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Annexe

Chapitre I : Etude Technologique de l’ xDSL

1 / Introduction
2 / Principe et Intérêt des technologies xDSL
3/ Les limitations x DSL

Chapitre II :L’ADSL

1/ Présentation
2 / Propriété
3 / Qualification du réseau d’accès de Tunisie TELECOM

Chapitre III : Fibre Optique

1 / Généralité

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Je tiens tout à remercier notre encadreur Mr Zouhaier yazidi , le Chef de Centre de
TUNIPAC ainsi que tous les responsables qui ont contribué à m’accorder un stage de
découverte au milieu professionnel à TUNISIE TELECOM.

En hommage à leur sympathie, je tiens à remercier vivement tous les responsables de


TUNISIE TELECOM de leur chaleureux accueil et de leurs multiples aides avec une grande
sincérité et gratitude .

Ceux qui ont accepté de me consacrer de leur temps et n’ont pas hésiter à me
renseigner , à me documenter et à me monter comment procéder pour maintenir la bonne
démarche du stage ; De ma part , J’ espère que ma conduite et mon apprentissage ont laissé
une bonne impression.

Introduction
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Le long de son existence, Tunisie Telecom est assidue à améliorer la qualité de ses
services et à être complètement informé des différents aspects de son activité. En effet, cet
opérateur est de plus en plus conscient de la nécessité d’être à jour avec les nouvelles
technologies que ce soit aux niveaux des équipements « hardware » ou des logiciels
«software».

Ces transformations et mises à jour successif caractérisent avec excellence le


développement de cette entreprise.

Parmi ces transformations on a pu étudier tout au long de cette période de stage une partie de
la mutation vers le protocole FRAME RELAY qui est une nouvelle technologie apportant des
solutions pour les hauts débits au lieu du protocole X25, la création d’une gamme assez
importante des abonnés de service ADSL qui reste une technologie nouvelle dans le pays
(âgée d’un an), ainsi que l`application GIS (CTDR).

De ce fait, une analyse peu détaillée pour certaines parties et profonde pour des autres
est introduite dans ce rapport destiné à mettre en évidence les moyens et les techniques appris
pendant cette période de stage.

Dans le centre TUNIPAC, le réseau des abonnements ADSL est répartit en plusieurs sites,
chaque site est caractérisé par un maître et des esclaves. Ainsi une création d’un abonné
ADSL peut se faire directement dans le site maître (ADSL/ATM) ou bien dans le site
esclave (ADSL/IMA) mais dans ce cas on doit configurer une liaison IMA/ATM qui met le
lien entre l’esclave est le maître.

Les demandes de souscriptions ADSL venantes des commerciaux sont rassemblées dans une
base traitée par ordre chronologique.
Chaque abonné est affecté au site le plus adapté à sa situation (de point de vue géographique,
disponibilité des cartes …) .

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Figure 1:Présentation du TUNIPAC

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Chapitre 1 : Etude des technologies xDSL

1.1. Introduction 
Les nouvelles techniques de transmission numérique sur paires de cuivre xDSL
(x Digital Subscriber Line) sont des solutions qui permettent de répondre à la demande de
services large bande. L'idée du xDSL consiste à tirer parti des énormes progrès en matière
d'intégration microélectronique, pour exploiter totalement les possibilités des paires de cuivre.
Dans ce chapitre, nous présenterons les différentes technologies xDSL, les techniques de
modulations utilisées, puis nous étudierons plus particulièrement la technologie ADSL.

Figure 2:Technologies xDSL

1.2. Principe et intérêt des technologies xDSL 

Figure 3:Les canaux ADSL

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1.2.1. Principe de communication 

L’idée de base des technologies xDSL, consiste à exploiter l’infrastructure existante,


qui est constitué de paires torsadées.

Les caractéristiques physiques de ces lignes permettent de supporter une transmission


des signaux à des fréquences pouvant atteindre 1 MHz, or seulement 4KHz sont utilisés pour
la transmission de la voix. Les technologies xDSL ont repoussés la barrière théorique de 300-
3400 Hz de bande passante et ont utilisés le reste de la bande pour le transport numérique de
l’information à haut débit, mais tout en limitant la boucle locale. En effet lorsqu’on essaye de
monter en fréquence les signaux seront plus rapidement atténués que les signaux a basse
fréquence.

1.2.2. Historique 

Contrairement aux apparences, xDSL n’est pas une idée neuve .Cette technologie a en
effet été conçu depuis 1986 par les laboratoire Bellcore, qui ont développé le premier réseau
xDSL. L’intérêt porté à cette technologie est revenu il y a quelques années, pour les raisons
suivantes :

 le déploiement massif de la fibre optique, jusqu’à l’abonnée, envisagé au début


des années 1990 s’est révélé un investissement trop onéreux. Il fallait donc
trouver une autre solution pour proposer des services assurant de hauts débits à
moindre coût ;

 la conservation de l’installation existante de paire de cuivre ;

 L’accès à internent haut débit permanent ;

 La possibilité de téléphoner tout en surfant sur le Web.

1.2.3. Classification des technologies xDSL 

Les technologies xDSL se différent par :

 vitesse de transmission ;
 distance maximale de transmission ;

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 variation de débit entre le flux montant (utilisateur /réseau) et le flux
descendant (réseau/ utilisateur) ;
 caractère symétrique ou non de la liaison.

Ces techniques xDSL sont :

 SDSL : Single bit rate DSL ;

 HDSL : High bit rate DSL;

 ADSL : Asymetric DSL;

 RADSL : Rate adaptative DSL;

Figure 4:Infrastructure d'une liaison provenant de la technologie xDSL

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1.2.4. Technique de modulation QAM  (Quadrature Amplitude
Modulation)

Quadrature Amplitude Modulation est la combinaison d’une modulation de


phase et d’amplitude, utilisé afin d’augmenter le nombre d’états par symbole. A chaque
état correspond une amplitude et une phase .Ceci a pour inconvénient d’augmenter la
modulation et la démodulation, et à comme avantage d’augmenter la bande passante
transmise. L’apport de cette technique de modulation par rapport à la technique 2B 1Q
est qu’elle opéré en une bande de fréquence spécifié (passe-bande), d’où la possibilité de
séparer les canaux de voix des canaux de données .

1.2.5. Technique de modulation CAP (Carierless Amplitude and


phase Modulation) 

Elle est déduite de la Modulation d'Amplitude en Quadrature (QAM) sans utiliser la


transposition en fréquence. De ce fait, elle est purement numérique et est implémentée avec
des processeurs DSP qui réalise le traitement numériques des signaux. Le codage CAP
module une seule porteuse, supprimée avant la transmission, d'où le qualificatif de carrierless,
puis elle sera reconstruite par le modem récepteur. Ce principe offre une large densité des
séquences binaires par symboles.

La technique CAP divise la bande passante en trois canaux un pour la voix


téléphonique, la deuxième pour le lien montant et le denier pour le lien descendant. Ces
canaux sont séparés par un multiplexage en fréquence FDM (Frequency Division Multiplex).

1.2.6. Technique de modulation DMT (Discrete Multitone


Transmission)
Le principe de DMT est de séparer la bande passante en 256 sous bandes distinctes et
de placer le signal digital sur des porteuses analogiques. DMT utilise le spectre entre 26 KHz
et 1.1 Mhz pour les données. Pour inclure le service POTS (Plain Old Telephone Service),
DMT utilise le spectre de 0 à 4 KHz. Le spectre au-dessus de 26 KHz est divisé en 256
canaux.
DMT va en outre permettre d'adapter dynamiquement la capacité de chaque canal en fonction
des caractéristiques de la ligne à ce moment. La bande passante restante sera utilisée pour la
transmission des informations de contrôle propres à ADSL.

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 La division de la bande passante disponible en un ensemble de sous canaux indépendants,
est la clé des performances obtenues par DMT. En mesurant la qualité de chaque sous
canal et en allouant un nombre de bits par canal basé sur son qualité. DMT optimise le
signal transmis sur chaque ligne. Ainsi, elle évite l'utilisation des zones de la bande
passante où l'atténuation du signal est trop importante. Quand un système DMT en
opération, la qualité de chaque sous canal est constamment surveillé, et des ajustements
sont réalisés sur la distribution des bits pour maintenir les performances désirées.
 Donc si la qualité d'un sous canal se dégrade au point que les performances du système
soient compromises, un ou plusieurs bits de ce sous canal sont déplacés vers un canal qui
peut transporter des bits supplémentaires.
 La bande passante est divisée en un grand nombre de canaux indépendants, chacun
pouvant supporter un nombre de bits proportionnel à son rapport signal/bruit. L'adaptation
de la charge est réalisée en augmentant ou diminuant simplement le nombre de bits
supporté par chaque canal. Par exemple, en ADSL, la bande passante réservée aux
transferts d'éléments autres que la voix et les informations de contrôle est divisée en 256
canaux indépendants. Chaque canal possède une bande passante de 4 KHz. Donc
théoriquement, le débit maximum d'informations "downstream", c'est à dire du serveur
vers le client, est de 256 canaux * 15 bits/canal * 4 KHz = 15 Mbps [12]. Pour calculer le
débit on utilise la formule suivante :

 D = NC * NB* V

 D : Débit total.

 NC : le nombre de canaux.

 V : la vitesse de modulation.

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Figure 5:Modulation DMT

 Avantage de la bande passante

 utilisation optimum de la capacité de la ligne ;

 débit réglable par degrés ;

 réglage très flexible de la densité spectrale de la puissance (pour éviter


l’interférence avec les services existants ;

 Meilleure immunité contre l’interférence sélective ;

 Meilleur immunité contre le bruit d’impulsion aucun égaliseur de retour n’est


requis ;

 Norme mondiale ;

 Il permet d'optimiser les performances pour une grande variété des lignes ;

 Il est moins sensible aux bruits impulsifs que le CAP ;

1.3. Les limitations des technologies xDSL 

En hautes fréquences, les problèmes liés à la distance sont les plus contraignants
(affaiblissement, diaphonie, distorsion de phase). Aux basses fréquences, ce sont les
difficultés liées aux bruits pulsionnels qui dominent sans trop de difficulté jusqu’à 1 Mhz. Au-
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delà, leur utilisation devient délicate et elle nécessite des systèmes de transmission très
performants.

1.3.1. La dissipation d’énergie 

Lorsqu’un conducteur est parcouru par un courant alternatif, la distribution du courant


dans sa section n’est plus uniforme. Pour des fréquences suffisamment élevés comme celles
utilisées par les technologies xDSL, tout se passe comme si le courant était localisé dans
l’épaisseur ’’ δ’’ appelé épaisseur de peau. Ceci représente un handicape pour cette
technologie car il permet la perte d’une partie de l’énergie parcouru par le conducteur, et par
conséquence d’atténuer le signal utile .

1.3.2. La diaphonie 

Ce phénomène provient d’une fuite d'énergie entre deux émetteurs ou deux lignes
adjacentes, provoquée par des phénomènes de couplage magnétiques et capacitifs dues aux
effets de proximité entre les paires. La diaphonie augmente avec la fréquence (environ 5dB
par octave), ce qui représente un handicap pour les technologies xDSL hauts débits.

La diaphonie est appelée para diaphonie dans le cas de couplage entre deux émetteurs
situés à la même extrémité du câble ou la télé diaphonie dans le cas de couplage entre deux
émetteurs situés respectivement aux deux extrémités du câble.

Ces perturbations dépendent des caractéristiques intrinsèques du câble : calibre,


affaiblissement, positions relatives des paires dans le câble. Ces perturbations dépendent
également des niveaux de puissance et de la bande spectrale de ces différents émetteurs.

Le bruit de diaphonie est additif, c'est à dire que sur une paire donnée on récupère le
bruit résultant de la somme de tous les bruits issus, par couplage, des autres circuits. Deux
paires adjacentes peuvent avoir un couplage suffisamment important pour rendre
inexploitable les signaux à transmettre.

La diaphonie est une importante source de bruit stationnaire, qui limite la portée des
transmissions. Pour conserver une qualité de service, il faut s’assurer au minimum de :

 l'immunité des systèmes à la diaphonie ;

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 la qualité des paires de cuivre par des mesures réalisées en régime sinusoïdal et
en régime numérique ;

 la charge numérique des câbles ;

 la répartition des paires dans les quartes ;

Figure 6: Câble a paires torsadées

1.3.3. L’affaiblissement 

Figure 7:nettoyer sa prise téléphonique

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L’affaiblissement dépend de:

 La résistivité des conducteurs;

 Diamètre du conducteur.

Le tableau suivant représente les variations de résistance de boucle et de


l’affaiblissement en fonction du calibre de câble téléphonique.

Calibre (mm) 0,4 0,6 0,8


Résistance de boucle (ohms/Km) 275 122 69
Affaiblissement (dB/Km) 1,61 1,04 0,81

Tableau 1: Résistance de boucle et affaiblissement en fonction du calibre de câble

1.3.4. La distorsion de phase 

Le temps de propagation du signal augmente proportionnellement avec la racine carrée


de sa fréquence .

1.3.5. La réflexion 

La réflexion est due à l’impédance caractéristique différente câbles et elle perturbe les
signaux de transmission.

3.6. La désadaptation 

Elle devient des différences d’impédances entre les équipements terminaux et la ligne
et elle provoque des réflexions sur les lignes de transmission.

1.3.7. Interférence radiofréquence

Le réseau de distribution est soumis à des interférences radio provenant des systèmes
de radiotéléphonie. Le niveau de bruit dépend de la puissance des émetteurs. Le bruit induit
sur la paire dépendra également de la symétrie de la paire et également de la présence ou non
de blindage .

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1.3.8. Bruit impulsif

Ce bruit est généré par les néons, les moteurs, les relais. Le niveau de bruit impulsif
dépendra du niveau du perturbateur électromagnétique et de sa position par rapport au câble.
La symétrie de la paire sera également un paramètre important. Les codes correcteurs
d'erreurs permettent sous certaines conditions bien spécifiques de limiter l'impact de ce bruit
impulsif .

1.3.9. Les bobines de pupinisation 

Afin d’éviter les parasites de haute fréquence et d’assurer un affaiblissement du signal


indépendant de la fréquence, l’opérateur historique Tunisie Télécom a disposé a différent
endroit de son réseau des bobines d’auto-induction qui vont éliminer le signal utile .les
technologies DSL ont pour principe d’émettre sur des fréquences élevés donc il est impossible
d’émettre sur une boucle local équipé de bobine de pupinisation .

Chapitre 2 : l’ADSL

2.1.Présentation de l’ADSL

Un simple fil téléphonique suffit pour accéder à l'Internet à haut débit et plusieurs autres
services tout en conservant sa ligne téléphonique classique. Ce tour de magie se nomme
ADSL.
ADSL (Asymetric Digital Subscriber Line) est une technologie de communication
relativement nouvelle à la fois fiable et robuste qui permet, sur le réseau téléphonique
existant, de transmettre des signaux digitaux. Les vitesses de transmission atteintes sont de
l'ordre de 6 Mbps (voire jusque 20Mbps ) sur des distances inférieures ou égales à 4 km.
"Asymetric" fait référence au fait qu'ADSL utilise sur une ligne téléphonique (twisted
pair) un canal à haute vitesse dans une direction et un canal à moyenne vitesse dans la
direction opposée tout en conservant les services téléphoniques classiques.

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Cette caractéristique faite d'ADSL une technologie idéale pour tous les types d'accès où
l'utilisateur reçoit en général bien plus d'informations qu'il n'en renvoie.

2.2. Propriété 

2.3. Qualification du réseau d’accès de Tunisie Télécoms


La qualification de la boucle locale filaire consiste à localiser des anomalies en
effectuant les différents tests et essais, ceci nous a permis de proposer des solutions et de
donnés des recommandations permettant de satisfaire les besoins des clients qui ne peuvent
pas se raccorder à cette technologie.

2.3.1. Test et essais 


Les principaux essais effectués pour tester la qualité des câbles en vue de
l’introduction de l’ADSL sont :

 Essai d’isolement et de mélange ;


 Essai de résistance de boucle ;
 Essai de continuité ;
 Essai de déséquilibre des résistances.
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Essaie d’Isolement et de mélange  :

La résistance d’isolement est caractérisé par la résistance entre un conducteur


quelconque d’une part, et tous les autres conducteurs réunis ensemble et l’enveloppe
métallique et la terre d’une autre part.

La mesure est effectuée sous une différence de potentiel de 50 volts au lieu de 500
volts car la Ligne est en service.

La Résistance de boucle  :
La résistance de boucle entre le PC le plus défavorable et le central ne doit pas
dépasser 840 Ohms pour la communication analogique et 1000 Ohms pour la communication
numérique.

Continuité  :
La continuité est caractérisée par le raccordement des conducteurs entre eux (enveloppe
métallique ou écran compris) sans résistance notable et par la correspondance de câblage
entre extrémités.

 Cette continuité doit être toute fois assortie d’une absence de :

 Croisement entre fils de même paire .


 Dé pairage : une quarte est dite simplement «dépariée » lorsqu’en un point des
fils d’une paire est raccordé à l’un des fils de l’autre paire de cette quarte.
 Dé quartage : il y a dé quartage lorsqu’un des fils d’une quarte est raccordé sur
un fil d’une autre quarte.

Essaie de déséquilibre de résistance  :

L’essaie de déséquilibre de résistance est caractérisé par la différence des résistance de


deux conducteurs d’une paire quelconque d’un tronçon de câble. La Mesure en courant
continue, ne doit pas être supérieur à 10Ω pour la téléphonie, et 3Ω pour l’ADSL.

Conformité des réseaux testés  :

Pour fixer les conformités de chaque réseau testé on a essayé de diviser les différents
réseaux testés en trois catégories:

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 Plus de 80% des lignes testées sont conformes aux normes, on estime que le
réseau testé est qualifié.
 Le nombre des lignes conformes aux normes sont (≥50% et ≤80%), on estime
que le réseau testé est normal.
 Le nombre des lignes conformes aux normes sont (<50%), on estime que le
réseau testé est non conforme.

Remarque : le diamètre de câble reliant l’abonné avec son PC utilisé par TUNISIE
TELECOM est de diamètre 0.6 mm. R =61 Ω ; A =0.595 dB

En interprétant les résultats des essais on peut remarquer que les paires non qualifiées
possèdent une valeur de résistance de boucle supérieur à 1000Ω ceci nous a amené à conclure
que le problème est lié à la distance entre ces abonnés et le central.
Nous remarquons que le calibre de câble 0.4 mm ne permet pas d’avoir une qualification vis
a vis les réseaux haut débit. On peut conclure donc que la résistance de boucle est inversement
proportionnelle au diamètre du conducteur. En effet, les facteurs dont dépend la résistance
d’un fil conducteur sont :

 La longueur : plus le conducteur est long plus sa résistance est grande


 Le calibre du câble : plus le calibre est grand plus la résistance est petite

Ceci nécessite la recherche d’autre solution permettant la qualification de la boucle


locale filaire vis-à-vis l’introduction de l’ADSL.

Remarque : le diamètre de câble reliant l’abonné avec son PC utilisé par Tunisie Télécom est
de diamètre 0.6 mm de boucle totale on a remarqué que le changement de calibre permet
d’avoir des résultats permettant de respecter les contraintes de réseaux. Donc, l’augmentation
du calibre nous a permis d’obtenir les meilleures conditions possibles pour notre
raccordement ADSL tout en garantissant les possibilités d’évolution vers les débits
supérieurs.

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Chapitre 3 : FIBRE OPTIQUE

3.1 Généralité:

C'est ce principe qui est utilisé pour guider la lumière dans la fibre. La fibre optique
comprend ainsi deux milieux : le cœur, dans lequel l'énergie lumineuse se trouve confinée,
grâce à un second milieu, la gaine, dont l'indice de réfraction est plus faible. Les recherches
menées dans les années 1970 ont conclu que la silice était un bon support pour des longueurs
d'onde prises dans le proche infrarouge (850 nm - 1300 nm - 1500 nm). 

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Figure 8:Fibre optique

La fabrication en série de lasers à semi-conducteurs dans ces longueurs d'onde est


venue par la suite confirmer ce choix. Rappelons qu'un laser (light amplification by stimulated
émission of radiation) ou amplification de la lumière par émission de radiation stimulée, est
un dispositif qui amplifie la lumière et la rassemble en un étroit faisceau, dit cohérent, où
ondes et photons associés se propagent en phase, au lieu d'être arbitrairement distribués. Cette
propriété rend la lumière laser extrêmement directionnelle. Techniquement le laser combine
trois phénomènes d'optique fondamentale : le pompage optique, l'émission stimulée de
lumière et la résonance optique.

Figure 9:Bandes de lumière

La fabrication d'une fibre optique passe par la réalisation d'une préforme cylindrique
en barreau de silice. La silice est un composé oxygéné du silicium, de formule SiO2, présent
dans un grand nombre de minéraux, tels que le quartz, la calcédoine et l'opale.
La fibre est ensuite étirée à partir de ce barreau. Son centre, qui constitue le coeur de

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la fibre, nécessite une silice très pure avec un minimum d'ions hydroxyles OH- .Les
caractéristiques essentielles d'une fibre optique monomode pour la transmission d'un signal
sont :

- l'affaiblissement (dB) par unité de longueur (Km), qui est fonction de


la longueur d'onde, soit 0,36 dB/Km à 1300 nm et 0,2 dB/Km à 1550
nm

- la dispersion chromatique, qui conduit à un élargissement d'une


impulsion lumineuse du fait de la variation des vitesses de propagation,
ce qui est pénalisant dans le cas d'une modulation directe (1 ou 0) du
signal optique,

- la dispersion des modes de polarisation (PMD), qui se caractérise par


un étalement spectral en ligne,

- la longueur d'onde de coupure.

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CONCLUSION GENERALE 

Les technologies ressentes apportant des solutions pour les hauts débits ne cessent de
devenir de plus en plus performants de point de vue flux d’information.
L’implantation d’un outil d’aide à la décision du réseau FR peut être utilisée
essentiellement comme une publicité pour les personnes intéressées et les entreprises qui
veulent améliorer leur qualité de service.
A la lumière de ce stage, nous pouvons dire que nous avons profité de bien de choses.
En effet, ce stage nous a permis d’enrichir nos connaissances théoriques, par d’autre
expérimentales au niveau réseau.
La réalisation de ce stage était une occasion pour acquérir une méthodologie de travail 
et nous a permis de voir comment relier un abonné a un autre  en utilisant le réseau ATM
avec la possibilité de garantir le débit demandé et la qualité de service optimale. En parallèle,
il ne faut pas oublier de signaler les difficultés que nous avons rencontrées dans les différents
dérangements.
Cette demande croissante des services a obligé les opérateurs et les concepteurs
télécoms à s’orienter vers des équipements adoptant le concept d’intégration de services
comme le Passport d’une part, qui offre le FR, l’ATM et l’IP, les modems DSL d’autre part,
qui permettent de transmettre les hauts débits pour des portées bien définies.
Ainsi, la vitesse n’est pas le seul but mais aussi la fiabilité qui définit la performance du
réseau de transmission de données.

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ABREVIATION
ADSL: Asymmetric Digital Subscriber Line
ATM: Asynchronous Transfer Mode
BAS: Broadband Access Server
2B1Q: Double Bit one Quaternary
CAP: Carrierless Amplitude Phase modulation
CBR: Constant Bit Rate
CO: Central Office
DMT: Discrete MultiTone
DSL: Digital Subscriber Line
DSLAM: DSL Access Multiplexer
FDM: Frequency Division Multiplexing
HDSL: Hight Bit Rate Digital Subscriber Line
IP: Internet Protocol
NT: Network Termination
NSP: Network Service Provider
PC : Point de Concentration

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