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Module : 7
Phénomènes périodiques
et corpusculaire
1
PROPAGATION D’UN MOUVEMENT VIBRATOIRE
« MILIEU UNIDIMENTIONNEL »
OBJECTIFS
2
I- Généralités
1- Phénomènes périodiques et vibratoires
Le phénomène périodique est un phénomène qui se répète identique à lui-même pendant
des intervalles de temps égaux T appelés période du phénomène.
Exemples : alternance jour-nuit, mouvement circulaire uniforme, mouvement sinusoïdal …..
Si le phénomène périodique est un mouvement rapide, on l’appelle mouvement vibratoire.
2- La stroboscopie
La stroboscopie donne à un phénomène périodique vibratoire, une « image » ralentie. Le
principe de l’appareil, appelé stroboscope est d’émettre des éclairs (lumières vives) très brefs
à des intervalles de temps égaux appelés période T’ des éclairs. L’utilisateur peut régler, à
volonté ces intervalles de temps, donc la fréquence N’.
Les stroboscopes modernes sont électroniques, les anciens stroboscopes sont mécaniques et
sont constitués en général, d’un disque comportant une plaque opaque, qui peut être percée
d’un ou plusieurs trous uniformément répartis sur la périphérie du disque par lequel
(lesquels) peut passer la lumière émise par une lampe toujours éclairée et fixée dernière le
disque.
- Observations : Pour simplifier nous allons observer au moyen du stroboscope la rotation
rapide d’un disque, blanc, sur la périphérie duquel, est dessiné une tâche noire.
Soient T et N respectivement la période et la fréquence du phénomène observé (ici la rotation
du disque blanc sur lequel on avait tracé la tâche noire). Soient T’ et N’ respectivement la
période et la fréquence des éclairs (stroboscope)
1- Observations sans stroboscope : (lumière ordinaire)
* Si le disque éclairé est immobile : nous voyons distinctement la tâche noire .
* Si le disque éclairé est en rotation rapide : L’œil ne voit plus une seule tâche mais une
traînée grise correspondant à sa trajectoire.
2- Observations avec stroboscope
* Immobilité apparente : Si N = kN’ ou T’= kT (kN*)
Entre deux éclairs le disque fait k tours complets. L’observateur voit la tâche toujours à la
même position. La tâche semble donc immobile.
* Cas de plusieurs taches apparemment immobiles : N’= KN (K tâches)
1
Entre deux éclairs le disque fait une fraction de tour. L’observateur voit k tâches
k
apparemment immobiles.
* Le mouvement ralenti : Si N et N’ sont voisines :
- Cas 1 : Le mouvement ralenti dans le sens direct : si N est légèrement supérieure à N’: entre
deux éclairs, le disque fait un tour plus une fraction de tour (1tours+ 1/n de tour). La tache
apparaît en mouvement ralenti dans le sens réel (direct)
La fréquence du mouvement apparent est Na = 1/n = N – N’
- Cas 2 : Le mouvement ralenti inverse : si N est légèrement inferieur à N’: entre deux éclairs,
le disque fait un tour moins une fraction de tour (1tours - 1/n de tour). La tache apparaît en
mouvement ralenti dans le sens opposé au sens réel du mouvement (indirect)
La fréquence du mouvement apparent est Na = 1/n = N’ - N
3- Propagation des ondes
*Le milieu élastique
C’est le milieu qui reprend sa forme initiale, après avoir subir une déformation de la part d’un
agent extérieur. (ressort, eau, corde tendue ….)
3
* Ébranlement (onde)
Un ébranlement (perturbation) est une modification rapide de la forme que subit un point
d’un milieu élastique. Ce point est appelé source de perturbation. La perturbation
(ébranlement) se propage dans le milieu élastique. On distingue deux types d’ébranlement :
- Ébranlement transversal
On appelle ébranlement transversal, un ébranlement dont la direction est perpendiculaire à
la direction de propagation : cas de la corde tendue, et de l’eau
-Ébranlement longitudinal
C’est un ébranlement dont la direction est la même que la direction de propagation : cas du
ressort et des gaz.
* Longueur d’onde
Si on produit des perturbations (ébranlements) vibratoires en un point S d’un milieu
élastique, elles se propagent. Si le milieu est homogène la vitesse de propagation est
constante. Pour une corde élastique, tendue la vitesse de propagation dépend de la tension
𝐅
F de la corde et de sa masse linéique (Masse par unité de longueur) V = √𝛍
On appelle longueur d’onde la distance parcourue par l’ébranlement pendant une période
𝐕
complète des vibrations. 𝛌 = 𝐕. 𝐓 = 𝐍 λ en mettre.
II- Propagation d’une onde transversale sur une corde tendue.
1- Etude théorique
On produit un ébranlement périodique à une extrémité S, la source, d’une corde d’élongation
𝟐𝛑
(y) à un instant t : y= a cos( 𝛚t + 𝛗𝐒 ) avec a : amplitude du mouvement et 𝛚 = 𝐓 = 𝟐𝛑𝐍
𝟐𝛑
donc yS= acos 𝟐𝛑𝐍 t = acos( 𝐓 𝐭 + 𝛗𝐒 )
Pour un point M, quelconque de la corde situé à la distance x de la source S, l’amplitude est
aussi a (amortissement négligeable), la période est T , mais la vibration arrive en M après avoir
mis un certain temps 𝛉.
𝐗
Si V désigne la vitesse (célérité) de propagation de la vibration alors 𝛉= 𝐕 le point M
reproduit donc exactement le mouvement, de la source S, mais avec un certain retard
𝛉 = 𝐕 . d’où : y M ( t ) = y S ( t + θ ) = a.cos ( ω ( t − θ ) + φS ) = a.cos ( 2Tπ ( t − θ ) + φS ) , donc
𝐗
yM ( t ) = a.cos ( ωt − 2T.V
πX
+ φS ) = a.cos ( ωt − 2 πλX + φS )
Cette équation est l’équation de propagation d’une onde progressive.
Elle permet de mettre en évidence une double périodicité. L’élongation y est une fonction à
deux variables : une variable temporelle t et une variable spatiale x : yM = f(x,t)
* Périodicité dans le temps :
Pour un point considéré de la corde, x = X a une valeur
déterminée.
𝐗
𝐭<𝐕 ∶ 𝐲𝐌 (𝐭) = 𝟎
Donc : { 𝐗 𝟐𝛑
𝐭 ≥ 𝐕 ∶ 𝐲𝐌 (𝐭) = 𝐚𝐜𝐨𝐬( 𝐓 𝐭 − + 𝛗𝐌 )
𝟐𝛑𝐗
Avec 𝛗𝐌 = − 𝐓𝐕 + 𝛗𝐒
La représentation graphique de la fonction yM dans ce cas, est appelée « sinusoïde » des
temps.
*Périodicité dans l’espace.
4
Considérons un instant t = 𝛕 donnée, l’élongation du point M
𝟐𝛑𝐗
𝐗 < 𝛕. 𝐕 ∶ 𝐲𝐌 (𝐱) = 𝐚. 𝐜𝐨𝐬(𝛚. 𝛕 + 𝛗𝐒 − 𝛌 )
est : {
𝐗 > 𝐕. 𝛕 ∶ 𝐲𝐌 (𝐱) = 𝟎
Donc λ : est une période spatiale du mouvement de M.
La représentation graphique de y en fonction de x est
appelée « sinusoïde » des espaces.
𝟐𝛑𝐗
yM(x)=acos(𝛚. 𝛕 + 𝛗𝐒 − 𝛌 )
* Déphasage entre deux points M1 et M2 de la corde :
Soient deux points M1 et M2 situés respectivement à X1 et X2 de la source S, d’après l’équation
(1)
𝟐𝛑𝐗 𝟏 𝟐𝛑𝐗 𝟐
𝐲𝐌𝟏 = 𝐚𝐜𝐨𝐬 (𝛚𝐭 − + 𝛗𝐒 ) 𝐞𝐭 𝐲𝐌𝟐 = 𝐚𝐜𝐨𝐬 (𝛚𝐭 − + 𝛗𝐒 ).
𝛌 𝛌
𝟐𝛑
Le déphasage entre les deux points M1 et M2 est ∆𝛗 = 𝛗𝐌𝟏 − 𝛗𝐌𝟐 = 𝛌 (𝐗 𝟐 − 𝐗 𝟏 )
Cas particuliers :
* Si ∆𝛗 = 2k 𝐗 𝟐 − 𝐗 𝟏 = k kN. Alors les points M1 et M2 vibrent en phase
(à chaque instant ils ont même élongation et même vitesse )
* si ∆𝛗 =(2k+1) 𝐗 𝟐 − 𝐗 𝟏 = (2k+1)𝟐. kN. Alors les points M1 et M2 vibrent en
opposition de phase, (A chaque instant, ils ont deux élongations et deux vitesses opposées).
𝛑
* si ∆𝛗 =(2k+1) 𝟐 𝐗 𝟐 − 𝐗 𝟏 = (2k+1) 𝟒. Alors les points M1 et M2 vibrent en
quadrature de phase.
Exercice résolu
On relie l’extrémité O d’une lame vibrante à une corde tendue de longueur OO’ = 2m. La
lame vibrante subit des oscillations sinusoïdales verticales de fréquence N = 100Hz et
d’amplitude a = 3mm. Ces vibrations se propagent le long de la corde sans amortissement
ni réflexion avec une célérité c = 20m/s.
1 Calculer la longueur de l’onde λ.
2 Décrire le phénomène observé au moment où la corde est éclairée par un stroboscope
dont la fréquence prend les valeurs : Ne = 200 Hz ; Ne = 25 Hz ; Ne = 50 Hz et
Ne = 102 Hz.
3 En considérant l’origine des temps l’instant où O passe par sa position d’équilibre dans le
sens positif ; écrire l’équation horaire yO du mouvement de la source O et donner
l’élongation yM d’un point M situé à la distance x de la source O.
4 Déterminer l’expression des abscisses des points qui vibrent en phase avec la source O,
préciser leur nombre et la valeur de l’abscisse du point le plus proche de O.
5 Mêmes questions pour les points qui vibrent en opposition de phase avec O.
6 Représenter l’aspect de la corde à l’instant t = 0,03s.
Solution
C
1.Calcul de la longueur d’onde λ : = = 0,2m
N
2. Description de l’aspect de la corde lorsque Ne prend les valeurs suivantes :
Pour que le phénomène parait unique et immobile, il faut que Ne=N/k
N
• Lorsque Ne=200Hz (N = e ) , on observe 2 cordes immobiles.
2
• Lorsque Ne=25Hz (N=4Ne) la corde parait unique et immobile.
5
• Lorsque Ne=50Hz (N=2Ne) la corde parait unique et immobile.
• Lorsque Ne= 102Hz (Ne > N) la corde parait en mouvement ralenti dans le sens contraire
du mouvement réel.
3. L’équation horaire du mouvement de la source O:
Le mouvement étant sinusoïdal son équation serait de la forme yO = a cos(ωt+ϕO)
Avec ω=2πN=200πHz et a=3.10-3m
x 0 = Xmcos
cos = 0
à t=0 = − d’où l’équation
sin = −1
VO = −Xmsin 2
yO = 3.10−3 cos(200t − )
2
L’équation horaire du mouvement d’un point M situé à la distance x de la source O :
2x
yM = 3.10 −3 cos(200t − − )
2
4. Les abscisses des points M qui vibrent en phase avec O :
2x
= O − M = − + + = 2k x = k.
2 2
Le point le plus proche de O correspond à k =1 soit x = λ = 0,2m.
Le nombre des points qui vibrent en phase avec O :
OO’
0 x OO’ 0 k OO’ 0 k 0 k 10 soit 10 points.
5. Les abscisses des points M qui vibrent en opposition de phase avec O :
2x
= O − M = − + + = ( 2k + 1 ) x = ( 2k + 1 ) .
2 2 2
Le point le plus proche de O correspond à k=0 soit x = = 0,1m .
2
Le nombre des points qui vibrent en opposition de phase avec O :
OO’ 1
0 x OO’ 0 (2k + 1) OO’ 0 k − 0 k 9,5 soit 9 points.
2 2
6 La représentation de la forme de la corde à l’instant t1 = 0,03s (Courbe).
2x 2x
y = a cos(200.0,03 − − ) y = a cos( + )
2 2
x 0 λ/4 λ/2 3λ/4 λ
y 0 -a 0 +a 0
6
7
INTERFERENCES MECANIQUE A LA SURFACE D’UN LIQUIDE :
« MILIEU BI-DIMENSIONNEL »
OBJECTIFS
8
I- Propagation d ’une onde transversale à la surface de l ’eau
Une pointe liée à un vibreur, frappe
légèrement de façon périodique un point
S de la surface d’une cuve remplie d’eau.
Elle provoque des perturbations de
direction verticale, ce qui génère des
ondes circulaires qui se propagent
horizontalement sur la surface de l’eau, il
s’agit donc des ondes transversales.
Soit y S = a cos ( ω t + S ) l’élongation de la
source S, l’équation du mouvement d’un point M situé à la distance d de la source S est
2π .d
yM = a cos ω t − + S .
λ
II- Interférence de deux ondes en un point M.
1- Equation du mouvement d’un point quelconque M de la surface de l’eau.
9
2- Points particuliers de la zone d ’interférence
2-1- Points vibrant avec une amplitude maximale (franges d’amplitude maximale)
Un point M vibre avec une amplitude maximale lorsqu’il reçoit deux ondes en phase.
2
1 − 2 = ( d − d1 ) = 2k d 2 − d1 = k avec k .
2
k : est appelé l’ordre de la frange d’interférence
Si k = 0 → d 2 − d 1 = 0 d 2 = d 1 ; l’ensemble de ces points constitue la médiatrice du
S1 ; S2
Si k 0 , la relation d 2 − d1 = k définit une famille d’hyperboles de foyers S1 et S2,
appelées franges d’amplitude maximale.
2-2- Points vibrant avec une amplitude nulle (points immobiles)
Un point M vibre avec une amplitude nulle lorsqu’il reçoit deux ondes en opposition de
2
phase. 1 − 2 = ( d 2 − d1 ) = ( 2k + 1) d 2 − d 1 = ( 2k + 1) avec k N .
2
k : est l’ordre de la frange d’amplitude nulle, cette relation définit aussi une autre famille
d’hyperboles de foyers S1 et S2 appelées franges d’amplitude nulle.
Les franges d’amplitude maximale et celles d’amplitude nulle s’alternent.
Remarque
Entre les sources S1 et S2, le nombre d’hyperboles est limité. En effet, pour tout point de la
surface de l’eau ; d 2 − d1 d , donc − d d 2 − d1 d . Avec d est la distance entre les deux
source d = S1S2
Exercice résolu
On fixe l'une des extrémités d'une corde à une lame vibrant sinusoïdalement à une
fréquence N=100Hz. L'autre extrémité de la corde est liée à un dispositif d'amortissement
qui absorbe l'énergie et empêche la réflexion des ondes.
1 Un point M de la corde situé à 2m de l'extrémité de la lame reçoit l'onde progressive 0,1s
après le début du mouvement de la lame. Déduire la célérité de l'onde produite.
2 A l'instant t=0s la lame part de sa position d'équilibre dans le sens positif. Sachant que
l'amplitude
des vibrations est a=5mm déterminer l'équation horaire de la source S.
3 Déterminer l'équation horaire du mouvement d'un point M situé à une distance x de la
source S.
4 Représenter la forme de la corde à l'instant t=0,025s.
5 On retire la corde et on fixe à l'extrémité de la lame une fourche munie de deux pointes
qui trempent
légèrement en S1 et S2. à la surface de l'eau d’une large cuve de faible profondeur.
La célérité de propagation des ondes à la surface de l'eau est C = 2 m/s.
5.1Déterminer l'équation horaire du mouvement d'un point M de la surface de l'eau situé à
d1 =10cm de S1 et à d 2 =20cm de S2
5.2 La distance entre S1 et S2 étant d=8cm déterminer le nombre de franges d'amplitude
maximale
entre S1 et S2.
10
Solution
x
1- Célérité : C 20m / s
2- Equation horaire de la source :
ys aCos( t )
V a Sin( t )
V0 a Sin 0
àt 0 y aCos 0
2
3
ys 5.10 Cos(200 t )
2
3- Equation du mouvement d’un point M de la corde
yM ys (t ')
2 x
yM 5.10 3 Cos(200 .t )
2
4- L’aspect de la corde
V 20
0, 2m
N 100
2 x
yM aCos(200 .0, 025 )
2
2 x
aCos( )
2
X 0 λ/4 λ/2 3 λ/4 λ
Y 0 A 0 -a 0
La distance parcourue par l’onde :
X =Vt =20.0,02=0,5m
x/ λ =0,5/0,2 =5/2 , x=2,5 λ
2 d1
y1 aCos(200 t )
2
2 d2
y2 aCos(200 t )
2
2 d2 2 d1
yM a Cos(200 t ) Cos(200 t )
2 2
p q p q
CosP Cosq 2Cos .Cos
2 2
11
yM 2aCos (d2 d1 )Cos wt (d1 d2 )
2
C
CT 0, 02m
N
3
A.N : y M 10 2 Cos(200 t )
2
K
Alors : S1S2 S1S2 S1S2 K S1S2 .
S1S2 S1S2 d d
Ce qui implique : K . Alors ; K .
8 8
Donc : K 4 K 4 K 4, 3, 2, 1, 0,1,2, 3, 4
2 2
Il y a 9 franges d ' amplitude max imale sur S1S2
12
INTERFERENCES LUMINEUSES
« MILIEU TRI-DIMENTIONNEL »
OBJECTIFS
13
IV- Interférences lumineuses dans le vide
1- Décomposition de la lumière blanche :
Si on fait passer une lumière blanche à travers un prisme P, cette lumière réfractée arrive sur
un écran et on observe un ensemble de lumières colorées allant du violet (le plus réfracté) au
rouge (le moins réfracté).
Conclusion : la lumière blanche est formée d’un ensemble de lumières ou radiations
monochromatiques. La lumière blanche est polychromatique.
2- La diffraction :
Une plaque opaque munie d’une fente F est éclairée par un faisceau de lumière
monochromatique. Une partie de ce faisceau arrive sur un écran E placé à une distance D,
du plan de la plaque. On observe sur l’écran, un point brillant entouré par des zones
circulaires obscures et brillantes alternatives. (comme les rides formés par une source
ponctuelle sur la surface d’un liquide) .
3- Les caractéristiques de la lumière
-Célérité de la lumière :
La célérité de la lumière, dans le vide est indépendante de sa couleur.
Elle vaut C = 3.108m/s.
Pour tout autre milieu d’indice de réfraction n, la vitesse de la lumière est V = C/n
-Nature de la lumière
La lumière est composée de petites corpscules énergetiques, sans masse , appelées photons. Ces
photons se propagent d’une manière ondilatoire.
Chaque radiation (photons) est caractérisée, par sa longueur d’onde λ, dans le vide.
Exemple : rayonnement violet : 𝛌 = 𝟎, 𝟒𝛍 m et rayonnement rouge 𝛌 =0,75𝛍m
Selon la valeur de la longueur d’onde, on distingue :
• les radiations ultraviolettes 0 ,4m
• les radiations visibles 0 ,4m 0 ,8 m
• les radiations infrarouges 0 ,8 m
- Fréquence d’une radiation :
𝟏 𝐂
La fréquence ν d’une radiation est telle que : 𝛎 = 𝐓 = 𝛌
𝟑.𝟏𝟎𝟖
Exemple : jaune : 𝛎 = 𝟎.𝟓𝟕𝟔.𝟏𝟎−𝟔 = 𝟓, 𝟏𝟖.1014 Hz
Remarque : Un photon d’une radiation de longeur d’onde λ de frequance ν porte une
énergie E = h𝛎 tel que h est une constante appelée constante de Planck h = 6,62.10 -34(S.I)
II- Interférences lumineuses par les fentes de Young
1- Dispositif expérimental
Le dispositif de Young comporte une fente principale F
percée dans une plaque opaque pouvant être éclairée
par une lumière monochromatique.
Le faisceau diffracté issu de F peut éclairer deux fentes
secondaires F1 et F2 percées dans une deuxième
plaque opaque, situées à égale distance de F.
Un écran E est placé à une distance D, du plan des deux
fentes F1 et F2.
Dans la partie commune aux deux faisceaux diffractés
issus de F1 et F2, on peut observer, sur l’écran des raies alternativement brillantes et obscures,
appelées franges d’interférence.
Cette partie commune est d’ailleurs appelée zone ou champ d’interférence
14
2- La différence de marche
Soit M un point de la zone d’interférence
situé à la distance d1 de F1 et d2 de F2
d1 = F1M : le chemin optique suivi par la
lumière issue de la fente F1 au point M.
d2 = F2 M : le chemin optique suivi par la
lumière issue de la fente F2 au point M
= d 2 − d 1 : la différence de marche des
rayons issus de F1 et F2 au point M
D : la distance séparant l’écran du plan de
deux fentes F1 et F2
I : milieu de F1 ; F2
O : projection orthogonale de I sur l’écran E
B : projection orthogonale de F1 sur l’écran E
C : projection orthogonale de F2 sur l’écran E
OI = F1B = F2C = D . L’écran est muni d’un axe (Ox) dirigé vers le haut tel que OM = x ;
O : centre de la zone d’interférence
Dans le triangle F2 C M rectangle en C ; ( F2 M ) = ( F2C ) + ( CM ) d 22 = D 2 + ( x + a2 )
2 2 2 2
Donc d 22 − d12 = ( x + a2 ) − ( x − a2 ) .
2 2
15
6- Ordre d’interférence :
Les positions des franges brillantes sont données par : x = kD = k.i .
a
Les positions des franges sombres est donnée par : x =
(2k + 1)D = (k + 1 )i
2a 2
ax x
Le rapport p = = = est appelé ordre d’interférence
D i
x
Les franges brillantes ont un ordre d’interférence entier p = = k .
i
x 1
Les franges sombres ont un ordre d’interférence demi- entier p = = k +
i 2
La valeur de p nous renseigne sur le numéro de la frange considérée, comptée à partir de la
frange centrale pour laquelle : p = 0 (x = 0 p = 0).
7- Interférences lumineuses par deux radiations monochromatiques
La lumière éclairant la fente F est composée deux radiations de longueurs d’onde λ 1 et
λ2
7-1- Observation sur l’écran
On observe, sur l’écran, dans la zone d’interférence, deux systèmes d’interférence relatifs
aux deux radiations. La frange centrale est brillante de couleur correspondant à la
superposition de deux radiations. Les franges de deux systèmes sont décalées les uns par
rapport aux autres au tour de la frange centrale, à une certaine distance de la frange
centrale on peut observer une coïncidence totale entre les franges de même nature de deux
radiations
7-2- Coïncidence des franges brillantes
Les positions des franges brillantes sont tel que :
.D .D
Pour 1 → x 1 = k1 1 et pour 2 → x 2 = k 2 2 .
a a
k1 2
La coïncidence s’observe si x1 = x 2 , donc k11 = k2 2 = .
k2 1
La première coïncidence correspond aux valeurs minimales possibles de K1 et K2.
7-3- Coïncidence des franges sombres
Les franges sombres sont tel que :
1 .D 2 .D
Pour 1 → x1 = ( 2k1 + 1) et pour 2 → x 2 = ( 2k 2 + 1) . La superposition s’observe si,
2a 2a
( 2k1 + 1) 2
x1 = x 2 ( 2k1 + 1) 1 = ( 2k 2 + 1) 2 = . La première superposition correspond
( 2k2 + 1) 1
aux valeurs minimales de K1 et K2.
8- Interférences lumineuses par la lumière blanche
Remplaçons la source de lumière monochromatique, dans l’expérience précédente par une
source de lumière blanche (arc électrique par exemple).
8-1- Observations
Seule la frange centrale est blanche du fait de la superposition de toutes les franges
brillantes des radiations. Sur le reste, les systèmes de franges sont décalés de part et d’autre
de la frange centrale ; deux à trois franges irisées sont observées au voisinage ; au-delà on
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observe un blanc d’ordre supérieur là où la plupart des radiations présentent une frange
brillante.
8-2- Coïncidence des franges brillante
.D a.x
Pour une frange brillante, x = k = .
a k.D
Les radiations visibles sont déterminées par ; 0 ,4m 0 ,8 m .
a.x a.x a.x
Donc 0 ,4 m 0 ,8 m −6
k ; k , chaque valeur de K
k.D 0 ,8.10 .D 0 ,4.10 −6 .D
correspond à une longueur d’onde.
Exercice résolu
D ia 0, 6.10−3 x3.10−3
i= = soit = = 0, 6.10−6 m
a D 3
2.1 On observe deux systèmes de franges qui se superposent et dont les franges centrales se
coïncident.
De part et d’autre de la frange centrale O d’autres coïncidences peuvent être observées.
2.2 Il y’a coïncidence entre franges brillantes si et seulement si :
k D k D k k1 0, 54 k 9
x1 = x2 1 1 = 2 2 k11 = k 2 2 1 = 2 soit = 1 =
a a k 2 1 k 2 0, 48 k2 8
17
La première coïncidence est entre la 9éme frange brillante pour 1 et la 8ème frange brillante
pour 2. La distance à la quelle est située la première coïncidence :
k11D 9x0, 48.10−6 x3
x1 = soit x1 = = 4, 32.10−3 m
a − 3
3.10
3.1 On observe une frange centrale blanche entourée par des spectres irisés, au-delà on
observe un blanc d’ordre supérieur
3.2 Au point M défini par x=4mm, les franges brillantes sont caractérisées par :
kD ax 4.10−3 x3.10−3 4.10−6
x= = = soit =
a kD 3k k
D’après les limites du spectre on a : 0, 4.10−6 0, 8.10−6
4.10−6
soit 0, 4.10−6 0, 8.10−6
1 k 1
5 k 10
k 0, 8 4 0, 4
k 5,6,7,8,9,10
On observe 6 franges brillantes au point M.
Les longueurs d’ondes correspondantes à ces
4.10−6 4.10−6
franges sont : 1 = = 0, 8m ; 2 = = 0, 67m ;
5 6
4.10−6 4.10−6
3 = = 0, 57m 4 = = 0, 5m
7 8
4.10−6 4.10−6
5 = = 0, 44m 6 = = 0, 4m
9 10
18
LES NIVEAUX D’ENERGIE DE L’ATOME
OBJECTIFS
• Définir l'énergie de l'atome de l’hydrogène.
• Représenter le diagramme d'énergies pour quelques niveaux de l'atome
d'hydrogène.
• Savoir calculer l'énergie qu'il faut fournir à l'atome pour passer d'un niveau p à un
niveau n.
• Connaître les principales séries de raies d'émission de l'atome de l’hydrogène.
19
I- La structure de l’atome
L’atome renferme deux parties : partie centrale appelée noyau et partie périphérique (les
électrons).
1- Le noyau (nucléide) :
Il est constitué des nucléons (protons et neutrons).
➢ Les protons :
Le nombre des protons dans le noyau est appelé nombre de charge ou numéro atomique, il
est noté Z. Les atomes de même nombre de charge Z constituent un élément chimique,
Le proton porte une charge électrique positive qp = e = 1,6.10 -19C.
La masse du proton est mp = 1,67.10 -27kg
➢ Les neutrons :
Le nombre des neutrons dans le noyau est N. La charge du neutron est nulle. La masse du
neutron est mn = mp = 1,67.10 -27kg.
La somme des nombres des protons Z et nombre des neutrons N est Z + N = A.
Le nombre A est le nombre de nucléons, appelé nombre de masse ou numéro massique.
Le nucléide se note 𝐀𝐙𝐗 tel que X le symbole de l’élément chimique du nucléide.
2- Les électrons :
Le nombre des électrons d’un atome est égal au nombre des protons (Z) dans le noyau.
La masse de l’électron est me = 9,1.10 -31kg. La charge de l’électron est qe = - e = -1,6.10 -19C.
Les électrons sont repartis autour du noyau dans des couches (niveaux d’énergie)
numérotées de l’intérieur à l’extérieur par 1, 2, 3, 4, …… et notées par K, L, M, N ….
Une couche de numéro n peut être remplie en électrons selon la règle 2n2
L’état fondamental d’un atome est son état de plus faible énergie où les électrons sont dans
leurs places normales.
3- Isotopes :
Les isotopes sont des atomes de même élément chimique (de même nombre de charge)
mais de nombres de masse différents donc de nombres de neutrons différents
𝟏𝟔 𝟏𝟖 𝟏𝟐 𝟏𝟒
Exemples : 𝟖𝐎 𝐞𝐭 𝟖𝐎, 𝟔𝐂 𝐞𝐭 𝟔𝐂
II- Niveaux d’énergie de l’atome d’hydrogène
1- Énergie de l’atome de l’hydrogène :
L’atome de l’hydrogène 𝟏𝟏𝐇 est l’atome le plus simple, il possède un seul électron en
mouvement autour du noyau qui est constitué par un seul proton.
L’atome est un système électron – proton dont l’énergie est la somme de :
- l’énergie potentielle Ep d’interaction électrostatique électron – proton
- l’énergie cinétique Ec de l’électron dans son mouvement autour du noyau.
E = Ec +Ep L’énergie E de l’atome est négative et discrète (ne peut prendre que des valeurs
précises). Les valeurs possibles de l’énergie de l’atome d’hydrogène sont données par la
𝟏𝟑.𝟔
relation. 𝐄 = − 𝐧² = 𝐧 ∈ {𝟏, 𝟐, 𝟑, 𝟒, 𝟓, 𝟔, ∞}
E en électron volt (eV) 1eV = 1,6.10-19J.
n : (appelé nombre quantique principal) qui définit le numéro de la couche occupée par
l’électron.
n=1 E1 = - 13,6 eV État fondamental
n = 2,3, 4,5,6,7 E0 < E< 0 États excités
n → E = 0 État d’ionisation
20
2- Diagramme des énergies
n 1 2 3 4 5 6 ∞
En(eV) - 13,6 - 3,4 - 1,51 - 0,85 - 0,51 - 0,37 0
21
• Série de LYMAN :
Les raies de la série de LYMAN sont obtenues lorsque les transitions électroniques
aboutissent au niveau fondamental : p = 1 ; n = 2, 3, 4, 5, 6 et 7
1 1
Les longueurs d’onde de cette série sont calculées par la relation = RH . 1 − 2
n → 1 n
• Série de BALMER :
Les raies de la série de BALMER sont obtenues lorsque les transitions électroniques
aboutissent au niveau : p = 2 ; n = 3, 4, 5, 6 et 7.
1 1 1
Les longueurs d’onde de cette série sont calculées par la relation = RH . − 2
n → 2 4 n
• Série de PASCHEN :
Les raies de la série de PASCHEN sont obtenues lorsque les transitions électroniques
aboutissent au niveau : p = 3 ; n = 4, 5, 6 et 7.
1 1 1
Les longueurs d’onde de cette série sont calculées par la relation = RH . − 2
n → 3 9 n
• Série de Brackett :
Les raies de la série de Brackett sont obtenues lorsque les transitions électroniques
aboutissent au niveau : p = 4 ; n = 5, 6,7
1 1 1
Les longueurs d’onde de cette série sont calculées par la relation = RH . − 2
n → 4 16 n
• Série de Pfund :
Les raies de la série de Pfund sont obtenues lorsque les transitions électroniques
aboutissent au niveau : p = 5 ; n = 6,7
1 1 1
Les longueurs d’onde de cette série sont calculées par la relation = RH . − 2
n → 5 25 n
• Série de Humphreys :
La série de Humphreys contient une seule longueur d’onde calculée par la relation :
1 1 1
7 →6 = 1,44.10 m
−5
= RH . −
7 →6 36 49
La figure ci-contre regroupe toutes les transitions d’émission possibles de l’atome d’hydrogène.
22
Remarques
• Lors d’une excitation ( n → p ) , l’atome doit absorber le même photon qu’il émet au
cours de la désexcitation ( p → n ) .
• L’atome n’absorbe qu’un photon dont l’énergie est juste égale à la différence
d’énergie entre deux niveaux
Le photon, dont l’énergie est supérieure à celle de l’ionisation, peut être absorbé et l’excès
de son énergie après l’ionisation est utilisé comme énergie cinétique de l’électron
Exercice résolu
Les niveaux d’énergie de l’atome d’hydrogène sont donnés
par la relation :
−13,6
En = (en eV).
n2
1. Calculer les valeurs correspondant aux 4 niveaux
d’énergie les plus bas.
2. Placer les niveaux sur le diagramme ci -
contre.
3. Quel est le niveau fondamental ?
4. On considère la transition du niveau 3 vers le niveau 2.
a. Représenter cette transition sur le diagramme. S’agit-il
d’une radiation émise ou absorbée ?
b. Calculer la longueur d’onde correspondant à cette
transition.
c. A quel domaine de la lumière appartient la radiation
correspondante ?
5. L’atome absorbe un photon de longueur d’onde
λ = 121,7nm.
23
a. Quelle transition entraîne cette absorption ?
b. Représenter cette transition sur le diagramme.
Données : h = 6,62 10 -34 J.s ,c = 3 108 m.s-1
1eV correspond à 1,60 10-19 J , 1nm correspond à 10 -9m
Solution
Les niveaux d’énergie de l’atome d’hydrogène sont donnés par la relation :
−13,6
En = (en eV).
n2
1. Les valeurs correspondant aux 4 niveaux d’énergie les plus bas.
−13,6
E1 = A.N. E1 =-13,6eV
12
−13,6
E2 = A.N. E2 =-3,40eV
22
−13,6
E3 = A.N. E3 =-1,51eV
32
−13,6
E4 = A.N. E4 =-0,85eV
42
24
EFFET PHOTHOELECTRIQUE
OBJECTIFS
• Définir le phénomène de l'effet photoélectrique.
• Savoir la définition du seuil photoélectrique.
• Définir le potentiel d'arrêt.
• Connaître les lois de l'effet photoélectrique.
• Comprendre l'interprétation de l'effet photoélectrique.
25
I- Mise en évidence :
Dans le montage du circuit ci-contre :
• Si la plaque métallique n’est pas éclairée, aucun
courant ne passe dans le circuit. (Circuit ouvert)
• Si on éclaire la plaque métallique par une lumière
convenable, on constate le passage d’un courant
électrique dans le circuit.
(La plaque métallique émet des électrons vers l’anode)
C’est l’effet photoélectrique.
On appelle effet photoélectrique, l’émission
d’électrons à partir d’un métal convenablement éclairé
II - Etude quantitative:
1- Cellule photoélectrique :
Une cellule photoélectrique
est constituée d’une ampoule de verre
transparente aux ultraviolets et absolument vide.
A l’intérieur, une plaque métallique C, appelée cathode.
Face à C une autre électrode métallique A, en
forme de tige ou d’anneau, est appelée anode.
La cathode peut recevoir un flux lumineux et émettre des
électrons par effet photoélectrique.
L’application d’une tension UAC entre les deux électrodes
permet soit d’accélérer les électrons émis (UAC > 0) soit de les freiner (UAC < 0).
2- Seuil photoélectrique ( freqence et énergie d’éxtraction) :
Si on applique une tensison UAC positive, à la cellule photoélectrique,
on constate que lorsque la fréquence 𝛖 de la radiation utilisée est inférieure à
une valeur limite 𝛖𝟎 , le microampèremètre ne détecte pas de courant, tendisque si υ υ0
le microampèremètre détecte un courant
➢ 1ère loi de l’effet photoélectrique:
L’émission photoélectrique ne se produit que si la fréquence
de la radiation monochromatique tombant sur le métal est supérieure ou
égale à une fréquence limite 𝛖𝟎 caractéristique du métal ; appelée frequence seuil
Pour extraire un électron d’un métal, il faut lui fournir une énergie minimale E0
encore appelée travail ou énergie d’extraction, cette énergie minimale peut-être
fournie à l’électron par un photon de fréquence 𝛖𝟎 , telle que : 𝐄𝟎 = 𝐡𝛖𝟎
3 - Caractéristique (U, I) d’une cellule photoélectrique
Si on éclaire une cellule photoélectrique par un
faisceau monochromatique de fréquence déterminée
(𝛖 > 𝛖𝟎 ) et de puissance constante P.
On varie la tension UAC et on trace la
caractéristique tension courant de la cellule en relevant
une série de couples de mesure (UAC, I ). On trouve une
courbe de la forme.
❖ Analyse de la courbe
✓ Intensité de saturation IS
Lorsque la tension UAC augmente, le nombre d’électrons qui atteignent l’anode augmente,
26
donc l’intensité I augmente. Si tous les électrons émis par la cathode
sont captés par l’anode l’intensité du courant atteint une valeur maximale appelée intensi
té de saturation IS.
✓ Potentiel d’arrêt :
lorsque la tension UAC = 0, l’intensité n’est pas nulle : même sans tension accélératrice,
certains des électrons émis parviennent à rejoindre l’anode.
Pour annuler l’intensité du courant, une tension négative UAC = - U0 est nécessaire :
il s’agit de freiner les électrons éjectés de la cathode afin que même ceux
ayant la plus grande vitesse d’émission ne parviennent pas à atteindre l’anode.
U0 est la tension ou potentiel d’arrêt.
✓ Interprétation du potentiel d’arrêt :
L’application du théorème de l’énergie cinétique à un
électron se déplaçant de C vérs A donne la relation :
𝟏 𝟏 𝟏 𝟏
𝐦𝐯𝐀𝟐 − 𝟐 𝐦𝐯𝐂𝟐 = 𝐪𝐔𝐂𝐀 𝐚𝐯𝐞𝐜 𝐪 = −𝐞 𝐨𝐧 𝐭𝐫𝐨𝐮𝐯𝐞 𝟐 𝐦𝐯𝐀𝟐 − 𝟐 𝐦𝐯𝐂𝟐 = 𝐞𝐔𝐀𝐂
𝟐
Lors que I = 0 et UAC = - U0 , les électrons possédant la vitesse d’éjection maximale
VC = Vmax ont une vitesse VA nulle lorsqu’ils arrivent au voisinage de l’anode, il en
𝟏 𝟐
résulte alors : 𝐦𝐯𝐦𝐚𝐱 = 𝐪𝐔𝟎
𝟐
La mesure de la tension d’arrêt permet de connaître l’énergie cinétique maximale
des électrons émis par la cathode
4- Influence de la puissance transportée par le faisceau lumineux
La puissance P d’un faisceau lumineux tombant sur la
cathode est l’énergie transportée
𝐧𝐡
par le faisceau par unité de temps P = 𝐭 tel que n est
le nombre de photons reçus par la cathode et t est la
durée d’éclairage.
On conserve la même cellule, sans modifier la fréquence
𝛖 et on varie la puissance P du faisceau incident.
Pour chaque valeur de la puissance nous obtenons une caractéristique différente
et, en particulier l’intensité de saturation qui croit avec la puissance transportée
par le faisceau lumineux.
On peut expérimentalement établir le résultat suivant :
➢ 2ème loi de l’effet photoélectrique :
L’intensité du courant de saturation est proportionnelle à la puissance transportée
par le faisceau lumineux reçu par le cathode et inversement proprtionnelle evec la
frequence du rayonnement.
𝐧′
On définit le rendement quantique d’une cellule photoélectrique par : 𝐫 = tel que
𝐧
n’ nombre de photons efficaces, c’est- à-dire qui arrachent n’ électrons.
𝐧′ .𝐡.𝛖
On trouve : 𝐏 = 𝐫.𝐭
L’intensité de saturation est liée au nombre d’électrons éjectés du métal chaque seconde :
𝐧’𝐞 𝐈 .𝐡𝛖 𝐏.𝐞.𝐫
IS = 𝐭 d’où 𝐏 = 𝐒𝐞.𝐫 ⟹ 𝐈𝐒 = 𝐡𝛖
27
5- Influence de la fréquence du faisceau incident :
Eclairons la même cellule (même métal) avec des faisceaux
de fréquences différentes.
Pour chaque fréquence 𝛖 , nous obtenons
une caractéristique différente et, en particulier
une tension d’arrêt U0 différente : la vitesse et
l’énergie cinétique maximale des électrons émis
augmentent avec la fréquence du rayonnement incident.
Pour un métal donné, la représentation graphique des couples
(𝛖, U0) donne une droite : pour 𝛖 > 𝛖𝟎 , U0 est fonction croissante de 𝛖.
Les résultats précédents se traduisent par la loi expérimentale suivante :
➢ 3ème loi de l’effet photoélectrique :
l’énergie cinétique maximale des électrons
émis par la cathode est indépendante
de la puissance du faisceau monochromatique incident.
Elle ne dépend que de la fréquence υ de la radiation
monochromatique incidente et croit de façon affine
avec cette fréquence. Pour un photon de 𝛖 > 𝛖𝟎 on a :
𝟏 𝟐 𝟏 𝟐
𝐄𝐩𝐡𝐨𝐭𝐨𝐧 = 𝐄𝟎 + 𝐄𝐦𝐚𝐱 ⟹ 𝐡𝛖 = 𝐡𝛖𝟎 + 𝟐 𝐦𝐕𝐦𝐚𝐱 on trouve 𝟐 𝐦𝐕𝐦𝐚𝐱 = 𝐡(𝛖 − 𝛖𝟎 ) = 𝐞𝐔𝟎
𝐡
donc 𝐔𝟎 = (𝛖 − 𝛖𝟎 )
𝐞
Exercice résolu
Une cellule photoélectrique possède une photocathode au césium. Elle est éclairée par une
radiation monochromatique de longueur d'onde λ = 0,425 µm. La puissance captée par la
photocathode est P = 1 W. Les mesures donnent alors:
- intensité du courant de saturation Isat = 2 mA,
- potentiel d'arrêt U0 = 1 V.
Déterminer :
1. La fréquence et l'énergie des photons incidents;
2. L'énergie cinétique maximale de sortie des électrons photo-émis;
3. La valeur du travail d'extraction Ws du césium;
4. La fréquence et la longueur d'onde de seuil;
5. Le nombre de photons captés par seconde;
6. Le nombre d'électrons émis par seconde. Conclure.
Solution
28
Prenons le cas où UAC = -U0 : Dans ce cas particulier, les électrons sont freinés et ne peuvent
pas atteindre l’anode A, v A = 0 m.s -1 .
De plus pour l’électron, on a q = - e. Donc 0 - EcC = ( -e) . UCA = ( -e) . ( -UAC )
donc -EcC = ( -e) (- (- U0 )) = -e U0 Finalement EcC = e U0
A.N. : EcC = 1,6.10 -19 . 1 = 1,6.10 -19 J
3. On peut désormais utiliser la relation Ephot = WS + Ec e- soit WS = Ephot - Ec e-
WS = 4,67.10 -19 -1,6.10 -19 = 3,07.10 -19 J ou 1,92 eV
4. Fréquence et la longueur d'onde de seuil :
W 3,07 10 -19
s = s = -34
= 4,64 10 14 Hz.
h 6,62 10
c 3 10 8
Longueur d'onde seuil dans le vide s = = =6,46 10 -7m=646 nm .
s 4,64 1014
N.h.υ
5.Nombre N de photons captés par seconde : p =
Δt
1.1
N= P t/(h ) = -34 14
=3,25 1018 Photons.
6,62 10 .4,64 10
ne
6. Nombre d'électrons émis par seconde : Isat =
t
I t 2 10 .1-3
n= sat = -19
=1,25 10 16 électrons.
e 1,6 10
n
Le rendement quantique = =3,84 10 -3 .
N
La probabilité qu’un photon interagisse avec succès avec un électron est très faible.
29
REACTIONS NUCLEAIRES
OBJECTIFS
• Définir l’énergie de liaison du noyau
• Connaître les principales réactions nucléaires
• Définir la radioactivité
• Connaître les différents types de radioactivité
• Savoir utiliser la loi de décroissance radioactive
• Savoir déterminer l’activité d’une substance radioactive
• connaître la période radioactive.
30
I- L’énergie de liaison du noyau
➢ Défaut de masse :
Prenons l’exemple d’un noyau de deutérium 𝟐𝟏𝐇, isotope de l’hydrogène, il est formé d’un
proton et d’un neutron. Sa masse, exprimée en unités de masse atomique vaut :
m = 2,01345u, celles du proton et du neutron sont respectivement : mp = 1,007276u, et
mn = 1,008665 u.
Si nous additionnons les masses du proton et du neutron, nous obtenons :
mp + mn = 2,015941u.
Nous constatons que la masse du noyau de deutérium est inférieure à la somme des masses
de ses composants ! Ce phénomène est général :
La masse d’un noyau est toujours inférieure à la somme des masses des nucléons qui le
constituent.
Lors de la formation d’un noyau, il y’ a donc une « perte » de masse appelée défaut de
masse.
Par définition, le défaut de masse d’un noyau est égal à la différence entre la masse des
nucléons qui le composent et sa masse.
Le défaut de masse est une valeur positive, nous le noterons
Δm = Z.mp + ( A - Z ) .mn - m ( ZA X )
➢ Relation d’Einstein
A toute variation de masse d’un système au repos correspond une variation d’énergie de
masse donnée par la relation: ∆E = ∆𝐦𝐂² ∆E et ∆𝐦 représentent les variations
d’énergie et de masse du système.
➢ Définition de l’énergie de liaison
L’énergie de liaison d’un noyau est l’énergie qui il faut lui fournir pour séparer ses nucléons.
Nous la noterons El : El = [Z mp+(A-Z)mn -m]c2 On trouve El =∆mc2
L’énergie de liaison est une grandeur positive car la masse des nucléons séparés est
supérieure à la masse du noyau.
E
On définit l’énergie de liaison par nucléon : El / A = l .
A
Pour juger de la stabilité d’un nucléide il faut considérer l’énergie de liaison par nucléons :
El m.C 2 Zmp + ( A − Z )mn − mnoy .C
2
El / A = = =
A A A
Un nucléide est d’autant plus stable que son énergie de liaison par nucléon est grande.
II- Réactions nucléaires
1- Généralités
1-1- Définition
La réaction nucléaire est une transmutation au cours de laquelle un ou plusieurs noyau(x)
appelé(s) noyau(x) mère(s) se transforme(nt) en donnant un ou plusieurs noyau(x) appelé(s)
noyau(x) fils ou descendant(s) : noyaux mères ⎯⎯ → noyaux fils ( descendants )
1-2- Lois de conservation
Dans toutes les réactions nucléaires, deux lois doivent être vérifiées.
• Lois de conservation des nombres de charge : La somme des nombres de charge des
noyaux mères est égale à la somme des nombres de charge des noyaux fils
Znoyaux mères = Znoyaux fils
31
• Loi de conservation des nombres de masse : La somme des nombres de masse des
noyaux mères est égale à la somme des nombres de masse des noyaux fils
Anoyaux mères = Anoyaux fils
Exemple : Soit la réaction nucléaire ZA X + ZA X ⎯⎯→ ZA11Y1 + ZA22 Y2 .
• Radioactivité (β + )
β + est une particule qui a la même masse qu'un électron et une charge positive égale à la
valeur absolue de celle de l'électron appelé positron ou positon.
32
Au cours d'une émission β + , la désintégration s'accompagne de la libération d'un
positron 01 e
→ Z −A1Y + 10 e (β + ) .
L'équation générale d'une émission β + s'écrit : ZA X ⎯⎯
Tout se passe comme si un proton du noyau se transforme en un neutron selon l’équation :
1 p ⎯⎯
1
→ 10 n + 01 e (β + ) .
Exemple : Le bismuth 208 est un noyau radioactif β + :
208
83 Bi ⎯⎯
→ 82
208
Pb + 10 e (β + ) le noyau fils est le plomb
• Rayonnement (γ)
C'est une particule électriquement neutre, sa masse est nulle et sa vitesse est égale à celle
de la lumière. γ est un photon.
Les atomes obtenus lors des radioactivités α ; β + ou β − sont généralement excités.
Le retour à l'état fondamental d'un atome excité s'accompagne d'une libération d'énergie
sous forme de rayonnement lumineux ; C'est la désexcitationγ .
Si Y * est le noyau fils d'atome excité ; l'équation de la désexcitation s'écrit : Y * ⎯⎯
→ Y +γ
3- Réactions nucléaires provoquées
Les réactions nucléaires provoquées sont dues au bombardement d’un noyau par une autre
particule ou par un autre noyau.
Elles dépendent de plusieurs facteurs :
✓ la nature du noyau cible.
✓ la nature du projectile (neutron ou nucléide) et de son énergie cinétique.
Les réactions nucléaires provoquées sont très nombreuses et très variées.
Nous allons donner quelques exemples :
3-1- Réactions de fission
Certains noyaux atomiques massifs ont la propriété de se scinder en deux fragments, en
général inégaux, lorsque diverses particules viennent les choquer.
Quand cette scission est provoquée par un neutron, la réaction porte le nom de
A1
fission. A
Z X + 10 n ⎯⎯⎯→ Z1 X 1 + A2
Z2 X2 + k 10n
La fission est une réaction :
✓ provoquée
✓ en chaine
✓ exothermique
Exemples : 235
92 U +10 n ⎯⎯⎯→ 148
57 La + 35
85
Ba + 3 10n
U +10 n ⎯⎯⎯→
235
92 Xe + 38
94
Sr + 2 10n
140
54
Exemples : 2
1 H + 13 H ⎯⎯
→ 24 He + 01 n
2
1 H + 12 H ⎯⎯
→ 13 He + 11 p
33
Remarque :
✓ L’énergie nucléaire est produite essentiellement par les réactions nucléaires de fission
ou fusion.
✓ L’énergie produite par une réaction nucléaire est donnée par la relation :
(
E = mnoyaux fils − mnoyaux mères .C2 )
III- Lois de décroissance radioactive
1- Le nombre de noyaux radioactifs non désintégrés restant
Soit un échantillon contenant N0 noyaux radioactifs non désintégrés à la date t = 0
Soit N le nombre de noyaux identiques non désintégrés restant à la date t.
Soit dN la variation du nombre de noyaux radioactifs non désintégrés pendant une durée
élémentaire dt.
(dN < 0) car le nombre de noyaux radioactifs non désintégrés diminue au cours du temps.
Donc le nombre de noyaux radioactifs non désintégrés à l'instant t + dt est N + dN.
Alors le nombre de noyaux désintégrés pendant la durée dt est N - (N + dN) = - dN
Des expériences, permettant le comptage des particules émises par les noyaux radioactifs,
montrent que :
• (- dN) est proportionnel à dt
• (- dN) est proportionnel à N
• (- dN) dépend de la nature des noyaux radioactifs (élément chimique et isotope).
dN
On peut écrire donc : dN = −λNdt = −λdt .
N
En intégrant entre t = 0 et t d'une part et N0 et N d'autre part, on trouve :
dN N
= −λdt ln ( N ) N = −λt 0 ln
N t
N t −λt
= −λt . il vient : N = N0 e
N0 N 0 0
N0
λ: s'appelle constante radioactive qui dépend de la
nature des noyaux désintégrés
Le nombre de noyaux radioactifs décroît suivant une loi
exponentielle en fonction du temps.
La courbe représentative des variations de nombre de
noyaux non désintégrés est de la forme :
D’autre part
• La quantité de matière des noyaux radioactif non
désintégrés à un instant t est :
n : nombre de moles à un instant ( t )
N N0
n= = e −λt = n0 e −λt avec n0 : nombre de moles à l'instant ( t = 0 )
N N N : nombre d'Avogadro
• La masse totale des noyaux radioactif non désintégrés à un instant t est :
m : la masse à un instant ( t )
• m = n M = M n0 e −λt
= m0 e −λt
avec m0 : la masse à l'instant ( t = 0 )
M : la masse molaire
34
2- Activité radioactive
L'activité A d'une substance radioactive est le nombre de désintégrations par unité de
temps, elle renseigne sur la rapidité de désintégration à un instant (t) :
dN
A= − =λ.N0 e −λt =λ.N = A0 e −λt
dt
• L'activité A est exprimé en becquerel (Bq). 1 Bq = 1 désintégration/seconde.
• On peut exprimer A en Curie avec 1 curie = 3,7.104Bq
• L'activité A peut être définie comme vitesse de
disparition des noyaux radioactifs
• L'activité d'une substance radioactive décroît suivant
une loi exponentielle en fonction du temps
• La courbe représentative de variation de l’activité
d’un échantillon radioactif est de la forme
3- La période radioactive ou temps de demi-vie
C'est la durée T au bout de laquelle la moitié des noyaux
radioactifs initialement présents dans un échantillon
radioactif se désintègre.
N0 N ln 2
t =T →N = 0 = N0 e −λT T = .
2 2 λ
La période radioactive peut être déterminée
graphiquement
Exercice résolu
Donnés :
1u = 1 ,66.10-27kg = 931,5Mev/c2 ; h = 6,62.10-34J.s ; C = 3.108m/s
Noyau ou particule 4
2 He 210
84 Po 206
82 Pb 0
1 n 1
1 p
Masse (en u) 4,0015 209,9368 205,9295 1,0087 1,0073
210
1- Le noyau de polonium 84 Po se désintègre spontanément en un noyau de plomb
206
82 Pb avec émission d’une particule ZA X .
1-1- Qu’est-ce qu’un noyau radioactif ?
1-2- Préciser la composition du noyau de polonium 210.
1-3-1- Ecrire l’équation de cette désintégration.
1-3-2- Identifier la particule émise, en précisant les lois utilisées.
1-4-1- Déterminer, en MeV, l’énergie W libérée au cours de la désintégration d’un
noyau de Po (210)
1-4-2- Sous quelles formes cette énergie est-elle libérée ? On considère que le noyau fils est
dans son état fondamental.
2-1- Définir l’énergie de liaison El d’un noyau.
2-2- Rappeler l’expression du défaut de masse d’un noyau ZA X .
2-3- Déterminer, en MeV, l’énergie de liaison El(Po) du noyau de polonium 210.
3- On donne la loi de décroissance radioactive : N = N0 e −λt
3-1- Donner la signification de chacun des termes suivants : N(t), N0 et λ.
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3-2- Pour un échantillon de polonium 210, un détecteur de radioactivité associé à un
compteur permet d’effectuer les mesures regroupées dans le tableau ci-après :
t(jours) 0 40 80 120 160 200 240
N 1 0,82 0,67 0,55 0,45 0,37 0,30
N0
N
− ln
N0
N
3-2- Compléter le tableau et tracer la courbe : − ln = f (t ) ,
N0
avec l’échelle : Abscisse : 1carreau → 20 jours et Ordonnée : 1carreau → 0 ,1
N
3-3-1- Etablir l’expression de − ln = f ( t ) . Cette expression est-elle en
N0
accord avec la représentation graphique précédente ? Justifier la réponse.
3-3-2- Déterminer graphiquement la valeur de λ.
Solution
1-1- Un élément radioactif est un élément qui se transforme spontanément en émettant un
rayonnement radioactif au cours d’une réaction appelée désintégration.
1-2- La composition du noyau 210
84 Po : 84 protons et 126 neutrons.
1-4-2- Cette énergie est, généralement, libérée sous forme d’énergie cinétique du noyau fils
et la particule émise.
2- 1- L’énergie de liaison E l est l’énergie qui résulte de la transformation du défaut de
masse lors de la formation du noyau en énergie, elle sert à maintenir les constituants du
noyau ensemble.
2-2- Le défaut de masse : m = Z.mp + ( A − Z ) .mn − m ( ZA X ) .
2-3- El ( 210
Po ) = m.C 2 = ( 84 1,0073 + 126 1,0087 − 209,9368 ) u.C 2 = 1,65.10 3 MeV .
3-1- N ( t ) : nombre de noyaux radioactifs non désintégrés présents à l’instant t.
N 0 : nombre de noyaux radioactifs présent à t = 0.
λ : la constante radioactive qui dépend de la nature du noyau radioactif.
3-2- Le tableau t (jours) 0 40 80 120 160 200 240
N
3-3- La courbe − ln = f ( t ) voir N 1 0,82 0,67 0,55 0,45 0,37 0,30
N0 N0
figure ci-dessous N 0 0,2 0,4 0,6 0,8 1 1,2
− ln
N0
36
N N
3-3-1- N = N0 e −λt e −λt = , donc − ln =λt , c’est
N0 N0
une fonction linéaire dont la représentation graphique est
une droite passant par l’origine ce qui est en accord avec
la courbe.
N
3-3-2- D’après la courbe t = 40 jours → − ln = 0 ,2 .
N0
N 1 −3 −1 −8 −1
Donc λ= − ln . = 5.10 jour = 5 ,787.10 s
N0 t
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Choisir la bonne réponse
QCM 1
A tout phénomène ondulatoire, est associé :
a) un déplacement de matière ;
b) un déplacement d’énergie ;
c) un déplacement de matière et d’énergie.
QCM 2
Une longue corde OA tendue est reliée en O à une lame vibrante de fréquence N =100Hz.
En A, un dispositif permet d’éviter les réflexions.
On éclaire la corde à l'aide d’un stroboscope de fréquence Ne = 99 Hz. On observe alors la
corde prendre l’aspect d’une sinusoïde :
a) fixe ;
b) qui se déplace lentement de O vers A ;
c) qui se déplace lentement de A vers O.
QCM 3
Une onde progressive sinusoïdale de fréquence N = 50Hz se propage à la surface d’un
liquide au repos avec la célérité v = 0,25 m.s-1.
La distance qui sépare deux points successifs du liquide qui vibrent en phase est alors égale
à:
a) 5 mm
b) 10 mm
c) 15 mm
QCM 4
La période d'un phénomène périodique ayant une fréquence de 1000 Hz vaut
a) 1000s
b) 10s
c) 0,001s
QCM 5
Lors d'une réaction nucléaire :
a) le nombre de charges Z ne se conserve pas
b) la masse se conserve
c) le nombre de masses A se conserve
QCM 6
La radioactivité bêta (β-) correspond à l'émission :
a) d'un noyau d’hélium
b) d'un électron
c) d'un positon
QCM 7
Un ventilateur tourne à une vitesse de 60 tours par minute.
a) Sa fréquence est de 60 Hz.
b) Sa fréquence est de 1 Hz
c) Sa période est de 60 s
QCM 8
Une onde transversale met 10s pour parcourir une corde tendue de longueur l = 2m.
La vitesse de propagation est :
a) V= 0,2m/s.
b) V= 0,02m/s
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c) V= 2m/s
QCM 9
Une onde pour laquelle la déformation du milieu est perpendiculaire à la direction de
propagation est une :
a) onde transversale
b) onde longitudinale
c) autre
QCM 10
Sur un écran d’interférences lumineuses six franges brillante s’étalent sur une distance de
1,5mm. L’interfrange vaut :
a) i = 0,3m
b) i = 0,3cm
c) i = 0,3mm
QCM 11
La radioactivité alpha (α) :
a) est toujours accompagnée de l’émission d’un rayonnement 𝛾
b) n’est jamais accompagnée de l’émission d’un rayonnement 𝛾
c) peut être accompagnée de l’émission d’un rayonnement 𝛾
QCM 12
La radioactivité bêta (β+) correspond à :
a) la transformation d’un proton à un neutron dans le nucléide
b) la transformation d’un neutron à un proton dans le nucléide
c) la transformation d’un neutron à un électron dans le nucléide
QCM 13
Une réaction nucléaire est :
a) toujours spontanée
b) toujours provoquée,
c) spontanée ou provoquée.
QCM 14
Au cours d’une période radioactive ou demi vie le nombre des noyaux initialement présents
dans l’échantillon d’un élément radioactif :
a) diminue de moitié
b) reste inchangé
c) augmente au double
QCM 15
La relation qui lie la longueur d'onde et la fréquence est :
a) λ = C. N
C
b) λ = N
1
c) λ = N
QCM 16
L'absorption d'un photon par un atome se traduit par :
a) l'excitation de l'atome
b) la désexcitation de l'atome
c) La stabilité de l’atome
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QCM 17
Lorsque l'effet photoélectrique se produit :
a) un photon est absorbé et un électron est émis.
b) un électron est absorbé et un photon est émis.
c) un photon et un électron sont émis.
QCM 18
Un électron ne peut être arraché d’un métal que si :
a) la longueur d’onde du rayonnement est supérieur à la longueur d’onde seuil.
b) la fréquence du rayonnement incident est supérieure à la fréquence seuil
c) l’énergie de ce rayonnement est inférieur du travail d’extraction.
QCM 19
Le travail d'extraction, c'est l'énergie minimale :
a) à fournir pour extraire un photon d’un métal
b) à fournir pour extraire un électron d’un métal
c) libérée lors de l'extraction d'un électron.
QCM 20
L'énergie cinétique de l'électron extrait d'un métal par effet photoélectrique dépend :
a) de la puissance du rayonnement
b) de la fréquence du rayonnement
c) du nombre de photons reçus par le matériau.
QCM 21
Une cellule photovoltaïque convertit :
a) l'énergie lumineuse en énergie électrique.
b) l'énergie électrique en énergie lumineuse.
c) l'énergie lumineuse en énergie thermique
QCM 22
L'expression qui permet de calculer le rendement d'une cellule photovoltaïque est donnée
par :
P.e.λ
a) r =
IS .h.C
IS .h.C
b) r =
P.e.λ
I .h
c) r = S
P.e.ν
QCM 23
Le phénomène d’interférences ne s’observe que :
a) avec deux ondes de longueurs d'ondes différentes.
b) si les deux sources vibrent avec une fréquence différente.
c) si les deux sources vibrent à la même fréquence.
QCM 24
Lorsqu’on réalise des interférences en lumière blanche :
a) on observe une frange blanche au centre et des franges irisées.
b) on observe alternativement des franges bleues, rouges ou vertes.
c) on observe des franges alternativement blanches et noires.
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