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PHYSIQUE DES ONDES II 2A

Nacera BEDRICI
NGUYEN-CAO Vy

CREATEUR DE NOUVELLES MOBILITES


PLAN

• Propagation d’ondes mécaniques

• Ondes électromagnétiques dans le vide

2
PHÉNOMÈNES DE PROPAGATION
PHÉNOMÈNES DE PROPAGATION

Le phénomène de propagation d'ondes est un phénomène très général. Son importance pratique
est considérable car il est à la base de nombreux cas de transmissions d'informations
(propagation du son, de la lumière, d'ondes radios, …).

La modélisation d’une propagation utilise des grandeurs qui dépendent de l’espace et du


temps, et dont les équations aux dérivées partielles par rapport à ces variables sont liées.
La connaissance d’un champ physique en un point donné de l’espace permet de nous renseigner
sur ce même champ à un autre endroit.

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PHÉNOMÈNES DE PROPAGATION

• Oscillateur harmonique
m
exemple : X
• soit un système constitué d’un ressort de rigidité O
k placé horizontalement suivant l’axe X. Une de l0

ses extrémités est fixée à un support immobile et


l’autre est attachée à une masse m supposée m

ponctuelle. À l’état d’équilibre du système, la X


O
longueur du ressort est l0 . L=l0 +x

• On tire la masse m vers les X croissants d’une


distance x, et on la lâche sans vitesse initiale. b. Equation différentielle du mouvement :
• La masse m est soumise à une force F = -k·x
exercée par le ressort. Cette force est appelée La loi de Newton permet d’écrire :
force de rappel. Elle est proportionnelle à  
  : accélérati on,
l’allongement x du ressort.  Fext = m 
    R : force de réaction du sol sur la masse,
P + R + F = m 
F : force de rappel ressort

Charte ESTACA 2015 – tous droits réservés 5


OSCILLATEUR HARMONIQUE
Projetons cette accélération sur l’axe OX
    
Or à la position d' équilibre du système , on a P + R = 0 donc F = m
− kx = m
d 2x
− kx = m 2
dt
On obtient alors l’équation caractéristique d’un oscillateur harmonique
d 2x k
+ x= 0 (I )
dt 2 m
Solution de l’équation :

La solution de l’équation différentielle (I) est :

x(t ) = xmax cos(t + )

k
= : s’appelle la pulsation propre de l’oscillateur
m

6 6
x(t ) = A cos( t ) + B sin( xt )
Autres solutions de l’équation (I) x(t ) = xmax e i ( t +)
Remarque : la dernière forme x(t) est la solution dans l'espace des complexes.
Seule la partie réelle) Re( xˆ (t )) = x(t ) correspond à la solution physique de l'équation
différentielle.

• X(t) : l'élongation (ou la position) à l'instant t


• Xmax : l'élongation maximale ou l'amplitude
• ϕ : la phase à l'origine
• ω : la pulsation du mouvement
• (ω t+ ϕ) : la phase à l'instant t

x(t ) = xmax ei ( t +)

Représentation de l'évolution de la position d'un oscillateur harmonique en Représentation de l'élongation instantanée d'un oscillateur dans le plan complexe
fonction du temps

7 7
Chaine d’oscillateurs couplés : Equation d’onde

L'exemple choisi est la propagation d’onde sonore (mécanique) dans un solide. On


utilise le modèle microscopique d’un solide constitué d’une chaine infinie
d’oscillateurs couplés de type masse-ressort. Les masses représentent les atomes,
et les ressorts prennent en compte les forces rappelant un atome vers sa position
d ’équilibre.

Ce modèle constitue une modélisation simple pour décrire la propagation de petits


mouvements vibratoires dans un solide, c'est-à-dire la propagation du son dans un
solide.

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CHAINE D’OSCILLATEURS COUPLÉS : EQUATION D’ONDE

• On supposera que le solide est homogène, isotrope et que les mouvements se font sans frottements sur l’axe (OX). La
distance entre atomes est d et les ressorts ont tous la même raideur k. Les atomes sont repérés à l’équilibre par :

xéq ,n = nd

étude qualitative
Le déplacement d’un des atomes par rapport à sa position d’équilibre d’une élongation  va induire sur les atomes voisins
une force qui va les mettre en mouvement. Les mouvements induisent de nouvelles forces donc de nouveaux
déplacements par rapport à la position d’équilibre et ainsi de suite . La grandeur  dont les variations se propagent
constitue une onde. C’est l’existence de deux grandeurs qui se créent l’une l’autre (déplacement et force) qui est à
l’origine des phénomènes de propagation.
Modélisation mathématique
0  n−1 n  n+1 N

o x
x0 xn−1 xn xn+1 xN

L’équation du mouvement de la masse mn est donc :

 n−1  n   n+1  Tn+1 = k ( d  − d ) = k (( xn +1 − xn ) − d ) = k ( xn+1 +  n+1 − xn − n − d ) 


Tn −1 Tn +1  
 = k (  n + 1 −  n ) 
o xn : abscisse du point (n) en mouvement, xn = xn +  n
x
xn +1 : abscisse du point (n + 1) en mouvement, xn +1 = xn+1 +  n+1
xn−1 xn xn+1

  
mn = Tn−1 + Tn+1
m
 n = −Tn−1 + Tn+1 projection sur l ' axe x

m
 n = −k ( n −  n−1 ) + k ( n+1 −  n ) = k (−2 n +  n−1 +  n+1 ) Cette équation traduit le
couplage du nième atome
 2 n k
= 02 (−2 n +  n−1 +  n+1 ) , avec 0 = avec ses plus proches
t 2 m
voisins.
10
APPROXIMATION DES MILIEUX CONTINUS

La distance entre atomes d  10−10 m est très petite devant la longueur de propagation
des ondes (25 cm à 20 kHz). Par conséquent,  n varie très peu sur la distance d.
L’approximation des milieux continus peut alors être appliquée.
x = nd
n
on pose  (t ) = ( x , t ) x
n +1
= nd + d
n n
x = nd − d
n −1

L’équation (1) devient donc :


 2
= 02  (x = ( n − 1 )d ,t ) − 2 (x = nd ,t ) + (x = ( n + 1 )d ,t ) (2)
t 2

Dans ces conditions, on peut considérer que l’élongation du nième atome est très
peu différente de celle des atomes voisins ce qui nous permet de remplacer :

 d 2  2
le développement de Taylor (à l’ordre 2)  ( x = (n + 1)d ,t ) =  + d +
x 2 2 x
a2
f (x + a ) = f (x ) + a f ( x ) + f ( x )  d 2  2
2!  ( x = (n − 1)d ,t ) =  − d +
x 2 2x
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ÉQUATION D’ONDES
 2  2
= 0 d
2 2
L’équation (2) s’écrit alors sous la forme : t 2 x 2

Soit :  2  2
−v 2 =0 avec v 2 = 02 d 2
t 2 x 2
Cette équation est appelée équation de d’Alembert à une dimension, ou encore équation
d’onde.

v : est la célérité, représente la vitesse de propagation de l’onde (perturbation), elle dépend


de la nature du milieu de propagation.

xB − x A
v=
tB − t A

Remarque : dans le cas d’un milieu dispersif, la célérité dépend aussi de la fréquence.
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VITESSE DE PROPAGATION

• onde élastique longitudin ale dans un bareau solide :


E
v= E : module d' Young,  : masse volumique

• onde de pression dans une colonne de gaz
1 1 V
v= ;= : coefficient de compressiblité du gaz
0  V P
• onde transvers ale sur une corde élastique
T
v= T : tension de la corde et  : masse linéique de la corde

SOLUTIONS DE L’ ÉQUATION DE D’ALEMBERT
• Solution de forme d’onde progressive

Dans le cas où la fonction l’onde ne dépend que d’une variable spatiale, l’équation de d’ Alembert
peut s’écrire :
 2  2
−v 2 =0
t 2 x 2

La résolution de cette équation (hors programme), donne une solution générale de la forme
suivante :
 x  x
 ( x ,t ) = f  t −  + g  t + 
 v  v
Deux ondes planes progressives

Remarque

L’équation de d’Alembert est linéaire (pas de terme en  2 ou en ). Donc si  1 et  2 sont
x
solutions de cette équation, alors toute combinaison linéaire  = a 1 + b 2 est solution. C’est le
 x
principe de superposition des petits mouvements , donc  ( x ,t ) = f  t −  est aussi solution
 v
de l’équation de d’Alembert
SOLUTIONS DE L’ ÉQUATION DE D’ALEMBERT
2.3.2. Solution stationnaire
• Solution stationnaire

Pour une onde stationnaire,  est de la forme :  ( x ,t ) = f ( x )g( t )


Contrairement aux ondes progressives, les variables des ondes stationnaires sont séparées.
Si on remplace  dans l’équation de d’Alembert, on obtient :

 2 1  2
− 2 =0
x 2 v t 2
1
g( t ) f ( x ) − 2
f ( x )g ( t ) = 0
v
g ( t ) f ( x )
= v2
g( t ) f(x)
g  f 
Comme chaque membre dépend d'une variable différente, on doit avoir = v2 = c te = 02
g f
SOLUTIONS DE L’ ÉQUATION DE D’ALEMBERT

2 g
• si c = −
te 2
0 = −02 g (t )  g (t ) = a cos( 0t +  )
t 2

0 02
En posant k0 = , on en déduit que : f  + f =0 f  + k02 f = 0
v 2
v

f (x) = b cos( k0 x +  )
Et donc finalement :

 (x,t ) = A cos( 0t +  ) cos( k0 x +  )



Lorsque  ( x ,t ) = 0 : on parle de nœuds de vibration. Ils se produisent quand k0 x +  = n +
2
Lorsque  ( x ,t ) = max : on parle de ventres de vibration. Ils se produisent quand k0 x +  = n

16
SOLUTIONS DE L’ ÉQUATION DE D’ALEMBERT
2 g
• si cte = +02 = +02 g (t )  g (t ) = a1e0t + a2 e −0t
t 2

Or lim g( t ) →  ce qui n’a pas de sens d’un point de vue physique. En réalité g(t )
t →
n’est vrai que pendant un certain temps.

Lien entre onde stationnaire et onde progressive

Remarque : on pourra trouver une solution sous la forme f ( t − x / c ) + g( t + x / c ),


superposition de deux ondes progressives de sens inverse qui correspond
physiquement à une onde stationnaire.

Remarques et limites du modèle

L’équation de d’Alembert n’est valide que pour des ondes mécaniques de faibles
amplitudes. Pour les ondes de grandes amplitudes, les équations peuvent devenir
non linéaires (principe de superposition non valide).

Exemples : instabilité de convection dans les moteurs, problèmes géophysiques…


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ONDES ÉLECTROMAGNÉTIQUES DANS LE VIDE

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POSTULATS DE L’ÉLECTROMAGNÉTISME
Postulats de l’électromagnétisme

Conservation de la charge électrique

Dans un système isolé, on admet qu’il ne peut y avoir ni apparition, ni disparition


spontanée de la charge électrique. Ce postulat est traduit par une équation de
continuité.

Si j est le vecteur de densité volumique du courant et  la densité volumique de


charge, l'équation de conservation de la charge s'écrit :


div j + =0 ; j = nqv n : nombre de charges

t v : vitesse de la charge
EQUATIONS DE MAXWELL

 
Les équations de Maxwell lient l’évolution du champ électromagnétique ( E , B) à ses sources, les
charges et les courants (cf, cours électromagnétique).

Ces équations sont au nombre de quatre. Elles prennent respectivement les noms suivants :

•Les équations «Maxwell-Flux» (notée MΦ), assurant la conservation du flux magnétique, et


«Maxwell-Faraday» (notée MF), d’induction électromagnétique, sont indépendantes des charges et
des courants électriques, sources du champ.

•Les équations « Maxwell-Gauss » (MG) et « Maxwell-Ampère » (MA) lient le champ


électromagnétique à ses sources.
ÉQUATIONS DE MAXWELL
 
div E = Equation de Maxwell - Gaus
0

div B = 0 Equation de Maxwell - Flux

 B
rot E = − Equation de Maxwell - Faraday
t

  E
rot B =  0 j +  0 0 Equation de Maxwell - Ampère
t

21 21
OEM DANS LE VIDE
6.2.1. Equations de propagation

a) Conditions d’études
On étudie la propagation dans le vide en l’absence de charge et de courant.

b) Équations de d’Alembert
Pour obtenir les équations de d’Alembert, on procède de la manière suivante :

Pour le champ électrique : 𝑟𝑜𝑡 𝑟𝑜𝑡𝐸 = 𝑔𝑟𝑎𝑑(div𝐸) −Δ𝐸=- Δ𝐸


(div𝐸)=0

0 22
OEM DANS LE VIDE

En utilisant les équations de Maxwell-Faraday et équations de Maxwell-Gauss

𝜕𝐵
𝑟𝑜𝑡 𝑟𝑜𝑡𝐸 =−Δ𝐸 = 𝑟𝑜𝑡 − 𝜕𝑡
𝜕𝑟𝑜𝑡𝐵
= − 𝜕𝑡
𝜕𝐸
𝜕 𝜇0 𝜀0 𝜕𝑡
𝜕2 𝐸
=- = −𝜀0 𝜇0 𝜕𝑡 2
𝜕𝑡

𝜕2 𝐸
−Δ𝐸 = −𝜀0 𝜇0 𝜕𝑡 2

𝜕2 𝐸
Δ𝐸 −𝜀0 𝜇0 𝜕𝑡 2 = 0

23
OEM DANS LE VIDE

𝑟𝑜𝑡 𝑟𝑜𝑡𝐵 = 𝑔𝑟𝑎𝑑(div𝐵) −Δ𝐵=- Δ𝐵

𝜕𝐸
𝑟𝑜𝑡 𝑟𝑜𝑡𝐵 =−Δ𝐵 = 𝑟𝑜𝑡 𝜇0 𝜀0 𝜕𝑡

𝜕(𝑟𝑜𝑡𝐸)
= 𝜇0 𝜀0 − 𝜕𝑡
𝜕2 𝐵
= −𝜀0 𝜇0 𝜕𝑡 2

𝜕2 𝐵
−Δ𝐵 = −𝜀0 𝜇0 𝜕𝑡 2

𝜕2 𝐵
Δ𝐵 −𝜀0 𝜇0 𝜕𝑡 2 = 0

24
OEM DANS LE VIDE

Les équations de type équations de d’Alembert traduisent le comportement du


champ électromagnétique dans le vide. Elles suggèrent que le champ
électromagnétique se propage dans le vide à la vitesse c et qui se manifeste sous
forme d’ondes électromagnétiques.

1
c=
 0 0

25
ONDE PLANE ÉLECTROMAGNÉTIQUE
Cas de l’onde plane

6.2.3. Propriétés de ces ondes


E x E y E z
+ + =0
x y z

=0

Ex est Uniforme
26
ONDE PLANE ÉLECTROMAGNÉTIQUE

Bx est Uniforme

De quel type est l’onde électromagnétique ?

27
TYPE D’ONDE PLANE ÉLECTROMAGNÉTIQUE

28
QUELLE RELATION ENTRE 𝑲, 𝑬 ET 𝑩?

29
QUELLE RELATION ENTRE 𝑲, 𝑬 ET 𝑩?

30
QUELLE RELATION ENTRE 𝑲, 𝑬 ET 𝑩?

 E x E y E z  
u E
div E = + + =−
x z z c t

31
QUELLE RELATION ENTRE 𝑲, 𝑬 ET 𝑩?

et

32
CAS DE L’ONDE PLANE SINUSOÏDALE

33
ONDES ÉLECTROMAGNÉTIQUES ET ÉNERGIE

6.3.1. Vecteur de Poynting

34
ONDES ÉLECTROMAGNÉTIQUES ET ÉNERGIE

 1 2
S= E u
0c

 
S =  0cE u
2

35
ONDES ÉLECTROMAGNÉTIQUES ET ÉNERGIE

 
P=
1
0
( )
 E  B ds
s

Intensité de l’onde électromagnétique

On appelle intensité lumineuse I de l’onde plane, l’énergie électromagnétique


 reçue
par unité de temps, et par une surface unité perpendiculaire à k .

C’est la valeur moyenne du flux du vecteur de Poynting à travers cette surface unité.
I est également homogène à un éclairement.

36
ONDES ÉLECTROMAGNÉTIQUES ET ÉNERGIE

Localisation de l’énergie transportée par une onde électromagnétique

rayon associé à l’onde est la direction de propagation de l’énergie (rayon lumineux). Donc le
par le vecteur S tel que le trièdre (E , B , S ) soit direct. Dans un milieu
   
rayon est orienté
 
isotrope, k et S sont donc colinéaires. Ceci n’est plus forcément le cas pour un milieu
anisotrope.

37
POLARISATION D’UNE ONDE ÉLECTROMAGNÉTIQUE

Définition : La polarisation d’une onde plane électromagnétique est décrite par la trajectoire de
l’extrémité du vecteur champ électrique au cours de la propagation. Ainsi la direction de polarisation de
l’onde est celle du champ E

Soit une OPPM qui se propage suivant l’axe des OX :


le champ électrostatique dans le plan YZ.

38
POLARISATION RECTILIGNE
Types de polarisation

𝑠𝑖𝑠𝑖∆𝜑
∆𝜑==𝑛𝜋
𝑛𝜋
z z
+ E0 z

− E0 y + E0 y
y
y

− E0 z
𝑛: 𝑖𝑚𝑝𝑎𝑖𝑟
𝑛: 𝑝𝑎𝑖𝑟

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POLARISATION ELLIPTIQUE
𝑠𝑖 ∆𝜑 ≠ 𝑛𝜋

Les équations sont les équations paramétriques d’une ellipse. L’extrémité de 𝐸 décrit une ellipse. On dit
que la polarisation est elliptique.
z

y
y
  

40
POLARISATION CIRCULAIRE
𝜋
𝑠𝑖 ∆𝜑 = ±
2

On dit que la polarisation est circulaire.

41
LA LUMIÈRE NATURELLE

La lumière naturelle n’est pas polarisée car le champ 𝐸 oscille dans des directions aléatoires (le
déphase n’est pas constant).
z

Comment polariser une lumière naturelle ?

42
LOI DE MALUS

Polariseur
On appelle polariseur rectiligne ou simplement polariseur, un dispositif qui réalise la projection du champ
électrique sur une direction 𝑢 : l’onde résultante est polarisée rectilignement selon la direction 𝑢.

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POLARISEUR RECTILIGNE

𝐸 𝐸 𝐸 𝐸
z z

y y
polariseur polariseur

44
POLARISEUR ANALYSEUR

𝐸 𝐸 𝐸 Polariseurs parallèles
z

y
polariseur analyseur

𝐸 𝐸
z 𝐸=0 Polariseurs analyseurs
croisés
y
polariseur analyseur
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LOI DE MALUS

𝐸 𝜃
𝐸 𝐸0 𝜃
z

y
polariseur analyseur

Loi de Malus
Si la lumière polarisée linéairement tombe sur un polariseur dont la direction passante fait un angle 𝜃
avec la direction de vibration de la lumière, alors l’intensité de l’onde à la sortie est donnée par :

𝐼 𝜃 = 𝐼0 cos2
𝐼0 est l’intensité de l’onde à l’entrée du polariseur

46
APPLICATION

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CINÉMA 3D

Les deux verres des lunette 3D sont des polariseurs linéaires croisés (orientés à 90 degrés). En
𝜋
projetant sur un écran deux images, une polarisée à (𝛼) et l’autre à (𝛼 + 2 ) , chaque œil voit une
image différente (la base de la vision 3D) et le cerveau reconstitue tout.

Les nouveaux formats de films 3D sont projetés en utilisant une polarisation circulaire.

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