle. On constate alors que :
A. L’énergie potentielle d’interaction est minimale lorsque les dipôles sont empilés
B. L’énergie potentielle d’interaction est maximale lorsque les dipôles sont empilés
C. L’énergie potentielle d’interaction est minimale lorsque les deux dipôles sont alignés avec
leurs moments dipolaires dirigés dans le même sens
D. L’énergie potentielle d’interaction est minimale lorsque les deux dipôles sont alignés avec
leurs moments dipolaires dirigés en sens opposé
E. Pour minimiser l’énergie potentielle d’interaction, il faut se placer à une distance infiniment
longue des deux dipôles
QUESTION N°21
Deux ions de sodium et de chlore se mettent en mouvement dans une solution aqueuse sous l’action
d’un champ électrique uniforme. Bien que ces deux ions se déplacent dans des sens opposés, on
constate que les intensités de courant produites par leur déplacement s’ajoutent, car :
A. Les mobilités électriques des deux charges sont très différentes
B. L’ion de chlore est plus gros que l’ion de sodium
C. Les vecteurs « densité de courant » des deux ions sont parallèles et dirigés en sens opposé
D. Les vecteurs « densité de courant » des deux ions sont parallèles et dirigés dans le même
sens
E. Les deux ions possèdent des conductivités différentes
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Questions de type association :
Décembre 2014
Décembre 2015
23/26
24/26
25/26
Questions à choix simples
Décembre 2014 Décembre 2013

Q1 : B Q1 : D
Q2 : D Q2 : E
Q3 : D
Q4 : A
Q5 : E
Q6 : C
Questions à choix multiples
Décembre 2014 Décembre 2012

Q7 : B E Q15 : D
Q8 : A D Q16 : C
Q17 : E
Q18 : C
Q19 : A
Q20 : C
Q21 : D
Question type association
Décembre 2014
Q19 : D
Q20 : D
Q21 : A
Décembre 2015
Q3 : C
Q4 : D
Q5 : B
Q6 : C
Q17 : A
Q18 : BD
Q19 : B
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UE3-physique-1-notions de Base

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UE3 – Physique/Biophysique/Physiologie – 1 – Notions de base– Pr …. - ../../17 - ..

COURS 1- Notions de base

Date- heure – durée du cours :

Nombre de questions au concours :

Points importants *** au concours :

Equation fondamentale de la dynamique : F = ma où m est la masse et a l'accélération.

La force permet de mettre en mouvement un corps libre.

Trajectoire rectiligne (ρ tend vers l'infini) : l'accélération est égale à 𝑎∥ car𝑎⊥ = 0

Trajectoire circulaire : la vitesse est constante, 𝑎∥ = 0donc 𝑎 = 𝑎⊥ et 𝑎⊥ est constante.

Trajectoire uniforme : la vitesse est constante, 𝑎∥ = 0donc 𝑎 = 𝑎⊥

Mouvement uniforme accéléré : la vitesse varie et l'accélération est constante.

A) Force gravitationnelle terrestre

où: F est la force de gravitation entre la Terre de masse 𝑀𝐴 et la masse 𝑀𝐵

G est la constante gravitationnelle universelle

g est l'accélération de la pesanteur (9,81 m.s-2)

C'est une force attractive : F = mg

L'accélération est égale à g (composante tangentielle de l'accélération)

Mouvement uniformément accéléré et unidirectionnel

Trajectoire rectiligne : x = 1/2 gt2

Energie potentielle : Ep = mgh où h est la hauteur de l'objet

Particule chargée dans un champ électrique (détermination de vitesse et de position en fonction du

Champ électrique uniforme 𝐸⃗⃗

Mouvement uniformément accéléré et unidirectionnel

D) Force de rappel (=oscillation harmonique)

Objet de masse m attaché à un ressort de constante de dureté k

Mouvement : oscillation autour de sa position d’équilibre (x=0) et unidirectionnel (axe x)

E) Force de Lorentz (= force magnétique)

Particule chargée dans un champ magnétique uniforme : trajectoire circulaire et uniforme.

Elle est alors soumise à la force de Lorentz :

⃗⃗, et si q<0, F est dans le sens opposé à

Système CGS (Centimètre, Gramme, Seconde) : Force en Dynes

L’énergie se réfère à la capacité d’un système à effectuer un travail.

Il existe différentes formes d’énergies : cinétique, potentielle, thermique (calorifique),

Chaque forme d’énergie peut être transformée en une autre.

A) Divers types d’énergies

A.1) Energie cinétique (ou Ec)

 qui provient du mouvement des objets.

A.2) Energie potentielle (ou Ep)

 Interaction objet-force de rappel de ressort : (x : écart de l’objet par rapport à sa position

B) Loi de conservation de l’énergie totale

Dans un système fermé, l’énergie totale reste invariante : Etot = constante

Par conséquent, si Ec augmente, Ep diminue et inversement.

D) Dualité onde corpuscule

L’interprétation de l’émission de radiations électromagnétiques par un corps matérielle portée à la

Double aspect onde-corpuscule pour le rayonnement électromagnétique. En effet, ce dernier

On a affaire à une particule élémentaire, appelée

Système SI (MKSA) : énergie en Joules (J)

Système CGS : énergie en Ergs

A) Quantification des charges électriques

B) Forces électrostatiques : Loi de Coulomb

K : constante diélectrique du milieu :

Ε : permittivité diélectrique du milieu. La force électrostatique dépend donc

r : la distance entre les deux charges

u : vecteur unitaire de q1 et q2.

B.1) Modèle atomique de Rutherford-Bohr (pour l’hydrogène)

On suppose dans ce modèle que dans l’atome, l’électron

rn, rayons de ces orbites (en Ȧ=10-10m) où n entier (1,2,…).

Sur la 1ère orbite (n=1), le potentiel électrostatique créé par

L’énergie potentielle électrostatique de l’électron en

B.2) Transition structurale des protéines

Forme dépliée→ Forme repliée

Les forces électrostatiques entre les éléments

Une protéine est un enchaînement d’acides aminé.