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Phys3-Sym, KPHPPG61
Travaux Dirigés
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1.3 Règles de sélection en mécanique quantique
2) Soient |ψ⟩ et |ϕ⟩ des états du hamiltonien de parités ηψ et ηϕ respectives. Montrer que la transition dipolaire
b⃗
entre ces deux états, faisant invervenir l’élément de matrice ⟨ψ|d|ϕ⟩, est non nulle si et seulement si les
deux états ont des parités opposées. Cela constitue ce qu’on appelle une “règle de sélection”.
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TD 2 : Premier théorème de Noether
2.1 Cas général
On considère ici un lagrangien d’une seule coordonnée généralisée q : L = L(q, q̇, t).
1) On considère une transformation infinitésimale de symétrie de L qu’on écrit q ′ (t) = q(t) + εf (q, q̇, t)
dΛ
où ε ≪ 1. Montrer que si le lagrangien se transforme en L′ (q ′ , q̇ ′ , t) = L(q, q̇, t) + ε alors l’intégrale
dt
∂L
première du mouvement f − Λ est conservée au cours du mouvement.
∂ q̇
2) Appliquer ce résultat à la transformation q ′ = q + ε pour ε une constante ≪ 1, en identifiant de quelle
symétrie il s’agit. Mêmes questions pour la transformation t′ = t + ε.
⃗ = 1 p⃗ ∧ (⃗r ∧ p⃗) − α ⃗r .
6) En déduire la conservation du vecteur de Laplace-Runge-Lenz M
m r
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TD 3 : Théorie des groupes
3.1 Structure de groupe
1) Parmi les ensembles muni d’une certaine loi suivants, dire si la loi est une loi de composition interne :
(Z− , ×) ; (D2 , +) où D2 est le disque du plan de rayon 1 et + est l’addition usuelle de vecteurs du plan ;
(B3 , ∧) où B3 est la boule unité et ∧ est le produit vectoriel de vecteurs de l’espace ; (GLn (R), .) où GLn (R)
est l’ensemble des matrices n × n inversibles à coefficients réels et . est le produit matriciel usuel.
2) Parmi les ensembles muni d’une certaine loi suivants, dire si la loi est associative : (R∗ , /), (Z, +),
(GLn (R), .).
3) Parmi les ensembles muni d’une certaine loi suivants, dire s’il existe un élément neutre : (GLn (R), .),
(B3 , ∧).
4) Parmi les ensembles muni d’une certaine loi suivants, dire s’il existe un inverse pour tout élément de
l’ensemble : (N, +) ; (Z, +) ; (Z∗ , ×) ; (Q∗ , ×) ; (Mn (R), .) ; (GLn (R), .).
5) Montrer que GLn (R) muni de la multiplication matricielle forme un groupe.
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Établir la table de multiplication Gscal . La comparer à celui du groupe de symétrie du rectangle.
3) Quel est l’élément neutre ? Écrire Gscal à l’aide de deux générateurs en précisant les relations qui les lient.
Dessiner un diagramme de Cayley de Gscal .
3.5 Homomorphismes
1) Soit Φ une application de Z/3Z dans Z/6Z tel que Φ(1) = 4. Déterminer l’image de tous les éléments de
Z/3Z en supposant que Φ est un homomorphisme.
2) Soit Φ une application de Z/3Z dans Z/4Z tel que Φ(1) = 1. Déterminer si Φ peut être un homomorphisme.
3) On souhaite lister tous les homomorphismes possibles d’un groupe G dans un autre groupe G′ pour
des cas particuliers de G et G′ , en utilisant notamment le fait que les préimages forment un partition
de G et qu’elles possèdent toutes la même structure en terme de diagramme de Cayley. Pour chaque
homomorphisme identifié, dire également s’il est surjectif et/injectif.
(a) G = C3 et G′ = C2
(b) G = C2 et G′ = C3
(c) G = C4 et G′ = C4
4) On considère les applications ci-dessous :
Φ:Z → Z Ψ:Z → Z
k 7→ 2k k 7→ 2k + 1
Déterminer si ce sont des endomorphismes de Z et si oui, en déterminer le noyau et l’image puis conclure
sur le caractère injectif et/ou surjectif.
3.6 Sous-groupes
On considère le sous-groupe H de GL2 (R), groupe muni de la multiplication de matrices, engendré par
les deux matrices ci-dessous :
0 −1 0 1
A= , B=
−1 0 1 0
Après avoir déterminé l’ordre de A et de B, montrer que H est isomorphe avec un groupe connu.
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TD 4 : Groupes des Rotations
4.1 Groupe de Lie SO(2) et algèbre de Lie so(2)
On considère la représentation des éléments de SO(2) sous forme de matrice 2×2 agissant sur des vecteurs
de R2 :
2 2
R → R
x x cos φ − sin φ x
7→ R(φ) =
y y sin φ cos φ y
1) En considérant le produit de deux matrices de rotation, montrer que SO(2), muni de la multiplication
matricielle, est un groupe abélien.
0 −i
2) On considère la matrice J = . En considérant l’exponentielle de matrice vue comme une série
i 0
X 1
matricielle, eM = M n , montrer que e−iφJ = R(φ). On commencera par calculer J 2 et J 3 .
n!
n≥0
d eαM
3) Montrer que, pour une matrice M carrée et un nombre complexe α quelconques, on a = M eαM .
dα
dR(φ)
En déduire que J = i .
dα φ=0
4) En utilisant le fait que det eM = eTrM pour toute matrice carrée M , montrer que le fait que J soit une
matrice de trace nulle est relié au fait que R(φ) est un élément de SO(2).
†
5) Démontrer que pour toute matrice carrée M , (eM )† = eM . En déduire que le fait que J soit hermitienne
est relié au fait qu’une matrice de rotation R(φ) = e−iφJ est orthogonale (on pourra dériver par rapport
à φ une relation portant sur R(φ)).
6) Retrouver le fait que J est hermitienne en considérant la forme infinitésimale d’une matrice de rotation
R(φ) = 1l2 − iφJ avec φ ≪ 1, au lieu de la forme exponentielle R(φ) = e−iφJ .
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4.3 Groupe de Lie SU (2) et algèbre de Lie su(2)
On rappelle que les matrices de Pauli sont définies comme :
0 1 0 −i 1 0
σ1 = , σ2 = , σ3 =
1 0 i 0 0 −1
qu’en appliquant cette relation pour U⃗e3 (θ) = e−iθσ3 , on retrouve bien une matrice de rotation autour de
l’axe (Oz). On pourra utiliser le résultat établi à la question 3 pour avoir l’expression explicite de U⃗e3 en
terme de matrice 2 × 2.