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Cahier de l’activité
Physique
&
Chimie
2BAC-Biof
# Activités expérimentales
# Exercices d'applications
KHIYA Zakaria
Lycée
Année scolaire 2023/2024
PARTIE I : Ondes
1.1 Activité 1
Brancher le microphone sur l’une des voies de l’oscilloscope (Doc 1).
o Produire un son avec un instrument de musique et visualiser le signal
sonore (Doc 2).
o Remplacer l’instrument de musique avec un diapason et visualiser à
nouveau le signal sonore (Doc 3).
1. Est-ce que les ondes obtenues sont périodiques ?
2. Comparer les oscillogrammes
3. Calculer la période 𝑻 de cette onde sonore,
sachant que 𝑺𝑿= 𝟎, 𝟓 𝒎𝒔/𝒅𝒊𝒗.
4. En déduire la fréquence 𝒗 (N) de l’onde sonore
émise par le diapason
𝒅′ 𝒅′
6. Calculer les rapports 𝟏 et 𝟐, que remarquez-vous ?
7. Déterminer T la périodicité temporelle de l’onde sonore puis déduire sa
fréquence f (N). (Sh =0,9 s/div).
8. Que représente le rapport 𝑻 (analyse dimensionnelle), puis calculer sa
valeur, conclure.
9. D’après cette relation 𝑉 = 𝑻, donner une définition plus générale de
la longueur d’onde d’une onde progressive périodique sinusoïdale.
Exercice d’application 1 :
Nous avons vu que les ondes sonores propagent dans l’air à la célérité v=340 m.s-1 dans les conditions
ordinaires de température.
1. Déterminer le domaine de longueur d’onde des ondes sonores audibles par l’oreille humaine, sachant
que leurs fréquences sont comprises entre 20 Hz et 20 kHz
Exercice d’application 2 :
Un diapason produit un la note Ia3, en vibrant à la fréquence de 440 Hz
1- Quelle est la longueur d’onde sonore produit dans l’aire ou la vitesse du son est égal à 340 m.s-1 ?
2- Quelle sont les distances séparant deux couches d’aire vibrant en phase ?
1.1. Activité 1
On envoie à l’aide d’une source laser un faisceau lumineux étroit, sur un
écran. On interpose devant le faisceau une fente verticale très étroite
et de largeur 𝒂, percée dans une plaque opaque, à une distance D de
l’écran.
Exercice d’application 1
Partie I : Un faisceau de lumière monochromatique, de
longueur d'onde λ, produit par une source laser arrive sur
une fente F verticale rectangulaire, de largeur a. On place un
écran à une distance D de cette fente ; la distance D est grande
devant a. (voir la figure 1)
1. Nommer le phénomène observé sur l’écran. Quel
enseignement sur la nature de la lumière ce phénomène
apporte-t-il ?
2. Une onde lumineuse est-elle une onde mécanique ?
Justifier.
3. En utilisant la figure-1, exprimer l’écart angulaire θ
en fonction des grandeurs L et D.
4. Quelle expression lie les grandeurs θ, λ et a ?
5. En déduire l’expression de la largeur L de la tâche
centrale de diffraction en fonction de λ, D et a.
Partie II : On cherche maintenant à déterminer
expérimentalement la longueur d'onde dans le vide λ
de la lumière monochromatique émise par la source laser
utilisée. Pour cela, on place devant le faisceau laser,
des fentes rectangulaires verticaux de différentes
largeurs a. La figure de diffraction obtenue est observée sur un écran blanc situé à une distance D=2,0
m des fils. Pour chacun des fils, on mesure la largeur L de la tâche centrale de diffraction. On trace la courbe
L = f (1/a) (fig.2)
1. Donner l'équation de la courbe L = f (1/a)
2. Déduire la longueur d'onde λ dans le vide de la lumière monochromatique constitutive du faisceau
laser utilis
Exercice d’application
L’activité a(t) d’un gramme de charbon ancien, trouvé dans un foyer préhistorique, est 4,0. 10−2 Bq. L’activité
a0 d’un gramme de charbon récent est 0,23 Bq. Quel est l'âge du foyer préhistorique ?
Donnée : t1/2 (14C) = 5570 ans
1.1. Activité 1
Dans le système international, la masse s’exprime en kilogramme (kg) et l’énergie en joule (J). En physique
nucléaire, on utilise plutôt l’unité de masse atomique (µ) pour la masse et l’électronvolt (eV) ou
souvent le mégaélectronvolt (MeV) pour l’énergie.
𝟏
o Une unité de masse atomique est égale à un douzième (𝟏𝟐) de la masse d’un atome de carbone 12.
o Un électronvolt est égal à l’énergie acquise par un électron accéléré par une tension de un volt.
1. Calculer la valeur, en kg, de l’unité de masse atomique.
2. En appliquant la relation d’Einstein, calculer, en MeV, l’énergie correspondante à l’unité de masse
atomique.
𝑴𝒆𝑽
3. En déduire la valeur de l’unité de masse atomique en 𝑪𝟐
Données :
Masse molaire de 12C M (12C) = 12 g. mol−1 , Constante d’Avogadro : NA= 6,02214. 1023mol−1
1eV = 1,602177. 10−19J et 1 MeV = 106eV
II. Énergie de liaison d’un noyau
1. Activité 2
Le noyau d’hélium 42𝐻𝑒 est constitué de 2 protons et 2 neutrons. Sa masse est m ( 𝟒𝟐𝑯𝒆)= 4,00150 u
1. Calculer, en unité de masse atomique, la masse des nucléons séparés
constituant ce noyau
2. En déduire la différence entre la masse des nucléons séparés et la masse
du noyau, appelé le défaut de masse du noyau et noté ∆𝑚.
3. Calculer, en MeV, l’énergie de masse correspondant au défaut de
masse de ce noyau, appelée l’énergie de liaison du noyau et notée
𝑬𝑳
𝑬
4. En déduire le rapport 𝝃 = 𝑨𝑳 appelé l’énergie de liaison par nucléon et
qui s’exprime en MeV/nucléon.
5. Un noyau est d’autant plus stable que son énergie de liaison par
nucléon ξ est plus grande. Lequel des deux noyaux 𝟒𝟐𝑯𝒆 et 𝟏𝟏𝑯 , le
noyau de deutérium, est plus stable.
𝑴𝒆𝑽
Données : m ( 𝟏𝟏𝑯) = 2,01355 , m ( 𝟏𝟏𝒑)= 1,00728 , m( 𝟏𝟎𝒏) = 1,00866 𝑢 , 1u = 931,5 𝟐
𝑪
Exercice d’application 1
1. Calculer, en (u) et en (kg), le défaut de masse du noyau du carbone 𝟏𝟒𝟔𝑪
2. Calculer, en MeV et en J, l’énergie de liaison du noyau de carbone 𝟏𝟒𝟔𝑪
3. Calculer l’énergie de liaison par nucléon du noyau de carbone
4. Lequel des deux noyaux 𝟏𝟒𝟔𝑪 et 𝟏𝟑𝟔𝑪 , le noyau de deutérium, est plus stable
On donne : mp= 1, 00728u , mn= 1, 00866u , m( 𝟏𝟒𝟔𝑪) = 13, 9999u , 1u = 1, 66.10−27kg , 1 MeV =
106eV=1.6.10-13J , 𝟏𝛍 = 𝟏, 𝟔𝟔. 𝟏𝟎− , m( 𝟏𝟒𝟔𝑪) = 13,000062u
autres
Pour 20 < A < 190, on constate que −ξ prend des valeurs minimales
qui correspondent aux noyaux plus stable (région II).
Pour A < 20, on constante que −ξ augmente rapidement. il
correspond aux petits noyaux instables ce qui pousse ces noyaux à
s’associer entre eux pour former d’autres noyaux plus lourds plus
stables. Ce phénomène est appelé Fusion nucléaire (Région I).
Pour A > 190, on constate que −ξ augmente lentement. Les noyaux
correspondants sont instables ce qui leur poussent à se dissocier
pour former d’autres noyaux plus légers plus stable. Ce
phénomène est appelé Fission nucléaire (Région III).
2. Fusion nucléaire
2.1. Activité 4
Lorsque deux noyaux, de deutérium 𝟐𝟏𝑯 et de tritium 𝟑𝟏𝑯 se rapprochent
à des températures atteignant plusieurs millions de degrés, ils fusionnent
en un noyau instable. Un noyau d’hélium 𝟒𝟐𝑯𝒆 et un neutron sont alors
éjectés, créant de l’énergie.
1. Comment appelle-t-on ce type de réaction ? Est-elle spontanée ?
2. Donner la définition de cette réaction
3. D’après la courbe d’Aston, le noyau formé He est-il plus stable que
les deux noyaux 𝟐𝟏𝑯 et 𝟑𝟏𝑯?
4. Écrire l’équation de cette réaction.
5. Calculer l’énergie libérée par cette réaction Données : m ( 𝟏𝟎𝒏) = 1,00866𝑢 , m( 𝟐𝟏𝑯) = 𝟐, 𝟎𝟏𝟑𝟓𝟓 𝒖 ,
m( 𝟑𝟏𝑯) = 𝟑, 𝟎𝟏𝟓𝟓𝟎 𝒖 , m( 𝟒𝟐𝑯𝒆) = 𝟏𝟒, 𝟎𝟎𝟏𝟓𝟎 𝒖 , 1u = 931,5 MeV/𝑐2
- La radioactivité β−: 𝟔𝟎 𝟔𝟎
𝟐𝟕𝑪𝒐 → 𝟐𝟖𝑵𝒊 + −𝟏𝒆
𝟎
𝟏𝟑 𝟏𝟑 𝟎
- La radioactivité β+: 𝟕𝑵 → 𝟔𝑪 + 𝟏𝒆
Exercice d’application 2
Dans une centrale nucléaire, on utilise des noyaux d’uranium 235 comme combustible fissile. L’un des modes
𝟏𝟑𝟗
de fission nucléaire de l’uranium 235 est le suivant : 𝟐𝟑𝟓 𝟏 𝒙
𝟗𝟐𝑼 + 𝟎𝒏 → 𝟓𝟑𝑰 + 𝟑𝟗𝒀 + 𝒚. 𝟎𝒏
𝟏
1. Déterminer x et y
2. Donner l’expression de ∆m la variation de la masse correspondante. Calculer sa valeur.
3. En déduire, en 𝐌𝐞𝐕, puis en joule, l’énergie libérée au cours de cette fission
4. Représenter le diagramme d’énergie correspondant à cette fission.
5. Calculer la quantité d’énergie libérée lors de la fission de 𝟏 𝐤𝐠 d’uranium 235
6. Calculer la masse de pétrole qui produirait la même quantité d’énergie. Conclure en comparant les
deux masses.
𝟏𝟑𝟗
Données : m( 𝟏𝟎𝒏) = 1,00866𝑢 , m( 𝟐𝟑𝟓 𝒙
𝟗𝟐𝑼) = 𝟐𝟑𝟒, 𝟗𝟗𝟑𝟑𝟐 𝒖 , m( 𝟓𝟑𝑰) = 𝟏𝟑𝟖, 𝟖𝟗𝟔𝟗𝟓 𝒖 , m( 𝟑𝟗𝒀) =
𝟗𝟑, 𝟖𝟗𝟎𝟒 𝒖 , M( 𝟐𝟑𝟓 𝟗𝟐𝑼) = 𝟐𝟑𝟓 𝒈/𝒎𝒐𝒍 , 𝟏 𝐤𝐠 de pétrole peut produire 𝟒𝟐 𝐌𝐉 d’énergie
Activité 1 :
On réalise le circuit électrique ci-contre comprenant un condensateur, une lampe, un générateur de
tension continu, un voltmètre et un interrupteur .
1. Qu’observe-t-on lorsqu’on ferme l’interrupteur ?
2. Le passage du courant électrique dans le circuit provoque une
accumulation d’électrons sur l’une de ses armatures et se charge
négativement, et un défaut d’électrons sur l’autre armature et se
charge positivement. Une tension électrique apparait entre ces armatures
; le condensateur se charge.
a) Quel est le signe des charges électriques 𝒒𝑨 et 𝒒𝑩 portées par les
armatures A et B ? Quelle est la relation entre 𝒒𝑨 et 𝒒𝑩 ?
b) La quantité d’électricité portée par l’une des armatures est appelée
la charge du condensateur, notée q. Exprimer 𝒒𝑨 et 𝒒𝑩 en fonction de q
.
Relation entre l’intensité de courant et la charge du condensateur
Exercice d’application 1
Exprimer la capacité 𝑪𝑨𝑩 entre les points A et B dans le montage suivant, puis
calculer sa valeur :
Remarque :
Lorsque la bobine est parcourue par un courant d’intensité constante (régime permanent) : I = Ip = Cts
𝑑𝑖
=0 𝑈𝐿 = 𝑟. 𝑖 la bobine se comporte comme un conducteur ohmique
𝑑𝑡
𝑑𝑖
Lorsque la résistance interne r de la bobine est négligeable, la tension entre ses bornes devient : 𝑈𝐿 = 𝐿 𝑑𝑡
Si l’intensité du courant 𝑖(𝑡)est croissante, alors la tension aux borne de bobine UL est croissant
Si l’intensité du courant 𝑖(𝑡) est décroissante, alors la tension aux borne de bobine UL est diminue
3. L’influence de la bobine dans un circuit
3.1.Activité 1
On réalise le montage expérimental suivant dans lequel les deux lampes sont
identiques et la résistance de la bobine et celle du conducteur ohmique ont la
même valeur 𝒓=𝑹
Observation :
- Lorsque on ferme l’interrupteur K on remarque que la lampe L2
s’allume avant la lampe L1
- Lorsque on ouvre l’interrupteur K on remarque que la lampe L2
s’éteint avant la lampe L1
Que concluez-vous ?
K. On ferme l’interrupteur K à un instant choisi comme origine des dates (t = 0). Un système de saisie
informatique approprié permet de tracer la courbe (𝑪𝟏 ) représentant la tension 𝑼𝑨𝑴 (𝒕) et la courbe (𝑪𝟐 )
représentant la tension 𝑈𝐵𝑀 (𝑡) (figure 2).
1) Etablir l’équation différentielle vérifiée par l’intensité 𝒊(𝒕) du courant.
2) Trouver la valeur de E.
3) Déterminer la valeur de r et montrer que 𝒓𝟎 = 𝟓 𝜴.
4) La droite (T) représente la tangente à la courbe (𝑪𝟐 ) à l’instant de date t = 0 (figure 2).
Vérifier que 𝑳𝟎 = 0,18 H.
1.1.Activité 1
On réalise le circuit électrique ci-contre :
Le condensateur est initialement déchargé. Pour le charger, on
met l’interrupteur à la position 1 ⃝.
Lorsque le condensateur est entièrement chargé (𝑼 𝑪 = 𝑬 =
𝟔 𝑽), on bascule l’interrupteur K vers la position 2 ⃝ , le
condensateur se décharge à travers la bobine et la résistance R.
On prend au début : 𝑹𝑻 = R + r = 10 Ω, L = 50 mH et C = 2 µF.
On considère l’origine des dates, l’instant t = 0 où l’interrupteur
est basculé vers la position 2 ⃝,
Sur la voie 𝑌 1 d’un oscilloscope à mémoire, on visualise la
tension 𝑼 𝑪 aux bornes du condensateur en fonction du temps
On obtient les courbes suivantes pour différentes valeurs de la
résistance totale𝑅𝑇 .
1. Décrire et interpréter ce que l’on observe sur l’écran de l’oscilloscope après avoir basculer le commutateur
en position 2.
2. Quelle est l’influence de la résistance 𝑹𝑻 =0,10 et 500 sur la tension 𝑼 𝑪 (figure 1,2 et 3)
3. On appelle la pseudo-période T des oscillations électriques la durée séparant deux valeurs maximales
successives de la tension .
a. La pseudo-période T dépend-elle de la résistance R
b. Quelle est l’influence de L et de C sur la pseudo-période ?
4. En appliquant la loi d’additivité des tensions Établir l’équation différentielle vérifiée par la tension 𝑼 𝑪 et
la charge q au du condensateur. Quel est le terme qui traduit l’amortissement des oscillations électriques
dans cette équation ?
3 1
2
2 1
Onde Modulatio
Emission
Récupérati
porteuse on
n Transmis ion
sion de
Le signal BF Séparation L’informat
Signal BF ion
module l’une du signal BF
On se limite dans la suite du cours à l’étude des signaux sinusoïdaux. Le signal réel (images, vidéos, audio, ...
etc) peut toujours être ramené à un somme des signaux sinusoïdaux.
3. Tension sinusoïdale
Une tension sinusoïdale est un signal électrique qui varie au cours de
temps de façon sinusoïdale. Mathématiquement, elle s’exprime par
la relation :
𝒖(𝒕) = 𝑼𝒎 𝐜𝐨𝐬(𝟐𝝅𝒇𝒕 + 𝝋)
𝑼𝒎 : L’amplitude de la tension sinusoïdale en Volt (V).
𝒇 : La fréquence de la tension sinusoïdale en Hertz (Hz).
𝝋 : La phase de la tension sinusoïdale à 𝒕 = 𝟎 en radian (rad).
𝒖𝒔 (𝒕) modulée en amplitude. Le multiplieur (AD 633) comporte deux entrées notées 𝑬𝟏 et 𝑬𝟏 et une sortie.
On le représente dans le circuit par le symbole suivant :
Exercice d’Application
On donne :
• Sensibilité horizontale : 𝑆ℎ = 1 ms/div ; •Sensibilité verticale : 𝑆𝑣 = 2
V/div.
En exploitant la courbe ci-contre :
1. Calculer la fréquence de l’onde porteuse 𝐹𝑝 et la fréquence du
signal 𝑓𝑠 .
2. Calculer le taux de modulation m.
3. Commenter la qualité de modulation.
3. Circuit de la démodulation
Le circuit de la démodulation est
l’association en parallèle respective des
deux montages précédents.
• Le détecteur d’enveloppe de la tension
modulée, la détection est meilleure pour la
condition :
𝟏
𝑻𝒑 ≪ 𝑹𝑪 < 𝑻𝒔 → 𝒇𝑺 < ≪ 𝑭𝑷
𝝉
Éliminer la composante continue
𝑼𝟎 via un filtre R’C’ passe-haut.
2. Dans un milieu acide l’eau oxygénée réagit avec les ions iodures, les couples mis en jeu:
𝑰𝟐 /𝑰− 𝒆𝒕 𝑯𝟐 𝑶𝟐 /𝑯𝟐 𝑶. Écrire l’équation bilan de cette réaction.
II. Transformations rapides et transformations lentes
1. Transformation rapide
1.1. Activité 2
Introduire environ 𝟐𝟎 𝐦𝐋 de solution incolore de thiosulfate de sodium
( 𝟐𝑵𝒂+ 𝟐−
(𝒂𝒒) + 𝑺𝟐 𝑶𝟑(𝒂𝒒) ) dans un bécher de 𝟓𝟎 𝐦𝐋
Ajouter progressivement 𝟏𝟎 𝐦𝐋 de la solution brune de diiode, 𝑰𝟐(𝒂𝒒) .
Observer.
1. Qu’observe-t-on ? Comment interpréter ces observations ?
2. Etablir les demi-équations relatives aux couples 𝑰𝟐(𝒂𝒒) /𝑰− et
𝑺𝟒 𝑶𝟐− 𝟐−
𝟔(𝒂𝒒) /𝑺𝟐 𝑶𝟑(𝒂𝒒) met en jeu cette réaction? En déduire l’équation
de cette réaction.
3. Proposer une définition d’une transformation rapide.
2. Transformation lente
2.1. Activité 3
Introduire, dans un bécher de 𝟓𝟎 𝐦𝐋 , environ 𝟐𝟎 𝐦𝐋 de solution
incolore d’iodure de potassium ( 𝑲+ −
(𝒂𝒒) + 𝑰(𝒂𝒒) ) de concentration 𝟎,
𝟐 𝐦𝐨𝐋. 𝐋−𝟏
Ajouter 20 𝐦𝐋 de l’eau oxygénée acidifiée 𝐻2 𝑂2(𝑎𝑞) de concentration 𝟎,
𝟎𝟏 𝐦𝐨𝐋. 𝐋−𝟏
1. Qu’observe-t-on ? Comment interpréter ces observations ?
2. Etablir les demi-équations relatives aux couples 𝑰𝟐(𝒂𝒒) /𝑰− et
𝑯𝟐 𝑶𝟐 /𝑯𝟐 𝑶 met en jeu cette réaction ? En déduire l’équation de cette
réaction.
3. Proposer une définition d’une transformation lente.
2. Activité 3
Cahier d’activités physique- chimie 2BACF- Pr. KHIYA Zakaria
On fait réagir les ions iodures 𝑰 − et les ions peroxodisulfate 𝑺𝟐 𝑶𝟐−𝟖 . Pour illustrer l’influence de quelques facteurs
cinétiques sur la vitesse de cette réaction, on prépare au même instant 4 mélanges sous la température. Selon le tableau
suivant :
𝑰 − (𝒎𝒎𝒐𝒍/𝒍) 𝑺𝟐 𝑶𝟐−
𝟖 (𝒎𝒎𝒐𝒍/𝒍 Température (°C)
Mélange 1 20 10 20
Mélange 2 40 20 20
Mélange 3 20 10 30
Mélange 4 40 20 30
Avec le dosage, on détermine la concentration du diiode [𝑰𝟐 ] formée, pour chaque mélange pendant la même durée t =
20min. et on transmet les résultats dans le tableau suivant :
1. Écrire l’équation de cette réaction, sachant que les couples mis en jeu sont : 𝑰𝟐(𝒂𝒒) /𝑰− et 𝑆2 𝑂82− /𝑆𝑂42−
2. Quel est le facteur cinétique qui explique les résultats des expériences 1 et 2 d’une part, et les résultats
des expériences 3 et 4 d’autre part. Quel est l’effet de ce facteur ?
3. Quel est le facteur cinétique qui explique les résultats des expériences 1 et 3 d’une part, et les résultats
des expériences 2 et 4 d’autre part. Quel est l’effet de ce facteur ?
4. Dans quelle expérience a-t-on la transformation la plus est rapide ?
Méthodes physiques sont utilisées lorsque certaines grandeurs physiques mesurables dans un milieu réactionnel sont
liées à la concentration de certaines des espèces chimiques présentes dans ce milieu, notamment (Conductimétrie - pH-
métrie - mesure de volume ou de pression - Spectrophotométrie).
Remarque : Ces méthodes se caractérisent par un suivi continu de l’évolution de la quantité de matière ou de la
concentration dans le temps, sans perturber le milieu réactionnel.
Méthodes chimiques telles que le dosage. Ces méthodes ne permettent pas de suivre de façon continue l’évolution de
la quantité de matière ou de la concentration d’un réactif ou d’un produit dans le temps.
Quelques techniques pour déterminer la quantité de matière
En fonction de la En fonction de gaz En fonction de En fonction de On utilise la
masse m 𝑽𝒈𝒂𝒛 pression P concentration C conductimétrie
𝒎 𝑽 𝑷. 𝑽 𝒏 = 𝑪. 𝑽
𝒏= 𝒏= 𝒏= 𝜎 = ∑ 𝑖 [ 𝑋𝑖 ]
𝑴 𝑽𝒎 𝑹. 𝑻
𝟐
𝟐
Remarque :
Si la transformation est totale, ce qui correspond à la disparition du réactif limitant, l’avancement final est égal
𝒙𝒎𝒂𝒙
l’avancement maximal, alors : 𝒙 (𝒕𝟏 ) =
𝟐
𝟐
Exercice d’application 1
La courbe ci-contre représente l’évolution au cours du temps de
l’avancement de la réaction étudiée à l’activité 2.
1. En utilisant la courbe, déterminer la vitesse volumique de
réaction pour t = 0 et t = 1000 s.
………………………………………………………………………
………………………………………………………………………
………………………………………………………………………
………………………………………………………………………
0,30mol.L−1
Donnée : Les couples mis en jeu dans la transformation est : S2O82−/SO42−; I2/I−
1. Écrire l’équation de la réaction.
2. Calculer la quantité de matière initiale des réactifs, puis déduire leurs
concentrations initiales.
3. Tracer le tableau d’avancement et déduire l’avancement maximale
xmax et le réactif limitant.
4. D’après le tableau d’avancement, montrer que 𝒙(𝒕) = [𝑰]𝟐 (𝒕). 𝑽𝑻
avec : VT = V1 + V2.
5. Déduire la valeur de la concentration maximale [I2]max diiode formé.
6. à différentes dates, on effectue rapidement des prélèvements que l’on
refroidit dans la glace fondante. On dose ensuite le diiode formé.
L’ensemble des résultats de cette expérience permet de tracer le graphe
représentant la variation de la concentration de diiode en fonction de temps [I2] = f (t).(voir la figure ci-
contre).
6.1. Quel est le rôle de la glace dans cette expérience.
6.2. Déterminer, en justifiant, le temps de demi-réaction t1/2
6.3. Calculer la vitesse volumique de formation du diiode formé aux instants t0= 0 et t1= 40min. Expliquer les
résultats trouvés.
Exercice d’application
1. Calculer la valeur de pH des solutions suivantes : [𝑯𝟑 𝑶+ ] = 𝟏, 𝟐𝟏𝟎−𝟑 𝒎𝒐𝒍/𝒍 ; [𝑯𝟑 𝑶+ ] = 𝟏, 𝟏𝟎−𝟓 𝒎𝒐𝒍/𝒍 ;
[𝑯𝟑 𝑶+ ] = 𝟎, 𝟎𝟖𝟎𝟏𝟎−𝟑 𝒎𝒐𝒍/𝒎𝟑
2. Calculer la concentration des ions [𝑯𝟑 𝑶+ ] dans les solutions suivantes :𝒑𝑯𝟏 = 𝟓, 𝟎𝟐 𝒆𝒕 𝒑𝑯𝟐 = 𝟖, 𝟑
Méthodes de mesure du pH d’une solution aqueuse.
Exercice d’application 2
La notice d’un pH-mètre indique une incertitude absolue sur l’affichage de ∆pH=0,05. Le pH d’une
solution alimentaire mesuré avec cet appareil est 3,40.
1. Calculer la concentration molaire en ions oxonium [𝑯𝟑 𝑶+ ]de la solution.
2. Donner un encadrement de la valeur du pH de cette solution.
3. En déduire un encadrement de la concentration en ions oxonium [𝑯𝟑 𝑶+ ].
4. Quelle est la précision de mesure de cette concentration.
5. Calculer l’incertitude relative sur la valeur de la concentration des ions oxonium [𝑯𝟑 𝑶+ ]
1. Écrire l'équation de réaction acido-basique entre le chlorure d’hydrogène et l’eau. On donne : 𝑯Cl (aq )/
Cl−(𝒂𝒒); 𝑯𝟑𝑶+(𝒂𝒒)/𝑯𝟐𝑶(l)
2. Calculer la quantité de matière initiale du chlorure d’hydrogène.
3. Dresser un tableau d’avancement en utilisant les grandeurs C, V, l’avancement de la réaction x,
l’avancement maximal xmax et l’avancement final xf et Déterminer l’avancement maximal xmax.
4. Déterminer la concentration finale en ions oxonium [𝑯𝟑𝑶+]f, et déduire la valeur de l’avancement final xf
5. Déduire le bilan de matière à l’état final. .
6. Comparer xmax. avec xf . Que peut-on conclure ?
V2= 10 L d’une solution d’acide éthanoïque diluée de concentration C2.On mesure le pH de la solution, via
un pH-mètre, on trouve pH = 3,10.
Données : masse volumique de l’acide éthanoïque ⍴= 1,05 g:cm-3 et sa masse molaire : M = 60 g/mol
1. Quels sont les couples participant à la réaction ? Écrire l’équation de la réaction.
2. Calculer la quantité de matière initiale de l’acide éthanoïque et déduire la concentration C2.
3. Dresser un tableau d’avancement de la réaction puis calculer l’avancement maximal xmax.
4. Calculer [𝑯𝟑 𝑶+ ] déduire l’avancement final xf
5. Déduire le bilan de matière à l’état final.
6. Comparer xf et xmax. Conclure.
Activité 1
On mesure, à 25 °C, les conductivités de trois solutions aqueuses d’acide éthanoïque CH3CO2H(aq) de
différentes concentrations . Les résultats sont reportés dans le tableau ci-après.
1. Ecrire la réaction d’acide éthanoïque dans et dresser r le tableau d’avancement de cette réaction
2. En utilisant le tableau d’avancement montré que l’expression est :
𝝈é𝒒 𝝈é𝒒
[𝑯𝟑 𝑶+ ]é𝒒 = [𝑪𝑯𝟑 𝑶𝑶− ]é𝒒 = et [𝑪𝑯𝟑 𝑶𝑶𝑯]é𝒒 = 𝑪𝒊 −
𝑯𝟑 𝑶+ +𝑪𝑯𝟑 𝑶𝑶− 𝑯 + +𝑪𝑯𝟑 𝑶𝑶−
𝟑𝑶
3. Trouver l’expression de τ le taux d’avancement final de la
réaction en fonction de 𝑪𝒊 et [𝑯𝟑 𝑶+ ]é𝒒
4. Exprimer le quotient de la réaction à l’équilibre 𝑸𝒓.é𝒒 en
fonction de la concentration des ions d’oxonium à l’équilibre
+
[𝑯𝟑 𝑶 ]é𝒒et 𝑪𝒊 , puis 𝑸𝒓.é𝒒 en fonction de pH et 𝑪𝒊
5. Compléter le tableau des résultats ci-dessus. Conclure.
6. Quelle est la valeur de la constante d’équilibre K ? tel que K
est la valeur que prend le quotient de réaction dans l’état
d’équilibre 𝑸𝒓.é𝒒 .
Les paramètres influençant le taux d’avancement final τ
Influence de la constante d’équilibre K
Activité 2
On mesure, à 25 °C, les conductivités de trois solutions aqueuses : la solution d’acide éthanoïque,
la solution d’acide benzoïque et la solution d’acide méthanoïque, de même concentration C = 5.10−2
mol. L−1. Les résultats sont reportés dans le tableau ci-après
I. Autoprotolyse de l’eau
1. Taux d’avancement final de l’autoprotolyse de l’eau
Cahier d’activités physique- chimie 2BACF- Pr. KHIYA Zakaria
1.1.Activité 1
L’eau est un ampholyte et joue le rôle d’acide et de base. Il existe donc une réaction acido-basique
entre l’acide H2O et la base H2O, appelée autoprotolyse de l’eau.
1. Calculer la quantité de matière initiale d’un litre d’eau
2. Écrire l’équation de la réaction d’autoprotolyse de l’eau
3. Dresser un tableau d’avancement de la réaction d’autoprotolyse de l’eau
4. Déterminer la valeur de l’avancement maximal xmax
5. Déterminer les concentrations des ions contenus dans l’eau pure
6. Déterminer la valeur de l’avancement à l’équilibre xeq .
7. Calculer le taux d’avancement final τ. conclure
8. Donnée : la masse volumique de l’eau : ρ = 1 g.cm−3
9. La constante d’équilibre associée à la réaction d’autoprotolyse de l’eau est appelée produit ionique
de l’eau que l’on désigne par 𝑲𝒆 .
a) écrire l’expression de 𝑲𝒆 puis calculer sa valeur
b) Puisque 𝑲𝒆 ne dépend pas de l’état initial du système, mais uniquement de la température, on a donc
pour toute solution aqueuse, à la température de 25 °C : 𝑲𝒆 = 10-14. Pour des raisons de commodité, on
utilise aussi pKe tel que 𝒑𝑲𝒆 = −𝒍𝒐𝒈𝑲𝒆 . Calculer la valeur de 𝒑𝑲𝒆 ,à 25°C.
2. Solutions acides, basiques et neutres
Exercice d’application 1
1. On dispose d’une solution aqueuse (SA) de pH = 3,2. Trouver la relation entre [HO-] et pH, puis calculer
la concentration des ions hydroxyde dans la solution.
2. On dispose d’une solution aqueuse (SB) dont la concentration des ions hydroxyde est 4,3:10-4 mol/L
Calculer la valeur du pH de la solution.
V. Dosage acido-basique
1. Principe d’un dosage
2. Dosage pH-métrique
2.1.Dosage d’un acide par une base
Activité 5
On introduit dans un bécher, un volume VA = 20 mL d’une
solution d’acide éthanoïque CH3COOH de concentration
CA.
On ajoute progressivement, à l’aide d’une burette graduée,
un volume VB d’une solution d’hydroxyde de sodium ( Na+
, HO- ) de concentration CB = 10-2 mol.L-1,
On mesure le pH du mélange après chaque ajout (addition).
Puis on trace la courbe représentant la variation du 𝒑𝑯 =
𝒅𝒑𝑯
𝒇(𝑽𝑩 ) et 𝒅𝑽 = 𝒇(𝑽𝑩 )
𝑩
1. Écrire l’équation de la réaction du dosage
2. Dresser le tableau d’avancement de cette réaction
3. Quelle est la valeur du taux d’avancement final τ de
cette réaction lorsqu’on ajoute un volume 𝑽𝑩 = 6 mL de la
solution de soude
4. Commenter le graphique 𝒑𝑯 = 𝒇(𝑽𝑩 )
5. Définir l’équivalence d’un dosage puis déterminer la relation d’équivalence
6. Le point E d’équivalence est un point d’inflexion pour la courbe 𝒑𝑯 = 𝒇(𝑽𝑩 )autour duquel la courbe est
symétrique. comment peut-on déterminer graphiquement le point d’équivalence : (𝑽𝑩𝑬 = ... , 𝒑𝑯𝑩𝑬 = ….)
7. En exploitant la relation d’équivalence, calculer la concentration CA
Activité
On prépare les mélanges 1, 2 et 3, qui représentent les solutions aqueuses suivantes :
V1 volume de solution d’acide méthanoïque
𝑯𝑪𝑶𝑶𝑯 de concentration, C = 0,1mol/L
V2 volume de solution de méthanoate de sodium
(𝐻𝐶𝑂𝑂− ; 𝑁𝑎+ ) de concentration, C = 0,1mol/L
V3 volume de solution d’acide éthanoïque
𝐶𝐻3 𝐶𝑂𝑂𝐻 deconcentration, C = 0,1mol/L
V4 volume de solution de éthanoate de sodium
(𝐶𝐻3 𝐶𝑂𝑂− ; 𝑁𝑎 + ) de concentration, C = 0,1mol/L.
On donne le pH de chaque solution dans le tableau ci-contre
1. Écrire l’équation de la réaction acide base de l’acide méthanoïque et l’ion éthanoate. Les couples
acide=base mis en jeu : 𝒑𝑲𝑨𝟐 (𝑪𝑯𝟑 𝑪𝑶𝑶𝑯/𝑪𝑯𝟑 𝑪𝑶𝑶− ° = 𝟒, 𝟖 et 𝒑𝑲𝑨𝟏 (𝑯𝑪𝑶𝑶𝑯/𝑯𝑪𝑶𝑶− = 𝟑, 𝟖
2. Montrer que la constante d’équilibre de cette réaction K peut s’écrire : 𝑲 = 𝟏𝟎𝒑𝑲𝑨𝟐 −𝒑𝑲𝑨𝟏 . Puis calculer
sa valeur.
3. On considère l’état initial du système, calculer la valeur de quotient initial 𝑸𝒓,𝒊 pour chaque mélange,
puis comparer 𝑸𝒓,𝒊 à 𝑲 pour chaque mélange.
[𝑨]𝒇 [𝑯𝑪𝑶𝑶−]𝒇 [𝑪𝑯" 𝑪𝑶𝑶− ]𝒇
4. En utilisant la relation𝒑𝑯 = 𝒑𝑲𝑨 + 𝒍𝒐𝒈 , calculer la valeur des rapports et , puis
[𝑨𝑯]𝒇 [𝑯𝑪𝑶𝑶𝑯]𝒇 [𝑪𝑯𝟑 𝑪𝑶𝑶𝑯]𝒇
ses valeurs à l’état initial.
5. Déduire pour chaque mélange le sens d’évolution du système chimique.
6. En comparant la valeur 𝑸𝒓,𝒊à la constante d’équilibre 𝑲, déterminer le critère qui permet de prévoir le
sens d’évolution spontanée du système.