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LA TECHNIQUE WDM

(Wavelength Division Multiplexing)

OSSOUBITA POUKA Steve A.
Mars­Avril 2016
stevepouka@gmail.com 
ENSPT ­ ITT3­RT_ALT
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CONTENU

Définition et Principe de fonctionnement


Combinaison entre les différentes couches services et transport
La technique du DWDM
La technique du CWDM
Comparaison des techniques WDM

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DÉFINITION ET PRINCIPE DE FONCTIONNEMENT

Technique de multiplexage apparue dans les années 90 suite à l'idée de


réaliser du multiplexage sur la fibre optique à l'instar des autres supports
de transmission.

WDM est basé sur le principe d'injection sur une même fibre des trains
de signaux numériques à la même vitesse mais avec des couleurs ou
longueurs d'onde différentes.

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PRINCIPE DE FONCTIONNEMENT

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PRINCIPE DE FONCTIONNEMENT

Ce procédé est souvent appelé multiplexage en fréquence FDM


(Frequency Division Multiplexing).

Ces deux termes peuvent renvoyer à la même notion, mais on parlera


de :

Multiplexage en longueur d'onde : lorsque la séparation entre deux


canaux est relativement grande (typiquement plus de 1 nm).

Multiplexage en fréquence : lorsque cet écart est relativement petit.

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PRINCIPE DE FONCTIONNEMENT

Principe d'une liaison WDM/DWDM


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PRINCIPE DE FONCTIONEMENT

Lors de l'émission, n trains numériques avec un débit nominal D sont


multiplexés sur un même support pour donner un débit résultant de n X D.

Lors de la réception, le train reçu est démultiplexé en n trains équivalents à


ceux qui étaient injectés.

Cette technique a permis alors de véhiculer des débits plus élevés sur la
fibre optique allant à 10 Gbits/s en 1996 avec l'apparition en Europe des
premiers systèmes WDM.

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PRINCIPE DE FONCTIONNEMENT

Des règles de gestion de canaux régissent chaque bande.


Dans la bande C par exemple, l'espacement entre les canaux est de
100 GHz.

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COMBINAISONS ENTRE LES DIFFÉRENTES
COUCHES SERVICES ET TRANSPORT

On trouve par exemple sur une même fibre optique et véhiculés


simultanément de la voix dans des trames SDH, de la vidéo dans des
cellules ATM, des données dans des trames IP, etc.
WDM est une technologie de transport qui ne dépend pas des
protocoles utilisés (porteuse WDM).
Ainsi, elle est donc capable de multiplexer sur une même fibre optique ce
que l'on sait faire transiter unitairement sur ce type média.

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COMBINAISONS ENTRE LES DIFFÉRENTES
COUCHES SERVICES ET TRANSPORT

Chaque canal peut être attribué à un usage particulier.

Il est donc possible pour un réseau métropolitain ayant une architecture


physique en anneau de déployer à travers différents canaux des structures
logiques maillées, en bus, point-à-point, en anneau ou en diffusion.

L'attribution d'une longueur d'onde pour une utilisation donnée ne


nécessite aucune modification matérielle.
Elle se fait pas reconfiguration logicielle du système.

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LA TECHNIQUE DU DWDM

Face au besoin croissant en capacité, deux possibilités s'offrent :

La première est d'augmenter le débit de chaque train entrant.


Elle a été mise en application grâce aux progrès de fabrication des
Émetteurs et Récepteurs.

On a pu ainsi augmenter des trains à l'entrée de 2.5 à 10 GHz


pour obtenir un train résultant de 40 Gbits/s.
Ces progrès sont limités par les défauts de propagation
linéaires et non linéaires dans les fibres, entre autre le
phénomène de dispersion chromatique.

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LA TECHNIQUE DU DWDM : DÉFINITION ET
PRINCIPE

Face au besoin croissant en capacité, deux possibilités s'offrent :

La seconde est d'augmenter le nombre de trains entrant en


diminuant l'espacement entre les trains : c'est la technique
du DWDM.

De ce fait, l'espacement de 100 GHz est réduit à 50 GHz


voir 25 GHz dans certains cas.
Ce qui a permis d'atteindre une capacité de l'ordre de
plusieurs térabits sur une bande (6 Tbits/s avec 149 canaux
modulés à 42.7 Gbits/s sur la bande C).

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LA TECHNIQUE DU DWDM : L'AMPLIFICATEUR
OPTIQUE EDFA

L'Amplificateur à Fibre Dopée Erbium (EDFA Erbium Doped Fiber


Amplifier) est un composant clé du WDM/DWDM.

Permet de compenser les pertes d'insertion dues aux multiplexage /


démultiplexage des longueurs d'onde.

Permet également une réduction du bruit.

Les phénomènes de non linéarité qui se développent lors de la propagation


du signal dans la fibre réduisent la distance de réutilisation des
amplificateurs entre 50 et 100 km.

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LA TECHNIQUE DU DWDM : L'AMPLIFICATEUR
OPTIQUE EDFA

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LA TECHNIQUE DU DWDM : EXEMPLE DE
L'AMPLIFICATEUR COMPACT GAIN BLOCK EDFA

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LA TECHNIQUE DU DWDM : LIMITES

Le DWDM introduit des phénomènes de non linéarité :

La diaphonie entre canaux (XPM : Cross Phase Modulation)


Le mélange quatre ondes (FWM : Four Wave Mixing)
L'effet Raman (SRS : Stimulated Raman Scattering) qui augmente
les écarts de puissance reçue entre canaux et ainsi produit une trop
grande dispersion du rapport signal/bruit.

Pour les fibres optiques monomodes G 652 les effets de non linéarité
n'apparaissent pas dans la fenêtre 1550 nm tant que le nombre de canaux
reste inférieur ou égal à 32 canaux et que la puissance par canal reste
inférieure à 1 mw.

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LA TECHNIQUE DU DWDM : CORRECTION DES
PHÉNOMÈNES DE NON LINÉARITÉ (DCF)

Différentes techniques sont utilisées pour corriger ces phénomènes de non


linéarité : c'est le cas de la technique DCF (Dispersion Compensating
Fiber).

La DCF consiste à introduire dans la liaison un tronçon de fibre produisant


une dispersion négative (environ -100 ps/nm.km) de compensation.

Cependant les technologies DWDM et U-DWDM n'ont pas encore


atteintes leurs limites.

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LA TECHNIQUE DU DWDM : CORRECTION DES
PHÉNOMÈNES DE NON LINÉARITÉ

Des techniques plus récentes permettront de multiplier encore plus les


capacités des systèmes optiques :

La transmission soliton permet le transport d'impulsions très étroites sur


1000 km (sans amplification) sans déformation, tout en conservant une
bande passante très large.
Un soliton étant une onde qui se propage sans déformation
remarquable de sa forme ni variation de sa vitesse.

La modulation des impulsions ou transmission duo-binaire permet la


multiplication par deux ou par trois fois du débit électronique, en utilisant
des impulsions à 2 ou à 3 niveaux binaires.

L'amplification et le multiplexage dans la fenêtre 1300nm permettent de


mieux rentabiliser les fibres optiques conventionnelles G 652 qui
rencontrent des limites en utilisant des systèmes DWDM à 1550 nm.
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LA TECHNIQUE DU DWDM : OADM ET OXC

Des dispositifs comme les multiplexeurs à insertion / extraction


optiques (Optical Add Drop Multiplexing : OADM) reconfigurables et
les brasseurs optiques (Optical Cross-Connect : OXC) apportent aux
opérateurs une grande flexibilité pour optimiser leurs réseaux,
principalement leurs réseaux longues distances.

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LA TECHNIQUE DU DWDM : OADM ET OXC

Contrairement aux multiplexeurs classiques, l'Optical Add Drop


Multiplexer (OADM) est accessible à distance et permet de récupérer en
sortie ou d'envoyer en entrée une certaine longueur d'onde spécifique.

Ce Multiplexeur permet donc en temps réel d'envoyer ou de récupérer


n'importe quel signal sur le réseau.

Principe d'un multiplexeur à insertion/extraction optiques


(Optical Add Drop Multiplexing : OADM)

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LA TECHNIQUE DU DWDM : OADM ET OXC

Le brasseur optique est un switch qui peut être réalisé de deux façons :

La première façon est de convertir le signal optique en signal


électrique après avoir été démultiplexé, le signal est ensuite switché et
est reconverti en signal optique.
⇒ L'avantage de ce brasseur est qu'il permet de réamplifier (par un
intermédiaire électrique) le signal avant de le retransformer en
signal optique.

Une seconde façon est de ne pas passer par l'intermédiaire d'un


signal électrique. Le signal optique est alors démultiplexé, puis
ensuite switché selon les directives pour ensuite être multiplexé.

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LA TECHNIQUE DU DWDM : OADM ET OXC

Il existe un compromis entre les deux façons de brasser les signaux


optiques : des équipements possèdent les deux systèmes.

Dans la plupart des cas, c'est le brasseur translucide (ie sans passer par
la transformation électrique) qui est favorisé.

Quand les interfaces optiques du modules sont toutes utilisées ou qu'un


signal a besoin d'être régénéré, ce sera le module électronique qui sera
utilisé.

Principe d'un brasseur optique (Optical Cross-Connect : OXC)


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LA TECHNIQUE DU DWDM : OADM ET OXC

En effet, le prix élevé de ces technologies ne permet pas de les utiliser sur
les réseaux de boucle locales, là où il faudrait multiplier ces équipements .

Ces technologies nécessitent en particulier d'employer des lasers refroidis.

Ainsi, il s'est développé assez récemment une autre technologie


moins onéreuse, dénommé CWDM (Coarse WDM) qui permet de faire
des économies d'environ 30 % par rapport à un système DWDM.

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LA TECHNIQUE DU CWDM (COARSE WDM)

Les équipements CWDM permettent l'utilisation des lasers non régulés en température,
d'un coût moindre et émettant à des longueurs d'onde espacées de 20 nm dans la fenêtre de
transmission 1270-1610 nm.

CWDM, objet de la recommandation ITU-T G 695 prévoit des solutions souples et


modulables :
Notamment la solution de 8 à 16 canaux optiques avec deux fibres (une pour
chaque sens de transmission), offrant des débits de 1.25 à 2.5 Gbits/s par canal.

Cependant, les systèmes CWDM sont limités en portée car ils ne sont pas compatibles avec
les amplificateurs optiques.

La recommandation G 695 spécifie deux longueurs de liaison indicatives : jusqu'à 40


Km et jusqu'à 80 Km.
Ce qui est généralement suffisant pour les besoins des réseaux métropolitains.
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COMPARAISON DES TECHNOLOGIES WDM

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