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Nom : ……………..
Prénom : …………..
Année scolaire :
2023/2024
I- La physique :
La physique est une science qui s'intéresse à l'étude et à l'explication des phénomènes naturels et universels
et leurs évolutions dans l'espace et dans le temps et tente de les comprendre. Elle établit des théories et des
lois qui permettent de les modéliser et de les prévoir.
Le physicien observe et étudie les phénomènes naturels et universels tout en cherchant les lois qui les
gouvernent. Il fait des recherches théoriques et expérimentales pour approfondir la connaissance des
phénomènes étudiés et mettre au point de nouvelles méthodes et de nouveaux appareils en contribuant par
ses recherches à l'évolution des sciences.
II-Les questions que se posent au physicien :
Plusieurs questions peuvent se poser sur un physicien dans le but de comprendre le fonctionnement des
phénomènes parmi lesquelles on peut citer :
-Quelles sont les grandeurs qui permettent d'étudier l'évolution du système étudié ?
-Quelles sont les paramètres extérieurs qui commandent cette évolution ?
-L'évolution étudiée peut-elle être caractériser par un ou plusieurs temps caractéristiques ?
-Quelle est le rôle des conditions initiales dans l'évolution du système étudié ?
-L'évolution étudiée est-elle lente, rapide, totale ou limitée, est-elle uniforme ou variée ? ….
Ensuite le physicien invente des théories et des lois qui expliquent les phénomènes observés tout en se
basant sur l'observation en passant par l'utilisation d'un modèle théorique ou expérimental avant d'extraire
les résultats.
Par exemple c'est l'observation de la chute d'une pomme qui a conduit Newton à la découverte la loi
d'attraction universelle. Newton à son époque s’est posé plusieurs questions :
- Qui fait tomber la pomme de l’arbre vers le sol ?
- Pourquoi la pomme ne s'éloigne de la terre à tout jamais. ?
- Pourquoi la Lune ne tombe-t-elle pas elle aussi ?
- la chute des corps et la révolution de la Lune autour de la terre, obéissent-elles à la même loi physique ?
Ce qui a poussé Newton à découvrir la loi de gravitation universelle suivante : Tous les corps s'attirent
proportionnellement au produit de leurs masses et inversement proportionnelle au carré de la distance qui
les sépare
Observations :
……………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………
2-Définition :
……………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………….
3- Les différents types d’ondes mécaniques :
Onde transversale Onde longitudinale
▪ L’onde est dite transversale si la direction de L’onde est dite longitudinale si la direction de
perturbation est ……………………… à celle de perturbation et la direction propagation sont
propagation . ………………… entre elles
Exemple : onde se propage le long d’une corde Exemple : Onde se propage le longe d’un ressort
Introduction :
La houle (onde de la mer) peut être considérée comme une onde mécanique
périodique.
- Qu’est-ce qu’une onde mécanique périodique ?
- Quelles sont les caractéristiques d’une onde mécanique périodique ?
I-Ondes mécaniques périodiques :
1-Définitions :
Une onde progressive est dite périodique ……………………………………………………………………….
…………………………………………………………………………………………………………………..
2-Onde mécanique périodique sinusoïdale :
Une onde mécanique progressive périodique est sinusoïdale …………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………
- 𝑦(𝑡) : l’élongation d’un point M à un instant t en (m)
- A : l’amplitude (l’élongation maximale) (m)
- T : la période (périodicité temporelle) en (s)
2𝜋
𝑡 + 𝜑 : phase à l’instant t en (rad)
𝑇
Exemple 1 : L’extrémité de la lame du vibreur génère une onde progressive …………………..qui se propage
le long de la corde
L’onde émise par l’instrument musique est une onde mécanique progressive ………………par contre
l’onde émise par le diapason est une onde mécanique progressive …………………………………….
Exercice d’application 1 :
On fixe l’un de l’extrémité de la corde à la lame d’un vibreur où son
mouvement rectiligne sinusoïdale de fréquence 𝑁 = 200𝐻𝑧 , on fait
fonctionner le vibreur et on éclaire la corde avec un stroboscope
Le vibreur provoque une onde qui se propage le long d’une corde élastique
à la vitesse v = 40 m. s −1 , à partir du point S
1-L’onde obtenue est-elle sinusoïdale ? Justifier
……………………………………………………………………….
2- Calculer la période spatiale de l’onde ……………………………………………………………………….
3-Comparer le mouvement de deux points M et N du milieu de propagation dans chacun des cas suivants
3. 1 MN = 60 cm 4. 2 MN = 70 cm
…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………
On éclaire la corde avec un stroboscope de fréquence réglable Ne ,
Qu’est qu’on observe si on règle le stroboscope à les valeurs suivantes ; 1𝟗𝟗𝐇𝐳 ; 𝟐𝟎𝟏𝐇𝐳
…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………
Exercice d’application 3 :
On provoque une onde circulaire dans une cuve à onde
à l’aide d’une pointe vibreur, la plus grande fréquence
du stroboscope qui permet d’obtenir l’immobilité
apparente est 500Hz.
1. Quelle la fréquence de l’onde ? ……………….. 4c
2. La distance mesurée entre 2 crêtes consécutives m
Exercice d’application 4 :
Pour déterminer la vitesse de propagation du son émis par un haut-parleur dans l'air on utilise le
montage ci-dessous. Après avoir activé le haut parleur on visualise sur l'écran de l'oscilloscope le signal
correspondant à chacun des microphones M1 et M2.
Lorsque les deux microphones sont placés côte à côte face au haut parleur et à la même distance de lui,
les deux signaux correspondant à M1 et à M2 sont en phase (doc.1 ).
Pour un son de fréquence de 1000Hz émis, on laisse le microphone M1 à sa place et on déplace le microphone
M2 lentement et parallèlement à l'axe du haut-parleur. Ces sinusoïdes se décalent horizontalement (doc .2)
On indique la distance d chaque fois que les deux signaux sont en phase et on obtient les résultats suivants:
1. Déterminer graphiquement la période de l’onde sonore. La sensibilité horizontale est : 0,25 ms/div
………………………………………………………………………………………………………………….
2. la longueur d’onde est la plus petite distance séparant 2 points ayant le même état de
vibration .Déterminer la longueur d’onde.
…………………………………………………………………………………………………………………..
3. Déduire la célérité de propagation de l’onde sonore dans l’air.
…………………………………………………………………………………………………………………..
II-Phénoméne de diffraction :
1-Présentation du phénomène :
On peut créer à la surface de l’eau de la cuve à onde :
→Soit une onde périodique circulaire à l’aide d’une pointe vibreur.
→Soit une onde plane périodique à l’aide d’une règle relié au vibreur.
Que se passe t-il si celles-ci rencontrent une ouverture de largeur « a»?
Une onde périodique circulaire apparaît au niveau de la fente lorsque 𝐚 ≤ 𝛌, quelque soit l’onde qui arrive
sur elle ; il y a modification de la direction de sa propagation) : C’est le phénomène de ............................
2. Définition : Un phénomène de diffraction se produit lorsqu’une onde traverse une ouverture ou rencontre
a : la largeur de l’ouverture
un obstacle si : ……………… avec : {
λ : longueur d’onde
►Remarque : Plus la dimension de l’ouverture est petite, plus le phénomène de diffraction est marqué.
3. Propriétés de l’onde diffractée :
……………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………
III-Le milieu dispersif :
Définition : ………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………
Exercice d’application 5 :
Produire une onde rectiligne sur la surface de l’eau d’une cuve.
o Mesurer la longueur d’onde λ pour différentes fréquences ν de l’onde et
regrouper les résultats dans un tableau.
1. Compléter le tableau ci-contre.
2. La vitesse de propagation dépend-elle de la fréquence de l’onde ? conclure
……………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………
Rayon incident
𝒊𝟏
Milieu d’indice 𝒏𝟏
Surface de
séparation
Milieu d’indice 𝒏𝟐
𝒊𝟐
Rayon réfracté
……………………………………………………….……………………………………………………………
…………………………….………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………….
Remarque :
……………………………………………………….……………………………………………………………
…………………………….………………………………………………………………………………………
……………………………….……………………………………………………………………………………
…….………………………………………………………………………………………………………………
……….………………………………………………………………………………………….…………………
…………………………………………………………………………………………………….………………
………………………………………………………………………….…………………………………………
…………………………………………………………………………….………………………………………
………………………………………………….…………………………………………………………………
…………………………………………………….………………………………………………………………
Introduction :
la radioactivité est un phénomène naturel aléatoire qui affecte certains
noyaux, et qui permet de dater certaines roche o d’estimer la date de la
mort de certains être vivants, telles que les momies pharaonique, par
exemple. Quel est le principe de cette datation ? Comment la réaliser ?
I- Stabilité et instabilité du noyau.
1-Composition du noyau :
Le noyau de l’atome est constitué de :
Protons : chaque proton porte une charge positive de valeur :
𝑒 = 1,6. 10−19 𝐶 et a une masse mp = 1,672622. 10−27 kg.
Neutrons : électriquement neutre et la masse de chaque neutron est :
𝑚𝑛 = 1,672627. 10−27 𝑘𝑔
Les constituants du noyau (protons et neutrons) sont appelés : nucléons.
2-Représentation symbolique d’un noyau atomique
Le noyau atomique est représenté par : AZX avec :
Z : numéro atomique (nombre de proton ou nombre de charge)
A : nombre de nucléons ou nombre de masse.
Le nombre de neutron N est donnés par la formule : N = A − Z
Application : donner la composition du noyau 235 92𝑈
………………………………………………………………………………………..
3-Le nucléide
On appelle nucléide l’ensemble des noyaux identiques ayant le même nombre de nucléons A et le même
nombre de protons Z.
Exemples :
235 14
92𝑈 et 7𝑁 sont deux nucléides différents.
14 14
6𝐶 et 7𝑁 sont deux nucléides différents malgré qu’ils ont même nombre de nucléon
4-Les isotopes.
Les isotopes sont des nucléides qui possèdent le même nombre de protons Z mais leur nombre de nucléons A
est différent alors ils appartiennent au même élément chimique mais ils n’ont pas le même nombre de neutrons
Exemple: ……………………………………………………………………………………
5-densité de la matière nucléaire
On modélise le noyau d’un atome par une sphère de rayon r varie avec le nombre de nucléons A selon
1
l’expression suivante : 𝑟 = 𝑟0 𝐴3 avec 𝑟0 = 1,2. 10−15 𝑚
La valeur approximative de la masse volumique du noyau est :
m(noyau) M m. A 3. m. A 3. m. A 3m
ρ= = = = = 1 =
V(noyau) V 4 . π. r 3 4. π. r 3
3 4πr03
3 4. π. (r0 A3 )
Avec m : la masse approximative du nucléon : m = 1, 67. 10−27 kg ,
On trouve la masse volumique : 𝜌 = 2. 1017 𝑘𝑔. 𝑚−3 = 2. 108 𝑡𝑜𝑛𝑛𝑒𝑠/𝑐𝑚3
Par conséquent, la matière nucléaire est …………………………………………………………
II. Stabilité et instabilité des noyaux atomiques :
1- Définitions :
Un noyau radioactif. ……………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………
La radioactivité est une désintégration naturelle d’un noyau radioactif à un noyau fils plus stable avec
émission d’une particule. Elle s'exprime par l’équation suivante : …………………………………………..
……………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………….
Remarque :
→Les rayons 𝜶 : peuvent être arrêtés par une feuille de papier.
→Les rayons 𝜷 : peuvent être arrêtés par une plaque d'aluminium.
→Les rayons 𝜸 : peuvent être arrêtés par un mur de béton ou de
plomb.
6-Famille radioactive
Une famille radioactive est une suite de nucléides descendant d'un même noyau, le noyau père, par une suite de
désintégrations successives jusqu'a l'obtention d'un noyau stable.
Exemple : famille radioactive de l’uranium 238
III-Décroissance radioactive
1-Loi de décroissance radioactive :
Le nombre de noyaux non désintégrés d’un échantillon radioactif subit la
loi de décroissance radioactive suivante : ………………………………
N(t) : nombre de nucléides de l’échantillon radioactif restant à l’instant t.
𝑁0 : nombre initial de nucléides de l’échantillon radioactif.
λ : constante de radioactivité ou constante de désintégration en seconde ;
elle ne dépend que du noyau radioactif (elle ne dépend pas des conditions
initiales : N0 , les conditions physiques et chimiques , le temps )
Remarque : On peut montrer la loi de décroissance radioactive
s'applique aussi sur la masse et la quantité de matière
𝒏(𝒕) = 𝒏𝟎 𝒆−𝝀.𝒕 ; 𝒎(𝒕) = 𝒎𝟎 𝒆−𝝀.𝒕
La masse molaire d’un nucléide 𝐀𝐙𝐗 est : 𝐌( 𝐀𝐙𝐗) = 𝐀 𝐠/𝐦𝐨𝐥
Exercice d’application 1
Des mesures expérimentales sur un échantillon de masse initiale 𝑚0
d’oxygène 15 radioactif ont permis de tracer la courbe de
décroissance radioactive suivante
Données :
La masse molaire d’oxygène 15 : 𝑀( 15𝑂) = 15 𝑔 𝑚𝑜𝑙 −1
La constante d’Avogadro : 𝑁𝐴 = 6,02 1023 𝑚𝑜𝑙 −1
1-Donner l’expression mathématique de la loi de la décroissance radioactive
………………………………………………………………………………………………………………….
2-Montrer que l’évolution temporelle de la quantité de matière n et de la masse m des noyaux radioactifs
d’un échantillon est de la même forme.
…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………
3-Calculer la masse 𝑚0
…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………
Exercice d’application 2
Le but de cet exercice est l’étude du nucléide Potassium 40, et la détermination approchée de l’âge d’une
roche volcanique.
Données :
Les masses molaires : M(40K) = M(40Ar) ;
La demi-vie du nucléide 40 19𝑘 est t1/2 = 1,3.10 ans ;
9
1-Le noyau de Potassium 40 est radioactif, duquel résulte un noyau d’Argon 40 18𝐴𝑟 .
Ecrire l’équation de désintégration du noyau de Potassium 40, en indiquant le type de radioactivité
résultante.
…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………
2-L’analyse d’un échantillon d’une roche en basalte, a révélé qu’il contient à un instant t, une masse
mK = 1,57 mg de Potassium 40 et mAr = 0,025 mg d’Argon 40.
On considère que la roche de basalte est formée à l’instant t0 = 0, et que l’Argon 40 qu’elle contient
résulte seulement de la désintégration du Potassium 40.
𝑡 𝑚𝐴𝑟
Montrer que l’expression de l’âge de cette roche est : 𝑡 = 𝑙𝑛1/2
(2)
𝑙𝑛 (1 + ). Calculer sa valeur en ans.
𝑚𝐾
…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………
Introduction
Le soleil libère de l’énergie solaire qui nous parvient à partir de la fusion
nucléaire qui s’y produit.
Qu'est-ce qu'une réaction de fusion nucléaire ?
Comment peut-elle produire une telle énergie ?
Quelles sont les applications et dangers de la radioactivité ?
Exercice d’application 1 :
Calculer le défaut de masse du noyau d’hélium 42He en u et en kg
Données : mp = 1,00728 u , mn = 1,00866 u , m( 42He) = 4,0015u , 1u = 1,66054 10−27 kg
………………………………………………………..………………………………………………………..
………………………………………………………..………………………………………………………..
………………………………………………………..………………………………………………………..
………………………………………………………..………………………………………………………..
………………………………………………………..………………………………………………………..
………………………………………………………..………………………………………………………..
2-Énergie de liaison :
L’énergie de liaison 𝑬𝒍 est l’énergie qu’il faut fournir au noyau, en repos, pour séparer ses nucléons
constitutifs, et rester au repos. Son expression est :
………………………………………………………………………..
……………………………………………………………………….
Remarque : l’energie de liaison est égale à la différence entre l’énergie
de masse des nucléons séparés et l’énergie de masse de noyau
On écrit : ………………………………………………………………
…………………………………………………………………………
……..……………………………………………………………………
……………..……………………………………………………………
3-Energie de liaison par nucléon :
On définit l’énergie de liaison par nucléon par la relation suivant : …………………………………..
Remarque :
………………………………………………………………………………..……………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………
Exercice d’application 2 :
On donne : Données : mp = 1,00728 u , mn = 1,00866 u , m( 235
92𝑈) = 234,99332u ;
−2
1 𝑢 = 931,5 𝑀𝑒𝑣 𝑐
1-Calculer l’énergie de liaison du noyau d’uranium 235
92𝑈
…………………………………………...………………………………….…………………………………
…………………………………………….…………………………………………...………………………
………….……………………………………………………………………………….………………………
…………………...………………………………….…………………………………………………………
Eℓ
La courbe d’Aston est la courbe qui représente − en fonction de 𝐴 Elle permet de comparer la stabilité de
A
différents noyaux atomiques.
Eℓ
• Pour 20 < A < 195 : on constate sur la courbe des valeurs minimale de − , sa valeur absolue est à peu près
A
de 8 MeV/nucléon cette partie contient les noyaux les plus stables
• Les noyaux instables s'ils sont lourds ils subissent une fission et s'ils sont légers ils subissent une fusion pour
se transformer en des noyaux plus stables.
III-Réactions nucléaire provoquées : fusion et fission :
1. La fission nucléaire
La fission nucléaire est une réaction nucléaire provoquée, au cours
de laquelle un noyau lourd éclate en deux noyaux plus légers sous
l’impact d’un neutron 10n.
Exemples :
𝟐𝟑𝟓 𝟏 𝟗𝟒 𝟏𝟒𝟎 𝟏
𝟗𝟐𝐔 + 𝟎𝐧 → 𝟑𝟖𝐒𝐫 + 𝟓𝟒𝐗𝐞 + 𝟐 𝟎𝐧
𝟐𝟑𝟓 𝟏𝟒𝟎
𝟗𝟐𝐔 + 𝟏𝟎𝐧 → 𝟓𝟓𝐂𝐬 + 𝟗𝟑
𝟑𝟕𝐑𝐛 + 𝟑 𝟏𝟎𝐧
Remarque :
Cette fusion ne peut pas être réalisée que si les deux noyaux ont
une énergie cinétique suffisante pour vaincre les forces de répulsion causées par les protons. Pour obtenir
cette énergie, on crée alors une agitation thermique à très haute température (d’environ 10 8 K). En
conséquence, la réaction de fusion est appelée réaction thermonucléaire.
VI-Bilan d’une transformation nucléaire :
1-Cas général :
Soit une réaction nucléaire quelconque d’équation :
𝐀𝟏 𝐀𝟐 𝐀𝟑 𝐀𝟒
𝐙𝟏 𝑿𝟏 + 𝐙𝟐 𝑿𝟐 → 𝐙𝟑 𝑿𝟑 + 𝐙𝟒 𝑿𝟒
Il y a deux façons pour calculer l’énergie de cette transformation nucléaire noté ∆𝐸 :
• En utilisant la variation de masse (bilan de masse) :
…………………………………………….…………………………………………...…………………………
………………………………….………………………………………………………………………………..
• En utilisant les énergies de liaison des noyaux :
…………………………………………….…………………………………………...…………………………
………………………………….………………………………………………………………………………..
N.B. :
- Si ∆𝐸 < 0 : on dit que la réaction nucléaire est exoénergétique car elle cède de l’énergie au milieu extérieur.
- Si ∆𝐸 > 0: on dit que la réaction nucléaire est endoénergétique car elle reçoit de l’énergie du milieu extérieur.
2-Energie libérée par une réaction nucléaire :
L’énergie libérée au cours d’une réaction nucléaire est donnée par la relation : …………………………….
Noyau 2
1𝐻
3
1𝐻
4
2𝐻𝑒
1
0𝑛
235
92𝑈
Masse en u 2,01355 3,01550 4,00150 1,00866 234,99346
−2 −27
1𝑢 = 931,5 𝑀𝑒𝑣 𝑐 ; 1𝑢 = 1,66 10 𝑘𝑔
1-Soit une des réactions réaction de de fission possible pour le noyau d’uranium 235 :
235 1 94 140 1
92𝑈 + 0𝑛 → 38𝑆𝑟 + 𝑥𝑋𝑒 + y 0𝑛
1-1-En appliquant les lois de conservation déterminer 𝑥 et 𝑦
…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………
1-2-Lors de cette transformation, déterminer :
a-L ’énergie libérée 𝐸𝑙𝑖𝑏
…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………
b- L’énergie libérée par une mole de noyau d’uranium
…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………
c-L ’énergie libérée par nucléon
…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………..
…………………………………………………………………………………………………………………
Exercice d’application 4 :
La désintégration du noyau de polonium 210 84Po produit un noyau de plomb
A
ZPb avec émission d’une particule .
−2
Données : 1𝑢 = 931,5 𝑀𝑒𝑉. 𝑐 ; 1u = 1,66. 10−27 kg
L’énergie de liaison du nouau d’hélium 42𝐻𝑒est : 7,091𝑀𝑒𝑣
1.Ecrire l’équation de désintégration du polonium 210 en déterminant A et Z.
…………………………………………………………………………………..
…………………………………………………………………………………..
2.A l’aide du diagramme d’énergie représenter ci-contre , calculer :
2.1.L’énergie libérée lors de la désintégration du noyau de polonium 210.
…………………………………………………………………………………..………………………………
…………………………………………………..………………………………………………………………
…………………..……………………………………………………………….……………………………..
2.2. L’énergie de liaison du noyau de polonium 210.
…………………………………………………………………………………..………………………………
…………………………………………………..………………………………………………………………
…………………..……………………………………………………………………………………………….
Introduction :
Dans les dispositifs électroniques comme les flashes des appareils
photographiques, on trouve une grande variété des condensateurs.
Qu’est-ce qu’un condensateur ?
Quel est leur rôle dans les circuits électriques ?
I.Rappel : Généralités sur les circuits électriques
Dipôle : On appelle dipôle toute composante électrique possède deux bornes.
Sens de courant électrique : Par convention, le courant électrique circule toujours de la borne positive (+) vers
la borne négative (-) à l’extérieur du générateur.
Nature du courant électrique : Dans les métaux, le courant électrique est dû au déplacement des électrons
dans le sens contraire de sens conventionnel du courant électrique c.-à-d. de la borne négative (-) vers la borne
positive (+) à l’extérieur du générateur.
Convention récepteur – générateur :
− Dans la convention générateur, la tension et le courant ont le même sens.
− Dans la convention récepteur, la tension et le courant ont de sens opposés.
loi d’ohm : La loi d’Ohm est une loi physique qui lie l’intensité électrique 𝑰 traversant un conducteur ohmique
à la tension électrique 𝑼 appliquée entre ses bornes, tel que : 𝑼 = 𝑹 × 𝑰
𝑹 : est La résistance électrique de ce conducteur en (Ω).
L'oscilloscope : C’est un appareil électrique permettant de visualiser la tension électrique entre les bornes d’un
dipôle électrique.
Pour visualiser la tension entre les bornes d’un récepteur électrique sur
l’oscilloscope, on branche la borne d’entrée de courant avec l’entrée Y de
l’oscilloscope (borne rouge), et la borne de sortie de courant avec la masse (borne
noire).
II-Condensateur électrique :
1-Définition :
Un condensateur est constitué de deux conducteurs en regard appelés armatures séparés par un isolant
qu'on appelle diélectrique
Le symbole d’un condensateur est …………………….………………………..…………………….
2. Charge d’un condensateur :
On réalise le circuit de la figure ci-contre, on branche le condensateur dans
le circuit, puis on ferme l’interrupteur. Le condensateur se charge.
Lorsqu’on ferme l’interrupteur, les électrons quittent l’armature A qui se
charge positivement ( 𝑞𝐴 > 0 ) s’accumulent sur l’armature B qui se
charge négativement ( 𝒒𝑩 = −𝒒𝑨 < 0).
La charge du condensateur ou la quantité d’électricité emmagasiner dans
le condensateur est la charge de l’armature positive de condensateur, sont
symbole est 𝐪 et son unité et le coulomb (C) : ………………………………………………………
Démonst-
D’après la loi d’additivité des tensions :
ration D’après la loi des nœuds : ….…………….
…….……… ⟹ …….………
….……….……………………………………
Or les condensateurs portent la même charge
Les deux condensateurs sont soumis à la même
électrique : ….……………………. tension : ………………………………………
Donc : ….…… ⟹ ….…………… Donc : ……………………………………
….………..….………..….……….. ….………..….………..….……………..
I-Présentation de la bobine :
1-Définition :
La bobine est un dipôle constitué d’un enroulement non connecté de fil conducteur de
cuivre autour d’un cylindre isolant.
Le symbole de la bobine est : ………………………………………………………………
La bobine est caractérisée par ……………………et par …………………………………
L’unité de l’inductance dans le système international des unités …………………………………………
2-La tension aux bornes d’une bobine :
La tension 𝑢𝐿 aux bornes d’une bobine d’inductance L et de résistance r, lorsqu’elle
est traversée par un courant variable i est : ……………………………………
Remarque :
- Lorsque la bobine est parcourue par un courant d’intensité constante Alors : ……………………………….
…………………………………………………………………………………….……………………………….
Donc la bobine se comporte comme un conducteur Ohmique de résistance r
- Lorsque la résistance interne de la bobine est négligeable (bobine parfaite) , la tension entre ses bornes
devient : ………………………………………………………………………………………
𝑑𝑖
- Si l’intensité du courant est variée très rapide, la dérivée 𝑑𝑡 prend une valeur très grande, d’où elle
apparait aux bornes de la bobine une surtension. Ce phénomène est utilisé par exemple pour provoquer des
étincelles aux bornes de la bougie d’un moteur à essence et l’allumage des
lampes au néon
3-L’influence d’une bobine dans un circuit électrique :
On réalise le montage expérimental suivant dans lequel les deux lampes L1 et L2
sont identiques et on règle la résistance du conducteur ohmique R sur la même
valeur de celle la bobine : 𝑅 = 𝑟.
-Lorsque on ferme l’interrupteur K on constate que ……..s’allume avant
………….
-Lorsque on ouvre l’interrupteur K on constate que la lampe …..s’éteint avant la ….
Conclusion :
La bobine permet de retarder …………… et …………… du courant électrique
4-détermination expérimentale de l’inductance de la bobine :
Pour déterminer l’inductance L d’une bobine de résistance négligeable, on utilise le montage représenté
dans la figure (1), comprenant cette bobine, un conducteur ohmique de résistance 𝑅 = 1,5 𝑘𝛺, un GBF qui
délivre une tension triangulaire de période T et un interrupteur K. On ferme l’interrupteur K à l’instant t
=0 , et on visualise à l’aide d’un oscilloscope la tension 𝑢𝐴𝑀 aux bornes de la bobine, et la tension 𝑢𝐵𝑀 aux
bornes du conducteur ohmique. On obtient l’oscillogramme de la figure (2).
La sensibilité verticale pour l’entrée Y1 est 2V/div.
La sensibilité verticale pour l’entrée Y1 est 5V/div.
Le balayage horizontale 1 ms/div
Observations expérimentales :
− La durée de l’établissement et de l’annulation du courant électrique est égale à 𝟓𝝉.
− On constate 2 régimes :
Régime transitoire : L’intensité 𝒊 du courant augmente (dans le cas de l’établissement du courant) et
diminue (dans le cas de l’annulation du courant). Il est obtenu quand 𝒕 < 𝟓𝝉.
Régime permanant : L’intensité 𝒊 du courant reste constante, et égale à 𝑬/𝑹𝑻 lors de l’établissement du
courant, et nulle lors de l’annulation du courant. Il est obtenu quand 𝒕 ≥ 𝟓𝝉 .
En exploitant les deux courbe (C1) et (C2), lorsque le régime permanent est atteint, déterminer la valeur
de r et l’inductance L de la bobine
…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………….
Le dispositif d’entretien est un générateur qui délivre une tension 𝑼𝑮 proportionnelle à l’intensité 𝒊 du courant
électrique, tel que : 𝑼𝑮 = 𝑹𝟎 𝒊
A quelle valeur doit prendre 𝑅0 à fin d’obtenir des oscillations entretenues (non amorties) ?
……………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………..…
……………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………..…
……………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………….
I.Transmission de l’information
1. Emission et réception d’une onde électromagnétique
On réalise le montage suivant, tel que 𝑬 et 𝑹 sont deux fils
électriques conducteurs qui jouent respectivement le rôle d'une
antenne émettrice et d’une antenne réceptrice.
L’antenne émettrice 𝑬 est reliée avec un GBF qui donne un signal
sinusoïdal visualisé par l’oscilloscope (1), alors que l’antenne
réceptrice 𝑹 est reliée avec un oscilloscope (2).
Observation :
− On visualise sur l'oscilloscope (2) un signal sinusoïdal reçu par
le récepteur 𝑹 qui a la même fréquence et la même forme que le
signal émis par l’émetteur 𝑬.
Explication :
L'antenne émettrice 𝑬 reçoit le signal électrique sinusoïdal de fréquence 𝒇𝑮𝑩𝑭 donné par le GBF et le
transforme en onde électromagnétique de même fréquence que le signal électrique (𝒇𝑬 = 𝒇𝑮𝑩𝑭 ). Cette onde se
propage dans tout l'espace et elle est captée par l'antenne réceptrice 𝑹 qui la transforme en signal électrique
de même fréquence (𝒇𝑹 = 𝒇𝑬 ).
Conclusion :
L'onde électromagnétique peut transmettre le signal qui contient l'information à certaines distances sans
aucun transport de matière et avec une vitesse égale à la célérité de lumière dans le vide.
2. Transmission de l’information
a. Nécessité d’une modulation
On se limite dans la suite du cours à l’étude des signaux sinusoïdaux. Le signal réel (images, vidéos, audio, ...
etc) peut toujours être ramené à un somme des signaux sinusoïdaux.
3. Tension sinusoïdale
Une tension sinusoïdale est un signal électrique qui varie au cours
de temps de façon sinusoïdale. Mathématiquement, elle s’exprime
par la relation :
𝒖(𝒕) = 𝑼𝒎 𝐜𝐨𝐬 (𝟐𝝅𝒇𝒕 + 𝝋)
𝑼𝒎 : L’amplitude de la tension sinusoïdale en Volt (V).
𝒇 : La fréquence de la tension sinusoïdale en Hertz (Hz).
𝝋 : La phase de la tension sinusoïdale à 𝒕 = 𝟎 en radian (rad).
Introduction :
La tension 𝒖𝒔 (𝒕) à la sortie du multiplieur est proportionnelle au produit des tensions 𝒖𝟏 (𝒕) et 𝒖𝟐 (𝒕)
appliquées à ses entrées, tel que : 𝒖𝒔 (𝒕) = 𝒌 𝒖𝟏 (𝒕) 𝒖𝟐 (𝒕)
𝒌 : est le coefficient du multiplication, il dépend de multiplieur, et il s’exprime en 𝑽−𝟏 .
2. La modulation d’amplitude d’une tension sinusoïdale
On applique à l’entrée 𝑬𝟏 une tension 𝒑(𝒕) représente l’onde
porteuse de haute fréquence 𝒇𝒑 , tel que :𝒑(𝒕) = 𝑷𝒎 𝐜𝐨𝐬(𝟐𝝅𝒇𝒑 𝒕)
On applique à l’entrée 𝑬𝟐 la tension (𝑼𝟎 + 𝒔(𝒕)), avec :
𝑼𝟎 : est une tension continue appelée tension de décalage.
𝒔(𝒕) : représente le signal informatif (signal modulant) de basse
fréquence 𝒇𝒔 : 𝒔(𝒕) = 𝑺𝒎 𝐜𝐨𝐬(𝟐𝝅𝒇𝒔 𝒕)
➔ La tension de sortie (signal modulé) 𝒖𝒔 (𝒕) est :
𝑢𝑠 (𝑡) = 𝑘 𝑢1 (𝑡) 𝑢2 (𝑡) = 𝑘 𝑝(𝑡) [𝑈0 + 𝑠(𝑡)]
1-L’enveloppe du signal modulé suit la variation du signal modulant. Montrer que L’amplitude de la tension
modulée est une fonction affine de la tension modulante et s’écrit sous la forme :
𝒖𝒔 (𝒕) = [𝒂. 𝒔(𝒕) + 𝒃]. 𝐜𝐨𝐬(𝟐𝝅𝑭𝒑 . 𝒕) = 𝑼𝒎 (𝒕) 𝒄𝒐𝒔(𝟐𝝅𝑭𝒑 . 𝒕) ; En déterminant les expressions de a et b
2-Monter que Um (t) l’amplitude de la tension modulée s’écrit sous la forme :Um (t) = A. [1 + m. cos (2πfs . t]
en déterminant les expressions de A et m
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……………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………
3-Montrer que la tension modulée est la somme de trois tensions sinusoïdales de fréquence 𝑭𝒑 − 𝒇𝒔 ; 𝑭𝒑 et
𝑨.𝒎 𝑨.𝒎
𝑭𝒑 + 𝒇𝒔 respectivement d’amplitudes ; 𝑨 𝒆𝒕
𝟐 𝟐
𝟏
Rappel : 𝒄𝒐𝒔𝒂. 𝒄𝒐𝒔𝒃 = 𝟐 [𝐜𝐨𝐬(𝒂 + 𝒃) + 𝐜𝐨𝐬 (𝒂 − 𝒃]
……………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………
2-le taux de modulation :
𝑆𝑚 : 𝑎𝑚𝑝𝑙𝑖𝑡𝑢𝑑𝑒 𝑑𝑒 𝑡𝑎 𝑡𝑒𝑠𝑖𝑜𝑛 𝑚𝑜𝑑𝑢𝑙𝑎𝑛𝑡
Le taux de modulation est défini par : …………. avec : {
𝑈0 : 𝑡𝑒𝑛𝑠𝑖𝑜𝑛 𝑑𝑒 𝑑é𝑐𝑎𝑙𝑎𝑔𝑒
𝑈 ) −𝑈𝑚(min )
Montrer que le taux de modulation peut aussi s’écrit sous la forme :𝑚 = 𝑈𝑚(max
𝑚(max ) +𝑈𝑚(min )
III.La démodulation
1. Définition
La démodulation est une technique qui consiste à récupérer à niveau le signal modulant 𝒔(𝒕) qui contient
l'information. Elle s'opère en deux étapes :
La détection d'enveloppe.
L'élimination de la tension continue par filtrage.
2. Détecteur d’enveloppe
Le détecteur d’enveloppe est un quadripôle composé de :
➔ Une diode (𝑫) qui permet d’éliminer les alternances négatives de la tension modulée 𝒖𝒔 (𝒕).
➔ Un dipôle 𝑹𝑪 parallèle qui joue le rôle d’un filtre passe bas qui permet de laisser passer seulement les basses
fréquences (Elimination de la partie restant de la porteuse).
Remarque :
Pour obtenir une bonne détection d'enveloppe il faut que la constante de temps 𝝉 du dipôle 𝑹𝑪 vérifie la
condition suivante : 𝑻𝒑 ≪ 𝝉 < 𝑻𝒔
𝑻𝒑 : La période de la porteuse 𝑝(𝑡).
𝑻𝒔 : La période de la tension modulante 𝑠(𝑡).
4. Montage de la démodulation
Le nombre de moles 𝐴
𝑉 𝑃𝑉
Pour les gaz : 𝑛 = 𝑉 ; 𝑛 = 𝑅𝑇
𝑚
Concentration molaire 𝐶 𝑚𝑜𝑙 𝐿−1 𝑛(𝑠𝑢𝑙𝑢𝑡é)
𝑐=
𝑉(𝑠𝑜𝑙𝑢𝑡𝑖𝑜𝑛 ) 𝐶𝑚 = 𝐶𝑀
Concentration massique 𝐶𝑚 𝑔𝐿 −1 𝑚(𝑠𝑢𝑙𝑢𝑡é)
𝑐𝑚 =
𝑉(𝑠𝑜𝑙𝑢𝑡𝑖𝑜𝑛 )
Concentration molaire [𝑋] 𝑚𝑜𝑙 𝐿−1 𝑛(𝑋)
[𝑋] =
effective 𝑉
1 𝐼
𝐺=𝑅=𝑈
𝑅: 𝑟é𝑠𝑖𝑠𝑡𝑎𝑛𝑐𝑒 é𝑙𝑒𝑐𝑡𝑟𝑖𝑞𝑢𝑒 𝑒𝑛 Ω
La conductance 𝐺 Siémens : 𝑆 { 𝐼 ∶ 𝑙 ′ 𝑖𝑛𝑡𝑒𝑛𝑠𝑖𝑡é𝑑𝑢 𝑐𝑜𝑢𝑟𝑎𝑛𝑡 𝐴
𝑈 ∶ 𝑙𝑎 𝑡𝑒𝑛𝑠𝑖𝑜𝑛 é𝑙𝑒𝑐𝑡𝑟𝑖𝑞𝑢𝑒 𝑒𝑛 𝑉
𝑆
𝐺=𝜎
𝑆 𝐿 𝐿
𝐾 = 𝐿 Ou 𝐾 = 𝑆
La constante de la cellule 𝑘 𝑚 −1
(1) : Peser la masse du soluté nécessaire à l’aide d’une balance ; (2) : Introduire la masse du soluté dans
la fiole jaugée et rincer la coupelle en récupérant l’eau de rinçage dans la fiole ;
(3) : Remplir de l’eau distillée aux 2/3 ; (4) : Agiter ; (5) Compléter avec de l’eau distillée jusqu’au trait
de jauge
Equation de réaction 𝒂𝑨 + 𝒃𝑩 → 𝒄𝑪 + 𝒅𝑫
Etat du système Avancement Quantités de matière en (mol)
Etat initial 𝟎 𝒏𝒊 (𝑨) 𝒏𝒊 (𝑩) 𝟎 𝟎
Etat intermédiaire 𝒙 𝒏𝒊 (𝑨) − 𝒂𝒙 𝒏𝒊 (𝑩) − 𝒃𝒙 𝒄𝒙 𝒅𝒙
l’état final 𝒙𝒎𝒂𝒙 𝒏𝒊 (𝑨) 𝒏𝒊 (𝑩) 𝒄𝒙𝒎𝒂𝒙 𝒅𝒙𝒎𝒂𝒙
− 𝒂𝒙𝒎𝒂𝒙 − 𝒃𝒙𝒎𝒂𝒙
La quantité de matière La quantité de matière
𝒏𝒊 (𝑨) − 𝒂𝒙
initiale de l’espèce A disparue de l’espèce A
La quantité de matière
restante de l’espèce A
VI-Dosage direct :
1-Dosages :
-Le dosage c’est une méthode permettant de déterminer la concentration d’une espèce chimique
-Titrer une espèce chimique revient à déterminer la concentration de cette espèce chimique en solution grâce à une
transformation chimique.
-L'espèce chimique de concentration inconnue est appelée réactif titré.
-L'espèce chimique de concentration connue est appelée réactif titrant.
Lors d'un titrage, une solution de concentration en quantité de matière connue est ajoutée progressivement à la
solution à titrer.
2-Caractéristiques de la réaction de titrage :
La transformation chimique ayant lieu entre les réactifs
titrant et titré est modélisée par une réaction de titrage qui
doit être :
Totale : le réactif limitant doit être entièrement consommé.
Unique : les deux réactifs, titré et titrant, réagissent selon
une seule et unique réaction.
Rapide
3- Dispositif de titrage
Lors d’un titrage, on place le réactif titrant dans une
burette graduée et le réactif titré dans un bécher ou un
erlenmeyer.
4- Exploitation du titrage
4-1- L’équivalence
Au cours d’un titrage, le réactif titrant est versé
progressivement jusqu’à ce que le réactif titré ait totalement réagi. On a alors atteint l’équivalence.
À l’équivalence, les réactifs sont donc entièrement consommés, ils sont introduits dans les proportions
stœchiométriques.
Avant l’équivalence, le réactif titrant est totalement consommé ; il est le réactif limitant. Après l’équivalence, le
réactif titré est totalement consommé ; il devient le réactif limitant. À l’équivalence, il y a donc changement de
réactif limitant.
Le volume de solution titrante versé à l’équivalence est appelé volume équivalent
4-2- Repérer l’équivalence :
Il est possible de déterminer l’équivalence d’un titrage grâce à plusieurs méthodes :
-Le titrage colorimétrique permet de repérer l’équivalence à l’aide d’un changement de couleur du milieu réactionnel ;
-Le titrage conductimétrique permet de repérer le volume équivalent en mesurant les variations de la conductivité du
milieu réactionnel.
4-3-Déterminer la concentration de la solution titrée
Soit l’équation support du titrage : 𝑎𝐴 + 𝑏𝐵 → 𝑐𝐶 + 𝑑𝐷 ( 𝐴 le réactif titré, 𝐵 le réactif titrant)
A l’équivalence, le réactif titré et le réactif titrant sont introduits dans les proportion stœchiométrique, alors :
𝑛𝑖 (𝐴) 𝑛𝑣𝑒𝑟𝑠é ,𝐸 (𝐵) 𝐶𝐴 𝑉𝐴 𝐶𝐵 𝑉𝐵,𝐸 𝑎 𝐶𝐵 𝑉𝐵,𝐸
𝑎
= 𝑏
⟺ 𝑎
= 𝑏
⟺ 𝐶𝐴 = 𝑏 𝑉𝐴
Science de la transformation de la matière, la chimie est dans tout ! Elle intervient dans la fabrication de
produits de notre quotidien, mais aussi dans celle de produits pour l'industrie, le bâtiment, l'agriculture, la
santé…
La chimie est à la fois la science de la compréhension de la structure de la matière et la science de la création
de toute nouvelle matière.
I- Les domaines de la chimie
1. La chimie de base (lourde)
Elle fabrique des produits de gros tonnages, en peu d'étapes de réaction, à partir de matières facilement
accessibles. Elle est composée de 2 sous-secteurs : La chimie minérale ; La chimie organique
(pétrochimie).
2. La chimie fine
À partir des produits de la chimie lourde, elle élabore des molécules complexes.
Les produits, obtenus en quantités beaucoup plus modestes que dans la chimie lourde peuvent être très
couteux.
3. La parachimie
Dans ce secteur d'activité sont fabriqués des produits possédant des propriétés définies pour un usage
spécifique.
Ces produits sont largement diffusés dans tous les secteurs industriels et auprès du grand public.
4. La pharmacie
Elle utilise des principes actifs élaborés par la chimie fine.
Elle les formule, c'est-à-dire effectue des mélanges pour les rendre assimilables, et les conditionne sous forme
de médicaments et autres préparations utiles à la santé des hommes et des animaux.
II- Les activités du chimiste
1. Que fait le chimiste ?
Il isole des substances naturelles.
Il crée de nouvelles molécules.
Il caractérise ces nouvelles substances.
2. Quelles sont les techniques du chimiste ?
Parmi les méthodes suivies pour extraire, identifier, analyser, créer, purifier, recycler des produits, voici
celles qui ont été vues en classe de seconde ou de première :
Extraction par un solvant ;
Distillation ;
Chromatographie ;
Reformage des hydrocarbures…
3. Quelles sont les interrogations du chimiste ?
Les impacts des nouveaux produits sur l'environnement.
Les coûts de production (en chimie industrielle).
Le rendement et la durée de fabrication, c'est-à-dire les « meilleurs » conditions expérimentales.
Introduction
La combustion d’un gaz est une transformation rapide et la formation de rouille est une transformation
lente et les deux transformations sont des réactions d’oxydoréduction.
…………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………….……………………………
3-Établissement d’une demi-équation d’oxydoréduction
Exercice d’application 2 :
Établir les demi-équations d’oxydoréduction des couples oxydant / réducteur ci-dessous
Couple Milieu Demi-équations
Cr2O72-/ Cr3+ Acide
𝐶𝑂2 /𝐻2 𝐶2 𝑂4 Acide
Introduction
Certaines réactions d'oxydoréduction sont des réactions lentes,
comme la réaction entre l’ion iodure 𝐼 − et l’eau oxygénée 𝐻2 𝑂2.
Méthodes chimiques : La méthode chimique la plus utilisée c’est le dosage (ou le titrage), Ces méthodes ne
permettent pas de suivre de façon continue l’évolution de la quantité de matière ou de la concentration
d’un réactif ou d’un produit dans le temps.
II-Vitesse volumique d’une réaction -Temps de demi-réaction :
1-Vitesse volumique de réaction :
1-1-Définition :
La vitesse volumique 𝑣𝑡 d’une réaction est donné par : ………………………………………………….
𝑉𝑆 : volume de la solution
Avec :{ 𝑥 : l’avancement de la réaction
𝑑𝑥
: La dérivée x par rapport au temps
𝑑𝑡
………………..…………………………………………………………………..……………………………
……………………………………..…………………………………………………………………..………
…………………………………………………………..………………………………………………………
Remarque :
…………………………………………………………..…………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………….
➢ Les deux couples 𝑂𝑥/ 𝑅𝑒𝑑 misent en jeu sont : 𝑰𝟐 /𝑰− et 𝑺𝟐 𝑶𝟐− 𝟐−
𝟖 /𝑺𝑶𝟒 .
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2. Compléter le tableau d’avancement suivant et déduire l’avancement maximal 𝑥𝑚𝑎𝑥
…………………………………………………………..…………………………………………………………
…………………………………………………………..…………………………………………………………
…………………………………………………………..…………………………………………………………
…………………………………………………………..…………………………………………………………
3. Soit : 𝜎(𝑡) la conductivité du mélange à un instant 𝑡, et 𝜎𝑓 la conductivité du mélange à l’état finale.
Trouver l’expression de la conductivité 𝜎(𝑡) en fonction de l’avancement 𝑥, le volume 𝑉𝑇 , et les conductivités
molaires ioniques 𝜆𝐶𝑙− et 𝜆𝐻3 𝑂+ .
…………………………………………………………..…………………………………………………………
…………………………………………………………..…………………………………………………………
…………………………………………………………..…………………………………………………………
…………………………………………………………..…………………………………………………………
𝒙𝒎𝒂𝒙
4. Déduire l’expression suivante : 𝒙(𝒕) = 𝝈(𝒕)
𝝈𝒇
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…………………………………………………………..…………………………………………………………
5. Déterminer le temps de demi-réaction 𝒕𝟏⁄𝟐 .
…………………………………………………………..…………………………………………………………
…………………………………………………………..…………………………………………………………
…………………………………………………………..…………………………………………………………
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…………………………………………………………………………………………………………………….
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…………………………………………………………..…………………………………………………………
…………………………………………………………..…………………………………………………………
…………………………………………………………..…………………………………………………………
5. Cette expérience nous a permis de tracer la
courbe dans la figure ci-contre qui représente la
variation ∆𝑷 de la pression à l’intérieur du
ballon en fonction du temps 𝒕.
a. Déterminer graphiquement, la valeur du temps
de demi-réaction 𝒕𝟏⁄𝟐 .
……………………………………………………
……..……………………………………………
……………………………………………………
……………………………………………………
…………..…………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………..…………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………..…………
…………………………………………………………………………………………………………………….
…………………………………………………………..…………………………………………………………
b. Calculer la valeur de la vitesse volumique de réaction à l’instant 𝒕 = 𝟎 𝒎𝒊𝒏.
…………………………………………………………..…………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………..…………
……………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………..………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………..………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………
………………..……………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………..……………………………………………………
Introduction :
Afin d’obtenir un bon rendement, le pH d’une terre agricole doit être
adapté à la culture choisie.
-Comment peut-on ajuster le pH d’un sol ?
- La transformation d’un système chimique est-elle toujours totale ?
I-Rappel : réactions acido-basiques :
1-Solution aqueuse :
La solution aqueuse est un mélange homogène obtenue par la dissolution d’une espèce chimique (appelée
soluté) dans l'eau (appelée solvant).
2-Les acide et bases selon Bronsted :
Un acide AH est toute espèce chimique capable de céder un proton H+ au cours d’une transformation
chimique
Une base B est toute espèce chimique capable de capter un proton H+ au cours d’une transformation
chimique
Un couple acide/base (notée AH/𝐴− ou 𝐵𝐻 + /𝐵 ) est constitué d’un acide et de sa base conjuguée qui sont
généralement liés par la demi-équation : AH ⇄ 𝐴− + 𝐻 + ou 𝐵𝐻 + ⇄ 𝐵 + 𝐻 +
Un ampholyte est une espèce chimique pouvant se comporter comme un acide ou comme une base selon les
conditions expérimentales
Exercice d’application 1 :
1-Compléter le tableau suivant :
Le couple acide /base Acide Base Demi équation acido-basique
NH4 +
CH3 COOH /CH3 COO−
HCOO− + H + ⇋ HCOOH
H2 O
HO−
2-Parmi les espèces chimiques précédentes, déterminer les ampholytes
………………………………………………………………………………………….……….
……………………………………………………………………………………………….…
3-Réactions acide-base :
Au cours d’une réaction acido-basique il y’a échange d'un proton H + entre deux couples acide-base : 𝐴1 /𝐵1
et 𝐴2 /𝐵2
L'équation de la réaction entre l'acide 𝐴1 du 1er couple et la base𝐵2 du 2ème couple s'écrit :
- Pour le premier couple : 𝐴1 ⇋ 𝐻 + + 𝐵1
- Pour le deuxième couple : 𝐵2 + 𝐻 + ⇋ 𝐴2
L’équation globale de la réaction acido-basique est : 𝐴1 + 𝐵2 ⇄ 𝐵1 + 𝐴2
Exercice d’application 2 :
1. Ecrire les demi-équations acidobasiques relatives à :
a. L’acide nitreux HNO2 : ……………………………………………………………………
b. L’ammoniac NH3 (Base) : ……………………………………………………………………
2. En déduire l’équation de la réaction entre l’acide nitreux et l’ammoniac.
……………………………………………………………………………………………………
3-Déterminer les couples intervenants dans cette réaction chimique :NH3 + CH3 COOH ⟼ NH4 + + CH3 COO−
…………………………………………………………………………………………………
Remarque :
L’équation de réaction d’un acide AH avec l’eau : …………………………………………………………
L’équation de réaction d’une base B avec l’eau : …………………………………………………………
2. Mesure du pH
− On peut simplement avoir une indication sur la valeur du 𝑝𝐻 en utilisant :
Des indicateurs colorés : ce sont des solutions aqueuses qui
changent sa couleur selon la valeur du pH.
Le papier pH : qui prend une couleur spécifique selon l’acidité
de la solution.
− Pour être plus précis, on utilise un appareil de mesure appelé pH-
mètre. Celui-ci est un millivoltmètre qui mesure la différence de
potentiel entre deux électrodes : une électrode de verre et une
électrode de référence. Cette mesure se transforme
numériquement en valeur de 𝑝𝐻.
Exercice d’application 3 :
1-Calculer le 𝑝𝐻 des solutions suivantes : [H3 O+ ]1 = 1,2 10−3 𝑚𝑚𝑜𝑙/𝐿 ; [H3 O+ ]2 = 2.4 10−3 𝑚𝑜𝑙 𝑚3
…………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………
2-Déterminer la concentration des ions H3 O+ dans les solutions : pH1 = 5,02 , pH1 = 8,3
…………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………
III-Transformation totale et transformation non totale :
1) Avancement final et l'avancement maximal:
L'avancement d'une réaction est la quantité de matière x des réactifs qui disparait ou des produits qui se
forme selon les coefficients stœchiométriques.
L'avancement maximal xmax est l'avancement qui correspond à la disparition du réactif limitant.
L'avancement final xf est la valeur de l'avancement qui correspond à l'état final d'une réaction limitée.
2-Transformation totale :
On verse, dans un bécher, un volume V=100mL de solution d'acide chlorhydrique ( H3 O+ (aq) + Cl− (aq) ) de
concentration 𝐶 = 2 × 10−2 𝑚𝑜𝑙.𝐿−1 , puis on immerge l'électrode de pH- mètre dans cette solution et on
trouve que pH = 1,7.
1- Écrire l'équation de réaction acido-basique entre le chlorure d’hydrogène HCl et l’eau.
………………………………………………………………………………..…………………
2- Calculer n la quantité de matière initiale du chlorure d’hydrogène.
………………………………………………………………………………………..…………
3- Construire le tableau d’avancement suivant :
Introduction
Tout système mécanique s’évolue spontanément vers un état d’équilibre.
C’est le cas pour les systèmes chimiques dans une transformation limitée.
On associe à chaque réaction chimique une constante appelée constante
d’équilibre, notée K.
Qu’est-ce qu’une constante d’équilibre ?
Comment peut-elle déterminée ?
Quelles sont les facteurs influançant cette constante ?
I-Quotient de la réaction :
1-Définitions :
On considère la réaction modélisée par la réaction suivante : 𝑎 𝐴(𝑎𝑞) + 𝑏 𝐵(𝑎𝑞) ⇆ c 𝐶(𝑎𝑞) + d 𝐷(𝑎𝑞)
𝐴 , 𝐵 , 𝐶 𝑒𝑡 𝐷 Sont les espèces chimiques et 𝑎 , 𝑏 , 𝑐 𝑒𝑡 𝑑 leurs coefficients stœchiométriques
Le Quotient de la réaction associée à cette réaction est donné par la relation : …………………………
- 𝑄𝑟 est une grandeur sans unité
–[A] , [B], [C], [D] :concentrations molaire des espèces chimiques exprimées en mol/L
Par convention dans l'expression de Qr, il ne figure que les concentrations molaires des espèces dissoutes (le
solvant "eau" ou les solides n'intervient pas
2-Exemples :
Système ne comportant que des espèces chimiques dissoutes :
I2 (aq) + 2 S2 O3 2− (aq) ⇌ 2 I − (aq) + S4 O6 2− (aq) : …………………………………………………
− Pour une solution électrolytique contenant des ions 𝑿𝒊 de concentrations molaires [𝑿𝒊 ], la conductivité 𝝈
est exprimée par la relation : ……………………………………………………………………………..
𝝀𝒊 : La conductivité molaire ionique de chaque ion en (S.m².mol-1).
[𝑿𝒊 ] : La concentration molaire de chaque ion en (mol.m-3)
L’équation de la réaction
L’état L’avancement Les quantités de matière en (mol)
Initiale 0
Intermédiaire 𝑥
Etat d’équilibre 𝑥é𝑞
2. En exploitant le tableau d’avancement, montrer que les concentrations molaires à l’état d’équilibre
𝝈é𝒒
s’écrivent sous la forme : [𝑯𝟑 𝑶+ ]é𝒒 = [𝑪𝑯𝟑 𝑪𝑶𝑶− ]é𝒒 = 𝝀
𝑯𝟑 𝑶+ +𝝀𝑪𝑯𝟑 𝑪𝑶𝑶
−
……………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………
3. Exprimer le quotient de la réaction à l’équilibre 𝑸𝒓,é𝒒 en fonction de [𝑯𝟑 𝑶+ ]é𝒒 et 𝑪𝒊 .
……………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………
4. Calculer dans chaque cas la concentration [𝑯𝟑 𝑶+ ]é𝒒 des ions d’oxonium et le quotient de la réaction
𝑸𝒓,é𝒒 à l’équilibre. Noter les résultats dans le tableau suivant :
Introduction
Dans les piscines olympiques, les bactéries sont éliminées par les ions
hypochlorite 𝐶𝑙𝑂− en ajoutant de l'eau de javel, tel que le 𝑝𝐻 de l’eau
de piscine doit être compris entre 7,0 et 7,6.
………………………………………………….…………………………………………………
La solution est acide si [H3 O+ ]éq > [HO− ]éq ⇒ ……………………………………………………….
………………………………………………….…………………………………………………
II-Constante d’acidité KA :
1-Définition :
Un acide 𝐴𝐻 réagit avec l’eau 𝐻2 𝑂 selon l’équation suivante :𝐻𝐴(𝑎𝑞) + 𝐻2 𝑂(𝑙) ⇄ 𝐴− +
(𝑎𝑞) + 𝐻3 𝑂(𝑎𝑞)
On appelle la constante d'équilibre associée à cette réaction, constante d'acidité du couple 𝐻𝐴/𝐴− , elle se note
𝐾𝐴 , tel que : …….……………………………………………………………………………………
La constante d’acidité K A est la constante d’équilibre associée à l’équation de la réaction d’un acide avec l’eau elle ne
dépend que de la température
Géneralement la constante d'acidité du couple acide-base A/B est définit par …………………………………
2-1- Écrire l’équation de la réaction entre l’acide méthanoïque HCOOH et l’ion benzoate C6 H5 COO−
…………………..……………………………..……………………………..…………………
2-2-Déterminer l’expression de la constante d’équilibre K associée à cette réaction en fonction de K A1 et K A 2 puis
calculer sa valeur.
Données :
K A (C6 H5 COOH(aq) /C6 H5 COO− (aq) ) = K A1 = 6,3 10−5 ; K A (HCOOH (aq) /HCOO− (aq) ) = K A 2 = 1,6 10−4
……………..…………………………………………………..…………………………………
-Si pH = pK A ⇒ ……..……………………………..……………………………..……………….
……………..…………………………………………………..…………………………………
- Si pH > pK A ⇒ ……..……………………………..……………………………..……………
……………..…………………………………………………..………………………………
- Si pH < pK A ⇒ ……..……………………………..……………………………..……………
……………..…………………………………………………..…………………………………
Le diagramme de prédominance du couple A/B :
4-Diagramme de distribusion :
On considère une solution contenant l'acide A et sa base conjuguée B.
On appelle pourcentage de l'acide A dans la solution, la gradeur : ………..……………………..………
Le diagramme de distribution représente les variations des pourcentages d’acide A et de sa base conjuguée B en
fonction du pH de la solution.
……………………………………………………….
………………………………………………………
……………………………………………………….
………………………………………………………
……………………………………………………….
………………………………………………………
……………………………………………………….
………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………….
-La solution prend la teinte de la forme basique si : [ In− ] > 10[HIn] ⇒ ………………..………………
…………………………………………………………………………………………………..
On appelle la zone [pK A − 1 , pK A + 1 ] zone de virage de l’indicateur coloré où la concentration de ces deux
formes acide et base ont même ordre de grandeur et l’indicateur prend la teinte sensible .
exemple :
…………………..……………………………..……………………………..…………………
…………………..……………………………..……………………………..…………………
…………..……………………………..……………………………..…………………………
…………..……………………………..……………………………..…………………………
…………………..……………………………..……………………………..…………………
…………………..……………………………..……………………………..…………………
…………..……………………………..……………………………..…………………………
…………..……………………………..……………………………..…………………………
…..……………………………..……………………………..…………………………………
…..……………………………..……………………………..………………………………….
………..……………………………..……………………………………………………………
………..……………………………..…………………………………………………………..
b-Conclusion :
Pour des solutions des bases de même concentration 𝑪, une base est plus dissocié dans l’eau, ç-à-d son taux
d’avancement final 𝝉 est plus grand (base forte), quand :
…………………..……………………………..……………………………..…………………
…………………..……………………………..……………………………..…………………
…………..……………………………..……………………………..…………………………
Introduction :
La qualité d’un lait est soumise à de nombreux contrôles. En
particulier, la mesure de son acidité permet de vérifier son état de
fraicheur
-Comment déterminer, par titrage acidobasique, l’acidité d’un lait ?
- Comment distingue-t-on les acides forts des acides faibles ?
1. Définition
➔ Le dosage (ou titrage) consiste à déterminer la
concentration d'une espèce chimique dite espèce
titrée présente dans une solution, en faisant réagir
cette espèce avec une autre espèce chimique dite
espèce titrant de concentration connue.
2-Caractéristiques de la réaction de titrage (dosage)
La réaction de titrage doit être :
Rapide : le système atteint rapidement son état final.
Totale : La réaction s’arrête avec la disparition totale
d’au moins un des réactifs, ç-à-d : 𝛕 = 𝟏
Unique : la réaction se produit seulement entre
l'espèce titrant et l'espèce titrée.
2. L’équivalence acido-basique
Au début et avant l’équivalence , le réactif titrant est limitant car il disparait complètement dès
qu’on l’introduit dans le bécher
En continuant à ajouter le réactif titrant , le réactif titré se consomme progressivement jusqu’à sa disparition
complète ; à ce moment l’équivalence est atteint et le mélange devient stœchiométrique.
À l’équivalence, le réactif titré et le réactif titrant sont entièrement consommés
Après l’équivalence , le réactif limitant est le réactif titré
Le volume ajouté de la solution titrante pour obtenir l’équivalence appelé volume d’équivalence noté 𝑉𝐸
3- Repérage du point d’équivalence
Dans le cas du titrage acido-basique (pH-métrique )il ya trois méthode pour déterminer l’équivalence
▪ Méthode des tangentes :
-on trace deux tangente à la courbe , paralléles et placées de part et d’autre du saut de 𝑝𝐻
II-Titrage pH-métrique
−
on donne : 𝑝𝐾𝑒 = 14 et 𝑝K A (CH3 COOH (aq) /CH3 COO (aq) ) = 4.8
zone de virage de quelque indicateurs colorées
Indicateur coloré Hélianthine Bleu de bromothymol Phénolphtaléine
Zone de virage [3,2 − 4.4] [6,0 − 7,4] [8,2 − 10.0]
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7. Choisir, en justifiant la réponse, l’indicateur coloré adéquat pour repérer l’équivalence.
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8- Si le volume de soude versé VB < VBE
VA +VB
8-1-Montrer que le taux d’avancement final de la réaction s’écrit sous la fourme : τ = 1 − CB VB
10𝑝𝐻−𝑝Ke
Calculer sa valeur lorsque VB = 5𝑚𝐿 , commenter
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𝑉𝐵 VBE
8-2-montrer que : pH = pK𝐴 + Log (𝑉 ) . caluler la valeur de pH pour le volume VB =
𝐵𝐸 −𝑉𝐵 2
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