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Nacera BEDRICI
NGUYEN-CAO Vy
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PHÉNOMÈNES DE PROPAGATION
PHÉNOMÈNES DE PROPAGATION
Le phénomène de propagation d'ondes est un phénomène très général. Son importance pratique
est considérable car il est à la base de nombreux cas de transmissions d'informations
(propagation du son, de la lumière, d'ondes radios, …).
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PHÉNOMÈNES DE PROPAGATION
• Oscillateur harmonique
m
exemple : X
• soit un système constitué d’un ressort de rigidité O
k placé horizontalement suivant l’axe X. Une de l0
k
= : s’appelle la pulsation propre de l’oscillateur
m
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x(t ) = A cos( t ) + B sin( xt )
Autres solutions de l’équation (I) x(t ) = xmax e i ( t +)
Remarque : la dernière forme x(t) est la solution dans l'espace des complexes.
Seule la partie réelle) Re( xˆ (t )) = x(t ) correspond à la solution physique de l'équation
différentielle.
Représentation de l'évolution de la position d'un oscillateur harmonique en Représentation de l'élongation instantanée d'un oscillateur dans le plan complexe
fonction du temps
7 7
Chaine d’oscillateurs couplés : Equation d’onde
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CHAINE D’OSCILLATEURS COUPLÉS : EQUATION D’ONDE
• On supposera que le solide est homogène, isotrope et que les mouvements se font sans frottements sur l’axe (OX). La
distance entre atomes est d et les ressorts ont tous la même raideur k. Les atomes sont repérés à l’équilibre par :
xéq ,n = nd
étude qualitative
Le déplacement d’un des atomes par rapport à sa position d’équilibre d’une élongation va induire sur les atomes voisins
une force qui va les mettre en mouvement. Les mouvements induisent de nouvelles forces donc de nouveaux
déplacements par rapport à la position d’équilibre et ainsi de suite . La grandeur dont les variations se propagent
constitue une onde. C’est l’existence de deux grandeurs qui se créent l’une l’autre (déplacement et force) qui est à
l’origine des phénomènes de propagation.
Modélisation mathématique
0 n−1 n n+1 N
o x
x0 xn−1 xn xn+1 xN
mn = Tn−1 + Tn+1
m
n = −Tn−1 + Tn+1 projection sur l ' axe x
m
n = −k ( n − n−1 ) + k ( n+1 − n ) = k (−2 n + n−1 + n+1 ) Cette équation traduit le
couplage du nième atome
2 n k
= 02 (−2 n + n−1 + n+1 ) , avec 0 = avec ses plus proches
t 2 m
voisins.
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APPROXIMATION DES MILIEUX CONTINUS
La distance entre atomes d 10−10 m est très petite devant la longueur de propagation
des ondes (25 cm à 20 kHz). Par conséquent, n varie très peu sur la distance d.
L’approximation des milieux continus peut alors être appliquée.
x = nd
n
on pose (t ) = ( x , t ) x
n +1
= nd + d
n n
x = nd − d
n −1
Dans ces conditions, on peut considérer que l’élongation du nième atome est très
peu différente de celle des atomes voisins ce qui nous permet de remplacer :
d 2 2
le développement de Taylor (à l’ordre 2) ( x = (n + 1)d ,t ) = + d +
x 2 2 x
a2
f (x + a ) = f (x ) + a f ( x ) + f ( x ) d 2 2
2! ( x = (n − 1)d ,t ) = − d +
x 2 2x
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ÉQUATION D’ONDES
2 2
= 0 d
2 2
L’équation (2) s’écrit alors sous la forme : t 2 x 2
Soit : 2 2
−v 2 =0 avec v 2 = 02 d 2
t 2 x 2
Cette équation est appelée équation de d’Alembert à une dimension, ou encore équation
d’onde.
xB − x A
v=
tB − t A
Remarque : dans le cas d’un milieu dispersif, la célérité dépend aussi de la fréquence.
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VITESSE DE PROPAGATION
Dans le cas où la fonction l’onde ne dépend que d’une variable spatiale, l’équation de d’ Alembert
peut s’écrire :
2 2
−v 2 =0
t 2 x 2
La résolution de cette équation (hors programme), donne une solution générale de la forme
suivante :
x x
( x ,t ) = f t − + g t +
v v
Deux ondes planes progressives
Remarque
L’équation de d’Alembert est linéaire (pas de terme en 2 ou en ). Donc si 1 et 2 sont
x
solutions de cette équation, alors toute combinaison linéaire = a 1 + b 2 est solution. C’est le
x
principe de superposition des petits mouvements , donc ( x ,t ) = f t − est aussi solution
v
de l’équation de d’Alembert
SOLUTIONS DE L’ ÉQUATION DE D’ALEMBERT
2.3.2. Solution stationnaire
• Solution stationnaire
2 1 2
− 2 =0
x 2 v t 2
1
g( t ) f ( x ) − 2
f ( x )g ( t ) = 0
v
g ( t ) f ( x )
= v2
g( t ) f(x)
g f
Comme chaque membre dépend d'une variable différente, on doit avoir = v2 = c te = 02
g f
SOLUTIONS DE L’ ÉQUATION DE D’ALEMBERT
•
2 g
• si c = −
te 2
0 = −02 g (t ) g (t ) = a cos( 0t + )
t 2
0 02
En posant k0 = , on en déduit que : f + f =0 f + k02 f = 0
v 2
v
f (x) = b cos( k0 x + )
Et donc finalement :
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SOLUTIONS DE L’ ÉQUATION DE D’ALEMBERT
2 g
• si cte = +02 = +02 g (t ) g (t ) = a1e0t + a2 e −0t
t 2
Or lim g( t ) → ce qui n’a pas de sens d’un point de vue physique. En réalité g(t )
t →
n’est vrai que pendant un certain temps.
L’équation de d’Alembert n’est valide que pour des ondes mécaniques de faibles
amplitudes. Pour les ondes de grandes amplitudes, les équations peuvent devenir
non linéaires (principe de superposition non valide).
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POSTULATS DE L’ÉLECTROMAGNÉTISME
Postulats de l’électromagnétisme
div j + =0 ; j = nqv n : nombre de charges
t v : vitesse de la charge
EQUATIONS DE MAXWELL
Les équations de Maxwell lient l’évolution du champ électromagnétique ( E , B) à ses sources, les
charges et les courants (cf, cours électromagnétique).
Ces équations sont au nombre de quatre. Elles prennent respectivement les noms suivants :
21 21
OEM DANS LE VIDE
6.2.1. Equations de propagation
a) Conditions d’études
On étudie la propagation dans le vide en l’absence de charge et de courant.
b) Équations de d’Alembert
Pour obtenir les équations de d’Alembert, on procède de la manière suivante :
0 22
OEM DANS LE VIDE
𝜕𝐵
𝑟𝑜𝑡 𝑟𝑜𝑡𝐸 =−Δ𝐸 = 𝑟𝑜𝑡 − 𝜕𝑡
𝜕𝑟𝑜𝑡𝐵
= − 𝜕𝑡
𝜕𝐸
𝜕 𝜇0 𝜀0 𝜕𝑡
𝜕2 𝐸
=- = −𝜀0 𝜇0 𝜕𝑡 2
𝜕𝑡
𝜕2 𝐸
−Δ𝐸 = −𝜀0 𝜇0 𝜕𝑡 2
𝜕2 𝐸
Δ𝐸 −𝜀0 𝜇0 𝜕𝑡 2 = 0
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OEM DANS LE VIDE
𝜕𝐸
𝑟𝑜𝑡 𝑟𝑜𝑡𝐵 =−Δ𝐵 = 𝑟𝑜𝑡 𝜇0 𝜀0 𝜕𝑡
𝜕(𝑟𝑜𝑡𝐸)
= 𝜇0 𝜀0 − 𝜕𝑡
𝜕2 𝐵
= −𝜀0 𝜇0 𝜕𝑡 2
𝜕2 𝐵
−Δ𝐵 = −𝜀0 𝜇0 𝜕𝑡 2
𝜕2 𝐵
Δ𝐵 −𝜀0 𝜇0 𝜕𝑡 2 = 0
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OEM DANS LE VIDE
1
c=
0 0
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ONDE PLANE ÉLECTROMAGNÉTIQUE
Cas de l’onde plane
Ex est Uniforme
26
ONDE PLANE ÉLECTROMAGNÉTIQUE
Bx est Uniforme
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TYPE D’ONDE PLANE ÉLECTROMAGNÉTIQUE
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QUELLE RELATION ENTRE 𝑲, 𝑬 ET 𝑩?
29
QUELLE RELATION ENTRE 𝑲, 𝑬 ET 𝑩?
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QUELLE RELATION ENTRE 𝑲, 𝑬 ET 𝑩?
E x E y E z
u E
div E = + + =−
x z z c t
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QUELLE RELATION ENTRE 𝑲, 𝑬 ET 𝑩?
et
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CAS DE L’ONDE PLANE SINUSOÏDALE
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ONDES ÉLECTROMAGNÉTIQUES ET ÉNERGIE
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ONDES ÉLECTROMAGNÉTIQUES ET ÉNERGIE
1 2
S= E u
0c
S = 0cE u
2
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ONDES ÉLECTROMAGNÉTIQUES ET ÉNERGIE
P=
1
0
( )
E B ds
s
C’est la valeur moyenne du flux du vecteur de Poynting à travers cette surface unité.
I est également homogène à un éclairement.
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ONDES ÉLECTROMAGNÉTIQUES ET ÉNERGIE
rayon associé à l’onde est la direction de propagation de l’énergie (rayon lumineux). Donc le
par le vecteur S tel que le trièdre (E , B , S ) soit direct. Dans un milieu
rayon est orienté
isotrope, k et S sont donc colinéaires. Ceci n’est plus forcément le cas pour un milieu
anisotrope.
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POLARISATION D’UNE ONDE ÉLECTROMAGNÉTIQUE
Définition : La polarisation d’une onde plane électromagnétique est décrite par la trajectoire de
l’extrémité du vecteur champ électrique au cours de la propagation. Ainsi la direction de polarisation de
l’onde est celle du champ E
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POLARISATION RECTILIGNE
Types de polarisation
𝑠𝑖𝑠𝑖∆𝜑
∆𝜑==𝑛𝜋
𝑛𝜋
z z
+ E0 z
− E0 y + E0 y
y
y
− E0 z
𝑛: 𝑖𝑚𝑝𝑎𝑖𝑟
𝑛: 𝑝𝑎𝑖𝑟
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POLARISATION ELLIPTIQUE
𝑠𝑖 ∆𝜑 ≠ 𝑛𝜋
Les équations sont les équations paramétriques d’une ellipse. L’extrémité de 𝐸 décrit une ellipse. On dit
que la polarisation est elliptique.
z
y
y
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POLARISATION CIRCULAIRE
𝜋
𝑠𝑖 ∆𝜑 = ±
2
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LA LUMIÈRE NATURELLE
La lumière naturelle n’est pas polarisée car le champ 𝐸 oscille dans des directions aléatoires (le
déphase n’est pas constant).
z
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LOI DE MALUS
Polariseur
On appelle polariseur rectiligne ou simplement polariseur, un dispositif qui réalise la projection du champ
électrique sur une direction 𝑢 : l’onde résultante est polarisée rectilignement selon la direction 𝑢.
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POLARISEUR RECTILIGNE
𝐸 𝐸 𝐸 𝐸
z z
y y
polariseur polariseur
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POLARISEUR ANALYSEUR
𝐸 𝐸 𝐸 Polariseurs parallèles
z
y
polariseur analyseur
𝐸 𝐸
z 𝐸=0 Polariseurs analyseurs
croisés
y
polariseur analyseur
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LOI DE MALUS
𝐸 𝜃
𝐸 𝐸0 𝜃
z
y
polariseur analyseur
Loi de Malus
Si la lumière polarisée linéairement tombe sur un polariseur dont la direction passante fait un angle 𝜃
avec la direction de vibration de la lumière, alors l’intensité de l’onde à la sortie est donnée par :
𝐼 𝜃 = 𝐼0 cos2
𝐼0 est l’intensité de l’onde à l’entrée du polariseur
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APPLICATION
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CINÉMA 3D
Les deux verres des lunette 3D sont des polariseurs linéaires croisés (orientés à 90 degrés). En
𝜋
projetant sur un écran deux images, une polarisée à (𝛼) et l’autre à (𝛼 + 2 ) , chaque œil voit une
image différente (la base de la vision 3D) et le cerveau reconstitue tout.
Les nouveaux formats de films 3D sont projetés en utilisant une polarisation circulaire.
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