Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
net
• Le Front d’onde (F) - Le point le plus lointain de la source (S) suivis , et dans le sens du mouvement , d’un trait
horizontal (indiquant les points immobiles)
NB :
Tous les points (quand la perturbation y parviens à l’instant t) reproduisent la même perturbation que la source (S)
(perturbation crée à l’instant t0)
4. Sens de mouvement d’un point
Du point on suit légèrement l’allure de l’onde vers la source (S) on peut déterminer :
- Le sens du mouvement d’un point
- Le sens de mouvement du front (F) et en déduire le premier mouvement de chaque point et en particulier celui de la
source (S)
Exemple : La figure représente l’aspect d’une corde à un instant t
Exemples :
Une onde se propageant : Exemples :
- À la surface de l’eau - Une onde se propageant dans un ressort.
- Le long d’une corde. - L’onde sonore.
- Aspect ou image ou forme de l’onde des mots souvent lié à la position du front de l’onde à un instant t
Exploitation de la relation
d
�=
Δt
d=MN=2x4=8cm
d=SM=4x4=16cm Δt=t2-t1
Δt=t1-t0=t1
8. Superposition de deux ondes.
- Deux ondes mécaniques peuvent se superposer sans se perturber.
- Lorsque les deux perturbations se croisent, leurs amplitudes s’ajoutent algébriquement.
- Après le croisement, chaque perturbation reprend sa forme propre.
λ
: La longueur d’onde (période spatiale)
: La distance parcourue pendant un intervalle de temps égal à la période T
: La distance entre deux crêtes (sommets) consécutifs (ou entre deux fonds (creux) consécutifs)
: La distance entre deux points qui vibrent de la même manière à un instant donné
: La distance séparant deux perturbations consécutives
Exemple : Exemple :
d est la distance entre la première L’échelle : chaque cm sur la figure représente
et la cinquième crête
8cm dans le réel
λ=2cm
dans la durée Δt)
Comment comparer le mouvement de deux points M1 et M2 ?????
Deux points, M1 et M2 d’un milieu à une dimension (corde ressort, … ), vibrent en phase si
• Elles vibrent au même instant et de la même manière Y(M1) =Y(M2)
• Leur distance d est égale à un nombre entier de longueurs d’onde λ : d = k.λ , (k ℕ)
k = ---,00 K = ---,50
Un nombre entier naturel Un nombre décimal (… ,50 = … virgule 50)
alors les points vibrent en phase alors les points vibrent en opposition de phase
NB :
Pour comparer la source (S) avec un point M du milieu de propagation on calcul
�
Equation horaire d’un point du milieu de propagation ?????
YM(t)=YS( t – θ )
• On déterminer la durée θ soit directement θ = …… ou on calcule sa valeur θ =
• La perturbation au point M reproduit la perturbation de la source (S) avec un retard θ , car la perturbation met un
certain temps pour progresser de S à M
III.Phénoméne de difraction
1. Phénomène de difraction:
Une onde plane périodique rencontre un obstacle ou une ouverture ou une fente d’épaisseur a :
quai 2
EXERCICE 2
La prospection par échographie qui utilise les ondes ultra sonores est l’une des méthodes utilisées pour déterminer l’épaisseur des
couches souterraines .
L’exercice a pour but de déterminer la célérité des ondes ultra sonores dans l’air et l’épaisseur d’une couche souterraine de pétrole .
ig 1
ig 2
1-1- En se basant sur la figure 2 , déterminer le retard temporel τ entre les signaux reçu par R1 et R2 .
1-2- Déterminer Vair la célérité des ondes ultra sonores dans l’air .
1-3- Écrire l’expression de l’élongation y du point B à l’instant t en fonction de l’élongation du point A .
2- Détermination de l’épaisseur d’une couche souterraine de pétrole :
Pour déterminer l’épaisseur L d’une couche souterraine de pétrole , sonde
un des ingénieur a utilisé une sonde de prospection par échographie .
La sonde émet à l’instant to = 0 un signal ultra sonore de courte durée dans la
direction perpendiculaire à la surface libre de la couche de pétrole . Une partie de
ce signal est réléchie par la surface libre , tandis que la deuxième partie se propage surface libre de la
dans la couche pour subir une deuxième rélexion sur le fond de la couche et couche de pétrole
revenir vers la sonde en se transformant en un signal de courte durée aussi .(ig 3)
La sonde détecte a l’instant t1 la raie P1 qui correspond à l’onde réfléchie sur la surface fond de la
de la couche de pétrole , et a l’instant t2 la raie P2 qui correspond à l’onde réfléchie sur couche de pétrole
le fond de la couche de pétrole . ig 3
La igure 4 représente le diagramme des deux raies correspondant
aux deux ondes réléchies . amplitude des raies ig 4
Déterminer l’épaisseur L de la couche de pétrole sachent que la
célérité des ondes ultra sonore dans le pétrole brute est v = 1,3 km.s-1
.
EXERCICE 3
Les tremblements de terre dont l’épicentre se trouve dans la mer provoquent souvent le phénomène connu sous le nom de tsunami
. Le tsunami est sous formes d’ondes mécaniques qui se propage à la surface des océans pour arriver aux cotes avec une grande
énergie destructrice .
On modélise le tsunami par des ondes mécaniques progressives périodiques qui se propagent à la célérité v qui varie selon la
profondeur h de l’océan suivant la relation v = √g.h dans le cas des faibles profondeur par rapport à la longueur d’onde λ ( λ>>h )
, g l’intensité de la pesanteur .
aebc 5 Prof.Zakaryae Chriki
www.bestcours.net
Données : g = 10 N.kg-1 .
On étudie la propagation de l’onde de tsunami dans une partie de l’océan de profondeur constante h = 6000 m .
1- Expliquer que les ondes qui se propage à la surface de l’océan .
2- Calculer la célérité des ondes dans cette partie de l’océan .
3- Sachant que la durée qui sépare le passage de deux crêtes consécutives en un point est T = 18 min , calculer la longueur d’onde λ .
4- Dans le cas ( λ>>h ) , la fréquence des ondes du tsunami restent constantes pendant leur propagation vers les cotes , comment varie
la célérité de ces ondes lorsqu’elles approchent des cotes . Justiier votre réponse .
5- Le tsunami passe près de deux îles A et B séparées par un détroit de largeur d = 100km .On suppose que la profondeur près des îles
resta constante est que la longueur d’ondes des odes du tsunami est λ = 120 km .
5-1- Est ce que la diffraction des ondes se produit lorsqu’elles
franchirons le détroit ? justifier votre réponse . île A île B
5-2- Dans le cas de l’airmative :
a) Donner en justiiant votre réponse la longueur d’onde de l’onde difracté .
b) Calculer l’écart angulaire θ .
sens de
propagation
EXERCICE 4
Recopier le numéro de la question et écrire à côté , parmi les quatre réponse proposées , la réponse juste sans justiication ni
explication .
- Propagation d’une onde à la surface de l’eau :
On crée , à l’instant t = O , en un point S de la surface de l’eau , une onde mécanique progressive sinusoïdale de fréquence N=50Hz .
La igure ci-dessous représente une coupe verticale de la surface de l’eau à un instant t .
La règle graduée sur le schéma indique l’échelle utilisée .
! "#$# % 5
Le but de l’exercice est de reconnaitre quelques propriétés des ondes ultrasonores et des ondes
lumineuses à partir de leur propagation dans différents milieux.
1. propriétés des ondes ultrasonores et des ondes lumineuses
Recopier sur votre copie, le numéro de la question, et écrire la lettre correspondante à la seule
proposition vraie parmi :
Figure 1 Figure 2
EXERCICE 6
1-Détermination de la vitesse de propagation d’une onde ultrasonore dans l’air
On place un émetteur E d’ondes ultrasonores et deux récepteurs R 1 et R 2 comme l’indique la figure 1.
L’émetteur E envoie une onde Y1
récepteur R 1
ultrasonore progressive
sinusoïdale qui se propage dans émetteur E
récepteur R 2 Y2
l’air. Celle-ci est captée par les d
deux récepteurs R 1 et R 2 . Figure 1
On visualise, à l’oscilloscope,
sur la voie Y1 le signal capté par R 1 et sur la voie Y2 le signal capté par R 2 .
Lorsque les deux récepteurs R 1 et R 2 se trouvent à la même distance de l’émetteur E , les deux courbes
correspondant aux signaux captés sont en phase (figure 2).
En éloignant R 2 de R 1 , on constate que les deux courbes ne Figure 2
restent plus en phase.
En continuant d’éloigner R 2 de R 1 , on constate que les deux
courbes se retrouvent à nouveau en phase et pour la quatrième
fois, lorsque la distance entre les deux récepteurs R 1 et R 2 est
d 3, 4cm (figure 1).
1-1-Choisir la proposition juste, parmi les propositions
suivantes :
a-Les ondes ultrasonores sont des ondes
SH 10 s.div1
électromagnétiques.
b -Les ondes ultrasonores ne se propagent pas dans le vide .
c- Le phénomène de diffraction ne peut pas être obtenu par
les ondes ultrasonores.
d- Les ondes ultrasonores se propagent dans l’air avec une vitesse égale à la célérité de la lumière.
1-2- Déterminer la fréquence N de l’onde ultrasonore étudiée.
1-3 -Vérifier que la vitesse de propagation de l’onde ultrasonore dans l’air est Va =340m.s .
-1
A B A B
d d
La figure 3 représente les deux enregistrements obtenus (a) et (b) .
u u
Enregistrement (a) Enregistrement (b)
t t
0 0
t1 t1 + t
Figure 3 t1
3. Propagation des ondes lumineuses
On éclaire une fente verticale de largeur a=0,1 mm , à l’aide d’un laser qui donne une lumière
monochromatique de longueur d’onde =632,8 nm . On observe sur un écran placé à la distance D de
2.D
la fente, des taches lumineuses mettant en évidence le phénomène de diffraction. La largeur de la tache
centrale s’exprime par : L .La célérité de la lumière dans le vide (ou l’air) est c=3.108m.s-1 .
3.1. Déterminer la valeur de la fréquence de la lumière utilisée.
a
3.2. On refait l’expérience en utilisant un fil très fin vertical de diamètre a 0 , on obtient une tache
centrale de largeur L0 =2.L . Déterminer la valeur de a 0 .
Sur une fente très fine ou un fil très fin Sur un trou fin et circulaire
- La figure de diffraction est constituée d’une tache centrale et de taches - La tâche de diffraction constituée
secondaires situées symétriquement par rapport à la tache centrale. d’anneaux ou de franges colorés.
- La tache centrale est très lumineuse - La tache centrale est très lumineuse
- La luminosité et la largeur diminuent lorsqu’on s’éloigne de la tache - La luminosité et la largeur diminuent
centrale. lorsqu’on s’éloigne de la tache centrale.
- La diffraction est d’autant plus marquée que la largeur de la fente est faible.
aebc 1 Prof.Zakaryae Chriki
www.bestcours.net
NB :
- La largeur L de la tache centrale est d’autant plus importante que :
• La longueur d’onde λ de la radiation est importante
• La largeur a de la fente est faible
2.Les relations de diffraction:
L’écart angulaire θ, est l’angle entre le centre de la tache centrale et le centre de la première tâche sombre
(extinction) ou C’est le demi-diamètre angulaire de la tache centrale.
d : le rayon de la frange (tache) centrale
L=2.d : la largeur (diamètre) de la tache centrale
d �
tan θ ≈ � =
� .�
θ étant faible alors
d �
θ= =
� .�
� λ
Or � = , on en conclut �θ = = =
.
NB :
- Les conditions de la diffraction : • Le diamètre de la fente soit faible • La lumière soit monochromatique
- Le phénomène de la diffraction montre que la lumière est une onde
3.La lumière visible:
- On caractérise une radiation lumineuse par sa longueur d’onde dans le vide.
- Le domaine de radiations lumineuses visibles s’étend de 400 nm (violet) à 780 nm (rouge), (400 nm ≤ λ ≤ 780 nm)
La radiation rouge a :
- La plus grande longueur d’onde λ
λ
- Le plus grand écart angulaire �θ =
. .λ
- Le plus grand diamètre de la tache centrale � =
- Le plus faible coefficient de diffraction n
- La lumière blanche est une lumière polychromatique composée de toutes les lumières
visibles.
- La figure de diffraction obtenue présente une tache centrale blanche (superposition de
toutes les lumières colorées visibles) et des taches latérales irisées (multicolorées)
bordées de rouge d’un côté et de violet de l’autre.
- Le diamètre de la tache blanche est le même que celui de la tache violette
2. Prisme
Un prisme d'indice (n) est un milieu transparent et homogène limité par deux plans
non parallèles faisant un angle A (Angle au sommet) et qui se coupent suivant une
droite qui est l'arête du prisme.
3. Trajet d’un radiation Lumineuse :
- Toutes les radiations incidentes ont même angle d’incidence (i) , diffèrent par leurs longueurs d’ondes par conséquent
par leurs indices de réfraction ( si n augmente alors r diminue)
- La radiation rouge est caractérisée par une longueur d’onde λ la plus élevée dans le visible donc son indice de
réfraction est le plus faible alors la radiation rouge est la plus dévié par rapport à la normale
3 Cas particuliers : sin(i)= n.sin(r)
Déterminer Cas :1 Cas :2 Cas :3
le cas particulier
Incidence normale i=0 Emergence normale i’=0
Si i=i’
Conclusion r’=0
r=0 Tout rayon lumineux émergeant
Alors Tout rayon lumineux incident normalement de la surface du
r=r’ normalement à la surface du prisme est le prolongement d’un
prisme ne dévie pas incident normalement sur la même
surface
Remplacer dans 3) A = r + r'
3) A = r + r' 3) A = r + r'
= 2.r =2.r’
= r’ =r
3) A = r + r' 4) D =( i + i’) –A
4) D =( i + i’) –A 4) D =( i + i’) –A
4) D =( i + i’) -A = 2.i-A
= i’-A = i-A
= 2.i’-A
aebc 3 Prof.Zakaryae Chriki
www.bestcours.net
EXERCICE 1
Les rayons laser sont utilisés dans plusieurs domaines grâce à leurs propriétés optiques et énergétiques , parmi ces utilisations la
détermination des dimensions très petites de quelques corps .
Pour mesurer le diamètre d’un fil très fin , on réalise les deux expériences suivantes .
1)Première expérience :
On éclaire une plaque (P) contenant une fente rectiligne de largeur a1 avec une lumière monochromatique de longueur d’onde λ
provenant d’une source laser , et on met un écran E à la distance D = 1,60 m de la fente (figure 1) , et on observe sur l’écran un ensemble
de taches lumineuses , de sorte que la largeur de la tache centrales est L1 = 4,8 cm .
ig 1
ig 2
1-1- Recopier la figure 1 et compléter la marche des rayons lumineux provenant de la fente , et donner le nom du phénomène mis en
évidence par la figure 2 sur l’écran E .
1-2- Citer la condition que doit satisfaire la largeur a de la fente pour que ce phénomène ait lieu .
1-3- Écrire l’expression de l’écart angulaire θ entre le milieu de la tache centrales et ‘une de ses extrémités en fonction de L1 et D .
1-4- La figure 3 représente les variations de θ en fonction de 1/a .
1-4-1- Comment varie la largeur de la tâche centrale avec la variation de a ?
1-4-2- Déterminer graphiquement λ et calculer a1.
2)Deuxième expérience :
On enlève une plaque (P) et on met à sa place exacte un fil très fin de
diamètre fixé sur un support , et on obtient sur l’écran une figure identique
à celle de la figure 2 avec la largeur L2 = 2,5 cm , déterminer d .
ig 3
EXERCICE 2
Les ibres optiques son utilisée dans plusieurs domaines dont la transmission des informations et les signaux numériques à haut
débit .
Les ibres optiques sont légères ( comparativement à d’autres conducteurs électriques ) élastiques et conservent la qualité des
signaux pour de longues distances . Le coeur de la ibre optique est constitué d’un milieu transparent comme le verre mais plus pur .
Cet exercice a pour objectif , la détermination de la célérité d’une onde lumineuse dans la ibre optique et la détermination de son
indice de réfraction .
Pour déterminer la célérité d’une onde lumineuse dans une fibre optique de longueur L = 200 m , on a réalisé le montage représenté sur la
figure 1 . Les capteurs R1 et R2 montés aux deux extrémités de la fibre optique transforment les ondes lumineuses en ondes électriques
qu’on visualise sur l’écran d’un oscilloscope . (figure 2)
EXERCICE 3
Les rayons laser sont utilisés dans plusieurs domaines comme l’industrie métallurgique , l’ophtalmologie et la chirurgie ....ils sont
utilisés aussi pour déterminer les dimensions très petites de quelques corps .
Cet exercice a pour objectif la détermination de la longueur d’onde d’une onde électromagnétique et le diamètre d’un il métallique
très in en se basant sur le phénomène de difraction .
EXERCICE 4
Al hassan ibn elhaytam (354 - 430 de l’hejir ) est parmi les premiers savants ayant étudié la lumière et sa nature . Son ouvrage
ALMANDIR est une référence fondamentale dans ce domaine puisqu’il a été traduit au latin plus de cinq fois . Aucun savant n’est
apparu après ibn alhaytam jusqu’au dix neuvième siècle après jésus christ où Isaac Newton présenta sa théorie corpusculaire de la
lumière et le physicien astronome le hollandais Christian hygens avec la théorie ondulatoire .
Cet exercice vise à étudier quelques propriétés de la lumière et son utilisation pour déterminer le diamètre d’un cheveu .
Données :
La célérité de la lumière dans le vide : 3.108 m.s-1 .
Constante de Planck : 6,63.10-34 J.s-1 .
1 eV = 1,6.10-19 J .
On réalise l’expérience de la difraction de la lumière à l’aide d’une source laser monochromatique de longueur d’onde dans le vide λ.
On met à quelques centimètres de cette source un il métallique in de diamètre a et à la distance D = 5,54 m de il un écran E .(ig1)
ig 1 écran E
1- On éclaire le il à l’aide de la source laser , et on il
observe sur l’écran des taches de difraction .
On note L la largeur de la tache centrale . laser
1-1- Quelle est la nature de la lumière mise en
évidence par cette expérience ?
1-2- Exprimer la longueur d’onde λ en fonction de
D , L et a , sachant que l’écart angulaire θ entre
entre le centre de la tache centrale et une de ses
extrémités est : θ = λ (θ très petit ) . ig 2
a
1-3- On utilise des fils de diamètres différents , et on mesure pour chaque fil la
largeur L de la tache centrale . On obtient le graphe de la figure 2 représentant
les variations de L en fonction de = 1 .
a
1-3-1- En utilisant le graphe , déterminer la longueur d’onde lumineuse λ .
1-3-2- Calculer en eV l’énergie du photon correspondant à cette onde lumineuse .
2- On réalise la même expérience en mettent à la place du il un cheveu de diamètre d .
La mesure de la largeur de la tache centrale sur l’écran donne la valeur L’ = 42 mm .
Déterminer en utilisant le graphe le diamètre d du cheveu .
! "#$# % 5
L’exercice comprend cinq questions , on propose quatre réponse à chaque question .
Recopier le numéro de la question et écrire à coté la réponse juste parmi les quatre réponses proposées sans ajouter ni
interprétation ni justiication .
Les ibres optiques permettent la transmission des informations numériques avec une grande vitesse et un grand débit
comparativement avec d’autres milieux .
Pour déterminer l’indice de réfraction du milieu qui constitue le coeur de la ibre optique de longueur L , on a réalisé le montage
expérimental représenté sur la igure 1 . Les capteurs R1 et R1 de transformer l’onde lumineuse monochromatique émise par la source
laser en tension électrique qu’on visualise sur l’écran d’un oscilloscope comme représenté sur la igure 2 .
ibre optique ig 2
entrée 1 entrée 2
ig 1
EXERCICE 6
On s’intéresse dans cet exercice à l’étude de certaines propriétés de la lumière rouge émise par un
laser hélium-néon(He-Ne). Dans l’air, la longueur d’onde de cette lumière est 633nm .
Données : - Célérité de la lumière dans l’air : c 3.108 m.s1 ;
- Constante de Planck : h 6,63.1034 J.s ;
- 1eV 1,6022.1019 J ;
- Pour les petits angles : tan où θ est exprimé en radian.
1-Diffraction de la lumière monochromatique émise par le laser hélium-néon(He-Ne) :
Pour déterminer la largeur a d’une fente d’un diaphragme, on utilise la lumière rouge
monochromatique émise par le laser hélium-néon. Pour cela, on réalise l’expérience schématisée sur la
figure1.
On éclaire la fente de largueur a par le faisceau laser et on observe des taches lumineuses sur un écran
placé à une distance D de la fente. Ces taches sont séparées par des zones sombres. La largeur de la
tache centrale est .
1-1- Choisir la proposition juste parmi les
affirmations suivantes : Faisceau laser
a- Dans le verre, la lumière se propage
avec une vitesse plus grande que dans l’air.
b-L’écart angulaire est : 2 .
Diaphragme
a D Ecran
f a tio n
c
Le milieu de propagation des ondes lumineuses est a a t is pa l’i di e de pour une
v
fréquence donnée , dont c est la vitesse de propagatio de la lu i e da s le vide ou da s l’ai et v la vitesse de
propagation de la lumière monochromatique dans ce milieu.
L’o je tif de et e e i e est d’ tudie la p opagatio de deu a o s lu i eu monochromatiques de
fréquences différentes dans un milieu dispersif .
2.2- trouver l’expression de la longueur d’onde 2 du rayon lumineux de fréquence 2 dans le verre ,en
n2 = 1,652 .
fonction de c, n2 et 2 . Calculer 2 .
0,768 0,434
Dispersion de la lumiere
Un faisceau parallèle de lumière blanche arrive au point I de la surface
n A
B
02
dont A et B sont des constantes qui dépendent du milieu.
R
Calculer la valeur de A et celle de B pour le verre utilisé. V
2. Diffraction de la lumiere
d’onde dans l’air émise par un dispositif laser , en utilisant une fente de largeur a comme l’indique la
On réalise l’experience de la diffraction d’une lumiere monochromatique de longeueur écran
figure 2 . On mesure la largeur d de la tache centrale pour differentes valeurs de la largeur a de la fente et
1
on represente graphiquement d f ; on obtient alors la courbe indiquée dans la figure 3 .
a
d 103 m
a 6
a Fig3
4
Lazer d
103 m 1
2 1
a
Fig 2
D 1,5 m
0 1 2 3 4
2.1- Trouver l’expression de d en fonction de , a et D , sachant que .( petit exprimé en rad)
.
a
2.2- A l’aide de la figure 3, déterminer la valeur de
a - Noyaux stables :
Certains noyaux gardent indéfiniment la même composition : ce sont des noyaux stables.
- Pour Z < 20, les noyaux stables se situent au voisinage de la droite d’équation σ = Z.
Ils comportent à peu près autant de protons que de neutrons.
- Pour Z > 20, le nombre de neutrons augmente plus vite que le nombre de protons ; les
points se répartissent au-dessus de la droite N=Z
b - Noyaux instables :
L’instabilité du noyau a lieu si :
- Le noyau-père possède trop de neutrons par rapport au nombre de protons.
- Le noyau-père possède trop de protons par rapport au nombre de neutrons.
- Le noyau-père possède un grand nombre de nucléons (A > 208).
6. LA RADIOACTIVITÉ
1° Définition.
A
La radioactivité une transformation naturelle, spontanée et imprévisible d’un noyau ZX instable en un noyau
A′
Z′Y plus stable avec l’émission d’une ou de plusieurs particules (α et et souvent d’un rayonnement )
NB : Les désintégrations radioactives sont :
- Aléatoires (impossible d’en prévoir l’instant) ; - Spontanées (sans intervention extérieure) ;
- Inéluctables (impossible d’empêcher le processus) ; - Indépendantes des paramètres de pression et de température.
2° Lois de conservation (Lois de SODDY).
- Les réactions nucléaires obéissent à deux lois de conservation :
* conservation de la charge électrique (Conservation de Z nombre de proton) ;
* conservation du nombre de nucléons (Conservation de A nombre de nucleon).
- Elles permettent d’écrire correctement les équations bilans de réactions nucléaires.
Z � �⟶� Z � +� Z � : Equation d’une réaction nucléaire
a - Loi de conservation du nombre de charge . b - Loi de conservation du nombre de nucléons.
La somme des nombres de charge du noyau-fils et La somme des nombres de nucléons du noyau-fils et
de la particule qui sont formés est égale au de la particule qui sont formés est égale au nombre
nombre de charge du noyau désintégré (noyau- de nucléons du noyau désintégré (noyau-père).
père). A1 = A 2 + A 3
Z1 = Z2 + Z 3
1
www.bestcours.net
3° Les différentes désintégrations nucléaires :
3.1. Radioactivité α :
Définition :
La radioactivité α une transformation naturelle et spontanée d’un noyau Z� instable en un noyau ′
Z′� plus
stable avec émission d’un noyau d’Hélium �e
−
Equation : Z� → Z− � + �e
Exemple : �a → � �n + �e
3.2. Radioactivité -
A A′
La radioactivité une transformation naturelle et spontanée d’un noyau ZX instable en un noyau Z′Y plus
-
Equation : Z� → Z+ �+− e
Exemple : �→ �+− e
3.3. Radioactivité +
A A′
La radioactivité une transformation naturelle et spontanée d’un noyau ZX instable en un noyau Z′Y plus
+
Equation : Z� → Z− �+ e
Exemple : P→ �� + e
3.4. Emission
Le noyau issu d’une désintégration α ou est souvent dans un état instable (état excité). Il devient stable en
libérant l’excédent d’énergie sous la forme d’un rayonnement électromagnétique, le rayonnement .
∗
Z� → Z � +
4° Famille radioactive :
Une famille radioactive est une suite de nucléides descendant d'un même noyau, le
noyau père, par une suite de désintégrations successives jusqu'a l'obtention d'un noyau stable.
2
www.bestcours.net
7. LOI DE DECROISSANCE RADIOACTIVE
- La loi d’évolution du nombre σ de noyaux radioactifs présents en fonction du
temps
- La loi de décroissance radioactive est : � t = � ⋅ e−λ.
❖ La constante radioactive.
- Chaque nucléide radioactif est caractérisé par une constante radioactive λ, qui est la probabilité de désintégration d’un
noyau par unité de temps.
- Elle s’exprime en s–1.
- La constante λ ne dépend que du nucléide et est indépendante du temps, des conditions physiques et chimiques.
- � = : la constante de temps, s’exprime en (s)
�
Comment déterminer graphiquement τ et en déduire λ
� t = � ⋅ e−λ. = � ⋅ e−τ
À instant t= on a � = � ⋅ e− donc σ( )=0.37.σ0
τ
Ou = . = %
τn repère sur l’axe σ(t) le point σ( ) et après projections sur l’axe des temps
on détermine et on peut en déduire λ =
τ
❖ Demi – vie.
La demi – vie (t1/2) ou période radioactive :
- Est une caractéristique d’un nucléide
- C’est la durée correspondant à la désintégration de la moitié des noyaux radioactifs présents dans
l’échantillon.
- Elle s’exprime en seconde (s).
.
A t1/2 , on a : � (t ) = d’où t = =
❖ Activité d’un échantillon. λ λ
d�
a=a t =−
dt
a(t) =A(t) : L’activité d’un échantillon radioactif, est le nombre de désintégration de noyau radioactifs
présents dans l’échantillon en une seconde.
L’unité de l’activité est le becquerel (Bq). Un becquerel correspond à une désintégration par seconde
1Bq = 1desintegration/seconde
d� d� . e−λ.
a t =− =− = λ. � . e−λ. = λ. � t
dt dt
avec a0=λ.σ0 : L’activité d’un échantillon radioactif à l’instant t=0
d’où � = . −�.
❖ Equation differentielle
On a =− = �. � alors + �. � = : équation différentielle vérifié par N
Remplacer N par :
4
www.bestcours.net
11 - Déterminer le nombre de noyaux radioactifs de césium 137 présents dans un litre de lait à la date t = 0.
12 - En déduire la concentration molaire volumique en césium 137 du lait de vache.
13 - Au bout de combien de temps ne restera-t-il plus que 1% des noyaux de césium 137 radioactifs ?
EXERCICE 4
La détermination de l'âge de la Terre a commencé vers le XVIe siècle, on l'estimait alors autour de 5000 ans. Au
XIXe siècle, des scientifiques admettaient un âge d'environ 100 millions d'années. La découverte de la
radioactivité, par H. Becquerel en 1896, bouleversa toutes les données connues. La datation à l'uranium - plomb
permit de déterminer assez précisément l'âge de la Terre. Nous proposons de comprendre cette technique de
datation.
1- Étude de la famille uranium 238 – plomb 206
Le noyau d'uranium 238, naturellement radioactif, se transforme en un noyau de plomb 206, stable, par une série
1-1- Dans la première étape, un noyau d'uranium subit une radioactivité α. Le noyau fils est du thorium
(symbole Th).
1-1-1. Qu'est-ce qu'un noyau radioactif ?
1-1-2. Écrire l'équation de la réaction nucléaire en précisant les règles utilisées.
1-2- Dans la deuxième étape, le noyau de thorium 234 se transforme en un noyau de protactinium .
L'équation de la réaction nucléaire est :
Préciser, en justifiant, le type de radioactivité correspondant à cette transformation.
1-3- L'équation globale du processus de transformation d'un noyau d'uranium 238 en un noyau de plomb 206 est
2- Géochronologie
On a constaté d'une part, que les minéraux d'une même couche géologique, donc du même âge, contiennent de
l'uranium 238 et du plomb 206 en proportions remarquablement constantes, et d'autre part que la quantité de
plomb dans un minéral augmente proportionnellement à son âge relatif.
Si on mesure la quantité de plomb 206 dans un échantillon de roche ancienne, en considérant qu'il n'y en avait
pas initialement, on peut déterminer l'âge du minéral à partir de la courbe de décroissance radioactive du nombre
de noyaux d'uranium 238.
Étudions un échantillon de roche ancienne
dont l'âge, noté tTerre, correspond à celui de
la Terre.
2-1- On considère la courbe de décroissance
radioactive du nombre NU(t) de noyaux
d'uranium 238 dans un échantillon de roche
ancienne (voir ci-contre).
2-1-1- Indiquer la quantité initiale NU(0) de
noyaux d'uranium de cet échantillon.
2-1-2- Déterminer graphiquement la valeur
de la constante de temps τ de l'uranium
238 ; En déduire la valeur de sa constante de
radioactivité l.
2-1-3- Donner l'expression de NU(t), nombre
de noyaux radioactifs présents dans cet
échantillon à la date t, en fonction de NU(0).
Calculer le nombre de noyaux d'uranium
238 qui restent dans cet échantillon roche à
la
date t1 =1,5.109 années. Vérifier
graphiquement votre résultat.
2-1-4- Définir et déterminer graphiquement le temps de demi-vie tl/2 de l'uranium 238.Vérifier la cohérence avec
la constante de temps.
5
www.bestcours.net
2-2- La quantité de plomb mesurée dans la roche à la date tTerre, notée Npb(tTerre), est égale à 2,4.1012 atomes.
2-2-1- Établir la relation entre NU (tTerre), NU(0) et Npb(tTerre).
2-2-2- Calculer la quantité NU (tTerre) de noyaux d'uranium.
2-2-3- Déterminer l'âge tTerre de la Terre.
EXERCICE 5
Le rhénium 186 ( 186Z Re ) est un noyau radioactif -.
N
Sur le diagramme (N, Z) de la figure 1 ci-contre où N représente
le nombre de neutrons et Z le nombre de protons, la courbe tracée Vallée de
permet de situer la vallée de stabilité des isotopes. Le point stabilité
représentatif du noyau de rhénium 186 est placé au-dessus de
cette courbe. 186
N=Z
Z Re
1- Déduire de ce diagramme si cet isotope radioactif possède un
excès de neutron(s) ou un excès de proton(s) par rapport à un
isotope stable du même élément.
2- Quel nom porte la particule émise au cours d’une
désintégration -?
3- Écrire l’équation de la désintégration du noyau de rhénium 186 Z
186
noté ( Z Re ) sachant que le noyau fils obtenu correspond à un Figure 1. Diagramme (N, Z)
isotope de l'osmium noté ( 76A Os ). En énonçant les lois utilisées,
déterminer les valeurs de A et de Z. On admet que le noyau fils obtenu lors de cette transformation n’est pas
dans un état excité.
4- Injection intra-articulaire d’une solution contenant du rhénium 186
Le produit injectable se présente sous la forme d’une solution contenue dans un flacon de volume Vflacon=10mL
ayant une activité A0=3700MBq à la date de calibration, c'est-à-dire à la sortie du laboratoire pharmaceutique.
4-1- Pourquoi est-il précisé "à la date de calibration" en plus de l’activité ?
4-2- Calcul du volume de la solution à injecter
4-3- L’activité A(t) d’un échantillon radioactif peut s’exprimer par la relation suivante A(t) = λ.N(t) où N(t)
représente le nombre de noyaux radioactifs à la date t et λ la constante radioactive. Calculer la masse m de
rhénium 186 contenu dans le flacon de volume Vflacon à la date de calibration.
4-4- En s’aidant des données, quelle est la valeur de l’activité A1 de
l’échantillon contenu dans le flacon au bout de 3,7 jours après la nom de l’isotope Phosphore 32
32
symbole
date de calibration ? 15 P
5-3- Rappeler la loi de décroissance du nombre N(t) de noyaux radioactifs d’un échantillon en fonction de la
dans un état excité. À quel type de rayonnement particulièrement pénétrant le patient n'est-il pas exposé ?
de désintégration radioactive .
5-4- Définir le temps de demi-vie radioactive t1/2 et établir la relation qui existe entre la demi-vie et la constante
5-5- Vérifier, par un calcul, la valeur approchée du temps de demi-vie proposée dans la carte d’identité ci-dessus
Données : - temps de demi-vie : t1/2( 186Z Re ) = 3,7 j (jours) ; masse molaire : M( 186Z Re )=186 g.mol 1 ;
- constantes radioactives : λ( 186Z Re ) = 2,2.10-6 s- 1 ; λ ( 15
32 -7 - 1
P ) = 5,6.10 s ;
6
www.bestcours.net
3. Défaut de masse :
Le défaut de masse d’un noyau Δm est la différence entre la somme des masses de ses nucléons pris
séparément et la masse du noyau.
Plu généralement : pour un noyau AZ X , le défaut de masse ∆m est : ∆m = [Zmp + Nmn ] − m(AZ X)
Où mp et mn sont respectivement la masse d’un proton et la masse d’un neutron . ∆m est toujours positifs
4. Energie de liaison: d'un noyau :
L’énergie de liaison Eℓ d’un noyau atomique est l'énergie qu'il faut fournir au noyau au repos pour le dissocier en ses
nucléons constitutifs pris au repos. (Eℓ est une grandeur positive.)
Eℓ = Δm(X).c²=[(Z.mp + (A-Z).mn)-m( )].C²
E= � Eℓ : Energie de liaison
avec
A : Nombre de nucléons
N.B
Un noyau est d’autant plus stable que son énergie de liaison par nucléon est grande .
6. Réaction nucléaire :
Soit l’équation de la réaction nucléaire : Z � + Z � � ⟶ Z � + �� Z �
Δm : la variation de masse entre les produits et les réactifs de la transformation nucléaire
∆m = ∑ m −∑m
∆m = m � +m � − m � +m �
Expression d' énergie de la transformation (désintégration ou de la réaction)
∆E = [m(X3 ) + m(X4 )] − [m(X1 ) + m(X2 )] .c2
Autre expression de E0 en fonction des énergies de liaisons
∆E =∑Eℓ (Réactifs) - ∑Eℓ (Produits)
1
www.bestcours.net
Et l’énergie libérée par un noyau au cours de la réaction est ELibérée = │ E0│
2
Au cours d’une transformation nucléaire , une variation de masse ∆m , correspond à une variation d’énergie ∆E telle que : ∆E = ∆m.c
☞ Premier cas : la variation de la masse est négative ∆m < 0 donc ,∆E < 0 négative aussi i.e par convention , le système libère une
énergie au milieu extérieur . Eliberee = |∆E| (réaction exothermique)
☞ Deuxième cas : la variation de masse est positive ∆m > 0 donc ∆E est positive aussi , i.e que le système reçoit de l’énergie du
milieu extérieur Econsommee = |∆E| (réaction endothermique)
C=3.108m.s-1
(b) Obligation de remplacer C par sa valeur C=3.108m
On détermine N par
= et = . =
m : masse d’un échantillon (g)
M : masse molaire (g/moℓ) m1 : masse d’un noyau (u)
m : masse d’un échantillon (g)
NA : σombre d’Avogadro (moℓ-1) NB :
Les deux masses m et m1 à convertir en Kg
1u=1.666 10-19Kg
7. Stabilité des noyaux et Courbe d’Aston.
- Un noyau atomique est d’autant plus stable que son énergie de liaison par nucléon est grande.
- La courbe d’Aston est la représentation des variations de – ℓ en fonction de A.
- Les noyaux stables 20 < A < 190 sont ceux qui ont une énergie de liaison par nucléon d’environ 8 MeV / nucléon.
2
www.bestcours.net
• Les noyaux lourds (A > 195) peuvent se briser en deux noyaux plus légers appartenant au domaine de stabilité.
- Les noyaux instables peuvent évoluer de deux manières :
Exemple : � � + � � � → �e � + �� n
9. La fission nucléaire.
- La fission est une réaction nucléaire au cours de laquelle un neutron lent (neutron thermique) brise un
noyau lourd pour former deux noyaux plus légers.
- La fission est généralement une réaction nucléaire provoquée qui libère de l’énergie.
- La réaction peut ainsi continuer et même s’accélérer, on est en présence d’une réaction en chaîne.
Exemple : n � + � � � → � �r� + � �e � + � � n
EXERCICE 1
La radioactivité est utilisée dans plusieurs domaines comme la médecine ou l'on peut
diagnostiquer la maladie par imagerie médicale en utilisant des substances radioactives comme
le fluorodéoxyglucoce (en abrégé FDG) qui contient du fluor radioactif 189 F .
Apres avoir injecté le FDG par voie intraveineuse à un patient, on peut suivre les rayonnements
émis à l'aide d'une camera spéciale.
Données:
14 18 18 18
Noyau 7 N 8 O 9 F 10 Ne
E
nergie de liaison par nucléon L (MeV / nucléon) 7,473 7,765 6,629 7,338
A
18
Demi vie du fluor 9 F : t1/ 2 = 110 min
18
1. Désintégration du noyau de fluor F
F est radioactif .
9
18
Le fluor 9
1.3. Déterminer, en justifiant votre réponse, le noyau le plus stable parmi 147 N ; 188O ; 1018 Ne .
2. Injection du FDG à un patient
Pour réaliser un examen d'imagerie médicale à un patient, on lui injecte une dose de FDG d'activité
a = 5,0.10 8 Bq .
La dose du FDG a été préparée dans le bloc de médecine nucléaire d'un hôpital à 5 heures du matin
pour l'injecter au patient à 10 heures du même jour. L'activité du 189 F à 5 heures est a 0 .
Vérifier que a0 3,3.109 Bq .
3
www.bestcours.net
EXERCICE 2
Etude d’une réaction de fusion nucléaire
La formation de l’hélium à partir du deutérium et du tritium, qui sont deux isotopes de
l’hydrogène, est une réaction de fusion nucléaire spontanée qui se produit continuellement au cœur
des étoiles. L’homme essaie sans cesse de reproduire cette réaction au laboratoire afin d’utiliser
de façon contrôlée son énorme énergie libérée. Le chemin est encore long pour surmonter les
Cet exercice se propose d’étudier le bilan énergétique de cette transformation ainsi que l’évolution de
cette dernière au cours du temps.
Données :
a- N D ; b- N D c- N D ; d- N D
N 0 (Po) N 0 (Po) N 0 (Po) 15N 0 (Po)
; .
N (Po)
8 16 4 16
3-2- La courbe ci-dessous représente les variations de ln 0 en fonction du temps .
N(Po)
4
www.bestcours.net
N (Po)
ln 0
A l’aide de cette courbe, déterminer en jour la demi-vie t1/2 . N(Po)
3-3-Sachant que l’échantillon ne contient pas du plomb
à t=0, déterminer en jour, l’instant t 1 pour lequel :
N(Pb) 2
= , où N(Pb) est le nombre de noyaux de plomb
N(Po) 5
1
formés à cet instant. .ln(2)
4
t( jours)
0
34,5 69
EXERCICE 4
L’énergie solaire provient de la réaction de fusion des noyaux d’hydrogène .Les physiciens
s’intéressent à produire l’énergie nucléaire à partir de la réaction de fusion des isotopes
2
d’hydrogène : deutériumH et tritium 31 H .
1
3 2
Données : Les masses en unité u : m( 1 H )=3,01550 u ; m( 1 H )=2,01355 u
4 1
m( 2 He )=4,00150 u ; m( 0 n )=1,00866 u 1u = 1,66.10-27 kg = 931,5 MeV.c-2
1- la radioactivité b - du tritium
3
Le nucléide tritium 1 H est radioactif b- ,
ln N
sa désintégration donne lieu à un isotope de
l’élément Hélium .
1.1- Ecrire l’équation de cette désintégration . 50
1.2- On dispose d’un échantillon radioactif du
3 48,75
nucléide tritium 1 H contenant N0 nucléides
à l’instant t=0 .
Soit N le nombre de nucléides tritium dans
l’échantillon à l’instant t .
Le graphe de la figure1 représente les variations t (ans)
de ln(N) en fonction du temps t .
Déterminer la demi-vie t1/2 du tritium . 0 22
2- Fusion nucléaire Figure 1
2.1- La courbe de la figure 2 représente les variations de l’opposé de l’énergie de liaison par
nucléon en fonction du nombre de nucléons A .
- El (MeV/nucléon)
A A
0
50 100 150 200 250
-4 •
k l
Figure2
Déterminer, parmi les intervalles j , k et l indiqués sur la figure 2, celui dans lequel les
nucléides sont susceptibles de subir des réactions de fusion . Justifier la réponse .
2 3
2.2- L’équation de la réaction de fusion des noyaux de deutérium 1 H et de tritium 1 H
2 3 4 1
s’écrit : 1 H + 1 H ¾¾ ® 2 He + 0 n .
On peut extraire 33mg de deutérium à partir de 1,0L de l’eau de mer .
Calculer, en MeV,la valeur absolue de l’énergie que l’on peut obtenir à partir de la réaction de
fusion du tritium et du deutérium extrait de 1 m3 de l’eau de mer .
5
www.bestcours.net
EXERCICE 4
Les réactions de fusion et de fission sont considérées parmi les réactions qui produisent une grande
énergie qu’on peut exploiter dans divers domaines.
Données : - 1MeV 1,6022.1013 J
- m( 11 H) 1,00728u ; m( 42 He) 4,00151u ; m( 01 e) 5, 48579.104 u .
- 1u 931, 494MeV.c2 1,66054.1027 kg
- On prend la masse du soleil : mS 2.1030 kg .
- On considère que la masse de l’hydrogène 11 H représente 10% de la masse du soleil.
1-On donne dans le tableau ci-dessous les équations de quelques réactions nucléaires :
A 2
H 3
H
24 He 1
n
Co
Ni
1 1 0
1
B 60 60 0
e
U
24 He
27 28
C 238 234
Th
n
Xe Sr 3 01 n
92 90
D 235
92 U 1
0
139
54
94
38
1.2- En utilisant le diagramme d’énergie ci-contre, calculer :
1.2.1-L’ énergie de liaison par nucléon du noyau 23592 U . E 105 MeV
1.2.2- L’énergie E 0 produite par la réaction D.
2-Il se produit dans le soleil des réactions nucléaires dues 2, 21625 144n 92p
essentiellement à la transformation de l’hydrogène selon
l’équation bilan : 4 11 H 42 He 2 01 e
2.1-Calculer, en joule, l’énergie E produite par cette 235
92 U 01 n
2,19835
54 Xe 38 Sr 3 0 n
transformation.
2.2 -Trouver, en ans, la durée nécessaire à la consommation 139 94 1
La production de l’énergie au sein de cette centrale nucléaire est basée sur la fission de l’uranium
235
U bombardé par des neutrons.
Donnés : m 140 Xe 139,8920 u ; m 94 Sr 93,8945 u ; m 235 U 234,9935 u ; m 01n 1,0087 u
3- Pour produire une quantité d’énergie électrique W 3, 73.1016 J , un réacteur nucléaire de rendement
r 25% consomme une masse m de l’uranium enrichi.
Exprimer m en fonction de W , E0 , m0 , r et p . Calculer m .
U qui est radioactif . 234
1. Condensateur :
Description.
Un condensateur est un dipôle constitué de deux armatures métalliques parallèles,
placées à des potentiels différents et séparées par un isolant ou un diélectrique.
Relation charge-tension.
La charge d’un condensateur, notée q, est liée à la tension U par la relation :
C : capacité du condensateur (F)
q = C.U Avec : q : charge du condensateur (C)
U : tension (V)
Capacité d’un condensateur :
- Le coefficient de proportionnalité C est appelé capacité du condensateur.
- Son unité est le Farad (F)
- Autres unités du Farad
Millifarad Microfarad Nanofarad Picofarad
1mF=10-3F 1µF=10-6F 1nF=10-9F 1pF=10-12F
Expression de l’intensité.
Par définition, l’intensité du courant traversant un condensateur est la variation de la charge q au cours du
temps.
En adoptant la convention réceptrice pour ce dipôle, on obtient :
Courant continu Courant variable
dq
Q �=
�= dt
Δt avec q=C.Uc d’où � = �.
C= C1 + C2
La capacité équivalente C du condensateur équivalent de l’association en parallèle de deux condensateurs est égale à la somme
de leurs capacités C1 et C2.
NB :
La capacité équivalente C de plusieurs condensateurs de capacités C1, C2, C3 …Cn montés en parallèle, de capacité est la
somme des capacités de chaque condensateur : C = ΣCi
Interet de l’association :
C= C1 + C2 : L’intérêt de l’association en parallèle des condensateurs est d’obtenir une capacité équivalente supérie ure à la
plus grande d’entre elles. C > C1 et C > C2
Association en série :
C1
i C2 i Ceq B
A A
B
uAB uAB
u1 u2
1
www.bestcours.net
La capacité équivalente C du condensateur équivalent de l’association en série de deux condensateurs de capacités C1 et C2
est telle que
.
= + et � =
+
NB :
La capacité équivalente C du condensateur équivalent de l’association en série des condensateurs de capacités C1, C2, C3 …Cn,
montés en série, vérifie la relation : = ∑ = + + + ⋯ … +
i
Interet de l’association :
.
�= : L’intérêt de l’association en parallèle des condensateurs est d’obtenir une capacité équivalente inferieure à la plus
+
petite d’entre elles. C < C1 et C < C2
R uR (t)
i(t) uc (t)
R2
C
2.Equation différentielle:
dq d�
En appliquant la loi d’additivité des tensions UR + UC = E et les transitions � � = ��. �� = ��. = ��. �. dt
dt
τn aboutit à l’équation différentielle vérifié par une variable donnée
Variable la tension du condensateur Uc: +� . . =
Variable la charge q: +� . = Ou +� . . = .
3.Equation horaire :
−�
On considère Uc(t) comme variable et la solution de l’équation différentielle �= � . �+ �
0 = A.e0 + B = A + B , A + B = 0 et A= -B = -E
−� −� −�
Conclusion : A=-E , B=E et = R.C alors � =� . �+ � = − . �+ � = � . −
NB :
t t t t
Souvent la solution est �c t = �. − e−�τ dont la dérivée première est = �. — . e−�τ = �. � . e−�τ = . e−�τ
τ τ τ
2
www.bestcours.net
4.La representation deuC = f (t) :
Mathématiquement la courbe qui représente uC = f (t) est la suivante tel uC (V)
que à t = 0 on a uC (0) = 0 et quand t 7−→ ∞ on a uc = E , pratiquement
on considère t > 5τ on a uC (∞) = E
La courbe présente deux régime :
Un régime transitoire : la tension uc (t) varie au cours du temps . u(t) = E
E
Un régime stationnaire ou régime permanent où uC (t) reste constante et
régime stationnaire
régime transitoire
égale à E
t(ms)
duC τ
On sait que l’intensité du courant de charge : i(t) = C tel que
dt
duC E −t/τ
= e i(mA)
dt R1 C
donc : CE −t/τ
i(t) = .e
R1 C
E −t/τ
i(t) = e
R1 I0
i(t) = I0 e−t/τ
t(ms)
τ
5. Décharge d’un condensateur :
1.Montage de la charge :
Interrupteur K sur la position (2)
1 2
K
2.Equation différentielle : i(t)
En appliquant la loi d’additivité des tensions UR + UC = 0 et les transitions R uR (t)
dq d�
� � = ��. �� = ��. = ��. �. i(t) uc (t)
dt dt R
τn aboutit à l’équation différentielle vérifié par une variable donnée C
Variable Uc:
+� . . = E
Variable q:
+� . = Ou +� . . =
figure 4
3
www.bestcours.net
3.Equation horaire :
−�
On considère Uc(t) comme variable et la solution de l’équation différentielle �= � . �+ �
Pour déterminer les constantes A ,B et , on remplace la solution et sa dérivée première dans
l’équation différentielle
t
�c t � = ��. e−�τ � + �� et �= � . − . −�
=− . −�
�� � + ��. �. = : équation différentielle vérifiée par Uc
� �
t t t
−�
�. e−�τ � + �� + ��. �. − .
�
−�
= et �. e−�τ � + �� − ��. �. �. . e−�τ =
τ
donc . � − . . + =
Par Egalité de deux fonctions polynomiales, l’équation est exacte si : B = 0 et − . . = d’où τ = R.C
On a uC (t) = Ee−t/τ
E
d’après la loi d’additivité des tensions : uR = −uC (t) i.e : uR (t) = −Ee−t/τ et puisque uR = Ri(t) c’est à dire i(t) = − e−t/τ
R
5. Energie électrique stockée dans un condensateur.
1 1 q2
Ee = C.u2C = .
2 2 C
(2)
t(ms)
NB :
- = R.C : Constante de temps et est homogène à un temps
- Conditions initiales (à t=0) :
�
Charge d’un condensateur : Uc(0) = 0 , q(0) = 0 , � =� =
�
�
Décharge d’un condensateur : Uc(0) = E , q(0) = C.E , � = −�� = −�
�
4
www.bestcours.net
EXERCICE 1
On envisage le circuit suivant constitué d'un conducteur ohmique de résistance R et d'un condensateur de
capacité C. C
À l' instant t = 0, le condensateur est chargé sous la tension U0 = 10 V. A B
t
3. INTENSITÉ DU COURANT
3.1 En utilisant les résultats précédents, montrer que i = 0 e RC .
U
R
3.2 Déterminer la valeur I0 de i à t = 0.
3.3 Calculer la valeur de i pour t = 0,50 s.
3.4 Déterminer la valeur de uC à la même date.
3.5 Le condensateur est-il déchargé ? Justifier la réponse.
4. ÉNERGIE EMMAGASINÉE DANS LE CONDENSATEUR
4.1 Rappeler l'expression de l'énergie emmagasinée dans le condensateur du montage étudié en fonction de
sa capacité et de la tension uC à ses bornes, puis en fonction de sa capacité et de la charge qA de son
armature A.
4.2 On remplace ce condensateur par un autre condensateur de capacité C' supérieure à C. Ce
condensateur est chargé sous la même tension U0. L'énergie emmagasinée dans ce condensateur est-elle
supérieure à la précédente ?
5
www.bestcours.net
EXERCICE 2
L'objet de cet exercice est d'étudier le principe de fonctionnement d'une minuterie
permettant d'éteindre une lampe automatiquement au bout d'une durée t0 réglable.
Le montage du circuit électrique est constitué :
- d'un générateur idéal de tension, de force électromotrice E = 25V. - d'un interrupteur K.
- d'un conducteur ohmique de résistance R. - d'un condensateur de capacité C.
- d'un bouton poussoir P qui joue le rôle d'un interrupteur: il est fermé seulement
quand on appuie dessus.
d'un composant électronique M qui permet l'allumage de la lampe L tant que la tension aux
bornes du condensateur est inférieure à une tension limite, caractéristique du composant,
notée U (dans tout l'exercice on fixera U à une valeur constante égale à 20 V).
Le composant électronique M possède une alimentation électrique propre (non représentée
sur le schéma) qui lui fournit l'énergie nécessaire à l'allumage de la lampe.
De ce fait, on admettra que le composant électronique M ne perturbe pas le fonctionnement
du circuit RC, c'est-à-dire que la tension aux bornes du condensateur est identique que
M soit présent ou non dans le circuit.
A
K
+ R
E
B
– uC
P C M L
D
I - Étude du circuit RC
A l'instant initial (t = 0 s), le condensateur est déchargé. On ferme l'interrupteur K, le bouton poussoir P
est relâché (voir schéma ci-dessus).
1. On souhaite visualiser les variations de la tension uC aux bornes du condensateur en fonction du temps
à l'aide d'un oscilloscope à mémoire. Indiquer les branchements à réaliser
2. Montrer que l'équation différentielle donnant les variations de la tension uC(t) aux bornes
du condensateur en fonction du temps est de la forme : du ( t )
uc(t) + RC c = E
dt
3. a) En vérifiant que la fonction du temps uc(t) = A (1 - e-t/) est solution de l'équation différentielle
précédente montrer que A = E et que = RC.
b) Quelle est la valeur de uC en régime permanent ?
c) Quel est le nom donné à la constante ?A l'aide d'une analyse dimensionnelle, donner l'unité de la constante .
4. La représentation graphique de la fonction uC(t) est donnée dans la figure 2
Faire apparaître sur ce graphe sans aucune justification :
la tension E,
la constante ,
les régimes permanent et transitoire.
5. Calculer la valeur de la constante
pour R = 200k et C = 200 µF.
Figure 2
6
www.bestcours.net
condensateur atteint la valeur limite U en fonction de U , E et . (t0 est la durée
6. a) Donner l'expression littérale de la date t0 à laquelle la tension aux bornes du
d'allumage de la lampe).
b) Calculer la valeur de t0
7. Quel(s) paramètre(s) du montage peut-on modifier sans changer le générateur afin d'augmenter la
durée d'allumage de la lampe ?
En fixant C = 200 µF quelle valeur doit-on donner à la résistance R pour obtenir une
constante de temps d'une minute ?
8. On appuie sur le bouton poussoir. Que vaut la tension aux bornes du condensateur ?
La comparer à U . Que se passe-t-il pour la lampe dans les cas suivants :
a) la lampe est déjà allumée ? b) la lampe est éteinte ?
EXERCICE 3
1. Etude de la charge d'un condensateur par un générateur idéal du courant
Pour étudier la charge du condensateur, le professeur réalise le montage de la figure (1) constitué des
éléments suivants:
- un générateur idéal de courant qui alimente le circuit par un courant électrique d'intensité constante
I0 = 2.10-5 A;
- un conducteur ohmique de résistance R0 ; - un condensateur de capacité C; - un interrupteur K.
À t0 = 0 , le professeur ferme l'interrupteur K et suit à l'aide d'un dispositif convenable, les variations
de la tension uC (t ) aux bornes du condensateur. La figure (2) représente la courbe obtenue.
Figure 1
Figure 2
1.1. En exploitant la courbe, déterminer l'expression de la tension uC (t ) .
1.2. Montrer que C = 1 µF .
2. Etude de la réponse d'un dipôle RC à un échelon de tension descendant
Pour s'assurer de la valeur de la capacité C trouvée précédemment, le professeur réalise le montage de
la figure (3) constitué des éléments suivants :
- un générateur idéal de tension de force électromotrice E ; - un conducteur ohmique de résistance R= 2.103 Ω ;
- le condensateur précédent de capacité C; - un interrupteur K à double position.
.
Le professeur charge totalement le condensateur en plaçant l'interrupteur en position (1), et puis il le
bascule en position (2) à l'instant t0 = 0 . Il suit à l'aide d'un dispositif convenable les variations de la
tension uc (t ) aux bornes du condensateur. La figure (4) représente la courbe obtenue .
uC (V )
2
t(ms)
0 2
Figure 3
Figure 4
7
www.bestcours.net
2.1. Établir l'équation différentielle vérifiée par la tension uC (t ) au cours de la décharge du
condensateur. -
t
2.2. La solution de cette équation différentielle est de la forme uC (t)= A.e τ . Déterminer les
expressions de A et en fonction des paramètres du circuit.
2.3. Déterminer graphiquement la valeur de . Vérifier la valeur de C trouvée dans la question 1.2.
EXERCICE 4
Pour cela, on réalise le circuit électrique schématisé sur la figure 1 qui comporte :
- un générateur de tension de f.e.m. E ; R (1) (2)
- deux conducteurs ohmiques de résistance r = 20Ω et R ;
r K
- une bobine (b) d’inductance L et de résistance rb ;
- un condensateur de capacité C initialement déchargé ; C uc (L, rb )
E
- un interrupteur K à double position. i
Figure 1
1- Etude du dipôle RC lors de la charge du condensateur
A un instant de date t 0 , on place l’interrupteur K en
position (1) . Un système d’acquisition informatisé permet de tracer la courbe d’évolution de la
tension u C (t) . La droite (T) représente la tangente à la courbe à la date t=0. (figure 2)
1.1. Etablir l’équation différentielle vérifiée par u C (t) .
1.2. Trouver les expressions de A et de , pour que
uC(V) (T) Figure 2
t
-
u c (t) = A.(1-e τ)
soit solution de cette équation
différentielle. -
t
1.3. L’intensité du courant électrique s’écrit sous forme i(t)=I0 .e τ .
Trouver l’expression de I0 en fonction de E, r et R.
EXERCICE 5
On réalise le montage électrique représenté dans la figure 1 qui est constitué d’un générateur
idéal de tension continue de force électromotrice E= 12V ,d’un condensateur de capacité C non
chargé, conducteur ohmique (D1) de résistance R1 et d’un interrupteur K.
1- Réponse du dipôle RC à un échelon de tension ascendant
A la date t=0 , on met l’interrupteur à la position 1 , un courant électrique passe alors dans le
circuit ,son intensité i varie au cours du temps comme le montre la figure 2 .
1.1- Montrer que l’équation différentielle que vérifie
l’intensité du courant i s’écrit sous la forme :
i (mA)
C di 1
+ .i = 0 .
dt R1.C
1.2- la solution de cette équation différentielle 0,5mA
2.Equation horaire :
La solution de l’équation différentielle s’écrit sous la forme suivante : i(t) = Ae−αt + B
tel que A, B et α des constantes que on peut les déterminer
* détermination de B et α
E E
En reportant la solution dans l’équation différentielle : −τ.αAe−αt + Ae−αt + B = −αt
Rt donc : Ae (−τα + 1) + B = Rt
E 1
Pour que i(t) soit une solution de l’équation différentielle , il suffit que : B = et −ατ + 1 = 0 c’est à dire que α =
Rt τ
−t/τ E
i(t) = Ae +
Rt
* Détermination de la constante A
D’après les conditions initiales à la date t = 0 l’intensité du courant dans la bobine est nulle :
i(0+ ) = i0 = 0 En le reporte dans la solution précédente :
E E E
i(0) = A + = 0
Rt A=− Donc la solution de l’équation différentielle s’écrit sous la forme suivante : i(t) = (1 − e−t/τ )
Rt Rt
3.La representation de i = f (t ): i(mA)
Mathématiquement la courbe qui représente uC = f (t) est la suivante tel
E
que à t = 0 on a i (0) = 0 et quand t 7−→ ∞ on a i = , pratiquement
Rt
on considère t > 5τ on a i (∞) = E E
Rt
La courbe présente deux régime : Rt
régime stationnaire
régime transitoire
O • • t(ms)
τ 5τ
UR + U L = 0 di di
⇒ (r +Ri)i + L =0 ⇒ Ri + L =0
dt dt
L
On sait que τ = , donc l’équation différentielle est :
R i(mA)
di
τ +i = 0 (6)
dt
I0
La solution de cette équation différentielle en considérant la condition
initiale suivante : à t=0 et lorsqu’on ouvre l’interrupteur K , on a
i(0) = I0
0.37 I0
E
i(t) = e−t/τ
Rt
t(ms)
τ
Remarque :
* Autant que τ est petite , la durée d’établissement du courant ou la rupture du courant est courte .
1
Em = Li2 (2)
2
EXERCICE 2
1- Etude du dipôle RL
On réalise le montage représenté dans la figure 1 et qui constitué de :
- un générateur de force électromotrice E 6V et de résistance négligeable ;
- une bobine de coefficient d’inductance L 1,5mH et de résistance négligeable ; K i
- un conducteur ohmique de résistance R réglable ;
- un interrupteur K .
On règle la résistance R sur une valeur R1 et on ferme l’interrupteur K L
à un instant t 0 que l’on considère comme origine du temps. E
1.1- Etablir l’équation différentielle vérifiée par l’intensité du courant i( t ) .
1.2- La solution de l’équation différentielle s’écrit sous la forme : R
E
i t 1 e 1
. Déterminer à partir de cette solution l’expression
t
R1
Fig 1
de la constant 1 en fonction des paramètres du circuit .
1.3- On règle la résistance R sur la valeur R2 2 R1 . Trouver l'expression de la nouvelle constante de
temps 2 en fonction de 1 . En déduire l’effet de la valeur de R sur l’établissement du courant dans le
dipôle RL .
i (mA) graphe 1
8,0
7,0
6,0 i(t)
5,0
4,0
3,0
2,0
1,0
0,0
0,0 0,5 1,0 1,5 t (ms)
EXERCICE 4
On doit à M. Faraday (1791-1867 la découverte de l’induction électromagnétique. Par ce
phénomène, une bobine se comporte comme un conducteur ohmique en régime permanant, et
différemment en régime variable.
L’objectif de cet exercice est d’étudier dans un premier temps, l’établissement du courant dans un
dipôle RL , puis dans un deuxième temps la réception d’une onde modulée en amplitude.
Partie I: Etude du dipôle RL
P K i
Entrée A 12
C1
r 10
L
8
E
C2
Entrée B 6
R 4
2
N
Figure1
3 6 9 t(ms)
Figure2
1. Identifier la courbe qui représente la tension u R (t) et celle qui représente u PN (t) .
2. Déterminer la valeur de I P ; l’intensité du courant électrique en régime permanent .
3. Vérifier que la valeur de la résistance r du conducteur ohmique est r =8Ω .
4. Etablir l’équation différentielle régissant l’établissement du courant i(t) dans le circuit.
5. Trouver les expressions de A et de en fonction des paramètres du circuit pour que
t
-
l’expression i(t) = A.(1- e ) soit solution de cette équation différentielle.
6. Déterminer la valeur de la constante du temps .
7. En déduire la valeur de l’inductance L de la bobine.
8. Trouver l’énergie E emmagasinée par la bobine à l’instant t .
2
aebc 6 Prof.Zakaryae Chriki
www.bestcours.net
EXERCICE 5
Les bobines sont utilisées dans des montages électriques pour sélectionner des signaux
modulés .
Cet exercice a pour but de déterminer entre deux bobines (b) et (b’) celle que l’on doit utiliser
pour la sélection d’un signal donné modulé en amplitude .
1- Détermination de l’inductance L et de la résistance r de la bobine (b) .
On réalise le montage expérimental représenté sur K
la figure 1 comprenant : P
- Une bobine (b) d’inductance L et de résistance r ;
- Un conducteur ohmique (D) de résistance R ;
- Un générateur de tension (G) de force électromotrice E ; (b)
- Un ampèremètre (A) de résistance négligeable ;
E (G)
- Un interrupteur K .
A l’instant t = 0 , on ferme l’interrupteur K , et on
visualise à l’aide d’un oscilloscope à mémoire les (D) uR
variations de la tension uPQ(t) entre les pôles du
générateur (G) et de la tension uR(t) entre les bornes Q A
du conducteur ohmique (D). Figure1
On obtient les courbes • et ‚ représentées sur uPQ ; uR (V)
la figure 2 .
La droite (T) représente la tangente
j
à la courbe‚ à l’instant t=0 .
Dans le régime permanent , l’ampèremètre (A)
indique la valeur I = 0,1A. 8 k
1.1-a- Montrer que l’équation différentielle que (T)
vérifie la tension uR s’écrit sous la forme :
L × du R + (R + r).u R - E.R = 0 . 4
dt
b- Sachant que la solution de l’équation
différentielle s’écrit sous la forme uR=U0(1-e-l.t) ,
trouver l’expression des constantes U0 et l en t (ms)
fonction des paramètres du circuit . 0
10 20
1.2-a- Trouver l’expression de la résistance r de la Figure2
bobine (b) en fonction de E , I et U0. Calculer la valeur de r .
b- Exprimer ç
æ du R ö , dérivée de la tension u par rapport au temps à l’instant t=0, en fonction
÷ R
è dt ø0
de E, U0, I, et L. En déduire la valeur de L.
EXERCICE 6
2- Réponse d’une bobine de résistance négligeable à un échelon de tension .
On monte la bobine précédente en série avec un conducteur u(V)
)1(
ohmique de résistance R=100 .On applique entre 4
(2)
les bornes du dipôle obtenu un échelon de tension de valeur
ascendante E et de valeur descendante nulle et de période T. (3)
t(10- 2 ms)
On visualise à l’aide d’un dispositif approprié l’évolution de 0
1,27 2,54
la tension u entre les bornes du générateur, la tension uR aux T
2
bornes du conducteur ohmique et la tension uL aux bornes de
la bobine ; on obtient alors les courbes (1) , (2) et (3)
représentées dans la figure 4 .
2.1- Etablir l’équation différentielle vérifiée par l’intensité du courant i(t) dans l’intervalle 0 t <
Figure 4
T
.
2
constantes .
a- Associer chacune des tensions uL et uR à la courbe correspondante dans la figure 4 .
b- A l’aide des courbes de la figure 4 ,trouver la valeur de Ip.
2.3- L’expression de l’intensité du courant s’écrit dans l’intervalle t < T (sans changer l’origine du
T
2
temps ) sous la forme : i(t) A.e avec A et des constantes .
t
r0 5 .
1-3- Déterminer la valeur de r et montrer que
2,5
2. Equation différentielle :
�c� + ��. = � + �. �. = ou +� .� =
Variable q:
d� d q
�c� + ��. = � + �. = et + �. = ou +� .q = Avec ω = ω0 : Pulsation propre (en rad/s)
dt dt � .
d �
+� . � =
dt ��
π π π π π
−�m. . cos .t + + . �m. cos .t + = donc �m . cos .t + . − + =
π π
L’équation est juste si − + = et = , on en déduit alors � � = � . . √�. �
Remarque :
π π
ω = = = d’où ω =
.π.√ . √ . �
On remplace les conditions initiales dans les expressions de Uc(t) et i(t) à l’instant t=0 .
d�c t
�c t = ��m. cos ( . t + ) et � t = �. = � −�. �m. . s�n ( . t + )
� dt � �
aebc 1 Prof.Zakaryae Chriki
www.bestcours.net
A l’instant t=0
Uc(0) = Um.cos(φ) et � = � −�. �m. . s�n
�
(1) (2) (3)
π
Uc(0) = Um.cos(φ) = E et � = � −�. �m. . s�n = Or E > 0 et Um > 0 alors cos = >
�
�cos� = alors s�n = d’où φ=0
�
d’où φ=0 ou φ=π
π
Conclusion : Um=E , φ=0 , et � � = � . . √�. � alors : �c t = ��. cos .t
3.4.Quelques courbes :
d�c t
� t = �. = � −�. �m. . s�n ( . t)
dt � �
�m = �. �m.
�
Or � � = � . . √�. � alors
. �
�m = ��. �m. ( ) = ��m. √
. . √�. � �
4. Energie totale ET :
L’énergie totale ET emmagasinée dans un circuit LC est à tout instant la somme de l’ énergie électrique Ee
dans le condensateur et de Em l’énergie magnétique dans la bobine
q � �
ET= Ee + Em avec �e = = �. � donc �m = � ���� � = . �. ²= . .�
� � �
5. Conservation de l’énergie totale ET :
d� d
on sait que : � = �e + �m = �. � + � �. �² et on dérive = �. � + � �. � ; (f n)’=n.f n-1.f ’ et f ²=2.f.f ’
dt
d� d d ; = � . �c. et
�
= . �.
�
= �. � + � �. �
dt
d�c d�
= �. . �c. + � �. . �.
dt dt � ²
d�c d� ; � = ��. et = ��.
²
= �. �c. + ��. �.
dt dt
d�c d�
= �. �c. + ��. �.
dt dt
aebc 2 Prof.Zakaryae Chriki
www.bestcours.net
d�c d�c d �c
= �. �c. + ��. �. . �.
dt dt dt
d�c d �c
= �. �c + ��. �. ; �c + ��. �. = : Equation différentielle
dt dt
=0
Conclusion :
ET = Cte est une constante au cours du temps donc l’énergie totale se conserve.
Les oscillations correspondent à un échange énergétique entre le condensateur et la bobine : Il y a conversion d’énergie
électrique en énergie magnétique et réciproquement.
= =� .
π
i(t) est la dérivée première de Uc(t) représentant une fonction sinusoïdale (�c t = ��m. cos . t ) donc i(t)
est nulle si Uc(t) (ou bien q(t) ) est extrémum (soit maximum ou minimum) et inversement.
Points spécifiques sur la figure Uc(t) q(t) i(t) Ee Em ET= Ee+Em
� �
0 0 Im 0 �m = � ���� � � = � ���� = ��� �= . .�
�² �
q q
Um qm 0 �e = 0 � = = �. �
� �
NB :
L’énergie totale dans un circuit LC est constante et est égale à l’énergie électrique initiale (maximale)
T0=2.TE
T0 : période propre
TE : période des
énergies
NB :
T0 = 2.Te : La période propre des oscillations électriques T0 est le double de la période des énergies Te
2. Equation differentielle :
En appliquant la loi d’additivité des tensions UR + Uc + UL= 0 et les transitions :
� = ��.0 �� = ��.0 = ��.0 �. et � � = ��r. �� + �� = ��
τn aboutit à l’équation différentielle vérifié par une variable donnée :
q = C.Uc et �� = = ��.
Variable Uc:
�. �� + ��c� + ��. =� donc �. �. + ��c� + ��. �. =� d’où � + . + �c = �
.
Variable q:
�. �� + ��c� + ��. =� donc �. + + ��. =� d’où � + . + q=�
.
La résistance est le dipôle qui influe sur l’amplitude des oscillations, quand la résistance R du circuit est :
• Faible les oscillations du système sont amorties, le régime est pseudopériodique.
• Élevée le système n’oscille pas et donc le régime est apériodique
NB :
La période et la pseudo période sont considérés souvent égales ≈ = . �. √ .
3. Courbe de la tension du condensateur (Régime pseudo périodique :
L’amplitude des oscillations diminue au cours du temps
La cause : La résistance est le dipôle qui influe sur l’amplitude des oscillations
L’explication : Dissipation (perte) progressivement de l’énergie (initialement
emmagasinée dans le condensateur) en énergie thermique par effet joule dans les
résistances.
NB :
L’amortissement est d’autant plus important que la résistance est élevée
cours du temps.
• Le phénomène d’amortissement résulte de la dissipation (perte) de l’énergie totale dans le circuit sous
Ucm 0 � = �. � 0 � = �. �
0 Im 0 � = �. � � = �. �
ΔET = ET (t2) - ET (t1) : L’énergie dissipée par effet joule entre les instants t 1 et t2
Note do Ré mi fa sol la si
Fréquence
262 294 330 349 392 440 494
(en Hz)
2. Réalisation d'oscillations électriques
Le condensateur C est à présent chargé sous la tension E du générateur ; on bascule l'interrupteur K en
position 2. Cet instant est choisi comme nouvelle origine des temps.
2.1.La tension u aux bornes du condensateur évolue en fonction du temps de la manière présentée en
annexe 5.
2.1.1. Les oscillations électriques observées sont amorties. Quel est le dipôle responsable de cet
amortissement ?
2.1.2. Qualifier ce régime d'oscillations par un terme approprié.
2.2.Sur la courbe u = f(t) présentée en annexe 5, sont notés deux points C et D. Comment appelle-t-on la
durée écoulée entre ces deux points ? Évaluer graphiquement cette valeur.
2.3.Eatablire l’équation différentielle vérifiée par la tension aux bornes du condensateur
3. Entretien des oscillations
En feuilletant leur manuel de physique, les élèves constatent qu'il est possible de rajouter au circuit
précédent, un dispositif qui entretient les oscillations.
3.1. Expliquer, en une phrase, le rôle de ce dispositif, d'un point de vue énergétique.
3.2.Sachant que les paramètres du circuit précédent n'ont pas été modifiés, représenter, sur l'annexe 6 (à
rendre avec la copie), la courbe u = f(t) obtenue après entretien des oscillations.
3.3.Rappeler l'expression de la période propre T0 du circuit oscillant. Calculer sa valeur, sachant que le
condensateur a une capacité C = 1,0 µF et que l'inductance L de la bobine vaut ici 0,100 H.
3.4.En déduire la fréquence f0 de la tension obtenue.
3.5.Le circuit oscillant est relié à un haut-parleur convertissant cette onde électrique en onde sonore de
fréquence f0. Les élèves souhaitent accorder leurs instruments en émettant la note la3 à l'aide du
circuit précédent.
aebc 5 Prof.Zakaryae Chriki
www.bestcours.net
3.5.1. La fréquence précédemment obtenue est-elle un son de l'octave 3 de la gamme ?
3.5.2. Quels paramètres peut-on changer pour modifier la valeur de la fréquence émise ?
3.5.3. Sachant que les élèves ne disposent pas d'autre condensateur que celui du circuit initial,
calculer la valeur de l'autre paramètre qui permettra d'obtenir la note la 3 .
3.5.4. On règle à présent ce paramètre sur 232 mH ; déterminer la nature de la note alors émise
par le diapason.
ANNEXE 3 : à rendre avec la copie :
EXERCICE 2
1. Décharge d’un condensateur dans une bobine
On réalise la décharge d’un condensateur dans la
bobine précédente (L=0,1H) dans deux cas :
1.1. Premier cas : On utilise un condensateur de
capacité C initialement chargée sous la tension U 0
(fig.3). On note q(t) la charge du condensateur à l’instant t .
1.1.1. Etablir l’équation différentielle vérifiée par la charge q(t) . Figure 3
1.1.2. Déterminer la valeur de C sachant que le circuit est le siège
d’oscillations électriques libres non amorties, de période propre T0 =2 ms . On prend π 2 =10 .
1.2. Deuxième cas : On utilise le condensateur précèdent de capacité
C initialement chargée sous la tension U0 =6 V , et on l’associe à la bobine
précédente montée en série avec un conducteur ohmique de résistance R
réglable et un interrupteur ouvert. On règle la résistance du conducteur
ohmique sur la valeur R0 , et on ferme le circuit à l’instant t0=0 .
A l’aide d’un système d’acquisition informatique, on suit la
tension uC (t) entre les bornes du condensateur, on obtient le graphe
de la figure (4).
1.2.1. Nommer le régime d’oscillations que montre le graphe.
1.2.2. Calculer la valeur de l’énergie totaleE 0 du circuit à
l’instant t0=0 et la valeur de l’énergie totale E1 du circuit à
l’instant t1=2T , avec T pseudo période des oscillations électriques. Y
at-il conservation de l’énergie totale du circuit ?
E R
Figure 4
1.2.3. On admet que ln 0 = 0 (t1 - t0 ) . Déterminer la valeur de R0 .
E1 L
u(V)
uC (t )
2
t(ms)
6 12 0
0,5
uR (t )
Figure 3 Figure 5
EXERCICE 4
K2
R0
2.2- Etude du dipôle RLC A
A
Figure 3 B
R
aebc 7 Prof.Zakaryae Chriki
www.bestcours.net
2. La nécessité de la modulation
On veut transporter un signal ( musique, son, image , etc ... ) . Ces signaux ont une basse fréquence de l’ordre de 1kHz , en fait ces signaux
ne peuvent pas être transmises directement pour plusieurs raisons :
* Les ondes de basses fréquences sont fortement amorties ;
λ λ
* Les dimensions de l’antenne réceptrice pour une onde donnée doivent être de lordre de et
2 4
Cela conduirait à des antennes irréalisables du fait de leurs dimensions : pour une onde de fréquence 1kHz il faudrait une
λ c 3 × 108
antenne de dimension L = = = = 150km
2 f 2.103
* L’intervalle des basses fréquences est très étroites qui a pour effet de rendre l’antenne incapable de sélectionner le signal transmis
parmi d’autres . Il y aurait brouillage de l’information.
La solution :
C’est de transporter le signal dans une plage des hautes fréquence , ce qui nécessite l’utilisation d’une onde porteuse de haute fréquence qui
porte le signal de BF sous forme d’une onde modulante.
signal modulant
Modulateur signal modulé
Porteuse
Information
transmission
Modulation Démodulation réception du signal
Porteuse
II.Modulation d'amplitude
1. Principe :
La modulation d’amplitude d’une tension poteuse p)t) de haute fréquence Fp permet la transmission de signaux de faibles
fréquences ( une tension s(t) de basse fréquence fs) avec :
s(t) = Sm cos)2.π.fs.t) : signal de faible fréquence: Le signal modulant contenant l’information à diffuser (à envoyer)
p(t) = Pm cos)2πFp t) : porteuse
1 � 633
2
+ t
� M
AD633
. − . − . − − .
m= = . < m= = m= = . >
. + . + . + − .
Conclusion : la tension modulée est la somme de trois tensions sinusoïdales avec des fréquences différentes
�. m �. m
La fonction A.cos)2.π.Fp.t) . cos . . � − f . t . cos . . � + f . t
�. m �. m
Amplitude A
Fréquence Fp Fp – fs Fp + fs
II.Démodulation d'amplitude
Une antenne réceptrice capte l’onde électromagnétique et restitue le signal électrique modulé. La démodulation permet alors
d’extraire le signal modulant s(t) d’origine du signal modulé.
Pour restituer l’information de la tension modulante, il suffit ensuite de démoduler le signal reçu
Elle s’opère comme suit :
• La réception par une antenne réceptrice
• La suppression des alternances négatives (1)
• La détection d’enveloppe (2)
• L’élimination de la composante continue (3)
NB :
Pour retrouver une enveloppe de porteuse fidèle au signal modulant originel, il faut donc que :
Tp << RC < Ts avec Ts : La période du signal modulant
Tp : La période du signal modulant
Partie )2( : Circuit RC ou filtre passe – bas Elimine les alternances négatives et détecte l’enveloppe
Tp << RC < Ts
Tp : période de la porteuse
TS : période de la modulante
antenne
C3
D
L1 R2 R3
C2
C
partie est C2 50 nF .
2. La partie 2 joue le rôle du détecteur d'enveloppe. La capacité du condensateur utilisé dans cette
L T I
2.1. La dimension du produit R 2 .C2 est :
T 1
2.2. La moyenne des fréquences des ondes sonores est 1 kHz. La valeur de la résistance R 2 qui
permet d’avoir une bonne démodulation de l’onde radio étudiée est:
20 k 5k 35 10
EXERCICE 4
Les ondes sonores audibles ont une faible fréquence , leur transmission à des longues distances
nécessite qu’elles soient modulante à une onde électromagnétique de haute fréquence.
Cet exercice vise à étudier la modulation et la de demodulation.
E1
1 - Modulation
-
2 .t
u1( t ) u2 ( t ) uS ( t )
u
électronique X une tension sinusoïdale 1 ( t ) Pm .cos
T
Ts 0,2
à l’onde qu’on désire transmettre.
t( 5, 4.103 s )
de sortie us t k.u1( t ).u2 ( t ) avec k constante
0,1
On visualise sur l’écran d’un oscilloscope la tension
0
1 2
positive caractérisant la composante X , fig 5 - 0,1
0,5 1,5
2 t 2 t
us ( t ) A1 mcos cos
5 الشكل
s Tp
Fig5
T
. C0
et préciser l’expression de A et celle de m . S
L C R C R0
1.2-Calculer la valeur de m et déduire
la qualité de la modulation.
EXERCICE 5
3- Modulation d’amplitude d’un signal sinusoïdal
Afin d’obtenir un signal modulé en amplitude, on utilise un circuit intégré multiplieur X (fig.6).
On applique à l’entrée :
- E1 : la tension u1 (t) s(t) U0 avec s(t) Sm .cos(2.fS.t) représentant le signal informatif et
U 0 une composante continue de la tension.
- E 2 : une tension sinusoïdale représentant la porteuse E1
u 2 (t) Um .cos(2.FP .t) .
X S
E2
La tension de sortie u s (t) obtenue est us (t) k.u1 (t).u 2 (t) ; u1 (t) u s (t)
u 2 (t)
Les fonctions x(t) , y(t) et z(t) sont les équations horaires du mouvement
2. Vecteur vitesse
Le vecteur vitesse ⃗ est défini comme la dérivée première du vecteur position par rapport au temps.
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
⃗ =
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
⃗ = alors = = et = = et = =
− +
=
.
• La vitesse au point M1: • La vitesse au point M3:
� � . �� − . �� −
� = =� = . / � = =� − = . /s
. � � − .τ � �
3. Vecteur accélération :
⃗ est défini comme la dérivée première de la vitesse ⃗ soit la dérivée seconde du
Le vecteur accélération �
vecteur position. ⃗ ²⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
⃗ = = : Vecteur accélération et a s’exprime en m.s-2
²
⃗ ²⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ² ² ²
⃗ = = alors = = = = et = = = = et = = = =
² ² ² ²
a = :accélération tangentielle
²
a = :accélération normale
φ
φ : rayon de courbure
NB :
Dans le cas d’un mouvement circulaire le rayon de courbure φ est identique au Rayon R de la trajectoire circulaire
6.
7. Mouvement
Mouvementrectiligne
Mouvement rectiligneuniformement
rectiligne uniformementvarié
uniformement varié(MRUV)
varié (MRUV)
(MRUV)
Le mouvement du centre d’inerte
du centre d’inerte est est rectiligne
rectiligne
uniforme si lasitrajectoire
uniforme est est
la trajectoire rectiligne et sietlesivecteur
rectiligne le vecteur
accélération est constant ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
⃗ =⃗ �= � ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
La vitesse varie
− +
=
Δ� �
.
a =
Δt
V0x : la coordonnée du vecteur V0x : la coordonnée du vecteur vitesse
vitesse sur l’axe τx à l’instant t= 0 sur l’axe τx à l’instant t= 0
x0: l’abscisse à l’instant t= 0
NB :
Dans un mouvement rectiligne, vaux mieux choisir l’axe (Ox par exemple) parallèle (ou bien confondu) à la
trajectoire
Le vecteur vitesse est parallèle à l’axe Ox et Vy=0 Le vecteur accélération est parallèle à l’axe Ox et ay=0
Montrer que VB²-VA²=2.ax.(xB-xA) :
Les lois de Newton
1. Forces intérieures et Forces extérieures
- Préciser le système a étudié
- Les forces extérieures dues à des interactions avec des objets qui n’appartiennent pas au système.
- Les forces intérieures dues à des interactions entre les constituants du système.
2. Référentiels galiléens
• Un référentiel galiléen est un référentiel dans lequel la première loi de Newton (Principe
d’inertie) est vérifiée
• Soit R, un référentiel galiléen. Tout référentiel R’ en translation rectiligne uniforme par rapport à R est considéré
•
comme un référentiel galiléen
Référentiel de Copernic : L’origine du référentiel de Copernic est au centre de masse du système solaire
(composé du Soleil, et des objets célestes gravitant autour de lui). Ses axes pointent vers des étoiles lointaines
fixes.
Énonce : Dans un référentiel galiléen un système ponctuel isolé ou pseudo-isolé est soit immobile ou
animé d’un mouvement rectiligne uniforme
NB :
Un solide isolé mécaniquement n’est soumis à aucune force. Un solide pseudo-isolé mécaniquement est soumis à des forces
qui se compensent à chaque instant.
⃗
⃗ e�t � = �m. a⃗ = ⃗ alors a⃗ =
Lorsque ∑ � = : le vecteur �
⃗ est constant. τn retrouve le principe d’inertie.
Remarque :
L’accélération du centre d’inertie G d’un solide est toujours colinéaire à la somme des forces appliquées
5. La 3eme loi de Newton (Principe d’action et de réaction ou principe des actions réciproques)
Enoncé : si un système A exercé une force / sur un système B alors le système B exerce aussi sur
le système A une force / ayant même droite d’action, même valeur, même direction mais un sens
opposé et donc : / = −� /
La 3eme loi de Newton
- Est valable pour tous les états de mouvement ou de repos d’un mobile
- Est valable pour toutes les forces, qu’elles s’exercent à distance où par contact.
- Permet d’écrire que, dans un système matériel, la somme des f orces intérieures est nulle,
En règle générale, la 2eme loi de Newton sert à déterminer le mouvement d’un point matériel ou d’un système de points,
connaissant les forces qui s’appliquent à ce point.
Pour résoudre un problème de dynamique en utilisant la 2eme loi de Newton, la méthode est toujours la même :
1. Préciser le système à étudier
2. Faire le bilan de toutes les forces qui agissent sur le point matériel étudié (ou le centre d’inertie de
l’objet étudié).
2.1. Forces de contact
2.2. Forces à distance
3. Faire un schéma précis et suffisamment grand pour pouvoir y représenter (tant que c’est possible)
toutes les forces dont les caractéristiques bien connues.
Exemples : le poids P ⃗ et ⃗� la réaction d’un plan quand les frottements sont négligeables
4. Choisir un référentiel galiléen. Il faut toujours préciser le référentiel d’étude, c’est fondamental
NB :
Attention pour les mouvements rectilignes et le repère de Frenet pour les mouvements curvilignes
EXERCICE 3
Les types de mouvements que subissent les systèmes mécaniques sont nombreux et diffèrent selon
les actions exercées sur ces systèmes. Les lois de Newton permettent l'étude de l'évolution de ces
systèmes.
Cet exercice vise l'étude de deux types de mouvement et la détermination de certaines grandeurs
qui les caractérisent.
1. Etude du mouvement d'un solide sur plan horizontal
Un solide ( S ) de centre d’inertie G et de masse m 0, 4 kg glisse avec frottement sur un plan
horizontal OAB . On modélise les frottements par une force f constante de direction parallèle à la
trajectoire et de sens contraire à celui du mouvement.
Pour étudier le mouvement de ( S ) , on choisit un repère (O, i ) lié à la terre considéré comme galiléen.
1.1. Le solide ( S ) est soumis, lors de son mouvement entre O et
A , à une force motrice F constante, horizontale ayant le sens du
mouvement (figure 1).
On choisit l’instant de départ de ( S ) , à partir de O , sans vitesse
initiale comme origine des dates t 0 =0 . Figure 1
1.1.1. En appliquant la deuxième loi de Newton, montrer que
d 2x F f
l’équation différentielle que vérifie l'abscisse x de G dans le repère (O, i ) est : 2 .
Au cours d’une chute verticale avec frottement, le mouvement du centre d’inertie G du solide peut se décomposer en deux
phase :
• Le régime initial ou transitoire, pendant lequel :
- La vitesse vG augmente.
- La valeur f de la force de frottement fluide augmente
- L’accélération aG diminue.
• Le régime asymptotique ou permanent, pendant lequel
- La vitesse vG est égale à une vitesse constante vℓ.
- La valeur f de la force de frottement fluide est constante
- L’accélération aG est nulle.
✓ L’équation différentielle à l’instant ti : � = = �– �. �� (pour le même point : connaitre la vitesse d’un point c’est
� =�− . . +� . � +�
Vy= - g.t + V0
aebc 2 Prof.Zakaryae Chriki
www.bestcours.net
4. La flèche :
La flèche est l’altitude H la plus élevée atteinte par le projectile
- Au point H la composante de la vitesse est nulle VHy=0
Vy= - g.tH + V0 = 0 d’où = : l’instant d’arrivée au point H et o remplace dans y(t)
� � �
� � = � − . g. ( ) + � � . � + � � = . + � �
g g g
Au point A • y(A)=h
• L’instant de passage par le point A est t = . t =
.
Au point O • y(O) = 0
EXERCICE 1
. .
O
ti(s) 0 0,1 0,2 0,3 0,4 0,5 0,6
i
vi(m.s-1) 0 1,00 1,93 2,80 v4 4,37 5,08
ai(m.s-2) 10,00 9,33 8,71 8,12 a4 7,07 6,60
v( m.s-1)
16
x
12 .
t(s)
0
5 10 15
aebc 3 Prof.Zakaryae Chriki
www.bestcours.net
EXERCICE 2
L’objectif de cet exercice est d’étudier le mouvement de chute
verticale d’une bille métallique dans l’air et dans un liquide visqueux.
i
H
2,0
Figure2
liquide
visqueux
t (s)
x O
Figure 1 0,20 0,40 0,60
1- Etude du mouvement de la bille dans l’air.
On modélise l’action de l’air sur la bille au cours de sa chute par une force verticale R d’intensité R
constante .
On néglige le rayon de la bille devant la hauteur H .
Le centre d’inertie de la bille atteint la surface libre du liquide visqueux à un instant t1 avec une vitesse v1 .
1.1- En appliquant la deuxième loi de Newton , exprimer R en fonction de V ,1 , g , v1 et t1 .
1.2- En exploitant la courbe v=f(t) , calculer la valeur de R .
2- Etude du mouvement de la bille dans le liquide visqueux .
a dans l’air
centre d’inertie de la bille .
1- Étude du mouvement de la bille
1.1- Établir l’équation différentielle que vitrifie la vitesse du centre d’inertie de la bille (a)
au cours de la chute.
b dans l’eau
1.2- Calculer la valeur de la hauteur h .
2- Étude du mouvement de la bille
Myriam a enregistré à l’aide d’un dispositif convenable L’évolution de la vitesse de la bille (b) au
cours du temps ; Elle a obtenu le graphe représenté dans la figure 2.
2.1-Établir l’équation différentielle vérifiée par la vitesse du centre d’inertie de la bille (b) au cours de
sa chute dans l’eau en fonction des donnés du texte.
1
2.2- A l’aide du graphe de la figure 2,déterminer la valeur v(m.s )
1
de la constant K.
2.3- Trouver l’expression de l’accélération a0 du centre
0,85
du mouvement de la bille ( b) .
3- la différence entre les durées de chute 0,4
Ahmed et Myriam ont répété leur expérience dans les Fig 2
Conditions précédentes mais cette fois la hauteur 0,2
D’eau dans le tube est H = 2h .Ahmed et Myriam ont libéré t(s )
0,5
0,4
0,3
0,2
fig (2).
0,1
t(s)
espe tive e t la asse volu i ue de la ille et elle de du li uide vis ueu et pa g l i te sit de
pesanteur . Au cours de sa chute , la bille est soumise à :
-La force de frottement fluide : f h.v.i ; h est le coefficient de frottement visqueux.
-La pouss e d A hi de : F s .V.g ; -Son poids : mg a .V.g .
1- Al aide de la ou e de la figu e , o t e l e iste e d u e vitesse li ite et déterminer sa
valeur expérimentale .
2- Représenter , sur un schéma sans échelle ,les vecteurs forces appliqués sur la bille en mouvement
dans le fluide.
3- Etablir l uatio diff e tielle v ifi e pa la vitesse v t et o t e u elle, s it sous la fo e
.v .g e p isa t l e p essio de .
dv h
m
4- Vérifier que la fonction v(t ) .g . 1 e est solution de cette équation différentielle.
dt m h
m
h
5- Mo t e ,à pa ti de l uatio diff e tielle ou à pa ti de sa solutio l e iste e d u e vitesse
m
6-D te i e à l aide de l a al se di e sio elle l u it de et déterminer sa valeur à partir de
l e egist e e t. h
−→ →
−
ΣFext = m.−
a→
j
G α
On néglige la résistance de l’air , bilan des forces exercées sur la bille au O x
→
−
i
cours de son mouvement est une seule force le poids de la bille : →
−
• k
−→ → −
ΣFext = P = m.−
a→
G m−
a→ →
−
G = m. g
−
a→ →
−
G= g (1)
où −
a→
G est le vecteur accélération du centre d’inertie G .
C’est le même résultat de l’étude d’un mouvement de chute libre vertical , se généralise de la façon suivante :
Lors de la chute libre d’un mobile , le vecteur accélération −
a→G de son
→
−
centre d’inertie est égal au vecteur champ de pesanteur g .
0
ax = ẍ = 0
On projette la relation vectorielle (1) dans le repère R : →
−
g −g et −
→
aG ay = ÿ = −g
2
0
az = z̈ = 0 d x
2 =0
dt
2
Les trois équations représentent les équations différentielles du mouvement du projectile dans le repère R . d y
2
= −g
dt
Equations diffenrentielles du mouvement
d2 z
2. Equations horaires :
=0
dt2
* Les coordonnées du vecteur vitesse :Les coordonnées vecteur vitesse − −
→
v→
G sont les primitives des coordonnées du aG. compte tenu des
conditions initiales , nous obtenons :
dx
= x˙0 = v0 cos(α)
dt
dy =√ +
= y˙0 = −gt + v0 sin(α)
dt
dz = ż = 0
dt
−→
Les coordonnées vecteur position OG sont les primitives des x(t) = v0 cos(α).t + x0 = v0 cos(α)
coordonnées du − v→
G . compte tenu des conditions initiales , nous
1 1
obtenons : y(t) = − gt2 + v0 sin(α).t + y0 = − gt2 + v0 sin(α).t
2 2
z(t) = z0 = 0
→
−⊗
Si on multiplie les deux membres de l’équation vectorielle (1) par le B •
→
−
vecteur unitaire k →
−
n →
−
u
→
− →
− q − → − → − →
− →
−
a . k = (→ v ∧ B ). k = 0 car B est perpendiculaire à k .
m →
−
→
− F
→
− →
− → − i
Donc a . k = 0 =⇒ z̈ = 0 et par intégrations successives et en tenant
compte des conditions initiales, on trouve ż = 0 et z = 0 le mouvement
→
−
de la particule se fait dans le plan (Ox,Oy) orthogonal à B .Sa C
→
−
trajectoire est donc plane. →
−⊗
k
j
Conclusion : L’accélération de la particule dépend de : • Sa masse et de sa charge • Module du champ magnétique • La vitesse
|q| �²
a = . �. � =
m r
m. � . �c |q|
r= = =� �= . �. r
|q|. � |q|. �. � m
Conclusion :
Le mouvement est donc circulaire La vitesse de la particule dépend de sa masse, de sa charge , de sa position
dans le champ magnétique et de module du champ magnétique
=26° ; d=20 m
Données : - Tous les frottements sont négligeables ;
- ; L=10 m ; m=190 kg
Figure 1
1. Mouvement du système (S) sur la partie horizontale
Le système (S) démarre d’une position ou son centre d’inertie G coïncide avec le point A . G passe par
le point B avec la vitesse v0 =v0 .i à l’instant t0 =0 .Au cours de son mouvement, le système (S) est
soumis à une force motrice horizontale constante F ayant le même sens du mouvement. La trajectoire
de G est rectiligne.
Pour étudier le mouvement de G entre B et C on choisit le repère (B.i) lié à la terre considéré comme
galiléen. A t0 =0 , on a : xG = xB = 0 .
1.1. En appliquant la deuxième loi de newton, montrer que l'expression de l’accélération de
F
G s’écrit : a G = . En déduire la nature du mouvement de G .
m
1.2. L’expression de la vitesse instantanée de G s’écrit vG (t)=aG .t+v0 .
a. Choisir, en justifiant votre réponse, la courbe qui représente la vitesse instantanée vG (t) parmi les
quatre courbes représentées sur la figure (2).
Figure 2
b. En déduire les valeurs de la vitesse initiale v0 , et de l’accélération a G de G .
1.3. Calculer l’intensité de la force motrice F .
aebc 4 Prof.Zakaryae Chriki
www.bestcours.net
2. Mouvement du système (S) durant la phase du saut
Le système (S) quitte la piste de course au passage de G par le point D avec une vitesse vD formant un
angle α avec le plan horizontal pour sauter à travers l’obstacle (E) (voir fig. (1)). Au cours du saut le
système (S) n’est soumis qu’à son poids.
On étudie le mouvement de G dans le champ de pesanteur uniforme dans un repère orthonormé
(O.i.j) lié à la terre considéré comme galiléen. On choisit l’instant de passage de G par le point
D comme nouvelle origine des dates t0 = 0 , tel que : y0 = OD = h .
2.1. En appliquant la deuxième loi de newton, montrer que les équations différentielles vérifiées par
xG (t) et yG (t) coordonnées de G dans le repère (O.i.j) sont :
dxG dyG
= vD .cosα ; = -g.t +vD .sinα
dt dt
2.2. L’expression numérique des équations horaires xG (t) et yG (t) du mouvement de G est :
xG (t) = 22,5.t (m) ; yG (t) = -5.t 2 +11.t +5 (m)
Déterminer les valeurs de la hauteur h , et de la vitesse vD .
2.3. Le saut est réussi si la condition : yG > L+0,6 (m) est vérifiée. Est-ce que le saut du motard est
réussi ? Justifier votre réponse.
EXERCICE 3
Un skieur glisse sur une montagne recouverte de glace au pied de la uelle se t ouve u la d’eau .
La figu e suiva te do e l’e pla e e t du lac d’eau pa appo t y
au point O où le skieur sera obligé de quitter le sol de la montagne
avec une vitesse v faisant un angle avec l’horizontale
e skieu pa t d’u poi t D situé à la hauteur h
par rapport au plan horizontal contenant le point O,
D
(voir figure ) .La vitesse v du skieur lors de son
passage au poi t O s’e p i e par la relation v0
v 2g.h
h
j
x
Dans un essai le skieur passe par le point O i
O
origine du repère (O,i, j) avec une certaine H
vitesse, alors il tombe dans le lac d’eau .
A Lac B
On veut déterminer la hauteur minimale hm de la hauteur h du point D à partir duquel doit partir le
skieur sans vitesse initiale pour qu’il ne tombe pas dans le lac .
Données :
- Masse du skieur et ses accessoires : m=60kg ;
- Accélération de la pesanteur : g =10 m.s-2 ;
- L’angle : =30°
- La hauteur : H= 0,50 m ;
y
piste ABC.
j
i
y
Fig1
O
A
vC j
)α B C (α D i x
x
Plan horizontal lac Plan horizontal
Données C’ D’
- AB est un plan incliné d’un angle 200 par rapport au plan horizontal passant par le point B.
- Intensité de pesanteur g = 9,8 m /s².
force constante .
1. Etude des forces appliquées sur le skieur entre A et B
Le skieur part du point A d’abscisse x’A= 0 dans le repère O, i ', j ' sans vitesse initiale à un instant
que l’on considère comme origine des temps t=0s (Fig1). Le skieur glisse sur le plan incliné AB
une vitesse VB 20 m / s .
suivant la ligne de la plus grande pente avec une accélération constante a et passe par le point B avec
1-2 A l’instant tB 10s le skieur passe par le point B ; Calculer la valeur de l’accélération a .En
direction de la force appliquée par le plan incliné sur le skieur.
2-1 Déterminer dans le cas où vC 16, 27m.s1 les coordonnées du sommet de la trajectoire de S .
2-2 Déterminer en fonction de g et la condition que doit vérifier la vitesse v C pour que le skieur
ne tombe pas dans le lac.
En déduire la valeur minimale de cette vitesse .
EXERCICE 5
Dans cette partie, on étudie le mouvement de chute de deux corps (A) et (B) dans le repère
orthonormé R(O,i, j) lié à un référentiel terrestre supposé galiléen. Le point O est situé au niveau du sol
On néglige la poussée d’Archimède devant les autres forces et on prend l’intensité de la pesanteur : g 10 m.s .
(figure 1).
2
A un instant choisi comme origine des dates( t 0 ), on lâche, sans vitesse initiale d’un point H , un
corps solide (A) de masse mA 0,5kg et de centre d’inertie G A (figure 1).
En plus de son poids, le solide (A) est soumis à
une force de frottement fluide f k.vA où v A est
y
H
F
le vecteur vitesse de G A à un instant t et k une
constante positive ( k 0 ).
1-1- Montrer que l’équation différentielle du
V0
mouvement vérifiée par la composante vAy (t) selon
P hF
l’axe (Oy) du vecteur vitesse v A (t) s’écrit :
1. Déterminer la direction, le sens et l’intensité du vecteur force de Lorentz exercée sur la particule
Li + au point O.
2. Préciser le sens du vecteur B en le représentant par s’il est vers l’avant ou par s’il est vers
l’arrière.
3. En appliquant la deuxième loi de Newton dans un référentiel galiléen, montrer que le
m .V
mouvement de l’ion Li + est uniforme et de trajectoire circulaire de rayon R Li = Li .
e .B
R
4. En exploitant les données de la figure 1, déterminer le rapport X ; avec R X le rayon de la
R Li
trajectoire de la particule X2 .
5. Sachant que la particule X2 se trouve parmi les trois ions proposés avec leurs masses dans le
tableau ci-dessous, identifier X2 en justifiant la réponse.
24
Ion 12 Mg 2+ 26
12 Mg 2+ 40
20 Ca 2+
•
²
Le module de la somme vectorielle des forces est constant et vérifie la relation � = m.
� �² = �. et � = √�.
r = �. =�
�²
et le mouvement est Conclusion :
circulaire La vitesse de mouvement de la planète mobile (m) :
• Indépendante de sa masse (m)
• Dépend de M la masse de la planète référentielle
• Dépend de la position de (m) par rapport à (M)�
Le mouvement est donc circulaire uniforme
Expression de l’accélération en deux points
Au niveau du sol (position (1)) :
�
a = �.
�² �²
aℎ = .
A une altitude h du sol (position (2)) : �+� ²
�
a = �.
�+� ²
4. Période de revolution :
La période de révolution, aussi appelée période orbitale, est la durée mise par un astre pour accomplir une révolution
complète autour d’un autre astre (par exemple une planète autour du Soleil ou un satellite autour d’une planète).
� . .r � .π². ² ² .π²
�= = = √�. L=2.π.r : le périmètre du cercle de rayon r Et on a = �. d’où =
� � r ² .
²
On en déduit que = � = � est une constante qui ne dépend que de la masse la planète référentielle et concorde bien avec la
3eme lo de Kepler
.π²
Et la période de révolution T est � = √ .r = . √
. .
5 La satellisation
Lancer un corps dans l'espace avec une vitesse lui permettant de décrire, autour de la terre un mouvement circulaire uniforme
•
et sous le seul effet de la force d'attraction qu'exerce la terre sur lui et se fait en deux étapes :
Porter le satellite loin de la terre (à une hauteur h >200 km) ou la pesanteur est presque nulle (Eviter le frottement
fluide)
•
.
Libérer le satellite avec une vitesse ⃗� normale au rayon Rs de sa trajectoire et de module � = √
+
•
Pour que ce soit le cas, il faut que
Ils décrivent un mouvement circulaire uniforme dans un plan
perpendiculaire à l’axe des pôles terrestres. Ils évoluent donc dans un plan
contenant l’équateur.
• Qu’ils tournent dans le même sens que la terre autour de l’axe de ses
•
pôles.
Leur période de révolution soit exactement égale à la période de
rotation de la terre autour de l’axe de ces pôles (24h).
τn peut calculer l’altitude à laquelle le satellite doit se situer pour satisfaire cette dernière condition :
_ Utilisons l’expression de la période à ce satellite :
+ . . . .
�= . √ avec r=rT + h donc � = . √ d’où r = √ = r � + � et � = √ −r = �m
. . .π .π
NB :
On peut considérer que P = F وaG=g
EXERCICE 1
Zarke AL Yamama , est un satellite marocain qui a pour fonction , de surveiller les frontières du royaume , de communiquer et de
télédétection . Ce satellite a été réalisé par les experts du centre royal de télédétection spatial avec l’aide d’experts internationaux .
Le satellite a été mis en orbite le 10 décembre 2001 à une altitude h de la surface de la Terre . Ce satellite (S) efectue environ 14
tours par jour autours de la Terre .
On suppose que la trajectoire de (S) est circulaire , et on étudie son mouvement dans le référentiel géocentrique .
On suppose que la Terre a une symétrie sphérique de répartition de masse .
On néglige les dimensions de (S) devant la distance qui le sépare du centre de la Terre .
Données :
La constante gravitationnelle : G = 6,67.10-11 (SI) .
Rayon de la Terre : rT = 6350 km . Fig 1
Intensité du champ de pesanteur à la surface de la Terre : go = 9,8 m.s-2 .
L’altitude h : h = 1000 km .
uTS : vecteur unitaire dirigé de O vers S .
1- Recopier le schéma de la figure 1 et représenter dessus le vecteur vitesse VS du satellite (S) et
la force d’attraction universelle appliquée par la Terre sur (S) .
2- Donner l’expression vectorielle de la force exercée par la Terre sur (S) .
3- Écrire dans la base de frenet , l’expression du vecteur accélération du mouvement de (S) .
4- En appliquant la deuxième moi de Newton sur le centre d’inertie du satellite (S) :
4-1- Montrer que le mouvement de (S) est circulaire uniforme .
4-2- Écrire l’expression de VS en fonction de go , rT et h et calculer sa valeur .
5- Montrer que la masse de la Terre est MT ≈ 6.1024 kg .
6- Montrer que le satellite (S) n’est pas ixe par rapport à un observateur terrestre .
7- Un satellite (S’) tourne autours de la Terre à la vitesse angulaire ω et apparaît ixe par rapport
à un observateur terrestre et envoie des photos utilisées en météorologie .
7-1- Démontrer la relation : ω2.(rT + z)3 = Cte ; avec z la distance entre la surface de la Terre et le satellite .
7-2- Trouver la valeur de z .
EXERCICE 2
La planète Mars est l’une des planètes du système solaire qu’on peut détecter
facilement dans le ciel à cause de sa luminosité et de sa couleur rouge . Il possède
deux satellites naturels ; qui sont : Phobos et Deïmos .
Les savants se sont intéressé à son étude depuis longtemps , et on envoyé plusieurs
sondes spatiales pour son exploration ce qui a permis d’avoir d’importantes
informations sur lui .
Cet exercice propose la détermination de quelques grandeurs physiques concernant
cette planète .
Données :
- Masse du Soleil : MS = 2.1030 kg . Mars et ses
- Rayon de Mars : RM = 6300 km . deux satellites
- La constante gravitationnelle : G = 6,67.10-11 (SI) .
- La période de la rotation de Mars autours du Soleil : TM = 687 jours ; 1 jour = 86400 s .
- Intensité de la pesanteur à la surface de la Terre : go = 9,8 N.0kg-1 .
On considère que Mars et le Soleil ont une symétrie sphérique de répartition de la masse .
1- Détermination du rayon de la trajectoire de Mars et sa vitesse :
On considère que le mouvement de Mars dans le référentiel héliocentrique est circulaire , sa vitesse est V et son rayon est r ( on néglige
les dimensions de Mars devant les distances le séparant du centre du Soleil et on néglige aussi les autres forces exercées sur lui devant
l’attraction universelle exercée par le Soleil ) .
1-1- représenter sur un schéma la force exercée par le Soleil sur Mars .
1-2- Écrire en fonction de G , MS, MM et r,l’expression de l’intensité FS/M de la force d’attraction universelle exercée par le Soleil sur Mars .
( MM est la masse de Mars )
1-3- En appliquant la deuxième loi de newton , montrer que :
3- On considère le point E qui appartient au petit axe de la trajectoire elliptique défini par OE OE.u
circulaire haute.
parabole
d
Satellite
O R h HOTBIRD
Terre
Figure1
Données :
- Masse de la Terre : MT = 5,98.1024 kg ; - Rayon de la Terre : R = 6400 km ;
- Constante d’attraction gravitationnelle : G = 6,67.10-11 (S.I) ;
- On suppose que la Terre est une sphère à répartition massique symétrique ;
- La Terre effectue un tour complet autour de se son axe polaire en T=23h56min4s ;
- La hauteur de l’orbite du satellite HOTBIRD par rapport à la surface de la terre est h = 36000 km .
Une parabole est fixée sur le toit d’une maison qui se trouve à la latitude =33,5° .
1- La parabole et la réception des ondes électromagnétiques
1.1- Calculer dans le référentiel géocentrique la vitesse vp de la parabole concave supposée ponctuelle .
1.2- Justifier pourquoi il n’est pas nécessaire que la parabole soit munie d’un système rotatoire qui
permet de suivre le mouvement du satellite HOTBIRD .
2- Etude du mouvement du satellite HOTBIRD
On assimile le satellite HOTBIRD à un point matériel de masse ms .
2.1- En appliquant la deuxième loi de Newton , établir l’expression de la vitesse vs du satellite
HOTBIRD sur son orbite en fonction de G , M , R et h . calculer vs .
2.2- On considère deux orbites hypothétiques (1) et (2) d’un satellite en mouvement circulaire uniforme
comme l’indique la figure(2) .
Choisir la réponse juste en justifiant votre choix :
L’orbite qui correspond au satellite HOTBIRD est :
a) L’orbite (1) .
b) L’orbite (2) .
•
R soit par :
Les coordonnées cartésiennes (x , y) dans un référentiel (Oxy)
x=R.cos(θ) et y=R.sin(θ) avec R=OM
• L’abscisse angulaire θ tel que � = ̂ ,
• L’abscisse curvilignes S(t) et c’est l’arc AM avec = ̂ = . � avec A :
l’origine des abscisses curvilignes S(A)=0
NB :
• (x-a)²+(y-b) ²=R² : L’équation d’un cercle de rayon R et les cordonnées de son centre (a,b)
• L’angle balayé entre deux instants est θ=2π.n ou Δθ=2π.n avec n le nombre de tours effectués entre les deux instants
3. Les équations horaires du mouvement circulaires
• •
Les points A et B : Les points A et B :
Parcours les même distances S, Parcours des distances différentes
S1=S2 S1=r1.θ et S2=r2.θ d’où
•
=
•
Avec la même vitesse,
V1=V2 avec des vitesses différentes
• Et la même accélération, = . � et = . � d’où =
a1=a2 • Et des accélérations différentes
= . � et = . � d’où =
∑ ∆( )= �. �
Dans un référentiel galiléen, la somme des moments des forces , appliquées à un corps en rotation autour d’un
axe fixe (Δ) , est proportionnelle à l'accélération angulaire � subie par ce corps
JΔ : moment d'inertie du mobile par rapport à l'axe de rotation (Δ)
Tige mince de
longueur L tournant
autour d’un axe 1
M I= ML2
perpendiculaire à elle- 12
même passant par son L
centre
Tige Tige mince de
longueur L tournant
autour d’un axe 1
M I= ML2
perpendiculaire à elle- 3
même passant par une L
extrémité
EXERCICE 3
Un anneau de moment d’inertie J∆ tourne autour de son axe (∆) à raison de 90 tours par
minute .
Pour freiner cet anneau , on exerce sur lui un couple de forces de moment MC constant
jusqu’ à son arrêt. MC = −0, 2N/m. On néglige les frottements .
2. En réalisant une étude dynamique montrer que l’équation différentielle vérifiée par
d2 θ
θ̈ = 2 peut s’écrire sous la forme suivante :
dt
r1 .g(2m2 − m1 )
θ̈ =
J∆ + r12 (4m2 + m1 )
•
Nous déplaçons légèrement la bille de sa position d'équilibre,
La figure A : elle se met à rouler et ne reviendra pas à sa position de départ.
•
L'équilibre est instable.
La figure B : elle revient dans sa position de départ. L'équilibre est dit stable.
I.Pendule Elastique
Un pendule élastique, ou système solide-ressort, est constitué d'un solide, de masse m , fixé à un ressort ,de longueur initiale
ℓ0 et de raideur K, dont l'autre extrémité est attachée à un point fixe.
1. La Tension de ressort
:
T=K.Δℓ Δℓ= ℓ - ℓ0 ℓ0 K
Tension du ressort (N) Allongement du ressort (m) Longueur initiale ℓ0 (m) Raideur du ressort (N/m)
Expression de Δℓ
Ressort vertical ou incliné
Ressort horizontal
On admet que le mouvement du solide est dans le sens positif et on conclut
2. Equation différentielle :
Un solide, de masse m sur un banc à coussin d’air horizontal, fixé à un ressort à spires non jointives, de longueur initiale ℓ0 et
de raideur K,
Système : Solide (C)
Bilan des forces :
• ⃗� : Tension du ressort
• ⃗ : Réaction du plan horizontal
�
• ⃗P : Poids du corps (C)
⃗ = m. a⃗
En appliquant la 2eme loi de Newton : ∑ �
⃗ + ⃗⃗ + = . ⃗
=− = = =
⃗ ( ⃗ ⃗⃗
= )� et ( = − = − . )� et ( = )� et ⃗ ( = )�
Sur l’axe τx : Tx+Rx+Px=m.ax
− = . et − . �� = . et − . = . d’où − . =
donc + . = : Equation différentielle de mouvement du centre d’inertie G
Déterminer les constantes Xm , T0 et φ :
Comment déterminer Xm
1. Phrase
Xm=1.5cm
3. Enregistrement
τ : la durée entre l’enregistrement de deux points successifs
T=16.τ
4. Graphiquement x=f(t)
T0=3.2ms
1er cas :
(1) τn écarte le corps, dans le sens positif, de Xm de sa position d’équilibre et on le libère sans vitesse initiale à un
instant considéré comme origine des temps
x(0) = Xm
= =
d’où φ = 0
x(0) = -Xm
= =
d’où φ = π
4π2
( )
2π K √
m
x(t) = xm cos .t + ϕ0 il suffit que 2
= T0 = 2π
T0 T0 m K
I.Etude Energitique
Energie du système est la somme des énergies de ses composantes
1. Energie cinétique :
� � � �
= . ( . + ) et =− . . ( . + ) et � = =√ = .
• Si x=Xm ou x=-Xm alors l’énergie cinétique est nulle donc la vitesse est nulle et l’oscillateur s’arrête et change le sens de
• Si x= 0 alors l’oscillateur passe par sa position d’équilibre et son énergie cinétique est maximale et sa vitesse l’est aussi
son mouvement
2. Energie potentielle :
L’énergie potentielle (de position), définie à une constante arbitraire près, ne dépend que de la position du
corps dans l'espace.
❖ Energie potentielle élastique Epe ❖ Energie potentielle de pesanteur Epp
�= . . �� + � Epp=m.g.Z.+C
La constante C est déterminé à partir d’un cas référentiel La constante C est déterminé à partir d’un cas référentiel
de l’énergie potentielle Epe=0 de l’énergie potentielle Epp =0
Si le pendule élastique est horizontal alors Δℓ =x alors On considère le plan vertical passant par la position
d’équilibre comme repère de l’énergie potentielle élastique
�= . . ²+�
z=0 et Epp=0 d’où C=0 alors
Conclusion : � �= . . ²
� �
On a = . . + alors = . ². ² . +
3. Expresion de la variation de l'énergie potentielle :
ΔEpe : Variation de l’énergie potentielle élastique ΔEpp : Variation de l’Energie potentielle de pesanteur
� �= . . (�� − �� �) = − →
⃗ � �= . . − � =− →
⃗
D’où �p � = � . �. Δℓ + � + �� =
Donc � = −� . �. Δℓ + �
� � = . . �� + � = � . . �� + +�
6. Les graphes d'energies :
- Au point x=Xm on a Em=Ep max - Au passage par la position d’equilibre x=0 on a Em=Ecmax
1- Indiquer parmi les courbes (a) et ( b ) celle qui représente les variations de l’énergie cinétique EC . justiier votre réponse .
2- Déterminer la valeur de l’énergie mécanique Em du système oscillant .
3- En déduire la valeur de la distance Xo .
4- En considérant la variation de l’énergie potentielle élastique du système oscillant , trouver le travail WA O(T ) de la force de rappel T
exercée par le ressort sur (S) lors du déplacement de G de la position A d’abscisse xA = Xo vers la position O .
EXERCICE 3
Partie II : Étude énergétique d’un oscillateur mécanique (solide-ressort)
Un système oscillant est constitué d’un solide (S), de centre d’inertie G et de masse m, et d’un ressort horizontal, à spires non jointives, de
masse négligeable et de raideur K = 20N.m-1 .
Le solide (S) est accroché à l’une des deux extrémités du ressort, l’autre extrémité est fixée à un support immobile.
On écarte le solide (S) de sa position d’équilibre d’une distance Xm puis on le lâche sans vitesse
initiale. Le solide (S) oscille sans frottements sur un plan horizontal. (figure 1)
On étudie le mouvement du centre d’inertie G dans un repère (O, i ) lié à un
référentiel terrestre considéré comme galiléen. L’origine O de l’axe coïncide avec
la position de G lorsque le solide (S) est à l’équilibre.
On repère ,dans le repère (O, i ) la position de G à un instant t par l’abscisse x .
On choisit le plan horizontal passant par G comme référence de l’énergie potentielle
de pesanteur et l’état où G est à la position d’équilibre (x=0) comme référence de
aebc 5 Prof.Zakaryae Chriki
www.bestcours.net
l’énergie potentielle élastique.
L’équation horaire du mouvement de G s’écrit sous forme : x(t)= Xm .cos( 2π t +φ) .
La courbe de la figure 2 représente le diagramme des espaces x(t) . T
1- Déterminer les valeurs de Xm ,To et de φ .
2- Déterminer la valeur de l’énergie mécanique Em de l’oscillateur étudié. (0,75 pt)
3- Trouver la valeur de l’énergie cinétique EC1 de l’oscillateur mécanique à
l’instant t1 = 0,3s .
4- Calculer le travail WAB( F ) de la force de rappel lorsque le centre d’inertie G
se déplace de la position A d’abscisse xA = 0 à la position B
d’abscisse xB = Xm .
2
EXERCICE 4
2. Étude du mouvement d'un système oscillant solide (S) - ressort
On fixe le solide (S) précédent à un ressort horizontal à spires non
jointives, de masse négligeable et de constante de raideur K .
À l'équilibre, le centre d'inertie G coïncide avec l'origine du repère
(O,i) lié à la terre considéré comme galiléen (figure 2).
On écarte le solide (S) de sa position d'équilibre et on le libère sans Figure 2
vitesse initiale à l'instant t0 = 0 .
Données:
- Tous les frottements sont négligeables;
- On choisit l'état où le ressort n'est pas déformé comme référence de
l'énergie potentielle élastique E pe et le plan horizontal contenant G
comme état de référence de l'énergie potentielle de pesanteur E pp .
La courbe de la figure (3) représente les variations de E pe en fonction
de x2 , carré de l'abscisse x du centre d'inertie G dans le repère (O,i) .
2.1. En exploitant la courbe de la figure (3), trouver les valeurs de:
a. la constante de raideur K .
b. l'énergie potentielle élastique maximale E pe,max .
Figure 3
c. l'amplitude Xm des oscillations.
2.2. Déduire, en justifiant votre réponse, la valeur de l'énergie mécanique Em du système oscillant.
2.3. Le centre d'inertie G passe par la position d'équilibre dans le sens positif avec la vitesse
v= 0,25 m.s -1 .
Montrer que l'expression de la période propre des oscillations s'écrit T0 = 2 . m . Calculer T0 .
X
v
EXERCICE 5
Partie II : -Etude du mouvement d’un pendule élastique
Un oscillateur mécanique vertical est constitué d’un
corps solide S de masse m 200g et d’un ressort à
spires non jointives de masse négligeable et de raideur
K .L’une des extrémités du ressort est fixée à un support
fixe et l’autre extrémité est liée au solide S (figure2).
On se propose d’étudier le mouvement du centre
d’inertie G du solide S dans un repère R(O,k) lié à un
référentiel terrestre supposé galiléen.
On repère la position de G à un instant t par la côte O G S
z sur l’axe (O,k) . A l’équilibre, G est confondu avec k
l’origine O du repère R(O,k) .On prendra 2 10 . z G
Figure 2
T0
-2
Figure 3
avec T0 la période propre de l’oscillateur.
Déterminer la valeur de K et celle de V0z .
2-Frottements non négligeables
On réalise deux expériences en plongeant l’oscillateur dans z(cm)
deux liquides différents. Dans chaque expérience, on écarte (2)
verticalement le solide S de sa position d’équilibre d’une (1) 1 cm
distance z 0 et on l’abandonne sans vitesse initiale à
l’instant t 0 , le solide S oscille alors à l’intérieur du liquide.
0,2 s
Le pendule élastique étudié est constitué d’un solide (S) , de centre d’inertie G et de masse m 100g ,
Partie I : Etude énergétique d’un pendule élastique
attaché à l’extrémité d’un ressort à spires non jointives, de masse négligeable et de raideur K . L’autre
extrémité du ressort est fixée à un support fixe.
Le solide (S) peut glisser sans frottement sur la ligne de plus grande pente d’un plan incliné d’un
angle 300 par rapport au plan horizontal (fig.1).
On étudie le mouvement du centre d’inertie G dans le
repère orthonormé R(O,i, j) lié au référentiel terrestre
considéré comme galiléen. On repère la position de G à
j G
un instant t par l’abscisse x sur l’axe (O,i) .
A l’équilibre, G est confondu avec l’origine O i O
du repère (fig.1).
On prendra π2=10. x
1-Déterminer, à l’équilibre, l’expression de l’allongement
Figure1
aebc 7 Prof.Zakaryae Chriki
www.bestcours.net
0 du ressort en fonction de K , m , et de g
l’intensité de la pesanteur .
2-On écarte (S) de sa position d’équilibre d’une distance X 0 dans le sens positif et on l’envoie à
l’instant de date t=0 avec une vitesse initiale V 0 telle que V0 V0 i .
2.1 On choisit comme référence de l’énergie potentielle de pesanteur le plan horizontal auquel
appartient G à l’équilibre : (E pp (O) 0) et comme référence de l’énergie potentielle élastique l’état où
le ressort est allongé à l’équilibre : (E pe (O) 0) .Trouver, à un instant t, l’expression de l’énergie
potentielle E p E pp E pe de l’oscillateur en fonction de x et de K .
2.2- A partir de l’étude énergétique, établir l’équation différentielle régie par l’abscisse x .
2
2.3- La solution de l’équation différentielle s’écrit sous la forme : x(t) X m .cos t .
E p (mJ) T 0
(T0 étant la période propre de l’oscillateur) .
La courbe de la figure 2 représente l’évolution
de l’énergie potentielle E p de l’oscillateur 5
en fonction du temps.
K , de l’amplitude X m et de la phase .
2.3.1-Trouver la valeur de la raideur
2,5
2.3.2-Par étude énergétique, trouver
l’expression de V0 en fonction de K , m et X m
.
t(s)
0
0,1 0,2
Figure 2
Partie II Oscillations libres amorties
L e egist e e t du ouve e t de l os illateu fig à l aide d u os illateu o t e ue
l a plitude des os illatio s varie au cours du temps.
.T0
1
2
4 .m
.
Pour des faibles oscillations (θ ⩽ 0, 26rad) on peut écrire avec une bonne approximation sinθ ≃ θ
mgd
, d’où l’équation différentielle dans ce cas est : θ̈ + θ=0
J∆
C’est une équation différentielle du mouvement du pendule pesant pour des faibles oscillations .
( )
La solution de cette équation différentielle est de la forme : 2π
θ(t) = θm cos t + ϕ0
T0
θm est l’amplitude des oscillations (rad) , ϕ0 est la phase à l’origine des dates (rad) et T0 la période propre du pendule de pesant .
• Uk" "?"2"cnqtu"nÓqueknncvgwt"rcuug"rct"uc"rqukvkqp"fÓfiswknkdtg"gv"uqp"fipgtikg"ekpfivkswg"guv"oczkocng"gv"uc"xkvguug"nÓguv"cwuui
de son mouvement
4. Energie mécanique :
L’expression de l’énergie mécanique d’un pendule pesant dans un référentielle terrestre est : Em = 1 J∆ θ̇2 + mgz + Cte
2
θ
−θm O θm
III.Pendule simple
Le pendule simple est une masse ponctuelle fixée à l'extrémité d'un fil inextensible de masse
négligeable, et oscillant sous l'effet de la pesanteur.
d=ℓ et JΔ=m.ℓ²
• Expression de la période T0
O
∆
�∆ m. ℓ² ℓ
� = .√ = .√ = .√
m. g. d m. g. ℓ g
•
θ
La longueur du pendule simple synchrone avec le pendule pesant (ont même période
propre T0 )
∆ ℓ ∆ ℓ ∆
� = .√ = .√ donc = d’où ℓ =
. . . . .
⊕
Position d’équilibre
Un solide qui oscille dans un fluide (liquide ou gaz) est Le frottement entre deux solides correspond à une
soumis à un amortissement dissipation sous la forme de chaleur.
• Pseudopériodique (1)
On observe les régimes :
• Critique (2)
• Apériodique (3)
Le phénomène de résonance mécanique se produit lorsque la période Te des oscillations forcées est voisine de la période propre Te
du résonateur
Influence de l’amortissement sue la résonance :
Dans le cas d’un amortissement faible du résonateur , l’amplitude des oscillations forcées à la résonance prend une valeur grande ; on dit que la
résonance est aigue . Dans le cas d’un amortissement du résonateur fort , l’amplitude des
oscillations prend une valeur faible , on dit que la résonance est floue ou obtûe .
EXERCICE 1
Les oscillateurs mécaniques sont employés dans différents secteurs industriels et quelques appareils de sports et les jeux et autres .
Parmi ces oscillateurs n la balançoire qu’on considère comme pendule .
Un enfant se balance à l’aide d’une balançoire constituée d’une barre qu’il utilise comme siège , suspendue par deux cordes fixées à un
support fixe .
On modélise le système { enfant + balançoire } par un pendule simple composé d’un fil , inextensible de masse négligeable et de
longueur L , et un corps (S) de masse m .
Le peut tourner autours d’un axe fixe horizontal (Δ) perpendiculaire au plan vertical . Le moment d’inertie du pendule par rap
(Δ) est JΔ = m.L2 . port à l’axe
Données :
- Intensité de la pesanteur : g = 9,8 m.s-2 ; longueur du il : L = 3 m ; masse du corps (S) : m = 18 kg .
O prend dans le cas de petites oscillations : sinθ ≈ θ et cosθ ≈ 1 - θ2/2 (rad) .
On néglige les dimensions du corps (S) par rapport à la longueur du il et tous les frottements .
1- Étude dynamique du pendule :
On écarte le pendule de sa position d’équilibre stable d’un angle θm= π dans le sens positif et le libère sans vitesse initiale à l’instant t = 0 .
20
On repère la position du pendule à un instant t par l’abscisse angulaire θ déini entre le pendule et la verticale passant par le point O tel que
θ = (OMo ,OM) (voire figure )
1-1- Montrer en utilisant la relation fondamentale de la dynamique de rotation autour d’un axe fixe , que
l’équation différentielle du mouvement du pendule dans un référentiel galiléen lié à la Terre s’écrit :
.. g
θ + θ=0
L
aebc 3 Prof.Zakaryae Chriki
www.bestcours.net
1-2- Calculer la période propre To du pendule .
1-3- Écrire l’équation horaire du mouvement du pendule .
1-4- En appliquant la deuxième loi de Newton dans la base de Frenet , trouver l’expression de la tension du
il T à un instant t en fonction de m , g , θ , L et v la vitesse linéaire du pendule simple . Calculer la valeur de
T à l’instant t = To .
4
2- Étude énergétique:
On fournie au pendule qui est immobile dans sa position d’équilibre stable une énergie cinétique de valeur
EC = 264,6 J , et il tourne dans le sens positif .
2-1- On choisi le plan horizontal passant par le point Mo comme référence de l’énergie potentielle de pesanteur
(voire figure ) .
Écrire l’expression de l’énergie potentielle de pesanteur EP du pendule à l’instant t en fonction de θ , m , L et g .
2-2- En se basant sur l’étude énergétique , déterminer la valeur maximale θmax de l’abscisse angulaire .
! "#$# '
L’homme a utilisé la montre pour mesurer le temps depuis longtemps , et a inventé différents types de montres , comme la montre solaire ,
la montre à eau et le sablier ... jusqu’à ce Huygens fabriqua la première montre murale en 1657 .
Ce type de montres est basé sur une balançoire qu’on modélise dans cette étude par un pendule pesant effectuant des petites oscillations
libres sans frottements .
Le pendule étudié est composé d’une barre homogène AB , sa masse m = 0,203 kg ,
sa longueur AB = L= 1,5 m , mobile dans un plan plan vertical autours d’un axe
horizontal (Δ) fixe passant son extrémité A (figure 1).
On étudie dans un repère lié à un référentiel terrestre supposé galiléen .
On repère , à chaque instant t , la position du pendule par son abscisse angulaire θ .
1
On donne le moment d’inertie par rapport à l’axe de rotation (Δ) : 3 .m.L 2 .
On admet dans le cas des petites oscillations que : sinθ ≈ θ avec θ en radian .
On note g l’intensité de la pesanteur .
On écarte le pendule pesant de sa position d’équilibre stable d’un petit angle θm dans
le sens positif et on le lâche sans vitesse initiale à instant pris comme origine des dates .
1- Étude dynamique du pendule pesant
1-1- En appliquant la relation fondamentale de la dynamique de rotation , établir l’équation
différentielle du mouvement du pendule .
1-2- Déterminer la nature du mouvement du pendule pesant et écrire l’équation horaire θ(t)
en fonction de t , θm et la période propre To .
1-3- Montrer que l’expression de la période propre de ce pendule est : To = 2π L
√ g
Fig 1
1-4- Calculer la longueur l du pendule simple synchrone avec le pendule pesant étudié .
2- Étude énergétique du pendule pesant
On choisie le plan horizontal passant par Go , la position du centre d’inertie G de la barre AB à l’équilibre stable , comme référence de
l’énergie potentielle de pesanteur ( EPP(0) = 0 ) .
La igure 2 représente les variations de l’énergie potentielle de pesanteur EPP(θ) du pendule étudié en fonction du temps dans
l’intervalle[-θm , θm ].
Fig 2
! "#$# (
Première partie : étude énergétique du mouvement d’un pendule simple
Pour étudier quelques lois physiques régissant le mouvement d’un pendule simple , qui est considéré comme un cas particulier du pendule
pesant , une professeur et ses élèves ont utilisé un pendule simple constitué de :
-Fil inextensible de longueur L et de masse négligeable .
- Une bille de dimensions négligeables et de masse m = 0,1 kg .
- Caméra numérique et un dispositif informatique adéquat .
A l’instant t = 0 , un des élève a écarté la bille de sa position d’équilibre stable d’un angle petit θm et l’a libéré sans vitesse initiale . Une
Fig 3
2
On écarte le système mécanique de sa position d’équilibre vertical d’un angle petit max θ dans le
sens positif puis on le lâche sans vitesse initiale à un instant t=0.
Le système est repéré, à chaque instant t, par son abscisse angulaire θ .
On néglige tous les frottements.
1- Étude dynamique
1-1- En appliquant la relation fondamentale de la dynamique dans le cas de la rotation autour d’un axe fixe, montrer que l’équation
..
différentielle du mouvement du système étudié s’écrit, pour les faibles oscillations, sous la forme : θ +( C 2 - g ).θ = 0
g m.L L
1-2- En utilisant les équations aux dimensions, déterminer la dimension de l’expression ( C 2 - ) .
m.L L
1-3- Pour que la solution de l’équation différentielle précédente soit sous la forme : θ(t)= θmax .cos( 2π t +φ), il faut que la constante de torsion
T
C soit supérieure à une valeur minimale Cmin . Trouver l’expression de Cmin en fonction de L , m et g .
1-4- La courbe de la figure 2 représente l’évolution de l’abscisse angulaire θ(t) dans le cas où C > Cmin .
1-4-1- Déterminer la période T , l’amplitude θmax et la phase à l’origine φ .
1-4-2- Trouver l’expression de l’intensité de pesanteur g en fonction de L , m, C et T . Calculer sa valeur . (on prend π=3,14 ).
2- Étude énergétique
Un système d’acquisition informatisé a permis de tracer la courbe de la figure 3, qui représente les
variations de l’énergie cinétique C E du système étudié en fonction de l’abscisse angulaire θ dans
le cas de faibles amplitudes.
Fig 2 Fig 3
! "#$# % 5
Cette partie vise la détermination de l’intensité de la pesanteur , en un lieu donné, ainsi que quelques
grandeurs qui sont liées au mouvement d’un pendule pesant. +
z () O
Un pendule pesant est constitué d’une tige homogène OA de masse m, de
centre d’inertie G et de longueur L pouvant effectuer un mouvement de Figure 1
rotation dans un plan vertical autour d’un axe horizontal () passant par son
extrémité O (figure 1). Soit J le moment d’inertie du pendule par rapport à l’axe () . G0 G
On étudie le mouvement du pendule dans un repère lié à un référentiel 0
terrestre supposé galiléen.
On écarte la tige OA de sa position d’équilibre stable d’un petit angle 0 , dans
le sens positif, puis on la lance avec une vitesse angulaire initiale à l’instant de date t 0 . A
On repère la position du pendule à un instant de date t par l’abscisse angulaire
.Le centre G est confondu avec G 0 quand le pendule passe par sa position d’équilibre stable (figure 1).
On néglige tous les frottements et on choisit le plan horizontal passant par G 0 comme état de référence
de l’énergie potentielle de pesanteur (E pp 0) .
Données : - La masse de la tige : m =100g ; - La longueur de la tige : L= 0,53m ;
- L’expression du moment d’inertie de la tige par rapport à l’axe () : J m.L2 ;
1
2
- Pour les petits angles : cos 1- où θ est exprimé en radian ; - On prendra : 2 10 .
3
2
1-Trouver l’expression de l’énergie potentielle de pesanteur du pendule pesant à un instant t, dans le cas
des oscillations de faible amplitude, en fonction de , L , m et g intensité de la pesanteur. d 2 3g
2- Par une étude énergétique, montrer que l’équation différentielle du mouvement s’écrit : 2 0 .
2
3- La solution de l’équation différentielle s’écrit sous la forme : (t) m cos t où T0 est la
dt 2L
3-3-Déterminer la valeur de .
mouvement.
0,25
t(s)
0
0,25 0,50
l’extrémité A fig 2 .Le moment d’inertie du pendule par rapport à l’axe est J .
AG = d est la distance entre le centre d’inertie et l’axe de rotation.
On écarte le pendule de sa position d’équilibre stable d’un angle m petit et on G
G0 B
temps t 0s , le pendule effectue alors un mouvement oscillatoire autour
le libère sans vitesse initiale à un instant considéré comme origine des
C
de sa position d’équilibre.
Fig2
On considère que tous les frottements sont négligeables et on choisit le plan
par son abscisse angulaire formé par la barre et la ligne verticale passant par le point A , on note
d
la vitesse angulaire du pendule pesant à un instant t.
dt
La figure 3 représente la courbe de l’évolution de l’énergie cinétique Ec du pendule pesant en
fonction du carré de l’abscisse angulaire 2 .
2
on prend cos( ) 1 et sin( ) avec en radian. L’intensité de la pesanteur est g = 9,8m.s-2.
E c mJ
2
60
50
40
30 Fig3
20
θ 2 103 rad 2
10
0 10 20 30 40 50 60 70
1. Détermination de la position du centre d’inertie G du système
m1 m2 .g.d
1-1 Soit Em l’énergie mécanique du pendule pesant dans le cas de petites oscillations ;
Em
Montrer que 2
. .
m 2
1-2 A l’aide du graphe de la figure 3, déduire la valeur de d .
2. Détermination du moment d’inertie J
2-1 Trouver en appliquant la relation fondamentale de la dynamique, l’équation différentielle du
mouvement du pendule pesant.
2-2 Trouver l’expression de la fréquence propre N0 de ce pendule en fonction de J , m1 , g , m2
et d pour que la solution de l’équation différentielle s’écrit sous la forme t m cos(2 N0t ) .
2-3 Sachant que la valeur de la fréquence propre est N0 1Hz . Calculer J .
aebc 7 Prof.Zakaryae Chriki
www.bestcours.net
EXERCICE 7
Le pendule pesant est un système mécanique qui peut effectuer un mouvement de rotation
oscillatoire autour d’un axe fixe horizontal ne passant pas par son centre d’inertie; sa période
propre dépend de l’accélération de la pesanteur .
L’objectif de cette partie est l’étude de l’effet de l’accélération de la pesanteur sur la période
propre d’un pendule pesant dans le cas de faibles oscillations .
Le pendule pesant représenté sur la figure 1 est constitué d’un disque de masse m1 , fixé à l’extrémité
inferieur A d’une tige OA de masse m2 avec m1+ m2 = 200g. O (D)
Le pendule pesant peut effectuer un mouvement de rotation oscillatoire
autour d’un axe fixe (D) horizontal passant par l’extremité O de la tige.
Le centre d’inertie G du pendule pesant est situé sur la tige à une distance
OG=d=50 cm de O.
q
Le moment d’inertie du pendule pesant par rapport à l’axe (D) est
JD=9,8.10-2 kg.m². On néglige tous les frottements . G
q2
On prend pour les petits angles : cos q ; 1 - et sinq»q avec q A
2
en radian . Et on prend p²=10
Figure 1
1- Au niveau de la mer où l’accélération de la pesanteur est g0 = 9,8 m.s-2,
on écarte le pendule pesant de sa position d’équilibre stable d’un angle q0 = p rad et on le libère sans
18
vitesse initiale à l’instant t=0. On repère à chaque instant la position du pendule pesant par l’abscisse
angulaire q mesurée à partir de sa position d’équilibre stable (figure 1).
1.1- En appliquant la relation fondamentale de la dynamique relative à la rotation du pendule pesant ,
déterminer l’équation différentielle que vérifie l’angle q dans le cas de faibles oscillations .
1.2- Trouver, en fonction de JD, d, m1, m2 et g0 l’expression de la période propre T0 du pendule pour
æ 2p ö
que la solution de l’équation différentielle soit q = q0 cos ç t ÷ . Calculer T0. O (D)
è 0 ø
T
1.3- En appliquant la deuxième loi de Newton et en utilisant la base de
r r
Freinet (G, u,n) (figure 2) , trouver l’expression de l’intensité R de la force
exercée par l’axe (D) sur le pendule pesant au moment de passage du pendule ®
par sa position d’équilibre stable en fonction de m1 ,m2, d , g0 , q0, et T0. n
Calculer R.
2- Dans une région montagneuse où l’accélération de la pesanteur est G ®
u
g=9,78 m.s-2, la période propre du pendule pesant augmente de DT.
Pour corriger le décalage temporel Dt , on utilise un ressort spiral équivalent
à un fil de torsion dont la constante de torsion est C . Figure 2
On relie l’une des extrémités du ressort spiral à l’extrémité O de la tige et on fixe
l’autre extrémité du ressort à un support fixe de telle façon que le ressort spiral soit
non déformé lorsque le pendule pesant est dans sa position d’équilibre stable
(figure3). (D)
On choisit le niveau horizontal passant par G0 centre d’inertie du pendule pesant z
dans sa position d’équilibre stable , comme référence de l’énergie potentielle
de pesanteur et la position dans laquelle le ressort spiral est non déformé , comme
référence de l’énergie potentielle de torsion . le point G0 correspond à l’origine du
repère O'z orienté vers le haut (figure 3).
2.1- Montrer dans le cas de petites oscillations et à une date t , que l’énergie O'
G0
mécanique de l’oscillateur ainsi constitué s’écrit sous la forme : E m = a.q
& 2 + b.q2
en précisant les expressions de a et de b en fonction des données utiles de l’exercice .
2.2- En déduire l’équation différentielle du mouvement que vérifie l’angle q
en fonction de a et b . Figure 3
2.3- Trouver l’expression de la constante de torsion C qui convient à la correction du décalage
temporel DT en fonction de m1, m2, d, g, et g0 . Calculer C .
−C.θ = J∆ .θ̈ C
θ̈ + .θ = 0 C’est l’équation différentielle du mouvement du pendule .
J∆
En absence des frottements , labscisse angulaire de la tige d’un pendule de torsion libre , vérifie l’équation différentielle suivante :
C
θ̈ + .θ = 0
J∆
θm est l’amplitude des oscillations (rad) , ϕ0 est la phase à l’origine des dates (rad) et T0 la période propre du pendule de torsion .
❖ Expression de T0 en fonction du moment d’inertie JΔ
JΔ=Σmi.ri² : - Moment d’inertie de la barre par rapport à l’axe (Δ)
- Exprime la répartition de la matière autours de l’axe (Δ)
- S’exprime en Kg.m²
NB :
Toute modification soit de la masse ou de sa position par rapport à l’axe modifie la valeur JΔ
. ²
= � . + � . La courbe T²=f(d²) est une fonction affine donc T² = A.d² + B avec :
•
Δ .
�= . = = = �s /m² , on en déduit C , � = .
•
Δ .
.
�= . = . �s , on en déduit J0 , � =
π
II.Etude Energitique
Energie du système est la somme des énergies de ses composantes
1. Energie cinétique :
On considère un pendule de torsion formé d’un fil métallique léger auquel est fixé une tige dense . Soit J∆ le moment d’inertie de la tige par
˙
rapport à l’axe de rotation matérialisé par le fil métallique et θ est la vitesse angulaire de la tige à instant t . On définit l’énergie cinétique du
système qu’est en rotation autour de ∆, à cet instant t par l’expression suivante : 1
Ec = J∆ θ̇2
2
� � � �
�=� . ( . + ) et � = −� . . ( . + ) avec � = =√
∆
� �
= . ∆ �² = . ∆ (−� . . ( . + )) = . � −�
• Si θ = θm ou θ =- θm alors l’énergie cinétique est nulle donc la vitesse est nulle et l’oscillateur s’arrête et change le sens
• Si θ = 0 alors l’oscillateur passe par sa position d’équilibre et son énergie cinétique est maximale et sa vitesse l’est aussi
de son mouvement
0. En appliquant la relation fondamentale de la dynamique dans le cas de la rotation autour d’un axe fixe, déterminer que l’équation
différentielle du mouvement du système étudié .
Fig 1
1- Relier en justifiant votre réponse chaque courbe à l’énergie correspondante .
2- Déterminer la constante de torsion Cdu fil métallique .
.
3- Trouver la valeur absolue de la vitesse angulaire θ1 du pendule au passage par la
position d’abscisse angulaire θ1 = 0,2 rad .
4- Calculer le travail du moment du couple de torsion W(MC) lors du déplacement de
l’oscillateur de la position d’abscisse angulaire θ = 0 à la position
d’abscisse angulaire θ1 .
EXERCICE 2
Un pendule de torsion est constitué d’un fil en acier vertical, de constante de torsion C, et d’une tige AB homogène de moment d’inertie JΔ
par rapport à un axe vertical (D) confondu avec le fil et passant par le centre d’inertie G de la tige.
On écarte la tige horizontalement, dans le sens positif, d’un
angle θm =0,8 rad par rapport à sa position d’équilibre et on la
lâche sans vitesse initiale à un instant t=0.
On repère la position de la tige à chaque instant par l’abscisse
angulaire θ par rapport à la position d’équilibre. (voir figure ci-contre)
On étudie le mouvement du pendule dans un référentiel
terrestre considéré galiléen.
On considère la position d’équilibre du pendule comme référence de l’énergie potentielle de
torsion et le plan horizontal passant par G comme référence de l’énergie potentielle de pesanteur.
On néglige tout frottement.
La courbe de la figure ci-contre, représente les variations de l’énergie cinétique EC
du pendule en fonction de l’angle θ .
1- Écrire l’expression de l’énergie mécanique du pendule en fonction de
.
C, JΔ , θ et la vitesse angulaireθ .
2- Déterminer la valeur de la constante de torsion C du fil en acier.
.
3. Sachant que la vitesse angulaire maximale est θmax=2,31rad.s-1
Trouver la valeur de JΔ .
EXERCICE 3
Deuxième partie : étude énergétique du mouvement du pendule de torsion
Le fonctionnement d’un ensemble d’appareils de mesure comme le pendule de Cavendish et le galvanomètre , est basé sur la propriété de
torsion puisqu’ils contiennent des ressorts spiraux ou des ils métalliques rectilignes .
On considère un pendule de torsion composé d’un il d’acier vertical de constante de torsion C et d’une tige homogène AB suspendu à
l’extrémité libre du il par son centre G . (igure)
On note JΔ le moment d’inertie de la tige par rapport à l’axe de rotation (Δ) confondu avec le il .
On fait tourner la tige AB autours de l’axe (Δ) dans le sens positif d’un angle θm de sa position d’équilibre , et on le libère sans vitesse initiale
à l’instant pris comme origine des dates et il efectue un mouvement circulaire sinusoïdal .
On considère la position d’équilibre comme référence de l’énergie potentielle de torsion ( EPt = 0 à θ = 0 ) , et le plan horizontal passant par
G comme référence de l’énergie potentielle de pesanteur ( EPP = 0 ) .
On donne : le moment d’inertie de la tige par rapport à l’axe de rotation (Δ) : JΔ = 2,9.10-3 kg.m2 .
La courbe de la igure 2 représente les variation de l’énergie potentielle de torsion EPt en fonction
du temps . En vous aidant de cette courbe ;
1- Déterminer l’énergie mécanique Em de ce pendule .
.
2- Trouver la valeur absolue de la vitesse angulaire θ à l’instant t1 = 0,5 s .
3- Calculer le travail W du couple de torsion entre les instants to = 0 et t1 .
Fig 1
il d’acier
EXERCICE 4
Le pendule de torsion représenté sur la figure 1 est constitué d’un fil de torsion
de constante de torsion C0 et de longueur l , et d’une tige homogène AB . (D)
On fixe la tige AB par son milieu au fil de torsion en un point O
qui divise le fil en deux parties :
- Une partie OM de longueur z et de constante de torsion C1; M
- Une partie ON de longueur l-z et de constante de torsion C2. z
Lorsque le fil est tordu d’un angle q , la partie OM exerce sur
la tige un couple de torsion de moment M1=-C1q , et la partie ON A O B
exerce sur la tige un couple de torsion de moment M2=-C2q.
On exprime la constante de torsion C d’un fil de torsion ℓ-z
k
de longueur L par la relation C = avec k une constante qui
L
dépend du matériau constituant le fil de torsion et du diamètre de ce fil . N
JD représente le moment d’inertie de la tige par rapport à l’axe de rotation (D)
Figure1
confondu avec le fil de torsion
Au début le fil de torsion est non tordu et la tige AB est horizontale .
On fait tourner la tige AB autours de l’axe (D) d’un angle qm de sa position d’équilibre stable et on
l’abandonne sans vitesse initiale , elle effectue alors des oscillations dans le plan horizontal .
On repère la position de la tige AB à une date t par l’abscisse angulaire q que fait la tige à cet instant
avec la droite horizontale confondue avec la position d’équilibre de la tige.
On néglige tous les frottements .
1- En appliquant la relation fondamentale de la dynamique relative à la rotation , montrer que
C0 .l ²
l’équation différentielle du mouvement de ce pendule s’écrit : &&
q+ ×q = 0 .
J D .z.(l - z)
2- Trouver l’expression littérale de la période propre T0 de l’oscillateur pour que la solution de
æ 2p.t ö &&
q (rad.s-2)
l’équation différentielle soit : q = qm .cos ç ÷.
è T0 ø
3- La courbe de la figure 2 représente la variation de 16
π
l’accélération angulaire de la tige en fonction de
l 8
l’abscisse angulaire q dans le cas où z = .
3.1- Déterminer la valeur de T0 dans ce cas2 . q (rad)
3.2- On choisit le plan horizontal qui contient la tige AB
comme état de référence de l’énergie potentielle de
pesanteur et on choisit comme état de référence de
l’énergie potentielle de torsion la position d’équilibre
de la tige où q=0. l
a- Déterminer dans le cas où z = , l’expression
2
de l’énergie mécanique Em de l’oscillateur à un Figure2
instant t en fonction de JD , C0 , q et la vitesse angulaire q& de la tige AB.
b- Sachant que Em=4.10-3 J , Calculer C0 . On prend p²=10 .
aebc 4 Prof.Zakaryae Chriki
www.bestcours.net
EXERCICE 5
Partie II: Etude du mouvement d’un pendule de torsion
Cet exercice a pour objectif d’étudier le mouvement d’un pendule de torsion et de déterminer quelques
grandeurs liées à ce mouvement.
On dispose d’un pendule de torsion constitué d’un fil
métallique , de constante de torsion C et d’une tige MN
homogène fixée en son centre d’inertie G à l’une des
()
P
extrémités du fil. L’autre extrémité du fil est fixée en un
point P d’un support (figure 4).
On étudie le mouvement du pendule dans un repère lié à un
)
On prendra 2 10 . m
Le pendule effectue des oscillations
d’amplitude m rad . L’étude
4 t(s)
expérimentale a permis d’obtenir la courbe 0
0,625 1,25
de la figure 5 représentant les variations de la m
2
mouvement du pendule.
2-La solution de cette équation différentielle s’écrit sous la forme : (t) m .cos t où T0 est
T0
la période propre du pendule.
2-1- Montrer que l’expression numérique de la vitesse angulaire , exprimée en rad.s1 , s’écrit :
7
(t) 4.sin 1, 6 t .
6
2-2-Déterminer la valeur de la constante de torsion C du fil.
3-Trouver la valeur de l’énergie mécanique de l’oscillateur et en déduire la valeur de son énergie
potentielle à l’origine des dates t 0 .