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Semestre 1

Nom : ……………..
Prénom : …………..
Année scolaire :
2023/2024

Prof : Boussakine Abdelilah

Prof : Boussakine Abdelilah Physique – Chimie Page 1


Chapitre 0 : Les questions qui se posent au physicien

I- La physique :
La physique est une science qui s'intéresse à l'étude et à l'explication des phénomènes naturels et universels
et leurs évolutions dans l'espace et dans le temps et tente de les comprendre. Elle établit des théories et des
lois qui permettent de les modéliser et de les prévoir.
Le physicien observe et étudie les phénomènes naturels et universels tout en cherchant les lois qui les
gouvernent. Il fait des recherches théoriques et expérimentales pour approfondir la connaissance des
phénomènes étudiés et mettre au point de nouvelles méthodes et de nouveaux appareils en contribuant par
ses recherches à l'évolution des sciences.
II-Les questions que se posent au physicien :
Plusieurs questions peuvent se poser sur un physicien dans le but de comprendre le fonctionnement des
phénomènes parmi lesquelles on peut citer :
-Quelles sont les grandeurs qui permettent d'étudier l'évolution du système étudié ?
-Quelles sont les paramètres extérieurs qui commandent cette évolution ?
-L'évolution étudiée peut-elle être caractériser par un ou plusieurs temps caractéristiques ?
-Quelle est le rôle des conditions initiales dans l'évolution du système étudié ?
-L'évolution étudiée est-elle lente, rapide, totale ou limitée, est-elle uniforme ou variée ? ….
Ensuite le physicien invente des théories et des lois qui expliquent les phénomènes observés tout en se
basant sur l'observation en passant par l'utilisation d'un modèle théorique ou expérimental avant d'extraire
les résultats.

Par exemple c'est l'observation de la chute d'une pomme qui a conduit Newton à la découverte la loi
d'attraction universelle. Newton à son époque s’est posé plusieurs questions :
- Qui fait tomber la pomme de l’arbre vers le sol ?
- Pourquoi la pomme ne s'éloigne de la terre à tout jamais. ?
- Pourquoi la Lune ne tombe-t-elle pas elle aussi ?
- la chute des corps et la révolution de la Lune autour de la terre, obéissent-elles à la même loi physique ?
Ce qui a poussé Newton à découvrir la loi de gravitation universelle suivante : Tous les corps s'attirent
proportionnellement au produit de leurs masses et inversement proportionnelle au carré de la distance qui
les sépare

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Chapitre 1 : Les ondes mécaniques progressives
Introduction :
La chute d'une goutte d'eau crée à la surface de l'eau une perturbation
qui se déplace à une vitesse donnée. Une onde mécanique progressive
prend alors naissance. Qu'est-ce qu'une onde mécanique progressive ?
Quelles sont ses caractéristiques ? Comment peut-on mesurer la vitesse
de propagation d'une onde mécanique ?
I-Les ondes mécaniques progressives :
1-Définitions :
Une perturbation …………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………..
Un milieu est dit élastique ………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………….
2-Expériences :

Observations :
……………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………
2-Définition :
……………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………….
3- Les différents types d’ondes mécaniques :
Onde transversale Onde longitudinale
▪ L’onde est dite transversale si la direction de L’onde est dite longitudinale si la direction de
perturbation est ……………………… à celle de perturbation et la direction propagation sont
propagation . ………………… entre elles
Exemple : onde se propage le long d’une corde Exemple : Onde se propage le longe d’un ressort

4- L’onde mécanique progressive


L’onde mécanique progressive …………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………

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Exemple :
En faisant tomber l'eau successivement à la surface libre d'une eau, goutte par goutte, à l'aide d'un robinet
on obtient une onde mécanique progressive.
5-Direction de propagation :
Selon la direction de propagation, une onde peut être :
Unidimensionnelle : si l’onde se propage suivant une droite (corde, ressort ...)
Bidimensionnelle : si l’onde se propage dans un plan ( surface de l'eau , ... )
Tridimensionnelle : si l’onde se propage dans l'espace (onde sonore , ... )
6-Ondes sonores :
6-1-Activité :
Expérience 𝟏 : On met une source sonore sous la cloche, puis on
crée le vide dans la cloche à l’aide d’une pompe
Observation : Lorsqu’on crée le vide dans la cloche, on remarque
que le son émet par la source sonore a disparu. donc le son
…………………………..
Expérience 𝟐 : Lorsqu’on fonctionne l’haut-parleur on remarque
que la flame de bougie se déplace horizontalement suivant la
direction de propagation de l’onde sonore. Donc l’onde sonore est
…………………..
6-2-Conclusion :
Le son est une onde ………………………………….se propage dans
les milieux matériels (solide et liquide et gaz) et ne se propage pas
dans le vide, et il se propage grâce à une compression et une dilatation
du milieu de propagation.
• Onde sonore et fréquence associées
L’oriel humain perçoit des son (sons audible) dont la fréquence est comprise entre 20𝐻𝑧 et 20𝑘𝐻𝑧

7– La superposition de deux ondes mécaniques :


Lorsque deux ondes mécaniques (d’une perturbation très faible) se
croisent, elles se superposent et continuent à se propager après leur
rencontre sans se perturber (elle garde la même forme et la même
célérité).
Lors de leur rencontre, les amplitudes des deux ondes s’ajoutent

II-Vitesse de propagation d’une onde :


1-Définition :
On définit la vitesse(célérité) de propagation d’une onde par la relation suivante : ……………………….
Avec d : la distance parcourue par l’onde sur la durée Δt.
2-Notion de retard :
Chaque point M du milieu de propagation est atteint par l'onde émise par la source S à l'instant t=0 avec un retard
temporaire ……………………………
Tout point M répète le même mouvement de la source S avec un retard : ………..
V la célérité de l’onde
Remarque (Relation entre l’élongation d’un point et l’élongation de la source)
………………………………………………………………………….
………………………………………………………………………….

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3-Paramètres influant sur la vitesse de propagation d’une onde :
Pour un milieu homogène, la célérité d’une onde est constante et indépendante de la forme de la
perturbation. Tandis qu’elle dépend de la nature du milieu : son élasticité, son inertie et de sa température.
Exemple 1 : La vitesse de propagation d’une onde le long d’une corde est donnée par : ………………………
𝑚
où F est la tension de la corde et 𝜇 = 𝐿 sa masse linéique.
Exemple 2 : La vitesse de propagation d’une onde sur une surface d’eau est donnée par : …………………
⋆ g : intensité de pesanteur (N.kg−1)
⋆ h : profondeur d’eau (m)
Exemple 3 : la célérité d’une onde sonore dans un gaz dépond de la température T du gaz ……………
avec K : coefficient qui caractérise le gaz.
Remarque : La célérité du son dépend des caractéristiques du milieu de propagation. La vitesse du son
augmente en passant du gazeux liquide puis aux solides (𝑉𝑠 > 𝑉𝑙 > 𝑉𝑔 )
4-Comparaison entre le mouvement d’un corps et la propagation d’une onde :
Mouvement d’un corps Propagation d’une onde mécanique
Pendant le mouvement la matière se déplace Pendant la propagation ………………………………
Le mouvement effectue dans une trajectoire …………………………………………………………….
spécifique ……………………………………………………………
Peut être effectué dans le vide …………………………………………………………….
La vitesse dépend des conditions initiales La vitesse ne dépend pas des conditions initiales mais
dépend de la nature du milieu
III-Exercices d’applications :
Exercice d’application 1
Pour mesurer la propagation des ondes sonores dans l’air on réalise le montage expérimental représentant
ci-dessous, la distance entre les deux microphones R1 et R2 est d=1,70m. La courbe ci-dessous représente
la variation de la tension aux bornes de chaque microphone.
Donnée : La sensibilité horizontale : 1ms/div ; température d’air 25°C ; célérité de la propagation du son
dans l’eau Veau = 1500 m.s-1
1. Est que le son est une onde longitudinale
ou transversale.
…………………………………………………
…………………………………………………
…………………………………………………
…………………………………….………….
2. Déterminer la valeur du retard temporel entre les microphones R1 et R 2
…………………………………………………………….…………………………………………………
3. Déduire la valeur V𝑎𝑖𝑟 célérité de la propagation des ondes sonores dans l’air.
…………………………………………………………….……………………………………………………
4. Déterminer la valeur du retard temporel τ′ quand on déplace le microphone R1 vers la droite à partir
de sa position initiale de L= 51cm.
…………………………………………………………….…………………………………………………….
5. Comparer Vair et Veau. Que peut-t-on déduire.
………………………………………………………………………………………………………………….

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Exercice d’application 2 :
La figure ci-dessous représente la propagation d’une onde
le long d’une corde de de longueur L = 8 m et de masse
m = 400 g à l’instant 𝑡1
𝐹
La relation V = √𝜇 donne la vitesse de propagation d’un signal transversal le long d’une corde tendue, dont F est la
𝑚
tension de la corde et 𝜇 = 𝐿
sa masse linéaire.
1-Décrire brièvement le mouvement d’un point M de la corde ?
…………………………………………………………….……………………………………………………
……….…………………………………………………………….……………………………………………
……………….…………………………………………………………….…………………………………..
2-Calculer la vitesse de propagation d’un signal le long d’une corde sachant que sa tension est 𝐹 = 5𝑁.
…………………………………………………………….…………………………………………………
3- Quelle est la durée ∆𝑡 que met le signal pour parcourir la corde toute entière.
…………………………………………………………….……………………………………………………
4-Quel est la durée ∆𝑡′ du mouvement d’un point M de la corde
…………………………………………………………….……………………………………………………
……….…………………………………………………………….…………………………………………..
5-sachant que l’onde est émise de la source S à l’instant 𝑡 = 0 ;
5-1-Déterminer 𝑡1
…………………………………………………………….……………………………………………………
……….…………………………………………………………….…………………………………………..
5-2-A quel instant 𝑡2 l’onde arrive au point D ?
…………………………………………………………….……………………………………………………
……….…………………………………………………………….…………………………………………..
5-3-Ou se situe le front d’onde à la date 𝑡3 = 0.2 𝑠
…………………………………………………………….……………………………………………………
……….…………………………………………………………….…………………………………………..
…………………………………………………………….……………………………………………………
5-4-Déterminer la date 𝑡4 dans laquelle le point D reprend sa position initiale après le passage de l’onde
…………………………………………………………….……………………………………………………
……….…………………………………………………………….…………………………………………..
6-Représenter graphiquement l’aspect de la corde à l’instant 𝑡5 = 0.4 𝑠 .
…………………………………………………………….……………………………………………………
……….…………………………………………………………….…………………………………………..
…………………………………………………………….……………………………………………………
……….…………………………………………………………….…………………………………………..
7-Determiner la relation entre l’élongation du point A et celle du point D
………………………………………………………………………………………………………………..
………………………………………………………………………………………………………………..
………………………………………………………………………………………………………………..

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Chapitre 2 : Ondes mécaniques progressives périodique

Introduction :
La houle (onde de la mer) peut être considérée comme une onde mécanique
périodique.
- Qu’est-ce qu’une onde mécanique périodique ?
- Quelles sont les caractéristiques d’une onde mécanique périodique ?
I-Ondes mécaniques périodiques :
1-Définitions :
Une onde progressive est dite périodique ……………………………………………………………………….
…………………………………………………………………………………………………………………..
2-Onde mécanique périodique sinusoïdale :
Une onde mécanique progressive périodique est sinusoïdale …………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………
- 𝑦(𝑡) : l’élongation d’un point M à un instant t en (m)
- A : l’amplitude (l’élongation maximale) (m)
- T : la période (périodicité temporelle) en (s)
2𝜋
𝑡 + 𝜑 : phase à l’instant t en (rad)
𝑇
Exemple 1 : L’extrémité de la lame du vibreur génère une onde progressive …………………..qui se propage
le long de la corde

Le Cotton empêche la réflexion de l’onde en absorbons son énergie mécanique.


Remarque :
Le stroboscope : c’est un dispositif électronique qui émet des éclairs périodiques de fréquence 𝑁𝑒 (période T𝑒 )
utilisé pour étudier les mouvements vibratoires
Soit N la fréquence (période T) du mouvement vibratoire, on s’intéresse aux trois cas suivants :
-si T𝑒 = k T (ou T𝑒 = T) : N = k Ne (ou N = N𝑒 ) : ……………………………………………………..
-Si T𝑒 est légèrement supérieur à T (T𝑒 > T ou N > N𝑒 ) : mouvement apparent ralenti dans le sens ………..
- Si T𝑒 est légèrement inférieur à T (T𝑒 < T ou N < N𝑒 ) : mouvement apparent ralenti dans le sens ………..
Exemple 2 : Visualiser, à l’aide d’un microphone relié à un oscilloscope, le son émis par un instrument de musique
puis par un diapason.

L’onde émise par l’instrument musique est une onde mécanique progressive ………………par contre
l’onde émise par le diapason est une onde mécanique progressive …………………………………….

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3- La double périodicité temporelle et spatiale :
L’onde mécanique progressive périodique se caractérise par :
-Une périodicité temporelle (période T) : ……………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………
-Une périodicité spatiale (longueur d’onde 𝝀) : …………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………
- La longueur d’onde est la distance parcourue …………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………

4-Comparaison du mouvement de deux points du milieu de propagation


En générale Deux points M et N d'un milieu vibrent en phase si : …………………………………………..
Deux points M et N d'un milieu vibrent en opposition de phase si leur distance : …………………………..
Remarque :
On dit que deux fonctions sinusoïdales sont en phase si On dit que deux fonctions sinusoïdales sont en
elles s’annulent en même temps et elles atteignent leur opposition de phase si elles en même temps mais l’une
maximum et leurs minimums en même temps est est maximal lorsque l’autre est minimale

Exercice d’application 1 :
On fixe l’un de l’extrémité de la corde à la lame d’un vibreur où son
mouvement rectiligne sinusoïdale de fréquence 𝑁 = 200𝐻𝑧 , on fait
fonctionner le vibreur et on éclaire la corde avec un stroboscope
Le vibreur provoque une onde qui se propage le long d’une corde élastique
à la vitesse v = 40 m. s −1 , à partir du point S
1-L’onde obtenue est-elle sinusoïdale ? Justifier
……………………………………………………………………….
2- Calculer la période spatiale de l’onde ……………………………………………………………………….
3-Comparer le mouvement de deux points M et N du milieu de propagation dans chacun des cas suivants
3. 1 MN = 60 cm 4. 2 MN = 70 cm
…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………
On éclaire la corde avec un stroboscope de fréquence réglable Ne ,
Qu’est qu’on observe si on règle le stroboscope à les valeurs suivantes ; 1𝟗𝟗𝐇𝐳 ; 𝟐𝟎𝟏𝐇𝐳
…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………

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Exercice d’application 2 :
On provoque une onde rectiligne dans une cuve à onde à l’aide d’une règle relié au vibreur de fréquence
250Hz

1. Quelle la fréquence de l’onde ? …………………………………………………………………………


2. Déterminer la longueur d’onde λ : ………………………………………………………………………
3. Déduire la célérité de propagation de l’onde : ……………………………………………………………

Exercice d’application 3 :
On provoque une onde circulaire dans une cuve à onde
à l’aide d’une pointe vibreur, la plus grande fréquence
du stroboscope qui permet d’obtenir l’immobilité
apparente est 500Hz.
1. Quelle la fréquence de l’onde ? ……………….. 4c
2. La distance mesurée entre 2 crêtes consécutives m

est 4cm , déterminer la longueur d’onde λ


…………………………………………………….
3. Calculer la vitesse de propagation de l’onde. ……….…………………………………………………….
4. Comparer l’état de vibration de deux points M et N distante de 10 cm .
…………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………

Exercice d’application 4 :
Pour déterminer la vitesse de propagation du son émis par un haut-parleur dans l'air on utilise le
montage ci-dessous. Après avoir activé le haut parleur on visualise sur l'écran de l'oscilloscope le signal
correspondant à chacun des microphones M1 et M2.

Lorsque les deux microphones sont placés côte à côte face au haut parleur et à la même distance de lui,
les deux signaux correspondant à M1 et à M2 sont en phase (doc.1 ).
Pour un son de fréquence de 1000Hz émis, on laisse le microphone M1 à sa place et on déplace le microphone
M2 lentement et parallèlement à l'axe du haut-parleur. Ces sinusoïdes se décalent horizontalement (doc .2)
On indique la distance d chaque fois que les deux signaux sont en phase et on obtient les résultats suivants:

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d: 0cm ; 34cm ; 68cm ; 102cm ; 136 cm

1. Déterminer graphiquement la période de l’onde sonore. La sensibilité horizontale est : 0,25 ms/div
………………………………………………………………………………………………………………….
2. la longueur d’onde est la plus petite distance séparant 2 points ayant le même état de
vibration .Déterminer la longueur d’onde.
…………………………………………………………………………………………………………………..
3. Déduire la célérité de propagation de l’onde sonore dans l’air.
…………………………………………………………………………………………………………………..
II-Phénoméne de diffraction :
1-Présentation du phénomène :
On peut créer à la surface de l’eau de la cuve à onde :
→Soit une onde périodique circulaire à l’aide d’une pointe vibreur.
→Soit une onde plane périodique à l’aide d’une règle relié au vibreur.
Que se passe t-il si celles-ci rencontrent une ouverture de largeur « a»?

Une onde périodique circulaire apparaît au niveau de la fente lorsque 𝐚 ≤ 𝛌, quelque soit l’onde qui arrive
sur elle ; il y a modification de la direction de sa propagation) : C’est le phénomène de ............................
2. Définition : Un phénomène de diffraction se produit lorsqu’une onde traverse une ouverture ou rencontre
a : la largeur de l’ouverture
un obstacle si : ……………… avec : {
λ : longueur d’onde
►Remarque : Plus la dimension de l’ouverture est petite, plus le phénomène de diffraction est marqué.
3. Propriétés de l’onde diffractée :
……………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………
III-Le milieu dispersif :
Définition : ………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………
Exercice d’application 5 :
Produire une onde rectiligne sur la surface de l’eau d’une cuve.
o Mesurer la longueur d’onde λ pour différentes fréquences ν de l’onde et
regrouper les résultats dans un tableau.
1. Compléter le tableau ci-contre.
2. La vitesse de propagation dépend-elle de la fréquence de l’onde ? conclure
……………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………

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Chapitre 3 : Propagation d’une onde lumineuse
Introduction :
Introduction : L’arc en ciel provient de la lumière du soleil qui rencontre les
gouttelettes d’eau.
- La lumière est-elle une onde ?
- Comment expliquer le phénomène d’arc en ciel et l’irisation observé sur un
cédérom exposé à la lumière ?
I-Nature ondulatoire de la lumière :
1-Activité :
On éclaire une fente, de largeur a variable, par un faisceau de laser comme illustré par la figure ci-contre.
Figure 1 : Cas d’une fente horizontale Figure 2 : Cas d’une fente verticale

1-Rappeler le principe de propagation rectiligne de la lumière.


……………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………
2- Qu’observez-vous sur l’écran lorsque la largeur de la fente suffisamment petite ?
……………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………
3-Avez-vous déjà rencontré comme ce phénomène dans le cas des ondes mécaniques ? Donner le nom de ce
phénomène.
…………………………………………………………………………………………………………………..
4- Que peut-on conclure a propos de la nature de la lumière ?
……………………………………………………………………………………………………………………
5-On réalise l’expérience ci-contre ; Qu’observez-vous ?
……………………………………………………………………
…………………………………………………………………….
……………………………………………………………………
……………………………………………………………………
Remarque 1 :
-En remplaçant la fente par un obstacle très fin (un cheveu par exemple) on
obtient les mêmes résultats que ceux trouvés précédemment.
- En utilisant une plaque contenant un trou circulaire, on obtient une tâche
lumineuse circulaire entourée d'anneaux concentriques d'intensité de plus en plus
faible.
Remarque 2 : diffraction de la lumière blanche
La figure de diffraction obtenue présente une tache centrale blanche
(superposition de toutes les lumières colorées visibles) et des taches latérales
irisées (multicolorées) bordées de rouges d’un coté et de violet de l’autre

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2-Bilan :
- Le phénomène de diffraction permet d’affirmer que la lumière présente un caractère ………………………
- La lumière n’a pas besoin d’un milieu matériel pour se propager car elle se propage dans le vide, donc la
lumière n’est pas………………………...C’ est une onde ……………………………………………………
- Donc La lumière monochromatique peut être caractérisée comme toutes les ondes, ………………………
…………………………………………………………….……………………………………………………
3.Etude de la diffraction d'un faisceau laser par une fente :
On note (voir la figure) :
a ∶ largeur de la fente (m)
L : la largeur de la tache centrale ;
𝜃 : l’écart angulaire (demi-angle de diffraction) : C’est l’angle entre
le centre de la tache centrale de diffraction et la première extinction
D : La distance entre l'objet diffractant (fente) et l’écran.
……………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………
Expérimentalement on trouve la relation suivante : …………….. Donc : ………………………………..
Remarque :
……………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………
Exercice d’application 1 :
Une lumière monochromatique dont la longueur d'onde λ émise par
une source laser rencontre une fente percée dans une plaque opaque.
𝜽
Données :
La largeur de la tache centrale est 𝐋 = 𝟒, 𝟖 𝐜𝐦.
On considère que l’angle 𝛉 est petit ; pour les petits angles on prend
𝐭𝐚𝐧𝛉 ≃ 𝛉 . ; 𝐃 = 𝟏, 𝟔 𝐦
La courbe de figure 2 représente la variation de l’écart angulaire 𝜃 en
fonction de 𝟏⁄𝐚 .
1.Trouver que l’expression de la largeur de la tache s’écrit sous la
𝟐.𝐃.𝛌
forme : 𝐋 = 𝐚
.......................................................................................................
.........................................................................................................
.........................................................................................................
2. Déterminer graphiquement la longueur d’onde de la lumière utilisée.
...............................................................................................................................................................
..................................................................................................................................................................
...............................................................................................................................................................
..................................................................................................................................................................
...............................................................................................................................................................
3. Déduire a la largeur de la fente.
...............................................................................................................................................................
..................................................................................................................................................................

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II. Propriétés des ondes lumineuses :
1. Lumière monochromatique et polychromatique :
Définitions :
On appelle une lumière monochromatique chaque lumière qui ne disperse pas après avoir traversé un
prisme, elle est caractérisée par sa fréquence.
La lumière polychromatique composée de plusieurs radiations monochromatiques.

2.Célérité dans le vide :


Les ondes lumineuses, comme toutes les ondes électromagnétiques (ondes de radio, de télévision, les micro -
ondes, les infrarouges, les ultraviolets, les rayons X, les rayon γ), se propagent dans le vide avec une célérité
voisine de ……………………………………………………………………………………………………….
3. Indice de réfraction- Réfraction de la lumière monochromatique :
a. Indice de réfraction :
Dans un milieu matériel, l'onde lumineuse se propage avec une vitesse V inférieure à la célérité C dans le
vide
On définit l'indice de réfraction dans un milieu transparent pour une lumière monochromatique par la
relation : ………………………………………………………………………………………………………
Remarque :
……………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………
b. Réfraction de la lumière monochromatique :
La réfraction de la lumière est le changement de direction que subit un rayon lumineux lorsqu'il passe d'un
milieu transparent à un autre milieu transparent.
Normale au point d’incidence

Rayon incident

𝒊𝟏

Milieu d’indice 𝒏𝟏
Surface de
séparation
Milieu d’indice 𝒏𝟐

𝒊𝟐
Rayon réfracté

4. La fréquence et la longueur d'onde:


a. La fréquence et la longueur d’onde dans le vide :
L'onde lumineuse monochromatique est caractérisée par sa fréquence υ .Cette fréquence ne change pas quel
que soit le milieu de propagation.
La couleur de la lumière monochromatique dépend de la fréquence.
On exprime la longueur d'onde 𝝀𝟎 de la lumière monochromatique dans le vide par la relation : ……………

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• Lumières, couleurs et domaines de radiations
Les valeurs des longueurs d’onde λ des radiations lumineuses nous permettent de les classer en différents
domaines :

• Si λ < 400 nm : les radiations appartiennent au domaine des ………………………………………..


• Si 400 nm < λ < 800 nm : les radiations appartiennent au domaine ………………….. Ces couleurs sont :
Violet, Indigo, Bleu, Vert, Jaune, Orange, et rouge.
• Si λ > 800 nm : les radiations appartiennent au domaine des ……………………………………………..
b.La fréquence et la longueur d’onde dans un milieu bien défini :
Dans un milieu bien défini, on exprime la longueur d'onde λ de la lumière monochromatique de fréquence υ
par la relation ..........................................................................................................................................
.....................................................................................................................................................................
Remarque 1 :
Au passage de la lumière d’un milieu transparent à l’autre : les caractéristiques spatiales (longueur d’onde
λ) varient, mais la caractéristique temporelle (période T et fréquence ν) ne varie pas
Remarque 2 : Expression de l’indice de réfraction en fonction de 𝝀𝟎 et 𝝀 :
.................................................................................................................................................................
..................................................................................................................................................................
Exercice d’application 2 :
Un laser utilisé au lycée porte l’indication « longueur d’onde dans le vide : 630 nm
1-Quelle est la fréquence de la lumière de ce laser ?
…………………………………………………………………………………………….……………………..
2-Quelle est la célérité de cette lumière dans le verre ?
…………………………………………………………………………………………………………………..
3-Quelle est la longueur d’onde de cette lumière dans le verre ?
………………………………………………………………………………………………………….
On donne : Indice du verre pour cette lumière n = 1,62
Célirité de la lumiére dans le vide : 𝑐 = 3. 108 𝑚. 𝑠 −1
5. Réfraction de la lumière monochromatique par un prisme :
5-1- Prisme :
Un prisme d'indice (n) est un milieu transparent et homogène limité par deux plans non
parallèles faisant un angle A (Angle au sommet) et qui se coupent suivant une droite qui est
l'arête du prisme.

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5-2- Formules (Relations) du prisme :
Lorsqu'un faisceau lumineux monochromatique traverse un prisme, d'indice n, il est dévié à cause du changement du
milieu (air-verre; verre-air) .cela crée 2 réfractions successives sur chaque face de prisme

→ i : angle d’incidence sur la surface 1


→ r : angle de réfraction sur la surface 1
→ r’ : angle d’incidence sur la surface 2
→ i’ : angle de réfraction sur la surface 2
→ D : angle de déviation

►Les 4 relations fondamentales du prisme :


…………………………………………………………………………………………………………………….
………………………………………………………………………………………………………………….…
Démonstration de la relation 3 et 4 :
…………………………………………………………………………………………………………………….
………………………………………………………………………………………………………………….…
……………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………….
Exercice d’application 3 :
Un prisme de verre et d’angle 𝑨 = 𝟑𝟎° est traversé par un rayon
lumineux monochromatique de longueur d’onde dans l’air est 𝝀𝟎 =
𝟔𝟎𝟎𝒏𝒎 . Le rayon incident tombe sur le prisme sous un angle 𝒊 = 𝟑𝟎°
Données :
*L’indice de réfraction du prisme pour cette lumière est 𝒏 = 𝟏, 𝟔𝟐
*La célérité de la lumière dans l’air est 𝒄 = 𝟑, 𝟎𝟎. 𝟏𝟎𝟖 𝒎/𝒔
1. Déterminer l’angle de réfraction 𝒓 sur la première face, l’angle d’incidence r’ sur la deuxième face,
l’angle d’émergence 𝒊’ et la déviation totale créée par ce prisme.
2. Calculer la fréquence, la célérité et la longueur de cette lumière dans le verre du prisme.
………………………………………………………………………………………………………………..
………………………………………………………………………………………………………………….
…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………

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…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………
…………...................................................................................................................................................
..................................................................................................................................................................
III.dispersion de la lumière polychromique :
1-Experience :
Lorsqu’on envoie un faisceau de lumière blanche sur une
face d’un prisme, cette onde a subi le phénomène de
réfraction deux fois, et on observe sur l’écran la formation
des taches colorées s’appelle spectre de la lumière blanche,
et on appelle ce phénomène qui permet la séparation des
rayonnements de différentes couleurs la dispersion de la
lumière.

3-2-Explication du phénomène de dispersion :


Le faisceau lumineux arrivé à la 1ère face du prisme est constitué d’une ensemble des rayons lumineux
parallèles, ç-à-d elles ont le même l’angle d’incidence 𝑖.
On considère la radiation rouge et la radiation violette, tel que 𝒊𝑹 = 𝒊𝑽
Puisque l’indice de réfraction 𝒏 du prisme dépend de la longueur d’onde 𝝀, et de la fréquence 𝝊 de la radiation
lumineuse, donc : 𝒏𝑹 ≠ 𝒏𝑽
➢ La relation : 𝑠𝑖𝑛 𝑖 = 𝑛 𝑠𝑖𝑛 𝑟, donne : ……………………………………………………….
➢ La relation : 𝐴 = 𝑟 + 𝑟 ′ = 𝑐𝑡𝑒, donne : ……………………………………………………….
➢ La relation : 𝑛 𝑠𝑖𝑛 𝑟 ′ = 𝑠𝑖𝑛 𝑖 ′, donne : ……………………………………………………….
➢ La relation : 𝐷 = (𝑖 + 𝑖 ′ ) − 𝐴, donne : …………………………………………………………….

……………………………………………………….……………………………………………………………
…………………………….………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………….
Remarque :
……………………………………………………….……………………………………………………………
…………………………….………………………………………………………………………………………
……………………………….……………………………………………………………………………………
…….………………………………………………………………………………………………………………
……….………………………………………………………………………………………….…………………
…………………………………………………………………………………………………….………………
………………………………………………………………………….…………………………………………
…………………………………………………………………………….………………………………………
………………………………………………….…………………………………………………………………
…………………………………………………….………………………………………………………………

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Chapitre 4 : Décroissance radioactive

Introduction :
la radioactivité est un phénomène naturel aléatoire qui affecte certains
noyaux, et qui permet de dater certaines roche o d’estimer la date de la
mort de certains être vivants, telles que les momies pharaonique, par
exemple. Quel est le principe de cette datation ? Comment la réaliser ?
I- Stabilité et instabilité du noyau.
1-Composition du noyau :
Le noyau de l’atome est constitué de :
Protons : chaque proton porte une charge positive de valeur :
𝑒 = 1,6. 10−19 𝐶 et a une masse mp = 1,672622. 10−27 kg.
Neutrons : électriquement neutre et la masse de chaque neutron est :
𝑚𝑛 = 1,672627. 10−27 𝑘𝑔
Les constituants du noyau (protons et neutrons) sont appelés : nucléons.
2-Représentation symbolique d’un noyau atomique
Le noyau atomique est représenté par : AZX avec :
Z : numéro atomique (nombre de proton ou nombre de charge)
A : nombre de nucléons ou nombre de masse.
Le nombre de neutron N est donnés par la formule : N = A − Z
Application : donner la composition du noyau 235 92𝑈
………………………………………………………………………………………..
3-Le nucléide
On appelle nucléide l’ensemble des noyaux identiques ayant le même nombre de nucléons A et le même
nombre de protons Z.
Exemples :
235 14
92𝑈 et 7𝑁 sont deux nucléides différents.
14 14
6𝐶 et 7𝑁 sont deux nucléides différents malgré qu’ils ont même nombre de nucléon
4-Les isotopes.
Les isotopes sont des nucléides qui possèdent le même nombre de protons Z mais leur nombre de nucléons A
est différent alors ils appartiennent au même élément chimique mais ils n’ont pas le même nombre de neutrons
Exemple: ……………………………………………………………………………………
5-densité de la matière nucléaire
On modélise le noyau d’un atome par une sphère de rayon r varie avec le nombre de nucléons A selon
1
l’expression suivante : 𝑟 = 𝑟0 𝐴3 avec 𝑟0 = 1,2. 10−15 𝑚
La valeur approximative de la masse volumique du noyau est :
m(noyau) M m. A 3. m. A 3. m. A 3m
ρ= = = = = 1 =
V(noyau) V 4 . π. r 3 4. π. r 3
3 4πr03
3 4. π. (r0 A3 )
Avec m : la masse approximative du nucléon : m = 1, 67. 10−27 kg ,
On trouve la masse volumique : 𝜌 = 2. 1017 𝑘𝑔. 𝑚−3 = 2. 108 𝑡𝑜𝑛𝑛𝑒𝑠/𝑐𝑚3
Par conséquent, la matière nucléaire est …………………………………………………………
II. Stabilité et instabilité des noyaux atomiques :
1- Définitions :
Un noyau radioactif. ……………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………
La radioactivité est une désintégration naturelle d’un noyau radioactif à un noyau fils plus stable avec
émission d’une particule. Elle s'exprime par l’équation suivante : …………………………………………..
……………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………….

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2. Propriétés de la radioactivité :
La radioactivité est :
→Aléatoire : on ne peut pas prédire l’instant exact où un noyau va se désintégrer.
→Spontanée : la désintégration se fait sans intervention extérieure.
→Inévitable : le noyau radioactif sera désintégrer tôt ou tard, rien ne peut l’empêcher.
→Ne dépend pas des facteurs extérieurs comme la pression, la chaleur, …
→Ne dépend pas de liaisons chimiques formées par l'atome qui contient le noyau radioactif.
3. Lois de conservation :
Lois de conservation de Soddy : Lors des transformations nucléaires, il y a conservation du nombre de
𝐀𝟏 𝐀𝟐 𝐀𝟑 𝐀 = 𝐀𝟐 + 𝐀𝟑
charge Z et du nombre de nucléons A . 𝐙𝟏 𝐗 → 𝐙𝟐 𝐘 + 𝐙𝟑 𝐏 on a { 𝟏
𝐙𝟏 = 𝐙𝟐 + 𝐙𝟑
4- Diagramme (N, Z) : Diagramme de Segré
Le diagramme Segré montre l’emplacement des noyaux stables et des
noyaux radioactifs. De sorte que chaque noyau est représenté par un
petit carré d’abscisse Z le nombre de protons et d’ordonnée N le nombre
de neutrons.
La zone centrale rouge s'appelle la vallée de stabilité et comprend les
noyaux stables.
 Différents isotopes de même élément chimique se trouve sur la même
droite parallèle à l'axe des ordonnées.
 Pour les nucléides de Z ≤ 20 : la vallée de stabilité se situe au
voisinage du premier médiateur (Z = N ), c-à-d que les nucléides
légers stables possèdent de protons que de neutrons
 Pour les nucléides de Z > 20 : la vallée de stabilité se déplace au-
dessus du premier médiateur quand la valeur de Z augmente C-à-d N
> Z . Donc la stabilité du noyau n’est assurée que s’il contient plus de
neutrons que de protons.
 Tous les nucléides de Z > 83 sont instables.
- Le domaine 𝛽 − : se trouve au -dessus de la vallée de stabilité. Ces nucléides émettent des électrons −10𝑒.
-Le domaine 𝛽 + : se trouve au- dessous de la vallée de stabilité. Ces nucléides émettent des positrons 01𝑒
- Le domaine α : comprend les nucléides lourds émettent le noyau d’hélium 42𝐻𝑒
5. Les différents types de radioactivités
5. 1 Radioactivité α
La radioactivité α est une désintégration nucléaire naturelle spontanée, dans
laquelle un noyau père 𝐴𝑍𝑋 se transforme en un noyau fils 𝐴−4
𝑍−2𝑌accompagnée de
l’émission d’un noyau d’Hélium 2𝐻𝑒 appelé particule α.
4

L’équation de la radioactivité α est : …………………………………………


Remarque : la radioactivité α correspond aux noyaux lourds ; A>200.
Exemple : Le polonium 210 est radioactif α , son équation de désintégration est :
……………………………………………………………………………..
5-2- La radioactivité 𝛽 −
La radioactivité 𝛽 − est une désintégration nucléaire naturelle spontanée, dans laquelle un noyau père 𝐴𝑍𝑋 se
A
transforme en un noyau fils Z+1 Y accompagnée de l’émission d’un électron −10𝑒

appelé particule 𝛽 .
L’équation de la radioactivité 𝛽 − est : ………………………………………
Mécanisme (ou Explication) : lors de la radioactivité β−, un neutron se
transforme en un proton selon l’équation suivante : …………………………
Exemple :
Le cobalt 60 est radioactif 𝛽 − , son équation de désintégration est :
………………………………………………………………………………

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5-3- Radioactivité 𝛽 +
La radioactivité est une transformation nucléaire spontanée au cours de
laquelle un noyau père instable 𝐴𝑍𝑋 se désintègre en un noyau fils plus stable
A 0 +
Z−1Y avec émission d’un positron 1𝑒 appelé particule 𝛽
L’équation générale de la désintégration est : …………………………………
Mécanisme (ou Explication) : lors de la radioactivité β+, un proton se
transforme en un neutron selon l’équation suivante : …………………………
Exemple : Le phosphore 50 est radioactif 𝛽 + , son équation de désintégration est : …………………………
5-4-Radioactivité γ :
Le rayonnement γ est une onde électromagnétique de très grande énergie
accompagnant les désintégrations précédentes lorsque le noyau fils est produit
dans un état excité (il possède un excédent d’énergie par rapport à son état
fondamental).
Ce noyau libère un rayonnement selon l’équation suivante : ……………………
Exemple :
L’azote 16 est radioactif 𝛽 − son équation de désintégration est :
…………………………………………………………………………….
Le noyau fils excité 168O∗ se désexcite avec production d’un rayonnement γ, son équation est : ……………………
6-Représentation de la radioactivité dans le diagramme de Segré :

Remarque :
→Les rayons 𝜶 : peuvent être arrêtés par une feuille de papier.
→Les rayons 𝜷 : peuvent être arrêtés par une plaque d'aluminium.
→Les rayons 𝜸 : peuvent être arrêtés par un mur de béton ou de
plomb.

6-Famille radioactive
Une famille radioactive est une suite de nucléides descendant d'un même noyau, le noyau père, par une suite de
désintégrations successives jusqu'a l'obtention d'un noyau stable.
Exemple : famille radioactive de l’uranium 238
III-Décroissance radioactive
1-Loi de décroissance radioactive :
Le nombre de noyaux non désintégrés d’un échantillon radioactif subit la
loi de décroissance radioactive suivante : ………………………………
N(t) : nombre de nucléides de l’échantillon radioactif restant à l’instant t.
𝑁0 : nombre initial de nucléides de l’échantillon radioactif.
λ : constante de radioactivité ou constante de désintégration en seconde ;
elle ne dépend que du noyau radioactif (elle ne dépend pas des conditions
initiales : N0 , les conditions physiques et chimiques , le temps )
Remarque : On peut montrer la loi de décroissance radioactive
s'applique aussi sur la masse et la quantité de matière
𝒏(𝒕) = 𝒏𝟎 𝒆−𝝀.𝒕 ; 𝒎(𝒕) = 𝒎𝟎 𝒆−𝝀.𝒕
La masse molaire d’un nucléide 𝐀𝐙𝐗 est : 𝐌( 𝐀𝐙𝐗) = 𝐀 𝐠/𝐦𝐨𝐥

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2) La constante de temps
…………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………
Que représente la constante de temps 𝜏 ?
…………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………..
Comment peut-on déterminer graphiquement la constante de temps ?
- Méthode 1 : la projection : on projette la valeur 0, 37 N0 sur la courbe puis sur l’axe des abscisses
- Méthode 2 : La tangente de la courbe N =f (t) à l’instant t = 0 coupe l’axe des abscisses au point 𝑡 = 𝜏
3) Demi-vie d’un échantillon radioactive
…………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………
4- Activité d’un échantillon
L’activité 𝒂(𝒕) d’un échantillon radioactif contient le nombre 𝑵(𝒕) de noyaux radioactifs est le nombre de
désintégration par seconde. Son expression est
……………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………
………………….………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………
Remarque
- 1Bq correspond à une désintégration par seconde.
- Pour mesurer l’activité radioactive en utilise plusieurs appareille tel que le
compteur Geiger
-On peut utiliser comme unité de l’activité, le Curie avec : 1 Ci = 3,7. 1010 Bq.

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5-La datation par la radioactivité :
La radioactivité de certains éléments chimiques qui se trouvent dans les fossiles sédimentaires ou dans les
roches permet de déterminer leur âge en mesurant leur activité et la comparer à l’activité d’un échantillon
actuel de témoin.
Pour dater un échantillon archéologique, il faut :
☞ mesurer l’activité d’une masse connue de cet échantillon : 𝑎(𝑡)
☞ mesurer l’activité 𝑎0 de la même masse d’un échantillon actuelle du même matériau.
Donc l’âge t de l’échantillon est donné par : : ……………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………….…
……………………………………………………………………………………………………………….……
……………………………………………………………………………………………………………………
Remarque : Plus l'échantillon à dater est ancien, plus la demi-vie de nucléide utilisé doit être élevée.
Complément mathématique :
Fonction exponentielle la fonction logarithmique népérienne
ex s’appelle la fonction exponentielle, elle est définit sur La fonction réciproque de la fonction exponentielle est
ℝ telle que : e0 =1 et e1 = e la fonction logarithmique népérienne 𝑙𝑛 elle est définit
𝑒𝑎 sur l’intervalle : ]0 , +∞[ telle que : ℓn(1) = 0
𝑒 𝑎 . 𝑒 𝑏 = 𝑒 𝑎+𝑏 et 𝑒𝑏
= 𝑒 𝑎−𝑏 et (𝑒 n )m = 𝑒 𝑛.𝑚 et
1 Avec : ℓ𝑛(𝑎. 𝑏) = ℓ𝑛 𝑎 + ℓ𝑛 𝑏
𝑒 −𝑛 = 𝑒 n 𝑎
𝑥 𝑥 et ℓ𝑛 (𝑏 ) = ℓ𝑛 𝑎 − ℓ𝑛 𝑏
Pour ses limites : 𝑙𝑖𝑚 𝑒 = +∞ et 𝑙𝑖𝑚 𝑒 = 0
𝑥→+∞ 𝑥→−∞ 1
Pour la dérivée : (ex)’= ex et (e α x)’ = α . e α x Et ℓ𝑛 ( ) = − ℓ𝑛 𝑎 et ℓ𝑛(𝑎𝑛 ) = 𝑛. ℓ𝑛 𝑎
𝑎

Très important : puisque ℓn x est la réciproque de ex alors :


eℓn x = x avec x > 0 et ℓn ex = x avec x ∈ IR
c.à.d. : si : ℓn x = a alors x = ea avec : x > 0
et si : e = a alors x = ℓn a avec : a > 0
x

Exercice d’application 1
Des mesures expérimentales sur un échantillon de masse initiale 𝑚0
d’oxygène 15 radioactif ont permis de tracer la courbe de
décroissance radioactive suivante
Données :
La masse molaire d’oxygène 15 : 𝑀( 15𝑂) = 15 𝑔 𝑚𝑜𝑙 −1
La constante d’Avogadro : 𝑁𝐴 = 6,02 1023 𝑚𝑜𝑙 −1
1-Donner l’expression mathématique de la loi de la décroissance radioactive
………………………………………………………………………………………………………………….
2-Montrer que l’évolution temporelle de la quantité de matière n et de la masse m des noyaux radioactifs
d’un échantillon est de la même forme.
…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………
3-Calculer la masse 𝑚0
…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………

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4-Calculer la constante radioactive de l’oxygène 15
…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………
5-Donner la signification de la constante de temps. Déterminer sa valeur
…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………
6-Montrer que le nombre de noyau restant à l’instant 𝑡 = 𝑛 𝑡1/2 s’exprime par : 𝑁(𝑛 𝑡1/2 ) = 𝑁0 2−𝑛
…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………

Exercice d’application 2
Le but de cet exercice est l’étude du nucléide Potassium 40, et la détermination approchée de l’âge d’une
roche volcanique.
Données :
Les masses molaires : M(40K) = M(40Ar) ;
La demi-vie du nucléide 40 19𝑘 est t1/2 = 1,3.10 ans ;
9

1-Le noyau de Potassium 40 est radioactif, duquel résulte un noyau d’Argon 40 18𝐴𝑟 .
Ecrire l’équation de désintégration du noyau de Potassium 40, en indiquant le type de radioactivité
résultante.
…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………
2-L’analyse d’un échantillon d’une roche en basalte, a révélé qu’il contient à un instant t, une masse
mK = 1,57 mg de Potassium 40 et mAr = 0,025 mg d’Argon 40.
On considère que la roche de basalte est formée à l’instant t0 = 0, et que l’Argon 40 qu’elle contient
résulte seulement de la désintégration du Potassium 40.
𝑡 𝑚𝐴𝑟
Montrer que l’expression de l’âge de cette roche est : 𝑡 = 𝑙𝑛1/2
(2)
𝑙𝑛 (1 + ). Calculer sa valeur en ans.
𝑚𝐾
…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………

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Chapitre 5 : Noyaux, masse et énergie

Introduction
Le soleil libère de l’énergie solaire qui nous parvient à partir de la fusion
nucléaire qui s’y produit.
 Qu'est-ce qu'une réaction de fusion nucléaire ?
 Comment peut-elle produire une telle énergie ?
 Quelles sont les applications et dangers de la radioactivité ?

I-Equivalence masse énergie :


1-Relation d’Einstein ;
En 1905 , Albert Einstein postula l’équivalence entre la masse et l’énergie : « Tout corps de masse m , au
repos , possède une énergie E appelée énergie de masse » : E = m. c 2 , avec :
E : énergie de masse en ( J ) ,
m : la masse du corps au repos en ( Kg )
c : la célérité de la lumière dans le vide en ( 𝑚. 𝑠 −1 )
Remarque :
Cette relation montre que toute variation de masse Δm d'un système s'accompagne d'une variation d'énergie
ΔE tel que : ΔE = Δm c 2
2-Unités de masse et énergie :
2-1-L’unité de masse atomique :
L'unité de masse atomique 𝑢 est égale au douzième de la masse d'un atome de carbone 126𝐶
……………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………….……………………………………………
2-2-l’électronvolt :
-Dans le système international, l'énergie s'exprime en joule (J).
-Dans la physique nucléaire on s’intéresse à l’énergie d’une particule et non pas d’une mole de particules .si
les valeurs étaient exprimées en Joules, les nombres obtenus seraient très faibles, donc on privilégie une
unité adaptée à l’échelle du noyau : l’électronvolt (eV) et ses multiples (comme MeV).
……………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………….
2-3-L’énergie équivalente à une unité de masse atomique :
L’énergie de masse E correspond à l’unité de masse atomique u est : 𝐸 = 𝑚𝑐 2
Avec : 𝑚 = 1𝑢 = 1,66054 10−27 𝑘𝑔 et 𝑐 = 2,99792458 . 108 , 1𝑒𝑉 = 1,602177. 10−19 𝐽
……………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………
Plus précisément : ……………………………………………………………………………………………….
Remarque :
l’intérêt de cette unité est de faire directement la correspondance entre une énergie et une masse :
……………………………………………………………………………………………………………………

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II-Energie de liaison :
1-Défaut de masse :
Des mesures précises effectuées à l’aide d’un spectrographe de masse
montrent que la masse du noyau d’un atome est toujours inférieure à la
somme des masses de ses nucléons pris individuellement
Le défaut de masse ∆𝑚 d’un noyau 𝐴𝑧𝑋 est la différence entre la masse des
nucléons et la masse du noyau tel que : ………………………………………

Exercice d’application 1 :
Calculer le défaut de masse du noyau d’hélium 42He en u et en kg
Données : mp = 1,00728 u , mn = 1,00866 u , m( 42He) = 4,0015u , 1u = 1,66054 10−27 kg
………………………………………………………..………………………………………………………..
………………………………………………………..………………………………………………………..
………………………………………………………..………………………………………………………..
………………………………………………………..………………………………………………………..
………………………………………………………..………………………………………………………..
………………………………………………………..………………………………………………………..
2-Énergie de liaison :
L’énergie de liaison 𝑬𝒍 est l’énergie qu’il faut fournir au noyau, en repos, pour séparer ses nucléons
constitutifs, et rester au repos. Son expression est :
………………………………………………………………………..
……………………………………………………………………….
Remarque : l’energie de liaison est égale à la différence entre l’énergie
de masse des nucléons séparés et l’énergie de masse de noyau
On écrit : ………………………………………………………………
…………………………………………………………………………
……..……………………………………………………………………
……………..……………………………………………………………
3-Energie de liaison par nucléon :
On définit l’énergie de liaison par nucléon par la relation suivant : …………………………………..
Remarque :
………………………………………………………………………………..……………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………
Exercice d’application 2 :
On donne : Données : mp = 1,00728 u , mn = 1,00866 u , m( 235
92𝑈) = 234,99332u ;
−2
1 𝑢 = 931,5 𝑀𝑒𝑣 𝑐
1-Calculer l’énergie de liaison du noyau d’uranium 235
92𝑈
…………………………………………...………………………………….…………………………………
…………………………………………….…………………………………………...………………………
………….……………………………………………………………………………….………………………
…………………...………………………………….…………………………………………………………

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2-A l’aide du diagramme d’énergie ci-contre
2-1-Déterminer l’energie de liaison de polonium
…………………………………………….…………………………………
……...…………………………………………………………….……………
……………………………...…………………………………………………
………….…………………………………………...…………………………
2-2-Déterminer la masse de polonium 𝑚( 210
84𝑃𝑜)
…………………………………………….…………………………………………...………………………
…………………………………….…………………………………………...………………………………
…………………………….…………………………………………...………………………………………
…………………….…………………………………………...………………………………………………
3-Calculer l’énergie de liaison par nucléon de 235 210
92𝑈 et 84𝑃𝑜 . Conclure
…………………………………………….…………………………………………...………………………
…………………………………….…………………………………………...………………………………
…………………………….…………………………………………...…………………………………….
4-Diagramme d’Aston :

Eℓ
La courbe d’Aston est la courbe qui représente − en fonction de 𝐴 Elle permet de comparer la stabilité de
A
différents noyaux atomiques.
Eℓ
• Pour 20 < A < 195 : on constate sur la courbe des valeurs minimale de − , sa valeur absolue est à peu près
A
de 8 MeV/nucléon cette partie contient les noyaux les plus stables
• Les noyaux instables s'ils sont lourds ils subissent une fission et s'ils sont légers ils subissent une fusion pour
se transformer en des noyaux plus stables.
III-Réactions nucléaire provoquées : fusion et fission :
1. La fission nucléaire
La fission nucléaire est une réaction nucléaire provoquée, au cours
de laquelle un noyau lourd éclate en deux noyaux plus légers sous
l’impact d’un neutron 10n.
Exemples :
𝟐𝟑𝟓 𝟏 𝟗𝟒 𝟏𝟒𝟎 𝟏
𝟗𝟐𝐔 + 𝟎𝐧 → 𝟑𝟖𝐒𝐫 + 𝟓𝟒𝐗𝐞 + 𝟐 𝟎𝐧
𝟐𝟑𝟓 𝟏𝟒𝟎
𝟗𝟐𝐔 + 𝟏𝟎𝐧 → 𝟓𝟓𝐂𝐬 + 𝟗𝟑
𝟑𝟕𝐑𝐛 + 𝟑 𝟏𝟎𝐧

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Remarque :
Une réaction de fission donne naissance à des noyaux fils mais
aussi à des neutrons, ceux-ci peuvent provoquer d’autres
fissions nucléaires, contribuant ainsi à la naissance d’une
réaction en chaîne

− Si la réaction en chaine n’est pas contrôlée, elle s’effectue de


manière explosive, et c’est ce qui passe dans la bombe
atomique.
− Dans les centrales nucléaires, la réaction en chaine est
contrôlée pour produire une quantité d’énergie souhaitée.
2. La fusion nucléaire
La fusion est une réaction nucléaire provoquée, au cours de
laquelle deux noyaux légers instables fusionnent pour former un
noyau plus lourd et plus stable.
Exemples :
𝟐
𝟏𝐇 + 𝟑𝟏𝐇 → 𝟒𝟐𝐇𝐞 + 𝟏𝟎𝐧
𝟏
𝟏𝐇 + 𝟐𝟏𝐇 → 𝟑𝟐𝐇𝐞
𝟖
𝟒𝐁𝐞 + 𝟒𝟐𝐇𝐞 → 𝟏𝟐
𝟔𝐂

Remarque :
Cette fusion ne peut pas être réalisée que si les deux noyaux ont
une énergie cinétique suffisante pour vaincre les forces de répulsion causées par les protons. Pour obtenir
cette énergie, on crée alors une agitation thermique à très haute température (d’environ 10 8 K). En
conséquence, la réaction de fusion est appelée réaction thermonucléaire.
VI-Bilan d’une transformation nucléaire :
1-Cas général :
Soit une réaction nucléaire quelconque d’équation :
𝐀𝟏 𝐀𝟐 𝐀𝟑 𝐀𝟒
𝐙𝟏 𝑿𝟏 + 𝐙𝟐 𝑿𝟐 → 𝐙𝟑 𝑿𝟑 + 𝐙𝟒 𝑿𝟒
Il y a deux façons pour calculer l’énergie de cette transformation nucléaire noté ∆𝐸 :
• En utilisant la variation de masse (bilan de masse) :
…………………………………………….…………………………………………...…………………………
………………………………….………………………………………………………………………………..
• En utilisant les énergies de liaison des noyaux :
…………………………………………….…………………………………………...…………………………
………………………………….………………………………………………………………………………..
N.B. :
- Si ∆𝐸 < 0 : on dit que la réaction nucléaire est exoénergétique car elle cède de l’énergie au milieu extérieur.
- Si ∆𝐸 > 0: on dit que la réaction nucléaire est endoénergétique car elle reçoit de l’énergie du milieu extérieur.
2-Energie libérée par une réaction nucléaire :
L’énergie libérée au cours d’une réaction nucléaire est donnée par la relation : …………………………….

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3-diagramme énergétique d’une réaction nucléaire :
Le diagramme énergétique représente les étapes à effectuer pour faire
un bilan énergétique.
………………………………………………………………………
………………………………………………………………………
………………………………………………………………………
………………………………………………………………………
………………………………………………………………………
………………………………………………………………………
………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………..……..
Exercice d’application 3 : réactions nucléaires provoquées
Données :
235 94 140
Noyau 92𝑈 38𝑆𝑟 𝑥𝑋𝑒
Energie de liaison par nucléons 7,5877 Mev/nuc 8,5928 Mev/nuc 8,2859 Mev/nuc

Noyau 2
1𝐻
3
1𝐻
4
2𝐻𝑒
1
0𝑛
235
92𝑈
Masse en u 2,01355 3,01550 4,00150 1,00866 234,99346
−2 −27
1𝑢 = 931,5 𝑀𝑒𝑣 𝑐 ; 1𝑢 = 1,66 10 𝑘𝑔
1-Soit une des réactions réaction de de fission possible pour le noyau d’uranium 235 :
235 1 94 140 1
92𝑈 + 0𝑛 → 38𝑆𝑟 + 𝑥𝑋𝑒 + y 0𝑛
1-1-En appliquant les lois de conservation déterminer 𝑥 et 𝑦
…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………
1-2-Lors de cette transformation, déterminer :
a-L ’énergie libérée 𝐸𝑙𝑖𝑏
…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………
b- L’énergie libérée par une mole de noyau d’uranium
…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………
c-L ’énergie libérée par nucléon
…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………..
…………………………………………………………………………………………………………………

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d- L ’énergie libérée par un échantillon d’uranium 235
92𝑈 de masse 𝑚 = 1𝜇𝑔
…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………..
…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………..
2-On considère la réaction de fusion entre un noyau de deutérium et un noyau de tritium :
2 3 4 1
1𝐻 + 1𝐻 → 2𝐻𝑒 + 0𝑛
2-1-Lors de cette transformation, déterminer :
a-L ‘énergie libérée 𝐸𝑙𝑖𝑏
…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………..
…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………
b-L ’énergie libérée par nucléon
…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………..
3- Comparer énergétiquement la fission et la fusion et en déduire pourquoi les recherches s’orientent
davantage sur la fusion
…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………..
…………………………………………………………………………………………………………………

Exercice d’application 4 :
La désintégration du noyau de polonium 210 84Po produit un noyau de plomb
A
ZPb avec émission d’une particule .
−2
Données : 1𝑢 = 931,5 𝑀𝑒𝑉. 𝑐 ; 1u = 1,66. 10−27 kg
L’énergie de liaison du nouau d’hélium 42𝐻𝑒est : 7,091𝑀𝑒𝑣
1.Ecrire l’équation de désintégration du polonium 210 en déterminant A et Z.
…………………………………………………………………………………..
…………………………………………………………………………………..
2.A l’aide du diagramme d’énergie représenter ci-contre , calculer :
2.1.L’énergie libérée lors de la désintégration du noyau de polonium 210.
…………………………………………………………………………………..………………………………
…………………………………………………..………………………………………………………………
…………………..……………………………………………………………….……………………………..
2.2. L’énergie de liaison du noyau de polonium 210.
…………………………………………………………………………………..………………………………
…………………………………………………..………………………………………………………………
…………………..……………………………………………………………………………………………….

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2.3. L’énergie de liaison du noyau de plomb 𝐴𝑍𝑃𝑏 210.
…………………………………………………………………………………..………………………………
…………………………………………………..………………………………………………………………
…………………..………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………..………………………………
…………………………………………………..………………………………………………………………
2.3.Le défaut de masse du noyau de polonium 210 exprimé en (kg)
…………………………………………………………………………………..………………………………
…………………………………………………..………………………………………………………………
…………………..………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………..………………………………
…………………………………………………..………………………………………………………………
2-4-La masse du noyau de polonium 210 :
…………………………………………………………………………………..………………………………
…………………………………………………..………………………………………………………………
…………………..………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………..………………………………
…………………………………………………..………………………………………………………………

V-Applications et dangers de la radioactivité


1. Applications de la radioactivité
La radioactivité a des multiples applications dans plusieurs domaines, comme :
✉ L’industrie : la production de l’énergie électrique, la recherche
de nouveaux matériaux, les appareils de détection et de
mesure ultrasensible, la conservation des aliments ….
✉ L’agriculture : élaboration de nouvelles variétés végétales par
transformations génétiques, éliminer des insectes et des micro-
organismes nuisibles …
✉ La médecine : le diagnostic et le traitement, utilisation de
traceurs radioactifs, analyse biochimique, radiothérapie,
stérilisation des instruments médicaux ….
2. Dangers de la radioactivité
Hiroshima, Nagasaki, Tchernobyl et dernièrement Fukushima sont
parmi les catastrophes nucléaires les plus violentes. Elles
permettent à l’humanité de sentir les dangers de la radioactivité…
Le nucléaire fait peur.
L’utilisation de la radioactivité dans de nombreux secteurs est à
l’origine de la production de déchets radioactifs qui, pour des
raisons techniques ou économiques, ne peuvent être réutilisé ou
recyclés. Ces déchets ont la particularité d’émettre des
rayonnements radioactifs pouvant présenter un risque pour
l’Homme et l’environnement.

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Chapitre 5 : Dipôle RC

Introduction :
Dans les dispositifs électroniques comme les flashes des appareils
photographiques, on trouve une grande variété des condensateurs.
 Qu’est-ce qu’un condensateur ?
 Quel est leur rôle dans les circuits électriques ?
I.Rappel : Généralités sur les circuits électriques
Dipôle : On appelle dipôle toute composante électrique possède deux bornes.
Sens de courant électrique : Par convention, le courant électrique circule toujours de la borne positive (+) vers
la borne négative (-) à l’extérieur du générateur.
Nature du courant électrique : Dans les métaux, le courant électrique est dû au déplacement des électrons
dans le sens contraire de sens conventionnel du courant électrique c.-à-d. de la borne négative (-) vers la borne
positive (+) à l’extérieur du générateur.
Convention récepteur – générateur :
− Dans la convention générateur, la tension et le courant ont le même sens.
− Dans la convention récepteur, la tension et le courant ont de sens opposés.
loi d’ohm : La loi d’Ohm est une loi physique qui lie l’intensité électrique 𝑰 traversant un conducteur ohmique
à la tension électrique 𝑼 appliquée entre ses bornes, tel que : 𝑼 = 𝑹 × 𝑰
𝑹 : est La résistance électrique de ce conducteur en (Ω).
L'oscilloscope : C’est un appareil électrique permettant de visualiser la tension électrique entre les bornes d’un
dipôle électrique.
Pour visualiser la tension entre les bornes d’un récepteur électrique sur
l’oscilloscope, on branche la borne d’entrée de courant avec l’entrée Y de
l’oscilloscope (borne rouge), et la borne de sortie de courant avec la masse (borne
noire).
II-Condensateur électrique :
1-Définition :
Un condensateur est constitué de deux conducteurs en regard appelés armatures séparés par un isolant
qu'on appelle diélectrique
Le symbole d’un condensateur est …………………….………………………..…………………….
2. Charge d’un condensateur :
On réalise le circuit de la figure ci-contre, on branche le condensateur dans
le circuit, puis on ferme l’interrupteur. Le condensateur se charge.
Lorsqu’on ferme l’interrupteur, les électrons quittent l’armature A qui se
charge positivement ( 𝑞𝐴 > 0 ) s’accumulent sur l’armature B qui se
charge négativement ( 𝒒𝑩 = −𝒒𝑨 < 0).
La charge du condensateur ou la quantité d’électricité emmagasiner dans
le condensateur est la charge de l’armature positive de condensateur, sont
symbole est 𝐪 et son unité et le coulomb (C) : ………………………………………………………

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3. Relation entre la charge et intensité du courant :
L'intensité du courant électrique est le débit de porteurs de charges qui traverse la section du conducteur
par unité de temps. 𝐢 ∶ 𝐢𝐧𝐭𝐞𝐧𝐬𝐢𝐭é 𝐝𝐮 𝐜𝐨𝐮𝐫𝐚𝐧𝐭 𝐞𝐧 (𝐀)
avec {𝐪 ∶ 𝐜𝐡𝐚𝐫𝐠𝐞 𝐝𝐮 𝐜𝐨𝐧𝐝𝐞𝐧𝐬𝐚𝐭𝐞𝐮𝐫 𝐞𝐧 (𝐂)
3.1- Cas du courant variable : ……………………… 𝐭 ∶ 𝐥𝐞 𝐭𝐞𝐦𝐩𝐬 𝐞 (𝐬)
𝐝𝐪
→Lors de la charge, 𝐢 circule dans le sens positif, 𝐢 > 0 et la charge augmente donc >𝟎
𝐝𝐭
𝐝𝐪
→Lors de la décharge, i circule dans le sens inverse au sens positif, 𝐢 < 0 et la charge diminue donc <𝟎
𝐝𝐭

3.2- Cas du courant continu :


………………………………………………………………………………..
………………………………………………………………………………..
…………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………
4-Relation entre la charge d’un condensateur 𝒒 et la tension entre ses bornes 𝐔𝐜
La charge électrique 𝒒 portée par une armature d’un condensateur est proportionnelle à la tension 𝑼𝒄 entre
ses bornes.
Le coefficient de proportionnalité est une caractéristique du
condensateur, il est appelé capacité du condensateur, notée 𝑪. La
capacité 𝑪 s’exprime dans le (S.I) en Farad (de symbole F).
Selon l’armature considérée, la charge et la tension vérifient la
relation suivante : ……………………………………………
𝒒 : La charge du condensateur en (C).
𝑼𝒄 : La tension entre les bornes du condensateur en (V).
𝑪 : La capacité du condensateur en (F).
Remarque :
Pour les condensateurs usuels, les valeurs de capacité sont exprimées en sous-multiples du Farad :
𝟏𝒎𝑭 = 𝟏𝟎−𝟑 𝑭 ; 𝟏𝝁𝑭 = 𝟏𝟎−𝟔 𝑭 ; 𝟏𝒏𝑭 = 𝟏𝟎−𝟗 𝑭 ; 𝟏𝒑𝑭 = 𝟏𝟎−𝟏𝟐 𝑭
5- Relation entre l’intensité du courant 𝒊 et la tension 𝐔𝐜 :
………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………..
……………………………………………………………………………..
……………………………………………………………………………..
……………………………………………………………………………..

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III- Association des condensateurs :
Association en série Association en parallèle

Démonst-
D’après la loi d’additivité des tensions :
ration D’après la loi des nœuds : ….…………….
…….……… ⟹ …….………
….……….……………………………………
Or les condensateurs portent la même charge
Les deux condensateurs sont soumis à la même
électrique : ….……………………. tension : ………………………………………
Donc : ….…… ⟹ ….…………… Donc : ……………………………………

Généralis- La capacité du condensateur équivalente à un La capacité du condensateur équivalente à un

ation ensemble de condensateurs de capacités 𝑪𝟏 et ensemble de condensateurs de capacités 𝑪𝟏 et 𝑪𝟐 et


𝑪𝟐 et ...et 𝑪𝒏 branchés en série est : ...et 𝑪𝒏 branchés en parallèle est :

….………..….………..….……….. ….………..….………..….……………..

L’intérêt ….………..….………..….……….. ….………..….………..….………………


….………..….………..….……….. ….………..….………..….……………..
….………..….………..….………… ….………..….………..….……………..
VI-Réponse d’un dipôle RC à un échelon de tension
1. Définitions
Le dipôle 𝐑𝐂 est l’association en série d’un conducteur ohmique de résistance 𝐑 et d’un condensateur de
capacité 𝐂.
Échelon de tension : est un signal électrique 𝐮(𝐭). On distingue deux types :
Echelon de tension descendant Echelon de tension montant
Quand : 𝑡 < 0 : 𝑢 = 𝐸 Quand : 𝑡 < 0 : 𝑢 = 0
Quand : 𝑡 ≥ 0: 𝑢 = 0 Quand : 𝑡 ≥ 0: 𝑢 = 𝐸

2. Réponse d’un dipôle 𝐑𝐂 à un échelon de tension – étude expérimentale


On considère le montage électrique ci-contre : Le condensateur est initialement déchargé (𝐔𝐜 (𝐭 = 𝟎) = 𝟎).
On prend : 𝐄 = 𝟔𝐕 ; 𝐂 = 𝟏𝟎𝟎 𝛍𝐅 ; 𝐑 = 𝟐𝐤𝛀
− A l’instant 𝐭 = 𝟎, on place K à la position (1), et on visualise la variation de tension 𝐔𝐜 en fonction du
temps. On obtient la courbe A : le dipôle 𝐑𝐂 est soumis à un échelon de tension montant : charge du
condensateur.
− Qu’on le condensateur se charge totalement, on bascule de la position (2). On obtient la courbe B : le
dipôle 𝐑𝐂 est soumis à un échelon de tension descendant : décharge du condensateur.

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Observations expérimentales :
− La durée de charge et de décharge est égale à 𝟓𝛕.
− On constate 2 régimes :
 Régime transitoire : La tension 𝐔𝐜 augmente (dans le cas de charge) et diminue (dans le cas de décharge).
Il est obtenu quand 𝐭 < 𝟓𝛕.
 Régime permanant : La tension 𝐔𝐜 reste constante, et égale à 𝐄 lors de la charge, et nulle lors de décharge.
Il est obtenu quand 𝐭 ≥ 𝟓𝛕 .
3-Réponse RC à un échelon montant de tension - étude théorique
a-Équation différentielle vérifiée par la tension Uc :
………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………
b-Solution de l’équation différentielle
du
On admet que la solution de l’équation différentielle τ dtc + uc = E s’écrit sous la forme :
𝐮𝐜 (𝐭) = 𝐀𝐞−𝛂𝐭 + 𝐁 avec 𝐀, 𝐁, et 𝛂 sont des constantes à déterminer.
……………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………
……………………………………………………………………
…………………………………………………………………
……………………………………………………………………
……………………………………………………………………..
……………………………………………………………………..
………………………………………………………………………..
✓ L’expression de la charge et de l’intensité du courant
………………………………………………………………………
………………………………………………………………………
……………………………………………………………………….
……………………………………………………………………..

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4-Réponse 𝐑𝐂 à un échelon descendant de tension (décharge de condensateur) - étude théorique
a. Équation différentielle vérifiée par la tension 𝐮𝐜
On considère le circuit suivant, tel que le condensateur est chargé
totalement : 𝐮𝐜 (𝐭 = 𝟎) = 𝐄, à l’instant 𝐭 = 𝟎 on bascule
l’interrupteur K à la position (2), le condensateur se décharge dans
le conducteur ohmique R.
………………………………………………………………………
………………………………………………………………………
……………………………………………………………………….
………………………………………………………………………
b- Solution de l’équation différentielle
𝑑𝑢
On admet que la solution de l’équation différentielle 𝜏 𝑑𝑡𝑐 + 𝑢𝑐 =
0 s’écrit sous la forme : 𝒖𝒄 (𝒕) = 𝑨𝒆−𝜷𝒕 acec 𝑨 et 𝜷 sont des constantes à déterminer
……………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………..………………………………………………………………………………
✓ L’expression de la charge et de l’intensité du courant
………………………………………………………………………
………………………………………………………………………
……………………………………………………………………….
……………………………………………………………………..
………………………………………………………………………
………………………………………………………………………
……………………………………………………………………….
……………………………………………………………………..
………………………………………………………………………
5-Constante du temps 𝝉
a. Définition
La constante du temps d’un dipôle 𝑅𝐶 est la grandeur : 𝝉 = 𝑹𝑪
b. Analyse dimensionnelle de la constante du temps 𝝉 :
……………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………

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c- Détermination de la constante de temps
𝒕
 Charge du condensateur : 𝒖𝒄 (𝒕) = 𝑬(𝟏 − 𝒆−𝝉 )
▪ Méthode ❶ :
………………………………………………………………………..
………………………………………………………………………..
………………………………………………………………………..
………………………………………………………………………..
………………………………………………………………………..
▪ Méthode ❷ :
………………………………………………………………………..
………………………………………………………………………..
………………………………………………………………………..
𝒕
 Décharge du condensateur : 𝒖𝒄 (𝒕) = 𝑬 𝒆−𝝉
▪ Méthode ❶ :
………………………………………………………………………..
………………………………………………………………………..
………………………………………………………………………..
………………………………………………………………………..
………………………………………………………………………..
▪ Méthode ❷ :
…………………………………………………………………………………………………………………..
III-Energie emmagasinée dans un condensateur
1. Mise en évidence expérimentale
✉ Quand on met l’interrupteur K à la position (1), le
condensateur se charge, et stocke une énergie électrique.
✉ Quand on bascule l’interrupteur K à la position (2), le
condensateur fournie cette énergie à la diode LED, et elle
s’allume.
✉ L’énergie emmagasinée dans un condensateur augmente
avec sa capacité 𝑪, ou avec la force électromotrice 𝑬 du
générateur.

2. Energie emmagasinée dans un condensateur


……………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………..

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Chapitre 6 : Dipôle RL
Introduction :
Dans un moteur à explosion, un système d’allumage est
nécessaire pour produire l’étincelle qui enflammera le mélange
air-essence. Ce système comportant une bobine.
Qu’est-ce qu’une bobine ? Quelle est son influence dans un
circuit électrique ?

I-Présentation de la bobine :
1-Définition :
La bobine est un dipôle constitué d’un enroulement non connecté de fil conducteur de
cuivre autour d’un cylindre isolant.
Le symbole de la bobine est : ………………………………………………………………
La bobine est caractérisée par ……………………et par …………………………………
L’unité de l’inductance dans le système international des unités …………………………………………
2-La tension aux bornes d’une bobine :
La tension 𝑢𝐿 aux bornes d’une bobine d’inductance L et de résistance r, lorsqu’elle
est traversée par un courant variable i est : ……………………………………
Remarque :
- Lorsque la bobine est parcourue par un courant d’intensité constante Alors : ……………………………….
…………………………………………………………………………………….……………………………….
Donc la bobine se comporte comme un conducteur Ohmique de résistance r
- Lorsque la résistance interne de la bobine est négligeable (bobine parfaite) , la tension entre ses bornes
devient : ………………………………………………………………………………………
𝑑𝑖
- Si l’intensité du courant est variée très rapide, la dérivée 𝑑𝑡 prend une valeur très grande, d’où elle
apparait aux bornes de la bobine une surtension. Ce phénomène est utilisé par exemple pour provoquer des
étincelles aux bornes de la bougie d’un moteur à essence et l’allumage des
lampes au néon
3-L’influence d’une bobine dans un circuit électrique :
On réalise le montage expérimental suivant dans lequel les deux lampes L1 et L2
sont identiques et on règle la résistance du conducteur ohmique R sur la même
valeur de celle la bobine : 𝑅 = 𝑟.
-Lorsque on ferme l’interrupteur K on constate que ……..s’allume avant
………….
-Lorsque on ouvre l’interrupteur K on constate que la lampe …..s’éteint avant la ….
Conclusion :
La bobine permet de retarder …………… et …………… du courant électrique
4-détermination expérimentale de l’inductance de la bobine :
Pour déterminer l’inductance L d’une bobine de résistance négligeable, on utilise le montage représenté
dans la figure (1), comprenant cette bobine, un conducteur ohmique de résistance 𝑅 = 1,5 𝑘𝛺, un GBF qui
délivre une tension triangulaire de période T et un interrupteur K. On ferme l’interrupteur K à l’instant t
=0 , et on visualise à l’aide d’un oscilloscope la tension 𝑢𝐴𝑀 aux bornes de la bobine, et la tension 𝑢𝐵𝑀 aux
bornes du conducteur ohmique. On obtient l’oscillogramme de la figure (2).
La sensibilité verticale pour l’entrée Y1 est 2V/div.
La sensibilité verticale pour l’entrée Y1 est 5V/div.
Le balayage horizontale 1 ms/div

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1-Quelle est la tension détectée par les voies Y1 et Y2
……………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………
𝐿 𝑑𝑢𝐵𝑀
2-Montrer que les tensions 𝑢𝐴𝑀 et 𝑢𝐵𝑀 sont liées par la relation : 𝑢𝐴𝑀 = − 𝑅 .
𝑑𝑡
……………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………
3-Déduire la valeur de L
……………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………
II-Réponse d’un dipôle 𝐑𝐋 à un échelon de tension
1-Définition
Le dipôle 𝐑𝐋 est l’association en série d’un conducteur ohmique de résistance 𝐑 et d’une bobine d’inductance
𝐋, et de résistance interne 𝐫.
La résistance totale du dipôle 𝐑𝐋 est : 𝐑 𝐓 = 𝐑 + 𝐫
2-Réponse d’un dipôle 𝑹𝑳 à un échelon de tension – étude expérimentale
On considère le montage électrique ci-contre.
On prend : 𝑬 = 𝟔𝑽 ; 𝑳 = 𝟎, 𝟐𝑯 ; 𝑹𝑻 = 𝟏𝟎𝟎𝜴
− A l’instant 𝒕 = 𝟎, on ferme l’interrupteur K, et on visualise la
variation de l’intensité du courant électrique 𝒊 en fonction du
temps 𝒕. On obtient la courbe A : le dipôle 𝑹𝑳 est soumis à un
échelon de tension montant : L’établissement du courant électrique.
− Qu’on l’intensité du courant devient constante, on ouvre
l’interrupteur K. On obtient la courbe B : le dipôle 𝑹𝑳 est soumis à
un échelon de tension descendant : L’annulation du courant électrique.

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Remarque :
On utilise la diode (D) dans le circuit pour éviter l'apparition d'étincelles causées par la surtension entre les
bornes de la bobine lors de l'ouverture de l’interrupteur K.

Observations expérimentales :
− La durée de l’établissement et de l’annulation du courant électrique est égale à 𝟓𝝉.
− On constate 2 régimes :
 Régime transitoire : L’intensité 𝒊 du courant augmente (dans le cas de l’établissement du courant) et
diminue (dans le cas de l’annulation du courant). Il est obtenu quand 𝒕 < 𝟓𝝉.
 Régime permanant : L’intensité 𝒊 du courant reste constante, et égale à 𝑬/𝑹𝑻 lors de l’établissement du
courant, et nulle lors de l’annulation du courant. Il est obtenu quand 𝒕 ≥ 𝟓𝝉 .

3. Réponse 𝑹𝑳 à un échelon montant de tension (établissement du courant)- étude théorique


a. Équation différentielle vérifiée par l’intensité 𝒊 du courant électrique
On considère le circuit 𝑹𝑳 ci-contre. A l’instant 𝒕 = 𝟎, on ferme l’interrupteur K.
……………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………..
…………………………………………………………………………..
…………………………………………………………………………..
…………………………………………………………………………..
…………………………………………………………………………..
…………………………………………………………………………..
…………………………………………………………………………..
b- Solution de l’équation différentielle
𝑑𝑖 𝐸
On admet que la solution de l’équation différentielle 𝜏 + 𝑖 = 𝑅 s’écrit sous la forme : 𝒊(𝒕) = 𝑨𝒆−𝜶𝒕 + 𝑩
𝑑𝑡 𝑇
𝑨, 𝑩, et 𝜶 sont des constantes à déterminer.
……………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………..

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……………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………….
L’expression de la tension 𝒖𝑹 (𝐭)
…………………………………………………………………….
……………………………………………………………………
…………………………………………………………………….
………………………………………………………………….
L’expression de la tension 𝒖𝑳 (𝐭)
…………………………………………………………………….
……………………………………………………………………
…………………………………………………………………….
…………………………………………………………………………………………………………………….
4-Réponse 𝑹𝑳 à un échelon descendant de tension (annulation du courant) - étude théorique
a-Équation différentielle vérifiée par l’intensité du courant 𝒊
On considère le circuit suivant, tel que l’intensité du courant est
𝑬
constante : 𝑰𝟎 = 𝑹 , à l’instant 𝒕 = 𝟎, on ouvre l’interrupteur K.
𝑻
On considère que la diode (D) est idéale : 𝑼𝑫 = 𝟎.
……………………………………………………………………
……………………………………………………………………
……………………………………………………………………
……………………………………………………………………
……………………………………………………………………
……………………………………………………………………
c-Solution de l’équation différentielle
𝑑𝑖
On admet que la solution de l’équation différentielle 𝜏 + 𝑖 = 0 s’écrit sous la forme : 𝒊(𝒕) = 𝑨𝒆−𝒎𝒕
𝑑𝑡

𝑨, et 𝒎 sont des constantes à déterminer.


……………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………

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✓ L’expression de la tension 𝒖𝑹 (𝐭)
……………………………………………………………………..
……………………………………………………………………..
……………………………………………………………………..
……………………………………………………………………..
✓ L’expression de la tension 𝒖𝑳 (𝐭)
……………………………………………………………………..
……………………………………………………………………..
……………………………………………………………………..
……………………………………………………………………..
4. Constante du temps 𝝉
𝑳 𝑳
c. Définition : La constante du temps d’un dipôle 𝑅𝐿 est la grandeur : 𝝉 = 𝑹 = 𝑹+𝒓
𝑻

d. Analyse dimensionnelle de la constante du temps 𝝉


……………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………..
……………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………
e. Détermination de la constante de temps
𝒕
 Etablissement du courant : 𝒊(𝒕) = 𝑰𝟎 (𝟏 − 𝒆−𝝉 )
▪ Méthode ❶ :
A 𝒕 = 𝝉, on a :
𝝉
𝒊(𝒕 = 𝝉) = 𝑰𝟎 (𝟏 − 𝒆−𝝉 ) = 𝑰𝟎 (𝟏 − 𝒆−𝟏 ) = 𝟎, 𝟔𝟑. 𝑰𝟎
Donc : 𝝉 représente l’abscisse correspondante à l’ordonnée
𝟎, 𝟔𝟑. 𝑰𝟎 .
▪ Méthode ❷ : 𝝉 est l’abscisse du point d’intersection de la
tangente à la courbe à 𝒕 = 𝟎 avec la droite 𝒊 = 𝑰𝟎 .
𝒕
 Annulation du courant : 𝒊(𝒕) = 𝑰𝟎 𝒆−𝝉
▪ Méthode ❶ :
𝝉
A 𝒕 = 𝝉, on a : 𝒊(𝒕 = 𝝉) = 𝑰𝟎 𝒆−𝝉 = 𝑰𝟎 𝒆−𝟏 = 𝟎, 𝟑𝟕. 𝑰𝟎
Donc : 𝝉 représente l’abscisse correspondante à l’ordonnée
𝟎, 𝟑𝟕. 𝑰𝟎 .
▪ Méthode ❷ : 𝝉 est l’abscisse du point d’intersection de la
tangente à la courbe à 𝒕 = 𝟎 avec l’axe de temps.

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VI-Energie emmagasinée dans une bobine
3. Mise en évidence expérimentale
✉ Quand on ferme l’interrupteur K, un courant
électrique se passe dans la bobine. La diode (D) bloque
le courant de passer dans le moteur électrique.
✉ Quand on ouvre l’interrupteur K, le moteur électrique
(M) commence à tourner.
✉ La bobine stocke une énergie magnétique lorsque le circuit est fermé, et la libère au moteur électrique
lorsque le circuit est ouvert.
✉ L’énergie emmagasinée dans la bobine augmente avec son inductance 𝑳, ou avec l’intensité 𝒊 du courant
électrique qui la traverse.
4. Energie emmagasinée dans une bobine
……………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………..
……………………………………………………………………………………………………………………
Exercice d’application :
On réalise le montage schématisé de la figure 1. Ce montage comporte :
-une bobine d’inductance 𝐋 et de résistance 𝐫.
-un conducteur ohmique de résistance 𝐑 = 𝟗𝟎Ω
-un générateur de force électromotrice 𝐄 et de résistance interne négligeable.
-un interrupteur K.
On ferme l’interrupteur à ‘instant de la date 𝒕 = 𝟎.
Un système d’acquisition informatisé permet de tracer les courbes (C1) et (C2) représentant
successivement l’évolution de l’intensité du courant traversant 𝐢(𝐭) le circuit et l’évolution de la tension
𝐮𝐋 (𝐭) aux bornes de la bobine.

En exploitant les deux courbe (C1) et (C2), lorsque le régime permanent est atteint, déterminer la valeur
de r et l’inductance L de la bobine
…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………….

Prof : Boussakine Abdelilah Physique – Chimie Page 41


Chapitre 8: oscillations libres dans un circuit RLC série
Introduction :
Une bobine et un condensateur constituent deux réservoirs d’énergie électrique. Que se passe-t-il lorsqu’on relie un
condensateur chargé aux bornes d’une bobine
I-Décharge d’un condensateur dans une bobine :
1-Etude expérimentale
On réalise le montage ci-contre :
On place l'interrupteur sur la position 1, le condensateur se charge, puis on bascule
l'interrupteur sur la position 2. Le condensateur se décharge dans un dipôle RL où
R = r + R
On a des oscillations dont l’amplitude diminue (amortissement)
Le circuit RLC ne comporte pas de générateur : les oscillations sont dites libres et
amorties
Remarque : l'amortissement est dû au fait qu'une partie de l'énergie électrique se perd sous forme de chaleur au
niveau de la résistance du circuit par effet Joule.
2-Régimes d’oscillations :
Selon la valeur de la résistance on distingue trois régimes :
Le régime périodique : la résistance Le régime pseudo périodique : la Le régime apériodique : la résistance
totale du circuit est nulle résistance totale du circuit est faible totale du circuit est grande
Oscillations sinusoïdales libres non Oscillations libres amorties : Pas d’oscillation
amortie L’amplitude diminue au cours du
temps)

Le régime périodique est caractérisé


Le régime périodique est
par sa période propre 𝑇
caractérisé par sa période propre 𝑇0
Remarque : dans le cas du régime apériodique on distingue trois
régimes :
-Le régime sous critique : la tension aux bornes du condensateur
effectue une seule oscillation avant de s'annuler.
-Le régime critique : la tension aux bornes du condensateur s'annule
sans oscillations.
-Le régime surcritique : la tension aux bornes du condensateur dure un
temps très long pour s'annule sans oscillations
3-Equation différentielle d’un circuit RLC série en régime libre
……………………………………………………………………..
………………………………………………………………………
……………………………………………………………………..
………………………………………………………………………
……………………………………………………………………..
………………………………………………………………………
……………………………………………………………………..
………………………………………………………………………
……………………………………………………………………..
Remarque : le terme d’amortissement ……………………………………………………………………..…
……………………………………………………………………………………………………………………

Prof : Boussakine Abdelilah Physique – Chimie Page 42


II-Oscillations non amorties d’un circuit idéal LC
On considère un circuit 𝑳𝑪 (circuit ci-contre) constitué d’un condensateur de capacité C et d’une bobine
d’inductance L, considérée comme idéale (sans résistance interne).

1. Equation différentielle vérifiée par la tension Uc (t)


……………………………………………………………………..
………………………………………………………………………
……………………………………………………………………..
……………………………………………………………………..
………………………………………………………………………
……………………………………………………………………..
………………………………………………………………………
………………………………………………………………………
2-Solution de l’équation différentielle
𝒅𝟐 𝑼𝒄 𝟏
Mathématiquement, la solution de l’équation différentielle + 𝑳𝑪 𝑼𝒄 = 𝟎 s’écrit sous la forme :
𝒅𝒕𝟐
𝟐𝝅
𝑼𝒄 (𝒕) = 𝑼𝒎 . 𝒄𝒐𝒔( 𝒕 + 𝝋)
𝑻𝟎
𝑼𝒎 : L’amplitude des oscillations (la valeur maximale atteinte par 𝑼𝒄 ) en (V) .
𝑻𝟎 : La période propre des oscillations de la tension 𝑼𝒄 en (s).
𝝋 : La phase des oscillations à t = 0 en (rad).
a. La période propre 𝑻𝟎
……………………………………………………………………………………………………………………..
……………………………………………………………………………………………………………………..
……………………………………………………………………………………………………………………..
……………………………………………………………………………………………………………………..
……………………………………………………………………………………………………………………..
……………………………………………………………………………………………………………………..
……………………………………………………………………………………………………………………..
……………………………………………………………………………………………………………………..
❖ Dimension de la période propre T0 :
……………………………………………………………………………………………………………………..
……………………………………………………………………………………………………………………..
……………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………..………………………………………………………
……………………………………………………….……………………………………………………………
b. Détermination de 𝐔𝐦 et 𝛗
Pour déterminer 𝑼𝒎 et 𝞿, on utilise les conditions initiales suivants :
☻ A l’instant t = 0, on bascule l’interrupteur à la position (2), ç-à-d que : ……………………..
☻ A l’instant t = 0, le condensateur est totalement chargé, ç-à-d que : ………………………..

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c-Expression de la charge 𝐪(𝐭) et de l’intensité 𝐢(𝐭)
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……………..………………………………………………………
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III-Transfert d’énergie entre le condensateur et la bobine.
1. L’énergie totale dans un circuit LC idéal
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• Question : Montrer que l’énergie totale de l’oscillateur LC se conserve.
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 L’énergie totale d'un circuit 𝑳𝑪 idéal est constante, elle est égale à
l'énergie initiale emmagasinée dans le condensateur.
 Lors d'oscillations non amorties, l'énergie électrique dans le
condenseur se transforme en énergie magnétique dans la bobine et
vice versa :𝑬𝒕 = 𝑬𝒆 + 𝑬𝒎 =

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2. L’énergie totale dans un circuit RLC série
• Question : Montrer que l’énergie totale de l’oscillateur 𝑹𝑳𝑪 diminue au cours de temps.
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 L’énergie totale d’un circuit 𝑹𝑳𝑪 série décroît progressivement par
effet joule. L’énergie totale n’est plus constante et cette dissipation
d’énergie due à l’existence de la résistance 𝑹.

IV-Entretien des oscillations


Il est possible d’entretenir les oscillations du circuit 𝑹𝑳𝑪 série et d’obtenir une tension oscillante d’amplitude
constante en utilisant un dispositif qui compense l’énergie dissipée par effet joule.

Le dispositif d’entretien est un générateur qui délivre une tension 𝑼𝑮 proportionnelle à l’intensité 𝒊 du courant
électrique, tel que : 𝑼𝑮 = 𝑹𝟎 𝒊
A quelle valeur doit prendre 𝑅0 à fin d’obtenir des oscillations entretenues (non amorties) ?

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Chapitre 9 : Transmission des informations

I-Les ondes électromagnétiques


1. Définition d’une onde électromagnétique
Les ondes électromagnétiques correspondent aux oscillations couplées d’un champ électrique 𝐸⃗ et d’un champ
magnétique 𝐵 ⃗ , dont ses amplitudes varient de façon sinusoïdale au cours du temps. Elles se propagent dans
l’air et dans le vide ainsi que dans certains milieux matériels. La vitesse de propagation des ondes
électromagnétiques dans le vide et l’air est : 𝒄 = 𝟑 × 𝟏𝟎𝟖 𝒎. 𝒔−𝟏 .
𝒄
Elles sont caractérisées par leur fréquence 𝑓 et par leur longueur d’onde 𝜆, tel que : 𝝀 = 𝒄 × 𝑻 = 𝒇
2. Domaines des ondes électromagnétiques
On rencontre différents types des ondes électromagnétiques, ayant des propriétés très différentes. Elles
comprennent un vaste domaine de longueur d’onde, elles sont classées en fonction de leurs fréquences dans
ce qu’on appelle le spectre électromagnétique, par leurs longueur d’onde croissantes, nous avons les rayons
gamma, les rayons X, les ultraviolets, la lumière visible, les infrarouges, les micro-ondes, et les ondes radio.

I.Transmission de l’information
1. Emission et réception d’une onde électromagnétique
On réalise le montage suivant, tel que 𝑬 et 𝑹 sont deux fils
électriques conducteurs qui jouent respectivement le rôle d'une
antenne émettrice et d’une antenne réceptrice.
L’antenne émettrice 𝑬 est reliée avec un GBF qui donne un signal
sinusoïdal visualisé par l’oscilloscope (1), alors que l’antenne
réceptrice 𝑹 est reliée avec un oscilloscope (2).
Observation :
− On visualise sur l'oscilloscope (2) un signal sinusoïdal reçu par
le récepteur 𝑹 qui a la même fréquence et la même forme que le
signal émis par l’émetteur 𝑬.
Explication :
L'antenne émettrice 𝑬 reçoit le signal électrique sinusoïdal de fréquence 𝒇𝑮𝑩𝑭 donné par le GBF et le
transforme en onde électromagnétique de même fréquence que le signal électrique (𝒇𝑬 = 𝒇𝑮𝑩𝑭 ). Cette onde se
propage dans tout l'espace et elle est captée par l'antenne réceptrice 𝑹 qui la transforme en signal électrique
de même fréquence (𝒇𝑹 = 𝒇𝑬 ).
Conclusion :
L'onde électromagnétique peut transmettre le signal qui contient l'information à certaines distances sans
aucun transport de matière et avec une vitesse égale à la célérité de lumière dans le vide.
2. Transmission de l’information
a. Nécessité d’une modulation

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Les informations que l'on transmet par ondes hertziennes (paroles, musiques, images, ...) correspondent à des
signaux dont les fréquences sont de l'ordre du kilohertz (de 20 Hz à 20 kHz pour les ondes sonores). Ces
signaux basses fréquences (BF) ne peuvent pas être émis directement, car plusieurs problèmes se posent :
• La propagation des ondes BF se fait sur des faibles distances car elles sont frottement amorties, ce n’est pas
le cas des signaux hautes fréquences.
• Le récepteur ne peut pas distinguer entre les différents signaux BF, ç-à-d ces signaux sont brouillés à
cause de la gamme étroite de basses fréquences.
𝜆
• La dimension 𝐿 de l'antenne doit être de l'ordre de grandeur de la moitié de la longueur d'onde , ce qui
2
donnerait une taille gigantesque à l'antenne.
Par exemple, pour capter un signal BF de fréquence 𝒇 = 𝟏𝟎 𝒌𝑯𝒛, et de longueur d’onde :
…………………………………………………………………………………………………………………….
…………………………………………………………………………………………………………………….
Il faut que la longueur de l'antenne est de :
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…………………………………………………………………………………………………………………….
…………………………………………………………………………………………………………………….
…………………………………………………………………………………………………………………….
Autrement dit, l’antenne est de dimension irréalisable techniquement.
b. La modulation : l’information et l’onde porteuse
Pour les raisons citées, la transmission des informations BF (images, vidéos, audio, ... etc) par voie hertzienne
nécessite l’utilisation d’une onde à haute fréquence appelée onde porteuse, elle représente le support qui
transmettre ces informations.
Les informations à transmettre sont converties en signaux électriques qui modifient (modulent) l’une des
grandeurs caractéristiques de l’onde porteuse, par exemple l’amplitude ou la fréquence. Il s’agit alors de :
− Modulation d’amplitude (AM).
− Modulation de fréquence (FM).
c. Principe de l’émission et la réception de l’information
À chaque émetteur 𝑬, on attribue une valeur particulière de la fréquence de la porteuse, ainsi, un récepteur
𝑹 pourra distinguer les différentes émissions.

Onde porteuse Modulation Démodulation


Réception
Emission

Le signal BF Séparation du Récupération


Transmission de
module l’une des signal BF
L’information
caractéristiques de (l’information) de
Signal BF la porteuse l’onde porteuse

On se limite dans la suite du cours à l’étude des signaux sinusoïdaux. Le signal réel (images, vidéos, audio, ...
etc) peut toujours être ramené à un somme des signaux sinusoïdaux.
3. Tension sinusoïdale
Une tension sinusoïdale est un signal électrique qui varie au cours
de temps de façon sinusoïdale. Mathématiquement, elle s’exprime
par la relation :
𝒖(𝒕) = 𝑼𝒎 𝐜𝐨𝐬 (𝟐𝝅𝒇𝒕 + 𝝋)
𝑼𝒎 : L’amplitude de la tension sinusoïdale en Volt (V).
𝒇 : La fréquence de la tension sinusoïdale en Hertz (Hz).
𝝋 : La phase de la tension sinusoïdale à 𝒕 = 𝟎 en radian (rad).

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Chapitre 10 : Modulation d’amplitude

Introduction :

La radio tient une place particulière dans les télécommunications, elle


est utilisée initialement pour les services de communications
(Transmission des informations) à longue distance. Certaines radios
permettent de faire cette service en utilisant une technique appelée
modulation d’amplitude (AM).
 Quel est le principe de la modulation d’amplitude ?
 Comment les informations sont-elles transmises très rapidement et à
longue distance utilisant la modulation d’amplitude ?
 Comment ces information sont-elles reçues et traitées par les radios ?
II.Modulation d’amplitude
1. Le multiplieur
Le multiplieur (AD 633) est une composante électronique qui permet de réaliser la multiplication de l’onde
porteuse 𝑢1 (𝑡) et d’un signal 𝑢2 (𝑡) qui contient l’information à transmettre pour obtenir une tension 𝑢𝑠 (𝑡)
modulée en amplitude.
Le multiplieur (AD 633) comporte deux entrées notées 𝑬𝟏 et 𝑬𝟐 et une sortie 𝑺. On le représente dans le circuit
par le symbole suivant :

La tension 𝒖𝒔 (𝒕) à la sortie du multiplieur est proportionnelle au produit des tensions 𝒖𝟏 (𝒕) et 𝒖𝟐 (𝒕)
appliquées à ses entrées, tel que : 𝒖𝒔 (𝒕) = 𝒌 𝒖𝟏 (𝒕) 𝒖𝟐 (𝒕)
𝒌 : est le coefficient du multiplication, il dépend de multiplieur, et il s’exprime en 𝑽−𝟏 .
2. La modulation d’amplitude d’une tension sinusoïdale
On applique à l’entrée 𝑬𝟏 une tension 𝒑(𝒕) représente l’onde
porteuse de haute fréquence 𝒇𝒑 , tel que :𝒑(𝒕) = 𝑷𝒎 𝐜𝐨𝐬(𝟐𝝅𝒇𝒑 𝒕)
On applique à l’entrée 𝑬𝟐 la tension (𝑼𝟎 + 𝒔(𝒕)), avec :
𝑼𝟎 : est une tension continue appelée tension de décalage.
𝒔(𝒕) : représente le signal informatif (signal modulant) de basse
fréquence 𝒇𝒔 : 𝒔(𝒕) = 𝑺𝒎 𝐜𝐨𝐬(𝟐𝝅𝒇𝒔 𝒕)
➔ La tension de sortie (signal modulé) 𝒖𝒔 (𝒕) est :
𝑢𝑠 (𝑡) = 𝑘 𝑢1 (𝑡) 𝑢2 (𝑡) = 𝑘 𝑝(𝑡) [𝑈0 + 𝑠(𝑡)]
1-L’enveloppe du signal modulé suit la variation du signal modulant. Montrer que L’amplitude de la tension
modulée est une fonction affine de la tension modulante et s’écrit sous la forme :
𝒖𝒔 (𝒕) = [𝒂. 𝒔(𝒕) + 𝒃]. 𝐜𝐨𝐬(𝟐𝝅𝑭𝒑 . 𝒕) = 𝑼𝒎 (𝒕) 𝒄𝒐𝒔(𝟐𝝅𝑭𝒑 . 𝒕) ; En déterminant les expressions de a et b

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Remarque :
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2-Monter que Um (t) l’amplitude de la tension modulée s’écrit sous la forme :Um (t) = A. [1 + m. cos (2πfs . t]
en déterminant les expressions de A et m
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3-Montrer que la tension modulée est la somme de trois tensions sinusoïdales de fréquence 𝑭𝒑 − 𝒇𝒔 ; 𝑭𝒑 et
𝑨.𝒎 𝑨.𝒎
𝑭𝒑 + 𝒇𝒔 respectivement d’amplitudes ; 𝑨 𝒆𝒕
𝟐 𝟐
𝟏
Rappel : 𝒄𝒐𝒔𝒂. 𝒄𝒐𝒔𝒃 = 𝟐 [𝐜𝐨𝐬(𝒂 + 𝒃) + 𝐜𝐨𝐬 (𝒂 − 𝒃]

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2-le taux de modulation :
𝑆𝑚 : 𝑎𝑚𝑝𝑙𝑖𝑡𝑢𝑑𝑒 𝑑𝑒 𝑡𝑎 𝑡𝑒𝑠𝑖𝑜𝑛 𝑚𝑜𝑑𝑢𝑙𝑎𝑛𝑡
Le taux de modulation est défini par : …………. avec : {
𝑈0 : 𝑡𝑒𝑛𝑠𝑖𝑜𝑛 𝑑𝑒 𝑑é𝑐𝑎𝑙𝑎𝑔𝑒
𝑈 ) −𝑈𝑚(min )
Montrer que le taux de modulation peut aussi s’écrit sous la forme :𝑚 = 𝑈𝑚(max
𝑚(max ) +𝑈𝑚(min )

𝑈𝑚(max ) : L’amplitude maximale de la tension modulée


𝑈𝑚(min ) : L’amplitude minimale de la tension modulée
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3. Qualité de la modulation
Pour obtenir une modulation de bonne qualité il faut que :
La fréquence 𝒇𝒑 de l’onde porteuse doit être plus supérieure à la fréquence 𝒇𝒔 de la tension modulante, tel
que : 𝒇𝒑 > 𝟏𝟎𝒇𝒔
La tension de décalage 𝑼𝟎 doit être plus grande à l’amplitude 𝑺𝒎 de la tension modulante (𝑼𝟎 > 𝑺𝒎 ), ç-à-d :
𝒎<𝟏

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Remarque :
− La surmodulation est le cas dans lequel l’enveloppe supérieure de la
tension modulée modulée 𝒖𝒔 (𝒕) n’a pas la même forme de la tension
modulante 𝒔(𝒕). Pour éviter ce problème, on ajoute à la tension 𝒔(𝒕),
une tension de décalage 𝑼𝟎 supérieure à 𝑺𝒎 , ce qui permet par la suite
la récupération complet du signal initial par démodulation.
− En utilisant l’oscilloscope en mode XY, on obtient un trapèze dans le
cas d’une bonne modulation.

III.La démodulation
1. Définition
La démodulation est une technique qui consiste à récupérer à niveau le signal modulant 𝒔(𝒕) qui contient
l'information. Elle s'opère en deux étapes :
 La détection d'enveloppe.
 L'élimination de la tension continue par filtrage.
2. Détecteur d’enveloppe
Le détecteur d’enveloppe est un quadripôle composé de :
➔ Une diode (𝑫) qui permet d’éliminer les alternances négatives de la tension modulée 𝒖𝒔 (𝒕).
➔ Un dipôle 𝑹𝑪 parallèle qui joue le rôle d’un filtre passe bas qui permet de laisser passer seulement les basses
fréquences (Elimination de la partie restant de la porteuse).
Remarque :
Pour obtenir une bonne détection d'enveloppe il faut que la constante de temps 𝝉 du dipôle 𝑹𝑪 vérifie la
condition suivante : 𝑻𝒑 ≪ 𝝉 < 𝑻𝒔
𝑻𝒑 : La période de la porteuse 𝑝(𝑡).
𝑻𝒔 : La période de la tension modulante 𝑠(𝑡).

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3. L'élimination de la tension continue 𝑼𝟎
Le montage à utiliser est un dipôle 𝑹’𝑪’ série qui joue le rôle d’un filtre passe haut qui laisse passer seulement
les hautes fréquences, et bloque les tensions basses fréquences et les tensions continues.

4. Montage de la démodulation

IV.Réalisation d’un récepteur radio AM


Un récepteur radio AM est constitué des éléments suivants :
− Une antenne qui capte les ondes radio.
− Un circuit (𝑳𝑪𝟎 ) qui nous permet de sélectionner la fréquence de l’onde porteuse qu’on veut capter. Cette
sélection se réalise en variant l’inductance 𝑳 de la bobine ou la capacité 𝑪𝟎 du condensateur jusqu’à que la
𝟏
fréquence propre 𝒇𝟎 du circuit (𝑳𝑪𝟎 ) soit égale à la fréquence 𝒇𝒑 de l’onde porteuse :𝒇𝟎 = 𝒇𝒑 =
𝟐𝝅√𝑳𝑪𝟎
− Un circuit d’amplification (Avant la démodulation) : Afin d’obtenir une tension supérieure à la tension
seuil de la diode, il faut amplifier la tension délivrée par le circuit (𝑳𝑪𝟎 ).
− Un circuit de démodulation d’amplitude qui comporte un circuit de détection d’enveloppe et un autre
d’élimination de la tension continue.
− Un autre circuit d’amplification (Après la démodulation) : On amplifie l’onde de manière à obtenir une
tension suffisante aux bornes du haut-parleur. Ce circuit est constitué d’un potentiomètre, qui nous
permet de régler l’intensité du courant dans le haut-parleur.
− Un haut-parleur qui permet de transformer la tension à ses bornes en ondes sonores

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Les bases de la chimie
I-Relation fondamentale de la chimie :
La grandeur La L’unité La formule
notation
La masse m Gramme (g)
Le volume V L ou m3
La masse volumique 𝜌 𝑔𝐿−1 …… 𝑚
𝜌=
𝑉
𝜌
La densité 𝑑 Sans unité Pour les liquides et solides : 𝑑 = 𝜌
𝑒𝑎𝑢
𝜌 𝑀
Pour les gaz : 𝑑 = 𝜌 = 29
𝑎𝑖𝑟
La température 𝑇 °𝐶 𝑜𝑢 °𝐾
La pression 𝑃 𝑃𝑎
La masse molaire 𝑀 𝑔𝑚𝑜𝑙 −1 La masse d’une mole
Le volume molaire 𝑉𝑚 𝐿 𝑚𝑜𝑙 −1 Le volume d’une mole de gaz
Constante d’Avogadro 𝑁𝐴 𝑚𝑜𝑙 −1 Nombre de particule dans une mole
La quantité de matière 𝑛 𝑚𝑜𝑙 Pour tous les cas : 𝑛 = 𝑀
𝑚
,𝑛=𝑁
𝑁

Le nombre de moles 𝐴

𝑉 𝑃𝑉
Pour les gaz : 𝑛 = 𝑉 ; 𝑛 = 𝑅𝑇
𝑚
Concentration molaire 𝐶 𝑚𝑜𝑙 𝐿−1 𝑛(𝑠𝑢𝑙𝑢𝑡é)
𝑐=
𝑉(𝑠𝑜𝑙𝑢𝑡𝑖𝑜𝑛 ) 𝐶𝑚 = 𝐶𝑀
Concentration massique 𝐶𝑚 𝑔𝐿 −1 𝑚(𝑠𝑢𝑙𝑢𝑡é)
𝑐𝑚 =
𝑉(𝑠𝑜𝑙𝑢𝑡𝑖𝑜𝑛 )
Concentration molaire [𝑋] 𝑚𝑜𝑙 𝐿−1 𝑛(𝑋)
[𝑋] =
effective 𝑉
1 𝐼
𝐺=𝑅=𝑈
𝑅: 𝑟é𝑠𝑖𝑠𝑡𝑎𝑛𝑐𝑒 é𝑙𝑒𝑐𝑡𝑟𝑖𝑞𝑢𝑒 𝑒𝑛 Ω
La conductance 𝐺 Siémens : 𝑆 { 𝐼 ∶ 𝑙 ′ 𝑖𝑛𝑡𝑒𝑛𝑠𝑖𝑡é𝑑𝑢 𝑐𝑜𝑢𝑟𝑎𝑛𝑡 𝐴
𝑈 ∶ 𝑙𝑎 𝑡𝑒𝑛𝑠𝑖𝑜𝑛 é𝑙𝑒𝑐𝑡𝑟𝑖𝑞𝑢𝑒 𝑒𝑛 𝑉
𝑆
𝐺=𝜎
𝑆 𝐿 𝐿
𝐾 = 𝐿 Ou 𝐾 = 𝑆
La constante de la cellule 𝑘 𝑚 −1

La conductivité 𝜎 𝑆 𝑚−1 𝜎 = ∑ 𝜆𝑖 [𝑋𝑖 ]


Conductivité molaire ionique 𝜆𝑋 𝑆 𝑚2 𝑚𝑜𝑙−1
de l’ion X
II-Préparation des solutions
Préparation d’une solution par dissolution d’un solide

(1) : Peser la masse du soluté nécessaire à l’aide d’une balance ; (2) : Introduire la masse du soluté dans
la fiole jaugée et rincer la coupelle en récupérant l’eau de rinçage dans la fiole ;
(3) : Remplir de l’eau distillée aux 2/3 ; (4) : Agiter ; (5) Compléter avec de l’eau distillée jusqu’au trait
de jauge

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Remarque1 :
De la même manière on prépare une solution par dissolution d’un liquide en mesurant soit sa masse ou son
volume.
Remarque2 : On prépare une solution par dissolution d’un gaz en mesurant son volume.
Préparation d’une solution par dilution 10 fois d’une solution mère◄

⇒Lors de la dilution, il ya conservation de la quantité


de matière : 𝒏𝒎é𝒓𝒆 = 𝒏𝒇𝒊𝒍𝒍𝒆
⇒D’où la loi la dilution : 𝐂𝐦é𝐫𝐞 . 𝐕𝐦é𝐫𝐞 = 𝐂𝐟𝐢𝐥𝐥𝐞 . 𝐕𝐟𝐢𝐥𝐥𝐞
𝐂𝐦é𝐫𝐞 𝐕
⇒Le facteur de la dilution est : 𝑭 = = 𝐕 𝐟𝐢𝐥𝐥𝐞
𝐂𝐟𝐢𝐥𝐥𝐞 𝐦é𝐫𝐞

III-Tableau d’avancement et l’avancement d’une réaction 𝐱


• Pour suivre l’évolution de la quantité de matière des espèces chimiques participant à la réaction chimique,
on utilise l’avancement de la réaction x qui s’exprime en (mol) et qui représente la quantité de matière des
réactifs disparus et la quantité de matière des produits formés selon les coefficients stœchiométriques.
• Pour suivre l’évolution de la réaction, on construit un tableau descriptif en utilisant l’avancement de la
réaction qu’on appelle tableau d’avancement de la réaction.

Equation de réaction 𝒂𝑨 + 𝒃𝑩 → 𝒄𝑪 + 𝒅𝑫
Etat du système Avancement Quantités de matière en (mol)
Etat initial 𝟎 𝒏𝒊 (𝑨) 𝒏𝒊 (𝑩) 𝟎 𝟎
Etat intermédiaire 𝒙 𝒏𝒊 (𝑨) − 𝒂𝒙 𝒏𝒊 (𝑩) − 𝒃𝒙 𝒄𝒙 𝒅𝒙
l’état final 𝒙𝒎𝒂𝒙 𝒏𝒊 (𝑨) 𝒏𝒊 (𝑩) 𝒄𝒙𝒎𝒂𝒙 𝒅𝒙𝒎𝒂𝒙
− 𝒂𝒙𝒎𝒂𝒙 − 𝒃𝒙𝒎𝒂𝒙
La quantité de matière La quantité de matière
𝒏𝒊 (𝑨) − 𝒂𝒙
initiale de l’espèce A disparue de l’espèce A

La quantité de matière
restante de l’espèce A

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• Avancement maximal et le réactif limitant :
Pour déterminer le réactif limitant parmi les deux réactifs A et B :
 On suppose que A est le réactif limitant, c-à-d que sa quantité de matière restante est nulle :
𝒏𝒊 (𝑨)
𝒏𝒊 (𝑨) − 𝒂𝒙𝒎𝒂𝒙 = 𝟎 ⇔ 𝒏𝒊 (𝑨) = 𝒂𝒙𝒎𝒂𝒙 ⇔ 𝒙𝒎𝒂𝒙𝟏 =
𝒂
 On suppose que B est le réactif limitant, c-à-d que sa quantité de matière restante est nulle :
𝒏𝒊 (𝑩)
𝒏𝒊 (𝑩) − 𝒃𝒙𝒎𝒂𝒙 = 𝟎 ⇔ 𝒏𝒊 (𝑩) = 𝒃𝒙𝒎𝒂𝒙 ⇔ 𝒙𝒎𝒂𝒙𝟐 =
𝒃
 On compare 𝒙𝒎𝒂𝒙𝟏 avec 𝒙𝒎𝒂𝒙𝟐 :
▪ Si 𝒙𝒎𝒂𝒙𝟏 < 𝒙𝒎𝒂𝒙𝟐 , alors le réactif limitant est l’espèce A et 𝒙𝒎𝒂𝒙 = 𝒙𝒎𝒂𝒙𝟏.
▪ Si 𝒙𝒎𝒂𝒙𝟐 < 𝒙𝒎𝒂𝒙𝟏 , alors le réactif limitant est l’espèce B et 𝒙𝒎𝒂𝒙 = 𝒙𝒎𝒂𝒙𝟐.
▪ Si 𝑥𝑚𝑎𝑥1 = 𝑥𝑚𝑎𝑥2 , les deux réactifs sont disparus à l’état final. On dit que le mélange est
sthoechiométrique

VI-Dosage direct :
1-Dosages :
-Le dosage c’est une méthode permettant de déterminer la concentration d’une espèce chimique
-Titrer une espèce chimique revient à déterminer la concentration de cette espèce chimique en solution grâce à une
transformation chimique.
-L'espèce chimique de concentration inconnue est appelée réactif titré.
-L'espèce chimique de concentration connue est appelée réactif titrant.
Lors d'un titrage, une solution de concentration en quantité de matière connue est ajoutée progressivement à la
solution à titrer.
2-Caractéristiques de la réaction de titrage :
La transformation chimique ayant lieu entre les réactifs
titrant et titré est modélisée par une réaction de titrage qui
doit être :
Totale : le réactif limitant doit être entièrement consommé.
Unique : les deux réactifs, titré et titrant, réagissent selon
une seule et unique réaction.
Rapide
3- Dispositif de titrage
Lors d’un titrage, on place le réactif titrant dans une
burette graduée et le réactif titré dans un bécher ou un
erlenmeyer.
4- Exploitation du titrage
4-1- L’équivalence
Au cours d’un titrage, le réactif titrant est versé
progressivement jusqu’à ce que le réactif titré ait totalement réagi. On a alors atteint l’équivalence.
À l’équivalence, les réactifs sont donc entièrement consommés, ils sont introduits dans les proportions
stœchiométriques.
Avant l’équivalence, le réactif titrant est totalement consommé ; il est le réactif limitant. Après l’équivalence, le
réactif titré est totalement consommé ; il devient le réactif limitant. À l’équivalence, il y a donc changement de
réactif limitant.
Le volume de solution titrante versé à l’équivalence est appelé volume équivalent
4-2- Repérer l’équivalence :
Il est possible de déterminer l’équivalence d’un titrage grâce à plusieurs méthodes :
-Le titrage colorimétrique permet de repérer l’équivalence à l’aide d’un changement de couleur du milieu réactionnel ;
-Le titrage conductimétrique permet de repérer le volume équivalent en mesurant les variations de la conductivité du
milieu réactionnel.
4-3-Déterminer la concentration de la solution titrée
Soit l’équation support du titrage : 𝑎𝐴 + 𝑏𝐵 → 𝑐𝐶 + 𝑑𝐷 ( 𝐴 le réactif titré, 𝐵 le réactif titrant)
A l’équivalence, le réactif titré et le réactif titrant sont introduits dans les proportion stœchiométrique, alors :
𝑛𝑖 (𝐴) 𝑛𝑣𝑒𝑟𝑠é ,𝐸 (𝐵) 𝐶𝐴 𝑉𝐴 𝐶𝐵 𝑉𝐵,𝐸 𝑎 𝐶𝐵 𝑉𝐵,𝐸
𝑎
= 𝑏
⟺ 𝑎
= 𝑏
⟺ 𝐶𝐴 = 𝑏 𝑉𝐴

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Chapitre 0 : les questions qui se posent au chimiste

Science de la transformation de la matière, la chimie est dans tout ! Elle intervient dans la fabrication de
produits de notre quotidien, mais aussi dans celle de produits pour l'industrie, le bâtiment, l'agriculture, la
santé…
La chimie est à la fois la science de la compréhension de la structure de la matière et la science de la création
de toute nouvelle matière.
I- Les domaines de la chimie
1. La chimie de base (lourde)
Elle fabrique des produits de gros tonnages, en peu d'étapes de réaction, à partir de matières facilement
accessibles. Elle est composée de 2 sous-secteurs :  La chimie minérale ;  La chimie organique
(pétrochimie).
2. La chimie fine
À partir des produits de la chimie lourde, elle élabore des molécules complexes.
Les produits, obtenus en quantités beaucoup plus modestes que dans la chimie lourde peuvent être très
couteux.
3. La parachimie
Dans ce secteur d'activité sont fabriqués des produits possédant des propriétés définies pour un usage
spécifique.
Ces produits sont largement diffusés dans tous les secteurs industriels et auprès du grand public.
4. La pharmacie
Elle utilise des principes actifs élaborés par la chimie fine.
Elle les formule, c'est-à-dire effectue des mélanges pour les rendre assimilables, et les conditionne sous forme
de médicaments et autres préparations utiles à la santé des hommes et des animaux.
II- Les activités du chimiste
1. Que fait le chimiste ?
 Il isole des substances naturelles.
 Il crée de nouvelles molécules.
 Il caractérise ces nouvelles substances.
2. Quelles sont les techniques du chimiste ?
Parmi les méthodes suivies pour extraire, identifier, analyser, créer, purifier, recycler des produits, voici
celles qui ont été vues en classe de seconde ou de première :
 Extraction par un solvant ;
 Distillation ;
 Chromatographie ;
 Reformage des hydrocarbures…
3. Quelles sont les interrogations du chimiste ?
 Les impacts des nouveaux produits sur l'environnement.
 Les coûts de production (en chimie industrielle).
 Le rendement et la durée de fabrication, c'est-à-dire les « meilleurs » conditions expérimentales.

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Chapitre 1 : transformations rapides et transformations lentes

Introduction
La combustion d’un gaz est une transformation rapide et la formation de rouille est une transformation
lente et les deux transformations sont des réactions d’oxydoréduction.

 Qu’est-ce qu’une réaction d’oxydoréduction ?


 Qu’est-ce qu’une transformation rapide et une transformation lente ?
 Peut-on accélérer ou ralentir une réaction chimique ?
I-Réaction d’oxydoréduction :
1-Rappels :
Un oxydant est toute espèce chimique capable de ………………… un ou plusieurs électrons au cours d’une
réaction chimique.
Un réducteur toute espèce chimique capable de ………………… un ou plusieurs électrons au cours d’une
réaction chimique.
Oxydation : réaction au cours de laquelle un élément (réducteur) ………………… des électrons.
Réduction : réaction au cours de laquelle un élément (oxydant) …………………des électrons.
Couple oxydant / réducteur est constitué d’un oxydant et d’un réducteur qui se transforment l’une en l’autre par un
transfert de n électrons.
Dans le cas général une demi-équation ox/red s’écrit de la manière suivante : …………………….…
Remarque : L'oxydant Ox subit une ……………… et le réducteur Red subit une ………………..…
Une réaction d’oxydoréduction est une transformation chimique mettant en jeu un transfert d’électrons du réducteur
Red2 d’un couple Ox2 /Red2 vers l’oxydant 𝑂𝑥1 1 d’un deuxième couple Ox1 /Red1
Demi-équation de réduction : ……………………………………….…………………………………
………………………………………………….……………………
Demi-équation de l’oxydation :
Équation d’oxydoréduction :…….………………………………………………….…………………
Exercice d’application 1 :
1-Compléter le tableau ci-dessous :
Couple Demi-équation Oxydation-réduction Oxydant Réducteur
Oxydation 𝐶𝑢+2 𝐶𝑢
𝐹𝑒 +2 /𝐹𝑒 Réduction
𝐴𝑙 ⇋ 𝐴𝑙 3+ + 3 𝑒 −
𝐼2 + 2𝑒 − ⇋ 2 𝐼 −
2- Écrire l’équation de la réaction d’oxydoréduction qui traduit la transformation entre l’aluminium et les ions de
magnésium. On donne les couple Ox/Red suivante : Al3+/Al . ; Mg2+/Mg

…………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………….……………………………
3-Établissement d’une demi-équation d’oxydoréduction

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En milieu acide En milieu basique
-Equilibrer les atomes autre que l’oxygène 𝑂 et 𝐻 . -Écrire la demi – équation du couple en milieu acide.
-Equilibrer les atomes d’oxygène 𝑂 en ajoutant H2 O . -Ajouter de part et d’autre du signe égal autant d’ions
-Equilibrer les atomes d’hydrogène H en ajoutant des HO− qu’il y a d’ions H + .
proton H + ou H3 O+ - H + + HO− ⇌ H2 O , faire apparaitre les molécules
-Equilibrer les charges électroniques en ajoutant des d’eau dans l’équation.
électrons. -Simplifier la demi-équation pour qu’une même espèce
chimique ne soit pas présente chaque côté du signe égal

Exercice d’application 2 :
Établir les demi-équations d’oxydoréduction des couples oxydant / réducteur ci-dessous
Couple Milieu Demi-équations
Cr2O72-/ Cr3+ Acide
𝐶𝑂2 /𝐻2 𝐶2 𝑂4 Acide

𝐶𝑙𝑂3 − /𝐶𝑙𝑂2 Basique

𝑁𝑂3 − /𝑁𝐻3 Basique


II-Transformation rapides et transformations lentes :
Une transformation chimique est considérée comme lente si l'œil nu ou un instrument de mesure peut
suivre son évolution.
Exemple : ………………………………………………………………………………………
Une transformation chimique est considérée comme rapide si son évolution ne peut pas être suivie à l'œil
nu ou avec un instrument de mesure
Exemple : ………………………………………………………………………………………
III-Facteurs cinétiques :
1-Définition :
Un facteur cinétique ………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………
2-L’influence de la concentration initiale des réactifs et de la température
……………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………….
……………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………..
……………………………………………………………………………………………………
3-Application des facteurs cinétiques
On peut ralentir ou accélérer une transformation chimique en agissant sur les facteurs cinétiques :
 On accélère des transformations en augmentant la température du milieu réactionnel.
Exemple : utilisation d’une cocotte – minute pour cuire des aliments.
 On ralentit ou on bloque des transformations, en diminuant la température ou en diluant le mélange
réactionnel.
Exemple : conservation des aliments dans un réfrigérateur.

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Chapitre 2 : Suivi temporel d’une transformation chimique -Vitesse de réaction

Introduction
Certaines réactions d'oxydoréduction sont des réactions lentes,
comme la réaction entre l’ion iodure 𝐼 − et l’eau oxygénée 𝐻2 𝑂2.

 Comment peut-on suivre une transformation chimique lente ?


 Comment peut-on déterminer sa vitesse de réaction ?

I-Technique de suivi temporel d’une réaction chimique :


Pour suivre temporellement l'évolution d'une transformation chimique on doit connaitre sa composition à chaque
instant.
La cinétique chimique vise à suivre l’évolution de la transformation chimique, en particulier à déterminer
l’avancement x = f(t).
Parmi les Méthodes de suivi temporel d’une réaction chimique, il y a :
Méthodes physiques : Ces méthodes se caractérisent par un suivi continu de l’évolution de la quantité de matière ou
de la concentration dans le temps, sans perturber le milieu réactionnel.
Mesure de conductance / mesure de conductivité Mesure du pH
Conductimétrie
Dans le cas d’un mélange réactionnelle qui contient Dans le cas d’un mélange réactionnelle qui contient
des ions l’ion oxonium H3 O+ ou des ions hydroxydes HO−

Mesure de pression Mesure de volume


C’est le cas l’un des réactifs ou produits est un gaz C’est le cas l’un des réactifs ou produits est un gaz

Méthodes chimiques : La méthode chimique la plus utilisée c’est le dosage (ou le titrage), Ces méthodes ne
permettent pas de suivre de façon continue l’évolution de la quantité de matière ou de la concentration
d’un réactif ou d’un produit dans le temps.
II-Vitesse volumique d’une réaction -Temps de demi-réaction :
1-Vitesse volumique de réaction :
1-1-Définition :
La vitesse volumique 𝑣𝑡 d’une réaction est donné par : ………………………………………………….
𝑉𝑆 : volume de la solution
Avec :{ 𝑥 : l’avancement de la réaction
𝑑𝑥
: La dérivée x par rapport au temps
𝑑𝑡

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1-2- Détermination de la vitesse de réaction à un instant 𝒕𝒊
Pour déterminer la vitesse volumique 𝒗 d’une réaction chimique
à un instant 𝒕𝒊 choisi, on utilise la courbe 𝑥 = 𝑓(𝑡) en suivant les
étapes suivantes :
 On trace la tangente à la courbe 𝒙 = 𝒇(𝒕) à instant 𝒕𝒊 choisi.
𝒅𝒙
 On calcule la valeur du rapport 𝒅𝒕 , qui représente le coefficient
directeur 𝒂 de cette tangente :
𝒅𝒙 ∆𝒙 𝒙𝟐 − 𝒙𝟏
𝒂 = ≈ =
𝒅𝒕 ∆𝒕 𝒕𝟐 − 𝒕𝟏
 On le divise par le volume 𝑽 de la solution, on obtient alors la vitesse volumique 𝒗(𝒕𝒊 ).
Exercice d’application 1 :
1-Calculer la vitesse volumique à l’instant 𝑡 = 0 et
l’instant 𝑡 = 80 𝑠
On donne le volume de la solution : 𝑉 = 200𝑚𝐿
……………………………………………………
…………..……………………………………..…
……………………………………………………..
……………………………………………………..
…………………………………………………….
……………………………………………………..

………………..…………………………………………………………………..……………………………
……………………………………..…………………………………………………………………..………
…………………………………………………………..………………………………………………………

1-3-Evolution de la vitesse de réaction au cours du temps


En observant la courbe 𝑥 = 𝑓(𝑡), on voit aisément que la pente des tangentes à la courbe diminue au cours
du temps, ça signifie que les coefficients directeurs de ces tangentes diminuent aussi au cours du temps, donc
:
Au cours d’une transformation chimique, la vitesse volumique de réaction diminue et tend vers 0 à la fin de cette
transformation.

Remarque :
…………………………………………………………..…………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………….

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2-Temps de demi-réaction :
2-1-Définition :
…………………………………………………………..…………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………..
2.2 Détermination du temps de demi-réaction.
On le détermine graphiquement à partir de la courbe de variations de
l’avancement x = f(t) :
-On détermine la valeur de l’avancement finale 𝑥𝑓 par le traçage d’une
𝑥𝑓
asymptote à la courbe puis On détermine sur la courbe.
2
𝑥
-On détermine le point d’intersection de la ligne horizontale d’ordonnée 𝑓
2
avec la courbe.
- L’abscisse du point d’intersection représente le temps de demi-réaction 𝑡1/2.
2-3-Utilité de temps de demi-réaction :
Le temps demi-réaction donne une indication sur la vitesse moyenne
d’une transformation. Il va aussi nous permettre de choisir la méthode
à utiliser pour le suivi d’une certaine transformation :
• Si 𝐭 𝟏⁄𝟐 est trop faible (vitesse grande), il est impossible d’utiliser une technique de titrage, car
l’exécution de cette technique nécessite une certaine durée.
• D’autre part, les appareils de mesure (pH-mètre, conductimètre, spectrophotomètre) possèdent un certain
temps de réponse, le résultat de la mesure n’est pas instantané. Il ne faut donc pas que les transformations
soient trop rapides.
3-Interprétation microscopique de la réaction chimique
Pour qu’une réaction chimique ait lieu, il faut que les entités chimiques des réactifs subissent des chocs
efficaces. Ceci est le cas lorsque l’énergie des entités est suffisante pour rompre leurs liaisons :

Choc inefficace Choc efficace


L’énergie n’est pas suffisante pour rompre les L’énergie est suffisante pour rompre les liaisons
liaisons 𝑨 − 𝑨 et 𝑩 − 𝑩 𝑨 − 𝑨 et 𝑩 − 𝑩
4-Vitesse de réaction et facteurs cinétiques
Plus la fréquence de chocs est grande, plus il y aura une forte probabilité de chocs efficaces, plus la vitesse de la
réaction sera grande.
4-1-Influence de la température
L’élévation de la température accroît l’agitation thermique, elle augmente alors la fréquence des chocs et
aussi leur efficacité puisque les entités ont plus de vitesse donc plus d’énergie.
 La vitesse d’une transformation augmente avec la température du mélange réactionnel.
4-2-Influence de la concentration initiale des réactifs
On comprend aussi facilement que plus la concentration molaire initiale des réactifs est grande (il y a plus de
matière par unité de volume), plus la fréquence des chocs est importante.
 La vitesse d’une transformation est d’autant plus grande que la concentration molaire des réactifs est grande.

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III-Suivi de l'évolution temporelle d'une transformation chimique
1. Suivi de l'évolution temporelle d'une transformation chimique par le dosage
On se propose d'étudier la vitesse de la réaction entre les ions iodure 𝐼 − et les ions peroxodisulfate 𝑆2 𝑂82− .
A l’instant 𝑡 = 0, On prépare une solution aqueuse (S) en mélangeant un volume 𝑽𝟏 = 𝟓𝟎𝟎 𝒎𝑳 d'une solution
d'iodure de potassium (𝑲+ − −𝟏
(𝒂𝒒) + 𝑰(𝒂𝒒) ) de concentration 𝑪𝟏 = 𝟎. 𝟒 𝒎𝒐𝒍. 𝑳 , avec un volume 𝑽𝟐 = 𝟓𝟎𝟎 𝒎𝑳
d'une solution de peroxodisulfate de potassium (𝟐𝑲+ 𝟐−
(𝒂𝒒) + 𝑺𝟐 𝑶𝟖 (𝒂𝒒) ) de concentration 𝑪𝟐 = 𝟎. 𝟑 𝒎𝒐𝒍. 𝑳 .
−𝟏

➢ Les deux couples 𝑂𝑥/ 𝑅𝑒𝑑 misent en jeu sont : 𝑰𝟐 /𝑰− et 𝑺𝟐 𝑶𝟐− 𝟐−
𝟖 /𝑺𝑶𝟒 .

1. Ecrire les demi-équations d’oxydo-réduction, et déduire l’équation bilan de la réaction.


…………………………………………………………..…………………………………………………………
…………………………………………………………..…………………………………………………………
…………………………………………………………..…………………………………………………………
2. Déterminer les quantités de matière initiales des réactifs, et déduire ces concentrations molaires initiales
dans le mélange.
…………………………………………………………..…………………………………………………………
…………………………………………………………..…………………………………………………………
…………………………………………………………..…………………………………………………………
…………………………………………………………..…………………………………………………………
3. Remplir le tableau descriptif d’avancement de la réaction, et déterminer le réactif limitant et
l’avancement maximal 𝑥𝑚𝑎𝑥 .
L’équation de la réaction
L’état L’avancement Les quantités de matière en (mol)
Initiale 0
Intermédiaire 𝑥
Finale 𝑥𝑚𝑎𝑥
…………………………………………………………..…………………………………………………………
…………………………………………………………..…………………………………………………………
…………………………………………………………..…………………………………………………………
…………………………………………………………..…………………………………………………………
…………………………………………………………..…………………………………………………………
…………………………………………………………..…………………………………………………………
…………………………………………………………..…………………………………………………………
…………………………………………………………..…………………………………………………………
4. En utilisant le tableau d’avancement, montrer que :𝒙(𝒕) = [𝑰𝟐 ]. 𝑽𝑻
…………………………………………………………..…………………………………………………………
…………………………………………………………..…………………………………………………………
…………………………………………………………..…………………………………………………………
…………………………………………………………..…………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………

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5. Déduire la concentration maximale [𝑰𝟐 ]𝒎𝒂𝒙 de diiode 𝐼2 formée à la fin de la réaction.
…………………………………………………………..…………………………………………………………
…………………………………………………………..…………………………………………………………
…………………………………………………………..…………………………………………………………
…………………………………………………………..…………………………………………………………

6. Pour suivre l’évolution de cette réaction chimique, on


prélève, régulièrement, un volume 𝑉0 = 25 𝑚𝐿 de ce
mélange, et on lui ajoute approximativement 100 𝑚𝐿 d'eau
très froide et un peu d'empois d'amidon. On dose le diiode 𝑰𝟐
en solution avec une solution de thiosulfate de sodium
(𝟐𝑵𝒂+ + 𝑺𝟐 𝑶𝟐− 𝟑 ).
a. Pourquoi ajoute-t-on de l'eau froide au volume prélevé du
mélange ?
…………………………………………………………..………
……………………………………………………………………
b. A partir des résultats expérimentaux, on a construit la courbe d'évolution ci-contre de la concentration
[𝑰𝟐 ] en fonction du temps 𝒕(𝒎𝒊𝒏).
− Déterminer la valeur du temps de demi-réaction 𝒕𝟏/𝟐 .
− Calculer la valeur de la vitesse volumique de réaction à 𝑡 = 0 𝑚𝑖𝑛 et à 𝑡 = 20 𝑚𝑖𝑛.
…………………………………………………………..…………………………………………………………
…………………………………………………………..…………………………………………………………
…………………………………………………………..…………………………………………………………
…………………………………………………………..…………………………………………………………
…………………………………………………………..…………………………………………………………
…………………………………………………………..…………………………………………………………
…………………………………………………………..…………………………………………………………
…………………………………………………………..…………………………………………………………
2. Suivi de l'évolution d'une transformation chimique par la mesure de la conductimétrie
On se propose d’étudier, par conductimétrie, la cinétique de l’hydrolyse du 2-chloro-2-méthylpropane qui est
noté 𝑅 − 𝐶𝑙.
À la température de 40°C, on plonge dans un bécher contenant eau
– acétone de volume 𝑽 = 𝟒𝟗𝒎𝑳, une cellule conductimétrie
préalablement étalonnée, puis on y ajoute un volume 𝑽𝑹𝑪𝒍 = 𝟏𝒎𝑳
de 2-chloro-2-méthylpropane 𝑹𝑪𝒍. On déclenche le chronomètre à
l’instant où 𝑅 − 𝐶𝑙 est ajouté dans le mélange et on mesure la
conductivité  de la solution à différentes dates.
La réaction qui a lieu au cours de la transformation étudiée a pour équation :
𝑹 − 𝑪𝒍 + 𝟐𝑯𝟐 𝑶 → 𝑹𝑶𝑯 + 𝑯𝟑 𝑶+ −
(𝒂𝒒) + 𝑪𝒍(𝒂𝒒)

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La courbe ci-contre la variation de la conductivité  de la solution
en fonction de temps 𝒕.
Données :
• La masse molaire de 𝑅𝐶𝑙 : 𝑴(𝑹𝑪𝒍) = 𝟗𝟐. 𝟔 𝒈. 𝒎𝒐𝒍−𝟏
• La masse volumique de 𝑅 − 𝐶𝑙 : 𝝆𝑹𝑪𝒍 = 𝟎. 𝟖𝟓 𝒈. 𝒄𝒎−𝟑
• Le volume du mélange réactionnel est : 𝑽𝑻 = 𝟓𝟎 𝒎𝑳
• La conductivité d’une solution : 𝝈 = ∑ 𝝀𝒊 [𝑿𝒊 ]
1. Calculer la quantité de matière 𝑛𝑖 (𝑅𝐶𝑙) initiale de 𝑅𝐶𝑙

…………………………………………………………..…………………………………………………………
…………………………………………………………..…………………………………………………………
2. Compléter le tableau d’avancement suivant et déduire l’avancement maximal 𝑥𝑚𝑎𝑥

L’équation de la réaction 𝑹 − 𝑪𝒍 + 𝟐𝑯𝟐 𝑶 → 𝑹𝑶𝑯 + 𝑯𝟑 𝑶+


(𝒂𝒒) + 𝑪𝒍−
(𝒂𝒒)

L’état L’avancement Les quantités de matière en (mol)


Initiale 0
Intermédiaire 𝑥
Finale 𝑥𝑚𝑎𝑥

…………………………………………………………..…………………………………………………………
…………………………………………………………..…………………………………………………………
…………………………………………………………..…………………………………………………………
…………………………………………………………..…………………………………………………………
3. Soit : 𝜎(𝑡) la conductivité du mélange à un instant 𝑡, et 𝜎𝑓 la conductivité du mélange à l’état finale.
Trouver l’expression de la conductivité 𝜎(𝑡) en fonction de l’avancement 𝑥, le volume 𝑉𝑇 , et les conductivités
molaires ioniques 𝜆𝐶𝑙− et 𝜆𝐻3 𝑂+ .
…………………………………………………………..…………………………………………………………
…………………………………………………………..…………………………………………………………
…………………………………………………………..…………………………………………………………
…………………………………………………………..…………………………………………………………
𝒙𝒎𝒂𝒙
4. Déduire l’expression suivante : 𝒙(𝒕) = 𝝈(𝒕)
𝝈𝒇
…………………………………………………………..…………………………………………………………
…………………………………………………………..…………………………………………………………
…………………………………………………………..…………………………………………………………
5. Déterminer le temps de demi-réaction 𝒕𝟏⁄𝟐 .
…………………………………………………………..…………………………………………………………
…………………………………………………………..…………………………………………………………
…………………………………………………………..…………………………………………………………
…………………………………………………………..…………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………….

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6. Calculer la vitesse volumique de la réaction à l’instant 𝒕 = 𝟏𝟎 𝒎𝒊n.
…………………………………………………………..…………………………………………………………
…………………………………………………………..…………………………………………………………
…………………………………………………………..…………………………………………………………
…………………………………………………………..…………………………………………………………
7. Calculer la composition du mélange à l’instant à l’instant 𝒕 = 𝟏𝟓 𝒎𝒊n.
…………………………………………………………..…………………………………………………………
…………………………………………………………..…………………………………………………………
…………………………………………………………..…………………………………………………………
…………………………………………………………..…………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………
3. Suivi de l'évolution d'une transformation chimique par la mesure de la pression d’un gaz
Pour étudier la cinétique d’une réaction produisant des gaz, on peut suivre l’évolution de la pression des gaz
produits en fonction du temps. L’expérience suivante a pour but de déterminer le temps 𝑡1⁄2 de demi-réaction de
la réaction entre le zinc métallique et l’acide chlorhydrique dont l’équation est :
𝒁𝒏(𝒔) + 𝟐 𝑯𝟑 𝑶+ (𝒂𝒒) → 𝒁𝒏𝟐+
(𝒂𝒒) + 𝑯𝟐 (𝒈) + 𝟐 𝑯𝟐 𝑶(𝒍)

Dans un ballon, on verse un volume 𝑽 𝑨 = 𝟕𝟓, 𝟎𝒎𝒍 d’une


solution concentrée d’acide chlorhydrique (𝑯𝟑 𝑶+ + 𝑪𝒍− ) de
concentration 𝑪 𝑨 = 𝟎, 𝟒 𝒎𝒐𝒍. 𝑳−𝟏. À l’instant 𝑡 = 0, on
introduit une masse de 𝒎 = 𝟎, 𝟓 𝒈 de zinc 𝒁𝒏(𝒔) . Très
rapidement, on ferme ce ballon avec un bouchon percé qui permet
de relier, par un tuyau, le ballon avec un manomètre. On note,
régulièrement, la valeur de la pression indiquée sur le manomètre.
Données :
− La masse molaire du zinc : 𝑴(𝒁𝒏) = 𝟔𝟓, 𝟒 𝒈. 𝒎𝒐𝒍−𝟏
− L’équation d’état d’un gaz parfait : 𝑷 𝑽 = 𝒏 𝑹 𝑻, avec 𝑹 = 𝟖, 𝟑𝟏𝟒 𝑺. 𝑰
− Le volume du ballon vide : 𝑽 = 𝟏 𝑳 (on néglige le volume du tube connecteur devant celui du ballon)
1. Calculer 𝑛𝑖 (𝐻3 𝑂+ ) la quantité de matière initiale des ions oxonium et 𝑛𝑖 (𝑍𝑛) la quantité de matière initiale
de zinc.
…………………………………………………………..…………………………………………………………
…………………………………………………………..…………………………………………………………
2. Compléter le tableau d’avancement de cette transformation. Déterminer le réactif limitant et 𝑥𝑚𝑎𝑥 .

L’équation de la réaction 𝒁𝒏(𝒔) + 𝟐 𝑯𝟑 𝑶+ (𝒂𝒒) → 𝒁𝒏𝟐+


(𝒂𝒒) + 𝑯𝟐 (𝒈) + 𝟐 𝑯𝟐 𝑶(𝒍)
L’état L’avancement Les quantités de matière en (mol)
Initiale 0
Intermédiaire 𝑥
Finale 𝑥𝑚𝑎𝑥

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…………………………………………………………..…………………………………………………………
…………………………………………………………..…………………………………………………………
…………………………………………………………..…………………………………………………………
3. En appliquant l’équation d’état des gaz parfaits, et en se basant sur le tableau d’avancement précédent, trouver
l’expression de l’avancement x(t) de la réaction à l’instant t en fonction de R, T, V et P(H2 ).
…………………………………………………………..…………………………………………………………
…………………………………………………………..…………………………………………………………
…………………………………………………………..…………………………………………………………
…………………………………………………………..…………………………………………………………
P(H2 )
4. Montrer que l’avancement de la réaction s’écrit : x(t) = 𝑥𝑚𝑎𝑥 P
𝑚𝑎𝑥 (H2 )

…………………………………………………………..…………………………………………………………
…………………………………………………………..…………………………………………………………
…………………………………………………………..…………………………………………………………
…………………………………………………………..…………………………………………………………
5. Cette expérience nous a permis de tracer la
courbe dans la figure ci-contre qui représente la
variation ∆𝑷 de la pression à l’intérieur du
ballon en fonction du temps 𝒕.
a. Déterminer graphiquement, la valeur du temps
de demi-réaction 𝒕𝟏⁄𝟐 .
……………………………………………………
……..……………………………………………
……………………………………………………
……………………………………………………
…………..…………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………..…………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………..…………
…………………………………………………………………………………………………………………….
…………………………………………………………..…………………………………………………………
b. Calculer la valeur de la vitesse volumique de réaction à l’instant 𝒕 = 𝟎 𝒎𝒊𝒏.
…………………………………………………………..…………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………..…………
……………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………..………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………..………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………
………………..……………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………..……………………………………………………

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Chapitre 3 : transformation chimique qui s’effectuant dans les deux sens

Introduction :
Afin d’obtenir un bon rendement, le pH d’une terre agricole doit être
adapté à la culture choisie.
-Comment peut-on ajuster le pH d’un sol ?
- La transformation d’un système chimique est-elle toujours totale ?
I-Rappel : réactions acido-basiques :
1-Solution aqueuse :
La solution aqueuse est un mélange homogène obtenue par la dissolution d’une espèce chimique (appelée
soluté) dans l'eau (appelée solvant).
2-Les acide et bases selon Bronsted :
Un acide AH est toute espèce chimique capable de céder un proton H+ au cours d’une transformation
chimique
Une base B est toute espèce chimique capable de capter un proton H+ au cours d’une transformation
chimique
Un couple acide/base (notée AH/𝐴− ou 𝐵𝐻 + /𝐵 ) est constitué d’un acide et de sa base conjuguée qui sont
généralement liés par la demi-équation : AH ⇄ 𝐴− + 𝐻 + ou 𝐵𝐻 + ⇄ 𝐵 + 𝐻 +
Un ampholyte est une espèce chimique pouvant se comporter comme un acide ou comme une base selon les
conditions expérimentales
Exercice d’application 1 :
1-Compléter le tableau suivant :
Le couple acide /base Acide Base Demi équation acido-basique
NH4 +
CH3 COOH /CH3 COO−
HCOO− + H + ⇋ HCOOH
H2 O
HO−
2-Parmi les espèces chimiques précédentes, déterminer les ampholytes
………………………………………………………………………………………….……….
……………………………………………………………………………………………….…
3-Réactions acide-base :
Au cours d’une réaction acido-basique il y’a échange d'un proton H + entre deux couples acide-base : 𝐴1 /𝐵1
et 𝐴2 /𝐵2
L'équation de la réaction entre l'acide 𝐴1 du 1er couple et la base𝐵2 du 2ème couple s'écrit :
- Pour le premier couple : 𝐴1 ⇋ 𝐻 + + 𝐵1
- Pour le deuxième couple : 𝐵2 + 𝐻 + ⇋ 𝐴2
L’équation globale de la réaction acido-basique est : 𝐴1 + 𝐵2 ⇄ 𝐵1 + 𝐴2
Exercice d’application 2 :
1. Ecrire les demi-équations acidobasiques relatives à :
a. L’acide nitreux HNO2 : ……………………………………………………………………
b. L’ammoniac NH3 (Base) : ……………………………………………………………………
2. En déduire l’équation de la réaction entre l’acide nitreux et l’ammoniac.
……………………………………………………………………………………………………
3-Déterminer les couples intervenants dans cette réaction chimique :NH3 + CH3 COOH ⟼ NH4 + + CH3 COO−
…………………………………………………………………………………………………
Remarque :
L’équation de réaction d’un acide AH avec l’eau : …………………………………………………………
L’équation de réaction d’une base B avec l’eau : …………………………………………………………

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II-Définition du pH d’une solution aqueuse :
1- Définition du pH
Les propriétés acido-basiques d'une solution aqueuse dépendent de la concentration des ions oxonium H3 O+ liée au
pH de la solution par la relation suivante : ………………………………………………….
Avec [H3 O+ ] : la concentration en ions oxonium exprimée en molL−1
Remarque 1 : Le pH est une grandeur sans unité
Remarque 2 : Les grandeurs pH et [H3 O+ ] varient en sens inverses (figure ci-dessous).

2. Mesure du pH
− On peut simplement avoir une indication sur la valeur du 𝑝𝐻 en utilisant :
 Des indicateurs colorés : ce sont des solutions aqueuses qui
changent sa couleur selon la valeur du pH.
 Le papier pH : qui prend une couleur spécifique selon l’acidité
de la solution.
− Pour être plus précis, on utilise un appareil de mesure appelé pH-
mètre. Celui-ci est un millivoltmètre qui mesure la différence de
potentiel entre deux électrodes : une électrode de verre et une
électrode de référence. Cette mesure se transforme
numériquement en valeur de 𝑝𝐻.
Exercice d’application 3 :
1-Calculer le 𝑝𝐻 des solutions suivantes : [H3 O+ ]1 = 1,2 10−3 𝑚𝑚𝑜𝑙/𝐿 ; [H3 O+ ]2 = 2.4 10−3 𝑚𝑜𝑙 𝑚3
…………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………
2-Déterminer la concentration des ions H3 O+ dans les solutions : pH1 = 5,02 , pH1 = 8,3
…………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………
III-Transformation totale et transformation non totale :
1) Avancement final et l'avancement maximal:
L'avancement d'une réaction est la quantité de matière x des réactifs qui disparait ou des produits qui se
forme selon les coefficients stœchiométriques.
L'avancement maximal xmax est l'avancement qui correspond à la disparition du réactif limitant.
L'avancement final xf est la valeur de l'avancement qui correspond à l'état final d'une réaction limitée.
2-Transformation totale :
On verse, dans un bécher, un volume V=100mL de solution d'acide chlorhydrique ( H3 O+ (aq) + Cl− (aq) ) de
concentration 𝐶 = 2 × 10−2 𝑚𝑜𝑙.𝐿−1 , puis on immerge l'électrode de pH- mètre dans cette solution et on
trouve que pH = 1,7.
1- Écrire l'équation de réaction acido-basique entre le chlorure d’hydrogène HCl et l’eau.

………………………………………………………………………………..…………………
2- Calculer n la quantité de matière initiale du chlorure d’hydrogène.

………………………………………………………………………………………..…………
3- Construire le tableau d’avancement suivant :

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Equation de la réaction

Etat du système Avancement Quantité de matière en mole


Etat initial X=0
Etat intermédiaire X
Etat final
4- Déterminer l’avancement maximal 𝑥𝑚𝑎𝑥 .
……………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………..………………………..…………………………………………..
5-Exprimer la concentration finale en ions oxonium [𝐻3 𝑂+ ]𝑓 en fonction de pH
……………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………..………………………..…………………………………………..
6- déduire la valeur de l’avancement final x𝑓 en fonction de pH et 𝑉 . Calculer x𝑓
……………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………..………………………..…………………………………………..
𝑋𝑓
7-Déduire la valeur du taux d’avancement définit par la relation suivante : 𝜏 = 𝑋 .Conclure
𝑚𝑎𝑥
……………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………..………………………..…………………………………………..
……………………………………………………………………………………………………………………
7-Déterminer la composition du mélange à l’état finale :
……………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………..………………………..…………………………………………..
3. Transformation non totale (limitée) :
On mesure pH d’une solution acide éthanoïque CH3 COOH de concentration C= 10-2 mol/L et volume V. on trouve
pH=3,4
1- Construire le tableau d’avancement de la réaction :
Equation de la réaction

Etat du système Avancement Quantité de matière en mole


Etat initial X=0
Etat intermédiaire X
Etat final
10−𝑝𝐻
2-Montrer que le taux d’avancement peut s’exprimer par la relation 𝜏 = ; Calculer la valeur de τ
𝐶
…………………………………………………………………………………………………….
…………………………………………………………………………………………………….
…………………………………………………………………………………………………….
…………………………………………………………………………………………………….
…………………………………………………………………………………………………….
3-Déterminer la composition du mélange à l’état finale en concentration
…………………………………………………………………………………………………….
…………………………………………………………………………………………………….
…………………………………………………………………………………………………….
…………………………………………………………………………………………………….

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Conclusion :
Le taux d’avancement final τ est le rapport de l’avancement final xf et l’avancement maximal xmax de cette
réaction : …………………………………………………………………………………………
-Si τ = 1 : …………………………………………………………………………………………
- Si τ < 1 : ……………………………………………………………………………………..…

4- sens d’évolution d’un système chimique


On prépare une solution aqueuse ( S ) de l’acide éthanoïque avec une concentration molaire de C = 10−2 mol. L−1
puis on mesure le pH de la solution ( S ) et on obtient pH = 3,40 .
On verse, dans les béchers (1) et (2), le même volume V = 20 mL de la solution (𝑆 )
On ajoute avec précaution, dans le bécher (1) , quelque goutte d’acide éthanoïque pur CH3 COOH ,et on observe que le
pH prend la valeur pH = 2,92
On ajoute, dans le bécher (2) , des cristaux d’éthanoate de sodium CH3 COOHNa ,et on observe que le pH prend la
valeur pH = 4,21

L’équation acido-basique qui a eu lieu lors de la préparation de la solutions (S )


………………………………………………………………………………………………….…
Observation
Dans le bécher (1) : Le pH ……………..………. : Ce qui signifie que la réaction s'effectue dans le sens de
........................... des ions ....... selon l’équation :………………………………………………
Dans le bécher (2) : Le pH ……………..………. : Ce qui signifie que la réaction s'effectue dans le sens de
........................... des ions ....... selon l’équation :………………………………………………
Conclusion :
La réaction entre l’acide éthanoïque et l’eau peut s’effectuer dans les deux sens (sens direct ou sens inverse),
Donc on utilise le double flèche ⇆ au lieu d’une seule flèche ⟶ dans l’équation de la réaction :
……………………………………………………………………………………………………
Conclusion :
Au cours d’une transformation chimique limitée (non totale), la réaction s’effectue dans les deux sens (le sens direct et
le sens inverse), on l’exprime par l’équation de la réaction suivante : 𝑎 𝐴 + 𝑏 𝐵 ⇆ c C + d D
5-Interprétation microscopique de l’état d’équilibre :
On considère le système chimique suivant : 𝐴 + 𝐵 ⇄ 𝐶 + 𝐷
 A l'état initial, le système contient les espèces chimiques 𝐴 et 𝐵, la réaction se produit alors dans le sens
direct avec la vitesse 𝒗𝟏 .
 A l’état intermédiaire, 𝐴 et 𝐵 se réagissent, ç-à-d que ses quantités de matière ainsi que les chocs entre
elles diminuent, donc la vitesse 𝒗𝟏 diminue alors que les espèces chimiques 𝐶 et 𝐷 apparaissent et la
réaction alors commence se produire dans le sens inverse avec la vitesse 𝒗𝟐 , leurs quantités de matière,
ainsi que les chocs entre elles augmentent, donc la vitesse 𝒗𝟐 augmente.
 Lorsque les deux vitesses 𝒗𝟏 et 𝒗𝟐 s'égalent, le système n'évolue plus. C'est ………………………………

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Chapitre 4 : Etat d’équilibre d’un système chimique

Introduction
Tout système mécanique s’évolue spontanément vers un état d’équilibre.
C’est le cas pour les systèmes chimiques dans une transformation limitée.
On associe à chaque réaction chimique une constante appelée constante
d’équilibre, notée K.
 Qu’est-ce qu’une constante d’équilibre ?
 Comment peut-elle déterminée ?
 Quelles sont les facteurs influançant cette constante ?
I-Quotient de la réaction :
1-Définitions :
On considère la réaction modélisée par la réaction suivante : 𝑎 𝐴(𝑎𝑞) + 𝑏 𝐵(𝑎𝑞) ⇆ c 𝐶(𝑎𝑞) + d 𝐷(𝑎𝑞)
𝐴 , 𝐵 , 𝐶 𝑒𝑡 𝐷 Sont les espèces chimiques et 𝑎 , 𝑏 , 𝑐 𝑒𝑡 𝑑 leurs coefficients stœchiométriques
Le Quotient de la réaction associée à cette réaction est donné par la relation : …………………………
- 𝑄𝑟 est une grandeur sans unité
–[A] , [B], [C], [D] :concentrations molaire des espèces chimiques exprimées en mol/L
Par convention dans l'expression de Qr, il ne figure que les concentrations molaires des espèces dissoutes (le
solvant "eau" ou les solides n'intervient pas
2-Exemples :
Système ne comportant que des espèces chimiques dissoutes :
I2 (aq) + 2 S2 O3 2− (aq) ⇌ 2 I − (aq) + S4 O6 2− (aq) : …………………………………………………

Système chimique comportant un solvant (l’eau)


CH3 COOH (aq) + H2 O(l) ⇋ CH3 COO− (aq) + H3 O+ (aq) : ………………………………………………

CH3 COO− (𝑎𝑞) + H3 O+ (𝑎𝑞) ⇌ CH3 COOH (𝑎𝑞) +𝐻2𝑂(𝑙) : ……………………………………………………


Système comportant des espèces solides
Cu(s) + 2Ag + (aq) ⇌ Cu2+ (aq) + 2 Ag (s) : ……………………………………………………………

II-Quotient de réaction dans l’état d’équilibre 𝑸𝒓,é𝒒


A l’état d’équilibre, l’avancement finale de la réaction est symbolisé par 𝒙é𝒒 tel que : ……………………
1. Conductance d’une solution électrolytique
− La conductance 𝑮 d’une portion d’une solution ionique est définie par : ……………………………….
− 𝑮 : En Siemens (S), 𝑰 : En Ampère (A), 𝑼 : En Volt (V)
− La conductance 𝑮 est proportionnelle à la conductivité 𝝈 d’une solution ionique, tel que :
…………………………………………………………………………………………………………………….
𝝈 : En (S.m-1)
𝑳
𝒌 = 𝑺 : C’est une constante appelée constante de la cellule, en (m-1).

− Pour une solution électrolytique contenant des ions 𝑿𝒊 de concentrations molaires [𝑿𝒊 ], la conductivité 𝝈
est exprimée par la relation : ……………………………………………………………………………..
𝝀𝒊 : La conductivité molaire ionique de chaque ion en (S.m².mol-1).
[𝑿𝒊 ] : La concentration molaire de chaque ion en (mol.m-3)

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2. Détermination de 𝑸𝒓,é𝒒 par conductimétrie
On prépare trois solutions aqueuses d’acide éthanoïque 𝑪𝑯𝟑 𝑪𝑶𝑶𝑯, de volume 𝑉 et de différentes
concentrations molaires en soluté apporté 𝑪𝒊 . On mesure la conductivité des différentes solutions préparées à
température 25°C. Les résultats obtenus sont notés dans le tableau suivant :
𝐶𝑖 (𝑚𝑜𝑙. 𝐿−1 ) 5,0. 10−2 5,0. 10−3 1,0. 10−3
𝜎é𝑞 (𝑚𝑆. 𝑚−1 ) 37,2 11,4 5,2
On donne les conductivités molaires ioniques :
𝝀𝑪𝑯𝟑 𝑪𝑶𝑶− = 𝟒, 𝟎𝟗 𝒎𝑺. 𝒎𝟐 . 𝒎𝒐𝒍−𝟏 et 𝝀𝑯𝟑 𝑶+ = 𝟑𝟓 𝒎𝑺. 𝒎𝟐 . 𝒎𝒐𝒍−𝟏
1. Compléter le tableau d’avancement de la réaction suivant :

L’équation de la réaction
L’état L’avancement Les quantités de matière en (mol)
Initiale 0
Intermédiaire 𝑥
Etat d’équilibre 𝑥é𝑞

2. En exploitant le tableau d’avancement, montrer que les concentrations molaires à l’état d’équilibre
𝝈é𝒒
s’écrivent sous la forme : [𝑯𝟑 𝑶+ ]é𝒒 = [𝑪𝑯𝟑 𝑪𝑶𝑶− ]é𝒒 = 𝝀
𝑯𝟑 𝑶+ +𝝀𝑪𝑯𝟑 𝑪𝑶𝑶

……………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………
3. Exprimer le quotient de la réaction à l’équilibre 𝑸𝒓,é𝒒 en fonction de [𝑯𝟑 𝑶+ ]é𝒒 et 𝑪𝒊 .
……………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………
4. Calculer dans chaque cas la concentration [𝑯𝟑 𝑶+ ]é𝒒 des ions d’oxonium et le quotient de la réaction
𝑸𝒓,é𝒒 à l’équilibre. Noter les résultats dans le tableau suivant :

𝐶𝑖 (𝑚𝑜𝑙. 𝐿−1 ) 5,0. 10−2 5,0. 10−3 1,0. 10−3


𝜎é𝑞 (𝑚𝑆. 𝑚−1 ) 37,2 11,4 5,2
[𝐻3 𝑂+ ]é𝑞 (𝑚𝑜𝑙. 𝐿−1)
𝑄𝑟,é𝑞

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5. Que remarquez-vous ? Conclure.
……………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………
3. La constante d’équilibre 𝑲 d’une réaction chimique
La constante d’équilibre 𝑲 est la valeur qui prend le quotient de réaction à l’état d’équilibre : ………………
Pour une réaction en solution aqueuse d’équation : 𝒂𝑨(𝒂𝒒) + 𝒃𝑩(𝒂𝒒) ⇄ 𝒄𝑪(𝒂𝒒) + 𝒅𝑫(𝒂𝒒)
La constante d’équilibre 𝑲 s’écrit sous la forme : ……………………………………………………………….
Remarques :
……………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………
Exemples :
Solution Acide méthanoïque Acide éthanoïque Acide benzoïque
Valeur de 𝑲 à 25°𝐶 𝟏, 𝟖. 𝟏𝟎−𝟒 𝟏, 𝟖. 𝟏𝟎−𝟓 𝟔, 𝟒. 𝟏𝟎−𝟓

III-Les facteurs agissant sur le taux d’avancement final 𝝉


1. Influence de l’état initial du système sur le taux d’avancement final
Le tableau ci-dessous représente les valeurs du taux d’avancement final 𝝉 des trois solutions d’acide
méthanoïque de concentrations différentes :
𝐶𝑖 (𝑚𝑜𝑙. 𝐿−1 ) 𝐶1 = 5,0. 10−2 𝐶2 = 5,0. 10−3 𝐶3 = 5,0. 10−4
Le taux d’avancement 𝜏 2% 6% 17 %
……………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………
2. Influence de la constante d’équilibre 𝑲 sur le taux d’avancement final
Le tableau ci-dessous représente les valeurs du taux d’avancement final 𝝉 des trois solutions d’acide
différentes mais elles ont mêmes concentration initiale :

Solution acide méthanoïque acide éthanoïque acide benzoïque


Valeur de 𝑲 à 25°C 𝟏, 𝟖. 𝟏𝟎−𝟒 𝟏, 𝟖. 𝟏𝟎−𝟓 𝟔, 𝟒. 𝟏𝟎−𝟓
Le taux d’avancement
6% 2% 3%
𝝉
……………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………
Remarque : Si : 𝑲 ≥ 𝟏𝟎𝟒, la transformation étudiée est considérée comme ………………………………….

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Chapitre 5 : Transformations associées à des réactions acido-basiques dans une solution aqueuse

Introduction
Dans les piscines olympiques, les bactéries sont éliminées par les ions
hypochlorite 𝐶𝑙𝑂− en ajoutant de l'eau de javel, tel que le 𝑝𝐻 de l’eau
de piscine doit être compris entre 7,0 et 7,6.

Pour que l'eau de la piscine ne présente aucun danger pour les


baigneurs, la concentration massique de chlore 𝐶𝑙 dans l'eau ne doit
pas dépasser 2𝑚𝑔. 𝐿−1.
 Comment ces valeurs peuvent-elles être ajustées ?
I-Réaction d’autoprotolyse de l’eau
1-Activité 1
L’eau pure est un mauvais conducteur de l’électricité, donc elle contient une petite quantité des ions.
Mesurons le 𝑝𝐻 de l’eau pure, on trouve 𝒑𝑯 = 𝟕 à 25°𝐶. Ceci signifie que la concentration des ions oxonium
𝑯𝟑 𝑶+ dans cette eau est de : [𝑯𝟑 𝑶+ ] = 𝟏𝟎−𝒑𝑯 = 𝟏𝟎−𝟕 𝒎𝒐𝒍. 𝑳−𝟏
D’où proviennent-ils ces ions ?
……………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………
2-Réaction d’autoprotolyse de l’eau
L’eau est un ampholyte, elle joue le rôle d’un acide et d’une base, il existe donc une réaction acido-basique
entre l’acide 𝐇𝟐 𝐎 et la base 𝐇𝟐 𝐎, selon l’équation : …………………………………………………….
Cette réaction est appelée ……………………………………………………………………………….
Remarque :
L’autoprotolyse de l’eau est une réaction acido-basique très limitée : 𝝉 ≪ 𝟏
3. Produit ionique de l’eau
A la réaction d’autoprotolyse de l’eau, on associe une constante d’équilibre 𝑲𝒆 appelée produit ionique de l’eau,
tel que : …………………………………………………………………………………………………………..
• 𝑲𝒆 est indépendant de la nature des espèces dissoutes dans la solution, il ne dépend que de la température.
• A 25°𝐶, pour toutes les solutions aqueuses : 𝑲𝒆 = 𝟏𝟎−𝟏𝟒
• On définit la constante pKe par ……………………………………………………………………
4. Echelle de pH :
La solution est neutre si [H3 O+ ]éq = [HO− ]éq ⇒ …………………………………………………….

………………………………………………….…………………………………………………
La solution est acide si [H3 O+ ]éq > [HO− ]éq ⇒ ……………………………………………………….

………………………………………………….…………………………………………………

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La solution est basique si [H3 O+ ]éq < [HO− ]éq ⇒ ………………………………………………………
………………………………………………….…………………………………………………
Echelle de pH :

II-Constante d’acidité KA :
1-Définition :
Un acide 𝐴𝐻 réagit avec l’eau 𝐻2 𝑂 selon l’équation suivante :𝐻𝐴(𝑎𝑞) + 𝐻2 𝑂(𝑙) ⇄ 𝐴− +
(𝑎𝑞) + 𝐻3 𝑂(𝑎𝑞)

On appelle la constante d'équilibre associée à cette réaction, constante d'acidité du couple 𝐻𝐴/𝐴− , elle se note
𝐾𝐴 , tel que : …….……………………………………………………………………………………

La constante d’acidité K A est la constante d’équilibre associée à l’équation de la réaction d’un acide avec l’eau elle ne
dépend que de la température

Géneralement la constante d'acidité du couple acide-base A/B est définit par …………………………………

On définit la constante pK A par ……………………………..………………………………..…….

2-Relation entre pH d’une solution et pK A


………………………………………………….…………………………………………………
………………………………………………….…………………………………………………
………………………………………………….…………………………………………………
………………………………………………….…………………………………………………
………………………………………………….…………………………………………………
………………………………………………….…………………………………………………
Exercice d’application 1 : Constante d’équilibre K des réactions acido-basique :
1- Compléter le tableau suivant
Couple acide /base Expression de K A Sa valeur pK A
+
H3 O (aq) /H2 O(l)
H2 O(l) /HO− (aq)
CH3 COOH(aq) /CH3 COO− (aq) 1,6 10−5

NH4 + (aq) /NH3 (aq) pK A = 9,2

2-1- Écrire l’équation de la réaction entre l’acide méthanoïque HCOOH et l’ion benzoate C6 H5 COO−
…………………..……………………………..……………………………..…………………
2-2-Déterminer l’expression de la constante d’équilibre K associée à cette réaction en fonction de K A1 et K A 2 puis
calculer sa valeur.
Données :
K A (C6 H5 COOH(aq) /C6 H5 COO− (aq) ) = K A1 = 6,3 10−5 ; K A (HCOOH (aq) /HCOO− (aq) ) = K A 2 = 1,6 10−4

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…………………..……………………………..……………………………..…………………
…………………..……………………………..……………………………..…………………
…………………..……………………………..……………………………..…………………
………..…………………………..…………………………..…………………………………
…………………..……………………………..……………………………..……..…………
………..…………………..…………………..…………………..……………………………
3- Diagramme de prédominance :
Une espèce est prédominante devant une autre espèce si sa concentration dans la solution est supérieure à celle de
cette autre espèce.
[B]
Pour le couple A/B on a : pH = pK A + log ([A]) ⇒ ……………..……………………………………

……………..…………………………………………………..…………………………………
-Si pH = pK A ⇒ ……..……………………………..……………………………..……………….

……………..…………………………………………………..…………………………………
- Si pH > pK A ⇒ ……..……………………………..……………………………..……………

……………..…………………………………………………..………………………………
- Si pH < pK A ⇒ ……..……………………………..……………………………..……………

……………..…………………………………………………..…………………………………
Le diagramme de prédominance du couple A/B :

4-Diagramme de distribusion :
On considère une solution contenant l'acide A et sa base conjuguée B.
On appelle pourcentage de l'acide A dans la solution, la gradeur : ………..……………………..………

On appelle pourcentage de la base B dans la solution, la gradeur : ………..……………………..……

Le diagramme de distribution représente les variations des pourcentages d’acide A et de sa base conjuguée B en
fonction du pH de la solution.
……………………………………………………….
………………………………………………………
……………………………………………………….
………………………………………………………
……………………………………………………….
………………………………………………………
……………………………………………………….
………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………….

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5-les indicateurs colorées :
Un indicateur coloré est un couple acide base HIn/In− ,dont les la forme acide HIn et la forme basique In− ont
des teintes différentes en solution aqueuse.
-Équation de la réaction de HIn avec l’eau est : ….………………..………………..……………
-La constante d’acidité du couple s’écrit sous la fourme : …..………………………………..……
-relation entre pH et pK A : …..………………..………………..……………………………….
- La solution prend la teinte de la forme acide si : [HIn] > 10 [ In− ] ⇒ ……………………………..……
……..………………………..………………………..………………………..…………………

-La solution prend la teinte de la forme basique si : [ In− ] > 10[HIn] ⇒ ………………..………………
…………………………………………………………………………………………………..
On appelle la zone [pK A − 1 , pK A + 1 ] zone de virage de l’indicateur coloré où la concentration de ces deux
formes acide et base ont même ordre de grandeur et l’indicateur prend la teinte sensible .

exemple :

III-Comportement des acides et des bases


1-Comportement des acides dans une solution aqueuse
a. Activité 1
On considère deux solutions (S1) et (S2) d’acides 𝑯𝑨𝟏 et 𝑯𝑨𝟐 de même concentration 𝑪 = 𝟏, 𝟎. 𝟏𝟎−𝟐 𝒎𝒐𝒍. 𝑳−𝟏
• (S1) : Solution d’acide éthanoïque 𝑪𝑯𝟑 𝑪𝑶𝑶𝑯(𝒂𝒒) , tel que : 𝒑𝑲𝑨𝟏 = 𝟒, 𝟖.
• (S2) : Solution d’acide méthanoïque 𝑯𝑪𝑶𝑶𝑯(𝒂𝒒) , tel que : 𝒑𝑲𝑨𝟐 = 𝟑, 𝟖.
• On mesure à 25°C, le 𝑝𝐻 des deux solutions, on trouve : 𝒑𝑯𝟏 = 𝟑, 𝟒 et 𝒑𝑯𝟐 = 𝟐, 𝟔.
 Calculer le taux d’avancement final 𝝉 pour chaque solution, Quel est l’acide qui dissocie plus dans l’eau ?
Le tableau d’avancement est :
L’équation de la réaction 𝐻𝐴(𝑎𝑞) + 𝐻2 𝑂(𝑙) ⇄ 𝐴−
(𝑎𝑞) + +
𝐻3 𝑂(𝑎𝑞)
L’état L’avancement Les quantités de matière en (mol)
Initiale 0 𝐶𝑉 0 0
Intermédiaire 𝑥 𝐶𝑉−𝑥 En excès 𝑥 𝑥
Etat d’équilibre 𝑥é𝑞 𝐶 𝑉 − 𝑥é𝑞 𝑥é𝑞 𝑥é𝑞

…………………..……………………………..……………………………..…………………
…………………..……………………………..……………………………..…………………
…………..……………………………..……………………………..…………………………
…………..……………………………..……………………………..…………………………

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…..……………………………..……………………………..…………………………………
…..……………………………..……………………………..………………………………….
…………………..……………………………..……………………………..…………………
…..……………………………..……………………………..………………………………….
b-Conclusion :
Pour des solutions des acides de même concentration 𝑪, un acide est plus dissocié dans l’eau, ç-à-d son taux
d’avancement final 𝝉 est ………..(acide fort), quand :
…………………..……………………………..……………………………..…………………
…………………..……………………………..……………………………………..…………
2-Comportement des bases dans une solution aqueuse
a. Activité
On considère deux solutions (S1) et (S2) d’acides 𝑩𝟏 et 𝑩𝟐 de même concentration 𝑪 = 𝟏, 𝟎. 𝟏𝟎−𝟐 𝒎𝒐𝒍. 𝑳−𝟏
• (S1) : Solution d’ammoniac 𝑵𝑯𝟑 (𝒂𝒒) , tel que : 𝒑𝑲𝑨𝟏 = 𝟗, 𝟐.
• (S2) : Solution de méthylammine 𝑪𝑯𝟑 𝑵𝑯𝟐 (𝒂𝒒) , tel que 𝒑𝑲𝑨𝟐 = 𝟏𝟎, 𝟕.
• On mesure à 25°C, le 𝑝𝐻 des deux solutions, on trouve : 𝒑𝑯𝟏 = 𝟏𝟎, 𝟔 et 𝒑𝑯𝟐 = 𝟏𝟏, 𝟒.
 Calculer le taux d’avancement final 𝝉 pour chaque solution, Quel est la base qui dissocie plus dans l’eau ?
Le tableau d’avancement est :
+ −
L’équation de la réaction 𝐵(𝑎𝑞) + 𝐻2 𝑂(𝑙) ⇄ 𝐵𝐻(𝑎𝑞) + 𝐻𝑂(𝑎𝑞)
L’état L’avancement Les quantités de matière en (mol)
Initiale 0 𝐶𝑉 0 0
Intermédiaire 𝑥 𝐶𝑉−𝑥 En excès 𝑥 𝑥
Etat d’équilibre 𝑥é𝑞 𝐶 𝑉 − 𝑥é𝑞 𝑥é𝑞 𝑥é𝑞

…………………..……………………………..……………………………..…………………
…………………..……………………………..……………………………..…………………
…………..……………………………..……………………………..…………………………
…………..……………………………..……………………………..…………………………
…..……………………………..……………………………..…………………………………
…..……………………………..……………………………..………………………………….
………..……………………………..……………………………………………………………
………..……………………………..…………………………………………………………..
b-Conclusion :
Pour des solutions des bases de même concentration 𝑪, une base est plus dissocié dans l’eau, ç-à-d son taux
d’avancement final 𝝉 est plus grand (base forte), quand :
…………………..……………………………..……………………………..…………………
…………………..……………………………..……………………………..…………………
…………..……………………………..……………………………..…………………………

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Chapitre 6 : transformations rapides et transformations lentes

Introduction :
La qualité d’un lait est soumise à de nombreux contrôles. En
particulier, la mesure de son acidité permet de vérifier son état de
fraicheur
-Comment déterminer, par titrage acidobasique, l’acidité d’un lait ?
- Comment distingue-t-on les acides forts des acides faibles ?

I- Rappels sur le dosage :

1. Définition
➔ Le dosage (ou titrage) consiste à déterminer la
concentration d'une espèce chimique dite espèce
titrée présente dans une solution, en faisant réagir
cette espèce avec une autre espèce chimique dite
espèce titrant de concentration connue.
2-Caractéristiques de la réaction de titrage (dosage)
La réaction de titrage doit être :
 Rapide : le système atteint rapidement son état final.
 Totale : La réaction s’arrête avec la disparition totale
d’au moins un des réactifs, ç-à-d : 𝛕 = 𝟏
 Unique : la réaction se produit seulement entre
l'espèce titrant et l'espèce titrée.
2. L’équivalence acido-basique
Au début et avant l’équivalence , le réactif titrant est limitant car il disparait complètement dès
qu’on l’introduit dans le bécher
En continuant à ajouter le réactif titrant , le réactif titré se consomme progressivement jusqu’à sa disparition
complète ; à ce moment l’équivalence est atteint et le mélange devient stœchiométrique.
À l’équivalence, le réactif titré et le réactif titrant sont entièrement consommés
Après l’équivalence , le réactif limitant est le réactif titré
Le volume ajouté de la solution titrante pour obtenir l’équivalence appelé volume d’équivalence noté 𝑉𝐸
3- Repérage du point d’équivalence
Dans le cas du titrage acido-basique (pH-métrique )il ya trois méthode pour déterminer l’équivalence
▪ Méthode des tangentes :
-on trace deux tangente à la courbe , paralléles et placées de part et d’autre du saut de 𝑝𝐻

-on trace la droite paralléle et équidistante à ces deux tangantes

-Cette droite coupe la courbe de dosage au point d’abscisse 𝑉𝐸


Dosage d’un acide par une base Dosage d’une base par un acide

▪ Méthode de la courbe dériviée :

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𝑑𝑝𝐻
L’abscisse du pic de la courbe dérivée 𝑑𝑉
est le volume d’équivalence 𝑉𝐸
Dosage d’un acide par une base Dosage d’une base par un acide

▪ Méthode des indicateurs colorés :


Principe
S'il s'agit uniquement de repérer le volume d’équivalence 𝑉𝐸 , on peut utiliser un indicateur coloré acido-basique
convenablement choisi.
Dans un titrage colorimétrique, l’équivalence 𝐸 est repérée par le changement de couleur d’un indicateur coloré
ajouté dans la solution titrée au début du titrage.
Choix de l’indicateur coloré
Pour qu’un indicateur coloré permettre de repérer avec précision l’équivalence 𝐸 d’un titrage acido-basique, il
faut que sa zone de virage contienne la valeur du pH à l’équivalence (𝒑𝑯𝑬 ). (𝑝𝐻𝐸 ∈ [𝑧𝑜𝑛𝑒 𝑑𝑒 𝑣𝑖𝑟𝑎𝑔𝑒])
Exemples des indicateurs colorés :

Indicateur coloré Teinte acide Zone de virage Teinte basique


Hélianthine Rouge 3,1 − 4,4 jaune
Vert de bromocrésol Jaune 3,8 − 5,4 Bleu
Rouge de chlorophénol Jaune 4,8 − 6,4 Rouge
Bleu de bromothymol Jaune 6,0 − 7,6 Bleu
Rouge de crésol Jaune 7,2 − 8,8 Rouge
Phénolphtaléine Incolore 8,2 − 10,0 Rose
Jaune d’alizarine R Jaune 10,0 − 12,0 Rouge
Carmin d’indigo Bleu 11,4 − 13,0 Jaune

II-Titrage pH-métrique

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Exemple : Dosage d’une solution d’acide éthanoïque 𝑪𝑯𝟑 𝑪𝑶𝑶𝑯(𝒂𝒒) par une solution d’hydroxyde sodium
+
(𝑁𝑎(𝑎𝑞) + 𝑯𝑶− (𝒂𝒒) )
On introduit dans un bécher , un volume V𝐴 = 20 mL d’une solution d’acide éthanoïque CH3 COOH
de concentration 𝐶𝐴
On ajoute progressivement, à l’aide d’une burette graduée , un volume V𝐵 d’une solution d’hydroxyde de
sodium ( Na+ + HO− ) de concentration C𝐵 = 10−2 mol. L−1 .
on mesure le pH du mélange après chaque ajout ( addition ) . puis on trace la courbe représentant la
variation du pH en fonction du volume V𝐵 de soude versé .


on donne : 𝑝𝐾𝑒 = 14 et 𝑝K A (CH3 COOH (aq) /CH3 COO (aq) ) = 4.8
zone de virage de quelque indicateurs colorées
Indicateur coloré Hélianthine Bleu de bromothymol Phénolphtaléine
Zone de virage [3,2 − 4.4] [6,0 − 7,4] [8,2 − 10.0]

1. Écrire l’équation de la réaction du dosage


…………………………………...……………………………………………………………….
2. Dresser le tableau d’avancement de cette réaction :
L’équation de la réaction
L’état L’avancement Les quantités de matière en (mol)
Initiale 0 0
Intermédiaire 𝑥 𝑥 En excès
A l’équivalence 𝑥𝐸 𝑥𝐸
3-Déterminer la constante d’équilibre associé à l’équation de la réaction du dosage. Commenter le résultat
………………………………...…………………………………………………………….……
……………………………...……………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………….……………
……………………...…………………………………………………………….………………
…………………...……………………………………………………………..…………………
…………………...……………………………………………………………..…………………
4- Déterminer la relation d’équivalence

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………………………………...…………………………………………………………….……
……………………………...…………………………………………………………….………
…………………………...…………………………………………………………….………..
5-déterminer graphiquement le point d’équivalence : ( VBE = . . . , pHE = . . . . )
………………………………...……………………………………………………………..……
6. En exploitant la relation d’équivalence , calculer la concentration 𝐶𝐴

………………………………...…………………………………………………………….……
………………………………...…………………………………………………………….…..
7. Choisir, en justifiant la réponse, l’indicateur coloré adéquat pour repérer l’équivalence.
………………………………...…………………………………………………………….……
………………………………...…………………………………………………………….……
8- Si le volume de soude versé VB < VBE
VA +VB
8-1-Montrer que le taux d’avancement final de la réaction s’écrit sous la fourme : τ = 1 − CB VB
10𝑝𝐻−𝑝Ke
Calculer sa valeur lorsque VB = 5𝑚𝐿 , commenter
………………………………...…………………………………………………………….……
………………………………...…………………………………………………………….……
………………………………...…………………………………………………………….……
………………………………...…………………………………………………………….……
………………………………...…………………………………………………………….……
………………………………...…………………………………………………………….……
………………………………...…………………………………………………………….……
………………………………...…………………………………………………………….……
………………………………...…………………………………………………………….……
………………………………...…………………………………………………………….……
𝑉𝐵 VBE
8-2-montrer que : pH = pK𝐴 + Log (𝑉 ) . caluler la valeur de pH pour le volume VB =
𝐵𝐸 −𝑉𝐵 2
………………………………...…………………………………………………………….……
………………………………...…………………………………………………………….……
………………………………...…………………………………………………………….……
………………………………...…………………………………………………………….……
………………………………...…………………………………………………………….……
…………………………………………………...………………………………………………
…………….……………………………………...………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………

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