Vous êtes sur la page 1sur 109

www.bestcours.

net

Niveaux: SM PC Matière: Physique


PROF :Zakaryae Chriki Résumé N:1
Ondes Mécaniques
I.les ondes mécanique progressives
1. Quelles définitions :
- Le signal est une perturbation (modification locale et temporaire) qui se propage dans un milieu matériel élastique
- Une onde progressive correspond à la propagation dans l’espace et au cours du temps d’une perturbation.
- Une onde mécanique correspond à la propagation d’une perturbation dans un milieu matériel sans
transport de matière. L'onde ne transporte que de l'énergie
- On appelle onde mécanique progressive, Onde résultant de la perturbation d’un milieu par une source.
- Un milieu élastique est un milieu qui reprend sa forme initiale après le passage de l’onde mécanique
- L’onde se propage dans toutes les directions qui lui sont offertes.
2. Mouvement d’un point M du milieu matériel.
- La perturbation crée au point S de la corde au temps t0 (Souvent t0=0) se propage de proche en proche à une vitesse précise.
- Toute onde est caractérisé par une source (S), une durée d’onde (durée nécessaire de passage de l’onde par un point) ,une
amplitude et une longueur d’onde
- Chaque point du milieu matériel reproduit la perturbation de la source S.
- La perturbation au point M reproduit la perturbation de la source S avec un retard , car la perturbation met un certain temps
pour progresser de S à M
3. Front d’onde et mouvement d’un point du milieu de propagation

• L’onde débute de la source (S)


• La Source (S) - Le premier point qui se met en mouvement
- Débute souvent son mouvement à l’instant t0=0s (les autres points sont immobiles à t0)

• Le Front d’onde (F) - Le point le plus lointain de la source (S) suivis , et dans le sens du mouvement , d’un trait
horizontal (indiquant les points immobiles)

• De la source (S) à l’instant t0


- Informe sur le premier mouvement :

• Réaliser par un point lors de la réception de l’onde à un instant t


• Que réaliseras un point une fois l’onde y parviens

NB :
Tous les points (quand la perturbation y parviens à l’instant t) reproduisent la même perturbation que la source (S)
(perturbation crée à l’instant t0)
4. Sens de mouvement d’un point
Du point on suit légèrement l’allure de l’onde vers la source (S) on peut déterminer :
- Le sens du mouvement d’un point
- Le sens de mouvement du front (F) et en déduire le premier mouvement de chaque point et en particulier celui de la
source (S)
Exemple : La figure représente l’aspect d’une corde à un instant t

Le point (S) (K) (L) (M) (N) (O)


Mouvement à t0=0 Vers le bas -------------------------- immobile ----------------------------
Mouvement à t Vers le haut Vers le haut Vers le bas Vers le haut Vers le bas Immobile
Le premier mouvement ------------------ C’est le mouvement du front et c’est vers la bas ----------------

aebc 1 Prof.Zakaryae Chriki


www.bestcours.net
5. Les types d’ondes :

Ondes transversales : Ondes longitudinales :


Une onde est transversale lorsque la déformation du Une onde est longitudinale si la déformation
milieu de matériel a lieu perpendiculairement à la du milieu matériel a lieu parallèlement à la
direction de propagation de la perturbation. direction de propagation de la perturbation.

Exemples :
Une onde se propageant : Exemples :
- À la surface de l’eau - Une onde se propageant dans un ressort.
- Le long d’une corde. - L’onde sonore.

• La direction dans laquelle se propage la perturbation est la direction de propagation de l’onde.


6. Définition de la célérité (vitesse).
La célérité v d’une onde progressive est égale au quotient de la distance d séparant deux points M1 et M2 du
milieu par la durée Δt qui sépare les dates t1 et t2 de passage de l’onde en ces deux points.
� �
�= =
t −t �
7. Facteurs influençant la célérité.
• La vitesse de propagation de l’onde est une propriété du milieu. Elle dépend en effet des qualités
d’élasticité du milieu et de son inertie (c’est-à-dire de la difficulté plus ou moins grande à le mettre en
mouvement : plus l’inertie du milieu est grande, la vitesse est faible).
• Dans un milieu linéaire, la célérité est indépendante de la forme et de l’amplitude du signal.
• Pour un même milieu, la célérité dépend du type d’onde considéré (V transversale ≠ Vlongitudinale)
• La célérité d’une onde progressive est plus grande dans un solide, que dans un liquide, que dans un gaz. Elle dépend de la
compressibilité du fluide. (Vcuivre =3600m.s-1 ; Veau=1500m.s-1 ; Vair =340m.s-1).
Remarques :
- t : temps ou instant ou date et caractérise un point qui est souvent le front de l’onde
- Δt = θ = = t2-t1 : durée (ou retard) entre deux points M1 et M2


- Aspect ou image ou forme de l’onde des mots souvent lié à la position du front de l’onde à un instant t
Exploitation de la relation
d
�=
Δt

Une phrase Graphiquement Graphiquement


On précise la distance d et et avec une indication sur la source et sans aucune indication sur la source (S)
la durée de parcours Δt (S)
L’onde passe par le point M à l’instant t1 et par
Exemple : L’onde est émise de la source à le point σ à l’instant t2
L’onde parcours 15cm l’instant t0=0s
pendant 10 seconde
d=15cm
Δt=10s

d=MN=2x4=8cm
d=SM=4x4=16cm Δt=t2-t1
Δt=t1-t0=t1
8. Superposition de deux ondes.
- Deux ondes mécaniques peuvent se superposer sans se perturber.
- Lorsque les deux perturbations se croisent, leurs amplitudes s’ajoutent algébriquement.
- Après le croisement, chaque perturbation reprend sa forme propre.

aebc 2 Prof.Zakaryae Chriki


www.bestcours.net
II.les ondes mécanique progressives périodiques
1.Définition.
Une onde progressive mécanique périodique est le phénomène qui accompagne la propagation, dans un milieu
matériel d’un signal (perturbation) se répétant identique à lui-même à intervalles de temps identiques appelés
période T.

2. Double périodicité du phénomène.

λ
: La longueur d’onde (période spatiale)
: La distance parcourue pendant un intervalle de temps égal à la période T
: La distance entre deux crêtes (sommets) consécutifs (ou entre deux fonds (creux) consécutifs)
: La distance entre deux points qui vibrent de la même manière à un instant donné
: La distance séparant deux perturbations consécutives

: Période (période temporelle)


T : La durée nécessaire pour parcourir une distante égale à la longueur d’onde λ
: La durée séparant l’arrivée de deux perturbations successives en un point
λ avec λ : Longueur d’onde en mètre (m)
� =� = λ. �
� T : Période en seconde (s)
N : Fréquence en Hertz (Hz)
V : vitesse de propagation en m.s-1

 Comment déterminer la longueur d’onde λ ?????

Une phrase Avec une echelle Avec une règle


Déterminant le nombre de ? cm/cm ou ?cm/div Echelle authentique (réelle)
répétition de la période spatiale div est la division et représentée par un carré ou
(λ) ou la période temporelle (T) un rectangle Exemple :

Exemple : Exemple :
d est la distance entre la première L’échelle : chaque cm sur la figure représente
et la cinquième crête
8cm dans le réel

λ=2cm

d=(5-1). λ =4. λ λ=2x8=16cm

 Comment déterminer l’instant t1 d’arrivée de l’onde à un point ?????


L’onde débute son mouvement de la source (S) et souvent à l’instant t 0=0, la figure représente l’aspect de la corde à l’instant t 1
1ère méthode 2em méthode

Par la vitesse � = On détermine le nombre multiple de la



longueur d’onde λ dans la distance d
d=SM=4x4=16cm Δ
D’où = donc =

d alors Δt = 2.T = t1-t0=t1
Δt� = = � t − t = t

NB :
λ Δ
� = = d’où = =� = k avec k le nombre de répétition de λ dans la distance d (ou le nombre de répétition de T
Δ λ


dans la durée Δt)
Comment comparer le mouvement de deux points M1 et M2 ?????
Deux points, M1 et M2 d’un milieu à une dimension (corde ressort, … ), vibrent en phase si
• Elles vibrent au même instant et de la même manière Y(M1) =Y(M2)
• Leur distance d est égale à un nombre entier de longueurs d’onde λ : d = k.λ , (k  ℕ)

aebc 3 Prof.Zakaryae Chriki


www.bestcours.net
Deux points, M1 et M2 d’un milieu à 1 dimension, vibrent en opposition de phase si
• Elles vibrent en opposition de phase Y(M1) = - Y(M2)
• Leur distance d est égale à un nombre entier impair de demi-longueurs d’onde λ :


= . �� + � .
Comment Vibrent deux points ?????
− Δ
= = = k Ou bien = Δt. � = k
λ λ λ
Si k

k = ---,00 K = ---,50
Un nombre entier naturel Un nombre décimal (… ,50 = … virgule 50)
alors les points vibrent en phase alors les points vibrent en opposition de phase
NB :


Pour comparer la source (S) avec un point M du milieu de propagation on calcul

Equation horaire d’un point du milieu de propagation ?????

YM(t)=YS( t – θ )
• On déterminer la durée θ soit directement θ = …… ou on calcule sa valeur θ =
• La perturbation au point M reproduit la perturbation de la source (S) avec un retard θ , car la perturbation met un
certain temps pour progresser de S à M

Une translation de YS(t) d’une durée θ


et on obtient YM(t)

YS(t) : Elongation de la source (S) YM(t) : Elongation de la source (M)

III.Phénoméne de difraction
1. Phénomène de difraction:
Une onde plane périodique rencontre un obstacle ou une ouverture ou une fente d’épaisseur a :

a >> λ a ≤ λ : Phénomène de diffraction a < λ: Phénomène de diffraction


L’onde traverse la fente sans changer ni - L’onde change de forme et devient circulaire
de forme ni de fréquence ni de vitesse et - La fente d’épaisseur a se comporte comme une source ponctuelle d’onde
ni de longueur d’onde juste une partie est circulaire
bloquée - L'onde diffractée et l'onde incidente ont la même période, la même
célérité et, par conséquent, la même longueur d'onde
.
Onde diaphragmée :
Onde mécanique progressive périodique se propageant sans modification à travers une ouverture.
Onde diffractée :
Onde mécanique progressive périodique se propageant avec étalement spatial à travers une ouverture
NB :

λ
a ≤ λ : l’onde est limité dans une portion angulaire circulaire d’angle θ (angle de diffraction) �s�n θ ≈ �θ =
• Pour une longueur d’onde donnée, la diffraction est d’autant plus importante que la dimension l’ouverture a est faible
1. Milieu dispertif
Un milieu est dispersif si la vitesse (célérité) de l’onde dans le milieu dépend de la fréquence de la source

aebc 4 Prof.Zakaryae Chriki


www.bestcours.net
EXERCICE 1
Les vents créent dans les hautes mers des vagues qui se propagent vers les cotes .
Cet exercices a pour objectif l’étude le mouvement de ces vagues .
On considère que les vagues qui se propagent à la surface de la mer sont des ondes sinusoïdales de période T = 7 s .
1- L’onde étudiée est-elle transversale ou longitudinale ? justifier votre réponse .
2- Calculer la célérité de cette onde sachant que la distance entre deux crêtes successives est d = 70 m .
3- La figure 1 représente la coupe longitudinale de l’aspect de la surface de la mer à un instant t . ig 1
On néglige la dispersion , et considère S source de l’onde et M le front d’onde distant de S de la
distance SM .
3-1- Écrire en se basant sue la figure 1 , l’expression du retard du point M par rapport à la source S
en fonction de la longueur d’onde λ . Calculer la valeur τ .
3-2- Donner en justifiant le sens du mouvement de M au moment où l’onde l’atteint .
Les ondes arrivent sur une ouvertures de largeur a = 60 m se trouvant entre quai 1
deux quais d’un port (figure 2) .
Recopier la figure 2 , et représenter après leur passage à travers l’ouverture ;
et donner le nom du phénomène observé . ig 2

quai 2
EXERCICE 2
La prospection par échographie qui utilise les ondes ultra sonores est l’une des méthodes utilisées pour déterminer l’épaisseur des
couches souterraines .
L’exercice a pour but de déterminer la célérité des ondes ultra sonores dans l’air et l’épaisseur d’une couche souterraine de pétrole .

1- Détermination de la célérité des ondes ultra sonores dans l’air :


On met sur une même ligne droite un émetteur d’ondes sonores E et deux récepteurs R1 et R2 séparés par la distance d = 0,5 m .
On visualise sur un oscilloscope à travers les entrée Y1 et Y2 les deux signaux reçus par R1 et R2 et on obtient l’oscillogramme représenté sur la
figure 2 . A représente le début du signal reçu par R1 et B le début du signal reçu par R2 .

ig 1
ig 2

1-1- En se basant sur la figure 2 , déterminer le retard temporel τ entre les signaux reçu par R1 et R2 .
1-2- Déterminer Vair la célérité des ondes ultra sonores dans l’air .
1-3- Écrire l’expression de l’élongation y du point B à l’instant t en fonction de l’élongation du point A .
2- Détermination de l’épaisseur d’une couche souterraine de pétrole :
Pour déterminer l’épaisseur L d’une couche souterraine de pétrole , sonde
un des ingénieur a utilisé une sonde de prospection par échographie .
La sonde émet à l’instant to = 0 un signal ultra sonore de courte durée dans la
direction perpendiculaire à la surface libre de la couche de pétrole . Une partie de
ce signal est réléchie par la surface libre , tandis que la deuxième partie se propage surface libre de la
dans la couche pour subir une deuxième rélexion sur le fond de la couche et couche de pétrole
revenir vers la sonde en se transformant en un signal de courte durée aussi .(ig 3)
La sonde détecte a l’instant t1 la raie P1 qui correspond à l’onde réfléchie sur la surface fond de la
de la couche de pétrole , et a l’instant t2 la raie P2 qui correspond à l’onde réfléchie sur couche de pétrole
le fond de la couche de pétrole . ig 3
La igure 4 représente le diagramme des deux raies correspondant
aux deux ondes réléchies . amplitude des raies ig 4
Déterminer l’épaisseur L de la couche de pétrole sachent que la
célérité des ondes ultra sonore dans le pétrole brute est v = 1,3 km.s-1
.

EXERCICE 3
Les tremblements de terre dont l’épicentre se trouve dans la mer provoquent souvent le phénomène connu sous le nom de tsunami
. Le tsunami est sous formes d’ondes mécaniques qui se propage à la surface des océans pour arriver aux cotes avec une grande
énergie destructrice .
On modélise le tsunami par des ondes mécaniques progressives périodiques qui se propagent à la célérité v qui varie selon la
profondeur h de l’océan suivant la relation v = √g.h dans le cas des faibles profondeur par rapport à la longueur d’onde λ ( λ>>h )
, g l’intensité de la pesanteur .
aebc 5 Prof.Zakaryae Chriki
www.bestcours.net
Données : g = 10 N.kg-1 .
On étudie la propagation de l’onde de tsunami dans une partie de l’océan de profondeur constante h = 6000 m .
1- Expliquer que les ondes qui se propage à la surface de l’océan .
2- Calculer la célérité des ondes dans cette partie de l’océan .
3- Sachant que la durée qui sépare le passage de deux crêtes consécutives en un point est T = 18 min , calculer la longueur d’onde λ .
4- Dans le cas ( λ>>h ) , la fréquence des ondes du tsunami restent constantes pendant leur propagation vers les cotes , comment varie
la célérité de ces ondes lorsqu’elles approchent des cotes . Justiier votre réponse .
5- Le tsunami passe près de deux îles A et B séparées par un détroit de largeur d = 100km .On suppose que la profondeur près des îles
resta constante est que la longueur d’ondes des odes du tsunami est λ = 120 km .
5-1- Est ce que la diffraction des ondes se produit lorsqu’elles
franchirons le détroit ? justifier votre réponse . île A île B
5-2- Dans le cas de l’airmative :
a) Donner en justiiant votre réponse la longueur d’onde de l’onde difracté .
b) Calculer l’écart angulaire θ .
sens de
propagation

EXERCICE 4
Recopier le numéro de la question et écrire à côté , parmi les quatre réponse proposées , la réponse juste sans justiication ni
explication .
- Propagation d’une onde à la surface de l’eau :
On crée , à l’instant t = O , en un point S de la surface de l’eau , une onde mécanique progressive sinusoïdale de fréquence N=50Hz .
La igure ci-dessous représente une coupe verticale de la surface de l’eau à un instant t .
La règle graduée sur le schéma indique l’échelle utilisée .

1- La longueur d’onde est : (0,5pt)


▄ λ = 0,2 cm ▄ λ = 4 cm ▄ λ = 5 cm ▄ λ = 6 cm
2- La vitesse de propagation de l’onde à la surface de l’eau est : (0,5pt)
▄ V = 2 m.s-1 ▄ V = 200 m.s-1 ▄ V = 3 m.s-1 ▄ V = 8.10-4 m.s-1
3- L’instant t , où la coupe de la surface de l’eau est représentée , a pour valeur : (0,75pt)
▄ t=8s ▄ t = 0,03 s ▄ t = 0,3 s ▄ t=3s
4- On considère un point M de la surface de l’eau , éloigné de la source S d’une distance SM = 6 cm . Le point M reprend le meme
mouvement que celui de S avec un retard temporel τ .
La relation entre l’élongation du point M et celle de la source s’écrit : (0,75pt)
▄ yM(t) = yS(t - 0,3) ▄ yM(t) = yS(t + 0,03)
▄ yM(t) = yS(t - 0,03) ▄ yM(t) = yS(t + 0,3)

! "#$# % 5
Le but de l’exercice est de reconnaitre quelques propriétés des ondes ultrasonores et des ondes
lumineuses à partir de leur propagation dans différents milieux.
1. propriétés des ondes ultrasonores et des ondes lumineuses
Recopier sur votre copie, le numéro de la question, et écrire la lettre correspondante à la seule
proposition vraie parmi :

a les ondes ultrasonores sont des ondes longitudinales.


b Le domaine de fréquences de la lumière visible est limité entre 400 nm et 1000 nm .
les ondes ultrasonores et les ondes lumineuses ont même célérité de propagation dans le
c
même milieu.
d La fréquence des ondes lumineuses varie d’un milieu à un autre.
2. Propagation des ondes ultrasonores
On place en une même position, un émetteur E et un récepteur R des ondes ultrasonores, à la distance
d = 42,5 cm d’un obstacle. Les ondes ultrasonores qui se propagent à partir de E , se réfléchissent sur
l’obstacle puis sont reçues par R .
Un système d’acquisition informatique permet de visualiser l’onde émise (a) et l’onde reçue (b) . La
figure (1) donne l’oscillogramme obtenu.
2.1. Déterminer la valeur du retard temporel τ entre les ondes (a) et (b) .

aebc 6 Figure 2 Prof.Zakaryae Chriki


www.bestcours.net
2.2. Vérifier que la valeur de la célérité de propagation dans l’air est vair =340 m.s-1 .
2.3. On répète l’expérience en utilisant le même dispositif, et l’eau comme milieu de propagation. On
obtient avec le même système d’acquisition informatique l’oscillogramme représenté sur la figure (2).
Dans quel milieu (air/eau), la propagation des ondes ultrasonores est plus rapide ? Justifier votre
réponse.

Figure 1 Figure 2

EXERCICE 6
1-Détermination de la vitesse de propagation d’une onde ultrasonore dans l’air
On place un émetteur E d’ondes ultrasonores et deux récepteurs R 1 et R 2 comme l’indique la figure 1.
L’émetteur E envoie une onde Y1
récepteur R 1
ultrasonore progressive
sinusoïdale qui se propage dans émetteur E
récepteur R 2 Y2
l’air. Celle-ci est captée par les d
deux récepteurs R 1 et R 2 . Figure 1
On visualise, à l’oscilloscope,
sur la voie Y1 le signal capté par R 1 et sur la voie Y2 le signal capté par R 2 .
Lorsque les deux récepteurs R 1 et R 2 se trouvent à la même distance de l’émetteur E , les deux courbes
correspondant aux signaux captés sont en phase (figure 2).
En éloignant R 2 de R 1 , on constate que les deux courbes ne Figure 2
restent plus en phase.
En continuant d’éloigner R 2 de R 1 , on constate que les deux
courbes se retrouvent à nouveau en phase et pour la quatrième
fois, lorsque la distance entre les deux récepteurs R 1 et R 2 est
d  3, 4cm (figure 1).
1-1-Choisir la proposition juste, parmi les propositions
suivantes :
a-Les ondes ultrasonores sont des ondes

SH 10 s.div1
électromagnétiques.
b -Les ondes ultrasonores ne se propagent pas dans le vide .
c- Le phénomène de diffraction ne peut pas être obtenu par
les ondes ultrasonores.
d- Les ondes ultrasonores se propagent dans l’air avec une vitesse égale à la célérité de la lumière.
1-2- Déterminer la fréquence N de l’onde ultrasonore étudiée.
1-3 -Vérifier que la vitesse de propagation de l’onde ultrasonore dans l’air est Va =340m.s .
-1

2-Détermination de la vitesse de propagation d’une onde ultrasonore dans l’eau de mer


L’émetteur envoie l’onde ultrasonore précédente dans deux tubes, l’un contenant de l’air l’autre étant
rempli d’eau de mer(figure 3).
air récepteur R 1 Y1
Le récepteur R 1 capte l’onde
émetteur E
qui se propage dans l’air et le eau de mer récepteur R 2 Y2
récepteur R 2 capte l’onde qui Figure 3

aebc 7 Prof.Zakaryae Chriki


www.bestcours.net

Soient t le retard temporel de réception de l’onde


se propage dans l’eau de mer.
Δt(ms)
qui se propage dans l’air par rapport à celle qui se
propage dans l’eau de mer et la distance entre
l’émetteur et les deux récepteurs.
En mesurant le retard Δt pour différentes distances 2
entre l’émetteur et les deux récepteurs (figure 3) , on
obtient la courbe de la figure 4 . 1

2-1-Exprimer Δt en fonction de ,Va et Ve vitesse de (m)


propagation de l’onde dans l’eau de mer. 0 0,2 0,4 Figure 4
2-2 -Déterminer la valeur de Ve.
EXERCICE 7
1-Propagation d’une onde ultrasonore
une onde ultrasonore de fréquence N=50Hz se propagent dans une eau calme avec une vitesse v0=1500ms-1.
1.1- Calculer la longueur d’onde l de cette onde ultrasonore se propageant dans une eau calme.
1.2- La valeur de l varie-t-elle si cette onde se propage dans l’air ?Justifier la réponse .
2- Mesure de la vitesse d’écoulement de l’eau dans une conduite
Une onde ultrasonore se propage à la vitesse v dans une eau qui coule à la vitesse ve dans une
® ® ® ®
conduite tel que v = v 0 + v e avec v 0 vecteur vitesse de propagation de cette onde dans une eau calme.
Pour déterminer la vitesse ve d’écoulement de l’eau dans une conduite horizontale , on y place un
émetteur E et un récepteur R d’ondes ultrasonores .
L’émetteur E et le récepteur R sont situés sur la même droite horizontale et parallèle à la direction
du mouvement de ’ l eau et sont séparés’ d une distance d=1,0m.
L’émetteur E émet une onde ultrasonore de faible durée qui est reçue par le récepteur R.
Un dispositif adéquat permet d’enregistrer le signal u(t) reçu par le récepteur R.
On enregistre le signal u(t) dans les deux cas suivants :
- 1er cas : L’émetteur E est à la position A , et le récepteur R est à la position B (figure1).
- 2eme cas : L’émetteur E est à la position B , et le récepteur R est à la position A (figure2).
On considère, pour chaque cas ,l’instant de l’émission de l’onde ultrasonore par l’émetteur E comme
origine des dates.

Sens d’écoulement de l’eau Sens d’écoulement de l’eau


Figure1 Figure2
E R R E

A B A B
d d
La figure 3 représente les deux enregistrements obtenus (a) et (b) .
u u
Enregistrement (a) Enregistrement (b)
t t
0 0
t1 t1 + t
Figure 3 t1
3. Propagation des ondes lumineuses
On éclaire une fente verticale de largeur a=0,1 mm , à l’aide d’un laser qui donne une lumière
monochromatique de longueur d’onde =632,8 nm . On observe sur un écran placé à la distance D de

2.D
la fente, des taches lumineuses mettant en évidence le phénomène de diffraction. La largeur de la tache
centrale s’exprime par : L  .La célérité de la lumière dans le vide (ou l’air) est c=3.108m.s-1 .
3.1. Déterminer la valeur de la fréquence  de la lumière utilisée.
a

3.2. On refait l’expérience en utilisant un fil très fin vertical de diamètre a 0 , on obtient une tache
centrale de largeur L0 =2.L . Déterminer la valeur de a 0 .

aebc 8 Prof.Zakaryae Chriki


www.bestcours.net

Niveaux: SM PC Matière: Physique


PROF :Zakaryae Chriki Résumé N:2 2
Ondes Llumineuses
I.Les ondes lumineuses
1. Quelles définitions :
- L’onde lumineuse résulte de la propagation d’une perturbation électromagnétique dans les milieux
transparents.
- Les ondes lumineuses périodiques sont appelées des radiations.
- La lumière peut se propager dans le vide : La lumière est une onde électromagnétique (n’est pas une onde
mécanique).
- Lumière monochromatique : lumière constituée d’une seule radiation lumineuse d’une longueur d’onde
correspondant à une couleur (lumière émise par un laser).
- Lumière polychromatique : lumière constituée d’un ensemble de lumières monochromatiques de fréquences
différentes.

2.Longueur d’onde et fréquence d’une radiation lumineuse:

Une radiation lumineuse est caractérisée par :


- Sa fréquence υ (en Hz) ou sa période T (en s).
- Sa longueur d’onde dans le vide λ0.
NB :
- la fréquence υ d’une radiation lumineuse ne dépend pas du milieu de propagation
- alors que la longueur d’onde λ dépend du milieu de propagation.
3.Relation fondamentale: :
La longueur d’onde dans le vide λ0 d’une radiation lumineuse est donnée par la relation :
avec λ0 : Longueur d'onde dans le vide (m)
� =� . = C : Vitesse de la lumière dans le vide (m/s)
υ : Fréquence de la radiation lumineuse (Hz)
T : Période de la radiation (s)
II.Diffraction de la lumiere
1. Phénomène de diffraction de la lumière :
Diffraction de la lumière : modification du trajet de la lumière et de l’intensité lumineuse lorsque la lumière
passe par une ouverture ou autour d’un obstacle.
Un faisceau lumineux incident sur une fente ou un trou
On observe

Sur une fente très fine ou un fil très fin Sur un trou fin et circulaire

La fente est perpendiculaire à la direction de la figure de diffraction

- La figure de diffraction est constituée d’une tache centrale et de taches - La tâche de diffraction constituée
secondaires situées symétriquement par rapport à la tache centrale. d’anneaux ou de franges colorés.
- La tache centrale est très lumineuse - La tache centrale est très lumineuse
- La luminosité et la largeur diminuent lorsqu’on s’éloigne de la tache - La luminosité et la largeur diminuent
centrale. lorsqu’on s’éloigne de la tache centrale.

- La diffraction est d’autant plus marquée que la largeur de la fente est faible.
aebc 1 Prof.Zakaryae Chriki
www.bestcours.net
NB :
- La largeur L de la tache centrale est d’autant plus importante que :
• La longueur d’onde λ de la radiation est importante
• La largeur a de la fente est faible
2.Les relations de diffraction:

� avec λ : Longueur d'onde (m)


�= a : Largeur (diamètre) de la fente (m)
θ : Ecart angulaire (rad)

L’écart angulaire θ, est l’angle entre le centre de la tache centrale et le centre de la première tâche sombre
(extinction) ou C’est le demi-diamètre angulaire de la tache centrale.
d : le rayon de la frange (tache) centrale
L=2.d : la largeur (diamètre) de la tache centrale
d �
tan θ ≈ � =
� .�
θ étant faible alors
d �
θ= =
� .�
� λ
Or � = , on en conclut �θ = = =
.

NB :
- Les conditions de la diffraction : • Le diamètre de la fente soit faible • La lumière soit monochromatique
- Le phénomène de la diffraction montre que la lumière est une onde
3.La lumière visible:
- On caractérise une radiation lumineuse par sa longueur d’onde dans le vide.
- Le domaine de radiations lumineuses visibles s’étend de 400 nm (violet) à 780 nm (rouge), (400 nm ≤ λ ≤ 780 nm)

La radiation rouge a :
- La plus grande longueur d’onde λ
λ
- Le plus grand écart angulaire �θ =
. .λ
- Le plus grand diamètre de la tache centrale � =
- Le plus faible coefficient de diffraction n

4.Diffraction de la lumière blanche :

- La lumière blanche est une lumière polychromatique composée de toutes les lumières
visibles.
- La figure de diffraction obtenue présente une tache centrale blanche (superposition de
toutes les lumières colorées visibles) et des taches latérales irisées (multicolorées)
bordées de rouge d’un côté et de violet de l’autre.
- Le diamètre de la tache blanche est le même que celui de la tache violette

III.Réfraction :le Prisme


Réfraction : changement de direction de la lumière lors de la traversée d’un milieu transparent vers un autre
milieu transparent.
1. Lois de Descartes
1ere Loi :
Le rayon réfracté, le rayon incident et la normale (à la surface réfractante)
sont dans un même plan, le plan d'incidence.
2eme Loi :
La relation liant les indices de réfraction n1 et n2 de chacun des milieux et les
angles incident i1 et réfracté i2 s'écrit :
n1.sin(i1) = n2.sin(i2) avec n1 : indice de réfraction du milieu (1)
n2 : indice de réfraction du milieu (2)
i1 : angle d’incidence
i2 : angle de réfraction
aebc 2 Prof.Zakaryae Chriki
www.bestcours.net
NB :
- Le rayon incident et le rayon réfracté sont situés de part et d'autre de la normale.
- Les angles sont définis entre les rayon lumineux et la normale
- Un milieu est d’autant plus réfractant que l’indice de réfraction est élevé et l’angle dans ce milieu est faible
- n2 > n1 : le milieu (2) est plus réfractant que le milieu (1) et i1 > i2
- n > 1 et nair = 1 : indice de réfraction dans l’air et l’angle dans l’air est toujours la plus importante
Remarques :
On sait que n = avec C : La vitesse de la lumière dans le vide (l’air) et V : la vitesse de la lumière dans un milieu donné et
λ
λ= avec N : la fréquence, on conclut alors que n / = = = =
λ

2. Prisme
Un prisme d'indice (n) est un milieu transparent et homogène limité par deux plans
non parallèles faisant un angle A (Angle au sommet) et qui se coupent suivant une
droite qui est l'arête du prisme.
3. Trajet d’un radiation Lumineuse :

avec A: Angle au sommet du prisme


i : Angle d’incidence sur la 1ere face ou angle d’incidence sur le prisme
r : Angle de réfraction sur la 1ere face
r’: Angle d’incidence sur la 2eme face
i’: Angle de réfraction sur la 2eme face ou angle d’émergence sur le prisme
D: Angle de déviation et c’est l’angle entre la direction de rayon lumineux incident et la
direction du rayon lumineux émergeant du prisme
4. Formules (Relations) du prisme :
1) sin( i )= n.sin( r )
2) sin( i' ) = n.sin( r' )
3) A = r + r'
4) D = ( i + i’ ) - A
- n= = : l’indice de réfraction du prisme dépend de la longueur d’onde λ de la radiation lumineuse incidente donc de
λ.
sa vitesse d’où le prisme est un milieu dispersif

- Toutes les radiations incidentes ont même angle d’incidence (i) , diffèrent par leurs longueurs d’ondes par conséquent
par leurs indices de réfraction ( si n augmente alors r diminue)
- La radiation rouge est caractérisée par une longueur d’onde λ la plus élevée dans le visible donc son indice de
réfraction est le plus faible alors la radiation rouge est la plus dévié par rapport à la normale
3 Cas particuliers : sin(i)= n.sin(r)
Déterminer Cas :1 Cas :2 Cas :3
le cas particulier
Incidence normale i=0 Emergence normale i’=0

Si i=i’

Conclusion r’=0
r=0 Tout rayon lumineux émergeant
Alors Tout rayon lumineux incident normalement de la surface du
r=r’ normalement à la surface du prisme est le prolongement d’un
prisme ne dévie pas incident normalement sur la même
surface
Remplacer dans 3) A = r + r'
3) A = r + r' 3) A = r + r'
= 2.r =2.r’
= r’ =r
3) A = r + r' 4) D =( i + i’) –A
4) D =( i + i’) –A 4) D =( i + i’) –A
4) D =( i + i’) -A = 2.i-A
= i’-A = i-A
= 2.i’-A
aebc 3 Prof.Zakaryae Chriki
www.bestcours.net
EXERCICE 1
Les rayons laser sont utilisés dans plusieurs domaines grâce à leurs propriétés optiques et énergétiques , parmi ces utilisations la
détermination des dimensions très petites de quelques corps .
Pour mesurer le diamètre d’un fil très fin , on réalise les deux expériences suivantes .
1)Première expérience :
On éclaire une plaque (P) contenant une fente rectiligne de largeur a1 avec une lumière monochromatique de longueur d’onde λ
provenant d’une source laser , et on met un écran E à la distance D = 1,60 m de la fente (figure 1) , et on observe sur l’écran un ensemble
de taches lumineuses , de sorte que la largeur de la tache centrales est L1 = 4,8 cm .

ig 1
ig 2

1-1- Recopier la figure 1 et compléter la marche des rayons lumineux provenant de la fente , et donner le nom du phénomène mis en
évidence par la figure 2 sur l’écran E .
1-2- Citer la condition que doit satisfaire la largeur a de la fente pour que ce phénomène ait lieu .
1-3- Écrire l’expression de l’écart angulaire θ entre le milieu de la tache centrales et ‘une de ses extrémités en fonction de L1 et D .
1-4- La figure 3 représente les variations de θ en fonction de 1/a .
1-4-1- Comment varie la largeur de la tâche centrale avec la variation de a ?
1-4-2- Déterminer graphiquement λ et calculer a1.
2)Deuxième expérience :
On enlève une plaque (P) et on met à sa place exacte un fil très fin de
diamètre fixé sur un support , et on obtient sur l’écran une figure identique
à celle de la figure 2 avec la largeur L2 = 2,5 cm , déterminer d .

ig 3
EXERCICE 2
Les ibres optiques son utilisée dans plusieurs domaines dont la transmission des informations et les signaux numériques à haut
débit .
Les ibres optiques sont légères ( comparativement à d’autres conducteurs électriques ) élastiques et conservent la qualité des
signaux pour de longues distances . Le coeur de la ibre optique est constitué d’un milieu transparent comme le verre mais plus pur .
Cet exercice a pour objectif , la détermination de la célérité d’une onde lumineuse dans la ibre optique et la détermination de son
indice de réfraction .
Pour déterminer la célérité d’une onde lumineuse dans une fibre optique de longueur L = 200 m , on a réalisé le montage représenté sur la
figure 1 . Les capteurs R1 et R2 montés aux deux extrémités de la fibre optique transforment les ondes lumineuses en ondes électriques
qu’on visualise sur l’écran d’un oscilloscope . (figure 2)

On donne : La sensibilité horizontale 0,2 μs/div . ibre optique


La célérité de la lumière dans le vide : c = 3.108 m.s-1 .
On lit sur l’étiquette de la source laser : longueur d’onde dans
le vide λo = 600 nm . entrée 1 entrée 2
1- En exploitant la figure 2 :
1-1- Déterminer le retard temporel enregistré entre R1 et R2 . ig 1
1-2- Calculer la célérité de l’onde lumineuse au coeur de la
fibre optique .
1-3- En déduire l’indice de réfraction du milieu qui constitue le coeur de la ig 2
fibre optique .
1-4- Calculer la longueur d’onde au coeur de la fibre optique .
2- La fibre optique est un milieu transparent dont l’indice de réfraction varie
avec la longueur d’onde selon la relation suivante :
5,6.10-15
n = 1,484 + dans le SI des unités
λ2
On remplace la source laser avec une autre source de longueur d’onde dans
le vide λ’ = 400 nm , sans rien changer dans le montage expérimental
précédent , déterminer le nouveau retard temporel τ’ enregistré sur l’écran
de l’oscilloscope .

EXERCICE 3
Les rayons laser sont utilisés dans plusieurs domaines comme l’industrie métallurgique , l’ophtalmologie et la chirurgie ....ils sont
utilisés aussi pour déterminer les dimensions très petites de quelques corps .
Cet exercice a pour objectif la détermination de la longueur d’onde d’une onde électromagnétique et le diamètre d’un il métallique
très in en se basant sur le phénomène de difraction .

aebc 4 Prof.Zakaryae Chriki


www.bestcours.net
On envoie à l’aide d’une source laser un faisceau lumineux monochromatique de longueur d’onde λ sur une plaque contenant une fente
de largeur a = 0,06 mm , et on observe le phénomène de difraction sur un écran vertical situé à la distance D = 1,5 m de la plaque .
La mesure de la largeur de la tache central donne la valeur L1 = 3,5 cm . écran
1- Citer la condition que doit satisfaire la largeur a de la fente pour que le
phénomène de diffraction ait lieu . plaque
2- Quelle est la nature de la lumière mise en évidence par cette expérience ?
3- Déterminer l’expression de λ en fonction de L1 , D et a, et calculer λ .
( on considère tanθ ≈ θ pour un angle θ petit )
4- On enlève la plaque , et on met à sa place exacte un fil métallique fin de
diamètre d fixé à un support , et on observe sur l’écran des taches lumineuses
similaires aux précédentes , et la largeur de la tache centrale est L2 = 2,8 cm .
Calculer le diamètre d . source laser

EXERCICE 4
Al hassan ibn elhaytam (354 - 430 de l’hejir ) est parmi les premiers savants ayant étudié la lumière et sa nature . Son ouvrage
ALMANDIR est une référence fondamentale dans ce domaine puisqu’il a été traduit au latin plus de cinq fois . Aucun savant n’est
apparu après ibn alhaytam jusqu’au dix neuvième siècle après jésus christ où Isaac Newton présenta sa théorie corpusculaire de la
lumière et le physicien astronome le hollandais Christian hygens avec la théorie ondulatoire .
Cet exercice vise à étudier quelques propriétés de la lumière et son utilisation pour déterminer le diamètre d’un cheveu .
Données :
La célérité de la lumière dans le vide : 3.108 m.s-1 .
Constante de Planck : 6,63.10-34 J.s-1 .
1 eV = 1,6.10-19 J .
On réalise l’expérience de la difraction de la lumière à l’aide d’une source laser monochromatique de longueur d’onde dans le vide λ.
On met à quelques centimètres de cette source un il métallique in de diamètre a et à la distance D = 5,54 m de il un écran E .(ig1)
ig 1 écran E
1- On éclaire le il à l’aide de la source laser , et on il
observe sur l’écran des taches de difraction .
On note L la largeur de la tache centrale . laser
1-1- Quelle est la nature de la lumière mise en
évidence par cette expérience ?
1-2- Exprimer la longueur d’onde λ en fonction de
D , L et a , sachant que l’écart angulaire θ entre
entre le centre de la tache centrale et une de ses
extrémités est : θ = λ (θ très petit ) . ig 2
a
1-3- On utilise des fils de diamètres différents , et on mesure pour chaque fil la
largeur L de la tache centrale . On obtient le graphe de la figure 2 représentant
les variations de L en fonction de = 1 .
a
1-3-1- En utilisant le graphe , déterminer la longueur d’onde lumineuse λ .
1-3-2- Calculer en eV l’énergie du photon correspondant à cette onde lumineuse .
2- On réalise la même expérience en mettent à la place du il un cheveu de diamètre d .
La mesure de la largeur de la tache centrale sur l’écran donne la valeur L’ = 42 mm .
Déterminer en utilisant le graphe le diamètre d du cheveu .

! "#$# % 5
L’exercice comprend cinq questions , on propose quatre réponse à chaque question .
Recopier le numéro de la question et écrire à coté la réponse juste parmi les quatre réponses proposées sans ajouter ni
interprétation ni justiication .

Les ibres optiques permettent la transmission des informations numériques avec une grande vitesse et un grand débit
comparativement avec d’autres milieux .
Pour déterminer l’indice de réfraction du milieu qui constitue le coeur de la ibre optique de longueur L , on a réalisé le montage
expérimental représenté sur la igure 1 . Les capteurs R1 et R1 de transformer l’onde lumineuse monochromatique émise par la source
laser en tension électrique qu’on visualise sur l’écran d’un oscilloscope comme représenté sur la igure 2 .
ibre optique ig 2

entrée 1 entrée 2

ig 1

aebc 5 Prof.Zakaryae Chriki


www.bestcours.net
Données : sensibilité horizontale : 0,2 μs/div ; célérité de la lumière dans le vide : 3.108m.s-1 ; constante de Planck : 6,63.10-34 J.s-34 .
1- Le retard temporel enregistré entre R1 et R1 est : (0,5pt)
▄ τ = 0,6 μs ▄ τ = 1 μs ▄ τ = 1,4 μs ▄ τ = 1 ms
2- sachant que la célérité de l’onde lumineuse au coeur de la ibre optique est v ≈ 1,87.108m.s-1, l’indice de réfraction n du milieu
transparent qui constitue le coeur de la ibre optique est : (0,5pt)
▄ n ≈ 0,63 ▄ n ≈ 1,5 ▄ n ≈ 1,6 ▄ n ≈ 1,7
3- Sachant que la longueur d’onde de la lumière laser dans le vide est λ = 530 nm , la valeur de l’énergie d’un photon de ce
rayonnement en joule est : (0,5pt)
▄ E ≈ 1,17.10-48 ▄ E ≈ 3,75.10-19 ▄ E ≈ 37,5.10-19 ▄ E ≈ 3,75.10-28

EXERCICE 6
On s’intéresse dans cet exercice à l’étude de certaines propriétés de la lumière rouge émise par un
laser hélium-néon(He-Ne). Dans l’air, la longueur d’onde de cette lumière est   633nm .
Données : - Célérité de la lumière dans l’air : c  3.108 m.s1 ;
- Constante de Planck : h  6,63.1034 J.s ;
- 1eV  1,6022.1019 J ;
- Pour les petits angles : tan   où θ est exprimé en radian.
1-Diffraction de la lumière monochromatique émise par le laser hélium-néon(He-Ne) :
Pour déterminer la largeur a d’une fente d’un diaphragme, on utilise la lumière rouge
monochromatique émise par le laser hélium-néon. Pour cela, on réalise l’expérience schématisée sur la
figure1.
On éclaire la fente de largueur a par le faisceau laser et on observe des taches lumineuses sur un écran
placé à une distance D de la fente. Ces taches sont séparées par des zones sombres. La largeur de la
tache centrale est .


1-1- Choisir la proposition juste parmi les
affirmations suivantes : Faisceau laser
a- Dans le verre, la lumière se propage
avec une vitesse plus grande que dans l’air.

b-L’écart angulaire est : 2  .
Diaphragme
a D Ecran

laser hélium-néon est  4,739.1014 Hz .


c- La fréquence de la lumière émise par le
Figure 1
d- L’écart angulaire est plus grand si on
remplace la lumière rouge par une lumière violette.

1-2-Dans le cas des petits angles, établir l’expression de la largeur a en fonction de D, et  .


Pour une distance D 1,5m on mesure la largeur de la tache centrale et on trouve  3, 4cm .Calculer a.
1-3- On modifie la distance entre la fente et l’écran en prenant D'  3m . Calculer la valeur de l’écart
angulaire et celle de la largeur de la tache centrale.

2- Etude de la radiation émise par le laser He-Ne :

2-1- Calculer, en électron-volt ( eV), l’énergie du photon E(eV)


associée à la lumière rouge émise. 20,66

2-2- La figure 2 représente un diagramme simplifié des 20,29


niveaux d’énergie de l’atome de néon.
La radiation de longueur d’onde   633nm émise par le 19,45
laser He-Ne est due au passage de l’atome du néon Ne
du niveau d’énergie E n au niveau d’énergie E p . 18,70
18,37
Déterminer E n et E p .
Figure 2

aebc 6 Prof.Zakaryae Chriki


www.bestcours.net
EXERCICE 7

f a tio n 
c
Le milieu de propagation des ondes lumineuses est a a t is pa l’i di e de pour une
v
fréquence donnée , dont c est la vitesse de propagatio de la lu i e da s le vide ou da s l’ai et v la vitesse de
propagation de la lumière monochromatique dans ce milieu.
L’o je tif de et e e i e est d’ tudie la p opagatio de deu a o s lu i eu monochromatiques de
fréquences différentes dans un milieu dispersif .

1- Détermination de la longueur d’onde  d’une lumière monochromatique dans l’air


On réalise l’expérience de diffraction en utilisant une
lumière monochromatique de longueur d’onde 
y
D
dans l’air . x
On place à quelques centimètres de la source lumineuse
une plaque opaque dans laquelle se trouve une fente
horizontale de largeur a = 1,00 mm (figure 1) . a
On observe sur un écran vertical placé à D = 1,00 m
x' Ecran
de la fente des taches lumineuses .La largeur de la tâche Plaque
centrale est L=1,40 mm. y'
1.1- Choisir la réponse juste : Figure1
La figure de diffraction observée sur l’écran est :
a) Suivant l’axe x’x ;
b) Suivant l’axe y’y .
1.2- Trouver l’expression de  en fonction de a , L, et D . calculer  .

On rappelle que l’écart angulaire est (rad)  .
a
2- Détermination de la longueur d’onde d’une lumière monochromatique dans le verre
transparent .

de fréquence 1 = 3,80.1014 Hz arrive sur la face


Un rayon lumineux (R1) monochromatique

plane d’un demi cylindre en verre transparent au I


point d’incidence I sous un angle d’incidence i
H
i = 60°.
Le rayon (R1) se réfracte au point I et arrive à
l’écran vertical au point A (figure2) . Demi cylindre Ecran
On fait maintenant arriver un rayon lumineux

2 = 7,50.10 Hz sur la face plane du demi


monochromatique (R2) de fréquence Figure2
14

cylindre sous le même angle d’incidence i = 60° .On constate


que le rayon (R2) se réfracte aussi au point I mais il arrive à l’écran vertical en un autre point B de tel
sorte que l’angle entre les deux rayons réfractés est =0,563° .

- L’indice de réfraction du verre pour le rayon lumineux de fréquence 1 est n1 = 1,626 .


Données :

- L’indice de réfraction de l’air est 1,00.


- c =3,00.108 m.s-1 .
2.1- montrer que la valeur de l’indice de réfraction du verre pour le rayon lumineux de fréquence 2 est

2.2- trouver l’expression de la longueur d’onde 2 du rayon lumineux de fréquence 2 dans le verre ,en
n2 = 1,652 .

fonction de c, n2 et 2 . Calculer 2 .

aebc 7 Prof.Zakaryae Chriki


www.bestcours.net
EXERCICE 8
La fréquence d’une radiation lumineuse ne dépend pas du milieu de propagation ; elle dépend
uniquement de la fréquence de la source .La vitesse de propagation d’une onde lumineuse dans un milieu
transparent et elle est toujours plus petite que la vitesse de sa propagation dans le vide et sa valeur
dépend du milieu de propagation . On constate aussi que l’onde
Lumineuse se diffracte lorsqu' elle traverse une fente de largeur relativement faible .
L’objectif de cet exercice est d’étudier le phénomène de dispersion et celui de la diffraction.
Données : La vitesse de propagation d’une onde lumineuse dans l’air est approximativement égale à sa
vitesse de propagation dans le vide c  3,00.10 m.s .
8 1

La longueur d’onde dans l’air en   m


Couleur de la radiation rouge(R) violet (V)

0,768 0,434

L’indice de réfraction du verre 1,51 1,52

Dispersion de la lumiere
Un faisceau parallèle de lumière blanche arrive au point I de la surface

couleurs du spectre allant du rouge  R  au viole  V  .


d’un demi- disque en verre; on observe sur l’écran (fig1) les sept
i
R
I air
1.1- Exprimer la longueur d’onde
dans le verre en fonction de l’indice de réfraction n R du verre et de  0R
de la radiation rouge
verre

( longueur d’onde dans l’air de ce rayonnement) .

 0 dans l’air est modélisé par la relation :


1.2 – L’indice de réfraction n d’un milieu transparent pour une radiation Fig1
monochromatique de longueur d’onde

n A
B
 02
dont A et B sont des constantes qui dépendent du milieu.
R
Calculer la valeur de A et celle de B pour le verre utilisé. V
2. Diffraction de la lumiere

d’onde  dans l’air émise par un dispositif laser , en utilisant une fente de largeur a comme l’indique la
On réalise l’experience de la diffraction d’une lumiere monochromatique de longeueur écran

figure 2 . On mesure la largeur d de la tache centrale pour differentes valeurs de la largeur a de la fente et
1
on represente graphiquement d  f   ; on obtient alors la courbe indiquée dans la figure 3 .
a 
d 103 m 


a 6
a Fig3
4

 
Lazer d
103 m  1
2 1
a
Fig 2

D  1,5 m
0 1 2 3 4


2.1- Trouver l’expression de d en fonction de , a et D , sachant que   .(  petit exprimé en rad)

.
a
2.2- A l’aide de la figure 3, déterminer la valeur de

aebc 8 Prof.Zakaryae Chriki


www.bestcours.net

Niveaux: SM PC SVT Matière: Physique


PROF :Zakaryae Chriki Résumé N:5
Décroissance radioactive
1. Composition du noyau d’un atome.
- Le noyau de l’atome est 100 000 fois plus petit que l’atome.
- De plus, il rassemble pratiquement toute la masse de l’atome.
- Le noyau est constitué de particules appelées nucléons (les protons et les neutrons).
- Le noyau est représenter par Z� avec A : Le nombre de nucléons aussi le nombre de masse
Z : Le nombre de protons aussi Le nombre de charges
N : Le nombre de neutrons, N=A – Z
2. Nucléides :
- Nucléide : ensemble d’atomes de noyaux identiques
- L’ensemble des noyaux ayant le même nombre Z de protons et le même nombre de neutrons N
et de symbole
3. Isotopie.
Isotopes : des noyaux possédant le même symbole chimique, le même nombre de protons, mais des nombres
de neutrons différents (des nombres de nucléons A différents).

4. Noyau radioactif (ou noyau instable)


Un noyau radioactif (appelé noyau-père) est un noyau instable qui se désintègre spontanément en donnant un
noyau différent plus stable (appelé noyau-fils) avec émission d’une ou plusieurs particules
5. Stabilité et instabilité des noyaux : diagramme (N, Z) (Diagramme de Ségré)

Diagramme de Ségré, permet de distinguer deux familles de noyaux :

a - Noyaux stables :
Certains noyaux gardent indéfiniment la même composition : ce sont des noyaux stables.
- Pour Z < 20, les noyaux stables se situent au voisinage de la droite d’équation σ = Z.
Ils comportent à peu près autant de protons que de neutrons.
- Pour Z > 20, le nombre de neutrons augmente plus vite que le nombre de protons ; les
points se répartissent au-dessus de la droite N=Z

b - Noyaux instables :
L’instabilité du noyau a lieu si :
- Le noyau-père possède trop de neutrons par rapport au nombre de protons.
- Le noyau-père possède trop de protons par rapport au nombre de neutrons.
- Le noyau-père possède un grand nombre de nucléons (A > 208).

6. LA RADIOACTIVITÉ
1° Définition.
A
La radioactivité une transformation naturelle, spontanée et imprévisible d’un noyau ZX instable en un noyau
A′
Z′Y plus stable avec l’émission d’une ou de plusieurs particules (α et et souvent d’un rayonnement )
NB : Les désintégrations radioactives sont :
- Aléatoires (impossible d’en prévoir l’instant) ; - Spontanées (sans intervention extérieure) ;
- Inéluctables (impossible d’empêcher le processus) ; - Indépendantes des paramètres de pression et de température.
2° Lois de conservation (Lois de SODDY).
- Les réactions nucléaires obéissent à deux lois de conservation :
* conservation de la charge électrique (Conservation de Z nombre de proton) ;
* conservation du nombre de nucléons (Conservation de A nombre de nucleon).
- Elles permettent d’écrire correctement les équations bilans de réactions nucléaires.
Z � �⟶� Z � +� Z � : Equation d’une réaction nucléaire
a - Loi de conservation du nombre de charge . b - Loi de conservation du nombre de nucléons.
La somme des nombres de charge du noyau-fils et La somme des nombres de nucléons du noyau-fils et
de la particule qui sont formés est égale au de la particule qui sont formés est égale au nombre
nombre de charge du noyau désintégré (noyau- de nucléons du noyau désintégré (noyau-père).
père). A1 = A 2 + A 3
Z1 = Z2 + Z 3
1
www.bestcours.net
3° Les différentes désintégrations nucléaires :
3.1. Radioactivité α :
Définition :
La radioactivité α une transformation naturelle et spontanée d’un noyau Z� instable en un noyau ′
Z′� plus
stable avec émission d’un noyau d’Hélium �e


Equation : Z� → Z− � + �e

Exemple : �a → � �n + �e

La radioactivité α concerne les noyaux lourds instables à cause d’un


excès de nucléons. Elle se traduit par l’émission d’une particule α
(noyau d’hélium �e).

3.2. Radioactivité -
A A′
La radioactivité une transformation naturelle et spontanée d’un noyau ZX instable en un noyau Z′Y plus
-

stable avec émission d’un électron −10e

Equation : Z� → Z+ �+− e

Exemple : �→ �+− e

La radioactivité - concerne les noyaux instables à cause d’un excès


de neutrons. Elle se traduit par l’émission d’un électron.

Mécanisme (ou Explication) :


Au cours de la transformation β- , et dans le noyau :
- Le nombre de nucléon A reste constante par contre le nombre de proton augmente d’une unité et le nombre de neutron
diminue d’une unité
- τn neutron s’est transformé en un proton avec émission d’un électron : n → p + − e ou n → � + − e

3.3. Radioactivité +
A A′
La radioactivité une transformation naturelle et spontanée d’un noyau ZX instable en un noyau Z′Y plus
+

stable avec émission d’un positron 01e

Equation : Z� → Z− �+ e

Exemple : P→ �� + e

La radioactivité + concerne les noyaux instables à cause d’un


excès de protons. Elle se traduit par l’émission d’un positon

Mécanisme (ou Explication) :


Au cours de la transformation β+, et dans le noyau :
- Le nombre de nucléon A reste constante par contre le nombre de proton diminue d’une unité et le nombre de neutron
augmente d’une unité
- Un proton s’est transformé en un neutron avec émission d’un positron : p → n + − e ou � → n + − e

3.4. Emission
Le noyau issu d’une désintégration α ou est souvent dans un état instable (état excité). Il devient stable en
libérant l’excédent d’énergie sous la forme d’un rayonnement électromagnétique, le rayonnement .

Z� → Z � +

4° Famille radioactive :
Une famille radioactive est une suite de nucléides descendant d'un même noyau, le
noyau père, par une suite de désintégrations successives jusqu'a l'obtention d'un noyau stable.

Exemple : La famille de l’Uranium 235U

2
www.bestcours.net
7. LOI DE DECROISSANCE RADIOACTIVE
- La loi d’évolution du nombre σ de noyaux radioactifs présents en fonction du
temps
- La loi de décroissance radioactive est : � t = � ⋅ e−λ.

� t = � ⋅ e−λ. Avec N0 est le nombre de noyaux présents à la date t=0


σ(t) le nombre de noyaux encore présents à l’instant t.
λ (s-1) une constante radioactive
❖ Autres expressions de la loi de décroissance radioactive
m= m0.e -λt avec m0 : masse de l’échantillon présents à la date t=0
m : masse de l’échantillon présents à l’instant t

n= n0.e -λt avec n0 : Quantité de matière de l’échantillon présents à la date t=0


n : Quantité de matière de l’échantillon présents à l’instant t

❖ La constante radioactive.
- Chaque nucléide radioactif est caractérisé par une constante radioactive λ, qui est la probabilité de désintégration d’un
noyau par unité de temps.
- Elle s’exprime en s–1.
- La constante λ ne dépend que du nucléide et est indépendante du temps, des conditions physiques et chimiques.


- � = : la constante de temps, s’exprime en (s)

Comment déterminer graphiquement τ et en déduire λ

� t = � ⋅ e−λ. = � ⋅ e−τ
À instant t= on a � = � ⋅ e− donc σ( )=0.37.σ0

τ
Ou = . = %
τn repère sur l’axe σ(t) le point σ( ) et après projections sur l’axe des temps
on détermine et on peut en déduire λ =
τ
❖ Demi – vie.
La demi – vie (t1/2) ou période radioactive :
- Est une caractéristique d’un nucléide
- C’est la durée correspondant à la désintégration de la moitié des noyaux radioactifs présents dans
l’échantillon.
- Elle s’exprime en seconde (s).
.
A t1/2 , on a : � (t ) = d’où t = =
❖ Activité d’un échantillon. λ λ

d�
a=a t =−
dt
a(t) =A(t) : L’activité d’un échantillon radioactif, est le nombre de désintégration de noyau radioactifs
présents dans l’échantillon en une seconde.

L’unité de l’activité est le becquerel (Bq). Un becquerel correspond à une désintégration par seconde
1Bq = 1desintegration/seconde
d� d� . e−λ.
a t =− =− = λ. � . e−λ. = λ. � t
dt dt
avec a0=λ.σ0 : L’activité d’un échantillon radioactif à l’instant t=0
d’où � = . −�.

❖ Equation differentielle
On a =− = �. � alors + �. � = : équation différentielle vérifié par N

❖ La datation au carbone 14.


- La datation de matériaux organiques (végétaux ou animaux) est possible en mesurant l’activité du carbone 14 dans
l’échantillon (l’isotope naturel du carbone 14 est le carbone 12). Pour le carbone 14, t ½ = 5568 ans.
- Dès qu’un être vivant meurt, le carbone 14 n’est plus renouvelé : sa proportion se met à décroître.
- Pour déterminer l’âge du matériau mort, on mesure l’activité a(t) du carbone 14 d’un échantillon de
matériau mort et on applique la formule : a t = a ⋅ e−λ.
3
www.bestcours.net
 Comment Calculer l’activité a
a= λ.N

Remplacer N par :

Remplacer λ par t1/2


ℓn(2) = λ.t1/2

ℓn
λ= �
t / � = � . e−λ. = = m=N.m1
Un quotient ou un pourcentage et
en déduire N
EXERCICE
EXERCICE 1 1
Compléter et déterminer type de désintégration pour les transformations suivantes :
→ + → + → + → +
→ + → + → + → +
→ + → + → +
→ + → + → +
EXERCICE 2
L'iode est indispensable à l'organisme humain. Il participe à la synthèse des hormones thyroïdiennes.
L'assimilation de cet iode 127 non radioactif se fait sous forme d'ions iodure dans la glande thyroïde.
aires, il y a émission dans l'atmosphère d'iode 131, radioactif  - de demi-vie
Lors des accidents nucléaires,
t1/2=8,1jours. Lors de sa désintégration l'iode 131 donne du Xénon (Xe).
1. Écrire l'équation de désintégration de l'iode 131.
2. La population française vivant dans les environs
environs des centrales nucléaire a reçu des comprimés d'iode 127
(sous forme d'iodure de potassium) à prendre en cas d'accident nucléaire. Justifier cette mesure.
3. L'iode 131 est aussi utilisé en médecine, par exemple pour l'examen par scintigraphie des glandes surrénales.
Déterminer l'activité A1 de m=1,0g d'iode 131.
4. Sachant que pour cet examen il faut une solution d'iode 131 d'activité A0=37MBq. Quelle est alors la masse
m' d'iode 131 injectée au patient?
Données : Iode 131 : et Constante d'Avogadro : NA = 6,02.1023 mol-1
EXERCICE 3
Le lait de vache contient du césium dont l’activité la demi-
vie est égale à environ 30 ans.
On considère que la radioactivité du lait de vache est due
uniquement à la présence de césium 137.
1- Qu’est-ce qu’une particule α ? Donner sa représentation

2- Qu'est-ce qu'une particule – ? Qu’est-ce qu'une particule + ?


symbolique sous la forme .

3- Le césium 137 est radioactifs –, expliquer ce que cela signifie


et écrire l’équation qui le montre.
Le document ci contre donne la courbe représentant les variations
de l’activité A du litre de lait en fonction de
4 - Donner la loi de décroissance radioactive.
5 - Définir t1/2 le temps de demi-vie , d’un élément radioactif.
6 - Avec la courbe déterminer le temps de demi-vie du césium 137 et le comparer à la valeur donnée dans
l’énoncé, conclure.
7 - A l’aide des réponses aux questions 4 et 5, démontrer la relation suivante : t1/2= , où  représente la

constante radioactive d’un élément radioactif.
8 -En déduire la constante radioactive du césium 137 en an–1, puis en s–1.
9 - Définir l’activité A et donner son unité dans le système international.
10 - On rappelle que l’on peut définir l’activité A par la relation : A = – , utiliser celle-ci et la loi de
décroissance pour retrouver la relation entre A et N.

4
www.bestcours.net
11 - Déterminer le nombre de noyaux radioactifs de césium 137 présents dans un litre de lait à la date t = 0.
12 - En déduire la concentration molaire volumique en césium 137 du lait de vache.
13 - Au bout de combien de temps ne restera-t-il plus que 1% des noyaux de césium 137 radioactifs ?

EXERCICE 4
La détermination de l'âge de la Terre a commencé vers le XVIe siècle, on l'estimait alors autour de 5000 ans. Au
XIXe siècle, des scientifiques admettaient un âge d'environ 100 millions d'années. La découverte de la
radioactivité, par H. Becquerel en 1896, bouleversa toutes les données connues. La datation à l'uranium - plomb
permit de déterminer assez précisément l'âge de la Terre. Nous proposons de comprendre cette technique de
datation.
1- Étude de la famille uranium 238 – plomb 206
Le noyau d'uranium 238, naturellement radioactif, se transforme en un noyau de plomb 206, stable, par une série

On ne tiendra pas compte de l'émission  .


de désintégrations successives. Nous allons étudier ce processus.

1-1- Dans la première étape, un noyau d'uranium subit une radioactivité α. Le noyau fils est du thorium
(symbole Th).
1-1-1. Qu'est-ce qu'un noyau radioactif ?
1-1-2. Écrire l'équation de la réaction nucléaire en précisant les règles utilisées.


1-2- Dans la deuxième étape, le noyau de thorium 234 se transforme en un noyau de protactinium .
L'équation de la réaction nucléaire est :
Préciser, en justifiant, le type de radioactivité correspondant à cette transformation.
1-3- L'équation globale du processus de transformation d'un noyau d'uranium 238 en un noyau de plomb 206 est

Déterminer, en justifiant, le nombre de désintégrations α et – de ce processus.


:

2- Géochronologie
On a constaté d'une part, que les minéraux d'une même couche géologique, donc du même âge, contiennent de
l'uranium 238 et du plomb 206 en proportions remarquablement constantes, et d'autre part que la quantité de
plomb dans un minéral augmente proportionnellement à son âge relatif.
Si on mesure la quantité de plomb 206 dans un échantillon de roche ancienne, en considérant qu'il n'y en avait
pas initialement, on peut déterminer l'âge du minéral à partir de la courbe de décroissance radioactive du nombre
de noyaux d'uranium 238.
Étudions un échantillon de roche ancienne
dont l'âge, noté tTerre, correspond à celui de
la Terre.
2-1- On considère la courbe de décroissance
radioactive du nombre NU(t) de noyaux
d'uranium 238 dans un échantillon de roche
ancienne (voir ci-contre).
2-1-1- Indiquer la quantité initiale NU(0) de
noyaux d'uranium de cet échantillon.
2-1-2- Déterminer graphiquement la valeur
de la constante de temps τ de l'uranium
238 ; En déduire la valeur de sa constante de
radioactivité l.
2-1-3- Donner l'expression de NU(t), nombre
de noyaux radioactifs présents dans cet
échantillon à la date t, en fonction de NU(0).
Calculer le nombre de noyaux d'uranium
238 qui restent dans cet échantillon roche à
la
date t1 =1,5.109 années. Vérifier
graphiquement votre résultat.
2-1-4- Définir et déterminer graphiquement le temps de demi-vie tl/2 de l'uranium 238.Vérifier la cohérence avec
la constante de temps.

5
www.bestcours.net
2-2- La quantité de plomb mesurée dans la roche à la date tTerre, notée Npb(tTerre), est égale à 2,4.1012 atomes.
2-2-1- Établir la relation entre NU (tTerre), NU(0) et Npb(tTerre).
2-2-2- Calculer la quantité NU (tTerre) de noyaux d'uranium.
2-2-3- Déterminer l'âge tTerre de la Terre.
EXERCICE 5
Le rhénium 186 ( 186Z Re ) est un noyau radioactif -.
N
Sur le diagramme (N, Z) de la figure 1 ci-contre où N représente
le nombre de neutrons et Z le nombre de protons, la courbe tracée Vallée de
permet de situer la vallée de stabilité des isotopes. Le point stabilité
représentatif du noyau de rhénium 186 est placé au-dessus de
cette courbe. 186
N=Z
Z Re
1- Déduire de ce diagramme si cet isotope radioactif possède un
excès de neutron(s) ou un excès de proton(s) par rapport à un
isotope stable du même élément.
2- Quel nom porte la particule émise au cours d’une
désintégration -?
3- Écrire l’équation de la désintégration du noyau de rhénium 186 Z
186
noté ( Z Re ) sachant que le noyau fils obtenu correspond à un Figure 1. Diagramme (N, Z)
isotope de l'osmium noté ( 76A Os ). En énonçant les lois utilisées,
déterminer les valeurs de A et de Z. On admet que le noyau fils obtenu lors de cette transformation n’est pas
dans un état excité.
4- Injection intra-articulaire d’une solution contenant du rhénium 186
Le produit injectable se présente sous la forme d’une solution contenue dans un flacon de volume Vflacon=10mL
ayant une activité A0=3700MBq à la date de calibration, c'est-à-dire à la sortie du laboratoire pharmaceutique.
4-1- Pourquoi est-il précisé "à la date de calibration" en plus de l’activité ?
4-2- Calcul du volume de la solution à injecter
4-3- L’activité A(t) d’un échantillon radioactif peut s’exprimer par la relation suivante A(t) = λ.N(t) où N(t)
représente le nombre de noyaux radioactifs à la date t et λ la constante radioactive. Calculer la masse m de
rhénium 186 contenu dans le flacon de volume Vflacon à la date de calibration.
4-4- En s’aidant des données, quelle est la valeur de l’activité A1 de
l’échantillon contenu dans le flacon au bout de 3,7 jours après la nom de l’isotope Phosphore 32
32
symbole

date de calibration ? 15 P

4-5- L’activité de l’échantillon à injecter dans l’articulation d’une type de


épaule est Athérapie =70MBq. En supposant que l’injection a lieu 3,7 radioactivité
jours après la date de calibration, calculer le volume V de la solution équation de la 32
15
P1632
S 01 e
à injecter dans l’épaule. désintégration
5- Injection intraveineuse d'une solution contenant du phosphore 32 demi-vie 14 jours
Carte d’identité du phosphore 32 (tableau ci-contre) :
L’injection en voie veineuse d’une solution contenant du phosphore 32 radioactif permet dans certains cas de
traiter une production excessive de globules rouges au niveau des cellules de la moelle osseuse.
5-1- Donner la composition du noyau de phosphore 32.
5-2- Pour la très grande majorité d’entre eux, les noyaux fils obtenus lors de cette transformation ne sont pas

5-3- Rappeler la loi de décroissance du nombre N(t) de noyaux radioactifs d’un échantillon en fonction de  la
dans un état excité. À quel type de rayonnement particulièrement pénétrant le patient n'est-il pas exposé ?

constante de désintégration radioactive et N0 (nombre de noyaux radioactifs à la date t = 0).

de désintégration radioactive .
5-4- Définir le temps de demi-vie radioactive t1/2 et établir la relation qui existe entre la demi-vie et la constante

5-5- Vérifier, par un calcul, la valeur approchée du temps de demi-vie proposée dans la carte d’identité ci-dessus
Données : - temps de demi-vie : t1/2( 186Z Re ) = 3,7 j (jours) ; masse molaire : M( 186Z Re )=186 g.mol 1 ;
- constantes radioactives : λ( 186Z Re ) = 2,2.10-6 s- 1 ; λ ( 15
32 -7 - 1
P ) = 5,6.10 s ;

6
www.bestcours.net

Niveaux: SM PC SVT Matière: Physique


PROF :Zakaryae Chriki Résumé N:6
Noyaux ,Masse,Energie
1. Equivalence Masse-Energie (Relation de d'Einstein )
En 1905 , Albert Einstein postulat l’équivalence entre la masse et l’énergie :
Toute particule de masse m, au repos, possède une énergie appelé énergie de masse, notée E.
Energie de masse : énergie potentielle que tout système matériel, de masse m, possède
avec E : énergie en joule (J)
E= m⋅C² m : la masse du corps au repos (Kg)
C : la célérité de la lumière dans le vide (m/s), C=299792458m/s ≈3 108m/s
2. Des autres unités
a. L’unité de masse atomique
En physique nucléaire , on exprime la masse d’un noyau ou d’un atome en unité de masse atomique , de symbole u :

b. Unité d’énergie . 1u = 1, 66054 × 10−27 kg


En physique nucléaire l’unité joule est unité mal adaptée à la description des transferts dénergétiques . Pour cela on emploie
l’électronvolt (eV) et ces multiples . 1eV = 1, 602177 × 10−19 J 1MeV = 1, 602177 × 10−13 J
c. Énergie correspond à la masse atomique .
D’après la relation d’Einstein E = m.c2 pour une masse de 1u on a E = 1, 66054 × 10−27 × (2, 9979 × 108 )2 = 1492, 42 × 10−15 J
1492, 42 × 10−15
E= = 931, 5MeV Donc 1u = 931, 5/c2
1, 602177 × 10−19

3. Défaut de masse :
Le défaut de masse d’un noyau Δm est la différence entre la somme des masses de ses nucléons pris
séparément et la masse du noyau.
Plu généralement : pour un noyau AZ X , le défaut de masse ∆m est : ∆m = [Zmp + Nmn ] − m(AZ X)

Où mp et mn sont respectivement la masse d’un proton et la masse d’un neutron . ∆m est toujours positifs
4. Energie de liaison: d'un noyau :
L’énergie de liaison Eℓ d’un noyau atomique est l'énergie qu'il faut fournir au noyau au repos pour le dissocier en ses
nucléons constitutifs pris au repos. (Eℓ est une grandeur positive.)
Eℓ = Δm(X).c²=[(Z.mp + (A-Z).mn)-m( )].C²

5. Energie de liaison: par nucléon


L’énergie de liaison par nucléon : Pour comparer la stabilité de différents noyaux , il faut utiliser les énergies de liaison par nucléon , soit

E= � Eℓ : Energie de liaison
avec
A : Nombre de nucléons
N.B
Un noyau est d’autant plus stable que son énergie de liaison par nucléon est grande .
6. Réaction nucléaire :
Soit l’équation de la réaction nucléaire : Z � + Z � � ⟶ Z � + �� Z �
Δm : la variation de masse entre les produits et les réactifs de la transformation nucléaire
∆m = ∑ m −∑m
∆m = m � +m � − m � +m �
Expression d' énergie de la transformation (désintégration ou de la réaction)
∆E = [m(X3 ) + m(X4 )] − [m(X1 ) + m(X2 )] .c2
Autre expression de E0 en fonction des énergies de liaisons
∆E =∑Eℓ (Réactifs) - ∑Eℓ (Produits)

∆E = [El (X1 ) + El (X2 )] − [El (X3 ) + El (X4 )]

1
www.bestcours.net
Et l’énergie libérée par un noyau au cours de la réaction est ELibérée = │ E0│
2
Au cours d’une transformation nucléaire , une variation de masse ∆m , correspond à une variation d’énergie ∆E telle que : ∆E = ∆m.c
☞ Premier cas : la variation de la masse est négative ∆m < 0 donc ,∆E < 0 négative aussi i.e par convention , le système libère une
énergie au milieu extérieur . Eliberee = |∆E| (réaction exothermique)
☞ Deuxième cas : la variation de masse est positive ∆m > 0 donc ∆E est positive aussi , i.e que le système reçoit de l’énergie du
milieu extérieur Econsommee = |∆E| (réaction endothermique)

 Comment calculer E1=m.C² l’énergie d’un noyau

(1) Determiner l’expression de Δm


(2) Calculer Δm en unité de masse atomique (u)
Δm=………. (u)
(3) Convertir (u) à l’unité adéquate
(a) (u) (b)
Mev.C-² Kg

1u=931.5 Mev.C-² 1u=1.66 10-27 Kg

C=3.108m.s-1

(4) Calculer l’energie d’un nucleide E1


Mev E1= Δm.C² J
(a) Inutile de remplacer C par sa valeur vu qu’elle se simplifie et numeriquement E 1=Δm mais avec des unités differantes


(b) Obligation de remplacer C par sa valeur C=3.108m

Comment calculer ET l’énergie totale d’une masse m


Il faut déterminer N le nombre de noyau dans la masse m et ET=N.E1

On détermine N par

= et = . =
m : masse d’un échantillon (g)
M : masse molaire (g/moℓ) m1 : masse d’un noyau (u)
m : masse d’un échantillon (g)
NA : σombre d’Avogadro (moℓ-1) NB :
Les deux masses m et m1 à convertir en Kg
1u=1.666 10-19Kg
7. Stabilité des noyaux et Courbe d’Aston.
- Un noyau atomique est d’autant plus stable que son énergie de liaison par nucléon est grande.
- La courbe d’Aston est la représentation des variations de – ℓ en fonction de A.
- Les noyaux stables 20 < A < 190 sont ceux qui ont une énergie de liaison par nucléon d’environ 8 MeV / nucléon.

2
www.bestcours.net
• Les noyaux lourds (A > 195) peuvent se briser en deux noyaux plus légers appartenant au domaine de stabilité.
- Les noyaux instables peuvent évoluer de deux manières :

• Ils subissent une réaction nucléaire de fission.


Certains noyaux légers 1 < A < 20
( � ,� � , � ) peuvent fusionner pour donner un noyau placé plus bas dans le diagramme.
- Ce sont les réactions nucléaires de fusion
8. La fusion nucléaire.
- La fusion est une réaction nucléaire au cours de laquelle deux noyaux légers s’unissent pour former un
noyau lourd.
- La fusion est une réaction nucléaire provoquée qui libère de l’énergie.

Exemple : � � + � � � → �e � + �� n
9. La fission nucléaire.
- La fission est une réaction nucléaire au cours de laquelle un neutron lent (neutron thermique) brise un
noyau lourd pour former deux noyaux plus légers.
- La fission est généralement une réaction nucléaire provoquée qui libère de l’énergie.
- La réaction peut ainsi continuer et même s’accélérer, on est en présence d’une réaction en chaîne.

Exemple : n � + � � � → � �r� + � �e � + � � n

EXERCICE 1

La radioactivité est utilisée dans plusieurs domaines comme la médecine ou l'on peut
diagnostiquer la maladie par imagerie médicale en utilisant des substances radioactives comme
le fluorodéoxyglucoce (en abrégé FDG) qui contient du fluor radioactif 189 F .
Apres avoir injecté le FDG par voie intraveineuse à un patient, on peut suivre les rayonnements
émis à l'aide d'une camera spéciale.
Données:
14 18 18 18
Noyau 7 N 8 O 9 F 10 Ne
E
nergie de liaison par nucléon L (MeV / nucléon) 7,473 7,765 6,629 7,338
A
18
Demi vie du fluor 9 F : t1/ 2 = 110 min
18
1. Désintégration du noyau de fluor F
F est radioactif   .
9
18
Le fluor 9

1.1. Écrire l'équation de désintégration du fluor 189 F en précisant le noyau fils.


1.2. Recopier sur votre copie le numéro de la question et écrire la lettre correspondante à la seule
proposition vraie parmi:
a Le noyau de fluor 189 F est constitué de 18 neutrons et 9 protons
b La masse du noyau 189 F est inférieure à la somme des masses de ses nucléons
c L'unité de l'énergie de liaison d'un noyau est le (MeV / nucléon)
d La constante radioactive s'exprime par la relation λ = t1 2 .ln 2

1.3. Déterminer, en justifiant votre réponse, le noyau le plus stable parmi 147 N ; 188O ; 1018 Ne .
2. Injection du FDG à un patient
Pour réaliser un examen d'imagerie médicale à un patient, on lui injecte une dose de FDG d'activité
a = 5,0.10 8 Bq .
La dose du FDG a été préparée dans le bloc de médecine nucléaire d'un hôpital à 5 heures du matin
pour l'injecter au patient à 10 heures du même jour. L'activité du 189 F à 5 heures est a 0 .
Vérifier que a0 3,3.109 Bq .

3
www.bestcours.net
EXERCICE 2
Etude d’une réaction de fusion nucléaire
La formation de l’hélium à partir du deutérium et du tritium, qui sont deux isotopes de
l’hydrogène, est une réaction de fusion nucléaire spontanée qui se produit continuellement au cœur
des étoiles. L’homme essaie sans cesse de reproduire cette réaction au laboratoire afin d’utiliser
de façon contrôlée son énorme énergie libérée. Le chemin est encore long pour surmonter les

On modélise cette réaction nucléaire par l’équation suivante : 21 H + 31 H 


 AZ He + 01 n .
différents obstacles techniques.

Données : Particule deutérium tritium hélium neutron

masse (u) 2,01355 3,01550 4,00150 1,00866

- célérité de la lumière dans le vide : c = 3.108 m.s-1 ;


- constante de Planck : h = 6,626.10-34 J.s ;
- 1u = 931,5 MeV.c- 2 ;
- 1MeV =1,6.10-13 J .

1. Déterminer les nombres A et Z du noyau d’hélium.


2. Calculer, en MeV, l’énergie libérée E lib lors de cette réaction nucléaire.

Déterminer la longueur d’onde  associée à ce rayonnement.


3. On suppose que toute l’énergie libérée s’est transformée en rayonnement électromagnétique.

4. Un échantillon de sol contient du tritium radioactif. A la date t = 0, l’activité de cet échantillon


est a0  2,0.106 Bq . A l’instant de date t1  4ans , cette activité devient égale à a1 1,6.106 Bq .
Déterminer l’activité a 2 de cet échantillon à l’instant de date t 2 12, 4ans .
EXERCICE 3
210
Le noyau de polonium Po se désintègre spontanément pour se transformer en un noyau de
Pb avec émission d’une particule  .
84
206
plomb Z

Cet exercice se propose d’étudier le bilan énergétique de cette transformation ainsi que l’évolution de
cette dernière au cours du temps.

Données :

 Energie de liaison du noyau de polonium 210 : E ( Po) 1,6449.10 MeV ,


210 3

 Energie de liaison du noyau de plomb206 : E (206 Pb) 1,6220.103 MeV ,


 Energie de liaison de la particule  : E     28, 2989 MeV ,
 On désigne par t1/2 la demi-vie du noyau de polonium 210.
1-Ecrire l’équation de cette transformation nucléaire en déterminant le nombre Z .
2- Déterminer en MeV l’énergie E produite lors de la désintégration d’un noyau de 84 Po .
210

3-Soient N0 (Po) le nombre de noyaux de polonium dans un échantillon à l’instant de date t = 0 et


N(Po) le nombre de noyaux restant dans le même échantillon à un instant de date t.
3-1- On désigne par N D le nombre de noyaux de polonium désintégrés à l’instant de date t  4.t1/2 .
Choisir la proposition juste parmi les propositions suivantes :

a- N D  ; b- N D  c- N D  ; d- N D 
N 0 (Po) N 0 (Po) N 0 (Po) 15N 0 (Po)
; .
 N (Po) 
8 16 4 16
3-2- La courbe ci-dessous représente les variations de ln  0  en fonction du temps .
 N(Po) 
4
www.bestcours.net
 N (Po) 
ln  0 
A l’aide de cette courbe, déterminer en jour la demi-vie t1/2 .  N(Po) 
3-3-Sachant que l’échantillon ne contient pas du plomb
à t=0, déterminer en jour, l’instant t 1 pour lequel :
N(Pb) 2
= , où N(Pb) est le nombre de noyaux de plomb
N(Po) 5
1
formés à cet instant. .ln(2)
4
t( jours)
0
34,5 69
EXERCICE 4
L’énergie solaire provient de la réaction de fusion des noyaux d’hydrogène .Les physiciens
s’intéressent à produire l’énergie nucléaire à partir de la réaction de fusion des isotopes
2
d’hydrogène : deutériumH et tritium 31 H .
1
3 2
Données : Les masses en unité u : m( 1 H )=3,01550 u ; m( 1 H )=2,01355 u
4 1
m( 2 He )=4,00150 u ; m( 0 n )=1,00866 u 1u = 1,66.10-27 kg = 931,5 MeV.c-2
1- la radioactivité b - du tritium
3
Le nucléide tritium 1 H est radioactif b- ,
ln N
sa désintégration donne lieu à un isotope de
l’élément Hélium .
1.1- Ecrire l’équation de cette désintégration . 50
1.2- On dispose d’un échantillon radioactif du
3 48,75
nucléide tritium 1 H contenant N0 nucléides
à l’instant t=0 .
Soit N le nombre de nucléides tritium dans
l’échantillon à l’instant t .
Le graphe de la figure1 représente les variations t (ans)
de ln(N) en fonction du temps t .
Déterminer la demi-vie t1/2 du tritium . 0 22
2- Fusion nucléaire Figure 1
2.1- La courbe de la figure 2 représente les variations de l’opposé de l’énergie de liaison par
nucléon en fonction du nombre de nucléons A .

- El (MeV/nucléon)
A A
0
50 100 150 200 250
-4 •
k l

Figure2
Déterminer, parmi les intervalles j , k et l indiqués sur la figure 2, celui dans lequel les
nucléides sont susceptibles de subir des réactions de fusion . Justifier la réponse .
2 3
2.2- L’équation de la réaction de fusion des noyaux de deutérium 1 H et de tritium 1 H
2 3 4 1
s’écrit : 1 H + 1 H ¾¾ ® 2 He + 0 n .
On peut extraire 33mg de deutérium à partir de 1,0L de l’eau de mer .
Calculer, en MeV,la valeur absolue de l’énergie que l’on peut obtenir à partir de la réaction de
fusion du tritium et du deutérium extrait de 1 m3 de l’eau de mer .
5
www.bestcours.net
EXERCICE 4
Les réactions de fusion et de fission sont considérées parmi les réactions qui produisent une grande
énergie qu’on peut exploiter dans divers domaines.
Données : - 1MeV  1,6022.1013 J
- m( 11 H)  1,00728u ; m( 42 He)  4,00151u ; m( 01 e)  5, 48579.104 u .
- 1u  931, 494MeV.c2  1,66054.1027 kg
- On prend la masse du soleil : mS  2.1030 kg .
- On considère que la masse de l’hydrogène 11 H représente 10% de la masse du soleil.
1-On donne dans le tableau ci-dessous les équations de quelques réactions nucléaires :
A 2
H  3
H 
 24 He  1
n
Co 
 Ni 
1 1 0

1
B 60 60 0
e
U 
 24 He 
27 28

C 238 234
Th
 n 
 Xe  Sr  3 01 n
92 90

D 235
92 U 1
0
139
54
94
38

1.1- Identifier, parmi ces équations, celle correspondant à la réaction de fusion.

 
1.2- En utilisant le diagramme d’énergie ci-contre, calculer :
1.2.1-L’ énergie de liaison par nucléon du noyau 23592 U . E 105 MeV
1.2.2- L’énergie E 0 produite par la réaction D.
2-Il se produit dans le soleil des réactions nucléaires dues 2, 21625 144n  92p
essentiellement à la transformation de l’hydrogène selon
l’équation bilan : 4 11 H   42 He  2 01 e
2.1-Calculer, en joule, l’énergie E produite par cette 235
92 U  01 n
2,19835

54 Xe  38 Sr  3 0 n
transformation.
2.2 -Trouver, en ans, la durée nécessaire à la consommation 139 94 1

de tout l’hydrogène présent dans le soleil, sachant que 2,19655


l’énergie libérée chaque année par le soleil selon cette
transformation est ES  1034 J .
EXERCICE 5
Un réacteur nucléaire fonctionne avec l’uranium enrichie qui est constitué de p  3% de U fissible
235

et p  97% de U non fissible.


238

La production de l’énergie au sein de cette centrale nucléaire est basée sur la fission de l’uranium

       
235
U bombardé par des neutrons.
Donnés : m 140 Xe  139,8920 u ; m 94 Sr  93,8945 u ; m 235 U  234,9935 u ; m 01n  1,0087 u

1MeV  1,6.1013 J ; 1u  1,66.1027 kg  931,5 MeV. c2 .


Le noyau U subit une fission selon l’équation : 0 n  U  94z Sr  140
54 Xe  x 0 n .
235 1 235 1
92
1- Determiner x et z .
2- Calculer en joule  J  l’énergie E0 libérée par la fission de m0  1g de U .
235

3- Pour produire une quantité d’énergie électrique W  3, 73.1016 J , un réacteur nucléaire de rendement
r  25% consomme une masse m de l’uranium enrichi.
Exprimer m en fonction de W , E0 , m0 , r et p . Calculer m .
U qui est radioactif  . 234

La mesure de l’activité radioactive, à l’instant t  0 , d’un échantillon de l’uranium 92 U


4 - Dans ce réacteur nucléaire se trouve aussi une faible quantité du nucléide
234

a donné la valeur a0  5,4.10 Bq .


8

Calculer la valeur de l’activité nucléaire de cet échantillon à l’instant t 


t1
2
4
6
www.bestcours.net

Niveaux: SM PC SVT Matière: Physique


PROF :Zakaryae Chriki Résumé N:6
Dipôôole RC
Dipôle RC : association série d’un conducteur ohmique de résistance R et d’un condensateur de capacité C

1. Condensateur :
Description.
Un condensateur est un dipôle constitué de deux armatures métalliques parallèles,
placées à des potentiels différents et séparées par un isolant ou un diélectrique.

Relation charge-tension.
La charge d’un condensateur, notée q, est liée à la tension U par la relation :
C : capacité du condensateur (F)
q = C.U Avec : q : charge du condensateur (C)
U : tension (V)
Capacité d’un condensateur :
- Le coefficient de proportionnalité C est appelé capacité du condensateur.
- Son unité est le Farad (F)
- Autres unités du Farad
Millifarad Microfarad Nanofarad Picofarad
1mF=10-3F 1µF=10-6F 1nF=10-9F 1pF=10-12F
Expression de l’intensité.
Par définition, l’intensité du courant traversant un condensateur est la variation de la charge q au cours du
temps.
En adoptant la convention réceptrice pour ce dipôle, on obtient :
Courant continu Courant variable
dq
Q �=
�= dt
Δt avec q=C.Uc d’où � = �.

2. Sens conventionnel du courant :

Le sens positif (Conventionnel) du courant est toujours vers l’armature positive.


3. Association des condensateurs :
C1
Association en parallèle
i uAB i Ceq B
A A
C2 B
uAB

C= C1 + C2
La capacité équivalente C du condensateur équivalent de l’association en parallèle de deux condensateurs est égale à la somme
de leurs capacités C1 et C2.
NB :
La capacité équivalente C de plusieurs condensateurs de capacités C1, C2, C3 …Cn montés en parallèle, de capacité est la
somme des capacités de chaque condensateur : C = ΣCi

Interet de l’association :
C= C1 + C2 : L’intérêt de l’association en parallèle des condensateurs est d’obtenir une capacité équivalente supérie ure à la
plus grande d’entre elles. C > C1 et C > C2

Association en série :
C1
i C2 i Ceq B
A A
B
uAB uAB
u1 u2

1
www.bestcours.net
La capacité équivalente C du condensateur équivalent de l’association en série de deux condensateurs de capacités C1 et C2
est telle que
.
= + et � =
+
NB :
La capacité équivalente C du condensateur équivalent de l’association en série des condensateurs de capacités C1, C2, C3 …Cn,
montés en série, vérifie la relation : = ∑ = + + + ⋯ … +
i
Interet de l’association :
.
�= : L’intérêt de l’association en parallèle des condensateurs est d’obtenir une capacité équivalente inferieure à la plus
+
petite d’entre elles. C < C1 et C < C2

4. Charge d’un condensateur :


1.Montage de la charge:
Interrupteur K sur la position (1) 1 2
K

R uR (t)

i(t) uc (t)
R2
C

2.Equation différentielle:
dq d�
En appliquant la loi d’additivité des tensions UR + UC = E et les transitions � � = ��. �� = ��. = ��. �. dt
dt
τn aboutit à l’équation différentielle vérifié par une variable donnée
Variable la tension du condensateur Uc: +� . . =

Variable la charge q: +� . = Ou +� . . = .

3.Equation horaire :
−�
On considère Uc(t) comme variable et la solution de l’équation différentielle �= � . �+ �

 Pour déterminer les constantes A ,B et , on remplace la solution et sa dérivée première dans


l’équation différentielle
t
�c t � = ��. e−�τ � + �� et �= � . − . −�
=− . −�
��
� �
� + ��. �. = � : équation différentielle vérifiée par Uc
t t t
−� −�
�. e τ � + �� + ��. �. − . =� et �. e−�τ � + �� − ��. �. �. . e−�τ = �
� τ
−�
donc . � − . . + =
Par Egalité de deux fonctions polynomiales, l’équation est exacte si : B = E et − . . = d’où τ = R.C

 Déterminer la constante A par les conditions initiales :


à t=0 la tension Uc(0)= 0 , on remplace dans l’équation horaire et on obtient : �= � . −�
�+ �

0 = A.e0 + B = A + B , A + B = 0 et A= -B = -E
−� −� −�
Conclusion : A=-E , B=E et = R.C alors � =� . �+ � = − . �+ � = � . −
NB :
t t t t
Souvent la solution est �c t = �. − e−�τ dont la dérivée première est = �. — . e−�τ = �. � . e−�τ = . e−�τ
τ τ τ

2
www.bestcours.net
4.La representation deuC = f (t) :
Mathématiquement la courbe qui représente uC = f (t) est la suivante tel uC (V)
que à t = 0 on a uC (0) = 0 et quand t 7−→ ∞ on a uc = E , pratiquement
on considère t > 5τ on a uC (∞) = E
La courbe présente deux régime :
Un régime transitoire : la tension uc (t) varie au cours du temps . u(t) = E
E
Un régime stationnaire ou régime permanent où uC (t) reste constante et

régime stationnaire
régime transitoire
égale à E

5.Dètermanition de la constante du temps τ :


Première méthode :
On utilise la solution de l’équation différentielle :
uC (t = τ) = E(1 − e−1 ) = 0, 63E t(ms)
τ est l’abscisse qui correspond à l’ordonnée 0, 63E
uC (V)
Deuxième méthode : utilisation de la tangente à la courbe à l’instant
t=0 .
6.Unité de la constante du temps τ :
D’après l’équation des dimensions , on a [τ] = [R].[C] T u(t) = E
E
[U] [I]
d’autre part [R] = et [C] = .[t] donc [τ] = [t]
[I] [U]
La grandeur τ a une dimension temporelle , son unité dans SI est le
0.63E
seconde (s) .

7.Expression de l'intensité du courant


: de chrage i(t) :

t(ms)
duC τ
On sait que l’intensité du courant de charge : i(t) = C tel que
dt
duC E −t/τ
= e i(mA)
dt R1 C
donc : CE −t/τ
i(t) = .e
R1 C
E −t/τ
i(t) = e
R1 I0

tel que E/R1 représente l’intensité de courant à l’instant t = 0 c’est à


E
dire à t = 0 on a uC = 0 donc E = R1 .I0 i.e I0 =
R1

i(t) = I0 e−t/τ
t(ms)
τ
5. Décharge d’un condensateur :
1.Montage de la charge :
Interrupteur K sur la position (2)

1 2
K
2.Equation différentielle : i(t)
En appliquant la loi d’additivité des tensions UR + UC = 0 et les transitions R uR (t)
dq d�
� � = ��. �� = ��. = ��. �. i(t) uc (t)
dt dt R
τn aboutit à l’équation différentielle vérifié par une variable donnée C
Variable Uc:
+� . . = E
Variable q:
+� . = Ou +� . . =
figure 4

3
www.bestcours.net
3.Equation horaire :
−�
On considère Uc(t) comme variable et la solution de l’équation différentielle �= � . �+ �
 Pour déterminer les constantes A ,B et , on remplace la solution et sa dérivée première dans
l’équation différentielle
t
�c t � = ��. e−�τ � + �� et �= � . − . −�
=− . −�
�� � + ��. �. = : équation différentielle vérifiée par Uc
� �
t t t
−�
�. e−�τ � + �� + ��. �. − .

−�
= et �. e−�τ � + �� − ��. �. �. . e−�τ =
τ
donc . � − . . + =
Par Egalité de deux fonctions polynomiales, l’équation est exacte si : B = 0 et − . . = d’où τ = R.C

 Déterminer la constante A par les conditions initiales :


à t=0 la tension Uc(0)= E , on remplace dans l’équation horaire et on obtient : �= � . −�
�+ �
0
E = A.e + B = A + B , E=A + B et A= E vu que B=0
−� −� −�
Conclusion : A=E , B=0 et = R.C alors � � =� . �+ � = . �+ � = � .
4.La representation deuC = f (t) :
Mathématiquement la courbe qui représente uC = f (t) est la suivante tel uC (V)
que à t = 0 on a uC (0) = E et quand t 7−→ ∞ on a uc = 0 , pratiquement
on considère t > 5τ on a uC (∞) = 0
5.Dètermanition de la constante du temps τ :
E
Première méthode :
On utilise la solution de l’équation uC (V)
différentielle :
uC (t = τ) = Ee−1 ) = 0, 37E 0.37E
Deuxième méthode : utilisation de la tangente à la courbe à l’instant
t=0 . On a : t(ms)
τ
6.Expression de l'intensité du courant
: de chrage i(t) :

On a uC (t) = Ee−t/τ
E
d’après la loi d’additivité des tensions : uR = −uC (t) i.e : uR (t) = −Ee−t/τ et puisque uR = Ri(t) c’est à dire i(t) = − e−t/τ
R
5. Energie électrique stockée dans un condensateur.

L’énergie électrique stockée par un condensateur est :

1 1 q2
Ee = C.u2C = .
2 2 C

Ee s’exprime en joule (J) avec C en farad (F), uC en volt (V) et q en


coulomb (C) .

6. L'influence de τ sur la durée de la décharge uC (V)


f. l’influence de sur la durée de la décharge R1 = 100Ω, C1 = 220µF
On suppose que τ1 > τ2 , on ob-tient la représentation graphique R2 = 100Ω, C2 = 150µF
suivante : Quelle est l’influence de τ sur la décharge du condensateur
dans le dipôle RC (1)

(2)
t(ms)
NB :
- = R.C : Constante de temps et est homogène à un temps
- Conditions initiales (à t=0) :

Charge d’un condensateur : Uc(0) = 0 , q(0) = 0 , � =� =


Décharge d’un condensateur : Uc(0) = E , q(0) = C.E , � = −�� = −�

4
www.bestcours.net
EXERCICE 1
On envisage le circuit suivant constitué d'un conducteur ohmique de résistance R et d'un condensateur de
capacité C. C
À l' instant t = 0, le condensateur est chargé sous la tension U0 = 10 V. A B

 uC la tension aux bornes du condensateur à l'instant t, et l'on a uC(0) = U0


On notera :

 uR la tension aux bornes du conducteur ohmique à l'instant t,


 i l'intensité du courant à l'instant t. Cette intensité a été
uC
uR
comptée positivement au cours de la charge du condensateur,
 qA la charge de l'armature A du condensateur à l'instant t.
R

1. ÉTABLISSEMENT DE L'EQUATION DIFFERENTIELLE LORS DE LA DECHARGE


1.1 Quelle relation lie uR et uC ?
1.2 Rappeler la relation qui lie la charge qA de l'armature A à la tension uC.
1.3 Quel est le signe de i ? Établir la relation liant l'intensité i du courant à la tension uC.
1.4 Montrer que l'équation différentielle régissant l'évolution de uC peut s'écrire :
 uC + = 0 où  est une constante non nulle. Donner alors l'expression de  en fonction de R et C.
du C
dt
2. SOLUTION DE L'ÉQUATION DIFFÉRENTIELLE
Une solution de l'équation différentielle peut s'écrire uC = Ae –t où A et  sont deux constantes positives
non nulles.
2.1 En utilisant l'équation différentielle, montrer que  =
1
.
RC
2.2 Déterminer la valeur de A.
2.3 Indiquer parmi les courbes 1 et 2 données ci-après, celle qui peut représenter uC. Justifier la réponse.

 t 
3. INTENSITÉ DU COURANT
3.1 En utilisant les résultats précédents, montrer que i =  0 e  RC  .
U  
R
3.2 Déterminer la valeur I0 de i à t = 0.
3.3 Calculer la valeur de i pour t = 0,50 s.
3.4 Déterminer la valeur de uC à la même date.
3.5 Le condensateur est-il déchargé ? Justifier la réponse.
4. ÉNERGIE EMMAGASINÉE DANS LE CONDENSATEUR
4.1 Rappeler l'expression de l'énergie emmagasinée dans le condensateur du montage étudié en fonction de
sa capacité et de la tension uC à ses bornes, puis en fonction de sa capacité et de la charge qA de son
armature A.
4.2 On remplace ce condensateur par un autre condensateur de capacité C' supérieure à C. Ce
condensateur est chargé sous la même tension U0. L'énergie emmagasinée dans ce condensateur est-elle
supérieure à la précédente ?
5
www.bestcours.net
EXERCICE 2
L'objet de cet exercice est d'étudier le principe de fonctionnement d'une minuterie
permettant d'éteindre une lampe automatiquement au bout d'une durée t0 réglable.
Le montage du circuit électrique est constitué :
- d'un générateur idéal de tension, de force électromotrice E = 25V. - d'un interrupteur K.
- d'un conducteur ohmique de résistance R. - d'un condensateur de capacité C.
- d'un bouton poussoir P qui joue le rôle d'un interrupteur: il est fermé seulement
quand on appuie dessus.
d'un composant électronique M qui permet l'allumage de la lampe L tant que la tension aux
bornes du condensateur est inférieure à une tension limite, caractéristique du composant,
notée U  (dans tout l'exercice on fixera U à une valeur constante égale à 20 V).
Le composant électronique M possède une alimentation électrique propre (non représentée
sur le schéma) qui lui fournit l'énergie nécessaire à l'allumage de la lampe.
De ce fait, on admettra que le composant électronique M ne perturbe pas le fonctionnement
du circuit RC, c'est-à-dire que la tension aux bornes du condensateur est identique que
M soit présent ou non dans le circuit.
A
K

+ R

E
B
– uC
P C M L

D
I - Étude du circuit RC
A l'instant initial (t = 0 s), le condensateur est déchargé. On ferme l'interrupteur K, le bouton poussoir P
est relâché (voir schéma ci-dessus).
1. On souhaite visualiser les variations de la tension uC aux bornes du condensateur en fonction du temps
à l'aide d'un oscilloscope à mémoire. Indiquer les branchements à réaliser
2. Montrer que l'équation différentielle donnant les variations de la tension uC(t) aux bornes
du condensateur en fonction du temps est de la forme : du ( t )
uc(t) + RC c = E
dt
3. a) En vérifiant que la fonction du temps uc(t) = A (1 - e-t/) est solution de l'équation différentielle
précédente montrer que A = E et que  = RC.
b) Quelle est la valeur de uC en régime permanent ?
c) Quel est le nom donné à la constante  ?A l'aide d'une analyse dimensionnelle, donner l'unité de la constante .
4. La représentation graphique de la fonction uC(t) est donnée dans la figure 2
Faire apparaître sur ce graphe sans aucune justification :
 la tension E,
 la constante  ,
 les régimes permanent et transitoire.
5. Calculer la valeur de la constante 
pour R = 200k  et C = 200 µF.

Figure 2
6
www.bestcours.net
condensateur atteint la valeur limite U  en fonction de U  , E et . (t0 est la durée
6. a) Donner l'expression littérale de la date t0 à laquelle la tension aux bornes du

d'allumage de la lampe).
b) Calculer la valeur de t0
7. Quel(s) paramètre(s) du montage peut-on modifier sans changer le générateur afin d'augmenter la
durée d'allumage de la lampe ?
En fixant C = 200 µF quelle valeur doit-on donner à la résistance R pour obtenir une
constante de temps d'une minute ?
8. On appuie sur le bouton poussoir. Que vaut la tension aux bornes du condensateur ?
La comparer à U  . Que se passe-t-il pour la lampe dans les cas suivants :
a) la lampe est déjà allumée ? b) la lampe est éteinte ?
EXERCICE 3
1. Etude de la charge d'un condensateur par un générateur idéal du courant
Pour étudier la charge du condensateur, le professeur réalise le montage de la figure (1) constitué des
éléments suivants:
- un générateur idéal de courant qui alimente le circuit par un courant électrique d'intensité constante
I0 = 2.10-5 A;
- un conducteur ohmique de résistance R0 ; - un condensateur de capacité C; - un interrupteur K.
À t0 = 0 , le professeur ferme l'interrupteur K et suit à l'aide d'un dispositif convenable, les variations
de la tension uC (t ) aux bornes du condensateur. La figure (2) représente la courbe obtenue.

Figure 1
Figure 2
1.1. En exploitant la courbe, déterminer l'expression de la tension uC (t ) .
1.2. Montrer que C = 1 µF .
2. Etude de la réponse d'un dipôle RC à un échelon de tension descendant
Pour s'assurer de la valeur de la capacité C trouvée précédemment, le professeur réalise le montage de
la figure (3) constitué des éléments suivants :
- un générateur idéal de tension de force électromotrice E ; - un conducteur ohmique de résistance R= 2.103 Ω ;
- le condensateur précédent de capacité C; - un interrupteur K à double position.
.
Le professeur charge totalement le condensateur en plaçant l'interrupteur en position (1), et puis il le
bascule en position (2) à l'instant t0 = 0 . Il suit à l'aide d'un dispositif convenable les variations de la
tension uc (t ) aux bornes du condensateur. La figure (4) représente la courbe obtenue .
uC (V )

2
t(ms)

0 2
Figure 3
Figure 4

7
www.bestcours.net
2.1. Établir l'équation différentielle vérifiée par la tension uC (t ) au cours de la décharge du
condensateur. -
t
2.2. La solution de cette équation différentielle est de la forme uC (t)= A.e τ . Déterminer les
expressions de A et  en fonction des paramètres du circuit.
2.3. Déterminer graphiquement la valeur de  . Vérifier la valeur de C trouvée dans la question 1.2.
EXERCICE 4
Pour cela, on réalise le circuit électrique schématisé sur la figure 1 qui comporte :
- un générateur de tension de f.e.m. E ; R (1) (2)
- deux conducteurs ohmiques de résistance r = 20Ω et R ;
r K
- une bobine (b) d’inductance L et de résistance rb ;
- un condensateur de capacité C initialement déchargé ; C uc (L, rb )
E
- un interrupteur K à double position. i
Figure 1
1- Etude du dipôle RC lors de la charge du condensateur
A un instant de date t  0 , on place l’interrupteur K en
position (1) . Un système d’acquisition informatisé permet de tracer la courbe d’évolution de la
tension u C (t) . La droite (T) représente la tangente à la courbe à la date t=0. (figure 2)
1.1. Etablir l’équation différentielle vérifiée par u C (t) .
1.2. Trouver les expressions de A et de  , pour que
uC(V) (T) Figure 2

t
-
u c (t) = A.(1-e τ)
soit solution de cette équation
différentielle. -
t
1.3. L’intensité du courant électrique s’écrit sous forme i(t)=I0 .e τ .
Trouver l’expression de I0 en fonction de E, r et R.

1.4.1. Trouver la valeur de la résistance R sachant que I0  0, 20 A.


1.4. En exploitant la courbe de la figure 2 :

1.4.2. Déterminer la valeur de  .


4

1.4.3. Vérifier que la capacité du condensateur est C =10µF . 2


t(ms)
0 0,6 1,2

EXERCICE 5

On réalise le montage électrique représenté dans la figure 1 qui est constitué d’un générateur
idéal de tension continue de force électromotrice E= 12V ,d’un condensateur de capacité C non
chargé, conducteur ohmique (D1) de résistance R1 et d’un interrupteur K.
1- Réponse du dipôle RC à un échelon de tension ascendant
A la date t=0 , on met l’interrupteur à la position 1 , un courant électrique passe alors dans le
circuit ,son intensité i varie au cours du temps comme le montre la figure 2 .
1.1- Montrer que l’équation différentielle que vérifie
l’intensité du courant i s’écrit sous la forme :
i (mA)
C di 1
+ .i = 0 .
dt R1.C
1.2- la solution de cette équation différentielle 0,5mA

s’écrit sous la forme i(t)=A.e-l.t 38ms

Déterminer l’expression de chacune des deux .


constantes A et l en fonction des paramètres du circuit .
1.3- Déterminer la valeur de la résistance R1 .
t (ms)
Vérifier que C=6,3µF . 0
Figure2
8
www.bestcours.net

Niveaux: SM PC SVT Matière: Physique


PROF :Zakaryae Chriki Résumé N:7
RL
Dipôle RL : association série d’un conducteur ohmique de résistance R et d’une bobine d’inductance L et de
résistance interne r.
I. Bobine :
Description.
Une bobine est un dipôle passif, elle est formée d’un enroulement cylindrique, à spires jointives, d’un fil électrique recouvert
par un isolant.
❖ Symbole de la bobine :

Schéma équivalent Avec r = résistance interne (Ω)


L= inductance de la bobine (H – Henry)

❖ Tension aux bornes de la bobine :

d� Avec r = résistance interne (Ω)


� = �r. � + ��. L= inductance de la bobine (H – Henry)
dt
i= intensité du courant (A)
UL=tension aux bornes de la bobine (V)
❖ Cas particuliers
Courant continu Résistance interne négligeable r= 0
te
I=C et

= donc UL=r.i d� d�
� = �r. � + ��. = �. �
En courant continu la bobine se comporte comme un conducteur ohmique dt dt

❖ Influence de la bobine dans un circuit est :


Une bobine permet de retarder l’établissement ou la rupture
(annulation) du courant et ceci est dû au produit �.

II. Etablissement de courant :


Montage:
Soit le montage électrique suivant :

Rôle de la diode en parallèle avec une bobine


▪ Ne laisse passer le courant que dans un seul sens
▪ Permet d'éviter l'apparition des étincelles dues aux surtensions aux bornes de la bobine
▪ Protège ainsi les composants du circuit qui sont autour de la bobine

aebc 1 Prof.Zakaryae Chriki


www.bestcours.net
1.Equation différentielle :
En appliquant la loi d’additivité des tensions UR + UL = E et les transitions
� � = ��. �� et � = et �� = �r. � + ��.
τn aboutit à l’équation différentielle vérifié par une variable donnée
d�
Variable i : �. � + �r. � + ��. = � donc � + �r . � + ��. = � ou � + . =
dt �+� +�
L di E
On pose τ = et on obtient l’équation différentielle suivante : : τ + i =
Rt dt Rt
NB :
� � d� .
Variable UR : � + �r. + . =� donc � +� + . =� Ou � + . =
� � dt +� +�

2.Equation horaire :
La solution de l’équation différentielle s’écrit sous la forme suivante : i(t) = Ae−αt + B
tel que A, B et α des constantes que on peut les déterminer
* détermination de B et α
E E
En reportant la solution dans l’équation différentielle : −τ.αAe−αt + Ae−αt + B = −αt
Rt donc : Ae (−τα + 1) + B = Rt
E 1
Pour que i(t) soit une solution de l’équation différentielle , il suffit que : B = et −ατ + 1 = 0 c’est à dire que α =
Rt τ
−t/τ E
i(t) = Ae +
Rt
* Détermination de la constante A
D’après les conditions initiales à la date t = 0 l’intensité du courant dans la bobine est nulle :
i(0+ ) = i0 = 0 En le reporte dans la solution précédente :
E E E
i(0) = A + = 0
Rt A=− Donc la solution de l’équation différentielle s’écrit sous la forme suivante : i(t) = (1 − e−t/τ )
Rt Rt
3.La representation de i = f (t ): i(mA)
Mathématiquement la courbe qui représente uC = f (t) est la suivante tel
E
que à t = 0 on a i (0) = 0 et quand t 7−→ ∞ on a i = , pratiquement
Rt
on considère t > 5τ on a i (∞) = E E
Rt
La courbe présente deux régime : Rt

régime stationnaire
régime transitoire

Un régime transitoire : la tension i (t) varie au cours du temps .


Un régime stationnaire ou régime permanent où i (t) reste constante et
E
égaleà
Rt

4.Dètermanition de la constante du temps τ :


t(ms)
On a deux méthodes :
☞ méthode de calcul :
On calcule i(t = τ) , τ est l’abscisse sur le graphe i(t) qui . i(mA)
☞ méthode graphique : on utilise la tangente à la courbe i(t) à la date
t = 0 et on détermine graphiquement le point d’intersection de cette
tangente avec lasymptote horizontal i = I0 = E/R

5.Unité de la constante du temps τ : i(t) = I0


I0 •
Équation de la constante du temps τ
L
Régime permanent
Régime transitoire

On a : τ = d’après l’analyse dimensionnelle :


R
[L] [U] [U] 0.63I0 •
[τ] = ⇒ [R] = ⇒ [L] = .[t] Donc : [τ] = [t]
[R] [I] [I]
a une dimension temporelle , son unité dans le système internationale est
le seconde . τ est un indicateur de la durée du régime transitoire lors de
l’établissement du courant ( ou la rupture du courant )

O • • t(ms)
τ 5τ

aebc 2 Prof.Zakaryae Chriki


www.bestcours.net
6.L'expression de la tensuion aux bornes de:la bobine
uB (V)
D’après la loi d’additivité des tensions on a : E = uL + Ri(t)
c’est à dire :
r′
( )
−t/τ •
uL (t) = E − Ri(t) ⇒ uL (t) = E 1 − (1 − e )
R
on néglige la résistance de la bobine r devant la résistancer′, on obtient
R = r et on a •
−t/τ
( )
uL (t) = E 1 − (1 − e−t/τ ) donc : uL (t) = Ee
Expérimentalement lorsqu’on visualise la tension uB aux bornes de la
bobine , on obtient la courbe suivante ( On néglige pas la résistance de la O • t(ms)
10
bobine )
III.Rupture (Annulation) de courant :
D’après l’additivité des tensions , on a

UR + U L = 0 di di
⇒ (r +Ri)i + L =0 ⇒ Ri + L =0
dt dt
L
On sait que τ = , donc l’équation différentielle est :
R i(mA)
di
τ +i = 0 (6)
dt
I0
La solution de cette équation différentielle en considérant la condition
initiale suivante : à t=0 et lorsqu’on ouvre l’interrupteur K , on a
i(0) = I0
0.37 I0
E
i(t) = e−t/τ
Rt
t(ms)
τ
Remarque :
* Autant que τ est petite , la durée d’établissement du courant ou la rupture du courant est courte .

IV.l'énergie emmagasiné dans une bobine


Energie électrique stockée dans un
Une bobine d’inductance L , traversée par un courant dont l’intensité
passe de 0 à la valeur i , emmagasine une énergie :

1
Em = Li2 (2)
2

avec L en henry (H) , i en ampère (A) , et Em en joule (J) .

 Expressions dans le régime permanent et le régime initiale :

i(t) : Intensité de courant


UR(t) : Tension du conducteur ohmique
UL(t) : Tension de la bobine
Loi d’additivité des
i(t) UR(t) UL(t) Equation différentielle
tensions
d� d�
Régime i(t)= I0 (1-e-λ.t) UR(t)=R.i(t) � = �r. � + ��. UR+UL=E �. �� + �r + ��. =�
dt dt
d� d�
Initial (t=0) i=0 UR=0 � = �. UL=E �. =�
dt dt
Permanent �
� �= UR(t)=R.I0 UL= r.I0 R.I0+ r.I0=E I0.(R + r) =E
(t∞) �+r
Permanent �
� �= UR(t)=R.I0 UL= 0 R.I0 =E I0.R =E
et r= 0 �

aebc 3 Prof.Zakaryae Chriki


www.bestcours.net
EXERCICE 1
L’étude électrique ou énergétique de quelques dipôles permet de déterminer certains paramètres
qui les caractérisent, et de se rendre compte de leurs effets sur les phénomènes dont ces dipôles
sont siège.
Le but de cet exercice est de déterminer l’inductance d’une bobine, et d’étudier la décharge d’un
condensateur à travers cette bobine.
1. détermination de l’inductance d’une bobine
Pour déterminer l’inductance L d’une bobine de résistance négligeable, on
utilise le montage représenté dans la figure (1), comprenant cette bobine, un
conducteur ohmique de résistance R=1,5.103 Ω , un GBF qui délivre une
tension triangulaire de période T et un interrupteur K . On ferme
l’interrupteur K à l’instant t0 =0 , et on visualise à l’aide d’un oscilloscope
la tension ub (t) aux bornes de la bobine, et la tension uR (t) aux bornes du
conducteur ohmique. On obtient l’oscillogramme de la figure (2) (Page 5/7).
- sensibilité verticale des deux voies de l’oscilloscope : 2V.div-1 . Figure 1
- balayage horizontale 0,2 ms.div-1
1.1. Quel est le rôle de la bobine lors de la fermeture du circuit ?

1.2. Montrer que les tensions u R et ub


L duR
sont liées par la relation ub =- . .
R dt
1.3. Déterminer à partir de l’oscillogramme, les
du R
valeurs de ub et au cours de la première demi
dt
période indiquée sur la figure (2).
1.4. Déduire que L=0,1H .

EXERCICE 2
1- Etude du dipôle RL
On réalise le montage représenté dans la figure 1 et qui constitué de :
- un générateur de force électromotrice E  6V et de résistance négligeable ;
- une bobine de coefficient d’inductance L  1,5mH et de résistance négligeable ; K i
- un conducteur ohmique de résistance R réglable ;
- un interrupteur K .
On règle la résistance R sur une valeur R1 et on ferme l’interrupteur K L
à un instant t  0 que l’on considère comme origine du temps. E
1.1- Etablir l’équation différentielle vérifiée par l’intensité du courant i( t ) .
1.2- La solution de l’équation différentielle s’écrit sous la forme : R
E 
i  t    1  e 1

 . Déterminer à partir de cette solution l’expression
t

R1  
Fig 1
 
de la constant  1 en fonction des paramètres du circuit .
1.3- On règle la résistance R sur la valeur R2  2 R1 . Trouver l'expression de la nouvelle constante de
temps  2 en fonction de  1 . En déduire l’effet de la valeur de R sur l’établissement du courant dans le
dipôle RL .

aebc 4 Prof.Zakaryae Chriki


www.bestcours.net
EXERCICE 3
On se propose d’étudier l’établissement du K A
courant dans un dipôle comportant une bobine Voie 1
et un conducteur ohmique lorsque celui-ci est
soumis à un échelon de tension de valeur E. L
Le conducteur ohmique a une résistance R. Voie 2 UAC
E B
La bobine sans noyau de fer doux, a une
inductance L ; sa résistance r est négligeable R uBC
devant R.
+
Les valeurs de E, R, L sont réglables.
On dispose d’un système d’acquisition de sens + choisi pour C
données et d’un logiciel adapté pour le l'intensité du courant
traitement des données.
On réalise le montage ci-contre :
1. On réalise une première expérience (expérience A) pour laquelle les réglages sont les suivants :
L = 0,10 H ; R = 1,0 k ; E = 6,0 V. À l’instant de date t = 0 s, on ferme l’interrupteur K.
1.1. On veut suivre l’évolution de l’intensité i du courant en fonction du temps. Quelle tension doit-on
enregistrer
1.2. On obtient le graphe suivant (la tangente à la courbe au point origine est tracée) :

i (mA) graphe 1

8,0
7,0
6,0 i(t)
5,0
4,0
3,0
2,0
1,0
0,0
0,0 0,5 1,0 1,5 t (ms)

1.2.1. Déterminer graphiquement la valeur I de l’intensité du courant en régime permanent en explicitant

1.2.2. Déterminer graphiquement la constante de temps  du dipôle RL étudié en explicitant la démarche.


la démarche.

1.2.3. Cette valeur correspond-elle à celle attendue théoriquement ? Justifier la réponse.


1.3. Étude analytique.
1.3.1. Établir l’équation différentielle vérifiée par l’intensité du courant i(t).
On rappelle que l’équation différentielle cherchée est une relation entre la fonction i(t) et sa dérivée par
di
rapport au temps .
dt
1.3.2. En déduire l’expression de l’intensité I du courant en régime permanent. Calculer sa valeur.
2. Influence de différents paramètres.
Afin d’étudier l’influence de différents paramètres, on réalise trois autres expériences en modifiant
chaque fois l’un de ces paramètres. Le tableau suivant récapitule les valeurs données à E, R et L lors des
quatre acquisitions.
E (V) R (k) L (H)
Expérience A 6,0 1,0 0,10
Expérience B 12,0 1,0 0,10
Expérience C 6,0 0,50 0,10
Expérience D 6,0 1,0 0,20
Associer chacun des graphes (2), (3), (4) à une expérience en justifiant précisément chaque choix.

aebc 5 Prof.Zakaryae Chriki


www.bestcours.net
graphe 2 graphe 3 graphe 4

EXERCICE 4
On doit à M. Faraday (1791-1867 la découverte de l’induction électromagnétique. Par ce
phénomène, une bobine se comporte comme un conducteur ohmique en régime permanant, et
différemment en régime variable.
L’objectif de cet exercice est d’étudier dans un premier temps, l’établissement du courant dans un
dipôle RL , puis dans un deuxième temps la réception d’une onde modulée en amplitude.
Partie I: Etude du dipôle RL

- Un générateur de tension de f.e.m. E 12 V ;


On réalise le circuit électrique, schématisé sur la figure 1, qui comporte :

- Une bobine d’inductance L et de résistance négligeable ;


- Deux conducteurs ohmiques de résistance R  40  et r ;
- Un interrupteur K.
On ferme l’interrupteur K à l’instant t=0. Avec un système d’acquisition informatisé, on
enregistre les courbes (C1 ) et (C2 ) représentant les tensions des voies A et B (voir figure2).

P K i
Entrée A 12
C1
r 10
L
8
E
C2
Entrée B 6

R 4

2
N
Figure1
3 6 9 t(ms)
Figure2
1. Identifier la courbe qui représente la tension u R (t) et celle qui représente u PN (t) .
2. Déterminer la valeur de I P ; l’intensité du courant électrique en régime permanent .
3. Vérifier que la valeur de la résistance r du conducteur ohmique est r =8Ω .
4. Etablir l’équation différentielle régissant l’établissement du courant i(t) dans le circuit.
5. Trouver les expressions de A et de  en fonction des paramètres du circuit pour que
t
-
l’expression i(t) = A.(1- e ) soit solution de cette équation différentielle.
6. Déterminer la valeur de la constante du temps  .
7. En déduire la valeur de l’inductance L de la bobine.

8. Trouver l’énergie E emmagasinée par la bobine à l’instant t  .
2
aebc 6 Prof.Zakaryae Chriki
www.bestcours.net
EXERCICE 5
Les bobines sont utilisées dans des montages électriques pour sélectionner des signaux
modulés .
Cet exercice a pour but de déterminer entre deux bobines (b) et (b’) celle que l’on doit utiliser
pour la sélection d’un signal donné modulé en amplitude .
1- Détermination de l’inductance L et de la résistance r de la bobine (b) .
On réalise le montage expérimental représenté sur K
la figure 1 comprenant : P
- Une bobine (b) d’inductance L et de résistance r ;
- Un conducteur ohmique (D) de résistance R ;
- Un générateur de tension (G) de force électromotrice E ; (b)
- Un ampèremètre (A) de résistance négligeable ;
E (G)
- Un interrupteur K .
A l’instant t = 0 , on ferme l’interrupteur K , et on
visualise à l’aide d’un oscilloscope à mémoire les (D) uR
variations de la tension uPQ(t) entre les pôles du
générateur (G) et de la tension uR(t) entre les bornes Q A
du conducteur ohmique (D). Figure1
On obtient les courbes • et ‚ représentées sur uPQ ; uR (V)
la figure 2 .
La droite (T) représente la tangente
j
à la courbe‚ à l’instant t=0 .
Dans le régime permanent , l’ampèremètre (A)
indique la valeur I = 0,1A. 8 k
1.1-a- Montrer que l’équation différentielle que (T)
vérifie la tension uR s’écrit sous la forme :
L × du R + (R + r).u R - E.R = 0 . 4
dt
b- Sachant que la solution de l’équation
différentielle s’écrit sous la forme uR=U0(1-e-l.t) ,
trouver l’expression des constantes U0 et l en t (ms)
fonction des paramètres du circuit . 0
10 20
1.2-a- Trouver l’expression de la résistance r de la Figure2
bobine (b) en fonction de E , I et U0. Calculer la valeur de r .
b- Exprimer ç
æ du R ö , dérivée de la tension u par rapport au temps à l’instant t=0, en fonction
÷ R
è dt ø0
de E, U0, I, et L. En déduire la valeur de L.
EXERCICE 6
2- Réponse d’une bobine de résistance négligeable à un échelon de tension .
On monte la bobine précédente en série avec un conducteur u(V)
)1(
ohmique de résistance R=100 .On applique entre 4
(2)
les bornes du dipôle obtenu un échelon de tension de valeur
ascendante E et de valeur descendante nulle et de période T. (3)
t(10- 2 ms)
On visualise à l’aide d’un dispositif approprié l’évolution de 0
1,27 2,54
la tension u entre les bornes du générateur, la tension uR aux T
2
bornes du conducteur ohmique et la tension uL aux bornes de
la bobine ; on obtient alors les courbes (1) , (2) et (3)
représentées dans la figure 4 .
2.1- Etablir l’équation différentielle vérifiée par l’intensité du courant i(t) dans l’intervalle 0  t <
Figure 4
T
.
2

aebc 7 Prof.Zakaryae Chriki


www.bestcours.net
2.2- La solution de cette équation différentielle s’écrit sous la forme : i(t)  I p (1  e ) avec Ip et  des

t

constantes .
a- Associer chacune des tensions uL et uR à la courbe correspondante dans la figure 4 .
b- A l’aide des courbes de la figure 4 ,trouver la valeur de Ip.
2.3- L’expression de l’intensité du courant s’écrit dans l’intervalle  t < T (sans changer l’origine du
T
2

temps ) sous la forme : i(t)  A.e avec A et  des constantes .
t

Montrer que l’expression de l’intensité du courant à l’instant t1 


3T
s’écrit sous la forme i(t1) = Ip.e-2.
4
EXERCICE 7
Le condensateur, le conducteur ohmique et la bobine sont des dipôles utilisés dans les circuits de
divers appareils électriques tels les amplificateurs , les postes radio et téléviseurs …
Cet exercice a pour objectif l’étude :
- de la réponse d’un dipôle RL à un échelon de tension ;
- de la décharge d’un condensateur dans un dipôle RL ;
- des oscillations forcées dans un circuit RLC série.

1-Réponse d’un dipôle RL à un échelon de tension K A


Y1
On réalise le montage électrique représenté sur la figure 1,
qui contient : r
- un générateur de tension de force électromotrice E et de
(b)
- deux conducteurs ohmiques de résistance R 0  45  et r ;
résistance interne négligeable ;
(L0 , r0 )
E
u R0 (t)
- une bobine (b) d’inductance L 0 et de résistance r0 ;
i
- un interrupteur K . Y2
M B
On ferme l’interrupteur K à un instant choisi comme
origine des dates (t  0) . Un système de saisie informatique
R0
Figure 1
approprié permet de tracer la courbe u(V)
(C1) représentant la tension u AM (t) et la
courbe (C 2) représentant la tension (C1)
u BM (t) (figure 2). (T)
1-1-Etablir l’équation différentielle vérifiée par (C 2)
l’intensité i(t) du courant .
1-2-Trouver la valeur de E .
5

r0  5  .
1-3- Déterminer la valeur de r et montrer que
2,5

courbe (C 2) à l’instant de date t  0 (figure 2).


1-4- La droite (T) représente la tangente à la
t(ms)

Vérifier que L0  0,18H .


0
3 6
Figure 2

aebc 8 Prof.Zakaryae Chriki


www.bestcours.net

Niveaux: SM PC SVT Matière: Physique


PROF :Zakaryae Chriki Résumé N:8
Le circuit RLC série
Dipôle LC : association série d’un condensateur chargé de capacité C et de charge initiale q 0 et d’une bobine
d’inductance L et de résistance interne r négligeable.
I.Etude du circuit LC
1. Montage : Décharge d’un condensateur dans une bobine

2. Equation différentielle :

En appliquant la loi d’additivité des tensions Uc + UL=0 et les transitions :


q=C.Uc et � = = �. et = = �. � = r. � + �. = �. ; r=0
τn aboutit à l’équation différentielle vérifié par une variable donnée :
d� d�
�c + � = �c + r. � + �. = �c + �. =
Variable Uc: dt dt

�c� + ��. = � + �. �. = ou +� .� =
Variable q:
d� d q
�c� + ��. = � + �. = et + �. = ou +� .q = Avec ω = ω0 : Pulsation propre (en rad/s)
dt dt � .

3.Equation horaire ou la solution :

Soit Uc(t) comme variable, la solution est :


avec Um : L’amplitude (la valeur maximale de la tension Uc(t)
�c t = ��m. cos ( .t + ) π
� . t + :La phase à l’instant t
φ: la phase à l’origine des temps t=0
T0 : la période propre (s)
π
ω = : Pulsation propre (en rad/s)

3.1.Déterminer T0 la période propre :


Remplacer la solution et sa dérivée seconde dans l’équation différentielle :
d�c t d �c
�c t = ��m. cos ( . t + ) = � −�m. . s�n ( . t + ) = � −�m. ( ) . cos ( . t + )
� dt � � dt � �

d �
+� . � =
dt ��
π π π π π
−�m. . cos .t + + . �m. cos .t + = donc �m . cos .t + . − + =
π π
L’équation est juste si − + = et = , on en déduit alors � � = � . . √�. �

Remarque :
π π
ω = = = d’où ω =
.π.√ . √ . �

3.2.Déterminer Um et φ par les conditions initiales :

A t=0 : - Le condensateur est chargé et Uc(0) = U0 = E


- i(0)=0 : le circuit est ouvert

On remplace les conditions initiales dans les expressions de Uc(t) et i(t) à l’instant t=0 .
d�c t
�c t = ��m. cos ( . t + ) et � t = �. = � −�. �m. . s�n ( . t + )
� dt � �
aebc 1 Prof.Zakaryae Chriki
www.bestcours.net
A l’instant t=0
Uc(0) = Um.cos(φ) et � = � −�. �m. . s�n

(1) (2) (3)
π
Uc(0) = Um.cos(φ) = E et � = � −�. �m. . s�n = Or E > 0 et Um > 0 alors cos = >

�cos� = alors s�n = d’où φ=0

d’où φ=0 ou φ=π

De la relation (1) on en déduit : � = = =�


�φ �

π
Conclusion : Um=E , φ=0 , et � � = � . . √�. � alors : �c t = ��. cos .t

3.3.Expression de l'intensité de courant :


π π π
� = �. = � −�. �m. . s�n t+ = ��m. s�n .t+ : Expression de l’intensité de courant
.π .π
Avec �m = �. �m. = ��. �m. = ��m. √
.π.√ .

3.4.Quelques courbes :

❖ Tension Uc(t): ❖ Charge q(t):


π
�c t = ��m. cos ( . t) On a q = C.Uc d’où q t = ��. �m. cos .t

qm = C.Um
Um = E

❖ Intensité de courant i(t):

d�c t
� t = �. = � −�. �m. . s�n ( . t)
dt � �
�m = �. �m.

Or � � = � . . √�. � alors
. �
�m = ��. �m. ( ) = ��m. √
. . √�. � �

4. Energie totale ET :

L’énergie totale ET emmagasinée dans un circuit LC est à tout instant la somme de l’ énergie électrique Ee
dans le condensateur et de Em l’énergie magnétique dans la bobine
q � �
ET= Ee + Em avec �e = = �. � donc �m = � ���� � = . �. ²= . .�
� � �
5. Conservation de l’énergie totale ET :

d� d
on sait que : � = �e + �m = �. � + � �. �² et on dérive = �. � + � �. � ; (f n)’=n.f n-1.f ’ et f ²=2.f.f ’
dt
d� d d ; = � . �c. et

= . �.

= �. � + � �. �
dt
d�c d�
= �. . �c. + � �. . �.
dt dt � ²
d�c d� ; � = ��. et = ��.
²
= �. �c. + ��. �.
dt dt
d�c d�
= �. �c. + ��. �.
dt dt
aebc 2 Prof.Zakaryae Chriki
www.bestcours.net
d�c d�c d �c
= �. �c. + ��. �. . �.
dt dt dt
d�c d �c
= �. �c + ��. �. ; �c + ��. �. = : Equation différentielle
dt dt
=0
Conclusion :
ET = Cte est une constante au cours du temps donc l’énergie totale se conserve.
Les oscillations correspondent à un échange énergétique entre le condensateur et la bobine : Il y a conversion d’énergie
électrique en énergie magnétique et réciproquement.

 Exploiter les courbes :

= =� .
π
i(t) est la dérivée première de Uc(t) représentant une fonction sinusoïdale (�c t = ��m. cos . t ) donc i(t)
est nulle si Uc(t) (ou bien q(t) ) est extrémum (soit maximum ou minimum) et inversement.
Points spécifiques sur la figure Uc(t) q(t) i(t) Ee Em ET= Ee+Em
� �
0 0 Im 0 �m = � ���� � � = � ���� = ��� �= . .�
�² �
q q
Um qm 0 �e = 0 � = = �. �
� �
NB :
L’énergie totale dans un circuit LC est constante et est égale à l’énergie électrique initiale (maximale)

T0=2.TE

T0 : période propre
TE : période des
énergies

NB :
T0 = 2.Te : La période propre des oscillations électriques T0 est le double de la période des énergies Te

II.Etude du circuit RLC


1. Décharge d’un condensateur dans une bobine

• Un condensateur de capacité C, initialement chargé et porteur de la charge q 0 et une tension U0=E


Le montage est constitué de :

• Une bobine de coefficient d’induction L et de résistance interne r


• Un conducteur ohmique de résistance R0 La résistance totale du circuit est R = R0 + r

2. Equation differentielle :
En appliquant la loi d’additivité des tensions UR + Uc + UL= 0 et les transitions :
� = ��.0 �� = ��.0 = ��.0 �. et � � = ��r. �� + �� = ��
τn aboutit à l’équation différentielle vérifié par une variable donnée :
q = C.Uc et �� = = ��.
Variable Uc:
�. �� + ��c� + ��. =� donc �. �. + ��c� + ��. �. =� d’où � + . + �c = �
.
Variable q:
�. �� + ��c� + ��. =� donc �. + + ��. =� d’où � + . + q=�
.

aebc 3 Prof.Zakaryae Chriki


www.bestcours.net
La grandeur . ou .
• Concrétise le caractère non-oscillatoire du système (l’amortissement des oscillations électriques)
• Détermine le régime des oscillations (periodique, pseudo périodique ou apériodique)

La résistance est le dipôle qui influe sur l’amplitude des oscillations, quand la résistance R du circuit est :
• Faible les oscillations du système sont amorties, le régime est pseudopériodique.
• Élevée le système n’oscille pas et donc le régime est apériodique

Régime périodique Régime pseudo périodique Régime apériodique


T0 : la période T : la pseudo période

NB :
La période et la pseudo période sont considérés souvent égales ≈ = . �. √ .
3. Courbe de la tension du condensateur (Régime pseudo périodique :
L’amplitude des oscillations diminue au cours du temps
La cause : La résistance est le dipôle qui influe sur l’amplitude des oscillations
L’explication : Dissipation (perte) progressivement de l’énergie (initialement
emmagasinée dans le condensateur) en énergie thermique par effet joule dans les
résistances.
NB :
L’amortissement est d’autant plus important que la résistance est élevée

Un circuit électrique RLC, réalisé avec un condensateur chargé, est le


siège d’oscillations électriques libres amorties.

4. σransfert d’énergie entre le condensateur et la bobine :


d� d�c
on sait que : � = �e + �m = �. � + � �. �² ; (f n)’=n.f n-1.f ’ et f ²=2.f.f ’ et on dérive = �. +� . .
dt dt
on a d'après l'équation déffentielle : ; �. �. + ��c� + ��. �. =� avec �+� . . = � −��. �.
d� d�c d�c d� d�c d�
= �. (−��. �. ) donc = �. �. ² puisque � = ��. Alors = - R.i² < 0
dt dt dt dt dt dt
NB : = � −� . <�

• Les oscillations correspondent à un échange énergétique entre le condensateur et


la bobine : Il y a conversion d’énergie électrique en énergie magnétique et

• Le circuit (RLC) est dissipatif d’énergie : son énergie totale ET diminue au


réciproquement.

cours du temps.

• Le phénomène d’amortissement résulte de la dissipation (perte) de l’énergie totale dans le circuit sous

 Comment calculer l’énergie dissipée entre deux instant t


forme d’énergie thermique par effet joule
1 et t2 :
Points spécifiques
Uc i Ee Em ET
sur la figure

Ucm 0 � = �. � 0 � = �. �

0 Im 0 � = �. � � = �. �

ΔET = ET (t2) - ET (t1) : L’énergie dissipée par effet joule entre les instants t 1 et t2

aebc 4 Prof.Zakaryae Chriki


www.bestcours.net
5. Entretien des oscillations
Entretenir des oscillations dans un circuit c’est lui fournir de l’énergie pour compenser les pertes par effet Joule dans les
résistances, alors on ajoute au circuit un générateur de tensions
UAM = UAB + UBD + UDM
q d�
� � = ��. �� + � � + �r. �� + ��.
� dt
dq q d²q
� � = � + r . � + � �� + ��.
dt � dt²
On en déduit l’équations différentielle :
+
+ − + . =
.
Si UAM=(R+r).i La tension au borne du générateur est proportionnelle à l’intensité de courant et que le coefficient de
proportionnalité est (R+r) alors + . =
.
Conclusion :
Le générateur fournit au circuit l’énergie nécessaire pour compenser l’énergie dissipée (perdue) par effet Joule à condition que
UAM=(R+r).i
EXERCICE 1
Un groupe d'élèves musiciens souhaite réaliser un diapason électronique capable d'émettre des sons
purs, en particulier la note la3 (note la du troisième octave). Cette note sert de référence aux musiciens
pour accorder leurs instruments.
Un son pur est une onde acoustique sinusoïdale de fréquence donnée. Il peut être obtenu par excitation
d'un haut-parleur à l'aide d'une tension électrique sinusoïdale de même fréquence.

DOCUMENT : octave 3 de la gamme tempérée

Note do Ré mi fa sol la si
Fréquence
262 294 330 349 392 440 494
(en Hz)
2. Réalisation d'oscillations électriques
Le condensateur C est à présent chargé sous la tension E du générateur ; on bascule l'interrupteur K en
position 2. Cet instant est choisi comme nouvelle origine des temps.
2.1.La tension u aux bornes du condensateur évolue en fonction du temps de la manière présentée en
annexe 5.
2.1.1. Les oscillations électriques observées sont amorties. Quel est le dipôle responsable de cet
amortissement ?
2.1.2. Qualifier ce régime d'oscillations par un terme approprié.
2.2.Sur la courbe u = f(t) présentée en annexe 5, sont notés deux points C et D. Comment appelle-t-on la
durée écoulée entre ces deux points ? Évaluer graphiquement cette valeur.
2.3.Eatablire l’équation différentielle vérifiée par la tension aux bornes du condensateur
3. Entretien des oscillations
En feuilletant leur manuel de physique, les élèves constatent qu'il est possible de rajouter au circuit
précédent, un dispositif qui entretient les oscillations.
3.1. Expliquer, en une phrase, le rôle de ce dispositif, d'un point de vue énergétique.
3.2.Sachant que les paramètres du circuit précédent n'ont pas été modifiés, représenter, sur l'annexe 6 (à
rendre avec la copie), la courbe u = f(t) obtenue après entretien des oscillations.
3.3.Rappeler l'expression de la période propre T0 du circuit oscillant. Calculer sa valeur, sachant que le
condensateur a une capacité C = 1,0 µF et que l'inductance L de la bobine vaut ici 0,100 H.
3.4.En déduire la fréquence f0 de la tension obtenue.
3.5.Le circuit oscillant est relié à un haut-parleur convertissant cette onde électrique en onde sonore de
fréquence f0. Les élèves souhaitent accorder leurs instruments en émettant la note la3 à l'aide du
circuit précédent.
aebc 5 Prof.Zakaryae Chriki
www.bestcours.net
3.5.1. La fréquence précédemment obtenue est-elle un son de l'octave 3 de la gamme ?
3.5.2. Quels paramètres peut-on changer pour modifier la valeur de la fréquence émise ?
3.5.3. Sachant que les élèves ne disposent pas d'autre condensateur que celui du circuit initial,
calculer la valeur de l'autre paramètre qui permettra d'obtenir la note la 3 .
3.5.4. On règle à présent ce paramètre sur 232 mH ; déterminer la nature de la note alors émise
par le diapason.
ANNEXE 3 : à rendre avec la copie :

G : Générateur de tension constante E = 12 V


R : Résistance du conducteur ohmique R = 1000 Ω
C : Capacité du condensateur C = 1,0 µF

L : Inductance réglable de la bobine (résistance r négligeable)


ANNEXE 5 : à rendre avec la copie : ANNEXE 6 : à rendre avec la copie :

EXERCICE 2
1. Décharge d’un condensateur dans une bobine
On réalise la décharge d’un condensateur dans la
bobine précédente (L=0,1H) dans deux cas :
1.1. Premier cas : On utilise un condensateur de
capacité C initialement chargée sous la tension U 0
(fig.3). On note q(t) la charge du condensateur à l’instant t .
1.1.1. Etablir l’équation différentielle vérifiée par la charge q(t) . Figure 3
1.1.2. Déterminer la valeur de C sachant que le circuit est le siège
d’oscillations électriques libres non amorties, de période propre T0 =2 ms . On prend π 2 =10 .
1.2. Deuxième cas : On utilise le condensateur précèdent de capacité
C initialement chargée sous la tension U0 =6 V , et on l’associe à la bobine
précédente montée en série avec un conducteur ohmique de résistance R
réglable et un interrupteur ouvert. On règle la résistance du conducteur
ohmique sur la valeur R0 , et on ferme le circuit à l’instant t0=0 .
A l’aide d’un système d’acquisition informatique, on suit la
tension uC (t) entre les bornes du condensateur, on obtient le graphe
de la figure (4).
1.2.1. Nommer le régime d’oscillations que montre le graphe.
1.2.2. Calculer la valeur de l’énergie totaleE 0 du circuit à
l’instant t0=0 et la valeur de l’énergie totale E1 du circuit à
l’instant t1=2T , avec T pseudo période des oscillations électriques. Y
at-il conservation de l’énergie totale du circuit ?
E  R
Figure 4
1.2.3. On admet que ln  0  = 0 (t1 - t0 ) . Déterminer la valeur de R0 .
E1  L

aebc 6 Prof.Zakaryae Chriki


www.bestcours.net
EXERCICE 3
2-Etude de l’amortissement et de l’entretien des oscillations dans un circuit RLC
Une fois le condensateur est totalement chargé, on bascule l’interrupteur K vers la position (2) à
un instant que l’on choisira comme nouvelle origine des dates (t  0) .
La courbe de la figure 3, représente l’évolution temporelle de la charge q(t) du condensateur.
2.1. Identifier le régime oscillatoire qui correspond à la courbe de la figure 3 .
2.2. En assimilant la pseudo période à la période propre de l’oscillateur électrique, déterminer
l’inductance L de la bobine (b) avec C = 1 µF ..
2.3. Calculer E , la variation de l’énergie totale du circuit entre les instants t1  0 ms et
t 2 18ms , puis interpréter ce résultat.
2.4. Pour entretenir les oscillations, on monte en série avec le condensateur et la bobine (b),
précédemment étudiés, un générateur (G) qui délivre une tension proportionnelle à l’intensité du
courant électrique: u G (t) = k.i(t) .
2.4.1. Etablir l’équation différentielle vérifiée par la charge q(t) .
2.4.2. On obtient des oscillations électriques sinusoïdales lorsque la constante k prend la valeur
k =11 dans le système d’unités internationales. En déduire la valeur de la résistance électrique rb de la bobine (b).
3. Etude énergétique du circuit RLC série
Le professeur insère dans le montage en série avec le conducteur ohmique, une bobine
d'inductance L= 0,1 H et de résistance négligeable.
Apres avoir chargé de nouveau et totalement le condensateur, le professeur bascule l'interrupteur en
position (2), à l'instant t0 = 0 . La figure (5) représente les variations de la tension uc (t ) aux bornes du
condensateur et de la tension uR (t ) aux bornes du conducteur ohmique.
1 1 L
3.1. Montrer que l'expression de l'énergie totale du circuit à un instant t s'écrit : E = C.uC2 + . 2 .uR2
3.2. Déterminer la valeur de E = E1 E0 , la variation de l'énergie totale du circuit entre les instants
2 2 R

t0 = 0 et t1 = 3,5 ms . Interpréter ce résultat.

u(V)

uC (t )

2
t(ms)
6 12 0
0,5

uR (t )

Figure 3 Figure 5
EXERCICE 4
K2
R0
2.2- Etude du dipôle RLC A

u C  U0 ,on ouvre K1 et on ferme K 2 à un instant pris comme


Lorsque la tension entre les bornes du condensateur prend la valeur
K1
nouvelle origine des dates (t=0). Un système d’acquisition informatisé
adéquat permet de tracer la courbe représentant la tension u R (t) C (b)
(fig.5) .(la droite (T1) représente la tangente à la courbe à t  0 .)
I0 i uR

A
Figure 3 B
R
aebc 7 Prof.Zakaryae Chriki
www.bestcours.net

2.2.1- Etablir l’équation différentielle régissant l’évolution de la charge q du condensateur.


dE t
2.2.2- Exprimer en fonction de R , r et i ; E t représente l’énergie totale du circuit à un instant t
dt
et i l’intensité du courant circulant dans le circuit au même instant.
L  du   du 
2.2.3- Montrer que U0   .  R  où  R  représente la dérivée par rapport au temps
R  dt  t 0  dt  t 0
de u R (t) à t  0 .Calculer U 0 .
2.2.4- Trouver E j l’énergie dissipée par effet Joule dans le circuit entre les instants t=0 et t=t1( fig.5).
EXERCICE 5
3.Oscillations dans un circuit RLC .
Ahmed a ajouté au montage représenté dans la figure 3 un 1 K2
conducteur ohmique de résistance R et une bobine d’inductance L
et de résistance négligeable; Il obtient le montage de la figure 5. ‫مدخل‬

la résistance R sur la valeur R 1 0 .


3.1- A la fin de la charge du condensateur , Ahmed règle
i L
. U0 C uc
A l’instant t= 0, il bascule l’interrupteur K à la position (2) ;
Il obtient alors la courbe représentée par la figure 6.
a- Établir dans ce cas l’équation différentielle vérifiée par la R0 R
tension uc aux bornes du condensateur.
b - La solution de l’équation différentielle s’écrit sous
 2 
Fig 5

la forme u c  U0 cos  .t    . Trouver l’expression de T0


 T0  uc(V)
et Calculer la valeur de l’inductance L de la bobine. 3
c- En considérant la conservation de l’énergie, calculer l’intensité maximale
2
3.2 - Ahmed règle la résistance R sur la valeur R2  0 ; Il obtient un
du courant dans le circuit.
1
régime pseudopériodique dont la tension uc vérifie l’équation t(s)
différentielle : d u c  R 2  du c  1  u c  0
2
0
1 2 3
dt 2 L dt LC Fig 6
dE T -1
Trouver l’expression dt en fonction de R2 et i ( ET )
-2
représente l’énergie totale du dipôle à l’instant t .
-3

aebc 8 Prof.Zakaryae Chriki


www.bestcours.net

Niveaux: SM PC SVT Matière: Physique


PROF :Zakaryae Chriki Résumé N:9
Modulation d'amplitude
I.Ondes électromagnétiques- Transmission d'information
1. Les caractéristiques
: des ondes électromagnétiques
Comme les ondes mécaniques progressives sinusoïdales, les ondes électromagnétiques sont caractérisées par :
Comme les ondes mécaniques progressives sinusoïdales, les ondes électromagnétiques sont caractérisées par :
1
* une fréquence f (en Hz) et une période T (en s) liées entre elles par la relation suivante : f =
T
* Une célérité (vitesse de propagation en m/s) : dans le vide et dans lair elle est égale à la célérité de la lumière soit c = 3.108 m/s
* La célérité des ondes électromagnétiques dans les milieux transparents (comme les fibres optiques) est également importante
(de lordre de 108 m/s
* Une longueur d’onde dans le vide λ (en m) qui correspond à la distance parcourue par londe se déplaçant à la célérité c durant une
c
période temporelle T. On a aussi la relation suivante : λ = c.T =
f

2. La nécessité de la modulation
On veut transporter un signal ( musique, son, image , etc ... ) . Ces signaux ont une basse fréquence de l’ordre de 1kHz , en fait ces signaux
ne peuvent pas être transmises directement pour plusieurs raisons :
* Les ondes de basses fréquences sont fortement amorties ;
λ λ
* Les dimensions de l’antenne réceptrice pour une onde donnée doivent être de lordre de et
2 4
Cela conduirait à des antennes irréalisables du fait de leurs dimensions : pour une onde de fréquence 1kHz il faudrait une
λ c 3 × 108
antenne de dimension L = = = = 150km
2 f 2.103
* L’intervalle des basses fréquences est très étroites qui a pour effet de rendre l’antenne incapable de sélectionner le signal transmis
parmi d’autres . Il y aurait brouillage de l’information.

La solution :
C’est de transporter le signal dans une plage des hautes fréquence , ce qui nécessite l’utilisation d’une onde porteuse de haute fréquence qui
porte le signal de BF sous forme d’une onde modulante.

signal modulant
Modulateur signal modulé

Porteuse

3. Le principe de transmission d'une inforamtion par une onde électromagnétique


L’information à transmettre est contenue dans un signal électrique de basse fréquence.
Pour le transporter, on utilise une " onde porteuse" de haute fréquence.
L’amplitude de l’onde porteuse est modulée par le signal électrique de basse fréquence. Ceci est effectué par un modulateur.

Information

transmission
Modulation Démodulation réception du signal

Porteuse

4. les types de modulations


Dans la porteuse p(t) = Pm.cos)2.π.σ.t + φ), trois paramètres peuvent être modifiée :
- L'amplitude Um : modulation d'amplitude
- La fréquence N : modulation de fréquence
- La phase φ : modulation de phase

aebc 1 Prof.Zakaryae Chriki


www.bestcours.net

Modulation d'amplitude Modulation de fréquence Modulation de phase

II.Modulation d'amplitude
1. Principe :
La modulation d’amplitude d’une tension poteuse p)t) de haute fréquence Fp permet la transmission de signaux de faibles
fréquences ( une tension s(t) de basse fréquence fs) avec :
s(t) = Sm cos)2.π.fs.t) : signal de faible fréquence: Le signal modulant contenant l’information à diffuser (à envoyer)
p(t) = Pm cos)2πFp t) : porteuse

1 � 633
2

+ t
� M

U0 est la composante continue


Le signal modulé
uS(t) = k(U0 + s(t)) . p(t)
us(t)=Um. cos(2.π.Fp .t)
� � + ��

AD633

La porteuse p(t)= Pm.cos)2πFpt)

2. Expression de la tension modulée en amplitude


À l’entrée E1 du multiplieur , on a s(t) + U0 = Sm cos(2πfs t) + U0 avecU0 une tension continue .
À l’entrée E2 , on applique la tension porteuse : p(t) = Pm cos(2πFp t) .
À la sortie on obtient la tension us (t) = kPm (Sm cos(2πfs t) + U0 )cos(2πFp t)
On sait que l’expression générale de la tension modulée en amplitude est : us (t) = Um (t)cos(2πFp t)
Um (t) est l’amplitude de la tension modulée est une fonction affine de la tension modulante s(t)
. Elle en reproduit les variations au cours du temps .
Sm
L’amplitude de la tension modulée s’écrit : Um (t) = kPm (Sm cos(2πfs t) + U0 ) Um (t) = kPm U0 ( cos(2πfs t) + 1)
U0
Sm
On pose : A = kPm U0 et m = et la relation prend la forme suivante : Um (t) = A(mcos(2πfs t) + 1)
U0
On appelle m le taux de modulation
De la relation ci-dessous , montre que l’amplitude modulée Um (t) varie entre deux valeurs extrêmes : Ummax et Ummin tel que :
Ummax = A(m + 1) Ummin = A(−m + 1 ) c’est à dire que : Ummax + Ummin = 2Am Ummax − Ummin = 2A

d’où le taux de modulation est : m = Ummax − Ummin


Ummax + Ummin

aebc 2 Prof.Zakaryae Chriki


www.bestcours.net
3. La qualité d'une modulation d'amplitude
Pour une modulation parfaite il faut que :
• La fréquence Fp de la porteuse soit nettement supérieure à la fréquence de la modulante f s : Fp >> f s
(Généralement Fp >> 10.fs)
• Le taux de modulation m soit inférieur à 1 : m < 1

Modulation parfaite (Bonne) Mauvaise modulation (Critique) Surmodulation

En mode XY on obtient : En mode XY on obtient : En mode XY on obtient :

. − . − . − − .
m= = . < m= = m= = . >
. + . + . + − .

4. Spectre des fréquences :


Le spectre de fréquences du signal modulé est un graphe présentant l'amplitude de chaque composante sinusoïdale du signal.
On a us)t)= A.)1 + A.m.cos)2.π.fs.t)).cos)2.π.Fp.t) = A.cos)2.π.Fp.t) + A.m.cos)2.π.fs.t).cos)2.π.Fp.t)
On sait que 2.cos(a).cos(b) = cos(a+b) + cos(a-b)
�. m �. m
�s t = ��. cos( . . � . t) + � . cos( . . (� − f ). t) + � . cos( . . (� + f ). t)

Conclusion : la tension modulée est la somme de trois tensions sinusoïdales avec des fréquences différentes
�. m �. m
La fonction A.cos)2.π.Fp.t) . cos . . � − f . t . cos . . � + f . t

�. m �. m
Amplitude A

Fréquence Fp Fp – fs Fp + fs

II.Démodulation d'amplitude
Une antenne réceptrice capte l’onde électromagnétique et restitue le signal électrique modulé. La démodulation permet alors
d’extraire le signal modulant s(t) d’origine du signal modulé.
Pour restituer l’information de la tension modulante, il suffit ensuite de démoduler le signal reçu
Elle s’opère comme suit :
• La réception par une antenne réceptrice
• La suppression des alternances négatives (1)
• La détection d’enveloppe (2)
• L’élimination de la composante continue (3)

aebc 3 Prof.Zakaryae Chriki


www.bestcours.net
a) Première opération : la suppression des alternances négatives (1)
La diode bloque les alternances négatives. La tension recueillie aux bornes du conducteur ohmique est une
tension modulée redressée.

b) Deuxième opération : La détection de l’enveloppe et la suppression de la porteuse


Le montage à utiliser comporte un filtre passe – bas (Un condensateur en parallèle avec un conducteur ohmique ), c’est-à-dire
ne laissant passer que les composantes aux fréquences basses et arrêtant celles aux fréquences élevées.

NB :
Pour retrouver une enveloppe de porteuse fidèle au signal modulant originel, il faut donc que :
Tp << RC < Ts avec Ts : La période du signal modulant
Tp : La période du signal modulant

c) Troisième opération : la suppression de la composante continue


Le montage à utiliser comporte un filtre passe – haut, c’est-à-dire ne laissant passer que les
composantes aux fréquences élevées et arrêtant celles aux basses fréquences et continues.

Le rôle de chaque partie dans la démodulation :

Antenne Réception des ondes électromagnétique

Partie )1( : Circuit LC Sélectionner la fréquence Fp ; � = =


π√ .
Tp=2.π.√�. � : période de la porteuse

Amplificateur Amplifier le signal modulé sélectionné

Partie )2( : Circuit RC ou filtre passe – bas Elimine les alternances négatives et détecte l’enveloppe
Tp << RC < Ts
Tp : période de la porteuse
TS : période de la modulante

Partie )3( : Circuit RC ou filtre passe – haut Suppression de la composante continue U0

s(t) La tension modulante

aebc 4 Prof.Zakaryae Chriki


www.bestcours.net
EXERCICE 1
La modulation d’amplitude est obtenue en utilisant un circuit intégré multiplieur .
On applique à l’entrée E1 du circuit intégré
multiplieur une tension p(t) qui correspond au E2 S
signal porteur, et à l’entrée E 2 la tension
E1
s(t)+U0 avec s(t) la tension correspondant au
s(t) +U0
signal modulant à transmettre et U 0 la u(t)
p(t)
composante continue (figure 4).
On obtient à la sortie S du circuit la tension Figure 4

amplitude .L’expression de cette tension est : u(t)=k.p(t).  s(t)+U0  où s(t)=Sm .cos(2πfS t)


u(t) correspondant au signal modulé en

et p(t)=Pm .cos(2πf p t) et k une constante qui caractérise le circuit intégré multiplieur .


m 
1- La tension modulée en amplitude peut s’écrire sous la forme : u(t)=A  s(t)+1 .cos(2πf p t)
S  Sm 
avec A=k.Pm .U0 et m = m le taux de modulation.
U0
Trouver l’expression du taux de modulation m en
fonction de U max et U min avec U max la valeur maximale
de l’amplitude de u(t) et U min la valeur minimale de son
amplitude.
2- Quand aucune tension n’est appliquée sur
l’oscilloscope, les traces du spot sont confondues avec
l’axe médian horizontal de l’écran. On visualise la
tension u(t) et on obtient l’oscillogramme de la figure 5.
- Sensibilité horizontale 20 s.div1 ; -Sensibilité verticale : 1V.div1 . Figure 5
Déterminer f p , f s et m .Que peut-on en déduire à propos de la qualité de la modulation ?
EXERCICE 2
E2
Pour transmettre un signal sinusoïdal s(t) on S
utilise un multiplieur. E 1
On applique à l’entré E1 du multiplieur un
signal de tension u(t)=s(t)+V0 avec V0 la tension p(t) uS
s(t) + V0
continue de décalage , et on applique à l’entrée E2
une tension p(t) d’une onde porteuse ( figure 5).
On obtient à la sortie S du multiplieur la tension Figure 5
modulée en amplitude uS(t) telle que : uS(t) = A[1+0,6cos(10 p.t)].cos(2.105p.t) .
4

3.1- Montrer que la modulation d’amplitude obtenue est bonne .


3.2- La démodulation d’amplitude est réalisée à l’aide du montage de la figure 6.
La partie 1 du montage comprend la bobine (b’) et un condensateur de capacité C0 réglable entre les
deux valeurs 6.10-12 F et 12.10-12 F .
Le conducteur ohmique utilisé dans
la partie 2 du montage a une résistance C2
R1=30kW .
a- Montrer que l’utilisation de la
bobine (b’) dans le montage permet
(b’) C0 R1 C1 R2
à la partie1 du montage de sélectionner
le signal uS(t).
b- On veut obtenir une bonne détection
d’enveloppe en utilisant l’un des Partie1 Partie2 Partie3
condensateurs de capacités : Figure 6
10 nF ; 5 nF ; 0,5 nF ; 0,1 nF . Déterminer la capacité du condensateur qui convient .

aebc 5 Prof.Zakaryae Chriki


www.bestcours.net
EXERCICE 3
Pour recevoir une onde radio, modulée en amplitude de fréquence f0  594 kHz , on utilise le
dispositif simplifié représenté par le schéma de la figure 3.

antenne

C3
D
L1 R2 R3
C2
C

partie 1 partie 2 partie 3


Figure 3
Parmi les réponses proposées préciser, sans aucune justification, la réponse juste :

1. La partie 1 du dispositif comporte une antenne et une bobine d’inductance L1  1, 44 mH et de


résistance négligeable qui est montée en parallèle avec un condensateur de capacité C variable.
1.1. La partie 1 sert à :
recevoir et sélectionner l’onde éliminer la composante continue
éliminer la porteuse moduler l’onde
1.2. Pour capter l’onde radio de la fréquence f 0 , la capacité C doit être fixée sur la valeur :
499 pF 49,9 pF 4,99 pF 0, 499 pF

partie est C2  50 nF .
2. La partie 2 joue le rôle du détecteur d'enveloppe. La capacité du condensateur utilisé dans cette

 L T I 
2.1. La dimension du produit R 2 .C2 est :
 T 1 
 
2.2. La moyenne des fréquences des ondes sonores est 1 kHz. La valeur de la résistance R 2 qui
permet d’avoir une bonne démodulation de l’onde radio étudiée est:
20 k 5k 35 10
EXERCICE 4

Les ondes sonores audibles ont une faible fréquence , leur transmission à des longues distances
nécessite qu’elles soient modulante à une onde électromagnétique de haute fréquence.
Cet exercice vise à étudier la modulation et la de demodulation.
E1
1 - Modulation

Le générateur  GBF 1 applique à l’entrée E1 de la composante


On considère le montage représenté dans la figure 4 ; E2 S

-
 2 .t 
  
u1( t ) u2 ( t ) uS ( t )

 
u
électronique X une tension sinusoïdale 1 ( t ) Pm .cos
T

- Le générateur  GBF 2 applique à l’entrée E2 de la composante


p

électronique X une tension sinusoïdale u2 ( t )  U 0  S( t )


M
Fig 4
avec U 0 la composante continue de la tension et

aebc 6 Prof.Zakaryae Chriki


www.bestcours.net
us V 
 2 .t 
S( t )  Sm .cos   la tension correspondante
0,3

 Ts  0,2
à l’onde qu’on désire transmettre.
t( 5, 4.103 s )
de sortie us  t   k.u1( t ).u2 ( t ) avec k constante
0,1
On visualise sur l’écran d’un oscilloscope la tension
0
1 2
positive caractérisant la composante X , fig 5 - 0,1
0,5 1,5

1.1- Montrer que l’expression de la de la tension us ( t- 0,2


)
S’écrit sous la forme : - 0,3

  2 t    2 t 
us ( t )  A1  mcos    cos  
5 ‫الشكل‬
  s    Tp 
Fig5
T
. C0
et préciser l’expression de A et celle de m . S

L C R C R0
1.2-Calculer la valeur de m et déduire
la qualité de la modulation.

1 2 3


2 - Démodulation
La figure 6 représente le montage utilisé
dans un dispositif de réception constitué de Fig6
M

EXERCICE 5
3- Modulation d’amplitude d’un signal sinusoïdal
Afin d’obtenir un signal modulé en amplitude, on utilise un circuit intégré multiplieur X (fig.6).
On applique à l’entrée :
- E1 : la tension u1 (t)  s(t)  U0 avec s(t)  Sm .cos(2.fS.t) représentant le signal informatif et
U 0 une composante continue de la tension.
- E 2 : une tension sinusoïdale représentant la porteuse E1
u 2 (t)  Um .cos(2.FP .t) .
X S
E2
La tension de sortie u s (t) obtenue est us (t)  k.u1 (t).u 2 (t) ; u1 (t) u s (t)
u 2 (t)

Rappel: cos(a ).cos(b)  cos(a  b)  cos(a  b) 


k est une constante qui dépend du circuit intégré X.
1
Figure 6
2
3.1- Montrer que u s (t) s’écrit sous la forme : Amplitude(V)

u s (t)  .cos(2.f1.t)  A.cos(2.f 2 .t)  .cos(2.f 3.t)


A.m A.m
2 2
où m est le taux de modulation et A une constante.
3.2- La figure 7 représente le spectre de fréquences formé Figure 7
de trois raies de la tension modulée u s (t) . Déterminer m 1
et la fréquence f s .La modulation est-elle bonne ? 0,5
3.3- Pour une bonne réception du signal modulée, on utilise f(kHz)
un circuit bouchon(circuit d’accord) formé d’une bobine 0
d’inductance L0  60 mH et de résistance négligeable et
5 5,5 6

de deux condensateurs , montés en série, de capacité C  10 F et C0 .Déterminer la valeur de C0 .

aebc 7 Prof.Zakaryae Chriki


www.bestcours.net

Niveaux: SM PC SVT Matière: Physique


PROF :Zakaryae Chriki Résumé N:10
Les lois de Newton
1. Repérer un point M d’un mobile dans un repère d’espace
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ permet de repérer le point M dans l’espace par rapport à un référentiel choisi pour l’étude.
Le vecteur position O�
électromagnétiques sont caractérisées par :
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = . + . + . � ou ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗

= ||⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ || = √� ²� + � ²� + ² : module du vecteur position

Les fonctions x(t) , y(t) et z(t) sont les équations horaires du mouvement

2. Vecteur vitesse
Le vecteur vitesse ⃗ est défini comme la dérivée première du vecteur position par rapport au temps.
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
⃗ =

Caractéristiques du vecteur vitesse en un point M :


- Direction : toujours tangente à la trajectoire au point M
- Sens : toujours dans le sens du mouvement
- Intensité (module ou valeur) : V et dont l’unité est m/s ou m.s-1

⃗ = . + . + . � ou ⃗ = || ⃗ || = √� �+ �+ : module du vecteur vitesse


NB :
La relation entre vecteur est bien identique à la relation entre composantes sur les axes.

⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
⃗ = alors = = et = = et = =

 Calculer la vitesse par la méthode d’encadrement :

− +
=
.
• La vitesse au point M1: • La vitesse au point M3:
� � . �� − . �� −
� = =� = . / � = =� − = . /s
. � � − .τ � �

3. Vecteur accélération :
⃗ est défini comme la dérivée première de la vitesse ⃗ soit la dérivée seconde du
Le vecteur accélération �
vecteur position. ⃗ ²⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
⃗ = = : Vecteur accélération et a s’exprime en m.s-2
²

⃗ = . + . + . � ou ⃗ ( ) = ||⃗ || = √� �+ �+ : module du vecteur accélération


NB :
La relation entre vecteur est bien identique à la relation entre composantes sur les axes

⃗ ²⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ² ² ²
⃗ = = alors = = = = et = = = = et = = = =
² ² ² ²

4. La base locale de Frénet (Repère du point) :


La base de Frénet �, � ⃗ ,n ⃗ ,
⃗ n’a pas des vecteurs fixes contrairement à la base du repère catésien O, �, �j⃗, k
elle suit le mouvement donné par le système.

aebc 1 Prof.Zakaryae Chriki


www.bestcours.net
��, �
⃗ ,n
⃗ : repère de Frenet tel que :
- La position du mobile en M est l’origine du repère.
- ⃗ : Vecteur unitaire tangent à la tractoire au point M et dirigée toujours dans le sens du

mouvement (de même sens que la vitesse ⃗�).
- n⃗ : Vecteur unitaire normal à la trajectoire au point M et dirigé vers le centre de courbure de la
trajectoire.
5. Expression de l’accélération ⃗ dans le repère de Frenet (Repère du point) :
⃗ = .⃗ + .⃗ et = ||⃗ || = √� �+ �

a = :accélération tangentielle
²
a = :accélération normale
φ
φ : rayon de courbure

NB :
Dans le cas d’un mouvement circulaire le rayon de courbure φ est identique au Rayon R de la trajectoire circulaire
6.
7. Mouvement
Mouvementrectiligne
Mouvement rectiligneuniformement
rectiligne uniformementvarié
uniformement varié(MRUV)
varié (MRUV)
(MRUV)
Le mouvement du centre d’inerte
du centre d’inerte est est rectiligne
rectiligne
uniforme si lasitrajectoire
uniforme est est
la trajectoire rectiligne et sietlesivecteur
rectiligne le vecteur
accélération est constant ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
⃗ =⃗ �= � ⃗⃗⃗⃗⃗⃗

Mouvement rectiligne uniformement varié (MRUV)

L’accélération est Equation horaire du mouvement


La vitesse est constante
Constante non nulle Enregistrement
Vx(t) = ax.t + Vox = . . +� . �+�
ax = Cte ≠ 0
La distance entre deux
points successifs varie
MiMi+1≠Cte

La vitesse varie
− +
=
Δ� �
.
a =
Δt
V0x : la coordonnée du vecteur V0x : la coordonnée du vecteur vitesse
vitesse sur l’axe τx à l’instant t= 0 sur l’axe τx à l’instant t= 0
x0: l’abscisse à l’instant t= 0

NB :
Dans un mouvement rectiligne, vaux mieux choisir l’axe (Ox par exemple) parallèle (ou bien confondu) à la
trajectoire


Le vecteur vitesse est parallèle à l’axe Ox et Vy=0 Le vecteur accélération est parallèle à l’axe Ox et ay=0
Montrer que VB²-VA²=2.ax.(xB-xA) :
Les lois de Newton
1. Forces intérieures et Forces extérieures
- Préciser le système a étudié
- Les forces extérieures dues à des interactions avec des objets qui n’appartiennent pas au système.
- Les forces intérieures dues à des interactions entre les constituants du système.
2. Référentiels galiléens
• Un référentiel galiléen est un référentiel dans lequel la première loi de Newton (Principe
d’inertie) est vérifiée
• Soit R, un référentiel galiléen. Tout référentiel R’ en translation rectiligne uniforme par rapport à R est considéré


comme un référentiel galiléen
Référentiel de Copernic : L’origine du référentiel de Copernic est au centre de masse du système solaire
(composé du Soleil, et des objets célestes gravitant autour de lui). Ses axes pointent vers des étoiles lointaines
fixes.

aebc 2 Prof.Zakaryae Chriki


www.bestcours.net
3. La 1ere loi de Newton (Principe d’inertie)
∑ = ⃗ : le système est isolé ou pseudo isolé On peut en déduire que ⃗ = ⃗ et ⃗ = ⃗⃗⃗⃗⃗ par conséquent :
• Le mobile est au repos (immobile) VG= 0
• Le centre de gravité du mobile est en mouvement rectiligne uniforme V G= Cte ≠ 0

Énonce : Dans un référentiel galiléen un système ponctuel isolé ou pseudo-isolé est soit immobile ou
animé d’un mouvement rectiligne uniforme

NB :
Un solide isolé mécaniquement n’est soumis à aucune force. Un solide pseudo-isolé mécaniquement est soumis à des forces
qui se compensent à chaque instant.

4. La 2eme loi de Newton (Théorème de centre d’inertie σCI)


∑ = .⃗
Enoncé : dans un référentiel galiléen, la somme vectorielle des force extérieures exercées sur un
système ponctuel est égale au produit de la masse du système par le vecteur accélération ⃗ de son
centre de gravité


⃗ e�t � = �m. a⃗ = ⃗ alors a⃗ =
Lorsque ∑ � = : le vecteur �
⃗ est constant. τn retrouve le principe d’inertie.
Remarque :
L’accélération du centre d’inertie G d’un solide est toujours colinéaire à la somme des forces appliquées
5. La 3eme loi de Newton (Principe d’action et de réaction ou principe des actions réciproques)
Enoncé : si un système A exercé une force / sur un système B alors le système B exerce aussi sur
le système A une force / ayant même droite d’action, même valeur, même direction mais un sens
opposé et donc : / = −� /
La 3eme loi de Newton
- Est valable pour tous les états de mouvement ou de repos d’un mobile
- Est valable pour toutes les forces, qu’elles s’exercent à distance où par contact.


- Permet d’écrire que, dans un système matériel, la somme des f orces intérieures est nulle,

Comment exploiter la 2eme loi de Newton

En règle générale, la 2eme loi de Newton sert à déterminer le mouvement d’un point matériel ou d’un système de points,
connaissant les forces qui s’appliquent à ce point.
Pour résoudre un problème de dynamique en utilisant la 2eme loi de Newton, la méthode est toujours la même :
1. Préciser le système à étudier
2. Faire le bilan de toutes les forces qui agissent sur le point matériel étudié (ou le centre d’inertie de
l’objet étudié).
2.1. Forces de contact
2.2. Forces à distance
3. Faire un schéma précis et suffisamment grand pour pouvoir y représenter (tant que c’est possible)
toutes les forces dont les caractéristiques bien connues.
Exemples : le poids P ⃗ et ⃗� la réaction d’un plan quand les frottements sont négligeables
4. Choisir un référentiel galiléen. Il faut toujours préciser le référentiel d’étude, c’est fondamental
NB :
Attention pour les mouvements rectilignes et le repère de Frenet pour les mouvements curvilignes

5. Ecrire la relation vectorielle de la 2eme loi de Newton �∑ = . ⃗


6. Projeter chacune de ces forces sur les axes du référentiel (Se rappeler de la définition de la
projection d’un vecteur sur un axe d’un référentiel)
NB : La relation entre vecteur est bien identique à la relation entre composantes sur les axes
6.1. Sur l’axe Ox : ∑ = .
6.2. Sur l’axe Oy : ∑ = .
7. Répondre !!!
Remarque :
La projection peut se faire sur un axe ou l’autre ou les deux à la fois, ça dépend de la nature de la question (pas de priorité pour
le choix de l’axe τx)

aebc 3 Prof.Zakaryae Chriki


www.bestcours.net
EXERCICE 1
On considère un point M leurs coordonnées dans un repère sont : OM  2t 2 .i  (3t  5) j
  

1. Déterminer la distance OM à t=0 ?


2. Déterminer l’expression du vecteur vitesse et calculer leur module à t=0 ?
3. Déterminer l’expression du vecteur accélération et calculer leur module?
EXERCICE 2
Un bloc de masse m= 80,0kg repose sur un plan incliné d’un angle de 12,0° par rapport à l’horizontale. Une
corde actionnée par un moteur exerce sur le bloc une force de valeur ⃗⃗⃗ constante. On se propose de déterminer F
pour que le bloc soit hissé avec une accélération de valeur constant a= 2,00 ms−2.
On suppose qu’au cours du déplacement, la valeur de la
composante tangentielle de la force ⃗ exercée par le sol sur le
bloc est égale à 0,25 fois la valeur de sa composante normale.
1) Reproduire le schéma et représenter qualitativement les
forces agissant sur le bloc.
2) Calculer la valeur Rz de la composante de R selon le vecteur
⃗ . En déduire celle Rx de sa composante selon le vecteur .
3) Calculer F.

EXERCICE 3
Les types de mouvements que subissent les systèmes mécaniques sont nombreux et diffèrent selon
les actions exercées sur ces systèmes. Les lois de Newton permettent l'étude de l'évolution de ces
systèmes.
Cet exercice vise l'étude de deux types de mouvement et la détermination de certaines grandeurs
qui les caractérisent.
1. Etude du mouvement d'un solide sur plan horizontal
Un solide ( S ) de centre d’inertie G et de masse m  0, 4 kg glisse avec frottement sur un plan
horizontal OAB . On modélise les frottements par une force f constante de direction parallèle à la
trajectoire et de sens contraire à celui du mouvement.
Pour étudier le mouvement de ( S ) , on choisit un repère (O, i ) lié à la terre considéré comme galiléen.
1.1. Le solide ( S ) est soumis, lors de son mouvement entre O et
A , à une force motrice F constante, horizontale ayant le sens du
mouvement (figure 1).
On choisit l’instant de départ de ( S ) , à partir de O , sans vitesse
initiale comme origine des dates t 0 =0 . Figure 1
1.1.1. En appliquant la deuxième loi de Newton, montrer que
d 2x F  f
l’équation différentielle que vérifie l'abscisse x de G dans le repère (O, i ) est : 2  .

1.1.2. le solide ( S ) passe par A à l’instant t A  2 s , avec la vitesse vA  5 m.s1 .


dt m

Déterminer la valeur de l'accélération a1 du mouvement de G entre O et A .


1.2. La force F s'annule lorsque le solide ( S ) passe par A . Le solide ( S ) continue son mouvement et
s'arrête en B . On choisit l'instant de passage de ( S ) par A comme nouvelle origine des dates (t 0 =0) . Le
solide ( S ) s'arrête en B à l'instant tB  2,5 s .
1.2.1. Montrer que la valeur algébrique de l'accélération entre A et B est a 2  2 m.s2 .
1.2.2. En déduire l'intensité de la force de frottement f .
1.3. En utilisant les résultats obtenus, calculer l'intensité de la force motrice F .

aebc 4 Prof.Zakaryae Chriki


www.bestcours.net
EXERCICE 4
Un skieur de masse m=70 kg, décrit une piste formée par deux parties:
*AB, une pente inclinée de 30° avec le plan horizontal
*BC, une voie rectiligne et horizontale
Les forces de frottements sont supposées constantes sur les
deux parties et valent f=10N.Le skieur atteint le point B avec
une vitesse vB=40 m/s puis il s'arrête en C. g=10 N/Kg
1-Sur la pente AB:
1-1-Faire le bilan des actions agissant sur le skieur.
1-2-Determiner l'accélération du mouvement du skieur en déduire la nature du mouvement
1-3-Prendre comme origine des abscisses le point A et comme instant de repère du temps l'instant de passage
par A. Ecrire les équations horaires du mouvement du skieur .
1-4-Le skieur décrit la pente AB pendant 7 secondes
1-4-1- Calculer la vitesse vA, la vitesse de passage par le point A
1-4-2- Déterminer la longueur de la pente AB
2-Sur la pente BC le skieur à utiliser son bâton pour freiner, f de freinage = 60 N
2-1-Faire le bilan des action agissant sur le skieur.
2-2-Determiner l'accélération du mouvement du skieur en déduire la nature du mouvement
2-3-Prendre comme origine des abscisses le point B et comme instant de repère du temps l'instant de passage par
B. Ecrire les équations horaires du mouvement du skieur et de sa vitesse en fonction de vB
2-4-le skieur s'arrête au point C
2-4-1- déterminer a quel instant le skieur s'arrête-t-il?
2-4-2-calculer la distance BC
EXERCICE5
On considère un solide de masse m et de centre d’inertie G,
en mouvement sur la ligne de plus grande pente
d’un plan incliné d’un angle α par rapport à l’horizontale.
Le solide est lancé vers la partie supérieure du plan
incliné selon l’axe (O ; ), avec une vitesse initiale de valeur
v0. À la date t = 0, le centre d’inertie G se trouve
en O, son vecteur vitesse est alors égal à v0. . On étudie le
mouvement de G pour t > 0. Les frottements
sont négligés.
1- Faire l’inventaire des forces appliquées au solide.
Les représenter sur le schéma ci-contre.
2- Donner la valeur de la coordonnée du vecteur accélération de G selon.
3- Qualifier le mouvement de G.
EXERCICE 6
Un jeu d’animation est composé d’un rail dont la première partie OB est inclinée d’un angle α avec l’horizontale
5- la
et Exprimer
deuxième v en fonction
partie BC estdehorizontale.
la date t.
6-
Au point C se trouve une sphère S de 200x gdesuspendue
Mêmes questions pour la coordonnée G. à un fil
inextensible et de masse négligeable. La sphère S doit
atteindre une hauteur minimale h= 0,5m pour que le point soit
gagnant. Le joueur lâche, sans vitesse initiale, d’un point A
situé à une hauteur h, un solide de masse m= 200g qui glisse
sur le rail. Il atteint le point B avec une vitesse VB=7 ms−1.
On considère que les forces de frottements sont négligeable les sur cette portion AB.
On prendra la valeur de l’accélération de la pesanteur g= 10 ms−2.
1. Faire l’inventaire des forces appliquées au solide sur cette partie inclinée AB et les représenter sur un schéma.
De quelle hauteur h le solide a-t-il été lâché ?
2. Sur la portion BC , les frottements sont tels que la vitesse au point C est vC= 5,5 ms−1 et la durée du parcours
BC est ∆tBC= 0,5s.
Représenter les forces appliquées au solide quand il se trouve sur la partie horizontale BC. Calculer l’intensité
de la force f.
3. Au point C, le mobile heurte la sphère S et lui communique la moitié de son énergie cinétique. À quelle
hauteur h′ la sphère va-t-elle s’élever ? Le point est-il gagné ?
aebc 5 Prof.Zakaryae Chriki
www.bestcours.net
EXERCICE 7
Cet exercice étudie un modèle très simplifié du mouvement du centre
d’inertie G d’un skieur dans différentes phases. Le skieur est
considéré comme un solide en translation dont la masse totale, avec
l’équipement, est m = 80, 0 kg
On assimilera l’ensemb1e des forces de frottement à une force unique
opposée au mouvement, de valeur constante F = 50 N. Le skieur reste
constamment en contact avec le sol.
Donnée : Record du monde de vitesse à ski : 250,7 km/ h. On prendra g = 9, 81 N/ kg .
A-Montée
1-Le skieur se présente sur l’aire de départ, horizontale, du téléski. Initialement immobile, il
s’accroche à une perche faisant un angle α constant de 45◦ avec l’horizontale.
On admettra que la perche exerce une force de traction T˙ dirigée selon sa propre direction.
Après un parcours d’une durée ∆t = 8, 0 s, la vitesse se stabilise à la valeur v = 2, 0 m·s−1.
1-1-Faire l’inventaire de toutes les forces s’exerçant sur le skieur pendant cette phase de démarrage : on
appellera N˙ la composante normale de l’action de la piste sur les skis. Les représenter sur un schéma.
1-2- Exprimer sous forme vectorielle la deuxième loi de Newton
1-3- Déterminer l’expression littérale puis la valeur T de la force de traction⃗⃗⃗⃗ .
2- Le skieur, toujours tiré par la perche, monte à la vitesse constante v = 2, 0 m s−1 sur une pente inclinée de
β=40◦ par rapport à l’horizontale. La perche elle-même forme un angle δ = 30◦ avec le sol.
Après avoir schématisé le skieur, déterminer littéralement puis numériquement la nouvelle valeur de T .
2- Le skieur arrive au sommet, avec la vitesse précédente, sur une plate-forme horizontale où il lâche la perche.
Combien de temps mettra-t-il pour s’arrêter ?
B- Descente Lors d’une compétition, le skieur s’élance à partir d’une position de repos sur une piste
rectiligne, inclinée d’un angle β′ = 28◦ par rapport à l’horizontale.
1-En admettant l’existence de forces de frottement de même valeur qu’à la montée, quelle vitesse atteindra-t-il
après 10 s ?
2- La valeur des forces de frottement varie en réalité avec la vitesse selon la loi F=kv2 avec un coefficient
k=0,33SI.
2-1- Déterminer l’unité de k.
2-2- Si l’accélération du skieur pouvait s’annuler, pour quelle vitesse cela se produirait-il ? On suppose que cette
vitesse est la vitesse limite, constante, vers laquelle tend celle du skieur au bout d’un temps très long. Peut-il
espérer battre le record du monde sur cette piste ?
EXERCICE 8
Un mobile M décrit une trajectoire rectiligne munie d’un repère (O, ) ; son vecteur accélération est constante
pendant toute la durée du mouvement qui est fixée à tF = 5s.
A l’instant t0 = 0, le mobile part du point M0, d’abscisse x0= - 0,5m, avec une vitesse v0= -1m/s. Puis
passe au point M1, d’abscisse x1= 5m, avec une vitesse v1= 4,7m/s.
1- Calculer l’accélération a du mobile.
2- Calculer la date t1 à laquelle le mobile passe au point M1.
3- Donner l’équation horaire du mobile.
4- A la date t =2s, un deuxième mobile M’ part de l’abscisse x1= 5m, avec un mouvement
rectiligne uniforme dont la vitesse est v’ = 4 m/s.
4-1- Calculer la date tR de la rencontre des deux mobiles.
4-2- Calculer l’abscisse xR où a lieu cette rencontre.
EXERCICE 9
Un solide S de petites dimensions, de masse m et assimilable à un point matériel, est placé au sommet A d'une
piste circulaire AB. AB est dans le plan vertical et représente un quart de circonférence de centre O et de rayon
r= 5 m. On déplace légèrement le solide S pour qu'il quitte la position A avec une vitesse quasiment nulle et
glisse sans frottement le long de la piste.
Le solide perd le contact avec la piste en un point C tel ( ⃗⃗⃗⃗⃗ ; ⃗⃗⃗⃗⃗ )=
On repère le mobile M par l'angle  tel que  =( ⃗⃗⃗⃗⃗ ; ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ )
1) Exprimer sa vitesse VC, au point C, en fonction de , r et g.
2) Calculer la valeur de l'angle .
3) Déterminer le vecteur vitesse ⃗⃗⃗⃗ du solide en C.
aebc 6 Prof.Zakaryae Chriki
www.bestcours.net

Niveaux: SM PC SVT Matière: Physique


PROF :Zakaryae Chriki Résumé N:11
Chute verticale d'un corps solide
I. CHUTE VERTICALE AVEC FROTTEMENT
1. Rappel
Le mobile est soumis à trois forces
• Poids : ⃗P = m. g⃗ = m. g. k⃗
• Poussée d’Archimède : ⃗� = −m . g. k ⃗ avec mf : masse du fluide déplacé
• Forces de frottements fluide : ⃗ avec k est une constante
f � = −�k. � . k
Caractéristiques des forces :

Direction : Sens : Intensité : Composante sur Oz



P Vers le bas P = m.g Pz = m.g
�� La verticale (parallèle à l’axe τz) Vers le haut FA = mf.g FAz = - mf.g
f Vers le haut f = k.V n
fz = - k.Vn

2.Equation différentielle vérifiée par la vitesse:


On applique alors la deuxième loi de Newton : ⃗∑ � = �m. ⃗ a
⃗ � + ⃗�f = �m. a⃗
⃗P � + � �
En projetant la relation vectorielle sur l’axe vertical Oz dirigé vers le bas :
Pz + FAz + fz = m.az et P – FA- f = m.az d’où m.g – mf.g - k.Vn = m.az
τn obtient alors l’expression : �m�g�–�m . g�– �k. � = m
�–�
g. m�–�m �– �k. � = m et par suite � = g. – . � : Equation différentielle
�–�
L’équation différentielle s’écrit sous la forme � = ��– �. � avec � = g. = g. − et � =
Remarque :
On considère une sphère de masse volumique ρ, de volume V (m= ρ.V) en mouvement dans un fluide de masse volumique ρ0
(mf = ρ0.V)
m�–�m m
� = g. = g. − = �g� (� �– )
m m

Au cours d’une chute verticale avec frottement, le mouvement du centre d’inertie G du solide peut se décomposer en deux
phase :
• Le régime initial ou transitoire, pendant lequel :
- La vitesse vG augmente.
- La valeur f de la force de frottement fluide augmente
- L’accélération aG diminue.
• Le régime asymptotique ou permanent, pendant lequel
- La vitesse vG est égale à une vitesse constante vℓ.
- La valeur f de la force de frottement fluide est constante
- L’accélération aG est nulle.

aebc 1 Prof.Zakaryae Chriki


www.bestcours.net
= �– �. �

Le régime initial Le régime permanent Graphiquement


La vitesse vG = vℓ = Cte. A t = τ , La tangente à la courbe v(t) à t=0 et l’
vG = 0 et = �– �. � = � = �– �. �ℓ = asymptote v= vℓ se croisent donc Vℓ = a0.
d’où � = �. �ℓ a0 : le coefficient directeur de la tangente à la
� courbe v(t) à l’instant t=0 alors a0 = A
et �ℓ = et �ℓ = √

3. La solution de l'equation differentielle par :la éthode D'EULER


La méthode d’Euler est une méthode numérique itérative qui permet d’évaluer, à intervalles de temps
réguliers, différentes valeurs approchées à partir des conditions initiales.

Il faut pour cela connaître :


- L’équation différentielle du mouvement = �– �. � .
- Les conditions initiales v0.
- Le pas de résolution Δt ; Δt = ti+1 - ti.
On peut déterminer les grandeurs cinétiques (vitesses et accélérations) par :

✓ L’équation différentielle à l’instant ti : � = = �– �. �� (pour le même point : connaitre la vitesse d’un point c’est

déterminer son accélération et réciproquement).


✓ L’expression de la vitesse : Vi+1 = Vi + ai Δt (d’un point Mi vers un autre Mi+1 : Connaitre la vitesse et l’accélération
d’un point Mi on peut déterminer la vitesse du point suivant Mi+1).

II. La chute libre d'un corps solide


- Le projectile est soumis à l’unique action de son poids ⃗P = m. g⃗
- Les deux vecteurs ⃗P et g⃗ ont le même sens et la même direction (les deux vecteurs sont colinéaires)
- La 2eme loi de newton ∑ � ⃗ = �m. a⃗ d’où ⃗P = m. g⃗ = �m. a⃗ donc ⃗ = ⃗
- Les deux vecteurs ⃗ et g⃗ ont les mêmes caractéristiques
1. Caractéristique du vecteur accélération ⃗
Origine : Le point G
Direction : - La droite verticale
- La même direction que ⃗ �(même direction que le poids ⃗ )
Sens : - Vers le bas
- Le même sens que ⃗ (même sens que le poids ⃗ )
Intensité : aG=g
2. Coordonnées de ⃗ vecteur accélération :
ay = -g = Cte
A l’instant t= 0
y0=h et V0y=V0

3. Nature du mouvement sur l’axe Oy


ay= -g = Cte : Le mouvement est rectiligne uniformément varié sur l’axe τy

� =�− . . +� . � +�
Vy= - g.t + V0
aebc 2 Prof.Zakaryae Chriki
www.bestcours.net
4. La flèche :
La flèche est l’altitude H la plus élevée atteinte par le projectile
- Au point H la composante de la vitesse est nulle VHy=0
Vy= - g.tH + V0 = 0 d’où = : l’instant d’arrivée au point H et o remplace dans y(t)
� � �
� � = � − . g. ( ) + � � . � + � � = . + � �
g g g

yH: Ordonnée du point H d’où �� = � − � � = . �

 Exploiter les équations horaires avec une ou plusieurs informations

Au point A • y(A)=h
• L’instant de passage par le point A est t = . t =
.

• La vitesse de passage par le point A est V0

Au point O • y(O) = 0

EXERCICE 1

. .

O
ti(s) 0 0,1 0,2 0,3 0,4 0,5 0,6
i
vi(m.s-1) 0 1,00 1,93 2,80 v4 4,37 5,08
ai(m.s-2) 10,00 9,33 8,71 8,12 a4 7,07 6,60
v( m.s-1)

16

x
12 .

t(s)
0
5 10 15
aebc 3 Prof.Zakaryae Chriki
www.bestcours.net
EXERCICE 2
L’objectif de cet exercice est d’étudier le mouvement de chute
verticale d’une bille métallique dans l’air et dans un liquide visqueux.

- La masse volumique de la bille : 1 =2,70.103 kg.m-3 ;


Donnée :

- La masse volumique du liquide visqueux : 2 =1,26.103 kg.m-3 ;


- Le volume de la bille : V=4,20.00-6 m3
- Accélération de la pesanteur : g =9,80m.s- 2
A l’instant t=0 on libère la bille d’un point O confondu avec son centre d’inertieG .
Le point O se trouve à une hauteur H de la surface libre du liquide visqueux qui se trouve dans un tube
transparent vertical (figure 1).
La courbe de la figure (2) représente l’évolution de la vitesse v du centre d’inertie G de la bille au cours
de sa chute dans l’air et dans le liquide visqueux.
-1
La bille v (m.s )
O
3,0

i
H

2,0
Figure2

liquide
visqueux

t (s)
x O
Figure 1 0,20 0,40 0,60
1- Etude du mouvement de la bille dans l’air.
On modélise l’action de l’air sur la bille au cours de sa chute par une force verticale R d’intensité R
constante .
On néglige le rayon de la bille devant la hauteur H .
Le centre d’inertie de la bille atteint la surface libre du liquide visqueux à un instant t1 avec une vitesse v1 .
1.1- En appliquant la deuxième loi de Newton , exprimer R en fonction de V ,1 , g , v1 et t1 .
1.2- En exploitant la courbe v=f(t) , calculer la valeur de R .
2- Etude du mouvement de la bille dans le liquide visqueux .

- Poussée d’Archimède : F   2 .V.g.i


La bille est soumise pendant sa chute dans le liquide visqueux , en plus de son poids aux forces :

- Force de frottement visqueux : f  k.v. i avec k constante positive .


 
On modélise l’évolution de la vitesse v du centre d’inertie de la bille, dans le système international des
 5, 2  26.v
dv
unités, par l’équation différentielle (1)
dt
2.1- Trouver l’équation différentielle littérale vérifiée par la vitesse v du centre d’inertie de la bille en
fonction des données du texte.
2.2- En utilisant cette équation différentielle littérale et le graphe de la figure 2 ,vérifier que l’équation
différentielle (1) est correcte.
2.3- En utilisant l’équation aux dimensions, déterminer la dimension de la constante k.
Calculer la valeur de k
2.4- sachant que la vitesse du centre d’inertie de la bille dans le liquide visqueux à un instant ti est

ti+1 = ti+t est : vi1  (1  26t).vi  5,20t avec t le pas du calcul .


vi=2,38 m.s-1 ; établir à l’aide de la méthode d’Euler que l’expression de la vitesse de G à l’instant

Calculer vi+1 dans le cas où t = 5,00 ms.


aebc 4 Prof.Zakaryae Chriki
www.bestcours.net
EXERCICE 3
Ahmed et Myriam ont décidé de vérifier expérimentalement la déduction de Newton, pour cela ils
ont utilisé deux billes en verre (a) et (b) ayant le même volume V et la même masse m .
Ils abandonnent les deux billes au même instant t  0 et sans vitesse initiale d’une même hauteur h
du sol (fig 1) .
- Ahmed a lâché la bille (a) dans l’air ;
O
- Myriam a lâché la bille (b) dans un tube transparent contenant
de l’eau de hauteur h (fig 1).
A l’aide d’un dispositif convenable Ahmed et Myriam ont obtenu

- La bille (a) atteint le sol à l’instant t a  0, 41s ;


les résultats suivants :
eau
- La bille (b) atteint le sol à l’instant t b  1,1s .

Données : accélération de la pesanteur g  9,80m.s2 ;


m  6,0.103 kg V  2,57.106 m3 ;
la masse volumique de l’eau   1000kg.m
;
3
. le sol
y
On suppose que la bille (a) n’est soumise au cours de sa chute dans
l’air qu’ à son poids. fig 1
La bille (b) est soumise au cours de sa chute dans l’eau à :
- Son poids d’intensité P  mg ; - La poussé d’Archimède d’intensité FA  .g.V
- La force de frottement fluide d’intensité f  K.v avec K une constante positive et v vitesse du
;
2

 a  dans l’air
centre d’inertie de la bille .
1- Étude du mouvement de la bille
1.1- Établir l’équation différentielle que vitrifie la vitesse du centre d’inertie de la bille (a)
au cours de la chute.

 b  dans l’eau
1.2- Calculer la valeur de la hauteur h .
2- Étude du mouvement de la bille
Myriam a enregistré à l’aide d’un dispositif convenable L’évolution de la vitesse de la bille (b) au
cours du temps ; Elle a obtenu le graphe représenté dans la figure 2.
2.1-Établir l’équation différentielle vérifiée par la vitesse du centre d’inertie de la bille (b) au cours de
sa chute dans l’eau en fonction des donnés du texte.
1
2.2- A l’aide du graphe de la figure 2,déterminer la valeur v(m.s )
1
de la constant K.
2.3- Trouver l’expression de l’accélération a0 du centre
0,85

g , V ,  et m . Déterminer le temps caractéristique 0,6


d’inertie de la bille ( b) à l’instant t = 0 en fonction de

du mouvement de la bille ( b) .
3- la différence entre les durées de chute 0,4
Ahmed et Myriam ont répété leur expérience dans les Fig 2
Conditions précédentes mais cette fois la hauteur 0,2
D’eau dans le tube est H = 2h .Ahmed et Myriam ont libéré t(s )

instant t  0 du même hauteur H = 2h.


des deux billes (a) et (b) sans vitesse initiale au même
0 0,2 0,4 0,6 0,8 1 1,2
a- Exprimer t qui sépare l’arrivé des deux billes (a) et (b) au sol en fonction de t a , t b ,g, h et v .
b- Calculer la valeur de t

aebc 5 Prof.Zakaryae Chriki


www.bestcours.net
EXERCICE 4
O tudie le ouve e t d u e ille e a ie dans un fluide visqueux O G0
contenu dans une éprouvette graduée (fig1). i
La figure (1) donne une idée sur le montage utilisé sans tenir o pte de l helle.
On libère la bille sans vitesse initiale à un instant t = 0 et au même
instant commence la saisie des images par un webcam reliée
à un ordinateur. La positio i sta ta e du e t e d i e tie G est
repérée sur un axe vertical Ox orienté vers le bas et de vecteur
unitaire i ;fig . A t= , le e t e d i e tie G est au poi t G0 d a s isse = .
On représente à chaque i sta t le ve teu vitesse du e t e d i e tie de la ille pa v  v.i . Fig1
x

L a al se de la vid o o te ue à l aide d u logi iel app op i pe et de calculer à chaque instant t


la vitesse v du e t e d i e tie de la ille .La courbe de la figure 2 représente l volutio de v au
cours du temps. v (m.s-1)
0,6

0,5

0,4

0,3

0,2
fig (2).
0,1

t(s)

On représente par V et m respectivement le volume et la masse de la bille et par  a et  s


0 0,05 0,1 0,15 0,2 0,25 0,3 0,35 0,4 0,45 0,5

espe tive e t la asse volu i ue de la ille et elle de du li uide vis ueu et pa g l i te sit de
pesanteur . Au cours de sa chute , la bille est soumise à :
-La force de frottement fluide : f  h.v.i ; h est le coefficient de frottement visqueux.
-La pouss e d A hi de : F   s .V.g ; -Son poids : mg   a .V.g .
1- Al aide de la ou e de la figu e , o t e l e iste e d u e vitesse li ite et déterminer sa
valeur expérimentale .
2- Représenter , sur un schéma sans échelle ,les vecteurs forces appliqués sur la bille en mouvement
dans le fluide.
3- Etablir l uatio diff e tielle v ifi e pa la vitesse v t et o t e u elle, s it sous la fo e

  .v   .g e p isa t l e p essio de  .
dv h

m  
4- Vérifier que la fonction v(t )   .g . 1  e  est solution de cette équation différentielle.
dt m h
m
h
5- Mo t e ,à pa ti de l uatio diff e tielle ou à pa ti de sa solutio l e iste e d u e vitesse

On donne : m  5,0 g ; g  9,81m.s 2 ; h  7,60.102 kg.s 1 ;   0,92 .


limite et calculer sa valeur et la comparer avec la valeur trouvée expérimentalement .

m
6-D te i e à l aide de l a al se di e sio elle l u it de et déterminer sa valeur à partir de
l e egist e e t. h

aebc 6 Prof.Zakaryae Chriki


www.bestcours.net

Niveaux: SM PC SVT Matière: Physique


PROF :Zakaryae Chriki Résumé N:12
Mouvements plans
I. Mouvemment d'un porjectile dans le champs de pesanteur uniforme
1. Equations diffenrentielles du mouvement :
Une bille est lancée avec une vitesse v⃗0 faisant un angle α avec le plan horizontal. Étudions le mouvement de son centre d’inertie dans le
référentiel terrestre . Choisissant un repère R(O,⃗i,⃗j,⃗k) lié à ce référentiel.
Les conditions initiales :
Dans ce repère et la date t=0 , nous avons :
 
 x0 = 0 x˙0 = v0 cos(α)
 y
−−→ 

− →

OG0 y0 = 0 v0 y˙0 = v0 sin(α) v0 G
  •
z0 = 0 z˙0 = 0
 


vG

À la date t quelconque , G a pour coordonnées (x,y,z) , sa vitesse →



g

v→
G (ẋ, ẏ, ż). On applique la deuxième loi de Newton :

−→ →

ΣFext = m.−
a→
j
G α
On néglige la résistance de l’air , bilan des forces exercées sur la bille au O x


i
cours de son mouvement est une seule force le poids de la bille : →

• k
−→ → −
ΣFext = P = m.−
a→
G m−
a→ →

G = m. g

a→ →

G= g (1)

où −
a→
G est le vecteur accélération du centre d’inertie G .
C’est le même résultat de l’étude d’un mouvement de chute libre vertical , se généralise de la façon suivante :
Lors de la chute libre d’un mobile , le vecteur accélération −
a→G de son


centre d’inertie est égal au vecteur champ de pesanteur g .
 
0
 ax = ẍ = 0

On projette la relation vectorielle (1) dans le repère R : →

g −g et −

aG ay = ÿ = −g
   2

0

az = z̈ = 0 d x
 2 =0




 dt
 2
Les trois équations représentent les équations différentielles du mouvement du projectile dans le repère R . d y
2
= −g
 dt

Equations diffenrentielles du mouvement 
 d2 z


2. Equations horaires :
 =0
dt2
* Les coordonnées du vecteur vitesse :Les coordonnées vecteur vitesse − −

v→
G sont les primitives des coordonnées du aG. compte tenu des
conditions initiales , nous obtenons :
 dx
 = x˙0 = v0 cos(α)
dt




dy =√ +

= y˙0 = −gt + v0 sin(α)


 dt
 dz = ż = 0


dt
−→ 
Les coordonnées vecteur position OG sont les primitives des x(t) = v0 cos(α).t + x0 = v0 cos(α)
coordonnées du − v→


G . compte tenu des conditions initiales , nous 

1 1
obtenons : y(t) = − gt2 + v0 sin(α).t + y0 = − gt2 + v0 sin(α).t


 2 2

z(t) = z0 = 0

Nous déduisons de ces équations horaires trois résultats importants :


☞ z = 0 , la trajectoire du centre d’inertie est dans le plan vertical (Ox, Oy) contenant →

v0
☞ x(t) = v0 cos(α).t ; le mouvement de la projection de G sue Ox est uniforme
1
☞ y(t) = − g.t2 + v0 sin(α).t ; le mouvement de la projection de G xur l’axe Oy est uniformément accéléré .
2

aebc 1 Prof.Zakaryae Chriki


www.bestcours.net
3. Equations de la trajectoire :
Établir l’équation de la trajectoire dans le plan (xOy) consiste à exprimer y en fonction de x y = f (x).
Il faut donc éliminer le paramètre temps t des équations horaires x(t) et y(t) :
x 1 x2 v0 sin(α) g
t= y=− g 2 2 + .x y = − 2 2 .x2 + x.tan(α)
v0 .cos(α) 2 v0 cos α v0 cos(α) 2v0 cos α
Cette équation est de la forme y = A.x2 + B.x est celle d’une parabole .
4. La portée :
On appelle portée de tir la distance entre le point de lancement O et le point d’impact P sur le plan horizontal contenant O .
2v2 sin(α).cos(α) v20 sin(2α)
On la calcule , c’est la valeur de x différent de 0 qui annule y , c’est à dire : OP = xP = 0 =
π g g
La portée est maximale si α =
5. la flèche :
On appelle la flèche l’altitude maximale atteinte par G (position de F ) . ��� = �

Au point FS le vecteur vitesse est horizontale y˙F = 0 , c’est à dire que : �� ��� = Ou

=
Les coordonnées de le flèche (F)
dy v0 .sin(α) v2 sin2 α . α . �α . .α
= −g.tF + v0 sin(α) = 0 tF = d’où yF = 0 �� � = . =
dt g 2.g

I. Mouvemment d'une particule chargée dans un chanps magnétique uniforme


1. La relation de lorentz :
a. Relation de Lorentz :

− −v et placé dans un champ magnétique → −
Nous admettons que la force F exercée sur un porteur de charge q , animé d’une vitesse → B est

− →
− − Cette relation dite de Lorentz , fait intervenir un produit vectoriel . →
→ −
F est
donnée par la relation vectorielle suivante : F = q. v ∧ B
appelée force magnétique de Lorentz .
b. Caractéristiques de la force magnétique de Lorentz .
Le produit vectoriel de q.→−v et →−
B permet de déterminer les


caractéristiques de F .
* Point d’application : la particule supposée ponctuelle
* Direction : La perpendiculaire au plan défini par →−v et →− →

B i.e F est à la
fois perpendiculaire à →−v et à →

B (
* Sens : Défini par le trièdre direct q.→−v , →
− →
−)
B, F
* Intensité : F = |q.v.B.sin(→−v , →

B )|
Avec q la charge de la particule en (C) , v la vitesse de la particule
(m/s),B l’intensité du champ magnétique (T) et F l’intensité de la force
de Lorentz .
NB :
La force magnétique � ⃗ est normale (perpendiculaire) au plan des deux vecteurs � ⃗ et ⃗� donc :
1. � ⃗ est normale au champ magnétique � ⃗

− −
2. ⃗� est normale au vecteur vitesse ⃗� donc : P = F .→ v = 0 La puissance de la force de Lorentz est nulle et par conséquence
dEc
P= = 0 , donc Ec = Cte
dt
2. Etude du mouvement de la particule :
Caractéristiques du vecteur accélération ⃗ � :
− →
→ −
On applique la deuxième loi de Newton : q. v ∧ B = m.→

a −

(q < 0)
qv
q − →
a = (→

− −
v ∧ B) −v et à →
(1) Le vecteur accélération est perpendiculaire à →

B.


v0
m


−⊗
Si on multiplie les deux membres de l’équation vectorielle (1) par le B •


vecteur unitaire k →

n →

u

− →
− q − → − → − →
− →

a . k = (→ v ∧ B ). k = 0 car B est perpendiculaire à k .
m →


− F

− →
− → − i
Donc a . k = 0 =⇒ z̈ = 0 et par intégrations successives et en tenant
compte des conditions initiales, on trouve ż = 0 et z = 0 le mouvement


de la particule se fait dans le plan (Ox,Oy) orthogonal à B .Sa C


trajectoire est donc plane. →
−⊗
k
j

aebc 2 Prof.Zakaryae Chriki


www.bestcours.net
Mouvement circulaire uniforme :
On applique la 2eme loi de Newton sur le repère de Frénet
∑�⃗ = m. a⃗ = ⃗� et ⃗� �� =
�n = �
On projette sur les axes

Sur l’axe ⃗ : Fu=m.au=0 et au=0 d’ou = = on en deduit que V=Cte et le mouvement est donc uniforme
| |
Sur l’axe ⃗ : � = m. a = . |q|. �. � donc a = a = . �. �

Conclusion : L’accélération de la particule dépend de : • Sa masse et de sa charge • Module du champ magnétique • La vitesse
|q| �²
a = . �. � =
m r

m. � . �c |q|
r= = =� �= . �. r
|q|. � |q|. �. � m
Conclusion :
Le mouvement est donc circulaire La vitesse de la particule dépend de sa masse, de sa charge , de sa position
dans le champ magnétique et de module du champ magnétique

Le mouvement est donc circulaire uniforme


Toute particule chargée dans un champ magnétique uniforme est animée d’un mouvement circulaire uniforme de rayon r
.π.
La vitesse angulaire ω : � = r. ω =
.π .π. .π . .π.
La période : durée nécessaire pour faire un tours complet � = = = | |.
= | |.
ω
3. Déviation magnétique :


Le faisceau d’électrons pénètre en O dans une région de largueur l où règne un champ uniforme B , est dirigé suivant OO’ . Dans le champ
mv0
magnétique , les particules décrivent un arc de rayon r = et sortent du champ au point S en décrivant un mouvement rectiligne uniforme
|q|.B
selon la tangente en S à la trajectoire circulaire . En arrivant au point P sur l’écran E perpendiculaire à OO’ et situé à la distance L du point O .
On appelle Dm = O′ P la déflexion magnétique .
(−→ − →) l
La déviation angulaire α = CO, CS est donnée par sinα = ou L
r l
O′ P Dm
tanα = ′
= . →

IO L − OI v0 I
Dans le dispositif utilisé , α est petit , la distance OI est très inférieure à O O’
L . ainsi que sinα ≃ α avec α en rad .
l Dm L.l →
−⊗ α
= . Soit Dm = B S•
r L r H
ou encore :
|q|.L.l Dm
Dm = .B α
mv20


i
|q|
La mesure de Dm permet de calculer le rapport .
mv0
C



−⊗ j P
k
EXERCICE 1
1. Étude du mouvement d'un solide dans le champ de pesanteur uniforme
On lance, à un instant t0 = 0 avec une vitesse initiale v0 y
horizontale, un solide (S) de petites dimensions, de masse m , d'un v0
point A qui se trouve à la hauteur h du sol. Le solide (S) tombe A
sur le sol au point d'impact I (figure 1).
On étudie le mouvement du centre d'inertie G dans le repère
j
(O,i, j) lié à la terre supposé galiléen. x
Données: O I
i
- Tous les frottements sont négligeables;
Figure 1
- g = 9,8 m.s -2 ; h = OA= 1 m
1.1. En appliquant la deuxième loi de Newton, établir les expressions littérales des équations horaires
x(t) et y(t) du mouvement de G .
1.2. En déduire l'expression littérale de l'équation de la trajectoire du mouvement de G .

aebc 3 Prof.Zakaryae Chriki


www.bestcours.net
1.3. Calculer la valeur de t I , l'instant d'arrivé de (S) au sol en I .
1.4. On lance de nouveau, à un instant t0 = 0 , le solide (S) du point A avec une vitesse initiale
v'0 = 3.v0 .
Recopier sur votre copie le numéro de la question et écrire la lettre correspondante à la seule
proposition vraie:
la valeur de l'instant d'arrivé de (S) au sol vaut:
a t' = 0,25 s b t' = 0,35 s c t' = 0,45 s d t' = 0,65 s
EXERCICE 2
La piste de course est constituée d’une partie rectiligne horizontale, d’une partie rectiligne inclinée d’un
angle α par rapport au plan horizontal et d’une zone de chute comportant un obstacle (E) de
hauteur L situé à la distance d de l’axe vertical passant par le point D , (fig1) .

=26° ; d=20 m
Données : - Tous les frottements sont négligeables ;
- ; L=10 m ; m=190 kg

Figure 1
1. Mouvement du système (S) sur la partie horizontale
Le système (S) démarre d’une position ou son centre d’inertie G coïncide avec le point A . G passe par
le point B avec la vitesse v0 =v0 .i à l’instant t0 =0 .Au cours de son mouvement, le système (S) est
soumis à une force motrice horizontale constante F ayant le même sens du mouvement. La trajectoire
de G est rectiligne.
Pour étudier le mouvement de G entre B et C on choisit le repère (B.i) lié à la terre considéré comme
galiléen. A t0 =0 , on a : xG = xB = 0 .
1.1. En appliquant la deuxième loi de newton, montrer que l'expression de l’accélération de
F
G s’écrit : a G = . En déduire la nature du mouvement de G .
m
1.2. L’expression de la vitesse instantanée de G s’écrit vG (t)=aG .t+v0 .
a. Choisir, en justifiant votre réponse, la courbe qui représente la vitesse instantanée vG (t) parmi les
quatre courbes représentées sur la figure (2).

Figure 2
b. En déduire les valeurs de la vitesse initiale v0 , et de l’accélération a G de G .
1.3. Calculer l’intensité de la force motrice F .
aebc 4 Prof.Zakaryae Chriki
www.bestcours.net
2. Mouvement du système (S) durant la phase du saut
Le système (S) quitte la piste de course au passage de G par le point D avec une vitesse vD formant un
angle α avec le plan horizontal pour sauter à travers l’obstacle (E) (voir fig. (1)). Au cours du saut le
système (S) n’est soumis qu’à son poids.
On étudie le mouvement de G dans le champ de pesanteur uniforme dans un repère orthonormé
(O.i.j) lié à la terre considéré comme galiléen. On choisit l’instant de passage de G par le point
D comme nouvelle origine des dates t0 = 0 , tel que : y0 = OD = h .
2.1. En appliquant la deuxième loi de newton, montrer que les équations différentielles vérifiées par
xG (t) et yG (t) coordonnées de G dans le repère (O.i.j) sont :
dxG dyG
= vD .cosα ; = -g.t +vD .sinα
dt dt
2.2. L’expression numérique des équations horaires xG (t) et yG (t) du mouvement de G est :
xG (t) = 22,5.t (m) ; yG (t) = -5.t 2 +11.t +5 (m)
Déterminer les valeurs de la hauteur h , et de la vitesse vD .
2.3. Le saut est réussi si la condition : yG > L+0,6 (m) est vérifiée. Est-ce que le saut du motard est
réussi ? Justifier votre réponse.
EXERCICE 3
Un skieur glisse sur une montagne recouverte de glace au pied de la uelle se t ouve u la d’eau .
La figu e suiva te do e l’e pla e e t du lac d’eau pa appo t y
au point O où le skieur sera obligé de quitter le sol de la montagne

avec une vitesse v faisant un angle  avec l’horizontale
e skieu pa t d’u poi t D situé à la hauteur h
par rapport au plan horizontal contenant le point O,
D
(voir figure ) .La vitesse v du skieur lors de son
passage au poi t O s’e p i e par la relation v0
v  2g.h 
h
j
x
Dans un essai le skieur passe par le point O i
O
origine du repère (O,i, j) avec une certaine H
vitesse, alors il tombe dans le lac d’eau .
A Lac B

On veut déterminer la hauteur minimale hm de la hauteur h du point D à partir duquel doit partir le
skieur sans vitesse initiale pour qu’il ne tombe pas dans le lac .
Données :
- Masse du skieur et ses accessoires : m=60kg ;
- Accélération de la pesanteur : g =10 m.s-2 ;

- L’angle : =30°
- La hauteur : H= 0,50 m ;

La longueur du lac d’eau : AB = d = 10m .


Pour cet exercice, on assimile le skieur et ses accessoires à un point matériel G et on néglige tous les
frottements et toutes les actions de l’air.

1- Le skieur quitte le point O à l’instant t = 0 avec une vitesse v 0 faisant un angle  avec l’horizontale
1.1- En appliquant la deuxième loi de Newton , déterminer l’équation différentielle que vérifie chacune
des coordonnées du vecteur vitesse dans le repère (O,i, j) .
1.2- Montrer que l’équation de la trajectoire du skieur s’écrit dans le repère cartésien sous la forme :
y(x)   g  2  x.tan  .
1 x2
2 v 0 .cos 2 
2- Déterminer la valeur minimale hm de la hauteur h pour que le skieur ne tombe pas dans le lac d’eau .

aebc 5 Prof.Zakaryae Chriki


www.bestcours.net
EXERCICE 4
PREMIERE PARTIE (3points) : étude du mouvement d’un skieur
Un skieur veut s’exercer sur une piste modélisée par la figure 1.
Avant de faire un premier essai, le skieur étudie les forces qui s’exercent sur lui lors du glissage sur la

y
piste ABC.

j
i
y
Fig1
O
A
vC j
)α B C (α D i x

x
Plan horizontal lac Plan horizontal
Données C’ D’

- AB est un plan incliné d’un angle   200 par rapport au plan horizontal passant par le point B.
- Intensité de pesanteur g = 9,8 m /s².

- La largeur du lac C’D’= L = 15m.


On modélise le skieur et ses accessoires par un solide (S) de masse m=80kg et de centre d’inertie G.
On considère sur la partie AB que les frottements ne sont pas négligeables et on les modélise par une

 
force constante .
1. Etude des forces appliquées sur le skieur entre A et B
Le skieur part du point A d’abscisse x’A= 0 dans le repère O, i ', j ' sans vitesse initiale à un instant
que l’on considère comme origine des temps t=0s (Fig1). Le skieur glisse sur le plan incliné AB

une vitesse VB  20 m / s .
suivant la ligne de la plus grande pente avec une accélération constante a et passe par le point B avec

1-1 En appliquant la deuxième loi de Newton, trouver en fonction de  , a et g l ’expression du


coefficient de frottement tan  .Avec  l’angle de frottement, défini par la normale à la trajectoire et la

1-2 A l’instant tB  10s le skieur passe par le point B ; Calculer la valeur de l’accélération a .En
direction de la force appliquée par le plan incliné sur le skieur.

déduire la valeur du coefficient de frottement tan  .


Montrer que l’intensité de la force R exercée par le plan AB sur le skieur s’écrit sous la forme :
R  mg.cos  . 1   tan  
1-3
2
; Calculer R.
2. L’étape du saut
A l’instant t=0 que l’on considère comme une nouvelle origine des temps, le skieur quitte la partie BC
au point C avec une vitesse v C dont le vecteur v C forme l’angle   20 avec le plan horizontal.
Lors du saut , les équations horaires du mouvement de  S  dans le repère  D, i , j  sont :
 x(t )  vC .cos  .t  15


 y(t )   2 .t  vC sin  .t
g 2

2-1 Déterminer dans le cas où vC  16, 27m.s1 les coordonnées du sommet de la trajectoire de  S  .
2-2 Déterminer en fonction de g et  la condition que doit vérifier la vitesse v C pour que le skieur
ne tombe pas dans le lac.
En déduire la valeur minimale de cette vitesse .
EXERCICE 5
Dans cette partie, on étudie le mouvement de chute de deux corps (A) et (B) dans le repère
orthonormé R(O,i, j) lié à un référentiel terrestre supposé galiléen. Le point O est situé au niveau du sol

On néglige la poussée d’Archimède devant les autres forces et on prend l’intensité de la pesanteur : g 10 m.s .
(figure 1).
2

aebc 6 Prof.Zakaryae Chriki


www.bestcours.net
1-Etude de la chute d’un corps avec frottement :

A un instant choisi comme origine des dates( t  0 ), on lâche, sans vitesse initiale d’un point H , un
corps solide (A) de masse mA  0,5kg et de centre d’inertie G A (figure 1).
En plus de son poids, le solide (A) est soumis à
une force de frottement fluide f   k.vA où v A est
y
H
F
le vecteur vitesse de G A à un instant t et k une
constante positive ( k  0 ).
1-1- Montrer que l’équation différentielle du

V0
mouvement vérifiée par la composante vAy (t) selon
P hF
l’axe (Oy) du vecteur vitesse v A (t) s’écrit :

 vAy  g  0 où  représente le temps


dvAy 1 hp

j x
dt O
caractéristique du mouvement . i Figure 1
1-2-La courbe de la figure 2 représente l’évolution vAy (m.s 1 )
de vAy (t) au cours du temps.
Déterminer  et déduire la valeur de k . t(s)
1-3-Déterminer, en utilisant la méthode d’Euler, la vitesse 0
vAy (t i ) à un instant t i sachant que l’accélération à l’instant t i 1 0,2 0,4

est a Ay (t i 1 )   4,089 m.s 2 et que le pas de calcul est t  0,01s .


-0,5

2-Etude du mouvement d’un projectile dans le champ de -1


pesanteur :
A l’instant où le centre d’inertie G A du corps (A) passe par le
point F d’altitude h F 18,5m par rapport au sol, on lance un Figure 2
projectile (B) , de masse m B et de centre d’inertie G B , d’un point P de coordonnées (0, h p ) avec une

vitesse initiale V0 faisant un angle  (0    ) avec l’horizontale(figure 1). On choisit cet instant
comme nouvelle origine des dates ( t  0 ) pour le mouvement de (A) et celui de (B) .
2

On néglige les frottements pour le projectile (B) et on donne : h P 1,8m ; V0  20 m.s1 .


2-1-Etablir les équations horaires x B (t) et yB (t) du mouvement de (B) en fonction de  et t .
2-2-Exprimer les coordonnées du point S, sommet de la trajectoire de (B) , en fonction de  .
3-Les deux corps (A) et (B) se rencontrent au point S (on considère que G A coïncide avec G B en S).
Déterminer l’angle α correspondant sachant que le corps (A) passe par F avec sa vitesse limite et que
les mouvements de (A) et (B) s’effectuent dans le même plan (xOy) .
EXERCICE 6
Données :
AB = 2,4 m ; α = 20° ; g = 9,8 m.s-2 ; m = 70 kg .
1- Étude du mouvement sur la piste AB :
A l’instant t = 0 , le corps (S) part du point A sans vitesse initiale , et glisse sans
frottement sur la piste AB (Figure 1 ) .
on étudie le mouvement de G dans le référentiel R 1(A , i1 , j1 )supposé galiléen .
En appliquant la deuxième loi de Newton , déterminer :
1-1- Les coordonnées du vecteur accélération aG dans le repère R 1(A, i1 , j1 ) . (0,5 pt)
1-2- vB la vitesse de G au point B . (0,5 pt)
1-3- R l’intensité de la force exercée par le plan AB sur le corps (S) . (0,5 pt)
On étudie dans le reste de l’exercice , le mouvement de G dans le référentiel
R (O , i , j )supposé galiléen (Figure 1 ) .
2- Étude du mouvement de G dans l’air :
Le corps (S) arrive au point C avec la vitesse vC = 4,67 m.s-1 , et il la quitte à un
instant pris comme nouvelle origine des dates .
En plus de son poids , le corps (S) est soumis à l’action des vents artiiciels ,
modélisée par une force horizontale constante d’expression : f1 = - f1 i ig 1
2-1- Trouver à un instant de date t , l’expression de vx la composante horizontale du

aebc 7 Prof.Zakaryae Chriki


www.bestcours.net
vecteur vitesse en fonction de m , vC , f1 et t . (0,5 pt)
2-2- A l’instant tD= 0,86 s , G arrive au point D situé à la surface de l’eau où la composante horizontale de sa vitesse s’annule .
a) Calculer f1 . (0,5 pt)
b) Déterminer la hauteur h du point C par rapport à la surface de l’eau . (1 pt)
3- Étude du mouvement vertical du point G dans l’eau :
Le corps (S) poursuit son mouvement dans l’eau avec la vitesse verticale V où il est soumis en plus de son poids à :
- une force de frottement fluide modélisée par le vecteur f dont l’expression dans le système international des unités est : f = 140V2.j .
- La poussée d’Archmède FA d’intensité : FA = 637 N .
On considère l’instant d’entrée du corps (S) dans l’eau comme nouvelle origine des dates .
3-1- Montrer que la vitesse V(t) du point G vérifie l’équation différentielle suivante : dV(t) - 2V2 + 0,7 = 0 . (1 pt)
3-1- Trouver la valeur de la vitesse limite VL . (0,5 pt) dt
3-3- En utilisant le tableau ci-dessous et la méthode d’Euler , déterminer les valeurs ai+1 et Vi+2 . (1 pt)
t (s) V(m.s-1) a (m.s-2 )
ti = 1,8.10-1 -1,90 6,52
ti+1 = 1,95.10-1 -1,80 ai+1
-1
ti+2 = 2,1.10 Vi+2 5,15
EXERCICE 7
Deux particules chargées Li + et X2 sont introduites en un point O, avec la même vitesse
 
initiale V , dans un espace où règne un champ magnétique uniforme B , perpendiculaire au

vecteur V .
2
q X et mX sont respectivement la charge électrique et la masse de la particule X .
On considère que Li + et X2 sont soumises
seulement à la force de Lorentz. . 
Données : B
- La vitesse initiale : V=105 m.s-1 ;
- L’intensité du champ magnétique : B= 0,5T ;  + X2
Li
V
- La charge élémentaire: e =1,6.10-19 C ;
- La masse de Li + : mLi = 6,015u ;
- 1u=1,66.10-27 kg ; O
0 1 2 3 4 5 6 7
- La figure 1 représente les trajectoires des
 Figure 1
deux particules dans le champ B .
- on rappelle l’expression de la force de Lorentz : F = qV  B .
  

1. Déterminer la direction, le sens et l’intensité du vecteur force de Lorentz exercée sur la particule
Li + au point O.
2. Préciser le sens du vecteur B en le représentant par  s’il est vers l’avant ou par  s’il est vers


l’arrière.
3. En appliquant la deuxième loi de Newton dans un référentiel galiléen, montrer que le
m .V
mouvement de l’ion Li + est uniforme et de trajectoire circulaire de rayon R Li = Li .
e .B
R
4. En exploitant les données de la figure 1, déterminer le rapport X ; avec R X le rayon de la
R Li
trajectoire de la particule X2 .
5. Sachant que la particule X2 se trouve parmi les trois ions proposés avec leurs masses dans le
tableau ci-dessous, identifier X2 en justifiant la réponse.

24
Ion 12 Mg 2+ 26
12 Mg 2+ 40
20 Ca 2+

Masse ( u ) 23,985 25,983 39,952

aebc 8 Prof.Zakaryae Chriki


www.bestcours.net

Niveaux: SM PC SVT Matière: Physique


PROF :Zakaryae Chriki Résumé N:13
Mouvement des satellites
I.Lois de kepler.
❖ 1er loi de Kepler (1906) : Loi des orbites
Chaque planète décrit une ellipse dont le centre du Soleil occupe un des
foyers.
Ellipse dans un plan est un ensemble de points M qui satisfont à la relation :
FM + F’M = 2a
F et F’ deux points constantes nommés foyers de l’ellipse
2a : Longueur du grand axe de la trajectoire elliptique
a : est le demi grand axe de la trajectoire elliptique
❖ 2eme loi de Kepler (1906) : Loi des aires
Le segment de droite (rayon) reliant le centre du Soleil S au centre de la planète P balaie des aires
égales pendant des durées égales.
Le segment de droite SP balaie des aires proportionnelles aux durées mise pour les
balayer
La surface balayée ΔA par le segment SP au cours de son mouvement est proportionnel à la
Δ
durée du balayage Δt �=
Δ

C : Constante dépendante des planètes


❖ 3eme loi de Kepler (1618) : Loi des périodes
Le rapport entre le carré de la période de révolution et le cube du demi grand axe est constant.

= �s = �
a
Avec KS : une constante pour toutes les planètes gravitantes autour du soleil, KS = 2,97.10–19 s2.m–3

II. Etude du mouvement d'un satellite terrestre .


1. Type de muvement:
Système : un satellite de masse m, assimilé à un point matériel, situé à une distance du centre de la Terre R= R T + h et
la masse de la terre est MT
Référentiel : géocentrique supposé galiléen
Bilan des forces : la seule force extérieure qui s’exerce sur le satellite est l’attraction terrestre ⃗�

• La 2eme loi de Newton appliquée au système étudié s’écrit : ⃗� = m. a⃗


• ⃗ donc dirigée vers O en tout point de la trajectoire.
L’accélération ⃗a est colinéaire à �
• Le mouvement étant circulaire, on peut utiliser un repère de Frénet. a⃗ étant centripète :
⃗a = a⃗� et a⃗ = ⃗

On a : = = , on en déduit que la vitesse v est constante. Le mouvement est donc circulaire


et uniforme.
2. Mouvement circulaire uniforme :
❖ Conditions d’un mouvement circulaire uniforme
Soit un mobile de masse m et que son centre d’inertie G est animé d’un mouvement circulaire uniforme de rayon r .
• Soit ∑ ⃗� = �
⃗ la somme des forces agissante sur le mobile
• La 2 loi de Newton �
eme ⃗ = m. a⃗

²
On a ⃗a = . n ⃗ vu que Le mouvement est uniforme et a = = �donc � ⃗ = m. ² . n⃗
Conclusion :
Pour que le mouvement du centre d’inertie d’un mobile circulaire uniforme il faut que :
• La somme vectorielle des forces soit centrifuge (dirigée vers le centre)


²
Le module de la somme vectorielle des forces est constant et vérifie la relation � = m.

aebc 1 Prof.Zakaryae Chriki


www.bestcours.net
3. Mouvement planétaire des planètes et satellites :
Soit une planète de masse m décrivant un mouvement circulaire uniforme autour d’une autre planète
référentielle de masse M (Le soleil par exemple ou autres planètes)
m en mouvement autour de M : m est le mobile et M est le référentielle
⃗ = �. . . n
Dans un repère galiléen la planète (m) est soumis à la force gravitationnelle � ⃗ = �.
.
.n

² ²
avec d=r : le rayon de la trajectoire
On applique la 2eme loi de Newton sur le repère de Frénet
∑�⃗ = m. a⃗ = ⃗� et ⃗� �� =
�n = �

On projette sur les axes

Sur l’axe ⃗ Sur l’axe ⃗


.
Fu=m.au=0 et au=0 � = m. a = �. donc a = �.
² ²

D’ou = = Conclusion :
V=C te
L’accélération de mouvement de la planète mobile (m) :
Le mouvement est • Indépendante de sa masse (m)

donc uniforme
Dépend de M la masse de la planète référentielle
• Dépend de la position de (m) par rapport à (M)�
²
a = �. =
²

� �² = �. et � = √�.
r = �. =�
�²
et le mouvement est Conclusion :
circulaire La vitesse de mouvement de la planète mobile (m) :
• Indépendante de sa masse (m)
• Dépend de M la masse de la planète référentielle
• Dépend de la position de (m) par rapport à (M)�
Le mouvement est donc circulaire uniforme
 Expression de l’accélération en deux points
Au niveau du sol (position (1)) :

a = �.
�² �²
aℎ = .
A une altitude h du sol (position (2)) : �+� ²

a = �.
�+� ²
4. Période de revolution :
La période de révolution, aussi appelée période orbitale, est la durée mise par un astre pour accomplir une révolution
complète autour d’un autre astre (par exemple une planète autour du Soleil ou un satellite autour d’une planète).
� . .r � .π². ² ² .π²
�= = = √�. L=2.π.r : le périmètre du cercle de rayon r Et on a = �. d’où =
� � r ² .

²
On en déduit que = � = � est une constante qui ne dépend que de la masse la planète référentielle et concorde bien avec la
3eme lo de Kepler
.π²
Et la période de révolution T est � = √ .r = . √
. .
5 La satellisation
Lancer un corps dans l'espace avec une vitesse lui permettant de décrire, autour de la terre un mouvement circulaire uniforme


et sous le seul effet de la force d'attraction qu'exerce la terre sur lui et se fait en deux étapes :
Porter le satellite loin de la terre (à une hauteur h >200 km) ou la pesanteur est presque nulle (Eviter le frottement
fluide)

.
Libérer le satellite avec une vitesse ⃗� normale au rayon Rs de sa trajectoire et de module � = √
+

aebc 2 Prof.Zakaryae Chriki


www.bestcours.net
6. Les satellites géostationnaires
Les satellites géostationnaires : des satellites fixes (stationnaire) par rapport à la
terre (géo).


Pour que ce soit le cas, il faut que
Ils décrivent un mouvement circulaire uniforme dans un plan
perpendiculaire à l’axe des pôles terrestres. Ils évoluent donc dans un plan
contenant l’équateur.
• Qu’ils tournent dans le même sens que la terre autour de l’axe de ses


pôles.
Leur période de révolution soit exactement égale à la période de
rotation de la terre autour de l’axe de ces pôles (24h).

τn peut calculer l’altitude à laquelle le satellite doit se situer pour satisfaire cette dernière condition :
_ Utilisons l’expression de la période à ce satellite :
+ . . . .
�= . √ avec r=rT + h donc � = . √ d’où r = √ = r � + � et � = √ −r = �m
. . .π .π

NB :
On peut considérer que P = F ‫ و‬aG=g
EXERCICE 1
Zarke AL Yamama , est un satellite marocain qui a pour fonction , de surveiller les frontières du royaume , de communiquer et de
télédétection . Ce satellite a été réalisé par les experts du centre royal de télédétection spatial avec l’aide d’experts internationaux .
Le satellite a été mis en orbite le 10 décembre 2001 à une altitude h de la surface de la Terre . Ce satellite (S) efectue environ 14
tours par jour autours de la Terre .
On suppose que la trajectoire de (S) est circulaire , et on étudie son mouvement dans le référentiel géocentrique .
On suppose que la Terre a une symétrie sphérique de répartition de masse .
On néglige les dimensions de (S) devant la distance qui le sépare du centre de la Terre .
Données :
La constante gravitationnelle : G = 6,67.10-11 (SI) .
Rayon de la Terre : rT = 6350 km . Fig 1
Intensité du champ de pesanteur à la surface de la Terre : go = 9,8 m.s-2 .
L’altitude h : h = 1000 km .
uTS : vecteur unitaire dirigé de O vers S .
1- Recopier le schéma de la figure 1 et représenter dessus le vecteur vitesse VS du satellite (S) et
la force d’attraction universelle appliquée par la Terre sur (S) .
2- Donner l’expression vectorielle de la force exercée par la Terre sur (S) .
3- Écrire dans la base de frenet , l’expression du vecteur accélération du mouvement de (S) .
4- En appliquant la deuxième moi de Newton sur le centre d’inertie du satellite (S) :
4-1- Montrer que le mouvement de (S) est circulaire uniforme .
4-2- Écrire l’expression de VS en fonction de go , rT et h et calculer sa valeur .
5- Montrer que la masse de la Terre est MT ≈ 6.1024 kg .
6- Montrer que le satellite (S) n’est pas ixe par rapport à un observateur terrestre .
7- Un satellite (S’) tourne autours de la Terre à la vitesse angulaire ω et apparaît ixe par rapport
à un observateur terrestre et envoie des photos utilisées en météorologie .
7-1- Démontrer la relation : ω2.(rT + z)3 = Cte ; avec z la distance entre la surface de la Terre et le satellite .
7-2- Trouver la valeur de z .
EXERCICE 2
La planète Mars est l’une des planètes du système solaire qu’on peut détecter
facilement dans le ciel à cause de sa luminosité et de sa couleur rouge . Il possède
deux satellites naturels ; qui sont : Phobos et Deïmos .
Les savants se sont intéressé à son étude depuis longtemps , et on envoyé plusieurs
sondes spatiales pour son exploration ce qui a permis d’avoir d’importantes
informations sur lui .
Cet exercice propose la détermination de quelques grandeurs physiques concernant
cette planète .
Données :
- Masse du Soleil : MS = 2.1030 kg . Mars et ses
- Rayon de Mars : RM = 6300 km . deux satellites
- La constante gravitationnelle : G = 6,67.10-11 (SI) .
- La période de la rotation de Mars autours du Soleil : TM = 687 jours ; 1 jour = 86400 s .
- Intensité de la pesanteur à la surface de la Terre : go = 9,8 N.0kg-1 .
On considère que Mars et le Soleil ont une symétrie sphérique de répartition de la masse .
1- Détermination du rayon de la trajectoire de Mars et sa vitesse :
On considère que le mouvement de Mars dans le référentiel héliocentrique est circulaire , sa vitesse est V et son rayon est r ( on néglige
les dimensions de Mars devant les distances le séparant du centre du Soleil et on néglige aussi les autres forces exercées sur lui devant
l’attraction universelle exercée par le Soleil ) .
1-1- représenter sur un schéma la force exercée par le Soleil sur Mars .
1-2- Écrire en fonction de G , MS, MM et r,l’expression de l’intensité FS/M de la force d’attraction universelle exercée par le Soleil sur Mars .
( MM est la masse de Mars )
1-3- En appliquant la deuxième loi de newton , montrer que :

aebc 3 Prof.Zakaryae Chriki


www.bestcours.net
1-3-1- Le mouvement de Mars est circulaire uniforme .
2 2
1-3-2- La relation entre la période et le rayon est : T3M = 4π . et que la valeur de r est : r ≈ 2,3.1011 m .
r G. MS
1-4- Trouver la vitesse V .
2- Détermination de la masse de Mars et l’intensité de la pesanteur à sa surface :
On considère que le satellite Phobos est en mouvement circulaire uniforme autours de Mars à la distance z = 6000 km de sa surface .
La période de ce mouvement est TP = 460 min ( on néglige les dimensions de Phobos devant les autres dimensions) .
En étudiant le mouvement de Phobos dans un référentiel dont l’origine est confondue avec le centre de Mars , et qu’on suppose galiléen,
trouver :
2-1- La masse MM de Mars .
2-2- L’intensité de la pesanteur goM à la surface de Mars , et comparer la avec la valeur avec gMexp = 3,8 N.kg-1 mesurée à sa surface
moyennant des appareils sophistiqués .
EXERCICE 3
Jupiter est la plus grande planète parmi les planètes du système solaire , et à lui seul , il représente un petit monde parmi ce
système puisqu’il y a soixante six satellites qui tournent autours de lui .
Cet exercice a pour objectif l’étude du mouvement de Jupiter autours du soleil et la détermination de quelques grandeurs physique
qui le caractérisent
Données :
- Masse du Soleil : MS = 2.1030 kg .
- La constante gravitationnelle : G = 6,67.10-11 (SI) .
- La période de la rotation de Jupiter autours du Soleil : TJ = 3,74.108 s .
On considère que le soleil et Jupiter ont une symétrie sphérique de répartition de la masse et MJ le symbole de la masse de Jupiter .
On néglige les dimensions de Jupiter devant la distance séparant son centre et celui du Soleil , et on néglige toutes les autres forces
exercées sur lui devant la force d’attraction universelle entre lui et le Soleil .
1- Détermination du rayon de la trajectoire de Jupiter et sa vitesse
On considère que le mouvement de la planète Jupiter dans le référentiel héliocentrique est circulaire et le rayon de sa trajectoire est r .
1-1- Écrire l’expression de la force d’attraction universelle en fonction MJ , MS , G et r .
1-2- En appliquant la deuxième loi de Newton :
1-2-1- Écrire les expressions des coordonnées du vecteur accélération dans la base de Frénet , et en déduire que le mouvement de Jupitère
est circulaire uniforme .
2 2
1-2-2- Montrer que la troisième de Kepler s’écrit comme suit : T3J = 4π .
r G.M S
1-3- Vériier que r ≈ 7,8.1011 m .
1-4- Trouver la vitesse V de Jupiter au cours de sa rotation autours du Soleil .
2- Détermination de la masse de Jupiter
On considère que Io est l’un des satellites de Jupiter , découvert par Galilée , et qui est en mouvement circulaire uniforme de rayon
r’ = 4,8.108 m et de période TIo = 1,77 jours autours du centre de Jupiter .
On néglige les dimensions de Io devant les autres dimensions , et on néglige toutes les autres forces exercées sur lui devant la force
d’attraction universelle entre lui et Jupiter .
En étudiant le mouvement du satellite Io , dans un référentiel dont l’origine est confondu avec le centre de Jupiter et considéré galiléen ,
déterminer la masse MJ de Jupiter .
EXERCICE 4
Une « exoplanète « est une planète qui tourne autour d’une étoile autre que le soleil. Ces dernières années, les astronomes ont
découvert quelques milliers d’exoplanètes en utilisant des instruments scientifiques sophistiqués. «Mu Arae» est une étoile qui
est loin de notre système solaire de 50 années-lumière, quatre exoplanètes gravitent autour d’elle selon des trajectoires supposées
circulaires. On symbolise cette étoile par la lettre S.
On se propose dans cet exercice de déterminer la masse de l’étoile «Mu Arae» par application de la deuxième loi de Newton et les
lois de Kepler sur l’une des exoplanètes symbolisée par la lettre b.
On considère que S a une distribution sphérique de masse et que l’exoplanète b a des dimensions négligeables devant les distances la séparant
de son étoile S.
On néglige l’action des autres exoplanètes sur l’exoplanète b .
La seule force à prendre en considération est la force de gravitation universelle entre l’exoplanète b et l’étoile S.
On étudie le mouvement de b dans un référentiel supposé galiléen, lié au centre de S.
Données :
- La constante de gravitation universelle :G = 6,67.10-11 (S.I) ;
- Le rayon de la trajectoire de b autour de S : rb = 2, 24.1011 m ;
- la période de révolution de b autour de l’étoile S : Tb= 5,56.107 s .
1- Écrire l’expression de l’intensité FS/b de la force de gravitation universelle, exercée par l’étoile S, de masse MS , sur l’exoplanète b, de
masse mb .
2- En appliquant la deuxième loi de Newton :
2-1- Montrer que le mouvement circulaire de l’exoplanète b autour de son étoile S, est uniforme.
2
2-2- Établir la troisième loi de Kepler : T3 = K . K étant une constante.
r
2-3- Déterminer la masse MS de l’étoile S.
EXERCICE 5
Le transfert d’un satellite artificiel terrestre  S sur une orbite circulaire basse de rayon r1 vere une orbite
circulaire haute de rayon r2 se fait en passant par une orbite elliptique tangente aux deux orbites
circulaires comme l’indique la figure 3 . Le centre O de la Terre constitue l’un des foyers de la

Données : r1  6700 km ; r2  42200 km ; constante de gravitation universelle G  6,67.1011S.I


trajectoire elliptique .

Masse de la Terre MT  6,0.1024 kg ; On rappelle la propriété de l’ellipse de foyer o et o et de demi-


,

aebc 4 Prof.Zakaryae Chriki


www.bestcours.net
a : OM  O M  2a
,
avec M un point appartenant à l’ellipse .
On suppose que le satellite artificiel  S est ponctuel
grand axe

et n’est soumis qu’à l’attraction de la Terre et que la Terre

On étudie le mouvement de  S dans le repère géocentrique .


effectue un tour complet autour de son axe de rotation en 24h . E

1. En utilisant l’équation aux dimensions , déterminer la


u
2- On note T1 et T2 les périodes respectives de  S
dimension de la constante G . A
Terre P
sur l’orbite circulaire basse et l’orbite circulaire haute .
Exprimer T1 en fonction de r1 , r2 et T2 . Calculer
la valeur de T1 sachant  S est géostationnaire sur l’orbite

3- On considère le point E qui appartient au petit axe de la trajectoire elliptique défini par OE  OE.u
circulaire haute.

et u  1 .Donner l’expression du vecteur accélération a S de (S) au point E en fonction de G , M et OE .


Calculer a s au point E .
EXERCICE 6
Le satellite HOTBIRD apparait immobile pour un observateur fixe sur la surface de la terre .
Ce satellite est utilisé pour les télécommunications et les émissions radio et télévisées.
Axe polaire

parabole


d
Satellite
O R h HOTBIRD
Terre
Figure1

Données :
- Masse de la Terre : MT = 5,98.1024 kg ; - Rayon de la Terre : R = 6400 km ;
- Constante d’attraction gravitationnelle : G = 6,67.10-11 (S.I) ;
- On suppose que la Terre est une sphère à répartition massique symétrique ;
- La Terre effectue un tour complet autour de se son axe polaire en T=23h56min4s ;
- La hauteur de l’orbite du satellite HOTBIRD par rapport à la surface de la terre est h = 36000 km .

Une parabole est fixée sur le toit d’une maison qui se trouve à la latitude =33,5° .
1- La parabole et la réception des ondes électromagnétiques

1.1- Calculer dans le référentiel géocentrique la vitesse vp de la parabole concave supposée ponctuelle .
1.2- Justifier pourquoi il n’est pas nécessaire que la parabole soit munie d’un système rotatoire qui
permet de suivre le mouvement du satellite HOTBIRD .
2- Etude du mouvement du satellite HOTBIRD
On assimile le satellite HOTBIRD à un point matériel de masse ms .
2.1- En appliquant la deuxième loi de Newton , établir l’expression de la vitesse vs du satellite
HOTBIRD sur son orbite en fonction de G , M , R et h . calculer vs .
2.2- On considère deux orbites hypothétiques (1) et (2) d’un satellite en mouvement circulaire uniforme
comme l’indique la figure(2) .
Choisir la réponse juste en justifiant votre choix :
L’orbite qui correspond au satellite HOTBIRD est :
a) L’orbite (1) .
b) L’orbite (2) .

aebc 5 Prof.Zakaryae Chriki


www.bestcours.net

Niveaux: SM PC SVT Matière: Physique


PROF :Zakaryae Chriki Résumé N:14
Mouvement de rotation
1. Définition :
Un mouvement de rotation est tout mouvement qu’effectue un corps autours d’un axe fixe (Δ) selon une
trajectoire circulaire de rayon R autour de cet axe.
2. Repérage d'un point du mobile:
τn peut déterminer la position d’un point M en mouvement le long d’un trajet circulaire de rayon


R soit par :
Les coordonnées cartésiennes (x , y) dans un référentiel (Oxy)
x=R.cos(θ) et y=R.sin(θ) avec R=OM
• L’abscisse angulaire θ tel que � = ̂ ,
• L’abscisse curvilignes S(t) et c’est l’arc AM avec = ̂ = . � avec A :
l’origine des abscisses curvilignes S(A)=0
NB :
• (x-a)²+(y-b) ²=R² : L’équation d’un cercle de rayon R et les cordonnées de son centre (a,b)
• L’angle balayé entre deux instants est θ=2π.n ou Δθ=2π.n avec n le nombre de tours effectués entre les deux instants
3. Les équations horaires du mouvement circulaires

Mouvement circulaire uniforme Mouvement circulaire uniformement varié


Nulle Constante
Accélération angulaire (rad.s-2)
�= �= ≠
Varie en fonction du temps
Constante � = �. + � �
Vitesse angulaire (rad.s-1)
�= ≠ ∆�
Une fonction affine de temps d’où � =

� = �. + � �
Abscisse angulaire (rad) Une fonction affine de temps d’où �= �. + � . +��
∆�
�=

NB : Tous les points d’un solide en rotation autour d’un axe fixe et à tout moment tourne avec :
• Le même abscisse angulaire θ ou la même variation angulaire Δθ
• La même vitesse angulaire �=
• La même accélération angulaire � =
4. Relation entre grandeur linèaire (translation ) et angulaire (rotation ) :
- La relation entre l’abscisse curviligne et l’abscisse angulaire S=R.θ
- La relation entre la vitesse linéaire et la vitesse angulaire = . �
- La relation entre l’accélération tangentielle (linéaire) et l’accélération angulaire = = = .�
²
- La relation entre l’accélération normale et la vitesse angulaire = = . �²
=√ + : accélération du mobile en rotation autour d’un axe fixe (Δ)

• •
Les points A et B : Les points A et B :
Parcours les même distances S, Parcours des distances différentes
S1=S2 S1=r1.θ et S2=r2.θ d’où

=

Avec la même vitesse,
V1=V2 avec des vitesses différentes
• Et la même accélération, = . � et = . � d’où =
a1=a2 • Et des accélérations différentes
= . � et = . � d’où =

aebc 1 Prof.Zakaryae Chriki


www.bestcours.net
5. Relation fondamentale ed la dynamique (RFD):

∑ ∆( )= �. �

Dans un référentiel galiléen, la somme des moments des forces , appliquées à un corps en rotation autour d’un
axe fixe (Δ) , est proportionnelle à l'accélération angulaire � subie par ce corps
JΔ : moment d'inertie du mobile par rapport à l'axe de rotation (Δ)

 Comment exploiter la relation fondamentale de la dynamique (RFD)


Pour résoudre un problème de dynamique en utilisant la RFD, la méthode est toujours la même :
1. Préciser le système à étudier
2. Faire le bilan de toutes les forces qui agissent sur le point matériel étudié (ou le centre d’inertie de
l’objet étudié).
2.1. Forces de contact
2.2. Forces à distance
3. Faire un schéma précis et suffisamment grand pour pouvoir y représenter (tant que c’est possible)
toutes les forces dont les caractéristiques bien connues.
Exemples : le poids P⃗ et ⃗� la réaction de l’axe (Δ)
4. Choisir un sens positif de rotation (Souvent identique au sens de mouvement)
5. Déterminer l’expression du travail de chacune des forces du bilan
6. Appliquer la RFD
7. Répondre !!!
6. Moment d'une force par rapport à un axe fixe
� � ⃗ /Δ = ���. d l’axe
• Préciser l’axe (Δ)
• Choisir un sens positif (Souvent dans le sens de mouvement)
• Prolonger (D) la direction (Droite d’action) de la force ⃗�
• ⃗ et passant par l’axe (Δ)
Tracer la perpendiculaire à (D) la direction de la force �
• ⃗
Déterminer la distance d entre l’axe (Δ) et (D) la direction de la force �
NB :
⃗ /Δ = � : le moment d’une force est nul pour toute force dont la direction est parallèle ou sécante l’axe (Δ)
� �
7. Moment d'inertie du mobile par rapport à l'axe de rotation
JΔ=∑mi.ri² : • Moment d'inertie du mobile par rapport à l'axe de rotation (Δ)
• S’exprime en Kg.m²
• Exprime la répartition de la matière autour de l’axe (Δ)
• Varie si :
- On ajoute des masses au système
- τn modifie la position d’au corps du système (modifier la distance r i )
- La position de l’axe (Δ) change

Tige mince de
longueur L tournant
autour d’un axe 1
M I= ML2
perpendiculaire à elle- 12
même passant par son L
centre
Tige Tige mince de
longueur L tournant
autour d’un axe 1
M I= ML2
perpendiculaire à elle- 3
même passant par une L
extrémité

aebc 2 Prof.Zakaryae Chriki


www.bestcours.net
EXERCICE 1
1. La vitesse angulaire du point M d’un solide en mouvement de rotation autour d’un
axe fixe est θ̇ = 10rad/s ;
(a) Calculer l’accélération angulaire du point M ;
(b) Quelle est la nature du mouvement du point M ?
(c) Écrire l’expression de l’abscisse angulaire du point M en fonction du temps ,
sachant que son abscisse angulaire à l’origine des dates est θ0 = 2rad
2. L’expression de l’abscisse angulaire du point N d’un solide en rotation autour d’un
axe fixe est :
θ(t) = 10t2 + 40t + 6
t est en (s) et θ en rad .
(a) Déterminer l’expression de la vitesse angulaire du point N en fonction du temps
(b) Déterminer l’expression de l’accélération angulaire du point N en fonction du
temps
(c) Quelle est la nature du mouvement du point N .
EXERCICE 2
On considère un cylindre (C) homogène
de masse M = 1kg et de rayon r = 10cm l m1
pouvant tourner autour d’un axe fixe ∆ ,
horizontal en passant par son centre d’inertie
(G) . Une tige (T) de masse négligeable,
fixée au cylindre en passant par G , à ces l
ƥ
deux extrémités on fixe deux corps ponctuels
de même masse m1 = m2 = 0, 5kg leurs •O
centres de gravité se trouvent à une distance m2
l = 50cm de l’axe de rotation (∆).
En enroule sur le cylindre un fil inextensible
, de masse négligeable et on fixe l’autre
extrémité du fil à un solide (S) de masse
m = 10kg. Le fil ne glisse pas sur le cylindre . • • zS
On lâche le système sans vitesse initiale
à la date t = 0 . on néglige toute sorte de S
frottement pendant le mouvement du système . z

1. Donner la signification physique des condition suivantes :


* un fil inextensible , Le fil ne glisse pas sur le cylindre
d2 z
2. Déterminer l’accélération a = du solide (S) et la tension du fil au cours du
dt2
mouvement du système . L’axe Oz est orienté vers le bas .
3. Quelle est la vitesse angulaire du cylindre lorsque le solide parcourt une altitude
h = 5m
On donne g = 10m/s2

EXERCICE 3
Un anneau de moment d’inertie J∆ tourne autour de son axe (∆) à raison de 90 tours par
minute .
Pour freiner cet anneau , on exerce sur lui un couple de forces de moment MC constant
jusqu’ à son arrêt. MC = −0, 2N/m. On néglige les frottements .

aebc 3 Prof.Zakaryae Chriki


www.bestcours.net
1. Quelle est la nature du mouvement de l’anneau pendant l’application du couple résis-
tant ? Justifier la réponse .
2. Calculer la valeur de l’accélération angulaire de l’anneau pendant l’action du couple
de freinage sachant que J∆ = 8 × 10−3 kg.m2 .
3. Calculer la durée de freinage .
EXERCICE 4
Un système (S) est constitué de deux cy-
lindres homogènes (D) et (D’) de même +
substance , de même épaisseur, coaxiaux, r2
solidaires l’un de l’autre. Le moment d’inertie
M• •r1
de (S) par rapport à son axe de révolution ∆ f1
est J∆ = 1, 7 × 10−1 kg.m2 .
On enroule sur chaque cylindre un fil inex- f2
tensible de masse négligeable . Soit f1 le fil m1
enroulé sur D1 de rayon r1 à son extrémité
on suspend un corps de masse m1 = 3kg O•
et soit f2 le fil enroulé sur le cylindre
D2 de rayon r2 = 2r1 = 40cm, à son extré- h/2
mité on suspend un corps de masse m2 = 2kg. z
m2
On libère le système sans vitesse initiale .
1. Montrer que le système est en mouvement dans le sens indiqué sur la figure ci-contre

2. En réalisant une étude dynamique montrer que l’équation différentielle vérifiée par
d2 θ
θ̈ = 2 peut s’écrire sous la forme suivante :
dt
r1 .g(2m2 − m1 )
θ̈ =
J∆ + r12 (4m2 + m1 )

3. En déduire les valeurs de l’accélération linéaire a1 de corps de masse m1 et a2 de


corps de masse m2

4. Calculer les deux tensions T1 de f1 et T2 de f2 .

5. À l’instant t = 0 les deux corps se trouve de la même hauteur du plan horizontal


(h=0.5m ) et que le centre d’inertie du corps m2 soit confondu avec l’origine de l’axe
Oz qui est orienté vers le bas .
On considère le point M contact entre le fil f2 et D2 voir figure .Trouver les carac-
téristiques du vecteur accélération −
a→
M en ce point M à un instant t où le corps m2
h
descend de .
2
On donne g = 10m/s2

aebc 4 Prof.Zakaryae Chriki


www.bestcours.net

Niveaux: SM PC SVT Matière: Physique


PROF :Zakaryae Chriki Résumé N:16
Oscillateurs Mécaniques : Pendule Elastique
Oscillateur mécanique : Tout mobile qui effectue un mouvement de va et viens autours de sa position
d’équilibre stable


Nous déplaçons légèrement la bille de sa position d'équilibre,
La figure A : elle se met à rouler et ne reviendra pas à sa position de départ.


L'équilibre est instable.
La figure B : elle revient dans sa position de départ. L'équilibre est dit stable.

I.Pendule Elastique
Un pendule élastique, ou système solide-ressort, est constitué d'un solide, de masse m , fixé à un ressort ,de longueur initiale
ℓ0 et de raideur K, dont l'autre extrémité est attachée à un point fixe.
1. La Tension de ressort
:
T=K.Δℓ Δℓ= ℓ - ℓ0 ℓ0 K
Tension du ressort (N) Allongement du ressort (m) Longueur initiale ℓ0 (m) Raideur du ressort (N/m)
Expression de Δℓ
Ressort vertical ou incliné
Ressort horizontal
On admet que le mouvement du solide est dans le sens positif et on conclut

Ressort horizontal initialement non Δℓ = ℓ - ℓ0 Δℓ = ℓ0 - ℓ


allongé et fixé directement au mobile
Si le ressort Si le ressort se Si le ressort Si le ressort se
ou au moyen d’un fil inextensible et
s’allonge alors compresse alors s’allonge alors compresse alors
de masse négligeable
Δℓ=x Δℓ= Δℓ0+x Δℓ= Δℓ0-x Δℓ= Δℓ0-x Δℓ= Δℓ0+x

2. Equation différentielle :
Un solide, de masse m sur un banc à coussin d’air horizontal, fixé à un ressort à spires non jointives, de longueur initiale ℓ0 et
de raideur K,
Système : Solide (C)
Bilan des forces :
• ⃗� : Tension du ressort
• ⃗ : Réaction du plan horizontal

• ⃗P : Poids du corps (C)
⃗ = m. a⃗
En appliquant la 2eme loi de Newton : ∑ �
⃗ + ⃗⃗ + = . ⃗

=− = = =
⃗ ( ⃗ ⃗⃗
= )� et ( = − = − . )� et ( = )� et ⃗ ( = )�
Sur l’axe τx : Tx+Rx+Px=m.ax
− = . et − . �� = . et − . = . d’où − . =
donc + . = : Equation différentielle de mouvement du centre d’inertie G

L’équation différentielle est de la forme + � . = avec � = ou bien � = √ (en rad/s)


3. Equation horaire ou la solution de l'equation différentielle :
� x(t) : l’abscise (élongation) du point G et varie entre Xm et -Xm
= = . ( . + )
Xm : Amplitude ou élongation maximale
ou bien ω0 : pulsation (rad/s)
avec
x=x(t)=Xm.cos(ω0.t+φ) T0 : la période (s)
� ω0.t+φ : Phase à l’instant t
� =
φ : Phase à l’origine des temps t=0

aebc 1 Prof.Zakaryae Chriki


www.bestcours.net


Déterminer les constantes Xm , T0 et φ :
Comment déterminer Xm
1. Phrase

- τn écarte le corps de 2cm de sa position d’équilibre et on le libère sans vitesse initiale


Xm=2cm
- Le corps oscille entre deux points A et B distante de AB=4cm
Xm = 2cm d’où AB = 2.Xm = 4cm

2. Graphiquement 2.1. Par rapport à l’axe temps

Xm=1.5cm

 Comment déterminer la période propre T0

3. Enregistrement
τ : la durée entre l’enregistrement de deux points successifs

T=16.τ

4. Graphiquement x=f(t)

Attention à la lecture et à l’échelle

T0=3.2ms

 Comment déterminer la phase à l’origine φ


� � �
= = . . + : l’équation horaire = =− . . . +

: l’expression de la composante du vecteur vitesse Vx et . + sont opposées (ont des signes différants)

= = . d’où = à l’instant t= 0 = = =− . .
Vx à l’instant t=0 et sont opposées (ont des signes différants) On en conclut que Vx à l’instant t=0 et φ sont opposées aussi
En comparant le sens de mouvement avec le sens positif de l’axe, on détermine le signe de Vx la composante de la vitesse et on
en déduit le signe de la phase φ

1er cas :
(1) τn écarte le corps, dans le sens positif, de Xm de sa position d’équilibre et on le libère sans vitesse initiale à un
instant considéré comme origine des temps

x(0) = Xm
= =
d’où φ = 0

aebc 2 Prof.Zakaryae Chriki


www.bestcours.net
em
2 cas :
(2) τn écarte le corps, dans le sens négatif, de Xm de sa position d’équilibre et on le libère sans vitesse initiale à un
instant considéré comme origine des temps

x(0) = -Xm
= =
d’où φ = π

4. Expression de la période propre T0 :



= = . . + : l’équation horaire
On dérive deux fois par rapport au temps t :
4π2 4π2 4π2
( )

( )
2π 2π
ẋ = −xm .sin .t + ϕ0 ẍ = −xm 2 .cos .t + ϕ0 = − 2 .x ẍ + .x = 0
T0 T0 T0 T0 T0 T02
On compare cette expression avec l’équation différentielle , on déduit que pour que soit une solution de l’équation différentielle ,

4π2
( )
2π K √
m
x(t) = xm cos .t + ϕ0 il suffit que 2
= T0 = 2π
T0 T0 m K

I.Etude Energitique
Energie du système est la somme des énergies de ses composantes
1. Energie cinétique :
� � � �
= . ( . + ) et =− . . ( . + ) et � = =√ = .

• Si x=Xm ou x=-Xm alors l’énergie cinétique est nulle donc la vitesse est nulle et l’oscillateur s’arrête et change le sens de

• Si x= 0 alors l’oscillateur passe par sa position d’équilibre et son énergie cinétique est maximale et sa vitesse l’est aussi
son mouvement

2. Energie potentielle :
L’énergie potentielle (de position), définie à une constante arbitraire près, ne dépend que de la position du
corps dans l'espace.
❖ Energie potentielle élastique Epe ❖ Energie potentielle de pesanteur Epp
�= . . �� + � Epp=m.g.Z.+C
La constante C est déterminé à partir d’un cas référentiel La constante C est déterminé à partir d’un cas référentiel
de l’énergie potentielle Epe=0 de l’énergie potentielle Epp =0

Si le pendule élastique est horizontal alors Δℓ =x alors On considère le plan vertical passant par la position
d’équilibre comme repère de l’énergie potentielle élastique
�= . . ²+�
z=0 et Epp=0 d’où C=0 alors

On considère le plan vertical passant par la position Epp=m.g.Z


d’équilibre comme repère de l’énergie potentielle élastique
x=0 et Epe =0 d’où C=0 alors NB :
Pour un pendule élastique horizontal Epp=0
�= . . ²

Conclusion : � �= . . ²
� �
On a = . . + alors = . ². ² . +
3. Expresion de la variation de l'énergie potentielle :

ΔEpe : Variation de l’énergie potentielle élastique ΔEpp : Variation de l’Energie potentielle de pesanteur
� �= . . (�� − �� �) = − →
⃗ � �= . . − � =− →

aebc 3 Prof.Zakaryae Chriki


www.bestcours.net
4. Energie mécanique :
L’énergie mécanique est la somme de l’énergie cinétique et de l’énergie potentielle, Em = Ec + Ep

�= . . ²+ . . ²+� Pour les conditions décrites avant on peut écrire �= . . ²+ . . ²


:
5. Le cas du pendule élastique incliné ou verctical
X : la distance que parcours le corps sur le 1. Epp= Epp(Z) = m.g.Z.+ C
plan incliné et elle constitue l’hypoténuse 2. Déterminer l’expression de la constante C
du triangle • Déterminer le plan horizontal référentielle de
l’énergie potentielle Epp=0
Les deux axes sont opposés et • Déterminer l’abscisse correspondant Z0
Z = - X.sin(α) Z = Z0 et Epp(Z0) = 0
D’ou
NB : si on change l’orientation de l’axe z
• L’expression de l’énergie potentielle
Epp(Z0) = m.g.Z0.+C=0
donc
varie C = - m.g.Z0

• La relation entre abscisse varie aussi


Epp= Epp(Z) = - m.g.Z.+ C 3. On remplace C par son équivalent et on obtient
alors
Z = X.sin(α) Epp= Epp(Z) = m.g.Z - m.g.Z0
Epp= Epp(Z) = m.g.(Z - Z0)

Energie potentielle élastique


1. �p � = . �. Δℓ²� + ��
Déterminer l’expression de Δℓ en fonction de x soit Δℓ=Δℓ0+x

• Déterminer le plan référentiel de l’Energie potentielle Ep e=0


2. Déterminer la constante C

• Déterminer l’abscisse correspondant x0


x = x0 et Epe(x0) = 0

D’où �p � = � . �. Δℓ + � + �� =
Donc � = −� . �. Δℓ + �

3. Remplacer dans l’expression de Epe

� � = . . �� + � = � . . �� + +�
6. Les graphes d'energies :
- Au point x=Xm on a Em=Ep max - Au passage par la position d’equilibre x=0 on a Em=Ecmax

T0 = 2.Te : La période des oscillations T0 est le double de la période des énergies Te


NB :
S’il existe frottement alors l’amplitude des oscillations diminue par dissipation (perte) de l’énergie mécanique au cours du
temps

aebc 4 Prof.Zakaryae Chriki


www.bestcours.net
EXERCICE 1
Deuxième situation
On relie un corps solide (S2) , de masse m2= 182 g , à un ressort à spires non jointive , de masse négligeable et de raideur K , et on fixe
l’autre bout du ressort à un support fixe (figure 2).
Le corps (S2) peut glisser sans frottement sur un plan horizontal .
On écarte le corps (S2) de sa position d’équilibre de la distance Xm ,et on le
libère sans vitesse initiale .
Pour étudier le mouvement de G2, on choisie le référentiel galiléen (O, i ) tel que la position
de G2 à l’origine des dates est confondue avec l’origine O . Fig 2
On repère la position de G2 à l’instant t par l’abscisse x dans le repère (O, i ) .
.. K
L’équation diférentielle du mouvement de G2 s’écrit : x + x = 0 et sa solution est Fig 3
m2
de la forme x(t) = Xm.cos(2π t + φ ).
To
L’étude expérimentale du mouvement de G2 a permis d’obtenir le graphe représenté sur
la figure 3 .
2-1- Déterminer en exploitant le graphe les grandeurs suivantes :
l’amplitude Xm , la période To et φ la phase à l’origine des dates . (0,75 pt)
2-2- En déduire la raideur K du ressort . (0,75 pt)
2-3- On choisi le plan horizontal passant par la position de G2 à l’équilibre comme origine
de l’énergie potentielle de pesanteur et l’état où le ressort n’est pas déformé comme
origine de l’énergie potentielle élastique .
2-3-1- Montrer que l’énergie cinétique EC du corps (S2) s’écrit : EC = K .(Xm - x) . (0,75 pt)
2
2-3-2- Trouver l’expression de l’énergie mécanique du système { corps S2 - ressort } en
fonction de Xm et K et en déduire la vitesse vG2 lorsque G2 passe par la position d’équilibre
dans le sens positif .
EXERCICE 2
Les ressorts se trouvent dans plusieurs appareils mécaniques , comme les voitures et les bicyclettes ... et produisent des oscillations
mécaniques .
Cette partie a pour objectif , l’étude énergétique d’un système oscillant ( corps solide - ressort ) dans une position horizontale.
Soit un oscillateur mécanique horizontal composé d’un corps solide (S) de masse m et de centre d’inertie G ixé à l’extrémité d’un ressort à
spires non jointives et de masse négligeable et de raideur K = 10 N.m-1 .
L’autre extrémité du ressort est ixée à un support ixe . Fig 4
Le corps (S) glisse sans frottement sur le plan horizontal .
On étudie le mouvement de l’oscillateur dans le repère (O , i )lié à la Terre et dont
l’origine est confondue avec la position de G à l’équilibre de (S) .
On repère la position de G à l’instant t par son abscisse x . (Figure 4 )
On écarte le corps (S) horizontalement de sa position d’équilibre dans le sens positif d’une
distance Xo et on le libère sans vitesse initiale à l’instant pris comme origine des dates .
On choisie le plan horizontal passant par G comme référence de l’énergie potentielle de pesanteur , et l’état dans lequel le ressort n’est pas
déformé comme référence de l’énergie potentielle élastique .
A l’aide d’un dispositif informatique adéquat , on obtient les deux courbes représentant les variation de l’énergie EC cinétique et l’énergie
potentielle élastique EPe du système oscillant en fonction du temps . (Figure 5)
(b) (a) Fig 5

1- Indiquer parmi les courbes (a) et ( b ) celle qui représente les variations de l’énergie cinétique EC . justiier votre réponse .
2- Déterminer la valeur de l’énergie mécanique Em du système oscillant .
3- En déduire la valeur de la distance Xo .
4- En considérant la variation de l’énergie potentielle élastique du système oscillant , trouver le travail WA O(T ) de la force de rappel T
exercée par le ressort sur (S) lors du déplacement de G de la position A d’abscisse xA = Xo vers la position O .
EXERCICE 3
Partie II : Étude énergétique d’un oscillateur mécanique (solide-ressort)
Un système oscillant est constitué d’un solide (S), de centre d’inertie G et de masse m, et d’un ressort horizontal, à spires non jointives, de
masse négligeable et de raideur K = 20N.m-1 .
Le solide (S) est accroché à l’une des deux extrémités du ressort, l’autre extrémité est fixée à un support immobile.
On écarte le solide (S) de sa position d’équilibre d’une distance Xm puis on le lâche sans vitesse
initiale. Le solide (S) oscille sans frottements sur un plan horizontal. (figure 1)
On étudie le mouvement du centre d’inertie G dans un repère (O, i ) lié à un
référentiel terrestre considéré comme galiléen. L’origine O de l’axe coïncide avec
la position de G lorsque le solide (S) est à l’équilibre.
On repère ,dans le repère (O, i ) la position de G à un instant t par l’abscisse x .
On choisit le plan horizontal passant par G comme référence de l’énergie potentielle
de pesanteur et l’état où G est à la position d’équilibre (x=0) comme référence de
aebc 5 Prof.Zakaryae Chriki
www.bestcours.net
l’énergie potentielle élastique.
L’équation horaire du mouvement de G s’écrit sous forme : x(t)= Xm .cos( 2π t +φ) .
La courbe de la figure 2 représente le diagramme des espaces x(t) . T
1- Déterminer les valeurs de Xm ,To et de φ .
2- Déterminer la valeur de l’énergie mécanique Em de l’oscillateur étudié. (0,75 pt)
3- Trouver la valeur de l’énergie cinétique EC1 de l’oscillateur mécanique à
l’instant t1 = 0,3s .
4- Calculer le travail WAB( F ) de la force de rappel lorsque le centre d’inertie G
se déplace de la position A d’abscisse xA = 0 à la position B
d’abscisse xB = Xm .
2

EXERCICE 4
2. Étude du mouvement d'un système oscillant solide (S) - ressort
On fixe le solide (S) précédent à un ressort horizontal à spires non
jointives, de masse négligeable et de constante de raideur K .
À l'équilibre, le centre d'inertie G coïncide avec l'origine du repère
(O,i) lié à la terre considéré comme galiléen (figure 2).
On écarte le solide (S) de sa position d'équilibre et on le libère sans Figure 2
vitesse initiale à l'instant t0 = 0 .
Données:
- Tous les frottements sont négligeables;
- On choisit l'état où le ressort n'est pas déformé comme référence de
l'énergie potentielle élastique E pe et le plan horizontal contenant G
comme état de référence de l'énergie potentielle de pesanteur E pp .
La courbe de la figure (3) représente les variations de E pe en fonction
de x2 , carré de l'abscisse x du centre d'inertie G dans le repère (O,i) .
2.1. En exploitant la courbe de la figure (3), trouver les valeurs de:
a. la constante de raideur K .
b. l'énergie potentielle élastique maximale E pe,max .
Figure 3
c. l'amplitude Xm des oscillations.
2.2. Déduire, en justifiant votre réponse, la valeur de l'énergie mécanique Em du système oscillant.
2.3. Le centre d'inertie G passe par la position d'équilibre dans le sens positif avec la vitesse
v= 0,25 m.s -1 .
Montrer que l'expression de la période propre des oscillations s'écrit T0 = 2 . m . Calculer T0 .
X
v
EXERCICE 5
Partie II : -Etude du mouvement d’un pendule élastique
Un oscillateur mécanique vertical est constitué d’un
corps solide S de masse m  200g et d’un ressort à
spires non jointives de masse négligeable et de raideur
K .L’une des extrémités du ressort est fixée à un support
fixe et l’autre extrémité est liée au solide S (figure2).
On se propose d’étudier le mouvement du centre
d’inertie G du solide S dans un repère R(O,k) lié à un
référentiel terrestre supposé galiléen.
On repère la position de G à un instant t par la côte O G S
z sur l’axe (O,k) . A l’équilibre, G est confondu avec k
l’origine O du repère R(O,k) .On prendra 2 10 . z G
Figure 2

aebc 6 Prof.Zakaryae Chriki


www.bestcours.net
On écarte verticalement le solide S de sa position d’équilibre et on l’envoie à l’instant de date t  0 ,
1- Frottements négligeables

avec une vitesse initiale V0  V0z k .


La courbe de la figure 3 représente l’évolution de la côte z(t) du centre d’inertie G .
1-1-Déterminer, à l’équilibre, z(cm)
l’allongement Δ 0 du ressort en fonction
de m , K et de l’intensité de la pesanteur g .
1-2- Etablir l’équation différentielle vérifiée 2
par la côte z du centre d’inertie G . t(s)
1-3 -La solution de cette équation
 2 
0

différentielle s’écrit z  z m cos  t  


0,1 0,2

 T0 
-2

Figure 3
avec T0 la période propre de l’oscillateur.
Déterminer la valeur de K et celle de V0z .
2-Frottements non négligeables
On réalise deux expériences en plongeant l’oscillateur dans z(cm)
deux liquides différents. Dans chaque expérience, on écarte (2)
verticalement le solide S de sa position d’équilibre d’une (1) 1 cm
distance z 0 et on l’abandonne sans vitesse initiale à
l’instant t  0 , le solide S oscille alors à l’intérieur du liquide.
0,2 s

Les courbes (1) et (2) de la figure 4 représentent l’évolution


de la côte z du centre d’inertie G au cours du temps dans t(s)
0
chaque liquide.
2-1- Associer à chaque courbe le régime d’amortissement
correspondant.
2-2-On choisit le plan horizontal auquel appartient le
Figure 4
point O , origine du repère R(O,k) , comme état de référence
de l’énergie potentielle de pesanteur E pp (E pp = 0) et l’état où
le ressort est non déformé comme état de référence de l’énergie potentielle élastique E pe (E pe = 0) .
Pour les oscillations correspondant à la courbe (1) :
2-2-1- Trouver , à un instant de date t , l’expression de l’énergie potentielle Ep  E pp  E pe en fonction
de K , z et  '0 l’allongement du ressort à l’équilibre dans le liquide.
2-2-2-Calculer la variation de l’énergie mécanique de l’oscillateur entre les instants t1  0 et t 2  0, 4s .
EXERCICE 6

Le pendule élastique étudié est constitué d’un solide (S) , de centre d’inertie G et de masse m  100g ,
Partie I : Etude énergétique d’un pendule élastique

attaché à l’extrémité d’un ressort à spires non jointives, de masse négligeable et de raideur K . L’autre
extrémité du ressort est fixée à un support fixe.
Le solide (S) peut glisser sans frottement sur la ligne de plus grande pente d’un plan incliné d’un
angle   300 par rapport au plan horizontal (fig.1).
On étudie le mouvement du centre d’inertie G dans le
repère orthonormé R(O,i, j) lié au référentiel terrestre
considéré comme galiléen. On repère la position de G à
j G
un instant t par l’abscisse x sur l’axe (O,i) .
A l’équilibre, G est confondu avec l’origine O i O
du repère (fig.1).
On prendra π2=10. x 
1-Déterminer, à l’équilibre, l’expression de l’allongement
Figure1
aebc 7 Prof.Zakaryae Chriki
www.bestcours.net
 0 du ressort en fonction de K , m ,  et de g
l’intensité de la pesanteur .
2-On écarte (S) de sa position d’équilibre d’une distance X 0 dans le sens positif et on l’envoie à
l’instant de date t=0 avec une vitesse initiale V 0 telle que V0  V0 i .
2.1 On choisit comme référence de l’énergie potentielle de pesanteur le plan horizontal auquel
appartient G à l’équilibre : (E pp (O)  0) et comme référence de l’énergie potentielle élastique l’état où
le ressort est allongé à l’équilibre : (E pe (O)  0) .Trouver, à un instant t, l’expression de l’énergie
potentielle E p  E pp  E pe de l’oscillateur en fonction de x et de K .
2.2- A partir de l’étude énergétique, établir l’équation différentielle régie par l’abscisse x .
 2 
2.3- La solution de l’équation différentielle s’écrit sous la forme : x(t)  X m .cos  t    .
E p (mJ) T 0 
(T0 étant la période propre de l’oscillateur) .
La courbe de la figure 2 représente l’évolution
de l’énergie potentielle E p de l’oscillateur 5

en fonction du temps.

K , de l’amplitude X m et de la phase  .
2.3.1-Trouver la valeur de la raideur
2,5
2.3.2-Par étude énergétique, trouver
l’expression de V0 en fonction de K , m et X m
.
t(s)
0
0,1 0,2
Figure 2
Partie II Oscillations libres amorties
L e egist e e t du ouve e t de l os illateu fig à l aide d u os illateu o t e ue
l a plitude des os illatio s varie au cours du temps.

3.1- Justifie la di i utio de l a plitude des os illatio s .


3.2- La pseudo-p iode T da s le as d a o tisse e t fai le s e p ime par la relation

T .D te i e ,à l aide du g aphe , le oeffi ie t d a o tisse e t  .


T0

 .T0 
1  
2

 4 .m 
.

aebc 8 Prof.Zakaryae Chriki


www.bestcours.net

Niveaux: SM PC Matière: Physique


PROF :Zakaryae Chriki Résumé N:17
Oscillateurs Mécaniques :Pendule pPesant
I.Pendule Pesant
On appelle pendule pesant tout solide mobile autour d'un axe (Δ) (en principe horizontal) ne passant
pas par son centre de gravité et placé dans un champ de pesanteur
1. Equation différentielle :


Système étudié : (S) R
O
Bilan des forces extérieur exercées sur (S) : ∆


* P le poids du système (S)


* R force exercée par l’axe (∆) sur (S) ;

− →

Application de la relation fondamentale de la dynamique : M∆ ( P ) + M∆ ( R ) = J∆ .θ̈ θ •G

− →
− −

M∆ ( R ) = 0 car la droite d’action de R coupe l’axe (∆) P
On pose d = 0G, où G est le centre d’inertie du système (S) . Dans ce
cas nous avons :


M∆ ( P ) = −mgdsinθ ⊕
−mgdsinθ = J∆ .θ̈
Position d’équilibre
mgd
θ̈ + sinθ = 0
J∆
C’est l’équation différentielle du mouvement du pendule pesant , elle est non linéaire .
Conclusion :
Le mouvement du pendule pesant est un mouvement de rotation oscillatoire, periodique mais non sinusoïdale

2. cas des petites oscillations :

Pour des faibles oscillations (θ ⩽ 0, 26rad) on peut écrire avec une bonne approximation sinθ ≃ θ
mgd
, d’où l’équation différentielle dans ce cas est : θ̈ + θ=0
J∆
C’est une équation différentielle du mouvement du pendule pesant pour des faibles oscillations .
( )
La solution de cette équation différentielle est de la forme : 2π
θ(t) = θm cos t + ϕ0
T0

θm est l’amplitude des oscillations (rad) , ϕ0 est la phase à l’origine des dates (rad) et T0 la période propre du pendule de pesant .

3. Expression de la période propre T0 :


La période propre d’un pendule pesant libre et non amorti qui effectue des oscillations de faible amplitude, a pour expression :
√ T0 la période propre du pendule (s)
J∆ J∆ Moment d’inertie du système par rapport à l’axe (∆) en (kg.m2 )
T0 = 2π
mgd d distance séparant le centre d’inertie G du pendule à l’axe ∆ en (m). √
1 1 mgd
g intensité de pesanteur en (m/s2 ) La fréquence propre du pendule pesant : f0 = = f0 en Hz
T0 2π J∆
II.Etude Energitique
1. Energie cinétique :
L’énergie cinétique d’un pendule pesant effectuant un mouvement oscillatoire est définie par la relation :
Avec J∆ est le moment d’inertie du pendule par rapport à l’axe ∆
1
Ec = J∆ θ̇2 exprimé en kg.m2 ; θ̇ est la vitesse angulaire du pendule en rad/s et Ec est
2
l’énergie cinétique en joule (J) .
匝粗 匝粗 匝粗 匝粗 隅
曽 噺 曽型 卦形慧 磐 憩 髪 遡卑 et 曽岌 噺 伐曽型 慧兄契 磐 憩 髪 遡卑 avec 創宋 噺 噺俵
桑宋 桑宋 桑宋 桑宋 窟ッ
層 層 匝粗 匝粗 匝 層
櫛卦 噺 窟ッ 曽ふ岌 噺 窟ッ 蕃伐曽型 慧兄契 磐 憩 髪 遡卑否 噺 隅岫曽匝型 伐 曽匝 岻
匝 匝 桑宋 桑宋 匝
• Uk" "?" o"qw" "?- o"cnqtu"nÓfipgtikg"ekpfivkswg"guv"pwnng"fqpe"nc"xkvguug"guv"pwnng"gv"nÓqueknncvgwt"uÓctt‒vg"gv change le sens

• Uk" "?"2"cnqtu"nÓqueknncvgwt"rcuug"rct"uc"rqukvkqp"fÓfiswknkdtg"gv"uqp"fipgtikg"ekpfivkswg"guv"oczkocng"gv"uc"xkvguug"nÓguv"cwuui
de son mouvement

aebc 1 Prof.Zakaryae Chriki


www.bestcours.net
2. Energie potentielle de: pesanteur:
L’énergie potentielle de pesanteur d’un pendule pesant est donnée par la relation suivante : Epp = mgz + Cte
z
Avec m la masse du système en (kg), g intensité de pesanteur en (m/s2 ),

− →

z la côte du centre d’inertie G du système sur l’axe O, k d’un repère R

− →− → −
orthonormé R(O, i , j , k ) orienté vers le haut .
Cte une constante qui dépend de l’état de référence choisi où l’énergie O′ • ∆
potentielle est nulle (Epp = 0 et z = zref
L’énergie potentielle de pesanteur en fonction de θ est : θ
Epp = mgd(1 − cosθ) avec d = OG. z → − G Epp = 0
k
O G0 →

P
Epp = mgd(1 − cosθ)

3. Expresion de la variation de l'énergie potentielle de pesanteur:

ΔEpp : Variation de l’Energie potentielle de pesanteur


� �= . . − � =− →

4. Energie mécanique :
L’expression de l’énergie mécanique d’un pendule pesant dans un référentielle terrestre est : Em = 1 J∆ θ̇2 + mgz + Cte
2

5. Diagramms d'énergie d'un penddule pesant : Epp (J)


Diagramme des énergies en fonction de z : (en absence de frottement )
* Epp = mgz avec 0 ⩽ z ⩽ +zm Em
mgzm
* l’énergie mécanique : pour 0 ⩽ z ⩽ zm on a Em = Ec + mgz lorsque
z = zm on a Em = mgzm Ec
1
lorsqu’il passe par la position d’équilibre on a z = 0 et Em = Ec = J∆ θ̇2m
2
* Ec = Em − Epp
Em est constante et il y a une échange d’énergie au cours des oscillations
Epp
, soit ∆Ec = −∆Epp
Diagramme des énergies en fonction de θ z(m)
* L’expression de l’énergie potentielle en fonction de θ est : O zm
Epp = mgd(1 − cosθ) avec −θm ⩽ θ ⩽ θm . Epp (J)
Cas 1 : Em > 2mgd =⇒ Ec = Em − Epp > 0 le pendule ne s’arrête pas et Em > 2mgd
il tourne autour de l’axe (∆) .
Cas 2 : Em < 2mgd =⇒ Ec = Em − Epp < 0 et puisque Ec ne peut pas 2mgd Em
être négative alors dans ce cas Ec ⩾ 0 alors pour Ec = 0 l’élongation
θ = θm ou θ = −θm et le pendule pesant a un mouvement oscillatoire
libre et amorti Em < 2mgd

θ
−θm O θm
III.Pendule simple
Le pendule simple est une masse ponctuelle fixée à l'extrémité d'un fil inextensible de masse
négligeable, et oscillant sous l'effet de la pesanteur.
d=ℓ et JΔ=m.ℓ²
• Expression de la période T0
O

�∆ m. ℓ² ℓ
� = .√ = .√ = .√
m. g. d m. g. ℓ g

θ
La longueur du pendule simple synchrone avec le pendule pesant (ont même période
propre T0 )
∆ ℓ ∆ ℓ ∆
� = .√ = .√ donc = d’où ℓ =
. . . . .

Position d’équilibre

aebc 2 Prof.Zakaryae Chriki


www.bestcours.net
❖ Amortissement des oscillations mecaniques
L’amortissement d'un système est une atténuation de l’amplitude de son mouvement par dissipation (perte) de l'énergie
mécanique
Δ� = � → (� ⃗)<
On en distingue deux types d’amortissement
Amortissement fluide Amortissement solide

Un solide qui oscille dans un fluide (liquide ou gaz) est Le frottement entre deux solides correspond à une
soumis à un amortissement dissipation sous la forme de chaleur.

• Cas de faible amortissement


- L’amplitude diminue jusqu’as arrêt du mobile
- Mouvement de l’oscillateur est pseudo periodique
T : pseudo période
T=T0 : la pseudo période et la période propre sont égales (pour les fortement solide)

Différents régimes de retour à l'équilibre d'un système en fonction du frottement

• Pseudopériodique (1)
On observe les régimes :

• Critique (2)
• Apériodique (3)

❖ Oscillations forcées et résonance

Le phénomène de résonance mécanique se produit lorsque la période Te des oscillations forcées est voisine de la période propre Te
du résonateur
Influence de l’amortissement sue la résonance :
Dans le cas d’un amortissement faible du résonateur , l’amplitude des oscillations forcées à la résonance prend une valeur grande ; on dit que la
résonance est aigue . Dans le cas d’un amortissement du résonateur fort , l’amplitude des
oscillations prend une valeur faible , on dit que la résonance est floue ou obtûe .

EXERCICE 1
Les oscillateurs mécaniques sont employés dans différents secteurs industriels et quelques appareils de sports et les jeux et autres .
Parmi ces oscillateurs n la balançoire qu’on considère comme pendule .
Un enfant se balance à l’aide d’une balançoire constituée d’une barre qu’il utilise comme siège , suspendue par deux cordes fixées à un
support fixe .
On modélise le système { enfant + balançoire } par un pendule simple composé d’un fil , inextensible de masse négligeable et de
longueur L , et un corps (S) de masse m .
Le peut tourner autours d’un axe fixe horizontal (Δ) perpendiculaire au plan vertical . Le moment d’inertie du pendule par rap
(Δ) est JΔ = m.L2 . port à l’axe
Données :
- Intensité de la pesanteur : g = 9,8 m.s-2 ; longueur du il : L = 3 m ; masse du corps (S) : m = 18 kg .
O prend dans le cas de petites oscillations : sinθ ≈ θ et cosθ ≈ 1 - θ2/2 (rad) .
On néglige les dimensions du corps (S) par rapport à la longueur du il et tous les frottements .
1- Étude dynamique du pendule :
On écarte le pendule de sa position d’équilibre stable d’un angle θm= π dans le sens positif et le libère sans vitesse initiale à l’instant t = 0 .
20
On repère la position du pendule à un instant t par l’abscisse angulaire θ déini entre le pendule et la verticale passant par le point O tel que
θ = (OMo ,OM) (voire figure )
1-1- Montrer en utilisant la relation fondamentale de la dynamique de rotation autour d’un axe fixe , que
l’équation différentielle du mouvement du pendule dans un référentiel galiléen lié à la Terre s’écrit :
.. g
θ + θ=0
L
aebc 3 Prof.Zakaryae Chriki
www.bestcours.net
1-2- Calculer la période propre To du pendule .
1-3- Écrire l’équation horaire du mouvement du pendule .
1-4- En appliquant la deuxième loi de Newton dans la base de Frenet , trouver l’expression de la tension du
il T à un instant t en fonction de m , g , θ , L et v la vitesse linéaire du pendule simple . Calculer la valeur de
T à l’instant t = To .
4
2- Étude énergétique:
On fournie au pendule qui est immobile dans sa position d’équilibre stable une énergie cinétique de valeur
EC = 264,6 J , et il tourne dans le sens positif .
2-1- On choisi le plan horizontal passant par le point Mo comme référence de l’énergie potentielle de pesanteur
(voire figure ) .
Écrire l’expression de l’énergie potentielle de pesanteur EP du pendule à l’instant t en fonction de θ , m , L et g .
2-2- En se basant sur l’étude énergétique , déterminer la valeur maximale θmax de l’abscisse angulaire .
! "#$# '
L’homme a utilisé la montre pour mesurer le temps depuis longtemps , et a inventé différents types de montres , comme la montre solaire ,
la montre à eau et le sablier ... jusqu’à ce Huygens fabriqua la première montre murale en 1657 .
Ce type de montres est basé sur une balançoire qu’on modélise dans cette étude par un pendule pesant effectuant des petites oscillations
libres sans frottements .
Le pendule étudié est composé d’une barre homogène AB , sa masse m = 0,203 kg ,
sa longueur AB = L= 1,5 m , mobile dans un plan plan vertical autours d’un axe
horizontal (Δ) fixe passant son extrémité A (figure 1).
On étudie dans un repère lié à un référentiel terrestre supposé galiléen .
On repère , à chaque instant t , la position du pendule par son abscisse angulaire θ .
1
On donne le moment d’inertie par rapport à l’axe de rotation (Δ) : 3 .m.L 2 .
On admet dans le cas des petites oscillations que : sinθ ≈ θ avec θ en radian .
On note g l’intensité de la pesanteur .
On écarte le pendule pesant de sa position d’équilibre stable d’un petit angle θm dans
le sens positif et on le lâche sans vitesse initiale à instant pris comme origine des dates .
1- Étude dynamique du pendule pesant
1-1- En appliquant la relation fondamentale de la dynamique de rotation , établir l’équation
différentielle du mouvement du pendule .
1-2- Déterminer la nature du mouvement du pendule pesant et écrire l’équation horaire θ(t)
en fonction de t , θm et la période propre To .
1-3- Montrer que l’expression de la période propre de ce pendule est : To = 2π L
√ g
Fig 1
1-4- Calculer la longueur l du pendule simple synchrone avec le pendule pesant étudié .
2- Étude énergétique du pendule pesant
On choisie le plan horizontal passant par Go , la position du centre d’inertie G de la barre AB à l’équilibre stable , comme référence de
l’énergie potentielle de pesanteur ( EPP(0) = 0 ) .
La igure 2 représente les variations de l’énergie potentielle de pesanteur EPP(θ) du pendule étudié en fonction du temps dans
l’intervalle[-θm , θm ].
Fig 2

En exploitant le diagramme d’énergie :


2-1- Déterminer la valeur de l’énergie mécanique Em du pendule .
. 2
2-2- Trouver la valeur absolue de la vitesse angulaire θ du pendule au passage par la position d’abscisse angulaire θ = 3 .θm .

! "#$# (
Première partie : étude énergétique du mouvement d’un pendule simple
Pour étudier quelques lois physiques régissant le mouvement d’un pendule simple , qui est considéré comme un cas particulier du pendule
pesant , une professeur et ses élèves ont utilisé un pendule simple constitué de :
-Fil inextensible de longueur L et de masse négligeable .
- Une bille de dimensions négligeables et de masse m = 0,1 kg .
- Caméra numérique et un dispositif informatique adéquat .
A l’instant t = 0 , un des élève a écarté la bille de sa position d’équilibre stable d’un angle petit θm et l’a libéré sans vitesse initiale . Une

aebc 4 Prof.Zakaryae Chriki


www.bestcours.net
élève a filmé la bille pendant son mouvement à l’aide de la caméra .
Le mouvement du pendule a lieu dans un plan vertical autour d’un axe horizontal (Δ)
passant par l’extrémité O du fil .
θ représente l’abscisse angulaire du pendule à l’instant t .(Figure 2)
Données :
- Tous les frottements sont négligeables .
- L’intensité de la pesanteur : g = 10 m.s-2 .
- On choisi le plan horizontal passant par la position de la bille à l’équilibre stable du pendule
comme origine de l’énergie potentielle de pesanteur EPP .
L’étude est faite dans un référentielle terrestre supposé galiléen .
La professeur a traité les données du film enregistré à l’aide du dispositif informatique , et a obtenu Fig 2
les deux courbes représentées sur la figure 3 représentant les variations de l’abscisse angulaire θ et
de l’énergie potentielle de pesanteur EPP en fonction du temps .

Fig 3

1- Déterminer graphiquement l’angle maximal θm et la période propre To .


g et T = 2π L , choisir l’expression juste de la période propre en se basant sur
2- Parmi les deux expressions suivantes : To = 2π
l’équation au dimensions . √ L
o
√g
3- Calculer la longueur L du pendule étudié .
4- En exploitant le diagramme d’énergie , déterminer :
4-1- L’énergie mécanique Em du pendule simple .
4-2- La valeur absolue de la vitesse linéaire de la bille au moment de son passage par la position d’équilibre stable .
! "#$# %4
Le gravimètre est un appareil qui permet de déterminer, avec une grande précision, la valeur deg ; valeur d’intensité du champ de
pesanteur en un lieu donné.
Les domaines d’utilisation des gravimètres sont nombreux : la géologie, l’océanographie, la sismologie, l’étude spatiale, la
prospection minière….etc.
On modélise un type de gravimètres par un système mécanique oscillant constitué de :
- une tige AB, de masse négligeable et de longueur L, pouvant tourner dans un plan vertical autour d’un axe fixe (Δ) horizontal passant par
l’extrémité A ;
- un corps solide (S), de masse m et de dimensions négligeables, fixé à l’extrémité B de la tige ;
- un ressort spiral, de constante de torsion C, qui exerce sur la tige AB un couple de rappel de moment MC =-C.θ ; où θ désigne l’angle
que fait AB avec la verticale ascendante Ay. (figure1) Fig 1
On étudie le mouvement de ce système mécanique dans un repère
orthonormé (A , i , j ) lié à un référentiel terrestre considéré comme galiléen.
Données :
- masse du solide (S) : m=5.10-2 kg ;
- longueur de la tige : L=7.10-1 m ;
- constante de torsion du ressort spiral : C=1,31N.m.rad-1 ;
- expression du moment d’inertie du système par rapport à l’axe (Δ) : JΔ = m.L2 ;
- pour les angles faibles : sinθ ≈ θ et cosθ ≈ 1 - θ avec θ en radian .
2

2
On écarte le système mécanique de sa position d’équilibre vertical d’un angle petit max θ dans le
sens positif puis on le lâche sans vitesse initiale à un instant t=0.
Le système est repéré, à chaque instant t, par son abscisse angulaire θ .
On néglige tous les frottements.
1- Étude dynamique
1-1- En appliquant la relation fondamentale de la dynamique dans le cas de la rotation autour d’un axe fixe, montrer que l’équation
..
différentielle du mouvement du système étudié s’écrit, pour les faibles oscillations, sous la forme : θ +( C 2 - g ).θ = 0
g m.L L
1-2- En utilisant les équations aux dimensions, déterminer la dimension de l’expression ( C 2 - ) .
m.L L
1-3- Pour que la solution de l’équation différentielle précédente soit sous la forme : θ(t)= θmax .cos( 2π t +φ), il faut que la constante de torsion
T
C soit supérieure à une valeur minimale Cmin . Trouver l’expression de Cmin en fonction de L , m et g .
1-4- La courbe de la figure 2 représente l’évolution de l’abscisse angulaire θ(t) dans le cas où C > Cmin .
1-4-1- Déterminer la période T , l’amplitude θmax et la phase à l’origine φ .
1-4-2- Trouver l’expression de l’intensité de pesanteur g en fonction de L , m, C et T . Calculer sa valeur . (on prend π=3,14 ).
2- Étude énergétique
Un système d’acquisition informatisé a permis de tracer la courbe de la figure 3, qui représente les
variations de l’énergie cinétique C E du système étudié en fonction de l’abscisse angulaire θ dans
le cas de faibles amplitudes.

aebc 5 Prof.Zakaryae Chriki


www.bestcours.net
On choisit le niveau horizontal passant par Bo comme état de référence pour l’énergie potentielle de pesanteur ( Epp = 0 ), et on choisit
l’énergie potentielle de torsion nulle ( Ept =0) pour θ = 0 .
En exploitant la courbe de la figure 3, déterminer :
2-1- la valeur de l’énergie mécanique Em du système étudié.
2-2- la valeur de l’énergie potentielle Ep du système à la position θ1 = 0,10 rad .
.
2-3- la valeur absolue de la vitesse angulaire θ du système à l’instant de son passage par la position θ = 0 .

Fig 2 Fig 3

! "#$# % 5
Cette partie vise la détermination de l’intensité de la pesanteur , en un lieu donné, ainsi que quelques
grandeurs qui sont liées au mouvement d’un pendule pesant. +
z () O
Un pendule pesant est constitué d’une tige homogène OA de masse m, de
centre d’inertie G et de longueur L pouvant effectuer un mouvement de Figure 1
rotation dans un plan vertical autour d’un axe horizontal () passant par son
extrémité O (figure 1). Soit J  le moment d’inertie du pendule par rapport à l’axe () . G0  G
On étudie le mouvement du pendule dans un repère lié à un référentiel 0
terrestre supposé galiléen.
On écarte la tige OA de sa position d’équilibre stable d’un petit angle 0 , dans
le sens positif, puis on la lance avec une vitesse angulaire initiale à l’instant de date t  0 . A
On repère la position du pendule à un instant de date t par l’abscisse angulaire
 .Le centre G est confondu avec G 0 quand le pendule passe par sa position d’équilibre stable (figure 1).
On néglige tous les frottements et on choisit le plan horizontal passant par G 0 comme état de référence
de l’énergie potentielle de pesanteur (E pp  0) .
Données : - La masse de la tige : m =100g ; - La longueur de la tige : L= 0,53m ;
- L’expression du moment d’inertie de la tige par rapport à l’axe () : J   m.L2 ;
1
2
- Pour les petits angles : cos  1- où θ est exprimé en radian ; - On prendra : 2 10 .
3
2
1-Trouver l’expression de l’énergie potentielle de pesanteur du pendule pesant à un instant t, dans le cas
des oscillations de faible amplitude, en fonction de  , L , m et g intensité de la pesanteur. d 2 3g
2- Par une étude énergétique, montrer que l’équation différentielle du mouvement s’écrit : 2   0 .
 2 
3- La solution de l’équation différentielle s’écrit sous la forme : (t)  m cos  t    où T0 est la
dt 2L

période propre du pendule.  T0 


La courbe de la figure 2 représente l’évolution de Ec (102 J)
l’énergie cinétique du pendule étudié au cours du
temps.
3-1-Déterminer la valeur de l’intensité de pesanteur g .
3-2-Trouver la valeur de l’amplitude m du
0,50

3-3-Déterminer la valeur de  .
mouvement.
0,25
t(s)
0
0,25 0,50

aebc 6 Figure 2 Prof.Zakaryae Chriki


www.bestcours.net
EXERCICE 6
L’objectif de cette partie est la détermination de la position du centre d’inertie G d’un système oscillant
et son moment d’inertie J  à l’aide d’une étude énergétique et dynamique .
Un pendule pesant de centre d’inertie G, est constitué d’une barre AB de masse m1  100 g et d’un corps
 C  de masse m2  300 g fixé a l’extrémité B de la barre.
Le pendule pesant peut tourner autour d’un axe fixe horizontal    passant par
A (Δ)

l’extrémité A  fig 2  .Le moment d’inertie du pendule par rapport à l’axe    est J  .
AG = d est la distance entre le centre d’inertie et l’axe de rotation. 
On écarte le pendule de sa position d’équilibre stable d’un angle  m petit et on G
G0 B
temps  t  0s  , le pendule effectue alors un mouvement oscillatoire autour
le libère sans vitesse initiale à un instant considéré comme origine des
C
de sa position d’équilibre.
Fig2
On considère que tous les frottements sont négligeables et on choisit le plan

l’énergie potentielle de pesanteur  E pp  0  . On repère à chaque instant la position du pendule pesant


Horizontal passant par le point G0 , position de G à l’équilibre stable, comme état de référence de

par son abscisse angulaire  formé par la barre et la ligne verticale passant par le point A , on note
d
la vitesse angulaire du pendule pesant à un instant t.
dt
La figure 3 représente la courbe de l’évolution de l’énergie cinétique Ec du pendule pesant en
fonction du carré de l’abscisse angulaire  2 .
2
on prend cos( )  1  et sin( )  avec  en radian. L’intensité de la pesanteur est g = 9,8m.s-2.

E c  mJ 
2

60

50

40

30 Fig3

20

θ 2 103  rad 2
10

0 10 20 30 40 50 60 70
1. Détermination de la position du centre d’inertie G du système

 m1  m2  .g.d
1-1 Soit Em l’énergie mécanique du pendule pesant dans le cas de petites oscillations ;



Em
Montrer que 2
. .
m 2
1-2 A l’aide du graphe de la figure 3, déduire la valeur de d .
2. Détermination du moment d’inertie J 
2-1 Trouver en appliquant la relation fondamentale de la dynamique, l’équation différentielle du
mouvement du pendule pesant.
2-2 Trouver l’expression de la fréquence propre N0 de ce pendule en fonction de J  , m1 , g , m2
et d pour que la solution de l’équation différentielle s’écrit sous la forme   t   m cos(2 N0t   ) .
2-3 Sachant que la valeur de la fréquence propre est N0  1Hz . Calculer J  .
aebc 7 Prof.Zakaryae Chriki
www.bestcours.net
EXERCICE 7
Le pendule pesant est un système mécanique qui peut effectuer un mouvement de rotation
oscillatoire autour d’un axe fixe horizontal ne passant pas par son centre d’inertie; sa période
propre dépend de l’accélération de la pesanteur .
L’objectif de cette partie est l’étude de l’effet de l’accélération de la pesanteur sur la période
propre d’un pendule pesant dans le cas de faibles oscillations .
Le pendule pesant représenté sur la figure 1 est constitué d’un disque de masse m1 , fixé à l’extrémité
inferieur A d’une tige OA de masse m2 avec m1+ m2 = 200g. O (D)
Le pendule pesant peut effectuer un mouvement de rotation oscillatoire
autour d’un axe fixe (D) horizontal passant par l’extremité O de la tige.
Le centre d’inertie G du pendule pesant est situé sur la tige à une distance
OG=d=50 cm de O.
q
Le moment d’inertie du pendule pesant par rapport à l’axe (D) est
JD=9,8.10-2 kg.m². On néglige tous les frottements . G
q2
On prend pour les petits angles : cos q ; 1 - et sinq»q avec q A
2
en radian . Et on prend p²=10
Figure 1
1- Au niveau de la mer où l’accélération de la pesanteur est g0 = 9,8 m.s-2,
on écarte le pendule pesant de sa position d’équilibre stable d’un angle q0 = p rad et on le libère sans
18
vitesse initiale à l’instant t=0. On repère à chaque instant la position du pendule pesant par l’abscisse
angulaire q mesurée à partir de sa position d’équilibre stable (figure 1).
1.1- En appliquant la relation fondamentale de la dynamique relative à la rotation du pendule pesant ,
déterminer l’équation différentielle que vérifie l’angle q dans le cas de faibles oscillations .
1.2- Trouver, en fonction de JD, d, m1, m2 et g0 l’expression de la période propre T0 du pendule pour
æ 2p ö
que la solution de l’équation différentielle soit q = q0 cos ç t ÷ . Calculer T0. O (D)
è 0 ø
T
1.3- En appliquant la deuxième loi de Newton et en utilisant la base de
r r
Freinet (G, u,n) (figure 2) , trouver l’expression de l’intensité R de la force
exercée par l’axe (D) sur le pendule pesant au moment de passage du pendule ®
par sa position d’équilibre stable en fonction de m1 ,m2, d , g0 , q0, et T0. n
Calculer R.
2- Dans une région montagneuse où l’accélération de la pesanteur est G ®
u
g=9,78 m.s-2, la période propre du pendule pesant augmente de DT.
Pour corriger le décalage temporel Dt , on utilise un ressort spiral équivalent
à un fil de torsion dont la constante de torsion est C . Figure 2
On relie l’une des extrémités du ressort spiral à l’extrémité O de la tige et on fixe
l’autre extrémité du ressort à un support fixe de telle façon que le ressort spiral soit
non déformé lorsque le pendule pesant est dans sa position d’équilibre stable
(figure3). (D)
On choisit le niveau horizontal passant par G0 centre d’inertie du pendule pesant z
dans sa position d’équilibre stable , comme référence de l’énergie potentielle
de pesanteur et la position dans laquelle le ressort spiral est non déformé , comme
référence de l’énergie potentielle de torsion . le point G0 correspond à l’origine du
repère O'z orienté vers le haut (figure 3).
2.1- Montrer dans le cas de petites oscillations et à une date t , que l’énergie O'
G0
mécanique de l’oscillateur ainsi constitué s’écrit sous la forme : E m = a.q
& 2 + b.q2
en précisant les expressions de a et de b en fonction des données utiles de l’exercice .
2.2- En déduire l’équation différentielle du mouvement que vérifie l’angle q
en fonction de a et b . Figure 3
2.3- Trouver l’expression de la constante de torsion C qui convient à la correction du décalage
temporel DT en fonction de m1, m2, d, g, et g0 . Calculer C .

aebc 8 Prof.Zakaryae Chriki


www.bestcours.net

Niveaux: SM PC Matière: Physique


PROF :Zakaryae Chriki Résumé N:17
Oscillateurs Mécaniques :Pendule de Torsion
I.Pendule de Torsion
Un pendule de torsion est un dispositif constitué d'une barre horizontale, fixée à un support par
l'intermédiaire d'un fil métallique.
1. Le moment du couple :de torsion
Le moment du couple de torsion qu’exerce un fil tordu est indépendant de l’axe de rotation , il a pour expression : M = −C.θ
C : la constante de torsion du fil (N.m/rad)
θ : angle de torsion (rad)
M : moment du couple de torsion (N.m)
Remarques :
* Le signe négatif signifie que le couple de torsion est un couple de rappel ;
* La constante de torsion du fil dépend de la longueur du fil , de la section et de sa nature.
2. Equation différentielle :
On étudie le mouvement du système dans un référentielle terrestre
supposé Galiléen . On repère les position de la tige à chaque instant par
l’abscisse angulaire θ(t) mesuré à partir de la direction de la tige à
l’équilibre . (Direction de référence )
La tige est soumise à des forces suivantes :


* le poids P


* la force R exercée par le fil
* du couple de torsion de moment Mc = −C.θ
−→
On applique la relation fondamentale de la dynamique de rotation au système : ΣM∆ (Fext = J∆ .θ̈

− →
− →
− → − →
− →

M∆ ( P ) + M∆ ( R ) + Mc = J∆ .θ̈ Les droites d’actions de P et R sont confondues avec l’axe ∆ ; donc M∆ ( P ) = 0 et M∆ ( R ) = 0

−C.θ = J∆ .θ̈ C
θ̈ + .θ = 0 C’est l’équation différentielle du mouvement du pendule .
J∆
En absence des frottements , labscisse angulaire de la tige d’un pendule de torsion libre , vérifie l’équation différentielle suivante :
C
θ̈ + .θ = 0
J∆

3. Equation horaire ou la solution de l'equation différentielle :

La solution de cette équation différentielle est de la forme :


( )

θ(t) = θm cos t + ϕ0
T0

θm est l’amplitude des oscillations (rad) , ϕ0 est la phase à l’origine des dates (rad) et T0 la période propre du pendule de torsion .
❖ Expression de T0 en fonction du moment d’inertie JΔ
JΔ=Σmi.ri² : - Moment d’inertie de la barre par rapport à l’axe (Δ)
- Exprime la répartition de la matière autours de l’axe (Δ)
- S’exprime en Kg.m²
NB :
Toute modification soit de la masse ou de sa position par rapport à l’axe modifie la valeur JΔ

τn fixe deux masselottes identiques de masses m de part et d’autres de l’axe à une


J0=Σmi.ri² distance d
JΔ = Σmi.ri² = J0 + 2.m.d²
∆ ∆ + . . ²
= �. √ = �. √ = �. √

aebc 1 Prof.Zakaryae Chriki


www.bestcours.net
 Exploiter la courbe T²=f(m) ou T²=f(d²)
+ . . ² . ²
On a � = �. √ alors � = � . + � . m=50g Masse de la masselotte

. ²
= � . + � . La courbe T²=f(d²) est une fonction affine donc T² = A.d² + B avec :


Δ .
�= . = = = �s /m² , on en déduit C , � = .

Δ .
.
�= . = . �s , on en déduit J0 , � =
π
II.Etude Energitique
Energie du système est la somme des énergies de ses composantes
1. Energie cinétique :
On considère un pendule de torsion formé d’un fil métallique léger auquel est fixé une tige dense . Soit J∆ le moment d’inertie de la tige par
˙
rapport à l’axe de rotation matérialisé par le fil métallique et θ est la vitesse angulaire de la tige à instant t . On définit l’énergie cinétique du
système qu’est en rotation autour de ∆, à cet instant t par l’expression suivante : 1
Ec = J∆ θ̇2
2
� � � �
�=� . ( . + ) et � = −� . . ( . + ) avec � = =√

� �
= . ∆ �² = . ∆ (−� . . ( . + )) = . � −�

• Si θ = θm ou θ =- θm alors l’énergie cinétique est nulle donc la vitesse est nulle et l’oscillateur s’arrête et change le sens

• Si θ = 0 alors l’oscillateur passe par sa position d’équilibre et son énergie cinétique est maximale et sa vitesse l’est aussi
de son mouvement

2. Energie potentielle de: torsion


1
L’énergie potentielle de torsion d’un pendule de torsion est définie par la relation : Ept = Cθ2 + Cte
2
Avec C la constante de la torsion du pendule , θ angle de torsion en rad et Cte une constante qui dépend du choix de l’état de référence fourni
1
par les conditions initiales . En générale , on prend Ept = 0 pour θ = θ0 = 0 ; soit Cte=0 d’où Ept = Cθ2
2
�p = . �. θ = . �. (θm. cos ( . t + )) = . �. θ . cos² ( .t + )
� �
3. Expresion de la variation de l'énergie potentielle de torsion :

ΔEpt : Variation de l’énergie potentielle de torsion � t �= . . ( � − � �) = − → Mc


4. Energie mécanique :
1 1
On définit l’énergie mécanique d’un pendule de torsion par la relation suivante : Em = J∆ θ̇2 + Cθ2 + Cte
2 2
1 2 1 2
Dans le cas où Cte = 0 on a alors : Em = J∆ θ̇ + Cθ
2 2

5. Diagramms d'énergie d'un penddule de trosion : E(J)


Em
Lorsque la tige passe par sa position d’équilibre : θ = 0 et θ̇ = ±θ̇m soit
1
Ept = 0 et Ec = J∆ θ̇2m
2
Lorsque la tige passe par ses positions extrêmes : θ = ±θm et θ̇ = 0 Ec
1
Ept = Cθ2m et Ec = 0
2
L’énergie mécanique d’un pendule de torsion libre et amorti se
1 1 Ep
conserve : Em Cθm = J∆ θ̇2m = Cte
2 2 θ(rad)
−θm O θm

aebc 2 Prof.Zakaryae Chriki


www.bestcours.net
EXERCICE 1
Le pendule de torsion permet de déterminer quelques grandeurs physique relatives à la matière comme la constante de torsion des
matières solides déformables et le moment d’inertie des systèmes mécaniques oscillants .
On étudie de manière simplifiée comment déterminer la constante de torsion d’un fil métallique et quelques grandeurs
cinématiques et dynamiques en exploitant les diagrammes d’énergie d’un pendule de torsion .
Un pendule de torsion est constitué d’un fil métallique vertical de constante de torsion C et d’une tige homogène AB , son moment
d’inertie JΔ= 2,4.10-3 kg.m2 par rapport à l’axe vertical (Δ) confondu avec le fil et passant par G le centre d’inertie de la tige .
On fait tourner la tige AB horizontalement dans le sens positif autour de l’axe (Δ)de l’angle θm= 0,4 rad
par rapport à sa position d’équilibre , et on la libère sans vitesse initiale à l’instant t = 0 pris comme
origine des dates . On repère la position de la tige à tout instant à l’aide de son abscisse angulaire θ
par rapport à la position d’équilibre ( Figure 1).
On étudie le mouvement du pendule dans un référentiel lié à la Terre considéré galiléen . il de torsion
On considère la position d’équilibre comme référence de l’énergie potentielle de torsion et le plan
horizontale passant par G comme référence de l’énergie potentielle de pesanteur .
On néglige tous les frottements .
Les deux courbes (a) et (b) de la figure 2 représentent les variations de l’énergie potentielle EP de
l’oscillateur et son énergie cinétique EC en fonction de θ .

0. En appliquant la relation fondamentale de la dynamique dans le cas de la rotation autour d’un axe fixe, déterminer que l’équation
différentielle du mouvement du système étudié .
Fig 1
1- Relier en justifiant votre réponse chaque courbe à l’énergie correspondante .
2- Déterminer la constante de torsion Cdu fil métallique .
.
3- Trouver la valeur absolue de la vitesse angulaire θ1 du pendule au passage par la
position d’abscisse angulaire θ1 = 0,2 rad .
4- Calculer le travail du moment du couple de torsion W(MC) lors du déplacement de
l’oscillateur de la position d’abscisse angulaire θ = 0 à la position
d’abscisse angulaire θ1 .

EXERCICE 2
Un pendule de torsion est constitué d’un fil en acier vertical, de constante de torsion C, et d’une tige AB homogène de moment d’inertie JΔ
par rapport à un axe vertical (D) confondu avec le fil et passant par le centre d’inertie G de la tige.
On écarte la tige horizontalement, dans le sens positif, d’un
angle θm =0,8 rad par rapport à sa position d’équilibre et on la
lâche sans vitesse initiale à un instant t=0.
On repère la position de la tige à chaque instant par l’abscisse
angulaire θ par rapport à la position d’équilibre. (voir figure ci-contre)
On étudie le mouvement du pendule dans un référentiel
terrestre considéré galiléen.
On considère la position d’équilibre du pendule comme référence de l’énergie potentielle de
torsion et le plan horizontal passant par G comme référence de l’énergie potentielle de pesanteur.
On néglige tout frottement.
La courbe de la figure ci-contre, représente les variations de l’énergie cinétique EC
du pendule en fonction de l’angle θ .
1- Écrire l’expression de l’énergie mécanique du pendule en fonction de
.
C, JΔ , θ et la vitesse angulaireθ .
2- Déterminer la valeur de la constante de torsion C du fil en acier.
.
3. Sachant que la vitesse angulaire maximale est θmax=2,31rad.s-1
Trouver la valeur de JΔ .

EXERCICE 3
Deuxième partie : étude énergétique du mouvement du pendule de torsion
Le fonctionnement d’un ensemble d’appareils de mesure comme le pendule de Cavendish et le galvanomètre , est basé sur la propriété de
torsion puisqu’ils contiennent des ressorts spiraux ou des ils métalliques rectilignes .
On considère un pendule de torsion composé d’un il d’acier vertical de constante de torsion C et d’une tige homogène AB suspendu à
l’extrémité libre du il par son centre G . (igure)
On note JΔ le moment d’inertie de la tige par rapport à l’axe de rotation (Δ) confondu avec le il .
On fait tourner la tige AB autours de l’axe (Δ) dans le sens positif d’un angle θm de sa position d’équilibre , et on le libère sans vitesse initiale
à l’instant pris comme origine des dates et il efectue un mouvement circulaire sinusoïdal .
On considère la position d’équilibre comme référence de l’énergie potentielle de torsion ( EPt = 0 à θ = 0 ) , et le plan horizontal passant par
G comme référence de l’énergie potentielle de pesanteur ( EPP = 0 ) .
On donne : le moment d’inertie de la tige par rapport à l’axe de rotation (Δ) : JΔ = 2,9.10-3 kg.m2 .
La courbe de la igure 2 représente les variation de l’énergie potentielle de torsion EPt en fonction
du temps . En vous aidant de cette courbe ;
1- Déterminer l’énergie mécanique Em de ce pendule .
.
2- Trouver la valeur absolue de la vitesse angulaire θ à l’instant t1 = 0,5 s .
3- Calculer le travail W du couple de torsion entre les instants to = 0 et t1 .

aebc 3 Prof.Zakaryae Chriki


www.bestcours.net
Fig 2

Fig 1
il d’acier

EXERCICE 4
Le pendule de torsion représenté sur la figure 1 est constitué d’un fil de torsion
de constante de torsion C0 et de longueur l , et d’une tige homogène AB . (D)
On fixe la tige AB par son milieu au fil de torsion en un point O
qui divise le fil en deux parties :
- Une partie OM de longueur z et de constante de torsion C1; M
- Une partie ON de longueur l-z et de constante de torsion C2. z
Lorsque le fil est tordu d’un angle q , la partie OM exerce sur
la tige un couple de torsion de moment M1=-C1q , et la partie ON A O B
exerce sur la tige un couple de torsion de moment M2=-C2q.
On exprime la constante de torsion C d’un fil de torsion ℓ-z
k
de longueur L par la relation C = avec k une constante qui
L
dépend du matériau constituant le fil de torsion et du diamètre de ce fil . N
JD représente le moment d’inertie de la tige par rapport à l’axe de rotation (D)
Figure1
confondu avec le fil de torsion
Au début le fil de torsion est non tordu et la tige AB est horizontale .
On fait tourner la tige AB autours de l’axe (D) d’un angle qm de sa position d’équilibre stable et on
l’abandonne sans vitesse initiale , elle effectue alors des oscillations dans le plan horizontal .
On repère la position de la tige AB à une date t par l’abscisse angulaire q que fait la tige à cet instant
avec la droite horizontale confondue avec la position d’équilibre de la tige.
On néglige tous les frottements .
1- En appliquant la relation fondamentale de la dynamique relative à la rotation , montrer que
C0 .l ²
l’équation différentielle du mouvement de ce pendule s’écrit : &&
q+ ×q = 0 .
J D .z.(l - z)
2- Trouver l’expression littérale de la période propre T0 de l’oscillateur pour que la solution de
æ 2p.t ö &&
q (rad.s-2)
l’équation différentielle soit : q = qm .cos ç ÷.
è T0 ø
3- La courbe de la figure 2 représente la variation de 16
π
l’accélération angulaire de la tige en fonction de
l 8
l’abscisse angulaire q dans le cas où z = .
3.1- Déterminer la valeur de T0 dans ce cas2 . q (rad)
3.2- On choisit le plan horizontal qui contient la tige AB
comme état de référence de l’énergie potentielle de
pesanteur et on choisit comme état de référence de
l’énergie potentielle de torsion la position d’équilibre
de la tige où q=0. l
a- Déterminer dans le cas où z = , l’expression
2
de l’énergie mécanique Em de l’oscillateur à un Figure2
instant t en fonction de JD , C0 , q et la vitesse angulaire q& de la tige AB.
b- Sachant que Em=4.10-3 J , Calculer C0 . On prend p²=10 .
aebc 4 Prof.Zakaryae Chriki
www.bestcours.net
EXERCICE 5
Partie II: Etude du mouvement d’un pendule de torsion
Cet exercice a pour objectif d’étudier le mouvement d’un pendule de torsion et de déterminer quelques
grandeurs liées à ce mouvement.
On dispose d’un pendule de torsion constitué d’un fil
métallique , de constante de torsion C et d’une tige MN
homogène fixée en son centre d’inertie G à l’une des
()
P
extrémités du fil. L’autre extrémité du fil est fixée en un
point P d’un support (figure 4).

frottement autour de l’axe () confondu avec le fil


La tige peut effectuer un mouvement de rotation sans
Fil
métallique
métallique. Le moment d’inertie de la tige MN par rapport à
cet axe est J   4.10 4 kg.m2 . M +
Position d’équilibre


On étudie le mouvement du pendule dans un repère lié à un

la tige MN à chaque instant t par son abscisse angulaire  par


référentiel terrestre supposé galiléen. On repère la position de
G
rapport à sa position d’équilibre stable(figure 4). N
Figure 4
l’énergie potentielle de torsion (E pt  0) et le plan horizontal
On choisit la position d’équilibre stable comme référence de

potentielle de pesanteur (E pp  0) . (rad.s


passant par G comme référence de l’énergie 
1


)

On prendra 2  10 . m


Le pendule effectue des oscillations
d’amplitude m  rad . L’étude
4 t(s)


expérimentale a permis d’obtenir la courbe 0
 0,625 1,25
de la figure 5 représentant les variations de la m

vitesse angulaire de l’oscillateur en fonction 2


du temps.
1- En appliquant la relation fondamentale de
la dynamique dans le cas de la rotation, Figure 5
établir l’équation différentielle du

 2 
mouvement du pendule.

2-La solution de cette équation différentielle s’écrit sous la forme : (t)  m .cos  t    où T0 est
 T0 
la période propre du pendule.
2-1- Montrer que l’expression numérique de la vitesse angulaire , exprimée en rad.s1 , s’écrit :

 7 
(t)  4.sin 1, 6 t   .
 6 
2-2-Déterminer la valeur de la constante de torsion C du fil.
3-Trouver la valeur de l’énergie mécanique de l’oscillateur et en déduire la valeur de son énergie
potentielle à l’origine des dates t  0 .

aebc 5 Prof.Zakaryae Chriki

Vous aimerez peut-être aussi