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2 BAC
Filière : Science Expérimentale
Option : Science Physique
SVT-STE-STM
BABA EL HOUSSINE
Les ondes mécaniques progressives
iv. Les ondes mécaniques
1) Définition
Onde mécanique : est le phénomène de propagation d'une perturbation dans un milieu matériel élastique
sans transport de la matière
2) Type d'ondes mécaniques progressives
Onde transversale Onde longitudinale
La déformation du milieu matériel est La déformation du milieu matériel est parallèle à la
perpendiculaire à la direction de propagation direction de propagation.
3) Dimension d’onde
Onde monodimensionnelle Onde bidimensionnelle Onde tridimensionnelle
La propagation a lieu dans une La propagation a lieu dans un plan La propagation a lieu dans l’espace
seule direction (deux dimensions) (trois dimensions)
4) L’onde sonore
L’onde sonore est une onde mécanique longitudinales tridimensionnelle sa propagation nécessite la
présence d’un milieu matériel
5) Superposition de deux ondes
Deux ondes mécaniques peuvent se superposer sans se perturber
v. La célérité de propagation d’une onde
1) Définition
La célérité (vitesse de propagation) 𝐕 d'une onde progressive dans un milieu monodimensionnelle est
V ∶ la vitesse de l′onde en (m/s)
𝐝 𝐌𝐌′
donnée par : 𝐕 = ∆𝐭
=
∆𝐭
avec { d ∶ la distance parcourue par l′onde en(m)
∆t ∶ la durée de parcoure (s)
2) Facteurs influençant sur la vitesse de propagation
Influence de l’élasticité du milieu
La célérité d’une onde augmente avec l’élasticité du milieu de propagation.
Influence de l’inertie du milieu
Plus l’inertie du milieu est grande plus la célérité est faible.
3) Le retard temporel
Le mouvement du point M’ reproduit le mouvement du point M mais
avec un décalage dans le temps ou retard τ exprimé par la relation :
τ: le retard temporel en (s)
𝐌𝐌′
𝛕= 𝐕
avec {MM′: la distance entre M et M ′ en(m)
V ∶ la vitesse de l′onde en (m/s)
La relation entre YM l'amplitude du point M et YM' l'amplitude du point M' est : YM’(t) = YM(t - τ)
𝟏
Remarque : La fréquence est le nombre de périodes par unité de temps : 𝐍 = 𝐓
1) Vitesse de propagation d’une onde périodique
V ∶ la vitesse de l′onde en (m/s)
𝛌 λ ∶ la longueur d′ onde en(m)
𝐕 = = 𝐍. 𝛌 Avec
𝐓 T: la période en (s)
{ N: la fréquence en (Hz)
2) Mouvements de deux points du milieu de propagation
Deux points M1 et M2 d'un milieu vibrent en phase si : 𝐌𝟏 𝐌𝟐 = 𝐤 . 𝛌
𝛌
Deux points M1 et M2 d'un milieu vibrent en opposition de phase si : 𝐌𝟏 𝐌𝟐 = (𝟐𝐤 + 𝟏). 𝟐
iii. Phénomène de diffraction
Lorsqu’une onde mécanique franchit un obstacle ou traverse une
ouverture, il peut se produire le phénomène de diffraction
Pour avoir ce phénomène, il faut que : a ≤ λ
Les deux ondes incidente et diffractée ont même fréquence N et
même vitesse V et même longueur d'onde λ
iv. Milieu dispersif
Un milieu est dispersif si la vitesse (célérité) de l’onde dans le milieu
dépend de la fréquence de la source
v. Le stroboscope
Un stroboscope est un flash électronique capable d'émettre des éclairs à une fréquence réglable NS, il permet
d’étudier les phénomènes périodiques rapides, concèderons un mouvement périodique de période T :
Si T=k .TS Si T<TS Si T>TS
l’onde est immobile mouvement de l’onde est ralenti mouvement de l’onde est ralenti
dans le sens direct dans le sens inverse
La radioactivité β+
Transformation nucléaire d’un noyau 𝐀𝐙𝐗 instable en un noyau
𝐀′
𝐙′
𝐘 plus stable avec l’émission d’un positron +𝟏𝟎𝐞
𝐀 𝐀 𝟎
𝐙
𝐗 → 𝐙−𝟏
𝐘 + +𝟏𝐞
4) Emission gamma γ
Le noyau issu d’une désintégration α ou β est souvent dans un état excité, il se désexcite en libérant un
rayonnement électromagnétique γ :
𝐀 ∗ 𝐀
𝐙𝐗 → 𝐙
𝐗 + γ
5) Famille radioactive
Une famille radioactive est une suite de nucléides descendant d'un même noyau (noyau père), par une suite
de désintégrations successives jusqu' à l'obtention d'un noyau stable
𝟏
La constante de temps 𝝉 est donnée par la relation : 𝛕 = 𝛌
Remarque
𝐥𝐧 𝟐
La relation entre la demi-vie et la constante radioactive : 𝐭 𝟏/𝟐 = 𝝀
= 𝝉. 𝐥𝐧 𝟐
3) Activité d’une source radioactive
L’activité 𝐚 mesure le nombre moyen de désintégrations par unité de temps elle s’exprimée en
𝐝𝐍
becquerels (Bq) : 𝐚(𝐭) = −
𝐝𝐭
= 𝛌. 𝐍(𝐭)
1Bq correspond à une désintégration par seconde
La loi de la décroissance radioactive en fonction de l’activité a :
a(t): l′ activité à l′ instant t
−𝛌𝐭
𝐚(𝐭) = 𝐚𝟎 𝐞 avec { a0 : l′ activité à t = 0 s
λ ∶ constante radioactive
v. La datation par le carbone 14
Dès qu’un être vivant mort, le carbone ‘14’ n’est plus renouvelé il se met à décroître.
Pour déterminer l’âge du matériau mort, on mesure l’activité 𝐚(𝐭) du carbone 14 d’un échantillon de
matériau mort et on mesure l’activité 𝐚𝟎 d’un même matériau vivant et on applique la formule :
𝟏 𝐚
𝐚(𝐭) = 𝐚𝟎 𝐞−𝛌 𝐭 ⇔ 𝟎
𝐭 = 𝛌 . 𝐥𝐧 𝐚(𝐭)
Formules mathématiques
𝐝(𝐞𝐚𝐱 ) 𝐝(𝐥𝐧 𝐚𝐱) 𝐚
= 𝐚𝐞𝐱 =
𝐝𝐱 𝐝𝐱 𝐱
𝐞𝟎 = 𝟏 𝐥𝐧 𝟏 = 𝟎
𝐞𝐚+𝐛 = 𝐞𝐚 . 𝐞𝐛 𝐥𝐧( 𝐚 . 𝐛) = 𝐥𝐧 𝐚 + 𝐥𝐧 𝐛
𝐞𝐚 𝐚
𝐞𝐚−𝐛 = 𝐥𝐧 = 𝐥𝐧 𝐚 − 𝐥𝐧 𝐛
𝐞𝐛 𝐛
(𝐞𝐚 )𝐛 = 𝐞𝐚∗𝐛 𝐥𝐧( 𝐚𝐛 )=b 𝐥𝐧 𝐚
Détermination de 𝐪(𝐭)
𝐭
𝐪(𝐭) = 𝐂. 𝐔𝐂 (𝐭) = 𝐂. 𝐄𝐞−𝛕
Détermination de i(t)
𝐭
𝐝𝐔𝐂 𝐄
𝐢(𝐭) = 𝐂. 𝐝𝐭
= − 𝐑 𝐞−𝛕
Remarque
La durée de la charge et de la décharge est ∆𝒕 ≈ 𝟓𝝉
La durée de la charge et de la décharge augmente lorsque la capacité C et/ou la résistance R augmente
b) Analyse dimensionnel du constant de temps 𝛕
On a τ = RC ⟺ [τ] = [R]. [C]
[U]
On a U = R. I ⟺ [R] =
[I]
[I].[t]
On a i(t) = C. dU
dt
C
⟺ [C] =
[U]
[U] [I].[t]
[τ] = [R]. [C] = . ⟺ [τ] = [t]
[I] [U]
Remarque
La durée de l’établissement et de la rupture du courant est ∆𝒕 ≈ 𝟓𝝉
La durée de l’établissement et de la rupture augmente lorsque l’inductance L et/ou la résistance 𝑹 + 𝒓
diminue
b) Analyse dimensionnel du constant de temps 𝛕
𝐋 𝐋 [𝐋]
On a τ= = ⟺ [τ] =
𝐑+𝐫 𝐑𝐓 [𝐑]
[𝐔]
On a U = R. I ⟺ [R] =
[𝐈]
𝐝𝐢 [𝐔].[𝐭]
Et U = L 𝐝𝐭 ⟺ [L] = [𝐈]
[𝐋] [𝐈] [𝐔].[𝐭]
[τ] = = [𝐔]. = [t] ⟺ Donc [τ] = [t]
[𝐑] [𝐈]
(𝐑 + 𝐫 = 𝟎) (𝐑 + 𝐫 faible) (𝐑 + 𝐫 grande)
la période propre : la pseudo-période : pas d’oscillations
𝐓𝟎 = 𝟐𝛑√𝐋 𝐂 𝐓 ≈ 𝐓𝟎 = 𝟐𝛑√𝐋 𝐂
(𝐑 + 𝐫 = 𝟎) (𝐑 + 𝐫 ≠ 𝟎)
𝐝𝐄𝐓
Dans le régime périodique (𝐑 + 𝐫 = 𝟎) il y-a conservation de l’énergie totale 𝐝𝐭
=𝟎
𝟏 𝟐
𝟏
𝐄𝐓 = . 𝐂. 𝐔𝐜𝐦𝐚𝐱 = . 𝐋. 𝐢𝟐𝐦𝐚𝐱
𝟐 𝟐
Dans le régime pseudo périodique et apériodique (𝐑 + 𝐫 ≠ 𝟎) il y a dissipation d’énergie par effet joule
𝐝𝐄𝐓
= −(𝐑 + 𝐫). 𝒊𝟐
𝐝𝐭
3) Entretien des oscillations
Principe
Dans un circuit (RLC), l’amortissement des oscillations est dû à une perte d’énergie par effet Joule
Les oscillations peuvent être entretenues par un générateur G qui compense les pertes d'énergie
Etude théorique
On réalise le montage suivant dans lequel le générateur G délivre une tension proportionnelle à l’intensité du
courant qu’il débite. 𝐔𝐆 = 𝐤. 𝐢
En appliquant la loi d’additivité des tensions :
UC + UR + UL = UG
di
UC + R. i + r. i + L = k. i
dt
di
UC + (R + r − k)i + L =0
dt
dUC d2 UC
UC + (R + r − k)C + LC 2 = 0
dt dt
𝐝𝟐 𝐔𝐂 𝐑+𝐫−𝐤 𝐝𝐔𝐂 𝟏
𝐝𝐭 𝟐
+ 𝐋 . 𝐝𝐭 + 𝐋𝐂 𝐔𝐂 = 𝟎
C’est l’équation différentielle d’un circuit (LC) non amortie de période 𝐓𝟎 = 𝟐𝛑√𝐋 𝐂
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ‖ = √𝐱 𝟐 + 𝐲 𝟐 + 𝐳 𝟐
Le module du vecteur position : ‖𝐎𝐆
2) Vecteur vitesse
Le vecteur vitesse instantanée du centre d’inertie G du solide est
égal à la dérivée par rapport au temps du vecteur position :
⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐝𝐎𝐆
⃗⃗⃗⃗⃗𝐆 =
𝐕
𝐝𝐭
dx dy dz
⃗⃗⃗⃗⃗
VG = i⃗ + j⃗ + k ⃗⃗ = Vx ⃗𝑖 + Vy ⃗j + Vz ⃗⃗k = ẋ ⃗i + ẏ j⃗ + ż k
⃗⃗
dt dt dt
⃗⃗⃗⃗⃗𝐆 ‖=√𝐕𝐱𝟐 + 𝐕𝐲𝟐 + 𝐕𝐳𝟐
Le module du vecteur vitesse : ‖𝐕
3) Vecteur accélération
Le vecteur accélération instantanée du centre d’inertie G du solide est égal à la dérivée par rapport au temps
du vecteur vitesse :
⃗⃗⃗⃗⃗𝐆
𝐝𝐕 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐝𝟐 𝐎𝐆
⃗⃗⃗⃗⃗
𝐚𝐆 = =
𝐝𝐭 𝐝𝐭 𝟐
d2 x d2 y d2 z
a⃗⃗⃗⃗⃗G = 2 i⃗ + 2 j⃗ + 2 ⃗⃗k = ax i⃗ + ay j⃗ + az ⃗⃗k = ẍ ⃗i + ÿ j⃗ + z̈ ⃗⃗k
dt dt dt
⃗⃗⃗⃗⃗⃗𝑮 ‖=√𝐚𝟐𝐱 + 𝐚𝟐𝐲 + 𝐚𝟐𝐳
Le module du vecteur accélération : ‖𝒂
4) La base locale de Frénet
La base de Frénet est un repère mobile lié au mouvement du point M, son origine est le point M et ses
vecteurs unitaires sont :
⃗⃗⃗ : Tangent à la trajectoire et dirigé dans le sens du mouvement
𝒖
⃗⃗⃗ : Normal à la trajectoire et dirigé vers l’intérieure de la concavité
𝒏
de la trajectoire
L’accélération dans la base de Frénet :
𝐝𝐕
𝐚𝐓 = 𝐝𝐭 ∶ accélération tangentielle
⃗⃗⃗⃗⃗
𝐚𝐆 = 𝐚𝐓 ⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗
𝐮 + 𝐚𝐍 𝐧 avec { 𝐕𝟐
𝐚𝐍 = 𝛒 ∶ accélération normale
Avec ρ le rayon de courbure de la trajectoire au point M
Remarque
Dans le cas où la trajectoire est circulaire on a : 𝛒 = 𝐑
5) Référentiels galiléens
Un référentiel galiléen est un référentiel dans lequel la première loi de Newton (principe d’inertie) est
vérifiée
Remarque
Si R est un référentiel galiléen, tout référentiel R’ en translation rectiligne uniforme par rapport à R est un
référentiel galiléen
B sur un système A ont les mêmes valeurs, mêmes directions et des sens opposés ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐅𝐁/𝐀 = −𝐅 𝐀/𝐁
iv. Application
Un skieur de masse m et de centre d’inertie G part à
𝐭 𝟎 = 𝟎 au point A avec une vitesse initiale 𝐕𝟎 .
Partie AB : les frottements sont négligeables
Le système étudie : (Le skieur)
Les forces exercées :
Le poids ⃗⃗⃗𝑃 = 𝑚 ⃗⃗⃗
𝑔
La réaction du plan 𝑅⃗⃗⃗
On applique la 2éme loi de newton :
m a⃗⃗⃗⃗G = ∑ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ aG = ⃗⃗⃗
Fext ⟺ m ⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗
P + R
Par projection sur l’axe (𝑂𝑥) : m ax = m g sinβ + 0 ⟺ l’accélération : 𝐚𝐱 = 𝐠𝐬𝐢𝐧𝛃
𝐠 𝐬𝐢𝐧𝛃
L’équation horaire du mouvement est : 𝐱(𝐭) = 𝟐
𝟐
𝐭 + 𝐕𝟎 𝐭 + 𝐱𝐀
Partie BC : le mouvement se fait avec frottement
Les frottements équivalents à une force horizontale d’intensité 𝒇 = 𝑹𝑻 constante et de sens opposé au sens du
mouvement
Les forces exercées sur le skieur dans la partie BC
Le poids 𝑃⃗⃗⃗ = 𝑚 ⃗⃗⃗
𝑔
La réaction du plan ⃗⃗⃗
𝑅
On applique la 2éme loi de newton m ⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
aG = ∑ F ext aG = ⃗⃗⃗
⟺ m ⃗⃗⃗⃗ P + ⃗⃗⃗
𝑅
𝒇
Projection sur l’axe (𝑂𝑥) : m 𝑎𝑥 = 0 − 𝑓 ⟺ l’accélération : 𝐚𝐱 = − 𝒎
𝒇
L’équation horaire du mouvement : 𝒙(𝒕) = −
𝟐𝐦
𝐭 𝟐 + 𝐕𝐁 𝐭 + 𝐱𝐁
Remarque
Pour des vitesses faibles : 𝒏=𝟏 ⇔ 𝒇=𝒌𝑽
Pour des vitesses importantes : 𝒏=𝟐 ⇔ 𝒇 = 𝒌 𝑽𝟐
b) La portée 𝒙𝑷
La portée est la distance entre le point de lancement O et le point d’impact P sur le plan horizontal
𝟐.𝐕𝟎𝟐 .𝐜𝐨𝐬 𝛂 𝐬𝐢𝐧 𝛂
C’est la valeur de 𝒙 qui annule 𝒚 : 𝐱𝐏 = 𝐎𝐏 =
𝐠
Remarque : la portée est maximale pour un angle 𝛂 = 𝟒𝟓°
c) Le sommet / la flèche S de la trajectoire
Le sommet S de la trajectoire est l’altitude maximale atteinte par le projectile.
𝐕 .𝐬𝐢𝐧 𝛂
Au point S : 𝐕𝐲 (𝐭 𝐒 ) = 𝟎 ⇔ −𝐠 𝐭 𝐒 + 𝐕𝟎 . 𝐬𝐢𝐧 𝛂 = 𝟎 ⇔ 𝐭𝐒 = 𝟎
𝐠
𝐕 𝟐 .𝐜𝐨𝐬 𝛂 𝐬𝐢𝐧 𝛂
𝐱𝐒 = 𝟎 𝐠
On remplace 𝐭 𝐒 dans 𝐱(𝐭) et 𝐲(𝐭) : les coordonnées du sommet S : {
𝐕 𝟐 𝐬𝐢𝐧 𝛂𝟐
𝐲𝐒 = 𝟎 𝟐𝐠
4) Oscillations forcées
Oscillations forcée est liée l’oscillateur avec un appareil appelé excitateur qui impose sa période 𝐓𝐞 à
l’oscillateur (résonateur)
5) La résonance
Le phénomène de résonance mécanique se produit lorsque la période 𝐓𝐞 des oscillations forcées est voisine
de la période propre 𝐓𝟎 du résonateur
Exemple : le travail de couple de torsion de moment 𝐌 (𝐂 ) = −𝐂. 𝛉 exercée par un fil de torsion sur un
solide se déplace entre les positions θ𝟏 et θ𝟐 :
𝜽
𝛉𝟐 𝜽𝟐
𝛉𝟐 𝟐 𝟏
𝜽𝟐
𝟏
𝐖𝛉𝟏→𝛉𝟐 (𝐌 (𝐂 )) = ∫ 𝐌∆ (𝑪). 𝐝𝛉 = ∫ −𝐂. 𝛉. 𝐝𝛉 = −𝐂 ∫ 𝛉. 𝐝𝛉 = −𝑪 [ ] = 𝐂 𝛉𝟐𝟏 − 𝐂 𝛉𝟐𝟐
𝜽𝟏 𝜽𝟏 𝜽𝟏 𝟐 𝜽 𝟐 𝟐
𝟏
2) Etude énergétique
a) Energie cinétique
L’énergie cinétique du pendule élastique est donnée par :
𝟏 𝟏
𝐄𝐂 = 𝐦𝐯 𝟐 = 𝐦𝐱̇ 𝟐
𝟐 𝟐
b) Energie potentielle élastique 𝑬𝑷𝒆
L’énergie potentielle élastique d’un pendule élastique est l’énergie qu’il possède grâce à la déformation du
𝟏
ressort. 𝐄𝐏𝐞 = 𝟐 𝐤 𝐱 𝟐 + 𝐂𝐭𝐞
𝟏
Souvent on prend (EPe = 0 pour x = 0 ) ; donc 𝐶𝑡𝑒 = 0 d’où : 𝐄𝐏𝐞 = 𝟐 𝐤 𝐱 𝟐
c) Energie mécanique
L’énergie mécanique est la somme de l’énergie cinétique et de l’énergie potentielle (on prend :EPP = 0)
𝟏 𝟏
𝐄𝐦 = 𝐄𝐂 + 𝐄𝐏𝐏 + 𝐄𝐏𝐞 = 𝐦𝐱̇ 𝟐 + 𝐤𝐱 𝟐
𝟐 𝟐
d) Conservation de l’énergie mécanique
𝟏 𝟏
En absence du frottement l’énergie mécanique est conservée : 𝐄𝐦 = 𝟐 𝐦 𝐕𝒎𝒂𝒙
𝟐
= 𝟐 𝐤 𝐗 𝟐𝒎𝒂𝒙
Remarque
On peut déterminer l’équation différentielle à partir de la conservation de l’énergie mécanique
𝐝𝐄𝐦 𝒌
𝐄𝐦 = 𝐜𝐭𝐞 ⇔ 𝐝𝐭
=𝟎 ⇔ 𝒙̈ + 𝒎 𝒙 = 𝟎
La conductimétrie
La mesure de la pression au de volume Le dosage
La mesure du pH
ii. Vitesse de réaction et le temps de demi-réaction
1) Vitesse de réaction
La vitesse volumique de réaction 𝒗 est définie par :
𝑣 ∶ la vitesse volumique en (mol. m−3 . s −1 )
𝟏 𝐝𝐱 V ∶ volume total de la solution en (m3 )
𝒗= . avec
𝐕 𝐝𝐭 dx ∶ la variation de l′ avancemment en (mol)
{dt ∶ la variation de temps en (s)
2) Détermination graphique du 𝒗
Pour déterminer la vitesse volumique de la réaction à
𝚫𝒙
un instant t, on calcule le coefficient directeur de
𝚫𝒕
la tangente (T) de la courbe 𝒙 = 𝒇(𝒕) à l’instant t et
on le divise par le volume total de la solution V
3) Temps de demi-réaction
Le temps de demi-réaction 𝐭 𝟏/𝟐 est le temps
nécessaire pour que l'avancement de la réaction soit
𝐱𝐟
égal à la moitié de sa valeur finale 𝐱 (𝐭 𝟏 ) =
𝟐
𝟐
Remarque
Si la transformation est totale 𝐱 𝐟 = 𝐱 𝐦𝐚𝐱
Généralement la vitesse de la réaction diminue au
cours du temps car les concentrations des réactifs diminuent
4) Autres expressions de la vitesse de la réaction
On peut exprimer aussi la vitesse de la réaction en fonction de :
Concentration d’un ion formé Le volume du gaz formé La pression du gaz formé La conductivité σ
𝟏 𝐝[𝐢𝐨𝐧] 𝟏 𝐝𝐕(𝐠𝐚𝐳) 𝐗 𝐦𝐚𝐱 𝐝𝚫𝐏 𝑿𝒎𝒂𝒙 𝐝𝛔
𝒗= . 𝒗= . 𝒗= . 𝒗= .
𝐚 𝐝𝐭 𝐚. 𝐕. 𝐕𝐦 𝐝𝐭 𝐕. 𝚫𝐏𝐦𝐚𝐱 𝐝𝐭 𝐕. 𝝈𝒎𝒂𝒙 𝐝𝐭
Remarque
Les espèces chimiques appartenant à deux couples sont appelées des ampholytes (exemple 𝐇𝟐 𝐎)
3) Réactions acido-basiques
Une réaction acido-basique est une réaction qui met en jeu un transfert de proton 𝐇 + entre les réactifs.
La réaction acido-basique met en jeu deux couples acide/base : 𝐀 𝟏 𝐇 /A−1 et A2 H /𝐀−𝟐 .
Les demi-équations acido-basiques :
𝐀 𝟏 𝐇 ⇆ A−1 + H + et 𝐀−𝟐 + H + ⇆ A2 H
L’équation bilan de la réaction : 𝐀𝟏 𝐇 + 𝐀−𝟐 → 𝐀−𝟏 + 𝐀𝟐 𝐇
4) Définition du pH d’une solution
Le pH d’une solution est défini par la relation : 𝐩𝐇 = − 𝐥𝐨𝐠[𝐇𝟑 𝐎+ ] ⇔ [𝐇𝟑 𝐎+ ] = 𝟏𝟎−𝐩𝐇
ii. Taux d’avancement final 𝛕
1) Avancement final et l'avancement maximal
L'avancement maximal 𝐱 𝐦𝐚𝐱 est l'avancement qui correspond à l’état final théorique
L'avancement final 𝐱 𝐟 est la valeur de l'avancement qui correspond à l'état final réel
2) Taux d’avancement final 𝛕
Le taux d’avancement final d’une réaction, noté τ, est donné par :
𝐱𝐟 Si 𝛕 = 𝟏 ∶ la réaction est totale
𝛕= ⇒ {
𝐱 𝐦𝐚𝐱 Si 𝛕 < 𝟏 ∶ la réaction est limitée
3) Réaction limitée
Lorsque la réaction est limitée 𝛕 < 𝟏 la réaction aura lieu dans les deux sens, l’équation de la réaction s’écrit
par deux flèches : 𝐚. 𝐀 + 𝐛. 𝐁 ⇌ 𝐜. 𝐂 + 𝐝. 𝐂
Lorsque la réaction est limitée, l’état final du système est dans un état d’équilibre chimique
4) Interprétation microscopique de l’état d’équilibre chimique
A l’équilibre les concentrations des réactifs et des produits restent constantes
Au niveau microscopique la réaction s’effectuent dans les deux sens (1) et (2) avec la même vitesse
1
𝐚. 𝐀 (𝐚𝐪) + 𝐛𝐁(𝐚𝐪) ⇌ 𝐜. 𝐂(𝐚𝐪) + 𝐝. 𝐃(𝐚𝐪)
2
L’expression de la conductivité : 𝛔é𝐪 = 𝝀𝐇𝟑𝐎+ [𝐇𝟑 𝐎+ ]é𝐪 + 𝝀𝑪𝑯𝟑𝑪𝑶𝑶− [𝐂𝐇𝟑 𝐂𝐎𝐎− ]é𝐪
D’après le tableau d’avancement : [𝐇𝟑 𝐎+ ]é𝐪 = [𝐂𝐇𝟑 𝐂𝐎𝐎− ]é𝐪 et [𝐂𝐇𝟑 𝐂𝐎𝐎𝐇]é𝒒 = 𝑪 − [𝐇𝟑 𝐎+ ]é𝐪
Connaissant la conductivité à l’équilibre on peut calculer la valeur de [𝐇𝟑 𝐎+ ]é𝐪 :
𝛔é𝐪
[𝐇𝟑 𝐎+ ]é𝐪 =
(𝝀𝐇𝟑𝐎+ + 𝝀𝑪𝑯𝟑𝑪𝑶𝑶− )
[𝐇𝟑 𝐎+ ]𝟐é𝒒
La constante d’équilibre est donnée par : 𝐊 = 𝑪−[𝐇 +
𝟑 𝐎 ]é𝐪
Remarque
On utilise souvent le 𝐩𝐊 𝐞 défini par : 𝐩𝐊 𝐞 = − 𝐥𝐨𝐠 𝐊 𝐞 ⇔ 𝐊 𝐞 = 𝟏𝟎−𝐩𝐊𝐞
La constante d'acidité 𝐊 𝐀 est la constante d'équilibre associée à l'équation de la réaction d'un acide avec l'eau
[𝐇𝟑 𝐎+ ].[𝐀− ]
La constante d’acidité 𝐊 𝐀 associe au couple 𝐀𝐇/𝐀− est : 𝐊𝐀 = [𝐀𝐇]
𝐩𝐊 𝐀 = − 𝐥𝐨𝐠 𝐊 𝐀 ⇔ 𝐊 𝐀 = 𝟏𝟎−𝐩𝐊𝐀
[A− ] [A− ]
log K A = log[H3 O+ ] + log [AH] ⇔ − log[H3 O+ ] = − log K A + log [AH]
[𝐀− ]
𝐩𝐇 = 𝐩𝐊 𝐀 + 𝐥𝐨𝐠
[𝐀𝐇]
Remarque
Une transformation chimique peut être considérée totale Si 𝐊 > 𝟏𝟎𝟒
2) Diagramme de distribution
On considère une solution aqueuse, contenant un acide 𝐀𝐇 et sa base
conjuguée 𝐀− , la figure ci-contre représente le diagramme de
distribution
𝜶 (𝑨𝑯) : Le pourcentage d’acide 𝐀𝐇 dans la solution
𝜶(𝑨− ) : Le pourcentage de la base 𝐀− dans la solution
Remarque
L’indicateur colore convenable pour réaliser un titrage colorimétrique est l’indicateur coloré dont sa zone de
virage contient la valeur du pH de l’équivalence