Ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche Scientifique et de Technologie

Université Saad Dahleb de Blida

Faculté de technologie

Département d’électronique
Master 2 Réseaux et Télécommunications

Compte Rendu :
RSRM
TP N°1 :
SIMULATION DES MODELES DE PROPAGATION DANS LES CANNAUX
SANS FIL

Elaboré par :

HADJALLA
HEDJALLA
MOHAMED
AMINE

Responsable : Z.Berkat

Groupe : 2

Année Universitaire : 2021 /2022

1. INTRODUCTION :
Dans les réseaux sans fil, lorsqu’un signal électromagnétique se propage dans un environnement
donné, le signal peut subir plusieurs dégradations et atténuations de la puissance à cause des
obstacles, distance, trajets multiples, la mobilité et autres. On distingue deux types
d’évanouissements : l’évanouissement à grande échelle (Large-scale fading) causé par le pathloss et
le Shadowing et l’évanouissement à petite échelle (Small-scale fading) causé par les trajets multiples.

2. PREPARATION THEORIQUE :

a. Définitions :

a.1 : Le Path loss :

L’affaiblissement de propagation, aussi connu comme affaiblissement de parcours ou par son

nom anglais de path loss, caractérise l'affaiblissement que subit la puissance d'une onde
électromagnétique lorsqu'elle parcourt une certaine distance. Cet affaiblissement est dû à la
dispersion de la puissance, mais également aux obstacles rencontrés sur le chemin : édifices,
montagnes, précipitations et autres bloquant, dispersant, réfléchissant ou réfractant le
signal1.(source :Wikipédia)

a.2 : Le Shadowing :

L’effet d’ambre, ou en anglais le Shadowing, est causé par des obstacles entre l’émetteur es le
récepteur qui atténuent la puissance du signal par absorption, réflexion, diffusion et diffraction.
Lorsque l’atténuation est forte, le signal est bloqué. (source : Cambridge.org)

b. L’utilisation des modèles de propagation empiriques :

Ces méthodes (modèles) sont utilisées car elles prennent en compte tous les phénomènes de
propagation, les calculs sont très rapides.

3. PARTI PRATIQUE :
1)

gt=1;
gr=1;
pt=1;
d=10:1:10^5;
f=9*10^8;
c=3*10^8;
lambda=c/f;
Pr=pt*gr*gt*(lambda./(4*pi*d)).^2
Prdb= 10*log(Pr);
semilogx(d,Prdb,'r');title('Model des pertes en espace libre')
Résultat :

2)

hold on

ht=15;
hr=1.5;
Pr2R=10*log(2*(lambda./(4*pi*d)).^2.*(1-cos((4*pi*hr*ht)./(lambda*d))))
semilogx(d,Pr2R,'g');title('Rouge :Modele des pertes en espace libre | Vert :Modele à deux
rayons')

Résultat :
3)
hold on

Pr2RR=10*log(((ht*hr)./d.^2).^2)
semilogx(d,Pr2RR,'b');xlabel('La distance(m)');ylabel('La puissance recue(dB)');
title('Rouge :Modele des pertes en espace libre | Vert :Modele à deux rayons(eq 2) | Bleu
:Modele à deux rayons(eq 4)')

Résultat :

Le point critique dc :

dc=(4*pi*hr*ht)/lambda

dc = 848.2300
 - Le modèle à deux rayons ne donne pas des résultats fiables.
- On peut l’utiliser mais pas pour des grandes distances.

4)
d0=dc
k=(lambda./(4*pi*d0))^2;
kdb=10*log(k)

L’erreur Quadratique Moyenne :

gamma=2.8
EQM=10*log(kdb+10*gamma*log(d0./10)+70+kdb+10*gamma*log(d0./20)+75+kdb+10*gamma*log(d0./50)+90
+kdb+10*gamma*log(d0./100)+110+kdb+10*gamma*log(d0./300)+125).^2;

La variable aléatoire X :
sigma=3
x=sigma*randn(1,length(d));
X=10*log(x)
Pr2RRR=kdb-10*gamma*log(d./d0)-X

semilogx(d,Pr2RRR,'c');
title('Rouge :Modele des pertes en espace libre | Vert :Modele à deux rayons(eq 2) | Bleu :Modele à
deux rayons(eq 4) | Cyan :Shadowing')

Résultat :
Conclusion :
 Il existe plusieurs modèles de propagation(empiriques).
 Aucun modèle n’est fiable à 100%.
 Le signal peut être infecté par plusieurs phénomènes (absorption, réflexion, diffusion et
diffraction).
 On a bien simulé sur MATLAB, l’effet du path loss et le shadowing …