Vous êtes sur la page 1sur 217

Année scolaire : 2022/2023

1
2
SOMMAIRE :
Les questions qui se posent au physicien……………...……4

Les ondes
Les ondes mécaniques progressives …………………………..….…..6

Les ondes mécaniques progressives périodiques……………..….13

Propagation d’une onde lumineuse …………………………….……22

Transformations nucléaires
Décroissance radioactive……………………..……………………….…..33

Noyaux-masse et énergie ………………….…………………………….42

Electricité
Le dipôle RC ………………………………………………………………...50

Le dipôle RL ………………………………..………………………………....63

Les oscillations dans un circuit RLC série………………………...74

Je peux accepter l’échec, tout le monde échoue dans quelque chose.

Mais, je ne peux pas accepter de ne pas essayer

Michael Jordan

3
Les questions qui se posent au physicien
I- La physique:
La physique est une science qui s'intéresse à l'étude et à l'explication des phénomènes naturels et universels et leurs
évolutions dans l'espace et dans le temps et tente de les comprendre. Elle établit des théories et des lois qui
permettent de les modéliser et de les prévoir.

II-Quelques activités du physicien:


Le physicien observe et étudie les phénomènes naturels et universels tout en cherchant les lois qui les gouvernent. Il
fai t des recherches théoriques et expérimentales pour approfondir la connaissance des phénomènes étudiés et
mettre au point de nouvelles méthodes et de nouveaux appareils en contribuant par ses recherches à l'évolution des
sciences.

III-Les questions que se posent au physicien:


Plusieurs questions peuvent se poser sur un physicien dans le but de comprendre le fonctionnement des phénomènes
parmi lesquelles on peut citer:
-Quelles sont les grandeurs qui permettent d'étudier l'évolution du système étudié ?
-Quelles sont les paramètres extérieurs qui commandent cette évolution ?
-L'évolution étudiée peut-elle être caractériser par un ou plusieurs temps caractéristique?
-Quelle est le rôle des conditions initiales dans l'évolution du système étudié ?
-L'évolution étudiée est-elle lente, rapide, totale ou limitée , est-elle uniforme ou variée? ….
Ensuite le physicien invente des théories et des lois qui expliquent les phénomènes observés tout en se basant sur
l'observation en passant par l'utilisation d'un modèle théorique ou expérimental avant d'extraire les résultats.

Par exemple c'est l'observation de la chute d'une pomme qui a conduit Newton à la découverte la loi d'attraction
universelle. Newton à son époque s’est posé plusieurs questions :
- Qui fait tomber la pomme de l’arbre vers le sol ?
- Pourquoi la pomme ne s'éloigne de la terre à tout jamais.?
- Pourquoi la Lune ne tombe-t-elle pas elle aussi?
- la chute des corps et la révolution de la Lune autour de la terre, obéissent -elles à la même loi physique ?

Ce qui a poussé Newton à découvrir la loi de gravitation universelle suivante: Tous les corps s'attirent
proportionnellement au produit de leurs masses et inversement proportionnelle au carré de la distance qui les sépare .

4
Analyse dimensionnelle
..……………………………………….…………..........................……………………………………….………….
..……………………………………….…………..........................……………………………………….………….
..……………………………………….…………..........................……………………………………….………….
..……………………………………….…………..........................……………………………………….………….
...……………………………………….…………..........................……………………………………….………….
..……………………………………….…………..........................……………………………………….………….
..……………………………………….…………..........................……………………………………….………….
..……………………………………….…………..........................……………………………………….…………..
. …………………………………….…………..........................……………………………………….……….....….
..……………………………………….…………..........................……………………………………….………….
..……………………………………….…………..........................……………………………………….………….
..……………………………………….…………..........................……………………………………….…………..
..……………………………………….…………..........................……………………………………….………….
..……………………………………….…………..........................……………………………………….………….
..……………………………………….…………..........................……………………………………….………….
..……………………………………….…………..........................……………………………………….…………..
.……………………………………….…………..........................……………………………………….……….......
...……………………………………….…………..........................……………………………………….………….
..……………………………………….…………..........................……………………………………….………….
..……………………………………….…………..........................……………………………………….…………..
..……………………………………….…………..........................……………………………………….………….
..……………………………………….…………..........................……………………………………….………….
..……………………………………….…………..........................……………………………………….………….
..……………………………………….…………..........................……………………………………….…………..
..……………………………………….…………..........................……………………………………….………….
..……………………………………….…………..........................……………………………………….………….
..……………………………………….…………..........................……………………………………….………….
..……………………………………….…………..........................……………………………………….…………..
..……………………………………….…………..........................……………………………………….………….
..……………………………………….…………..........................……………………………………….………….
..……………………………………….…………..........................……………………………………….………….
..……………………………………….…………..........................………………………………………...................
..……………………………………….…………..........................……………………………………….………….
..……………………………………….…………..........................……………………………………….…………
..……………………………………….…………..........................……………………………………….…………..
..……………………………………….…………..........................……………………………………….………….
..……………………………………….…………..........................……………………………………….………….
..……………………………………….…………..........................……………………………………….………….
..……………………………………….…………..........................………………………………………...................
..……………………………………….…………..........................……………………………………….………….
..……………………………………….…………..........................……………………………………….…………
..……………………………………….…………..........................……………………………………….…………..
..……………………………………….…………..........................……………………………………….………….
..……………………………………….…………..........................……………………………………….………….
..……………………………………….…………..........................……………………………………….…………..

5
........................................................................................................................................................................................
........................................................................................................................................................................................
Cours N°P 1 : Les ondes mécaniques progressives
Introduction : La chute d'une goutte d'eau crée à la surface
de l'eau une perturbation qui se déplace à une vitesse donnée.
Une onde mécanique progressive prend alors naissance.
Qu'est-ce qu'une onde mécanique progressive ? Quelles sont
ses caractéristiques? Comment peut-on mesurer la vitesse de
propagation d'une onde mécanique?

I. Les ondes mécaniques progressives :


1. Les ondes mécaniques progressives – transversales et longitudinales :
Activité 1 :

1. Décrire les phénomènes observés dans chaque expérience en remplissant le tableau suivant :
Expérience Milieu Nature du milieu Etat du milieu
1 ………………. ………………. ……………….

2 ………………. ………………. ……………….

3 ………………. ………………. ……………….

2. La propagation de l'onde est-elle accompagnée du transport de matière ? Justifier votre réponse.


………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
3. Dans les trois expériences, comparer la direction de déformation avec la direction de propagation :

………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
Conclusions :
- L’onde mécanique : c’est le phénomène de propagation ……………………… dans un milieu …………………………
sans transport de ………………. qui forme ce milieu mais avec transport …………………

- L’onde mécanique progressive : est une succession continue des signaux mécaniques, résultant d'une perturbation
entretenue et continue de la source d’onde.

- L’onde transversale : est celle dont la direction de la perturbation du milieu


est ………………..…… à la direction de la propagation.

- L’onde longitudinale : est celle dont la direction de la perturbation du milieu


est ………………….. avec la direction de la propagation.

6
2. L’onde sonore :
Activité 2 :

Expérience 1 On met une Expérience 2


source sonore ( téléphone)
sous la cloche, puis on crée le
vide dans la cloche à l’aide de
la pompe

Observation : Lorsqu’on crée le vide dans la cloche on Observation : Lorsqu’on fonctionne le haut-
remarque que le son émet par la source du sonore est disparu parleur on remarque que la flamme de la bougie se
déplace horizontalement suivant la direction de
propagation de direction de propagation de
l’onde sonore

Direction de propagation
de l’onde sonre :

Conclusion :
Le son est une onde ………………………………… se propage dans les milieux ……..……. (……….. ;
………….et …….) et ne se propage pas dans ……...., et il se propage grâce à ………………..……….. et
…………………… du milieu de propagation

II. Les propriétés générales d’une onde mécanique :


1. Direction de propagation d’une onde :
Une onde se propage, à partir de sa source, dans toutes les directions qui lui sont offertes. Nous distinguons ainsi
les ondes à une, deux ou trois dimensions :
- Onde à une dimension : La propagation a lieu dans une seule direction.
Exemple : Onde le long d’une corde.
- Onde à deux dimensions : La propagation a lieu dans un plan (milieu bidimensionnel).
Exemple : Onde engendrée à la surface de l’eau lorsqu’on y jette une pierre.
- Onde à trois dimensions : La propagation a lieu dans l’espace à trois dimensions (milieu tridimensionnel).
Exemple : Onde sonore.

2. La superposition de deux ondes mécaniques :


Lorsque deux ondes mécaniques (d’une
perturbation très faible) se croisent, elles se
superposent et continuent à se propager
après leur rencontre sans se perturber.
III. La vitesse de propagation d’une onde :
1. Définition :
On définit la vitesse de propagation d’une onde par la relation suivante :
V : ………………………………………………………………………… ……………………
d : …………………………………………………………………………
: ………………………………………………………………………….

7
2. Facteurs influençant la vitesse de propagation :
Pour un milieu homogène, la célérité d’une onde est constante et indépendante de la forme de la perturbation.
Tandis qu’elle dépend de la nature du milieu : son élasticité, son inertie et de sa température.
a. Influence de l’élasticité du milieu:
La vitesse d’une onde augmente avec l’élasticité du milieu de propagation.
Exemple : La vitesse d’une onde le long d’une corde augmente avec l’augmentation de sa tension.
b. Influence de l’inertie du milieu :
L’inertie d’un milieu ou d’un système représente la résistance que ce milieu ou ce système oppose lorsqu’on
cherche à le mettre en mouvement.
La célérité d’une onde dans un milieu dépend de son inertie. Plus l’inertie du milieu est grande et plus la célérité de
l’onde se propageant dans ce milieu est faible..
Exemples : - La vitesse d’une onde le long d’une corde est donnée par :
V : ………………………………………………………………..……...………
……………………
T : …………………………………………………………………………………
: …………………..…………………………………………………………………
Remarques :
- La vitesse d’onde sonore augmente avec la densité du milieu
de propagation. Vgaz Vliquide Vsolide
- La vitesse du son augmente avec la température du milieu gazeux.

- La vitesse d’une onde sur la surface de l’eau est :


V : …………………………………………………………………………………
……………………
g : ………………………………………………………………………………..
: …………………..………………………………………………………………
 Application 1 :
Une onde se propage le long d'une corde tendue de masse m=100g et de longueur L = 8m et sa tension T=5N.
1. Calculer la vitesse de propagation de l'onde.
……………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………
2. Quelle est le temps mis par l'onde pour parcourir la corde toute entière ?
……………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………
3. Notion de retard temporaire :
Au cours de la propagation d’une onde mécanique non amortie, tous les points
du milieu de propagation subissent la même perturbation que la source mais Corde Front d’onde

avec un retard tel que : ……………………

En général : Le retard d’un point par rapport un point est donné par :

……………………

La relation entre l’élongation d’un point M du milieu de propagation et celle


de la source est :
……………………

8
Série N°1 : les ondes progressives
Exercice 1 : La figure ci-dessous représente la propagation d’une onde le long d’une corde. Elle représente
l’aspect de la corde à l’instant tM = 40ms. Sachant que la déformation commence à partir d’une source à
l’instant t0 =0.

Corde

1. Quelle la nature de l’onde ? (longitudinale ou transversale). Justifier votre réponse.


2. Déterminer, à l’instant t, les points qui se dirigeront vers le bas ainsi que ceux se dirigeront vers le haut.
3. Calculer la vitesse de la propagation de l’onde le long de la corde.
4. Pendant quelle durée un point de la corde est-il affecté par le passage de la perturbation ?
5. À quel instant s’arrête le point M ?
6. À quel instant l’onde arrive au point N, tel que : SN =20 cm.
7. Représenter graphiquement l’aspect de la corde à l’instant t’=10ms.
Exercice 2 :Pour mesurer la propagation des ondes sonores dans l’air on réalise le montage expérimental
représentant ci-dessous, la distance entre les deux microphones R1 et R2 est d =1,70m. La courbe ci-dessous
représente la variation de la tension aux bornes de chaque microphone.

On donne :
La sensibilité horizontale: Sh =1ms/div ; la célérité de la propagation du son dans l’eau : Veau = 1500 m.s-1.
1. Est que le son est une onde longitudinale ou transversale.
2. Déterminer la valeur du retard temporel entre les microphones R1 et R2.
3. Déduire la valeur Vair de la célérité de la propagation des ondes sonores dans l’air.
4. Déterminer la valeur du retard temporel τ’ quand on déplace le microphone vers la droite à partir de sa
position initiale de L= 51cm.
5. Comparer Vair et Veau. Que peut-t-on déduire.

Exercice 3 : Pour déterminer la célérité de propagation d’une onde


mécanique le long d’une corde, le professeur de physique a demandé à
un élève de produire une déformation au bout de la corde et à autre
élève de filmer l’aspect de la corde par une caméra réglée à 25 photos
par seconde.Une règle R de longueur 1 m est utilisée pour mesurer la
longueur. Le professeur a traité le film et a choisi les photos 8 et 12.
1-Quelle est durée Δt qui sépare les instants de prise des photos 8 et
12 ?
2- Quelle est la distance parcourue pendant la durée ?
3- Quelle est la célérité de propagation de l’onde ?
4-Quel est l’élongation d’un point M de la corde en fonction de l’élongation de la source S ?

9
Exercice 4

correction
****************************** **************************
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
……….………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………

10
Cours N°P 2 : Les ondes mécaniques progressives périodiques
Introduction : La houle (onde de la mer) peut être considérée
comme une onde mécanique périodique.
- Qu’est-ce qu’une onde mécanique périodique ?
- Quelles sont les caractéristiques d’une onde mécanique périodique ?

I. Les ondes mécaniques progressives périodiques :


1.Définition :
Une onde progressive est dite périodique si l’évolution temporelle de chaque point du milieu de
propagation est périodique.
Exemples :
L’onde propagée le long d’une corde ou à la surface d'eau peut être périodique si la source a un mouvement.
périodique.

2. La double périodicité temporelle et spatiale :


L’onde mécanique progressive périodique se caractérise par :

- Une périodicité temporelle (période T) : C’est la petite durée au bout de laquelle la perturbation se reproduit
identique à elle-même.

- Une périodicité spatiale (longueur d’onde 𝝀) : C’est la petite distance séparant 2 points successifs ayant le même
état de vibration. (ou : c’est la distance parcourue par l’onde pendant une
période T ).

Remarque :
La fréquence 𝒗 : C’est le nombre de périodes par unité de temps.il est liée à la période par la relation : ………….

 Application 1 :
Déterminer la période et la fréquence pour la figure ci-contre :
On donne : Sh = 5 ms /div
…………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………

11
II. L’onde mécanique progressive sinusoïdale :
1. Définition :
Une onde mécanique progressive périodique est dite sinusoïdale si
l’évolution temporelle de la source peut être associée à une fonction
sinusoïdale et l'élongation d'un point du milieu de propagation s'écrit
de la manière suivante :
…………………………………………
…..
A : ……………………………………………….….
T : ………………………………………………..…
υ : …………………………………………………..

2. Comparaison de l’état vibratoire de deux points du milieu de propagation :


- Si : ………………………………………………………...………
On dit que M et M’et vibrent en ……..…..
- Si : ………………………………………………………………….
On dit que M et M’ vibrent en ………………….

Application 2 :
Comparer l’état vibratoire de point A et B , A et D , A et C.
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………

3. La vitesse de propagation d’une onde mécanique progressive sinusoïdale :


On définit la vitesse de propagation d’une onde par la relation suivante :
V : ………………………………………………………………….………………….
𝝀 : ………………………………………………………………………………………
T : …………………………………………………………..…………………………..
………………………
𝒗 : …………………………………………………………………………………..…

Application 3 : Un vibreur de fréquence N = 100 Hz génère une onde


progressivesinusoïdale le long d’une corde élastique.
1. Calculer la période T de l’onde.
…………………………………………………………………..….

2. Calculer la vitesse V de l’onde.


………………………………………………………………………………………………………………………………

3. On éclaire la corde avec un stroboscope de fréquence réglable Ne. et on règle


la fréquence du stroboscope sur les valeurs 100 Hz, 99 Hz et 101 Hz. Décrire
l’aspect de la corde pour chaque fréquence.
Remarque : La stroboscopie est une méthode d'observation d'un mouvement en utilisant le stroboscope qui est un
appareil qui émet des éclairs périodiques selon des fréquences réglables.
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………

12
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………

III. Les ondes sonores Les ondes ultra-sonores


1.Définition
Les ondes sonores : sont des ondes mécaniques périodiques longitudinales résultant de la compression et la
dilatation des constituants du milieu de propagation. La célérité d’une onde sonore est d’autant plus grande que la
densité du milieu est élevée ,

Les ondes ultrasonores sont des ondes sonores dont la fréquence est supérieure à 20kHz, ils sont inaudibles et ils se
réfléchissent partiellement sur un obstacle.
Remarque : Les ultrasons ne puissent pas être entendus par l’homme, mais certains animaux comme les chauves-
souris, les dauphins ou les baleines sont capable de les percevoir.

3. Détermination expérimentalement de la vitesse de propagation d’une onde sonore :


a- Expérience des deux microphones:
Pour déterminer la vitesse de propagation du son émis par un haut-parleur dans l'air on utilise le montage suivant:
Après avoir activé le haut-parleur on visualise sur l'écran de l'oscilloscope le signal correspondant à chacun des
microphones M1 et M2.

Lorsque les deux microphones sont placés côte à côte face au haut-parleur et à la même distance de lui, les deux
signaux correspondant à M1 et à M2 sont en phase.

Pour un son de fréquence de 103 Hz émis, on laisse le microphone M1 à sa place et on déplace le microphone M2
lentement et parallèlement à l'axe du haut-parleur (HP).

On indique la distance d chaque fois que les deux signaux sont en phase et on obtient les résultats suivants:

Or deux points du milieu de propagation vibrent en phase si la distance


qui les sépare est un multiple de la longueur d'onde 𝝀
Déterminer la longueur d’onde , La période et déduire la vitesse de propagation d’onde sonore émise par le HP .

……………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………

13
III. Phénomène de diffraction :
Activité 1 : On fait créer des ondes rectilignes dans la cuve à ondes qui se propagent avec une vitesse 𝑽 = 𝟏 𝒎. 𝒔−𝟏, puis
on éclairela surface de l’eau avec un stroboscope de tel sorte que sa fréquence soit égale à celle des ondes Ne =𝟏𝟎 𝑯𝒛,
et on voit que tous les points de la surface de l’eau apparaissent immobiles. On Place deux plaques parallèles dans la cuve
de manière à former une fente de largeur 𝒂 modifiable. On varie 𝒂 et on obtient les deux figures suivantes :
Figure 1 : a = 0.05 m Figure 2 : a = 0.3 m

1. Calculer la longueur d'onde incidente.


………………………………………………………………………………………………………………………………
2. Comparer la longueur d'onde incidente 𝝀 à la largeur 𝒂 de la fente dans chaque figure.
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
3. Décrire, pour chaque figure, ce qui arrive aux ondes lorsqu’elles traversent la fente.
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
4. L’onde circulaire est appelée l’onde diffractée et le phénomène s’appelle phénomène de diffraction. Quelle sont
les conditions pour que les ondes soient diffractées ?
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
5. Comparer la longueur d’onde diffractée avec la longueur de l’onde incidente.
…………………………………………………………………………………………………………………….…………
Conclusion

Lorsqu'une onde progressive sinusoïdale rencontre …………… avec ouverture de largeur …., une modification
de la structure de l'onde se produit (c.-à-d. un changement de direction de sa propagation), si … … .. où 𝝀 est la
longueur d'onde incidente sur l’obstacle, ce phénomène s’appelle …………………..

IV. Le milieu dispersif :


Activité 2 : On fait créer une onde circulaire dans la cuve à ondes, on ajuste la fréquence 𝝂 de l'onde circulaire à
différentes valeurs, et à chaque fois on éclaire la surface de l’eau avec un stroboscope réglé à la même fréquence de
l’onde, on observe que tous les points de la surface de l’eau apparaissent immobiles, puis on mesure la longueur d'onde
correspondante.
1. Compléter le tableau suivant :

......... ……
2. On dit qu’un milieu est dispersif si la vitesse de propagation d’une onde dans ce milieu dépend de sa fréquence.
L’eau est-elle un milieu dispersif ?
………………………………………………………………………………………………………………………………

14
Conclusion :
……………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………..…………………………………………………

Exemples : - L’eau est un milieu …….. - L’air est un milieu ……………… pour les ondes sonores.

Série N°2 : Ondes mécaniques progressives périodiques


Exercice 1 :On crée , à l’instant , en un point S de la surface de l’eau , une onde mécanique progressive
sinusoïdale de fréquence N=50Hz . La figure ci-dessous représente une coupe verticale de la surface de l’eau à un
instant t . La règle graduée sur le schéma indique l’échelle utilisée .

1) Déterminer la longueur d’onde.


2) Quelle est la vitesse de propagation de l’onde à la surface de l’eau.
3) Que est l’instant t , où la coupe de la surface de l’eau est représentée ;
4) On considère un point M de la surface de l’eau , éloigné de la source S d’une distance SM = 6 cm . Le point M
reprend le même mouvement que celui de S avec un retard temporel τ .
5) Ecrire la relation entre l’élongation du point M et celle de la source S.

Exercice 2 : Le sonar est un capteur formé d’une sonde qui contient un émetteur E et un récepteur R des ultrasons.il
est utilisé dans la navigation maritime pour connaitre la profondeur d’eau et permet aux navires de s’approcher de la
cote en toute confiance. Pour déterminer la profondeur l’émetteur E émet des ultrasons sinusoïdales vers le fond de
la mer, une partir de ces ultrasons réfléchissent et sont captées par le récepteur R.
Le graphe ci-contre représente le signal émis par E et le signal reçu par R.
1-Définir une onde mécanique progressive.
2-L’onde sonore est-elle longitudinale ou transversale ?
3-On utilise des ultrasons de fréquence N = 200kHz qui se propagent
dans l’eau de mer avec une célérité 𝑽 𝒂𝒖=1500 𝒎. 𝒔 𝟏.
a-Calculer la période T et la longueur d’onde λ de l’onde sonore.
b- À partir du graphe déterminer la durée Δt.
c-On suppose que les ultrasons suivent une trajectoire verticale,
exprimer la profondeur d en fonction de Δt et .calculer la valeur de d.

Exercice 3 : Pour déterminer la célérité de propagation des ondes sonores


dans l’air on réalise le montage expérimental suivant. -Le graphe représente
les variations de tension entre les bornes de chaque microphone pour une
distance . (voir la figure ci-dessous)

-La distance qui sépare est


-La sensibilité horizontale est 0.1 ms/div.

1-Définir la longueur d’onde λ et la période T.


2-Donner la différence entre l’onde mécanique longitudinale et l’onde mécanique transversale.

15
3-Déterminer la valeur de la période T d’onde sonore et déduire sa fréquence N.
4-On décale le microphone horizontalement jusqu'à ce que les graphes deviennent à nouveau en phase .la
distance entre et est =61.5 cm.
a-Déterminer la longueur d’onde λ des ondes sonores.
b-Déduire V la célérité de propagation des ondes sonores dans l’air.

Exercice 4 : Pour déterminer la célérité des ondes sonores dans l’eau on pose dans un bassin d’eau un metteur E
et un récepteur R sur la même droite, la distance entre E et R est l=1,50m.
On relie l’émetteur E par la voie et le récepteur R par la voie d’un oscilloscope.
On donne la sensibilité horizontale : 0,2ms/div.
1-Le son est-il une onde longitudinale ou transversale.
2-L’onde sonore arrive au microphone R âpres un retard τ par rapport à l’émetteur E. déterminer τ.
3-Calculer la célérité de propagation des ondes sonores dans l’eau.
4-On vide le bassin et les ondes sonores se propagent dans l’air. Dans ce cas la célérité de propagation dépend de
du coefficient de compression χ et de la masse volumique ρ .
Pour l’air ρ=𝟏𝟎 𝟑 . 𝒎 𝟑 et χ=8,65. 𝟏𝟎 𝟑 m. 𝟏 𝟐
.𝒔
On exprime la célérité par une des relations suivantes.

a-En utilisant l’analyse dimensionnelle trouver la relation correcte.et calculer .


b-Comparer déduire.
5-Dans le bassin d’eau on crée par un vibreur de fréquence réglable des ondes circulaires successives sinusoïdales
.on éclaire le bassin par un stroboscope et on obtient un arrêt apparent
lorsqu’on règle la fréquence sur =10Hz .la figure 2 représente les
lignes tel que AB=15cm. On ajoute au bassin deux plaques distantes de
a=2cm.
a-Déterminer la fréquence N ainsi la longueur d’onde λ et déduire la
célérité de propagation des ondes V.
b-Comparer l’état de vibration des points A et B.
c-Lorsqu’on règle la fréquence du vibreur sur la valeur N’=15Hz on
trouve λ’=4cm calculer la célérité V’.et la comparer avec V déduire.
d-La fréquence est réglé à nouveau sur 10 Hz recopier la figure 2 et
représenter l’allure des ondes âpres la traversée de la fente a et calculer
l’écart angulaire θ.

****************************** correction
******************************
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………

16
Cours N°P3 : Propagation d’une onde lumineuse

Introduction : L’arc en ciel provient de la lumière du soleil qui


rencontre les gouttelettes d’eau. - La lumière est-elle une onde ? -
Comment expliquer le phénomène d’arc en ciel et l’irisation
observé sur un cédérom exposé à la lumière ?
I. Diffraction de la lumière :
Activité : On éclaire une fente, de largeur 𝒂 variable, par un faisceau
de laser comme illustré par la figure ci-contre.
1. Qu’observez-vous sur l’écran lorsque la largeur de la fente devient grande ?
……………………………………………………………………………………………………………………….
2. Qu’observez-vous sur l’écran lorsque la largeur de la fente devient petite ?
…………………………………………………………………………………………....................
…………………………………………………………………………………………………….
3. En remplaçant la fente par une plaque contenant un trou circulaire.
Qu’observez-vous ?
………………………………………………………………………………………………………..………………….…
………………………………………………………………………………………………………………………………..
4. Est-ce que la direction de propagation de la lumière ( avant et après la fente) a changée ?
………………………………………………………………………………………………………..
………………………………………………………….……………………………………………..
5. Avez-vous déjà rencontré comme ce phénomène dans le cas des ondes
mécaniques ? Donne le nom de ce phénomène.
……………………………………………………………………….………………………………

6. Que peut-on conclure à propos de la nature de la lumière ?


……………………………………………………………………………………………..…………………………….

Conclusion :
Le phénomène de……………… montre que la lumière a un ……………………………. La lumière peut donc
être caractérisée comme toutes les ondes, par sa .................., sa .................. et sa ........................................
On obtient la diffraction de la lumière par une fente de largeur 𝒂 lorsqu’elle est : ………………………

II. Etude de la diffraction d'un faisceau laser par une fente :


1. Les facteurs influençant la diffraction d'un faisceau laser par une fente :
On constate expérimentalement que :
- La largeur de la tâche centrale …………….... avec la longueur de l'onde lumineuse.
- La largeur de la tâche centrale ……….…. lorsque la largeur de la fente …………

17
2.Etude de la diffraction d'un faisceau laser par une fente:
a. L'écart angulaire : Fente de largeur a
L'écart angulaire θ est l'angle sous lequel on voit la moitié de la tâche
centrale depuis la fente de diffraction. Laser
À partir de la figure on a : …………………………………..…………..
Pour les angles petits tel que : ………………………………..………
On peut écrire avec approximation : ………………………………….
Donc la relation précédente s'écrit : …………………………..…….
Donc : ……………………….

b). Relation entre l'écart angulaire et la largeur de la fente


activité : On fait varier la largeur a de la fente et on mesure les valeurs de L correspondantes.

𝟏
Exploitation : Déterminer l’équation de la fonction (𝒂 , que peut-on conclure.
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………

C). Expression de la largeur de la fente :


………………………………………………………………………………………………………………………………
Remarques :
-Dans le cas diffraction par un trou circulaire, l’écart angulaire est donné par la relation suivante : ..
-Dans le cas de la diffraction par un fil de diamètre d, l'écart angulaire est donné par la relation suivante:
- Si l’ouverture (ou la fente) est horizontale, la tache de diffraction est verticale, et vice-versa.
Application 1 : On place sur un faisceau laser une fente de dimension a=0,08mm. On place après la fente un écran.
La distance entre la fente et l'écran est D=3 m, La figure obtenue sur l'écran est représentée sur la figure ci-contre :
Calculer la longueur d'onde de ce faisceau laser.
…………………………………………………………………………………..
…………………………………………………………………………………..
…………………………………………………………………………………..

18
III. Caractéristiques des ondes lumineuses :
1. Définition de la lumière
La lumière n’est une onde …………………, c’est une onde ................................... qui se propage dans les milieux
………………….......... et dans le……….. La vitesse de propagation de la lumière dépend du milieu de propagation.
Exemple :
- La vitesse de propagation de la lumière dans le vide (et dans l’air) est : C =3.108 m/s. (on l’appelle célérité)
- La vitesse de propagation de la lumière dans le verre est : Vverre = 2.108 m/s.
- La vitesse de propagation de la lumière dans l'eau est : Veau = 2,25.108 m/s

2. Lumière monochromatique et lumière polychromatique :


a. Lumière monochromatique :
Toute radiation lumineuse ayant une seule couleur est dite
monochromatique. Elle est caractérisée par sa fréquence 𝝂 qui ne change pas
avec le milieu de propagation.
Exemple : Le laser est une source de la lumière monochromatique.
Remarque : La longueur d'onde d'une lumière monochromatique dépend du milieu de propagation … … … … .., (car
la vitesse v de propagation de la lumière dépend du milieu de propagation).

Si le milieu de propagation est le vide .Donc : ……………… avec : 𝝀0 est la


longueur de l'onde lumineuse dans le vide.
b. Lumière polychromatique :
La lumière blanche (visible) est une lumière polychromatique composée de prisme
plusieurs radiations monochromatiques.

Exemple : La lumière du soleil, celle de la lampe à incandescence ou de la bougie.


Le domaine de la lumière blanche (visible) est : …………………………..
À l'extérieur de ce domaine la lumière est invisible.
Le domaine de l'infrarouge est : ………………………………
Le domaine de l'ultraviolet est : ……………………………….
3. Indice de réfraction :
chaque milieu transparent est caractérisé par son indice de réfraction qui donné par la relation suivante :
n : ……………………………………………………………………………
c : ………………………………………………………………………..…… ……………… n≥1
v : ……………………………………………………………………………

Dans le vide, on a : …………………….…… (1) Or dans un milieu donné, on a : ………………………………..(2)


En divisant (1) par (2) , on trouve : ……………………………..………………….…………………...……
Avec : ………………….…..….. Alors : ……………………….……………………..…………………..
Donc l’indice de réfraction d’un certain milieu dépend de la langueur d’onde (et la fréquence) de l’onde lumineuse
dans lequel se propage.

19
Exemple :
Milieux de propagation L’air L’eau Le verre
Vitesse de propagation (m/s) 3.108 2,25.108 2.108
Indice de réfraction ……… ……. …….

V. Réflexion et Réfraction de la lumière :


1. Réflexion de la lumière (Rappel):
Lorsqu'on envoie un faisceau lumineux obliquement sur la surface réfléchissante d'un miroir plan horizontale, il se
réfléchit

Lois de la réflexion:
1ère loi : Le rayon incident, le rayon réfléchit et la normale au plan réfléchissant se trouvent dans le même plan.
2ème loi: l'angle d'incidence est égale à l'angle de réflexion. (i=r).
2. Réfraction de la lumière (Rappel):
Expérience : On immerge partiellement un crayon dans un cristallisoir
plein d'eau.
 Le crayon semble être brisé au niveau de la surface libre de l’eau,
 Cette expérience illustre le phénomène de réfraction de la lumière

Définition » « La réfraction est le changement de direction que subit un rayon lumineux quand il traverse la
surface de deux milieux transparents différents. Un rayon perpendiculaire à la surface n’est pas dévié ».

3.Lois de Descartes de la réfraction:


1ère loi : Le rayon incident le rayon réfracté se trouvent dans le même plan.
2ème loi : L'angle d'incidence et l'angle de réfraction sont lié par la relation suivante: …..…………..………

-Lorsque la lumière passe d'un milieu moins réfringent à un milieu plus réfringent (n2>n1) , le rayon réfracté
s'approche de la normale.
-Lorsque la lumière passe d'un milieu plus réfringent à un milieu moins réfringent (n2<n1) , le rayon réfracté s'écarte
de la normale.

20
Application: On envoie un faisceau de lumière de telle façon qu'il forme un
angle de 70o avec la surface de l'eau. Sachant que l'indice de réfraction de l'air L’air
est et celui de l'eau est ,
a) Déterminer la valeur de l'angle de réfraction.
b) Quelle sera la valeur de l'angle d'incidence si l'angle de réfraction est L’eau
égal à 30o?
Réponses :
………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………

VI. Dispersion de la lumière


1. Le prisme
Le prisme est un milieu transparent et homogène, limité par deux plans inclinés définit entre eux
un angle 𝑨 s’appelle l’angle du prisme. La face opposée à l’arête est la base du prisme.

1. Relations caractéristiques de prisme :


On envoie un faisceau de lumière monochromatique sur la face d'un prisme, on constante que le faisceau subit une
réfraction sur la première face puis sur la deuxième face puis dévie vers la base du prisme.

En appliquant la loi de réfraction sur la première face du prisme : ………….……………… (1)

En appliquant la loi de réfraction sur la deuxième face du prisme : (2)


………………..…………

Déterminons A l’angle du prime : Dans le triangle AIJ, on a : …………………………………………………….


………………………………………………………………………… donc ……………………………
…………………
(3)

L’angle de déviation 𝟏 𝟐 : …………………….……………………………..……………


…………………….……………………………..……………………….…
………………… (4)

21
5. Dispersion de la lumière par le prisme :
a. Expérience ; Lumière monochromatique

Lorsqu’on envoie un faisceau de lumière blanche sur une face d’un prisme, cette onde a subi le phénomène de
réfraction deux fois, et on observe sur l’écran la formation des taches colorées s’appelle spectre de la lumière
blanche, et on appelle ce phénomène qui permet la séparation des rayonnements de différentes couleurs la
dispersion de la lumière.

-Contrairement à la lumière blanche, la lumière monochromatique n'est pas décomposée en un spectre :


La dispersion d’une radiation monochromatique modifie seulement sa trajectoire.

b. Interprétation :
La lumière blanche est composée d'un ensemble de lumières colorées appelées radiations.

La dispersion de la lumière blanche est due au fait que l'indice de réfraction du prisme dépend de la fréquence de
l'onde lumineuse qui le traverse. L'indice de réfraction d'un prisme est une fonction décroissante de la longueur de
l'onde comme l'indique la relation de Cauchy :

𝟐
a et b sont des constantes ; : La longueur de l'onde lumineuse.

Par consequence chaque radiation va subir une déviation par le prisme différente ce qui entraine la dispersion de la
lumière.L'indice de réfraction comme l'indique la relation de Cauchy dépend de la longueur d'onde de la radiation
lumineuse , donc de sa fréquence (car ) et puisque v donc la vitesse v de propagation dépend de la
fréquence le prisme est un milieu dispersif

Série N°P3 : Propagation d’une onde lumineuse

Exercice 1 : Une onde lumineuse monochromatique se propage dans différents milieux. Compléter le tableau suivant :

milieu vide eau verre


( ……….. …………
Indice de réfraction :
Célérité v ( . . ………. .
Fréquence : ( ……… ……… ………..
- Que peut-on conclure ?

22
Exercice 2 : En 1921 August Fresnel a posé l’hypothèse que la lumière est
une onde électromagnétique transversale et que la déformation qui se
propage résulte d’un champ électrique associé à un champ magnétique.

I-Pour déterminer la longueur d’onde λ d’une onde lumineuse émise par


un laser on éclaire une fente de largeur a=5.𝟏𝟎 𝟓 .Par une lumière
monochromatique de longueur d’onde dans le vide et on pose un écran
(E) à une distance D=3m de la fente. On observe donc une tache centrale
de largeur L=7,6. 𝟏𝟎 𝟐 m.
1- La lumière est-elle onde longitudinale ou transversale ?
2-Quel est le phénomène observé ?
3-Citer la condition que doit vérifier la fente pour observer ce phénomène.
4-Rappeler la relation qui lie θ, λ et a.
5-Donner l’expression de λ en fonction de D, L et a . calculer λ. (on suppose θ petit et on prend sinθ ≈θ)
6-Cette lumière est-elle visible ? Justifier.

II-Pour déterminer la longueur d’onde lumineuse dans le verre on envoie un faisceau lumineux monochromatique
émis par le laser à la surface d’un prisme en verre d’indice de réfraction n=1,58.
On donne *la longueur d’onde dans le vide : =665.4 m
*la célérité de propagation de la lumière dans le vide : C=3. m/s
1-Calculer la fréquence N de l’onde lumineuse.
2-Calculer la valeur V célérité de la lumière dans le prisme.
3-Trouver la valeur longueur d’onde lumineuse au cours de la propagation dans le prisme.
4-Qu’observe-t-on si on remplace la lumière monochromatique par la lumière blanche ?quel est le nom de ce
phénomène ?

Exercice 3 : On réalise une expérience de diffraction de la lumière


par une source laser monochromatique de longueur d’onde dans le
vide λ .On pose à quelque centimètres de la source un fil mince de
diamètre a ,le fil est distant d’un écran de D=5.54m.

I-On éclaire le fil par le laser et on observe des taches de


diffraction.la largeur de la tache centrale est L.
1-La diffraction est-elle observée sur l’axe xx’ou sur yy’ ?
2-Quelle est la nature de la lumière mis en évidence par la
diffraction ?
3-Expliquer en utilisant un schéma l’écart angulaire θ, la largeur de
la tache centrale L et la distance D entre le fil et l’écran.
4-Exprimer la largeur L en fonction de a, D ,et λ.(on prend tanθ≈θ).

II-On utilise des fils de différents diamètres et on mesure la largeur


L de la tache centrale pour chaque fil et on trace le diagramme (fig2)
𝟏
qui représente les variations de L en fonction de .
1-Déterminer la longueur d’onde λ. Est-ce qu’elle appartient au domaine visible ?
1- On répète la même expérience en remplaçant le fil par un cheveu de diamètre d. la mesure de la tache
centrale a donné la valeur L’=42mm.dterminer d.

Exercice 4 : Pour déterminer la célérité d’une onde lumineuse dans une fibre optique de longueur L=200m on
réalise le montage de la figure 1 .Les capteurs é permettent de
transformer l’onde lumineuse à un signal électrique visualisé par l’oscilloscope.
Données :
* la sensibilité horizontale : 0.2μs/div.
*La célérité de la lumière dans le vide : c=3. . .
*La longueur d’onde dans le vide : =600 nm.

23
1-En exploitant la figure 2 :
1-1-Déterminer le retard τ entre .
1-2-Calculer V la célérité de propagation de l’onde lumineuse dans la
fibre optique.
1-3-Déduire l’indice de réfraction n de la fibre optique.
1-4-Calculer la longueur d’onde lumineuse λ au cœur de la fibre
optique.
2-La fibre optique est un milieu transparent son indice de réfraction
varie en fonction de la longueur d’onde selon la relation suivante :
𝟓 𝟔.𝟏𝟎 𝟏𝟓
n = 1.484 + dans (SI).
𝝀𝟎
On remplace la source lumineuse par une autre de longueur d’onde
dans le vide sans changer le dispositif expérimental.
Trouver le retard τ’ observé sur l’oscilloscope.

Exercice 5

Exercice 6 : On dispose d’étudier les conditions de dispersion de la lumière blanche par un prisme pour lequel la
réfraction est 1,680 (pour radiation bleue) et 1,596 (pour radiation rouge).Les notations adaptées pour les angles
sont données sur le schéma ci-contre : On envoie sur une face du prisme d’angle 𝐴= 50° un mince faisceau de
lumière blanche d’indice .

1- Calculer l’angle de réfraction pour la radiation bleue puis


l’angle de réfraction pour la radiation rouge.
2- Pour les deux radiations, en déduire la déviation due à la
première surface de séparation traversée.
3- Dans le cas de la radiation bleue, l’angle d’indice sur la
face de sortie du prisme, vérifie la relation 𝐴̂ En
déduire la valeur numérique de pour chaque radiation étudiée.
4- Quels sont les valeurs des angles de sortie du prisme et
pour chaque radiation.
5- Calculer la déviation 𝐷 subie par le pinceau incident à sa sortie
du prisme en fonction de , 𝐴.
6- Déduire les déviations subies respectivement par la lumière
bleue et par la lumière rouge.

****************************** correction
******************************
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………

24
deCours
l'onde par N°P4 : le prisme est un milieu Décroissance
conséquence dispersif. radioactive
Introduction : la radioactivité est un phénomène naturel
aléatoire qui affecte certains noyaux, et qui permet de dater
certaines roche o d’estimer la date de la mort de certains être
vivants, telles que les momies pharaonique, par exemple.
Quel est le principe de cette datation ? Comment la réaliser ?

I- Le noyau atomique
1-Les constituants du noyau
Le noyau atomique est composé de ……..….. et de ….…….,
ces constituants du noyau s'appellent les ………………
Le………..… a une charge positive appelée charge élémentaire:
qp= +e = +1,6.10-19 C, sa masse : mp = 1,6726.10-27 kg.
Le …………. est électriquement neutre (il n'a pas de charge
électrique). (qn = 0). ,sa masse : mn=1,6750.10-27 kg.

2-Représentation symbolique du noyau atomique


Le nombre de nucléons que contient le noyau atomique est noté….., il s'appelle: …………………..............
(c'est le nombre de protons + nombre de neutrons)
Le nombre de protons que contient le noyau atomique est symbolisé par ….., il s’appelle : …………………
(ou le nombre de charges)
Le noyau atomique d'un élément chimique est représenté par le symbole:

𝟏𝟐
Application 1 :: Donner la composition du noyau 𝟔 :
𝑨 Nombres de nucléons Nombre de protons Nombre de neutrons
Symbole de noyau

………………….. ………………….. ………………….. …………………..

3- Le nucléide
On appelle nucléide en physique nucléaire , l'ensemble des noyaux identiques ayant même A et même Z.
Exemples : est nucléide de l’élément chimique de chlore
: sont deux nucléides différents malgré qu'ils ont même nombre de proton.
Un nucléide X est donc un noyau caractérisé par son nombre …… et son numéro atomique ….., il est noté: … ...

4-Les isotopes
Des noyaux qui ont même numéro ……….…………… mais des nombres …………….. …différent, s’appelle
des isotopes . (Ils ont donc même nombre de protons mais un nombre de neutrons différent).

Exemple : ……………………………………………………………………………….

Remarque :
Les isotopes diffèrent aussi par leur abondance dans la
nature.

25
5-La densité du noyau atomique :

II-Stabilité et Instabilité des noyaux atomiques


1-Noyau radioactif
Un noyau radioactif est un noyau instable dont la désintégration ( :destruction) provoque l'apparition d'un
nouveau noyau, avec émission d'une particule notée α, β- ou β+, et fréquemment l'émission d'un rayonnement
électromagnétique noté ɣ .
La désintégration radioactive est un phénomène naturel, aléatoire et spontané.

2- Le diagramme (N,Z) ou diagramme de Segré


Le diagramme de Segré contient tous les noyaux stables et
les noyaux radioactifs (instables) existants répartis de la
façon suivante: le nombre de neutrons N en abscisse et le
nombre de protons Z en ordonnée: c'est le diagramme (N, Z)
 La zone centrale rouge s'appelle la vallée de stabilité et
comprend les noyaux stables
 Pour les nucléides de 𝟐𝟎 : la vallée de stabilité se
situe au voisinage du premier médiateur ( = 𝑵), c.-à-d.
on a : ( = 𝑵) pour les noyaux stables légers.
 Pour les nucléides de 𝟐𝟎 : la vallée de stabilité se
déplace au-dessus du premier médiateur quand la valeur
de augmente, c.-à-d. on a : 𝑵 pour les noyaux
stables.
 Pour les nucléides de 𝟖𝟑 : sont instables
Remarque :
Les différents isotopes de même élément chimique se trouvent
sur la même droite parallèle à l'axe des ordonnées

3--Lois de conservation (lois de Soddy)


« Lors d’une transformation nucléaire, le nombre de nucléons: A et la charge électrique: Z, se conservent »
Appliquons la loi de Soddy à l'équation générale de désintégration suivante:

 Conservation des nucléons :……………

26
Application 2 :
1. Trouver les nombres a et b dans l'équation suivante :
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………….………………

2. Trouver les nombres x et y dans l'équation suivante :


………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
4-Les radioactivités 𝒕

a-La radioactivité :
La radioactivité :est une désintégration nucléaire naturelle spontanée correspond
aux noyaux lourds (𝑨>𝟐𝟎𝟎), dans laquelle un noyau père ……….. se transforme
en un noyau fils ………. accompagnée de l’émission d’un noyau d’Hélium ……….
appelé particule , selon l’équation suivante ::
………………………………………………………………………….…

Exemple : …………………………………………….………….

b-La radioactivité β- :
La radioactivité − :est une désintégration nucléaire naturelle spontanée, dans
laquelle un noyau père ………. se transforme en un noyau fils ……
Accompagnée de l’émission d’un électron ……… appelé particule −, selon
l’équation suivante : ……………………………………………….………….

Exemple : …………………………………………….………….

Remarque :
Lors de cette radioactivité − un ……..se transforme en un ……… selon l’équation suivante : ……………….………

c-La radioactivité β+
La radioactivité + : est une désintégration nucléaire naturelle spontanée, dans
laquelle un noyau père ………. se transforme en un noyau fils …… ..Accompagnée
de l’émission d’un positron ……… appelé particule −, selon l’équation suivante :
………………………...………………………………………….…………

Exemple : …………………………………………….………….

Remarque :
Lors de cette radioactivité + un …….. se transforme en un …….… selon l’équation suivante : ……………….………

c- Le rayonnement ɣ
− +
Le rayonnement est des ondes électromagnétiques de très grande énergie, lors des désintégrations et et ,
le noyau fils est généralement produit dans un état excité (il possède un excédent d’énergie par rapport à son état
fondamental). Ce noyau libère un rayonnement selon l’équation suivante:: ..……………….…………………

27
Exemples :……………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………

Remarque :
- Les rayons : peuvent être arrêtés par une feuille de papier.
- Les rayons : peuvent être arrêtés par une plaque d'aluminium.
- Les rayons : peuvent être arrêtés par un mur de béton ou de plomb.
Feuille de papier Plaque d'aluminium Mur de béton

5-Familles radioactives :

Une famille radioactive est une suite de nucléides


descendant d'un même noyau, le noyau père, par
une suite de désintégrations successives jusqu'à
l'obtention d'un noyau stable. Il n'y a que quatre
familles :

Application 3 : L'iode est radioactif de type β-. Ecrire l’équation de désintégration du noyau de l’iode en
précisant la nature de la particule β- en identifiant le noyau fils parmi les éléments suivants : 51Sb ; 52Te ; 54Xe ; 55Cs .
...................................................................................................................................................................................................
...................................................................................................................................................................................................
...................................................................................................................................................................................................
...................................................................................................................................................................................................

Les propriétés de la fonction


exponentielle (𝒆𝒙 ) et népérienne (𝒍𝒏)
Les propriétés de la fonction logarithme
décimale (dans chimie)

Dérivée

28
III- Décroissance radioactive
1-Loi de décroissance radioactive
« La radioactivité est un phénomène spontané aléatoire, on ne peut pas prévoir l'instant de la désintégration ».
Le nombre de noyaux non désintégrés d'un échantillon radioactif suit la loi de décroissance radioactive
suivante:
( ………………………………………………………………………….
: …………………………………………………………………………. …………..……………
: …………………………………………………………………………. …

2-La constante de temps d’un échantillon radioactif :τ


On définit la constante de temps 𝛕 par la relation suivante : …………
son unité dans (𝑺.𝑰) est : 𝒔 𝒄𝒐𝒏 (𝒔) ……
On a : ………………………………………………….......................…
à l’instant 𝒕 = 𝝉 on trouve : …………………………………………………
…………………………………………………………………………………
Alors 𝛕 est la durée nécessaire pour la désintégration de 63% du nombre
initiale 𝑵𝟎 de nucléides.
Remarque : La tangente de la courbe ( à l’instant coupe l’axe Fig 1 : loi de décroissance
des abscisses au point de l’abscisse . (figure 1) radioactive

3-Demi-vie t1/2 d’un échantillon radioactif.


La demi-vie d’un nucléide radioactif est la durée au bout de laquelle la
moitié des nucléides radioactifs initialement présent dans l’échantillon se
sont désintégrés. (c.-à-d. ( 𝒕𝟏 𝟐 )
…………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………
………………………………………………………………………… Fig 2 : Détermination de t1/2
…………..…………… graphiquement
4-Activité d’un échantillon radioactif a :
« On appelle activité d'un échantillon radioactif, le nombre de désintégrations qu'il produit par seconde »
dN
L’activité est définie par la relation suivante a(t) = -
dt
……………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………
………..............................................................................................................................................................
…………..……………

L'activité se mesure en becquerels (Bq) :1Bq correspond à une désintégration par seconde.
L'appareil de mesure de l'activité est appelé : appareil de Geiger

29
Exemple

1L
source 1kg grain homme (70kg) 1kg d'uranium
d'eau
Activité (Bq) 10 1000 7000 25.106
Remarque

- a(t) et N(t) ont la même courbe. (Figure 3)

-On peut aussi exprimer la loi de décroissance radioactive par :


La masse m(t) : m(t) =m  e-λ.t Fig 3 : loi d’activité a(t)
0

ou La quantité de matière n(t) n(t) =n0  e-λ.t

Application 4 : Trouver l’expression de l’activité 𝒂(𝒕 à l’instant t1/2

…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………

….………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………

…….……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………

4-Comment dater un événement grâce à la radioactivité ?


La radioactivité de certains éléments chimiques qui se trouvent dans les fossiles sédimentaires ou dans les roches
permet de déterminer leur âge de la manière suivante :

- En mesurant l'activité a(t) de l'échantillon que l'on souhaite dater et l'activité ao d'un échantillon vivant de même nature.
- En utilisant la relation : 𝒂(𝒕 𝒂𝟎 𝝀𝒕 . Déterminer l’expression de la date t
……………………………………………………………………………………………………………………….…
…………………………………………………………………………………………………………………….……
……………………………………………………………………………………………………….…………………
…………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………….……………
………......................................................................................................................................................................…

La datation au carbone 14 est aussi une méthode de datation radioactive basée sur la mesure de l'activité du carbone
14 contenu dans de la matière organique dont on souhaite connaître l'âge depuis sa mort.

Application 5 : Des archéologues ont trouvé une statue en bois dont l’activité est 135 Bq .Sachant que l’activité
d’un morceau de bois contemporain de même masse et de même type de bois dont est faite la statue est 165 Bq .
Déterminer en ans l'âge approximatif de la statue de bois.
Données : Demi-vie du carbone 14 : t ⁄ = 5570 ans.
……………………………………………………………………………………………………………………….…
…………………………………………………………………………………………………………………….……
……………………………………………………………………………………………………….…………………

30
Série N°P4 : Décroissance radioactive
Exercice 1 :

Exercice 2: Le noyau d’argent g est radioactif .


1-Déterminer parmi les noyaux suivants le noyau fils et donner sa composition : d, g, d.
2-Ecrire l’équation de désintégration.
3-Représenter les deux noyaux dans le diagramme (N,Z).
4-Un échantillon d’argent108 de masse m , son activité à l’instant t=0 est a . q.
4-1-Calculer la masse m de l’échantillon à t=0.
4-2-Déterminer la masse de l’argent restante dans l’échantillon à l’instant t=3min.
On donne : λ = 𝟑𝟐 𝟏
, 𝟔 𝟎𝟐. 𝟏𝟎𝟐𝟑 𝟏
, ( 𝟏𝟎𝟖
𝟒𝟕 ) 𝟏𝟎𝟖 . 𝟏

Exercice 3:
1- Donner l’expression de la loi de décroissance radioactive d’un nucléide en précisant la signification de tous les
termes.
2-Trouver l’expression du temps de demi-vie t ⁄ .
3-On considère un échantillon contenant initialement 𝟎 noyaux de polonium o.
La constante de décroissance radioactive λ du polonium 210 est :
. s .
3-1Calculer son temps de demi-vie t ⁄ en seconde et en jour.
3-2 Trouver l’expression de noyaux radioactifs à l’instant nt ⁄ .
Exercice 4 : On se propose, à partir du graphe ci-dessous, d’établir la loi de
décroissance radioactive d’un nucléide :
1. Rappeler la loi de décroissance donnant l’activité d’un radionucléide en
fonction du temps.
2. Graphiquement, déterminer l’activité initiale et la demi-vie t1/2
3. Calculer la constante radioactive λ en précisant son unité.
4. Déterminer graphiquement la constante du temps τ.
5. Quelle est la relation entre λ et τ ? Est-elle vérifiée dans ce cas ?

Exercice 5 : La figure ci-contre représente les variations de Ln(N) en fonction du


temps t, avec N le nombre de noyaux d’astate 211 restant à l’instant t .
1- Calculer le nombre de noyaux initial N0 .
2- Montrer que la demi-vie de l’acétate 211 est .
3- Calculer le nombre de noyaux restants à l’instant .
4- Au bout de combien de temps pour désintégrer 75% de noyaux initial

Exercice 6 : Pour dater ou suivre l’évolution de quelques phénomènes naturels ,


les scientifiques recourent à des techniques basée sur la loi de décroissance
radioactive .Parmi ces technique , la technique de datation uranium - plomb . Le nucléide d’uranium 238 se
transforme en nucléide de plomb 206 à travers une suite de désintégrations et

On modélise ses transformations nucléaires par l’équation bilan suivante :


1- Étude du noyau d’uranium
1-1- En employant les lois de conservation, déterminer les nombres et de l’équation précédente.
1-2- Donner la composition du noyau d’uranium 238 .
2- Datation d’une roche minérale par la technique uranium- plomb
On trouve de l’uranium et le plomb dans les roche avec des proportions qui dépendent de la date de leurs
formations .On suppose que le plomb dans quelques roche provient uniquement de la désintégration de l’uranium
238 avec le temps .

31
Soit un échantillon de roche qui contenait à l’instant de sa formation qu’on considère comme origine des dates , un
nombre de noyau d’uranium .Cette roche renferme à l’instant t , une masse d’uranium 238 ( et
la masse ( de plomb 206 .
⁄ ( . (
2-1- Montrer que l’âge de la roche minérale est : . (
( . (
2-2- Calculer l’âge de la roche en ans.
Données : Masses molaires : M( ) = 238 g.mol-1 : M( ) = 206 , ⁄ = 4,5.109 ans

****************************** correction
******************************
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………

32
Cours N°P5 : Noyaux- masse et énergie
Introduction : Quand une bombe nucléaire explose, une
énorme d’énergie a libérée, résultant de réactions de fission
nucléaire en chaine.
-Qu'est-ce qu'une réaction de fission nucléaire en chaine ?
-comment peut-elle produire une telle énergie ?
-Quelles sont les applications et dangers de radioactivité ?

I-Équivalence entre masse et énergie


1-Relation d’Einstein
En 1905 Albert Einstein postulat l'équivalence entre la masse et l'énergie suivante :
« Tout corps de masse "m" possède une énergie égale au produit de sa masse par le carré de la vitesse de la
lumière »
E: ………………………………….………………. (…)
…………..……………
m: …………………………………………………. (…)
c : ……………………………………….. : c = 2,9979.108m/s
Cette relation montre que toute variation de masse ……… d'un système s'accompagne d'une variation d'énergie
…………..……………
Application 1 :
Calculer l’énergie de masse de protons (masse de protons .
……………………………………………………………………………………………….…………………………

2-Unités de masse et d’énergie


a-L’unité de masse atomique
En physique nucléaire, on exprime la masse d’un noyau ou d’un atome en unité de masse atomique, de symbole u :
L'unité de masse atomique est égale à 1/12 de la masse d'un atome de carbone 𝟏𝟐
…………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………..
…………..……………
b- Unité d’énergie
L'unité joule est inadaptée, trop grande; on utilise plutôt l'électron-volt, eV : 1eV= 1,602177.10-19 J et aussi le MeV:
……………………………………………………………………………..…………………………

c-L'énergie correspondant à la masse atomique.


Déterminer l'énergie de masse E pour une masse de 1u, en J et en MeV .
…………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………
II-Énergie de liaison d’un noyau Eℓ . …………..……………
1-Défaut de masse du noyau ∆m .
Des mesures précises montrent que la masse du noyau d’un atome est toujours
inférieure à la somme de la masse de ses nucléons pris individuellement. Cette
différence est appelée défaut de masse Δm :

………………………………………………....…………...........…

Où mp et mn sont respectivement la masse d’un proton et la masse d’un neutron .

33
Application 2 : Calculer Δm pour un noyau d'hélium ; Données: mn = 1,0087 u, ; mp = 1,0073 ; m( 𝟒𝟐𝑯 ) = 4,0015 u
…………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………....

2-Énergie de liaison d’un noyau .


Energie de liaison Eℓ est l’énergie qu’il faut fournir à un noyau immobile,
pour le dissocier en nucléons libres et immobiles.

…………..…………………………….……

Cette énergie Eℓ est toujours …………………..


Application 3 : Calculer pour le noyau d'hélium
…………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………..…

3-Energie de liaison par nucléon : …………..……………


L'énergie de liaison par nucléon d'un noyau notée est :
avec Eℓ : l’énergie de liaison en MeV , et A : le nombre de masse , l’unité de est en MeV/nucléon .

Remarque : « Plus l’énergie de liaison par nucléon est élevée plus le noyau est stable.» .

Application 4 : Calculer l’énergie de liaison par nucléon


pour un noyau d'hélium
…………………………………………………………………
…………………………………………………………........…

4-Courbe d'Aston :
La courbe d'Aston représente -El /A en fonction de A, permet
de comparer la stabilité des noyaux atomiques.Cette courbe
permet de comparer la stabilité des différents noyaux
atomiques.

-Les noyaux stables se situent dans la région où 20 < A < 195


-Les réactions de fusion nucléaire affecteront les noyaux les
plus légers (A < 20).
- Les réactions de fission nucléaire affecteront les noyaux les
plus lourds (A > 195).

II-Fission et fusion nucléaires :


1-Fission nucléaire
La fission est une réaction nucléaire provoquée au cours de laquelle un
noyau lourd bombardé par un neutron se divise en deux noyaux plus légers.
Exemple :
………….……………………………………………………………………
………………………………………………………………………

34
Remarque :

-La fission nucléaire est une réaction en chaîne. Elle produit des
neutrons qui peuvent provoquer d’autres réactions de fission.

-La réaction en chaîne doit être contrôlé pour qu’elle ne soit pas
explosive (le cas de la bombe A). Dans des réacteurs nucléaires. la
fission est contrôlée .

2- Fusion nucléaire:
La fusion nucléaire est une réaction nucléaire provoquée, au cours duquel
deux noyaux atomiques légers s'assemblent pour former un noyau plus lourd.
Exemple :
…………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………
Remarque :

-La fusion n'est possible que si les deux noyaux possèdent une grande énergie cinétique pour vaincre les forces de
répulsion électriques. : On porte alors le milieu à très haute température (108K). En conséquence, la réaction de
fusion est appelée réaction thermonucléaire.

-La fusion se produit naturellement dans les étoiles. Dans une bombe thermonucléaire (appelée bombe H), la fusion
nucléaire est incontrôlée et explosive.
IV- Bilan énergétique d’une réaction nucléaire
1-Cas général d’une réaction nucléaire
On considère une transformation nucléaire quelconque :
Il y a deux façons de calculer l’énergie produit par la transformation nucléaire :
- En utilisant la variation de masse :

………………………………………………………………………………..………………………………………..

-En utilisant les énergies de liaison des noyaux :

…………………………………………………………………….……………………………………………..

Remarques : -Si 𝟎 on dit que la réaction nucléaire est exoénergétique (cède l'énergie)
-Si 𝟎 on dit que la réaction nucléaire est endoénergétique (prend l'énergie)
- L’énergie libérée d’une réaction nucléaire est : é𝒓é | |

Diagramme d’énergie Exemple : Diagramme d’énergie pour radioactivité

35
2-Applications : Bilan énergétique des transformations nucléaires .
a-fusion nucléaire :
Calculer l’énergie libérée au cours de cette réaction nucléaire :
Données :

…………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………

b-Fission nucléaire
Calculer l’énergie libérée au cours de cette réaction nucléaire :

Données :
…………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………

c-Radioactivité
Calculer l’énergie libérée au cours de désintégration de radioactivité :

Données :

…………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………

d-Radioactivité
Calculer l’énergie produit au cours de désintégration de radioactivité :

Données :
…………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………

.
V- Applications et dangers de la radioactivité
Devoir : faites une recherche sur les thèmes suivants :
- Production de l’électricité par les centrales nucléaires ;
- Les applications de la radioactivité ( dans la médecine ; L’industrie et l’agriculture )
- Les dangers de la radioactivité.

36
Série N°P5 : Noyaux –Masse et Energie
Exercice 1 : Dans des centrales thermiques, l’énergie électrique est produite en utilisant l’énergie thermique
générée par la fission nucléaire de noyaux d’uranium 235. Parmi les réactions nucléaires qui peuvent se produire
𝟐𝟑𝟓 𝟏 𝟏𝟑𝟏 𝟗𝟗 𝟏
trouve la réaction d’équation. 𝟗𝟐 𝟎 𝟓𝟑 𝟎
Données :
Noyau ou particule 𝟐𝟑𝟓 𝟏𝟑𝟏 𝟏 𝟏
𝟗𝟐 𝑼 𝟓𝟑 𝑰 𝟏 𝟎
Masse (u) 234,9935 130,8770 1,0073 1,0087
𝟐𝟑 𝟏 𝟏𝟑 𝟐𝟕
𝑵𝑨 𝟔 𝟎𝟐. 𝟏𝟎 𝒎𝒐 ; 𝟏𝑴 𝑽 𝟏 𝟔 . 𝟏𝟎 𝑱 ; 𝟏𝒖 𝟏 𝟔𝟔. 𝟏𝟎 ; 𝟏𝒖 𝟗𝟑𝟏 𝟓 𝑴 𝑽. 𝟐
1. Déterminer les deux entiers a et b.
2. Vérifier que le défaut de masse du noyau d’Uranium 235 est : . Et en déduire la valeur de
l’énergie de liaison d’Uranium 235 ( .
3. Parmi les deux noyaux U et lequel le plus stable ? Justifier votre réponse. Sachant que
𝑴 𝑽
( 𝟏𝟑𝟏 ) 𝟖 𝟒𝟓𝟏 𝒏𝒖𝒄 é𝒐𝒏
4. Calculer en deux unités (MeV et Joule). L’énergie produit lors de fission d’un noyau d’Uranium 235.
5. En déduire (en J) l’énergie totale libérée lors de fission de 1kg des noyaux d’Uraniums 235.
6. Comparer avec . : l’énergie libérée de 𝟏𝑲 de pétrole. Que peut-on conclure ?
7. Démontrer que l’expression de l’énergie produit peut s’écrire sous la forme :
𝟐𝟑𝟓
( 𝟗𝟐 𝑼) ( 𝟏𝟑𝟏
𝟓𝟑 𝑰) ( 𝟗𝟗
𝒂

Exercice 2 : L'air contient du radon 222 en quantité plus ou moins importante. Ce gaz radioactif naturel est issu
des roches contenant de l'uranium et du radium. Le radon se forme par désintégration du radium (lui-même issu
de la famille radioactive de l'uranium 238), selon l'équation de réaction nucléaire suivante :

1. Quel est le type de radioactivité correspondant à cette réaction de désintégration? Justifier votre réponse.
2. Calculer le défaut de masse du noyau de Hélium 𝟐𝟒𝑯 . L'exprimer en unité de masse atomique .
3. Définir l'énergie de liaison d'un noyau. Calculer, en l'énergie de liaison ( 𝟐𝟒𝑯 ).
4. Le défaut de masse 𝒎( du noyau de radon vaut 𝟑 𝟎𝟒. 𝟏𝟎 𝟐𝟕 ,
𝟐𝟐𝟐
4-1 Calculer l'énergie de liaison ( 𝟖𝟔 𝑹𝒏).
4-2 Calculer l'énergie de liaison par nucléon du noyau de 𝟐𝟒𝑯 et 𝟐𝟐𝟐 𝟖𝟔 𝑹𝒏 .
4-3 En déduire le noyau le plus stable.
5. Établir littéralement l'énergie de la réaction en fonction de 𝒎𝑹𝒂 , 𝒎𝑹𝒏 et 𝒎𝑯 , masses respectives des
noyaux de radium, de radon et d'hélium. Calculer l'énergie en joule.

Exercice 3 : La courbe de la figure 2 représente les


variations de l’opposé de l’énergie de liaison par nucléon
en fonction du nombre de nucléons A.
Déterminer, parmi les intervalles 1, 2 et 3 indiqués sur la
figure2, celui dans lequel les nucléides sont susceptibles de
subir des réactions de fusion. Justifier la réponse.
2.2- L’équation de la réaction de fusion des noyaux de
deutérium 𝟐𝟏𝑯 et de tritium 𝟑𝟏𝑯 s’écrit :

37
On peut extraire 33 mg de deutérium à partir de 1,0L de l’eau de mer.
Calculer, en MeV, la valeur absolue de l’énergie que l’on peut obtenir à partir de la réaction de fusion du
tritium et du deutérium extrait de de l’eau de mer.

****************************** correction
******************************
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………

38
Cours N°P 6 : Le dipôle RC

Introduction : Un appareil photographique avec flash comporte


un condensateur de forme généralement cylindrique.
- Qu’est-ce qu’un condensateur ?
- Comment se comporte un circuit comprenant un condensateur et
un conducteur ohmique ?
I. Le condensateur :
1. Définition :
Le condensateur est un dipôle constitué de deux plaques conductrices, appelés armatures, séparés
par un isolant diélectrique. Le symbole du condensateur est :

2. Charge d’un condensateur :


On réalise le circuit de la figure 1 ci-contre, on branche le condensateur dans
le circuit, puis on ferme l’interrupteur. Le condensateur se charge, les électrons
quittent l’armature A qui se charge positivement (qA > 0) s’accumulent sur l’armature
Fig 1 :
B qui se charge négativement (qB = −qA < 0).

La charge du condensateur ou la quantité d’électricité emmagasiner dans le


condensateur est la charge de l’armature positive de condensateur, son symbole est Q
et son unité et le coulomb (C) : Q = qA = - qB
3. Relation entre la charge et intensité du courant :

L'intensité du courant électrique est le débit de porteurs de charges qui traverse la section du conducteur par unité
de temps.
……………… ……………..
- Cas du courant variable : - Cas du courant continu :
( : intensité du courant en (A) ; 𝒒 charge de condensateur en Coulomb (C) . en seconde (s)

4. Relation entre la charge et la tension aux bornes d’un condensateur :


Activité 1 : On charge un condensateur avec un générateur de courant qui débite un
courant constant 𝐴 ; on ferme l’interrupteur K on visualise la tension aux
bornes du condensateur, la courbe ci-dessous représente ( . le condensateur
etudié porte les informations suivantes : [1000µF - 100V]
Montrer qu’à chaque instant t que 𝒒 . 𝒖𝒄
………………………………………………………………………………………
…………..…………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………
……..………………………………………………………………………………
……..……………………………………………………………………………..…
…………………………………………………………………………………..….

Conclusion : La charge q d’un condensateur est proportionnelle à la tension 𝒖𝒄 aux bornes de ses armatures.

𝒒 : ………………..…………………………
..................... 𝒖𝒄 : ……………….……………………………
………………….…………………………

39
II. Association des Condensateur :
1. Association en série :
on considère un ensemble de deux condensateurs de capacités C1 et C2 branchés en
série et cherchons la capacité d’un condensateur unique équivalent à cet ensemble. (La
branche AB sera traversée par le même courant électrique donc q = q1 = q2).
D’après la loi d’additivité des tensions entre A et B, on a : 𝒖𝑨 ….…………..
Avec :……………………………………………………………………………..
On écrit : …………………………………………………………………………
D’où : ………………………………………………………………………….……

En général, la capacité du condensateur équivalente à un ensemble de condensateurs


de capacités 𝟏 et 𝟐 et ... et 𝒏 branchés en série est :
….......…….……………………......……

Remarque : L’association en série des condensateurs permet d’obtenir un condensateur de capacité plus petite
pouvant supporte une tension plus grande qui ne peut pas être supporté par chaque condensateur s'il est utilisé
séparément.
2. Association en parallèle :
Considérons un ensemble de deux condensateurs de capacités C1 et C2 branchés en
parallèle et cherchons la capacité d’un condensateur unique équivalent à cet ensemble.
D’après loi des nœuds, on a : ………………………………………………………
Donc : …………………………………………………………………………………
Alors : …………………………………………………………………………………
Puisque : ………………………………………………………………………………
On écrit : ……………………………………………………………………………..
D’où : ………………………………………………………………………….……

En général, la capacité du condensateur équivalente à un ensemble de condensateurs


de capacités 𝟏 et 𝟐 et ... et 𝒏 branchés en parallèle est :
……..................….…………………….……

Remarque : L’association en parallèle des condensateurs permet d’obtenir un condensateur de capacité plus grande
pouvant emmagasiner une charge plus grande sous une tension petite. Et, par l’application d’une tension petite, on peut
obtenir une charge électrique grande peut ne pas être fournie par chaque condensateur séparément.

𝟖𝟑
Application 1 : Vérifier que la capacité équivalente entre A et B est 𝑨
……………………………………………………………………………….....…..
……………………………………………………………………………...........…
…………………………………………………………………………………………
……………………………………………....………………….........…...................

40
III. Réponse d’un dipôle RC à un échelon de tension :
1. Définition:
Le dipôle 𝑹 est l’association en série d’un conducteur ohmique de résistance 𝑹 et d’un condensateur de
capacité .
-Échelon de tension est un signal électrique 𝒖(𝒕 . On distingue deux types :

2. Réponse d’un dipôle RC à un échelon de tension - étude expérimentale :


a- Charge et décharge du condensateur : Etude expérimentale (animation).
On considère le montage électrique ci-contre :Le condensateur est initialement déchargé
On prend :
- À l’instant on place à la position ( et on visualise la variation de
tension en fonction de temps. On obtient : la courbe A : (le dipôle RC est
soumis échelon de tension montant : charge du condensateur)

- Qu’on le condensateur se charge totalement, on bascule de la position(


à la position ( . On obtient : la courbe B : (le dipôle RC est soumis échelon
de tension descendant : décharge du condensateur).

B A

Régime Régime Régime Régime


transitoir permanent transitoire permanent
e

On pose que : R.C = τ ; Dans ce cas : τ = 2. 10-3 .100 .10-6 = 0.2 (SI)
Observations expérimentales :
- La tension Uc(t) est une fonction continue.
- La durée de charge et de décharge est égale à 5τ .
- La durée de charge et de décharge augmente quand C ou R augmente.
On constate 2 régimes :
- Régime permanant quand t ≥ 5τ, on constate que 𝒖𝒄 Lors de charge de condensateur
Lors de décharge de condensateur
- Régime transitoire quand t ≤ 5τ, la tension ( augmente (dans le cas de charge) et diminue (dans le cas de
décharge).

41
3. Réponse RC à un échelon montant de tension (:charge du condensateur)- étude théorique :
a. Équation différentielle vérifié par la tension :.
A l’instant t0 = 0, on ferme l’interrupteur K. La tension aux bornes du dipôle RC passe de 0 à E .
..................................................................................................................................................
....................................................................................................................................................
...................................................................................................................................................
...................................................................................................................................................

……………….……………………..
Remarque :
………………………………..……………………………………………………………………………….:
……………...…………………………………………………………………………………………………..
C’est l’équation différentielle vérifiée par la charge q
……………….……………………..
du condensateur pendant sa charge.
b. Solution de l’équation différentielle :
On admet que la solution de l’équation différentielle ……………………………… s’écrit sous la forme :
𝒕
𝒖𝒄 (𝒕 𝑨 avec 𝑨 et et des constantes.
Déterminons les constantes 𝑨 et en utilisant l’équation différentielle
………………………………………………………….…………………………………………....….………………
…………………………....….…………………………………………....….………………………………………….
...….…………………………………………....….…………………………………………………………………....
…………………………………..……………………………………………….…………………………………..….

Déterminons la constante en utilisant des conditions initiales


à l’instant t = 0 on a ( , ( car le condensateur était déchargé ),
…………………………………………………………………....……………:……………………………………..
…………………………………………………………. : ……………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………….
……………………………….
Donc l’expression de la tension aux bornes du condensateur est :
Remarques :
L’expression de la charge 𝒒
- on a ……………………………………............................…

……………………………….

L’expression de l’intensité du courant

- on a ………………………………………....………….………

……………………………….

42
4. Réponse RC à un échelon descendant de tension (décharge de condensateur) - étude théorique :
a. Équation différentielle vérifiée par la tension ::
Après la charge du condensateur, on bascule l’interrupteur à la position ❷ que l’on considère
comme origine des dates t=0, le condensateur se décharge dans la résistance.
...........................................................................................................................................
...........................................................................................................................................
.............................................................................................................................................
..........................................................................................................................................

.....................................................
C’est l’équation différentielle vérifiée par la tension 𝒖
.
aux bornes du condensateur pendant sa décharge.
Remarque :
………………………………..……………………………………………………………………………….……
……………...……………………………………..………………………………………………………………..
C’est L’équation différentielle vérifiée par la charge q
.................................................................
du condensateur pendant sa décharge.
b. Solution de l’équation différentielle :
On admet que la solution de l’équation différentielle …………………………………..…….…. s’écrit sous la
forme
𝒕
𝒖𝒄 (𝒕 𝑨 ., avec 𝑨 et m sont des constantes.
Déterminons la constante m en utilisant l’équation différentielle
……………………………………………………….…………………………………………....….…………………
………………………....….…………………………………………....….…………………………………………....
….…………………………………………....….…………………………………………………………………....…
.
Déterminons la constante 𝑨 en utilisant des conditions initiales
à l’instant t = 0 on a ( , ( car le condensateur était chargé ),
…………………………………………………………………....……………:………………………………………..
…………………………………………………………….……………………………………………………………
……………………………………………………………….…………………………………………………………

…….…………………………….
Donc l’expression de la tension aux bornes du condensateur est :
Remarques :
L’expression de la charge 𝒒(t)
On a : …………………………………………………………………..

……………………………
….

43
L’expression de l’intensité du courant i(t)
On a : …………………………………………………………………..
………………………………………………………………………….

……………………………….

5. Constante de temps :
a-Définition : On définit la constante du temps d’un dipôle RC par la relation : ……………….
b-Dimension de la constante de temps τ :
...................................................................................................................................................................................................
...................................................................................................................................................................................................
...................................................................................................................................................................................................
Donc : La grandeur τ a une dimension ……………, son unité dans SI est le …………..
b. Détermination de la constante de temps 𝝉 :
- Charge de condensateur :
𝒕
Méthode 1 : pendant la charge on a : 𝒖𝒄 (𝒕 (𝟏 𝝉

À on a : ……………………………………………………..……
τ est l’abscisse qui correspond à l’ordonnée ……
Méthode 2 : τ est l’abscisse de l’intersection entre la tangente de la
courbe à et le asymptote .
- Décharge de condensateur :
𝒕
Méthode 1 : pendant la décharge on a : 𝒖𝒄 (𝒕 𝝉

À t = τ on a : ……………………………………………………..……
τ est l’abscisse qui correspond à l’ordonnée ……………..

Méthode 2 : τ est l’abscisse de l’intersection entre la tangente de la


courbe à t =0 et l’axe des abscisses.

4. Energie emmagasinée dans un condensateur :


1. Mise en évidence d’énergie emmagasinée dans un condensateur :

On réalise le montage suivant :On charge le condensateur en plaçant


le commutateur en position ❶ . Puis on bascule le commutateur en position ❷ ,
le moteur tourne et le condensateur se décharge .
Que peut-on conclure de cette expérience :
………………..……………………………………….………………..……………………………………….………
………..…………………………………………………………………………………………………….………….
2. L’expression de l’énergie électrique emmagasinée dans le condensateur :
La puissance électrique fournie par le générateur au condensateur :
…………………………………….……………...........................................................................................................:
……………………………………………..……………………………………………..…………………………….:

44
Donc l’expression de l’énergie électrique emmagasinée dans le condensateur est : …………………….…..

Remarque : En utilisant la relation : ……………………………, on trouve : ………..……………


.
Applications : Les condensateurs sont utilisées dans des générateurs de tension, flash d’appareil photo,
ordinateurs…

Série N°P6 : Le dipôle RC

Exercice 1 : Pour déterminer la capacité d’un


condensateur on réalise le montage de la figure 1
qui est formé des éléments suivants :
*un générateur idéal de tension de force
électromotrice .
*un conducteur ohmique de résistance .
*un condensateur déchargé de capacité C et un
interrupteur K et des fils de connexion .
A l’instant t=0 on ferme l’interrupteur K et on suit
par un dispositif convenable les variations de la
tension appliquée aux bornes du condensateur
en fonction du temps et on obtient la figure 2.
1. Représenter sur la figure 1 dans la convention de récepteur les tensions 𝒖 et 𝒖𝑹 .
2. Déterminer l’équation différentielle vérifié par la tension aux bornes du condensateur .
𝒕
3. Trouver les expressions de A et τ pour que l’expression 𝒖 𝑨(𝟏 𝝉 soit solution de l’équation

différentielle.
3-1Déterminer l’expression de la charge 𝒒 de l’intensité du courant
4. Par l’analyse dimensionnelle montrer que τ a une dimension du temps.
5. Trouver τ graphiquement et montrer que C=1mF.
6. Calculer l’énergie électrique stockée dans le condensateur dans le régime permanent.

Exercice 2 : On réalise le montage de la figure1 formé de :


*un générateur idéal du courant qui alimente le circuit par un courant
d’intensité 𝐴.
*un condensateur de capacité C initialement déchargé.
*un conducteur ohmique de résistance R.
*un interrupteur K a deux positions 1 et 2.
I- A t=0 on bascule l’interrupteur à la position 1 et on suit les variations de la
tension en fonction du temps et on obtient la courbe de la figure 2.
1. Déterminer l’armature négative.
2. Montrer que l’expression de la tension aux bornes
𝑰𝟎
du condensateur s’écrit : 𝒖 . 𝒕.
3. Vérifie que .
4. Calculer l’énergie électrique stockée dans le
condensateur à t= 3s.

II-Lorsque la tension aux bornes du condensateur est


égale à on bascule l’interrupteur à la position2
et on obtient la courbe de la figure 3.
1. Déterminer l’équation différentielle vérifié par
.
𝒕
2. La solution de l’équation différentielle s’écrit : 𝒖 𝑨. .déterminer les expressions de A et α en
fonctions des paramètres du circuit.
45
3. Déterminer la valeur de τ et déduire la valeur de la résistance R
4. Montrer que l’expression de l’intensité du courant est : .
Expliquer comment on peut choisir la valeur de R pour avoir une décharge rapide.

Exercice 3 :

Exercice 4 : Les chaines électroniques HiFi contiennent des bobines et des condensateurs , cet exercice vise à
déterminer la capacité d’un condensateur.
On réalise un montage qui permet de charger un condensateur par un générateur de force électromotrice E et de
le décharger dans un conducteur ohmique de résistance R=2KΩ .
Reproduire le montage expérimental.
𝒖𝒄
1. Montrer que l’équation différentielle est 𝒖 (𝒕 𝝉 𝟎
𝒕
,déterminer l’expression de τ en fonction de R et C.
2. Par analyse dimensionnelle montrer que τ est un temps.
3. Vérifie que l’équation . est une solution de
l’équation différentielle.
4. Un programme approprié permet de tracer ln(uC)=f(t).
𝟏
4-1 Montrer que ln uC = - 𝝉.t +ln E
4-2 Déterminer les valeurs de E et τ.
4-3 Calculer la valeur de la capacité C.

46
Exercice 5 : Les thermomètres électroniques permettent de
mesurer des températures très élevées qu’il est impossible de
mesurer à l’aide de thermomètres à alcool ou à mercure. Ces
thermomètres se basent dans leur fonctionnement sur le
comportement d’un dipôle RC soumis à un échelon montant de
tension, et où la résistance varie avec la température. Pour savoir
la relation entre la résistance électrique R et la température θ, le
professeur de physique a réalisé le montage représenté sur la figure 1 et qui est constitué de :
- Un condensateur de capacité C = 1,5 μF .
- Une sonde thermique qui est un dipôle dont la résistance varie avec la température .
- Un générateur idéal de tension de force électromotrice E = 6
V et un interrupteur K.
- Une interface informatique qui permet de suivre l’évolution
de la tension 𝒖𝒄 aux bornes du condensateur en fonction du
temps. Après avoir mis la sonde thermique dans un milieu de
température θréglable et fermé l’interrupteur K, le professeur
a chargé le condensateur sous différentes températures et a
obtenu les courbes représentées sur la figure 2.
1. Recopier la figure1 et représenter la tension 𝒖𝒄 aux bornes
du condensateur et la tension 𝒖𝑹 aux bornes de la sonde
thermique en adoptant la convention récepteur.
2. Établir l’équation différentielle vérifiée par la tension 𝒖𝒄 (𝒕).
3. La solution de l’équation différentielle s’écrit sous la forme
𝒕 ⁄𝑹
𝒖𝒄 (𝒕 𝑨 . Trouver les constantes A et B.
4. Déterminer la constante de temps 𝝉𝟏 à la température 𝟏
𝟐𝟎𝟓 , et en déduire l’influence de l’élévation de la
température sur la durée de charge du condensateur.
5. Pour mesurer la température 𝟐 d’un four électrique, le
professeur a mis la sonde thermique dans le four électrique, et a
déterminé la constante de temps 𝝉𝟐 en utilisant le même
montage expérimental précèdent (figure 1), et a obtenu 𝝉𝟐 𝟎 𝟒𝟓 𝒎𝒔 .
La courbe de la figure 3 donne les variations de la résistance 𝑹 de la sonde thermique en fonction de la
température θ. Déterminer la valeur de la température 𝟐 dans le four .

****************************** correction
******************************
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
47
Cours N°P 7 : Le dipôle RL
Introduction : La décharge électrique, produite par une
bobine dans les tubes à néon provoque une émission de
lumière. Cette décharge est causée par l'apparition d'une
surtension aux bornes de la bobine. Qu'est-ce qu'une bobine ?
Quelles sont les grandeurs physiques qui la caractérisent? Quel
rôle peut jouer une bobine dans un circuit électrique ? Et
comment expliquer l'apparition du phénomène de surtension ?
I. La bobine :
1. Définition :
La bobine est un dipôle constitué d’un enroulement non connecté de fil conducteur de cuivre
autour d’un cylindre isolant.
Le symbole de la bobine est : ou
𝑳 : l’inductance de la bobine, son unité dans (S.I) est Henry 𝑯.
𝒓 : la résistance interne de la bobine, son unité dans (S.I) est Ohm Ω.
Remarque : Lorsque la résistance interne r ≃ 0, on dit que la bobine est idéal est son symbole devient :
2. Tension aux bornes d’une bobine :
La tension aux bornes d’une bobine (L, r), est donnée par la relation :
𝒖𝑳 :…………………….…………….
……………………………… :…………..……..……….………….
r………………………….…..………
L : ……….……………….……..….. dt :……………..……
Remarques :
- Lorsque la bobine est parcourue par un courant d’intensité constante (régime
permanent),
Alors: ………………………………... D’où : ………………………………………………….
Donc la bobine se comporte comme un …………… …………………
- Lorsque la résistance interne de la bobine est négligeable, la tension entre ses bornes devient : …………………
- Si l’intensité du courant (𝒕) est croissante, alors : …………………………………
- Si l’intensité du courant (𝒕) est décroissante, alors : ……………………………….

- Si l’intensité du courant est variée très rapide, la dérivée / 𝒕 prend une valeur très grande et ainsi (𝒕), d’où elle
apparaît aux bornes de la bobine une surtension. Ce phénomène est utilisé par exemple pour provoquer des
étincelles aux bornes de la bougie d’un moteur à essence et l’allumage des lampes au néon.

3. L’influence d’une bobine dans un circuit électrique :


Activité 1 : on réalise le montage expérimental suivant dans lequel les deux lampes
sont identiques et la résistance de la bobine et celle du conducteur ohmique ont la
même valeur 𝒓 𝑹
Observations :
- Lorsque on ferme l’interrupteur K on remarque que …... s’allume avant …...
- Lorsque on ouvre l’interrupteur K on remarque que …….. s’éteint avant …….
Conclusion.

……………………………..............................................................................................................................
.........................................................................................................................................................................

48
II. Réponse d’un dipôle RL à un échelon de tension :
1. Définition :
Le dipôle 𝑹𝑳 est l’association en série d’un conducteur Ohmique de résistance 𝑹 et d’une bobine son inductance 𝑳
et sa résistance interne 𝒓. La résistance totale de la dipôle RL est : ……………..

2. Réponse d’un dipôle RL à un échelon de tension - étude expérimentale :


On réalise le montage du document ci-contre.
On prend : E = 6 V ; L = 0,2 H ; RT = 100 Ω
- On ferme l’interrupteur à l’instant t = 0 et on visualise la variation l’intensité
de courant i en fonction de temps (courbe A : le dipôle RL est soumis échelon
de tension montant : établissement du courant).
- Lorsque l’intensité de courant i devient constante on bascule K de la position 1 à
la position 2. On obtient : la courbe B : (le dipôle RL est soumis échelon de
tension descendant : annulation du courant).

B A

Régime
Régime permanent Régime Régime
transitoire transitoire permanent

𝑳
On pose que : 𝑹 = τ ; Dans ce cas : τ = = 0.002 s = 2 ms.
𝑻

Remarque expérimentale :
- L’intensité i(t) est une fonction continue.
- La durée de l’établissement et de l’annulation du courant est égale à 5τ.
- La durée de l’établissement de l’annulation du courant augmente qu’on L augmente ou RT diminue.
On constate 2 régimes :
- Régime transitoire quand t τ on constate que i(t augmente (dans le cas d’établissement ou
diminue (dans le cas d’annulation).
- Régime permanent quand t≥ τ la valeur de i(t) reste constante lors d’établissement est égale à
Imax= /𝑹𝑻 et nulle lors de son annulation ( : rupture) .

3. Réponse RL à un échelon montant de tension (établissement de courant) - étude théorique :


a. Equation différentiel vérifiée par l’intensité du courant i(t) :
…………………………………………… ………………………………………………....
………………………………………………………………………………………….……
……………………………………………………………………………………….:………
………………………………………………………………………………….:……………
…………………………………………………………………………….:…………………

………………………………

49
Remarque : : …………………………………………………………………………………………………….………….
……………...………………………………………………………………..……………………………………………..

C’est l’équation différentielle vérifiée par la tension 𝒖𝑹 ………………………………………


pendant l’établissement de courant.

b. Solution de l’équation différentielle :


On admet que la solution de l’équation différentielle …………………………………..…….…. s’écrit sous la forme :
𝒕
(𝒕 𝑨 ., avec 𝑨 et et des constantes.. Dérivée : = ………….…………..
𝒕
Déterminons les constante B et en utilisant l’équation différentielle
……………………………………………………….…………………………………………....….………………………
…………………....….…………………………………………....….…………………………………………....….………
…………………………………....….………………………………………………………………………………………
……………………………….……………………….........................................................................................................….

Déterminons la constante 𝑨 en utilisant des conditions initiales


A on a ( ....….…………………………………………....….………………………………………
…....….…………………………………………....….………………………………………………………………………
……………………………..…....….…………………………………………....….………………………………………

Donc l’expression de l’intensité du courant traversant le circuit 𝑹𝑳 est : …………………………………………


Remarques : ….
L’expression de la tension 𝒖𝑹
On a : …………………………………………………………………………
…………………………………………………………..…………...

…………………………..

L’expression de la tension 𝒖𝑳
On a : ………………………………………………………………………
……………………………………………..……………………………….
…………………………………………………………………………………

…………………………..

On néglige la résistance de la bobine r devant la résistance R ;…………………


…………………………………………………………………………………..…

…………………………..

50
4. Réponse RL à un échelon descendant de tension (annulation de courant) - étude théorique :
a. Equation différentiel vérifiée par i(t) pendant annulation du courant:
…………………………………………… …………………………………………..…..
………………………………………………………………………………………….……
…………………………………………………………………………………….:………
………………………………………………………………………………….:…………
……………………………………………………………………………….:……………

………………………………..……
Remarque :
………………………………..…………………………. ………………………………………………………………….
……………………...…………………………………………………………………………………………………..……
C’est l’équation différentielle vérifiée par la tension
………………………………………
pendant l’établissement du courant.

b. Solution de l’équation différentielle :
On admet que la solution de l’équation différentielle …………………………………..…….…. s’écrit sous la forme :
𝒕
(𝒕 𝑨 ., avec 𝑨 et et des constantes.. Dérivée : = ………….........…………..
𝒕
Déterminons les constante B et en utilisant l’équation différentielle
……………………………………………………….…………………………………………....….………………………
…………………....….…………………………………………....….…………………………………………....….………
…………………………………....….………………………………………………………………………………………
……………………………….……………………….............................................................................................................
.
Déterminons la constante 𝑨 en utilisant des conditions initiales

A on a ( ; ……………………..…………………………………………………………..
𝑹𝑻

………………………………………………………………..…....….…………………………………………....….……
…………………………………………………………………………………………….........………………………..…

…………………………..……
Donc l’expression de l’intensité du courant traversant le circuit 𝑹𝑳 est :
Remarques :
L’expression de la tension 𝒖𝑳 :
On a : ………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………

………………………
L’expression de la tension 𝒖𝑹 :
Méthode 1 : On a : ………….………………………………………….…
Méthode 2 : On a : …………..…………………….…………………………………..…………………….…………
…………………………..………………………………………..…………………….………… ……….…………
…………………....……

51
5. Constante de temps :
a. Définition : On définit la constante du temps d’un dipôle RL par la relation : ………………...
*Dimension de la constante de temps τ :
...................................................................................................................................................................................................
...................................................................................................................................................................................................
...................................................................................................................................................................................................
Donc : La grandeur τ a une dimension ……………, son unité dans SI est le …………..
b. Détermination de la constante de temps 𝝉 :
𝒕
Lors d’établissement du courant : (𝒕 𝑰𝑷 (𝟏 𝝉

Méthode 1 : À 𝒕 𝝉 on a : ……………………………………..……
τ est l’abscisse qui correspond à l’ordonnée ……

Méthode 2 : τ est l’abscisse de l’intersection entre la tangente de la


courbe à et le asymptote 𝑰𝒎𝒂 .

𝒕
Lors d’annulation du courant : (𝒕 𝑰𝟎 𝝉

Méthode 1 : À t = τ on a : …………..………………………………
τ est l’abscisse qui correspond à l’ordonnée ………….…………..

Méthode 2 : τ est l’abscisse de l’intersection entre la tangente de la


courbe à t =0 et l’axe des abscisses.

III. Energie emmagasinée dans une bobine :


1. Mise en évidence d’énergie emmagasinée dans une bobine :
Activité 3 : On réalise le montage expérimental suivant :
On ferme l'interrupteur k à l'instant ،un courant électrique traverse la
bobine car la diode est bloquante ،elle empêche le courant de passer dans le
moteur puis on ouvre l'interrupteur, on constate que le moteur fonctionne et
le corps suspendu au fil monte d'une hauteur h.

Conclusion : La bobine a emmagasinée énergie qui a été libérée lorsqu'on a


ouvert le circuit. Le corps a reçu cette énergie électrique qui a été
transformée en énergie potentielle pour le faire monté d'une hauteur h.

2. Expression de l’énergie magnétique d’une bobine :


L’énergie magnétique emmagasinée dans une bobine magnétique L parcourue par un courant électrique d’intensité i
est donnée par la relation suivante : 𝒎 :……………………………….

……………….… 𝑳 :…………..……..…………….
i…………………………..………

Démonstrations : considérons une bobine idéal : ……………

…………………………..…………………………………..…………………………………..……………………………
……..…………………………………..…………………………………..…………………………………..……………
……………………..…………………………………..…………………………………..…………………………………
.…………………………………..…………………………………..…………………………………..……………………

52
Série N°P7 : Le dipôle RL
Exercice 1 :Pour déterminer l’inductance L d’une bobine de résistance
négligeable, on utilise le montage représenté dans la figure (1), comprenant
cette bobine, un conducteur ohmique de résistance R=1,5.103 Ω , un GBF qui
délivre une tension triangulaire de période T et un interrupteur K . On ferme
l’interrupteur K à l’instant t0 = 0 , et on visualise à l’aide d’un oscilloscope. La
tension aux bornes de la bobine, et la tension aux bornes du
conducteur ohmique. On obtient l’oscillogramme de la figure (2)

- sensibilité verticale des deux voies de l’oscilloscope : 2V.div-1 .


- balayage horizontale 0,2 ms.div-1

1. Quel est le rôle de la bobine lors de la fermeture


du circuit ?
2. Montrer que les tensions et sont liées par
𝑳 𝒖 𝑴
la relation 𝒖𝑨𝑴
𝑹 𝒕
3. Déterminer à partir de l’oscillogramme, les valeurs
𝒖 𝑴
de 𝒖𝑨𝑴 et .
𝒕
4. Déduire la valeur de L.

Exercice 2 : Le circuit étudié, représenté ci-contre,


est constitué d’un générateur idéal de tension
continue de force électromotrice E, d’un interrupteur
K, d’une bobine de résistance r et d’inductance L et
d’un conducteur ohmique de résistance R.
Données : ; Ω.

1. À partir de la fermeture de l’interrupteur K, on


observe la tension Ur à l’aide d’une interface
d’acquisition reliée à un ordinateur. Quel est
l’intérêt de faire le relevé de cette tension uR?
2. Le tableur du logiciel d’acquisition nous permet de calculer les valeurs de i et de tracer la courbe (
donnée ci-dessus.
3. Quel est le phénomène physique mis en évidence dans ce cas ? Quel élément du circuit est la cause de ce
phénomène ?
4. En appliquant la loi d’additivité des tensions, déterminer l’équation différentielle vérifiée par l’intensité du
courant dans le circuit en fonction du temps.
5. une étude mathématique montre que l’équation établit précédemment a pour solution :
⁄ 𝑳
( ( où , sont deux constantes non nulles .Montrer que 𝝉 et 𝑰𝑷
𝒓 𝑹 𝒓 𝑹
6. En exploitant la figure 2 déterminer r et L
7. Quelle est la valeur de l’énergie magnétique au régime permanent.

Exercice 3 : On réalise le circuit électrique, schématisé sur la figure 1, qui comporte :


- Un générateur de tension de f.e.m. ;
- Une bobine d’inductance et de résistance négligeable ;
- Deux conducteurs ohmiques de résistance Ω et r ; - Un interrupteur K.

1- dentifier la courbe (fig2) qui représente la tension u (t et celle qui représente u (t .


2- Vérifier que la valeur de la résistance 𝒓 du conducteur ohmique est

53
3- Etablir l’équation différentielle régissant l’établissement du courant i(t) dans le circuit. Trouver les
expressions de A et de 𝝉 en fonction des paramètres du circuit pour que l’expression
𝒕⁄
(𝒕 𝑨(𝟏 𝝉 soit solution de cette équation différentielle.

4- Déterminer la valeur de la
constante du temps 𝝉.
5- En déduire la valeur de
l’inductance L de la
bobine.
6- Trouver l’énergie
emmagasinée par la bobine
𝝉
à l’instant 𝒕 𝟐

Exercice 4 : On réalise le montage expérimental représenté sur la figure 1 comprenant :


- Une bobine (b) d’inductance L et de résistance r ; - Un conducteur ohmique (D) de résistance R ;
- Un générateur de tension (G) de force électromotrice E ;
- Un ampèremètre (A) de résistance négligeable ;
- Un interrupteur K.
A l’instant t = 0, on ferme l’interrupteur K, et on
visualise à l’aide d’un oscilloscope à mémoire les
variations de la tension ( entre les pôles du
générateur (G) et de la tension ( entre les bornes
du conducteur ohmique (D). On obtient les courbes et
représentées sur La droite (T) représente la tangente à
la courbe à l’instant . Dans le régime permanent,
l’ampèremètre (A) indique la valeur 𝑰 𝟎 𝟏 𝑨.
1. Montrer que l’équation différentielle que vérifie
la tension s’écrit sous la forme :

𝝀𝒕
2. Sachant que la solution de l’équation différentielle s’écrit sous la forme : (𝒕 (𝟏 .
3. Trouver l’expression des constantes et en fonction des paramètres du circuit.
4. Trouver l’expression de la résistance 𝒓 de la bobine (b) en fonction de , et Calculer la valeur de .
𝒖𝑹
5. Exprimer ( 𝒕 𝟎 dérivée de la tension 𝒖𝑹 par rapport au temps à l’instant , en fonction
de , , , et . En déduire la valeur de .

Exercice 5 : Dans un circuit en série , on place un générateur


de tension continue , un interrupteur, un conducteur ohmique de
résistance et une bobine d’inductance
de résistance .On ferme le circuit et, à l’aide d’un
système informatisé , on visualise la tension aux bornes de la
bobine au cours du temps (voir le graphe ci-contre )
1. Rappeler l’expression de la tension aux bornes d’une
bobine en fonction de l’intensité du courant qui la traverse .
2. Que devient l’expression de lorsque l’intensité du courant
traversant la bobine est constante.
3. À partir de quelle date l’intensité du courant traversant la bobine est constante ?
4. Calculer la valeur de l’intensité du courant traversant la bobine lorsqu’elle est constante.
5. Déterminer graphiquement la constante du temps et la comparer à la valeur théorique

54
Cours N°P 8 : Les oscillations libre dans un circuit RLC série

Introduction : Une bobine et un condensateur constituent deux


réservoirs d’énergie électrique . Que se passe-t-il lorsqu’on relie un
condensateur chargé aux bornes d’une bobine

I-Décharge d’un condensateur dans une bobine.


1-Etude expérimentale :
On réalise le montage ci-contre :
On place l'interrupteur sur la position (1), le condensateur se charge, puis on
bascule l'interrupteur sur la position (2). Le condensateur se décharge dans
un dipôle RL où R = r + r'. On a des oscillations dont l’amplitude diminue
(amortissement). Le circuit RLC est le siège d’oscillations électriques libres
amorties.
2-Régimes d’oscillations
On caractérise trois régimes selon la valeur de la résistance R

Régime périodique

La résistance est nulle, les oscillations sont périodiques. Le circuit LC


est alors le siège d’oscillations propres non amorties. Le régime est
alors périodique.

La période To des oscillations est appelée période propre

Régime pseudo-périodique

La résistance est faible, l’amplitude des oscillations


n’est pas constante mais décroît : les oscillations s’amortissent. Le
régime est dit pseudo périodique .

La pseudo période

Régime apériodique

Le régime apériodique: Si la résistance totale du circuit est grande, les oscillations disparaissent car
l'amortissement est fort, le condensateur perd sa charge sans
oscillations, et on distingue dans ce cas trois régimes :u(t)
-Le régime sous-critique : la tension aux bornes du
condensateur effectue une seule oscillation avant de s'annuler.
-Le régime critique : la tension aux bornes du condensateur
s'annule sans oscillations.
-Le régime sur-critique : la tension aux bornes du
condensateur dure un temps très long pour s'annule sans
oscillations.

55
II- Etude théorique d'un circuit série RLC
1-L’équation différentielle
On considère le circuit RLC en série suivant,
D’après la loi d’additivité des tensions: ……………………………………………….
…………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………..………………………………
…………………………………………………………………………………………
…………………………..………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………..………………………………………………………………………
…….................…...............…………………
L’équation différentielle verifiée par la tension 𝒖𝒄

Remarque :…………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………..……………………………………………

………….............……………..............…
L’équation différentielle verifiée par la charge q(t)

Remarque :………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………

III- Etude théorique d'un circuit série LC d'amortissement négligeable (R=0):


1-L’équation différentielle vérifiée par la tension 𝒖𝒄
On considère le circuit LC série suivant, où le condensateur est initialement chargé. (R=0)
D’après la loi d’additivité des tensions :……………………………………………
………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………….……………
…………………………………..………………………………………………………
………………………………………………………………………………………
…………………………………..……………………………………………………
…………………………………………………………………………
……………….................…………
:
Remarque :………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………

L’équation différentielle verifiée par la charge q(t) ……...........……………………

2-Solution de l'équation différentielle


On admet que la solution de l’équation différentielle …………………………………..…….…. s’écrit sous la forme :
( cos( ,

avec : est la période propre du circuit LC. Elle s’exprime en radian (rad) ; (rad.s-1)
: est la phase à l’origine des dates). Elle s’exprime en radian (rad)
U : est l’amplitude des oscillations. Elle s’exprime en volt (V)

56
a-Déterminons l’expression de T0 .
……………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………..……
……………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………..…………
……………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………

b -Analyse dimensionnelle de T0
………………………………………………………………………………………………………………..…
……………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………..………
……………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………

C- Déterminons Um
……………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………
d- Déterminons :
……………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………

L’expression de 𝒖𝒄 (𝒕 devient : ………………………………………….…………………………….


avec f0 c’est la fréquence propre (Hz)

Application : à partir de la figure ci-contre déterminer


l’expession de 𝒖𝒄 (𝒕
………………………………………………………………………
………………………………………………………………………
………………………………………………………………………

3-Évolution de la charge q et de l’intensité i.


 l’expression de la charge q :
…………………………………………………………………………………………..…………………………
……………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………..……………………………

avec . : représente la valeur maximale de la charge q (amplitude d’oscillation)

Rappel :

57
 l’expression de l’intensité du courant i(t)
………………………………………………………………..…………
……………………………………………………..……………………
…………………………………………..………………………………
………………………………..…………………………………………
……………………..……………………………………………………

 Représentation de uc(t et i(t) en fonction de t

i(t) ….. ……. ….. ……. ….. ….. …….


uc(t) ….. ……. ….. ……. ….. ……. …..

III-Etude des échanges d’énergies dans un circuit RLC


1-L’énergie d’un circuit (L,C) série
Dans un circuit LC, l’énergie totale est égale à la somme de l’énergie électrique stockée dans le condensateur et de
l’énergie magnétique emmagasinée dans la bobine :

…………………………..…

Dans le circuit LC, l’énergie totale du circuit est constante au cours du


temps, donc elle est conservative

Lorsque l’énergie emmagasinée dans le condensateur diminue, l’énergie


de la bobine augment et inversement, donc il y a un échange d’énergie
𝑻𝟎
entre le condensateur et la bobine au cours d’une période 𝑻 𝟐
avec
la période propre des oscillations

Expression de l’énergie totale :

Lorsque 𝒖𝒄 𝑻 …………….. = ………..

Lorsque 𝒖𝒄 . .. 𝑻 …………….. = ………..

Démontrons que l’énergie 𝑻 est conservative

…………………………..……………………………..……………………………..……………………………..…
…………………………..……………………………..……………………………..……………………………..…
…………………………..……………………………..……………………………..…………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………..……
…..............................................................................................…...................................................................................
……………………………………………………………………………………………………………………..……
…..............................................................................................…...................................................................................

58
2-L’énergie d’un circuit (R,L,C) série.
Dans le circuit RLC, il y a toujours échange énergétique entre le
condensateur et la bobine mais il y a déperdition ( :dissipation)
d’énergie par effet Joule (transfert thermique) dans les résistances.
Il y a donc amortissements des oscillations.
-L’énergie n’est plus constant, elle diminue au cours du temps .
-L’expression de l’énergie totale à l’instant 𝒕 est :
…………………………..…

Application : quelle est la nature d’énergie stockée à l’instant 𝒕𝟏 𝟏 𝒎𝒔 et 𝒕𝟏 𝟏 𝟓 𝒎𝒔.


…………………………..……………………………..……………………………..……………………………..…
…………………………..……………………………..……………………………..……………………………..…

Démontrons que l’énergie 𝑻 n’est pas conservative : Rappel :

…………………………..……………………………..……………………………..……………………………..…
…………………………..……………………………..……………………………..……………………………..…
…………………………..……………………………..……………………………..…………………………………
……………………………………………………………………………………………………...……………………
..……………………………..……………………………..……………………………………………………………
…………………………………………………………………………...……………………..………………………
……..……………………………..……………………………………………………………………………………
…………………………………………………...……………………..……………………………..…………………
…………..………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………...……………………..……………………………..………………
……………………………………………………...……………………..……………………………..………………
……………………………………………………...……………………..……………………………..………………
……………………………………………………...……………………..……………………………..………………

IV Entretien des oscillations.


1-Nécessité d’une source d’énergie
Un oscillateur électrique tel que nous l’avons vu est amorti par dissipation d’énergie par effet Joule dans le
conducteur ohmique. Pour entretenir les oscillations d’un circuit RLC libre, il faut apporter au circuit par
l’intermédiaire d’un dispositif, la même quantité d’énergie qui a été perdue. C’est le rôle du dispositif d’entretien.

2- Dispositif d'entretien des oscillations: montage à résistance négative

59
On réalise le montage ci-dessus dans lequel le génerateur G délivre une tension proportionnelle à l’intensité du
courant qu’il débite. Ug=R0.i.
-Le générateur G se comporte comme une résistance négative de valeur –
Etude théorique :
On considère le montage d’entretien d’oscillation ci-dessus ,
D’après la loi d’additivité des tensions on a :
…………………………..……………………………..……………………………..……………………………..…
…………………………..……………………………..……………………………..……………………………..…
…………………………..……………………………..……………………………..…………………………………
……………………………………………………………………………………………………...……………………
..……………………………..……………………………..……………………………………………………………
…………………………..……………………………..……………………………..……………………………..…
…………………………..……………………………..……………………………..……………………………..…
…………………………..……………………………..……………………………..…………………………………
……………………………………………………………………………………………………...……………………
..……………………………..……………………………..……………………………………………………………
…………………………………………………………………………...……………………..………………………
…………………………………………………………………………...……………………..………………………

Si la résistance réglable R0 est égale à la résistance R du circuit RLC, l'équation devient


…………………………………………………………………...……………………..……………………………..…

On retrouve une équation différentielle semblable à l'équation du circuit LC. Le circuit RLC devient équivalent à un
circuit LC et oscille avec une période propre T0 qui dépend uniquement de la valeur de L et de la valeur de C :

Série N°P8 : Les oscillations libre RLC série


Exercice 1: On charge totalement un condensateur de capacité C=45.3μF par un générateur idéal de f.é.m. E et
on le monte à une bobine d’inductance L et de résistance r à t=0. On visualise par un oscilloscope la courbe qui
représente la tension uC(t) en fonction du temps.
1-Montrer comment relier l’oscilloscope pour visualiser la
tension uC(t).
2-Quel est le régime observé ?
3-Quelle est la forme d’énergie stocké dans le circuit à
t=60ms ? justifier.
4-En considérant la pseudo-période T est égale à la période
propre T0 de l’oscillateur LC déterminer la valeur L.
5-Calculer ∆E la variation de l’énergie totale entre les
instants t=0 et t1=90ms expliquer le résultat.
6-Trouver l’équation différentielle vérifiée par uC(t).
7-On monte en série avec le condensateur et la bobine un générateur G délivrant une tension proportionnelle à
l’intensité du courant uG=a.i et on obtient des oscillations sinusoïdales lorsque a=8 (SI)
a-Quelle est le rôle du générateur G
b-Déterminer l’équation vérifiée par la charge q dans ce cas.
c-Trouver r la résistance de la bobine.

60Prof : Youssef EL FATIMY / 2 BAC BIOF Cours-Activités- Exercices / Page 79


Exercice 2: Le condensateur et la bobine échangent
l’énergie lorsqu’ils sont montés tous les deux.
On étudie le circuit idéal LC. Un groupe d’élèves ont
chargés totalement le condensateur de capacité C sous une
tension U puis ils ont montés le condensateur avec une
bobine d’inductance L et de résistance négligeable.
1-Indiquer le régime observé.
2-Représenter dans la convention réceptrice les tensions 𝒖 𝒖𝑳
3-Déterminer l’équation différentielle vérifiée par la tension
4-La figure 2 représente les variations de uC en fonction du temps
.En exploitant la courbe écrire l’expression de la tension uC(t).
5-L’énergie magnétique Em stockée dans la bobine varie en
fonction du temps selon la courbe représentée dans la figure 3.
a-Montrer que l’énergie Em s’écrit :
𝟏 𝟒
𝒎 (𝒕 𝟒
. 𝑼𝟐 (𝟏 ( 𝑻 𝒕). (rappel : sin²x = 1/2.(1-cos(2x)) )
𝟎
b-Déduire l’expression maximale Em,max de l’énergie magnétique en fonction de C etU.
c-En exploitant la courbe Em=f(t) déterminer la capacité C.
6-Trouver l’inductance L.

Exercice 3: Pour connaitre l’effet de la résistance r d’une bobine (b) sur l’énergie totale du circuit RLC ,un
élève a monté à t=0 un condensateur de capacité c=2,5µF initialement changé avec la bobine. Par un dispositif
adéquat on visualise les variations des énergies Ee et Em en
fonction du temps.
1-Indiquer le régime des oscillations.
2-On suppose T=T0 déterminer la valeur de L.
3-Déterminer l’équation différentielle vérifiée par q.
4-Lénergie totale E= Ee+Em.
a-Exprimer l’énergie E en fonction de C ;L ;q et dq/dt.
b-Montrer que l’énergie totale diminue au cours du temps
selon la relation 𝒓 𝒕. expliquer cette diminution.
5-Calculer l’énergie dissipée entre les instants t=2ms et t=3ms

Exercice 4: Le circuit RLC est formé d’un conducteur


ohmique de résistance R, un condensateur de capacité C et
une bobine d’inductance L = 80mH.On visualise par un
oscilloscope la tension uC.
1-Représenter le montage expérimental utilisé.
2-Quel est le régime des oscillations.
3-Déterminer la pseudo-période T.
4-A quoi due l’amortissement des oscillations.
5-On suppose que la résistance du circuit est petite et n’a aucune influence sur les oscillations, calculer C.
6-Calculer l’énergie totale stockée dans le circuit entre les instants t1=3 ms et t2=12 ms , déduire l’énergie
dissipée entre ces instants.

61
Les questions qui se posent au chimiste……………………………….....85

Transformations rapides et transformations lentes ……………………..87

Suivi temporel d’une transformation chimique


-vitesse de réaction ………………………………………………………………….95

Transformations chimiques s’effectuant dans les deux sens …………109

Etat d'équilibre d'un système chimique …………………………………….118

Transformations associées aux réactions acide-base en solution aqueuse


– Titrages acido-basiques …………………………….......……………....125

Le temps qui nous reste à vivre est plus


important que toutes les années écoulées.

Léon Tolstoï

62
Les questions qui se posent au chimiste
I- Activités du chimiste :
On a étudié les années précédentes certaines activités du chimiste comme la technique d'extraction et de synthèse et
celle d'analyse chromatographique ...etc …….
Les activités du chimiste sont nombreuses et diversifiées car la chimie est une branche de la science qui étudie la
composition de la matière et ses transformations, elle a un grand rôle dans plusieurs secteurs, elle intervient dans la
fabrication plusieurs produits (médicaments, dentifrice, parfums, peintures, huiles alimentaires, savon, crèmes, ...etc)

II-Les questions que se pose au chimiste:


Plusieurs questions peuvent se poser sur un chimiste parmis lesquelles on peut citer les suivantes:
-Comment augmenter le rendement d'une transformation chimique.
- Quelle est la nature de la transformation étudiée, rapide ou lente? totale ou limitée?
- Quelle est le sens de la transformation, est-il direct ou inverse?
-Comment contrôler l'évolution d'un système chimique?

.
Et plusieurs autres questions qui dépendent de la nature, de la recherche chimiste par exemple Archimède s'est
posé plusieurs questions sur la couronne du roi :
-Est-ce que la couronne est en or pure ?
- Contient-elle un autre métal ?
-Le volume de la couronne est- il égale au volume de la quantité d'or pure ayant la même masse que la couronne?
-Comment déterminer le volume de la couronne ?

Finalement Archimède a constaté que lorsqu'on immerge la couronne dans l'eau, le volume de l'eau déplacée est
égale à celui de la couronne, ce qui lui a permet de déterminer le volume de la couronne et de savoir qu'elle n'était
pas en or pure. Malgré qu'ils ont la même masse, la couronne avait un volume supérieur à celui de l'or pure ayant
même masse que celle de la couronne donc elle n'était pas en or pure, elle contenait un autre métal: l'argent qui a
une masse volumique10,5g/cm3 inférieure à celle de l'or qui est :19,3g/cm3 donc la couronne n'était pas en or pure.

63
III-Rappel de quelques notions acquises:
1- La quantité de matière:
La quantité de matière d'un échantillon est le nombre de moles que contient cet échantillon. C'est une grandeur
notée n ; son unité est la mole (mol) ,elle est donnée par l'une des relations suivantes:

2- La masse volumique :
𝒎
La masse volumique d'un corps solide liquide ou gazeux est le quotient de sa masse par son volume:
𝑽
L'unité de la masse volumique dans le système international est : kg/m3, mais on utilise couramment: g/cm 3
Exemple masse volumique de l'aluminium:

3- La densité:
La densité d'un corps solide ou liquide pour les gaz :

4- Relation de dilution d'une solution:


Soit V le volume de la solution concentrée et C sa concentration, et soit C' la concentration de la solution diluée et V'
son volume. si Veau est le volume de l'eau ajoutée, on a: V' = V + Veau

La quantité de matière est la même dans les deux solutions :

64
Cours N°C1 : Transformations rapides et transformations lentes

Introduction : La combustion du feu d’artifice est une transformation


rapide et la formation de rouille est une transformation lente, et les
deux sont des réactions d’oxydo-réductions.
- Qu’est-ce qu’une réaction d’oxydo-réduction ?
- Qu’est-ce qu’une transformation rapide et une transformation lente ?
- Peut-on accélérer ou ralentir une réaction ?
I. Réactions d’oxydoréduction (Rappel)
1. Définition :
Un oxydant est une espèce chimique susceptible de ………….. un ou plusieurs ……….
Exemple : … … … . … … . . … .. … 𝒕𝒄
Un réducteur est une espèce chimique susceptible de ………. un ou plusieurs ………….
Exemples … … … … … … . 𝒕𝒄
Un couple oxydant/réducteur est l’ensemble d’un oxydant et de son réducteur conjugué. Il est noté :
𝑶 𝑹 , et caractérisé par une demi-équation électronique :
𝟑
Exemples 𝒖𝟐 (𝒂𝒒 𝒖(𝒔 … … … … … … … … …. ; 𝑨 (𝒂𝒒 𝑨 (𝒔 … … … … … … … … ….

Une réaction d’oxydoréduction est une réaction qui fait intervenir un échange d'électrons entre les réactifs
de deux couples 𝑶 𝟏 𝑹 𝟏 𝒕 𝑶 𝟐 𝑹 𝟐 où le réducteur perd des électrons et est acquis par l'oxydant.

Soient les deux couples : 𝑶 𝟏 réagit avec 𝑹 𝟐 Exemple : Réaction entre les ions d’argent Ag+ et le
cuivre métal Cu.
𝑶 𝟏 𝑹 𝟏 (𝑶 𝟏 𝒏𝟏 ⃗⃗⃗ 𝑹 𝟏 𝒏𝟐 𝑨 (𝒂𝒒 𝑨 (𝒔 : … … … … … … … … … … . ….
𝑶 𝟐 𝑹 𝟐 ( 𝑹 𝟐 ⃗⃗⃗ 𝑶 𝟐 𝒏𝟐 𝒏𝟏 𝒖𝟐 𝒖(𝒔 : … … … … … … … … … … … ….
(𝒂𝒒
L’équation de la réaction d’oxydoréduction entre
Ox1 et Red2 s’écrit, en combinant les demi- L’équation de la réaction est :
équations … … … … … … … … … … … ….
𝒏𝟐 𝑶 𝟏 𝒏𝟏 𝑹 𝟐 𝒏𝟏 𝑶 𝟐 𝒏𝟐 𝑹 𝟏

Remarque : Le gain d’électron(s) = Réduction ; La perte d’électron(s) =Oxydation

- L’oxydation transforme un réducteur en son


oxydant conjugué.
- La réduction transforme un oxydant en son
réducteur conjugué.

2. Equilibre de la demi-équation
Pour établir une demi-équation d’oxydoréduction en milieu acide, il faut suivre les étapes suivantes :
1ère étape : Equilibrer tous les atomes autres que l’oxygène O et l’hydrogène H;
2ème étape : Equilibrer les atomes d’oxygènes O en ajoutant des molécules d’eau H2O;
3ème étape : Equilibrer les atomes d’hydrogènes H en ajoutant des protons H+
4ème étape : Equilibrer les charges électriques en ajoutant des électrons,

65
Application 1 : Écrire les demi-équations électroniques des couples oxydant/réducteur ci-dessous.

( (
………………………………………………………………………………………………

( (
…………………………………………………………………………………………………….

Cr2O72-/ Cr3+ ……………………………………………………………………………………………………

2. Écrire l’équation de la réaction d’oxydoréduction qui traduit la transformation entre :

……………………………………………………………………………………………………
( (
……………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………….

……………………………………………………………………………………………………
( r (
……………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………............

II. Les transformations rapides et les transformations lentes :


1. Les transformations rapides :
+
Activité 1 : On verse 𝟐𝟎 𝒎 de solution de sulfate de cuivre II ( 𝒖𝟐 + 𝑺𝑶𝟒𝟐−)
+
dans un tube à essai (1), et on ajoute 𝟏𝟎 𝒎 de la soude (𝑵𝒂 + 𝑯𝑶 ) à essai (2). −

1. Qu’observez-vous ? Quel est le nom du composé produit ?


......................................................................................................................................
...........................................................................................................................
2. Écrire l'équation de cette réaction.
.........................................................................................................................................................
3. Cette réaction peut-elle être suivie à l'œil nu ? Que concluez-vous ?
....................................................................................................................................................................

Conclusion

............................................................................................................................................................................................
............................................................................................................................................................................................
............................................................................................................................................................................................

Exemples : Les réactions acido-basiques, quelques réactions de précipitation , les réactions explosives........

2.Les transformations lentes :


Activité 2 : On mélange, dans un bécher, 𝟓𝟎 𝒎 de solution d'iodure de
potassium de concentration molaire 𝟎,𝟐𝟎 𝒎𝒐 .𝑳−𝟏 acidifiée par l'acide
sulfurique, et 𝟓𝟎 𝒎 de l'eau oxygénée de concentration 𝟎,𝟎𝟏 𝒎𝒐 .𝑳−𝟏

1. Qu’arrive-t-il au mélange avec le temps ?


....................................................................................................................................................................................................
.
66
. 2. Écrire l'équation de cette réaction. On donne les couples mis en jeu : 𝑯𝟐𝐎𝟐 / 𝑯𝟐𝑶 et 𝑰𝟐/ 𝑰 −
...................................................................................................................................................................................................
..................................................................................................................................................................................................
................................................................................................................................................................................................
3.Cette réaction peut-elle être suivie à l'œil nu ? Que concluez-vous ?
...................................................................................................................................................................................................
..................................................................................................................................................................................................
..................................................................................................................................................................................................
Conclusion

............................................................................................................................................................................................
............................................................................................................................................................................................
............................................................................................................................................................................................

Exemples : Quelques réactions d'oxydoréduction, les réactions d'estérification et d'hydrolyse, réaction d'oxydation
du fer en rouille.

3. Quelques techniques physiques pour mettre en évidence les transformations lentes :

- Mesure de la pression : Dans le cas de transformations accompagnées d'une


modification de la quantité de matière gazeuse, nous utilisons le manomètre pour
suivre la pression du mélange réactionnel dans le temps.

- Conductimétrie : Dans le cas des transformations ioniques, nous utilisons


la conductimétrie pour observer l’évolution de la conductivité du mélange réactionnel
dans le temps.

- pH–métrie : Dans le cas des ions 𝑯𝟑𝑶+ et 𝑯𝑶− présent dans la réaction, nous
utilisons le pH-mètre pour suivre l'évolution du pH de la solution (c.-à-d. [𝑯𝟑𝑶+]).

III. Les facteurs cinétiques :


1. Définition :
On appelle facteur cinétique tout paramètre capable d'influer sur la vitesse d'une transformation chimique.
2. Influence de la température :
Activité 3: Les ions iodures ( réagissent en milieu acide, lentement avec l’eau oxygénée ( selon
l’équation :
( ( ( ( (

Observation :……………………………………………………………....
..............................................................................…….............................

Conclusion :.
……………………………………………………………...........................
.......................................................……..................................................

67
3. Influence de la concentration initiale des réactifs :
Activité 4 : Les ions iodures ( réagissent en milieu acide, lentement avec l’eau oxygénée ( selon
l’équation : 𝟐 ( ( 𝟐 ( ( (

Observation : Le mélange dans chacun des trois bécher prend progressivement une couleur jaune. Après quelques
minutes, elle devient brune. Ce changement de couleur ne se fait pas à la même vitesse : le mélange dans le 3ème bécher
devient brun avant le mélange dans le 2ème bécher, qui à son tour devient brun avant le mélange dans le premier bécher.

 Conclusion :……………………………………………………………………………………………………….
….……………………………………………………………………………………………………………………

Remarque : Il existe d'autres facteurs cinétiques comme le catalyseur et la nature du solvant.


Un catalyseur : est une espèce chimique capable de modifier la vitesse d’une réaction sans changer l’état
d’équilibre du système (il n’apparaît pas dans l’équation de la réaction) . Exemple : acide sulfurique ..etc
4. Application de facteurs cinétiques :
a. Accélération d'une transformation chimique :
Dans certains cas, le chimiste est obligé d'accélérer les réactions chimiques, par exemple, il augmente la
température.
Exemples: - Combustion d'essence - utilisation d’une cocotte-minute pour cuire des aliments ,…etc

b. Abaissement de la vitesse d'une transformation chimique :


Le contrôle des facteurs cinétiques permet d’abaisser la vitesse de certaines transformations chimiques très rapides
ou les stoppées.
Exemples: transformations exothermique - conservation des aliments - arrêt d'une transformation chimique ...

Série N°C1 : Transformations rapides et transformations lentes


Exercice 1 : Nous mélangeons à 25°C, un volume V1=10mL de l’eau oxygénée H2O2 acidifié de concentration
molaire C1=0.5mol/L et un volume V2=20mL d’iodure de potassium (K+ + I-) de concentration molaire
C2=0.8mol/L.
1. Déterminer les deux couples qui interviennent dans la réaction et écrire la demi-équation de chaque couple.
2. Déduire l’équation bilan.de la réaction d’oxydoréduction.
3.Quelle est l’évolution du mélange qui se produit que nous pouvons distingué à l’œil nu.
4. Dresser le tableau d’évolution de la réaction.
5. Calculer l’avancement maximal xmax , et déduire le réactif limitant.
6. Déduire la quantité de matière de la diode formée à la fin de l’expérience.
7. Nous répétons l’expérience précèdent toute en gardant la même température et en augmentant la concentration
de la solution iodure de potassium à C’2=1mol/L. Qu’arrivera-t-il à la durée de la réaction ?
8. Que se passerait-il-si nous mettons le premier mélange dans l’eau glacée ?

68
Exercice 2 : On plonge une lame de zinc de masse = 2 dans une solution d’acide chlorhydrique ( + ( ) +
− 2+
( )) en excès. Au cours de la réaction il y a formation des ions et production d’un gaz qui donne une
détonation en présence d’une flamme.
1. Ecrire les demi-équations équations redox et l’équation bilan entre l’acide chlorhydrique et le zinc.
2. Dresser le tableau d’avancement de la réaction et déterminer l’avancement maximal.
3. Calculer le volume de dihydrogène libéré à la fin de réaction.
4. Calculer la masse m’ du chlorure de zinc formé à la fin de la réaction.
−1 −1 -1
On donne : Vm = 25 . ; M( ) = 64,5 . ; ( ) = 35,5 .
Exercice 3: Une solution acidifiée de permanganate de potassium (K+(aq) + MnO4− (aq)) réagit avec une
solution contenant des ions chlorure Cl−. Il se forme du chlorure Cl2 gazeux.
1- D’après les couples oxydant / réducteur donnés ci-dessous écrire les demi-équations correspondant à ces
couples : MnO4− (aq) ⁄ Mn2+ (aq) ; Cl2(g) ⁄ Cl−(aq).
2- En déduire l’équation bilan de la transformation chimique qui se produit dans cette expérience.
3- Quelle est la valeur du volume de dichlore que l’on peut préparer à partir de 10g de permanganate de
potassium solide. L’acide sera mis en excès.
Données : Volume molaire dans les conditions de l’expérience Vm = 25 mol. L−1
Masse molaire ( en . −1) : M(K) = 39,1 ; M (Mn) = 54,9 ; M (O ) = 16,0

Exercice 4: Pour une solution de diiode 2( ) , on verse un volume = 20,0 dans un bécher avec
l’empois d’amidon ; on obtient alors une solution bleu foncé (l’empois d’amidon est un indicateur coloré
permettant de visualiser le passage de l’équivalence : avant l’équivalence la solution est bleue : après
l’équivalence la solution est incolore).Dans une burette graduée, on introduit une solution de thiosulfate de
sodium (2 +( ) + 𝑆2 32− ( )) où la concentration des ions thiosulfate est : é = 0,20 . −1. On fait
couler cette solution dans le bécher jusqu’à disparition de la couleur bleu foncé : on versé un volume é =
24,2 de solution titrante. La disparition de la couleur bleue foncé démontre la disparition totale du diiode
2( ) dans le bécher.
1- Ecrire l’équation de la réaction du dosage sachant que les couples d’oxydo-réduction mis en œuvre sont :

2( ) ⁄ ( ) et 𝑆4 62- ( ) ⁄𝑆2 32− ( ) .
2- Préciser lors de cette équation chimique quelle est l’espèce oxydante et l’espèce réductrice.
3- Définir l’équivalence d’un dosage.
4- A l’aide d’un tableau d’avancement déterminer la relation que l’on peut écrire à l’équivalence.
5- Calculer la concentration de diiode 2 dans la solution dosée.
6- En déduire la masse de diiode 2dans le volume = 200 de solution.
7-A l’équivalence, déterminer la concentration de toutes les espèces chimiques présentes dans le mélange.
Données : masse molaire de diiode 2: M( 2) = 253,8 . l-1

****************************** correction
******************************
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………

69
Cours N°C2 : Suivi temporel d’une transformation chimique
– vitesse de réaction
Introduction : La surveillance en continu des réactions
chimiques est indispensable pour assurer la sécurité de
l’installation et la qualité des produits obtenus.
- Comment assurer le contrôle d’une réaction chimique ?
- Comment définir la vitesse d’une réaction chimique ?

I. Techniques du suivi temporel d’une transformation chimique :


Pour suivre temporellement l'évolution d'une transformation chimique on doit connaître sa composition à chaque
instant. Il existe plusieurs méthodes qui permettent de suivre l'évolution d'une transformation parmi lesquelles il y'a :
- Les méthodes physiques : la conductimétrie – La pH-métrie – La mesure de la pression –La mesure du volume ..
- Les méthodes chimiques : sont basées sur le dosage.
La cinétique chimique vise à suivre l’évolution de la transformation chimique, en particulier à déterminer et
tracer la variation de l’avancement en fonction de temps =f (𝒕).

II. La vitesse volumique d’une réaction :


1. Définition :
La vitesse volumique d’une réaction correspond à la quantité de matière formée ou disparue par unité de temps et
de volume, tel que :
𝒗 : ………………………………………………….…. …………….
…………………………… V : ……………………………………………….…… ……………..;
: ……………………………………………………………………..
𝒕

Remarque : La vitesse de réaction est alors exprimée en ( mol.L-1.min-1 ) ou en (mol.L-1.s-1)

2. Détermination de la vitesse volumique de réaction :


- On trace la tangente à la courbe = f(𝒕) à la date choisie.
- On calcule la valeur du rapport / 𝒕 qui représente le coefficient directeur
de cette tangente, et on le divise par la valeur de 𝑽 (volume de la solution).

……………………………………………….…………………………………

 Application 1 :
Calculer en mmol.L-1min-1 la vitesse volumique de la réaction à l’instant 𝒕 𝟒 𝒎 𝒏
dans la figure ci-contre. On donne : le volume de la solution est : V = 100 mL
Réponse :
……………………………….………………………………….……

3. Evolution de la vitesse de réaction au cours du temps :

70
Observation :…………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………….……...……
………………………………………………………………………………………………………………………..….

Interprétation :
………………………………………………………………………………………………….....................…………

Remarque : il y a des cas ,que la vitesse de réaction ne diminue pas, Exemple : Dans les réactions exothermiques;
III. Temps de demi-réaction :
1. Définition :
…………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………….........………......

Remarque : Dans le cas d’une réaction totale : on a : … … . ; .................

2. Détermination du temps de demi-réaction :


On le détermine graphiquement à partir de la courbe des variations de l'avancement = (𝒕) :
- On détermine la valeur de l'avancement final par le traçage d’une
asymptote horizontale à la courbe.
- On détermine 𝒎𝒂𝟐
sur la courbe.
- On détermine le point d'intersection de la ligne horizontale de l'ordonnée
𝒎𝒂
𝟐
avec la courbe.
- L’abscisse du point d'intersection représente le temps de demi-réaction 𝒕𝟏⁄
𝟐
Application 2 : Déterminer le temps de demi-réaction dans la figure ci-contre.
…………………………………………………………………………………

Remarques:
- Pendant le suivi temporel de la transformation, la durée entre chaque mesure doit être beaucoup plus courte que
le temps de demi-réaction 𝒕𝟏/2 pour garantir l'intégrité de l'étude.
- Le temps de demi-réaction permet d'estimer le temps nécessaire à la fin de la transformation chimique étudiée
(environ 𝒕 =𝟏𝟎 𝒕𝟏/2).

IV. Facteurs influant sur la vitesse volumique de réaction :


1. La température :
Une augmentation de la température (θ1 θ2) a pour effet d’augmenter la vitesse
de la réaction (v1 v2), sans changer la valeur de l’avancement final xf.

2. la concentration initiale des réactifs :


Une augmentation de la concentration initiale des réactifs ( [I- ]1 [I- ]2 ) a
pour effet d’augmenter la vitesse de la réaction(v1 v2), sans changer la valeur
de l’avancement final xf.
3.Interprétation microscopique :
On considère deux entités A2 et B2, les multiples chocs entre ces entités sont à
l’origine de leur transformation en molécule AB :

A2 + B2 2 AB

71
Pour qu’un choc soit efficace, c’est-à-dire pour qu’il a apparition de molécule A-B, il faut casser la liaison A-A
et la liaison B-B pour former la liaison A-B. la cassure des liaisons nécessite un apport d’énergie.

V. Suivi de l'évolution temporelle d'une transformation chimique :


1. Suivi de l'évolution temporelle d'une transformation chimique par le dosage :
A l’instant t = 0 s, on mélange dans un erlenmeyer un volume V1=50,0mL d’eau oxygénée H2O2 (solution aqueuse
de peroxyde d’hydrogène), de concentration C1= 0,056.mol.L-1, avec un volume V2 = 50,0mL de solution aqueuse
d’iodure de potassium (K+(aq) +I-(aq)) , de concentration en soluté apporté C2=0,20 mol.L-1, ainsi que 1mL d’acide
sulfurique de concentration [H+ (aq)] = 3,0 mol.L-1. On répartit le mélange réactionnel dans 10 béchers, à raison
d’un volume V = 10,0mL par bécher.
1-Ecrire l’équation bilan de la réaction étudié (1), sachant que les couples mise en jeu est : I2/I- ;H2O2/H2O .
……………………………………………………………………………………………………………..……………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………….………………………………………

A l’instant de date t = 60s, on ajoute rapidement de l’eau glacée


dans le premier bécher et on dose le diiode formé à l’aide d’une
solution aqueuse de thiosulfate de potassium (2K+ + S2O32-) de
concentration en soluté apporté C=0,04 mol.L-1 en présence de
quelques gouttes d’empois d’amidon (qui colore en bleu une
solution contenant du diiode).
Soit VE le volume de thiosulfate versé pour atteindre l’équivalence.
On renouvelle l’opération successivement sur le deuxième puis sur
le troisième bécher, etc. les résultats est donné au tableau ci-dessous

t(s) 0 60 160 270 360 510 720 900 1080 1440 1800
VE(mL) 0 2,2 4,8 6,5 7,5 9,0 10,5 11,6 12,3 13,5 14,0
2-La transformation mise en jeu dans le titrage est rapide, totale, Ecrire son équation. (transformation (2) de
technique on donne les couples S4O62-/S2O32- et I2/I-
……………………………………………………………………………………………………………..……………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………..……………………

2- Pourquoi ajoute-t-on de l’eau glacée rapidement à l’instant t dans chaque bécher ?


……………………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………………
3- A partir de l’équation de la réaction de titrage (2), écrire la relation donnant la quantité de matière de diiode n’(I2)
apparu dans chaque bécher à l’instant 𝒕 en fonction de la concentration de réactif titrant C et du volume versé à
l’équivalence VE, puis en déduire la quantité de matière de diiode n(I2) apparu dans le mélange réactionnel à l’instant t
……………………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………………
…….........................................................................................................................................................................................................

72
5-Dresser le tableau d’avancement de la réaction correspond à la transformation étudiée (1) et déterminer l’expression
de la quantité de matière n (I2) du diiode formée à l’instant t en fonction de l’avancement x .

……………………………………………………………………………………………………………..………………………………

………………………………………………..……………………………………………………………………….

5-Préciser la relation entre l’avancement de la réaction (1) à chaque instant et la quantité de matière de diiode formé,
et complété le tableau
……………………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………………

t(s) 0 60 160 270 360 510 720 900 1080 1440 1800
x(mol) ….. …… ….. …. ….. …. ……. ……. …… ……. ……

6- A l’aide des résultats expérimentaux et d’un tableur on obtient le graphe x = f (t) ci-contre
-Déterminer graphiquement la vitesse volumique de réaction à l’instant t=0 et t=1000s,

………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………
………………............................................................................................

7- Comment varie la vitesse au cours du temps lors de cette transformation chimique ? Donner une interprétation de cette
variation.
………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………

8- Déterminer graphiquement le temps de demi-réaction t1/2 :


………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………..…

73
2. Suivi de l'évolution temporelle d'une transformation chimique par la mesure de pression d’un gaz
Activité 2 : Pour étudier la cinétique de la réaction de l’acide
chlorhydrique avec le zinc. On introduit dans un ballon de volume
constant V, la masse m = 0,5 g de zinc en poudre Zn(S) et on y verse à
l’instant to= 0, le volume VA= 75 mL d’une solution aqueuse d’acide
chlorhydrique (𝑯𝟑 𝑶(𝒂𝒒 (𝒂𝒒 de concentration CA = 0,4 mol.L-1.
On mesure à chaque instant t la pression P à l’intérieur du ballon à l’aide
d’un capteur de pression.

La courbe ci-contre la variation de la pression de H2 en fonction de temps.


Données :
- On considère que tous les gaz sont parfaits.
- Constante des gaz parfaits : R = 8 ,314 (SI)
- Toutes les mesures ont été prises à 20°C.
- On rappelle l’équation d’état des gaz parfaits : P.V = n.R.T
- La masse molaire atomique du zinc : M(Zn) = 65,4 g.mol-1.
- Les couples interviennent sont : H3O+/H2 ; Zn2+/Zn

1.Ecrire l’équation bilan de la réaction étudié.

…………………………………………………………………………….
………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………

2. Citer d’autres techniques qui peuvent utiliser pour suivre l’évolution de cette réaction étudie.
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
….……………………………………………………………………………………………………………………………

3. Calculer la quantité de matière initiale des réactifs : ni(𝑯𝟑 𝑶(𝒂𝒒 ) et ni(Zn(s)).


………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………

4. Complétez le tableau d’avancement suivant.

5. Déterminer l’avancement maximal xmax de la réaction et en déduire le réactif limitant.


………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………

74 Page 99
6. En appliquant l’équation d’état des gaz parfaits, et en se basant sur le tableau d’avancement précédent,
trouver l’expression de l’avancement x(t) de la réaction à l’instant t en fonction de R, T, V et 𝑷(𝑯𝟐 .
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………

𝒎𝒂
7.Montrer que l’avancement de la réaction s’écrit : (𝒕 𝑷(𝑯𝟐
𝑷(𝑯𝟐 𝒎𝒂

………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………..
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………

𝑷(𝑯𝟐 𝒎𝒂
8. Trouver que à l’instant t1/2 ,on a : 𝑷(𝑯𝟐 𝒕𝟏⁄
, et en déduire la valeur de t1/2
𝟐
𝟐

………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………

9.Vérifier que la vitesse volumique de la réaction à l’instant t0=0 est : v0 =1,58. 10-3 mol.L-1 .min-1.
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………….………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
….……………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………

10. Sachant que la vitesse volumique à l’instant t1 = 60 min, est : v1 =1,58. 10-3 mol.L-1 .min-1. D’après les résultats
obtenus, dans la question 9. Expliquer pourquoi la vitesse diminue au cours de la réaction.
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………

75
3. Suivi de l'évolution temporelle d'une transformation chimique par la conductimétrie :
Activité 3 : On se propose d’étudier, par conductimétrie, la cinétique de l’hydrolyse du 2-chloro-2-méthylpropane
qui est noté RCl. Le mélange réactionnel initial est réalisé en versant un volume
VRCl = 1mL de 2 chloro-2-méthylpropane(RCl) dans un mélange eau – acétone.
L’eau présente est en très large excès. À température 40°C, on plonge dans le bécher
contenant le mélange eau - acétone une cellule conductimétrie préalablement
étalonnée. On déclenche le chronomètre à l’instant où on ajoute le 2-chloro-2-
méthylpropane(RCl) dans le mélange et on mesure la conductivité  de la solution à
différentes dates. La réaction qui a lieu au cours de la transformation étudiée a pour
équation est :

RCl(l) + 2H2O(l) ROH(aq) + H3O+(aq) + Cl–(aq)


La courbe ci-contre la variation de la conductivité  de la solution en
fonction de temps.
Données :
- La masse molaire de RCl : 𝑴(𝑹 𝟗𝟐 𝟔 . 𝒎𝒐 𝟏
- La masse volumique de RCl est : 𝑹 𝟎 𝟖𝟓 . 𝒄𝒎 𝟑
- Le volume du mélange est : V = 50 mL
- La conductivité d’une solution : (𝒕 ∑𝝀 [ ]

1. Vérifier que la quantité de matière initiale de RCl : ni (RCl) = 9,8.10-3 mol


………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
2. Complétez le tableau d’avancement suivant.

3. Déterminer l’avancement maximal xmax de la réaction et en déduire le réactif limitant.


………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………

4. Donner l’expression de la conductivité  (t) du mélange à la date t en fonction de l’avancement de la réaction


x(t), du volume V du mélange et des conductivités molaires ioniques des ions λH3O+ et λCl –.

………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………

76
5. Expliquer l’augmentation de la conductivité au cours de temps.
……………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………......…

𝒎𝒂
6. Montrer que l’avancement de la réaction s’écrit : (𝒕 . (𝒕
𝒎𝒂

………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………….............................................................................................................................................................................…

7. Calculer la composition de système chimique à l’instant t = 7 min.


………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
……….......................................................................................................................................................................................
𝒎𝒂
8. Trouver que à l’instant t1/2 ,on a : 𝒕𝟏 , et en déduire la valeur de t1/2
⁄ 𝟐 𝟐

………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………

9. Vérifier que la vitesse volumique de la réaction à l’instant t =10 min est : v =4,6. 10-3 mol.L-1 .min-1.
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………….………………
………………………………………………………………………………………………………………………….……
………………………………………………………………………………………………………………………….……

10. En gardant les concentrations initiales des réactifs et on diminue la température à 20°C, Tracer sur la figure
précédente la nouvelle évolution de σ (t)=f(t).

77
Série N°C2 : Suivi temporel d’une transformation chimique

Exercice 1 : La courbe ci-dessous représente les


variations de l'avancement x d’une transformation
chimique se produisant en solution aqueuse, en fonction
du temps. Le volume V=1,0L du mélange réactionnel est
constant.
1. Quel est l’avancement final de cette réaction ?
2. Définir le temps de demi-réaction t1/2 et le déterminer.
3. Calculer v la vitesse de réaction à l’instant de date
min et v celle à l’instant de date
. Comparer et .
4. Dessiner en vert l’allure de la courbe si l’évolution s’effectuait à une température plus importante.
Expliquer.
5. Dessiner en bleu l’allure de la courbe si l’évolution s’effectuait dans un grand volume d’eau. Expliquer.

Exercice 2 : Lors de l’étude de la réaction totale des ions iodures avec les ions peroxosulfates S2O82-. on a
obtenu le graphe de la quantité de matière de I en fonction du temps :
L’équation de la réaction chimique est :

1-Dresser le tableau d’avancement de la réaction correspond à la


transformation étudiée
2-Définir la vitesse d’une réaction chimique. Donner son
expression en fonction de n(I-).
3- Déterminer graphiquement sa valeur à la date t=0. Que peut-on
dire de la valeur de la vitesse à cette date ?
4- Définir le temps de demi-réaction t1/2. Trouver sa valeur
graphiquement
Donnée : Volume de mélange réactionnel Vs = 20mL
Exercice 3 :On fait réagir une solution d’acide chlorhydrique sur le Zinc. L’équation bilan de la réaction est :
2H3O+(aq) + Zn(s) H2 (g) + Zn2+(aq) + 2H2O(l)
Au temps t = 0, on introduit une masse m = 0,981g de poudre de zinc dans un flacon contenant VA = 80mL
d’une solution d’acide chlorhydrique de concentration molaire CA=0,5mol.L-1. On recueille le gaz dihydrogène
formé au cours du temps et on mesure son volume V.
1-On donne la masse molaire de Zinc M = 65,4g.mol-1
a- Calculer la quantité de matière initiale de chaque réactif. .
b- Dresser le tableau descriptif de l’évolution du système.
c- Calculer la valeur de l’avancement maximal xmax de la
réaction, déduire le réactif limitant.
2- Donner la quantité de matière de Zn2+ si le volume de
dihydrogène dégagé est V = 0,103 L.
On donne le volume molaire Vm = 24L/mol
3- L’ensemble des résultats de cette expérience permet de tracer
la courbe ci-contre, représentant la concentration de Zn2+ en
fonction du temps.
a- Vérifier que la réaction est totale.
b- Déterminer, à l’instant t=100s, la concentration en ion Zn2+
dans le mélange réactionnel et la masse de zinc restant.
4- Déterminer la vitesse volumique de la réaction à l’instant t=300s.
5- Définir le temps de demi-réaction et déterminer sa valeur.

78
6- On refait la même expérience dans les mêmes conditions mais à CA = 0,25 mol..L-1 d’acide chlorhydrique,
tracer, en justifiant, sur la même courbe précédente, l’allure de la courbe obtenue dans ce cas.

Exercice 4 : On verse dans un bêcher un volume V = 2.10-4 m3 d’une solution SB d’hydroxyde de sodium
(Na+aq + HO-aq) de concentration CB = 10 mol.m-3, et on lui ajoute à l’instant to pris comme origine des dates , la
quantité de matière nE de méthanoate d’éthyle égale à la quantité de matière nB d’hydroxyde de sodium dans la
solution SB à l’origine des dates .(On suppose que le volume du mélange reste constant V = 2.10-4 m-3).
L’étude expérimentale a permis de tracer la courbe représentant les variations de la conductance G en fonction
du temps ( figure 1)
Données : -Toutes les mesure ont été prises à 25°C .
- On exprime la conductance G à l’instant t par la relation : G= K. Σ .[ ] , avec la conductivité molaire
ionique de l’ion et [ ] sa concentration dans la solution et K la constante de la cellule conductimètrique , sa
valeur K = 0,01 m .
- Le tableau suivant donne les valeurs des conductivités molaires ioniques des ions présents dans le milieu
réactionnel :

On modélise la transformation étudiée par l’équation


chimique suivante

1-1- Donner le bilan des ions présents dans le mélange à


l’instant t .
1-2- Dresser le tableau d’avancement de cette transformation chimique .
1-3- Montrer que la conductance G dans le milieu réactionnel vérifie la relation :
1-4- Interpréter la diminution de la conductance pendant la réaction.
1-5- Trouver le temps de demi-réaction .

Exercice 5 On étudie l’évolution au cours du temps de la


réaction d’oxydation des ions iodure I-(aq) par le peroxyde
d’hydrogène H2O2(eau oxygénée) en milieu acide.
L’équation chimique qui symbolise la réaction associée à
la transformation chimique étudiée est :

À la date , on mélange un volume 𝑽𝟏 𝟏𝟎𝟎 𝒎𝑳 d’une


solution (𝑺𝟏 ) d’eau oxygénée de concentration molaire 𝟏 avec
un volume 𝑽𝟐 𝟏𝟎𝟎 𝒎𝑳 d’une solution (𝑺𝟐 ) d’iodure de
potassium ( ) de concentration molaire 𝟐 et quelques
gouttes d’acide sulfurique concentré. Le suivi temporel
de cette transformation chimique a permis de tracer, sur
le graphe cidessous, les courbes représentant les variations de la molarité des ions iodure I- et celle des
molécules de diiode en fonction du temps
1. Associer, en le justifiant, chacune des courbes (a) et (b) à la grandeur qu’elle représente.
2. L’ion iodure ( est-il le réactif limitant ? Justifier la réponse.
3. En exploitant le graphe, trouver la concentration initiale ( et finale ( dans le mélange.
4. Calculer la concentration initiale (
de l’eau oxygénée dans le mélange.
5. Déterminer graphiquement la valeur de vitesse volumique à l’instant t =10 min.

79
6. Comment varie la vitesse de la réaction au cours du temps ? Interpréter cette variation.
7. Quelle est la valeur du temps de demi-réaction ⁄ ?
8. Dire, en le justifiant, comment varie 𝒕𝟏⁄ si :
𝟐
a- On abaisse la température du milieu réactionnel ?
b- L’évolution s’effectuait dans un grand volume d’eau.

****************************** correction
******************************
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………

80
Cours N°C3 : Transformations chimiques s’effectuant dans
les deux sens
Introduction : Afin d’obtenir un bon rendement, le pH
d’une terre agricole doit être adapté à la culture choisie.
- Comment peut-on ajuster le pH d’un sol ?

I. Réactions acido–basiques (Rappel) :


1-Définitions
- Un acide selon Bronsted, est une espèce chimique capable de ……………………… pendant une transformation
- Une base selon Bronsted, est une espèce chimique capable de ……………………… pendant une transformation
- -
- Un couple acide / base (noté AH / A ) est constitué d’un acide AH et de sa base conjuguée A qui sont
généralement liés par la demi-équation : 𝑨𝑯 ⃗⃗⃗ 𝑨 𝑯 . Pour le couple BH+ / B : 𝑯 ⃗⃗⃗ 𝑯
Application 1 : Compléter le tableau suivant :
Couple acide / base Acide Base Demi-équation acido-basique
…………… CH3COOH …………… ……………………………………………
NH4+ / NH3 …………… …………… ……………………………………………
…………… …………… …………… -
HNO3 ⃗⃗⃗ NO 3 + H+
- …………… …………… ……………………………………
H2O / HO

…………… …………… …………… H3O + ⃗⃗⃗ H2O + H+

Remarque :
-L’eau se comporte comme un acide dans le couple 𝑯𝟐𝑶/𝑯𝑶- et comme une base dans le couple 𝑯𝟑𝑶+/H2O, on
l’appelle ampholyte (ou amphotère).
-Généralement, le proton 𝑯+ n'est pas perdu par l'acide sauf s’il y a une base capable d'acquérir ce proton 𝑯+ et vice
versa.

2- Réaction acido – basique


Une réaction acido – basique fait intervenir deux couples 𝒂𝒄 𝒂𝒔 : A1H/A1- et A2H/A2- .
Pour établir l’équation de la réaction, on suit les étapes suivantes :
On écrit les demi-équations acido-basiques toujours en commençant par les espèces chimiques réactives :

Exemple : Si l’acide A1H réagit avec la base A2- : …………………..…………………


…………………………………….

La combinaison de ces deux demi-équations donne l’équation de la réaction : ………………………………..


Application 2 :
1. Ecrire l’équation de la réaction acido-basiques entre l’acide éthanoïque CH3COOH et l’ammoniac NH3:
………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………….………….……………………………

2.Citer les couples qui réagissent dans cette réaction acido-basiques :


……………………………………………………………………………………………………………………………..….

81
II. Le pH d’une solution aqueuse :
1. Définition du 𝒑𝑯 d’une solution aqueuse :
La solution aqueuse est un mélange homogène obtenue par la dissolution d’une espèce chimique (appelée soluté) dans
l'eau (appelée solvant).
Pour des solutions aqueuses diluées ([𝑯𝟑𝑶+] ≤ 𝟓.𝟏𝟎−𝟐𝒎𝒐 .𝑳−𝟏), le 𝒑𝑯 d’une solution aqueuse est définie par :

[𝑯𝟑𝑶+] : la concentration en ions oxonium exprimée en 𝒎𝒐 .𝑳− . …………………………….

Le pH est une grandeur sans unité. Inversement, on peut remonter, à partir du 𝒑𝑯 d’une solution aqueuse à la
concentration
en ions oxonium en effectuant : …………………………
….
Le 𝒑𝑯 d’une solution aqueuse est borné entre 0 et 14.

Application 3 :
1. Déterminer la valeur de pH des solutions suivantes :
………………………………………………………………………..………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………..………………………………………………………………………………………
2. Déterminer la concentration en ions oxonium [𝑯𝟑𝑶+] dans les solutions suivantes : pH1 = 5.02 ; pH2 = 8.3
…………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………

2. Mesure du 𝒑𝑯 d’une solution aqueuse :


On peut simplement avoir une indication de la valeur du 𝒑𝑯
en utilisant un papier 𝒑𝑯 qui prend une couleur plus ou moins
rougeâtre selon l’acidité de la solution.

Pour être plus précis, on utilise un 𝒑𝑯-mètre. Celui-ci est


un millivoltmètre relié à deux électrodes (ou une combinée) :
une électrode de verre et une électrode de référence.
Le millivoltmètre mesure la différence de potentiel entre les
deux électrodes.

Remarque : Incertitude de pH
………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………….
………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………….
………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………….
………………………………………………………………………………………………………………………………...
.............................................................................................................................................................................................

82
III. Les transformations totales et limitées :
1. Les transformations totales :
Activité 1 :
On verse, dans un bécher, un volume 𝑽=𝟏𝟎𝟎 𝒎𝑳 de solution d'acide chlorhydrique (𝑯𝟑𝑶+(𝒂𝒒) + −(𝒂𝒒)) de
concentration =𝟑,𝟓.𝟏𝟎−𝟐𝒎𝒐 .𝑳−𝟏 , puis on immerge l'électrode de 𝒑𝑯- mètre dans cette solution et on trouve que :
𝒑𝑯 = 1,45.
1. Écrire l'équation de réaction acido-basique entre le chlorure d’hydrogène et l’eau.
On donne : 𝑯 ( )/

(𝒂𝒒) ; 𝑯𝟑𝑶+(𝒂𝒒) /𝑯𝟐𝑶(l)
………………………………………………………………………………………………………..………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
2. Calculer la quantité de matière initiale du chlorure d’hydrogène.
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
3.Complétez le tableau d’avancement suivant.

4.Déterminer l’avancement maximal xmax..


………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
5. Déterminer la concentration finale en ions oxonium [𝑯𝟑𝑶+]f , et déduire la valeur de l’avancement final .

………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
6. Comparer xmax. avec xf . Que peut-on conclure ?
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
Conclusion :

……………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………
………

83
2. Les transformations limitées :
Activité 2:
Dans un bécher, on introduit un volume 𝑽𝟎 =𝟓𝟎𝟎 𝒎𝑳 d’eau distillée et on ajoute 𝑽=𝟏 𝒎𝑳 d’acide éthanoïque
𝑯𝟑 𝑶𝑶𝑯. Puis on immerge l'électrode de 𝒑𝑯- mètre dans cette solution et on trouve que : 𝒑𝑯 = 3,10.
1. Écrire l'équation de réaction acido-basique entre l’acide éthanoïque et l’eau.
On donne : (𝒂𝒒) / 𝑯𝟑 𝑶𝑶−( 𝐪) ; 𝑯𝟑𝑶+(𝒂𝒒) /𝑯𝟐𝑶(l)
………………………………………………………………………………………………………..………………………
2. Calculer la quantité de matière initiale d’acide éthanoïque.
………………………………………………………………………………………………………………………………
3. Complétez le tableau d’avancement suivant.

4. Déterminer l’avancement maximal xmax..


………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
5. Déterminer la concentration final en ions oxonium [𝑯𝟑𝑶+]f , et déduire la valeur de l’avancement final .

………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
6. Comparer xmax. avec . Que peut-on conclure ?
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
Conclusion :

……………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………
……
3. Le taux d’avancement final d’une réaction chimique ;
Le taux d’avancement final 𝝉 d’une réaction chimique est égal au quotient de l'avancement final ….. par
l'avancement final …….. de cette réaction : ……………

𝝉 est une grandeur sans unité et 𝟎 𝝉 ≤ 𝟏 et peut être exprimée en pourcentage.


- Si 𝝉 = 1 =100 la transformation est ……………..…...
- Si 𝟎 𝝉 𝟏 la transformation est ………………..
Pour la réaction de l’acide éthanoïque avec l’eau (activité 2), on a : ...............................................

84
4. Sens de l’évolution d’une transformation chimique :
Activité 3:
On verse dans les deux béchers le même volume de solution d'acide éthanoïque de concentration C=1,0.10-2
mol.L-1. Une mesure du pH dans chaque bécher donne pH=3,4.
On ajoute dans le bécher (1) d'acide éthanoïque pur, le pH devient .
- Dans le bécher (2), des cristaux d'éthanoate de sodium, le pH devient

Écrire l'équation de la réaction acido-basique qui se fait pendant la préparation de la solution (𝑺).
………………………………………………………………………………………………………………………………
Observation
Dans le bécher (1).: Le pH …………. (il passe de …. à ……) :Ce qui signifie que la réaction s'effectue dans le
sens de ........................... des ions ....... selon l’équation :……………………………………………………………..

Dans le bécher (2) : Le pH ……… (il passe de ….. à …) :Ce qui signifie que la réaction précédente s'effectue dans
le sens ................................ des ions ......... selon l’équation : …… ……………………………………………….…..

Conclusion
La réaction entre l’acide éthanoïque et l’eau s’effectue dans les deux sens, donc on utilise le double flèche(..........)
au lieu d’une seule flèche (...............) dans l’équation de la réaction :
……………………………..........................…...…………………………………
En générale

Au cours de chaque transformation chimique limitée ( :non totale), une réaction se produite dans les deux sens
(le sens direct et le sens indirect ou sens inverse). On l'exprime par l'équation de la réaction
suivante :………………….…………………………………………………………………………………

5. L’état d’équilibre d’un système chimique :


Interprétation microscopique :
On considère le système chimique suivant :

A l'état initial le système contient les espèces chimiques A et B, la


réaction se produit dans le sens (1) avec la vitesse v1.
- Les quantités des espèces A et B ainsi que les chocs entre elles diminuent donc diminution de v 1.
- Les espèces C et D apparaissent et la réaction se produit dans le sens (2) avec la vitesse v 2 , leurs quantités ainsi
que les chocs entre elles augmentent donc augmentation de vitesse v2.

Lorsque les deux vitesses v1 et v2 s'égalisent: le système n'évolue plus. C'est l'état d'équilibre dynamique.
Au niveau macroscopique le système ne semble pas évoluer

85
Série N°C3 : Réactions s’effectuant dans les deux sens

Exercice 1 : our préparer une solution d’acide propanoïque de volume V = 400 mL , On fait dissoudre
une masse m g d’acide propénoïque 2H5 OOH dans l’eau distillée. puis on immerge l'électrode de
𝒑𝑯- mètre dans cette solution et on trouve que : 𝒑𝑯 = 3,09.
On donne la masse molaire d’acide propénoïque : M = 74 g.mol-1
1. Écrire l'équation bilan de la réaction.
2. Calculer la quantité de matière initiale d’acide propanoïque.
3. Déduire C la concentration initiale d’acide propénoïque.
4. Dresser le tableau d’avancement suivant.
5. Trouver l’expression du taux d’avancement final 𝝉 en fonction de C et pH.
6. Calculer la valeur de 𝝉. La transformation est-elle totale ou limitée ?

Exercice 2 : Une solution aqueuse de volume V=2,0 L est obtenue en apportant 2,0.10−2mol d’acide lactique
de formule brute C3H6O3, noté AH, dans le volume d’eau nécessaire.
À 25oC, la concentration à l’équilibre en acide AH est de 8.9.10−3 mol.L−1
1- Écrire l’équation de la réaction entre l’acide et l’eau.
2- Calculer les concentrations molaires effectives des espèces ioniques en solution.
3- Calculer la valeur du taux d’avancement final conclure.
Exercice 3 : I- Dans une fiole jaugée de volume V0=100mL, on introduit une masse m d’acide éthanoïque
CH3COOH, puis on complète cette fiole avec de l’eau distillée jusqu’au trait de jauge et on l’homogénéise; On
obtient une solution S0 d’acide éthanoïque de concentration molaire C0 =5.10-2 mol.L-1.
M(CH3COOH)=60g/mol
1- Calculer la masse m.
2- Ecrire l’équation de la réaction associée à la transformation de l’acide éthanoïque avec l’eau.
3- Construire le tableau d’avancement, en fonction de C0, V0, xéq
4- Exprimer le taux d’avancement final en fonction de [H3O+]éq et C0.
II- La mesure de la conductivité de la solution S0 donne 𝟎 𝟑𝟒 𝟑 𝒎𝑺. 𝒎 𝟏 à 25°C.
Exprimer la conductivité de la solution d’acide éthanoïque à l’état d’équilibre en fonction des conductivités
molaires ioniques des ions et de la concentration en ions oxonium à l’équilibre [H3O+]éq.
1- Calculer le pH de la solution.
2- Calculer le taux d’avancement de la réaction.
3- On réalise la même étude, en utilisant une solution S1 d’acide éthanoïque de concentration C1=5.10-3mol.L-1
4- En déduire l’influence de la concentration de la solution sur le taux d’avancement. Conductivités molaires
ioniques à condition de l’expérience en mS.m².mol-1 :
Exercice 4 : On détermine la conductivité de solutions d’acide fluorhydrique de diverses concentrations C. Les

résultats sont donnés dans le tableau ci-dessous :


1-Écrire l’équation de la réaction du fluorure d’hydrogène HF sur l’eau.
2- Exprimer la conductivité σ en fonction de l’avancement xéq .En déduire la valeur xéq.
3-Déterminer les concentrations effectives des ions H3O+(aq) et F−(aq) dans ces trois solutions.
4-Calculer le taux d’avancement de la réaction pour chacune des solutions.
5-Comment varie ce taux d’avancement avec la dilution de la solution ?
Données : Conductivités molaires ioniques à 25oC :

86
Cours N°C4 : Etat d'équilibre d'un système chimique
Introduction : Lors d’efforts intenses, la régulation du pH
du sang met en jeu divers équilibres chimiques.
- Quelle grandeur caractérise un équilibre chimique ?

I – Quotient de réaction Qr ;
1- Définition :
Soit une transformation chimique limitée d’équation : 𝒂 𝑨(𝒂𝒒 (𝒂𝒒 ⃗⃗⃗ 𝒄 (𝒂𝒒 (𝒂𝒒 où A, B, C et D
sont les espèces chimiques (réactifs et produits), et a, b, c et d leurs coefficients stœchiométriques.

Le quotient de réaction associé à cette équation est donné par la relation : …………………………….
- Qr : grandeur sans dimension
- [A ], [ B ], [ C ],[ D ] : sont des concentrations effectives en mol.L-1
- [Xi] = 1 si Xi est un solide non dissous ;
- [H2O] = 1 dans le cas d’une solution aqueuse (H2O solvant).
Exemples

……………………………………………

………………………………………….…

…..…………………………………..….

………………………………………….

Remarque : On remarque que : ……………………. , donc l’expression de 𝑸𝒓 dépend du sens d'écriture de


l'équation de la réaction.
II- Quotient de réaction à l’équilibre Qr,éq
1-Définition
On appelle quotient de réaction à l’équilibre Qr,éq la valeur que prend le quotient de réaction lorsque l’état
d’équilibre du système chimique considéré est atteint. Son expression est :
…………………………………….

Afin de déterminer Qr,éq , on utilise différentes techniques expérimentales pour mesurer les concentrations à
l’équilibre : - la conductimétrie pour les systèmes faisant intervenir des ions.
- le pH-mètre pour les systèmes faisant intervenir des réactions acido-basiques.

2- Détermination de Qr,éq par conductimétrie :


1-Activité 1
On prépare trois solutions aqueuses, d’acide éthanoïque , de
volume et de différentes concentrations molaires en soluté apporté
On mesure la conductivité des solutions d’éthanoïque précédentes à
température 25°C. On note les résultats obtenus dans le tableau suivant
Données

87
 Exploitations
1. Ecrire l’équation de la réaction se produisant entre l’acide éthanoïque et l’eau.
………………………………………………………………………………………………………………..
2. Compléter le tableau d’avancement de la réaction.

Equation de la réaction ………………………………………………………………………


Etat du système Avancement Quantité de matière (mol)

Etat initial 𝟎 ………….... …………… …………… ……………


Etat intermédiaire …………… …………… …………… ……………
Etat final f …………… …………… …………… ……………

3. En exploitant le tableau d’avancement, montrer que l’expression des concentrations molaires à l’état final est :
é𝒒
𝑯𝟑 𝑶 é𝒒 𝑯𝟑 𝑶𝑶 é𝒒 𝝀𝑯 𝑶
et 𝑯𝟑 𝑶𝑶𝑯 é𝒒 𝑯𝟑 𝑶 é𝒒
𝟑 𝝀 𝑯 𝑶𝑶
𝟑

…………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………..…………
…………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………….……………………
…………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………….………………………………

4. Déterminer l’expression du quotient de réaction à l’équilibre 𝑸𝒓é𝐪 en fonction de la concentration molaire en


ions oxonium 𝑯𝟑 𝑶 é𝒒 et de la concentration molaire en soluté apporté.

…………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………….…………
…………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………….……………………

5. A partir de l’expression de la conductivité de la solution, calculer la concentration molaire en ions oxonium


𝑯𝟑 𝑶 é𝒒 de la solution et le quotient de réaction à l’équilibre 𝑸𝒓é𝐪 dans chaque cas.

𝟏 𝟐 𝟑 𝟑
(𝒎𝒐 . 𝑳 𝟓 𝟎. 𝟏𝟎 𝟓 𝟎. 𝟏𝟎 𝟏 𝟎. 𝟏𝟎
(𝒎𝑺. 𝒎 𝟏 37,2 11,4 4,9
𝑯𝟑 𝑶 é𝒒 (𝒎𝒐 . 𝑳 𝟏 ) ……………… ………………. …………………
𝑸𝒓é𝐪 ……………….. ……………… ……………………..
Que peut-on Conclure ?
…………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………….

88
III- Constante d’équilibre K ;
1-Définition
On associe à chaque réaction d’équation 𝒂 𝑨(𝒂𝒒 (𝒂𝒒 ⃗⃗⃗ 𝒄 (𝒂𝒒 (𝒂𝒒 , une constante K appelée
constante d’équilibre telle que : Qr,éq = K.
- La valeur de K ne dépend pas de l’état initial du système, elle dépend uniquement de la température.
- A chaque équation de réaction on associe une constante d’équilibre K .

Exemple : Chaque acide est caractérisé par sa constante d’équilibre.


Solutions Acide méthanoïque Acide éthanoïque Acide benzoïque
La constante d’équilibre K à 25°C 1,8 .10-4 1,8 .10-5 6,4 .10-5

IV- Facteurs agissants sur le taux d’avancement final


1- Influence de l’état initial du système sur le taux d’avancement final.
Le tableau ci-dessous représente les valeurs du taux d’avancement final 𝝉 des trois solutions d’acide méthanoïque
de concentrations différentes.
Acide méthanoïque 𝟏 𝟓. 𝟏𝟎 𝟐 𝒎𝒐 𝟏 𝟓. 𝟏𝟎 𝟑 𝒎𝒐 𝟏 𝟓. 𝟏𝟎 𝟒 𝒎𝒐
Le taux d’avancement 𝝉 2% 6% 17%
- Que concluez-vous ?
…………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………….…………………………………

2- Influence de la constante d’équilibre sur τ.


Le tableau ci-dessous représente les valeurs du taux d’avancement final 𝝉 des trois solutions d’acide différentes
mais elles ont mêmes concentration initiale 5,00. 10-2 mol.𝑳 𝟏 .
Solutions de concentrations Acide méthanoïque Acide éthanoïque Acide benzoïque
𝟐
𝟓. 𝟏𝟎 𝒎𝒐 𝑳
La constante d’équilibre K à 25°C 1,8 .10-4 1,8 .10-5 6,4 .10-5
Le taux d’avancement 𝝉 6% 3% 2%
Que concluez-vous?
…………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………

Remarque :
Une réaction peut être considérée comme quasi-totale si son taux d’avancement final est supérieur à 99 %. Comme τ
dépend de K mais aussi des conditions initiales, il n’est pas possible de donner un critère universel portant seulement
sur K et prédisant qu’une réaction sera totale. Toutefois, dans la plupart des cas abordés dans notre étude, une
réaction dont la constante d’équilibre est supérieure à 104 peut être considérée comme totale.

89
Série N°C4 : Equilibre chimique

Exercice 1: L’acide formique (ou acide méthanoïque) soluble dans l’eau a pour formule semi-développée
HCOOH. On se propose d’étudier quelques propriétés d’une solution aqueuse de cet acide. Dans une fiole
jaugée de volume V0= 100 mL, on introduit une masse m d’acide formique, puis on complète cette fiole avec
de l’eau distillée jusqu’au trait de jauge et on l’homogénéise. On dispose d’une solution S0 d’acide
formique de concentration molaire C0 = 0,01 mol.L-1.

1-Calculer la masse m.
2-Ecrire l’équation de la réaction associée à la transformation de l’acide formique avec l’eau.
3-Dresser le tableau d’avancement correspondant à cette transformation chimique, en fonction de C0,V0,et xéq.
4-Exprimer le taux d’avancement final en fonction de la concentration [H3O+]éq et de C0.
5-Trouver l’expression du quotient de réaction à l’état d’équilibre Qr,éq en fonction de H3O+]éq et de C0.
6-Exprimer la conductivité de la solution d’acide formique à l’état d’équilibre en fonction des conductivités
molaires ioniques des ions présents et de la concentration en ions oxonium à l’équilibre [H3O+]éq.
7-La mesure de la conductivité de la solution S0 donne = 0,050 S.m-1 à 25°C. En utilisant les relations
obtenues précédemment, calculer la valeur de la constante d’équilibre é .
8-On réalise la même étude, en utilisant une solution S d’acide formique de concentration C = 0,10 mol.L-1.
Les résultats obtenus sont indiqués dans le tableau.

a- En déduire le taux d’avancement de la réaction ;


b- Quelle est l’influence de la concentration de la solution sur le taux d’avancement de la réaction.

Exercice 2: On dissout une masse m=0,44g d'acide ascorbique (vitamine C), de formule C6H8O6 dans un
volume d'eau V=500mL. Le pH de la solution obtenue est pH=3,2.
1. Calculer la concentration molaire en soluté apporté de la solution d'acide ascorbique.
2. Donner l'équation de la réaction de l'acide ascorbique avec l'eau.
3. Dresser le tableau d'avancement de cette réaction et déterminer l'avancement maximal.
4. En déduire si la réaction considérée correspond à une transformation totale ou à un équilibre et déterminer
le taux d'avancement final.
5. Trouver l’expression de constante d’équilibre K en fonction de 𝝉 et 𝒄 ; puis calculer sa valeur.
Données :

Exercice 3: On prépare dans un laboratoire de chimie, une solution aqueuse d’acide butanoïque de volume V
et de concentration molaire C=1,0.10-2 mol.L-1. Le pH de cette solution est: pH = 3, 41. On modélise la
transformation produite par l’équation chimique suivante :
1- Ecrire l’équation de la réaction associée à la transformation de l’acide butanoïque avec l’eau
2- Dresser le tableau d’avancement correspondant à cette transformation chimique, en fonction de C, et V.
3- Déterminer le taux d’avancement final de la réaction. En déduire..
4- Trouver, en fonction de C et pH, l’expression du quotient de réaction é à l ’équilibre, puis sa valeur.
5- On réalise la même étude, en utilisant une solution 𝑆 d’acide formique de concentration 𝒄 = 0,10 mol.L-1
5-1 Trouver l'expression la constante d’équilibre K en fonction de et de

5-2 Démontrer que l'expression de s'écrit sous la forme : log (√ .


Puis calculer sa valeur.

90
Cours N°C5 : Transformations associées aux réactions acide-base
en solution aqueuse –Titrages acido-basiques
Introduction : Le pH de l’eau d’un aquarium doit être
maintenu entre 6,5 et 7,5 ; car la diminution du pH favorise
la multiplication du nombre de quelques bactérie qui
consomme le dioxygène dissout dans l’eau et l’augmentation
du pH favorise la sédimentation du carbonate de calcium
sur les feuilles des plantes qui existent dans l’aquarium.
- Comment ces valeurs peuvent-elles être ajustées ?

I. Autoprotolyse de l’eau
Activité 1 : Mesurons la conductivité d'une solution d'eau distillée ( qui à priori ne contient pas d'ions). La mesure de
conductivité obtenue n'est pas nulle, à 25°C, la conductivité de l'eau distillée est de 5,5 .10-6 S/m.
- +
L’eau H2O: une base pour le couple H2O/ OH (aq) et acide pour le couple H3O (aq)/ H2O. L’eau, espèce amphotère,
joue donc un double rôle d’acide et de base, selon l’équation :
+ -
2 H2O(l) === H3O (aq) + OH (aq) : Cette réaction est appelée autoprotolyse de l’eau.

Exemple : On considère 1,0 L d’eau, on donne la masse volumique de l’eau



Equation de la réaction 2 H2O(l) === H3O+(aq) + OH-(aq)

Etat Avancement Quantités de matières en mol


Etat initial 0 n 0 0
Etat en cours de transformation x n -2x x x
Etat final xf n-2xf xf xf
Quantité de matière initiale n : Détermination de xmax : Détermination de xf :

……………………………………… …………………………………… …………………………………


……………………………………… …………………………………… …………………………………
……………………………………… …………………………………… …………………………………
……………………………………… …………………………………… …………………………………
……………………………………… ……………………………….. ………………………..………

Détermination de 𝝉: ………………………………………………………………………………………

La réaction d’autoprotolyse de l’eau est une transformation ……………………………..


2- Le produit ionique de l'eau :
Le produit ionique de l'eau : c’est la constante d'équilibre associée à l'équation d'autoprotolyse de l'eau. Cette
constante est notée Ke. ….......……………………….......……......………………..
-1
Ke s'exprime sans unité et les concentrations sont exprimées en mol.L .
- La constante d'équilibre est indépendante de l'état initial (de la concentration initiale) et ne dépend que de la
température.
-
Pour toute solution aqueuse à 25°C, Ke = 1,0.10-14. (Ke croît lorsque la température augmente).
Exemples 
On note : Température (°C) 0 25 50
- 14 - 14
……………………………… Ke …………… 1,0.10 5,5.10
……………...................... pKe = - log Ke 15 14 …………

91
3- Relation entre pH et [HO-]

On prend le logarithme de la relation


…………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………

4- pH des solutions aqueuses :


Le pH des solutions aqueuses usuelles s'étend de 0 à 14.
Solution aqueuse acide Solution aqueuse neutre Solution aqueuse basique

………………………………………
………………………………………
………………………………………
………………………………………
…………………………………….

………………………………..

II. Constante d'acidité KA


1) Constante d'acidité KA
La constante d'acidité KA est la constante d'équilibre associée à l'équation de la réaction d'un acide avec l'eau

équation :

Constante d'acidité : …………………………..……. En générale : ………………………………

Le pKA est défini par la relation : …………………….……….....…. ou …………………............……..


Exemple
Couple pKA KA
1 ……..
…………… 4,8
…………. 9,2
10-14 14

2- Relation entre pH et pKA


Pour tout couple acide/base , on peut écrire :

…………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………......................………………………
....................................................

92
3-Comparaison le comportement d’acide et base en solution
3-1-Comparaison des solutions acides.
Activité 2 :On considère deux solutions acides (S1) et (S2) de même concentrations C= 1,0.10-2 mol.L-1 à température 25°C
(S1) : solution d’acide éthanoïque CH3COOH(aq) de pkA1 = 4,8 et pH1 = 3,4
(S2) : solution d’acide méthanoïque HCOOH(aq) de pkA2 = 3,8 et pH2 = 2,6
1. Calculer le taux d’avancement final 𝝉 de chaque solution. Quel est l’acide le plus soluble dans l’eau ?
Le tableau d’avancement d’un acide AH avec l’eau est :

……………………………………… Equation de la réaction


Etat du
……………………………………… Avancement Quantité de matière (mol)
système
……………………………………… Etat initial 𝟎 C.V En excès 0 0
……………………………………… Etat final é𝒒 C.V- é𝒒 En excès é𝒒 é𝒒

…………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………….
 L’acide le plus soluble dans l’eau est ……………………….

Pour des solutions d’acides de mêmes concentrations, l’acide le plus fort ( : qui dissocie rapidement dans l’eau)
est celui dont le taux d’avancement final ……………………. donc c’est celui pour lequel le pH est ………….
ou de celui de pKA …………….. ( c-à-d la constante d’acidité KA est ………………. ) .

Exemple : L’acide …... est plus fort que l’acide …. L’acide τ pH C(mol/L) pKA KA
-2
3-2-Comparaison des solutions basiques. A1 : C6H5COOH 13% 3,1 10 4,20 6,3.10-5
Activité 3 A2 : CH3COOH 4% 3,4 10-2 4,75 1,8.10-5
On considère deux solutions basiques (S1) et (S2) de même concentration C= 1,0.10-2 mol.L-1 à température 25 °C.
- (S1) : solution d’ammoniac NH3(aq) de pkA1 = 9,2 et pH1 = 10,6
- (S2) : solution de méthyle-amine CH3NH2(aq) de pkA2 = 10,7 et pH2 = 11,4
Données :

1.Calculer le taux d’avancement final 𝝉 de chaque solution. Quelle est la base le plus soluble dans l’eau ?
Le tableau d’avancement d’une base B avec l’eau est :

Equation de la réaction
………………………………………………
Etat du
……………………………………………… Avancement Quantité de matière (mol)
système
……………………………………………… Etat initial 𝟎 C.V En excès 0 0
……………………………………………… Etat final é𝒒 C.V- é𝒒 En excès é𝒒 é𝒒

…………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………............................................................................................................................…
 La base le plus soluble dans l’eau, est…………….

93
Pour des solutions basiques de mêmes concentrations, la base le plus fort (qui dissocie rapidement dans l’eau)
est celle dont le taux d’avancement final est ………………….. donc c’est celle pour lequel le pH est
………………….. ou de celle de pKA est ………. ( c-à-d la constante d’acidité KA est ……………. ) .

Exemple : La base …. est plus fort que la base …..


La base τ pH C(mol/L) pKA KA
-2
B1 : CH3NH2 25% 11,4 10 10,7 2.10-11
B2 : NH3 4% 10,6 10-2 9,20 6,3.10-10

III. Diagramme de prédominance des espèces acido-basiques:


1. Diagramme de prédominance :

Relation liant le pH et le pKA est

𝑺 𝒑𝑯 𝒑𝑲𝑨 …………………………………………….………………………………………………………

- 𝑺 𝒑𝑯 𝒑𝑲𝑨 ……………………………………………………………………………………………………….

Exemple : Quelle est l’espèce prédominant dans la solution d’acide méthanoïque :

On donne : ; .

…………………………………………………………………………………………………………..

2. Diagramme de répartition :
On considère une solution contenant l'acide A et sa base conjuguée B.
On appelle pourcentage de l'acide A dans la solution, la grandeur :

…………………………………………………………...................
.............................................................................................................
.............................................................................................................
.............................................................................................................
.............................................................................................................
.............................................................................................................
.............................................................................................................

On appelle pourcentage de la base B dans la solution, la grandeur:

…………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………

94
3. Application cas de l’indicateur coloré.
Les indicateurs colorés acido-basique sont constitués par des couples acide/base : HIn/In− dont les espèces
conjuguées ont des teintes différentes dans une solution aqueuse.

L’équation de la réaction de HIn avec l’eau est :

Elle se caractérise par une constante d’acidité :

…………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………..

- La solution prend la teinte de la forme basique In-

Si ………………...…… …………….………….. ……………………………

La solution prend la teinte de la forme acide HIn

Si ………………...……… ……………………………… ……………………………….

Dans le cas où [HIn] = [In−] aucune forme ne prédomine, la solution prendra une couleur appelée teinte sensible
(mélange des couleurs dues à la forme acide et à la forme basique) , si :………………………………..

Remarque : On appelle cette zone 𝒑𝑲𝑨 𝑰𝒏 𝟏 𝒑𝑯 𝒑𝑲𝑨 𝑰𝒏 𝟏 : zone de virage de l’indicateur coloré.

Exemple : Diagramme de prédominance pour l'hélianthine:

IV- Constante d’acidité associée à une réaction acido-basique.


Soit une réaction acido-basique entre l'acide A1H d'un couple A1H/A1- de constante d'acidité KA1 et la base A2- d'un
couple A2H/A2- de constante d'acidité KA2

Equation de la réaction :
Déterminons la constante d’équilibre de cette réaction :
…………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………
..............................
…………………………………………………………………………………………………………………………

95
Exercice d’application Soit une équation de réactions entre l’acide éthanoïque et l’ammoniac est :

Déterminer la constante d’équilibre associée à la réaction


…………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………
La valeur de la constante :

V-Titrages acido-basiques :
1-Qu’est-ce qu’un titrage acido-basique ?
Le dosage (ou titrage) consiste à déterminer la concentration d'une espèce chimique présente dans une solution dite
solution titrée en faisant réagir cette solution avec une solution de concentration connue dite solution titrante.

La réaction du dosage doit être :


- Rapide : C'est à dire que l'état final du système doit être atteint dans une courte durée.
- Totale : C'est à dire que le réactif limitant est toujours entièrement consommé.
- Unique : la réaction entre l'espèce titrant et l'espèce titré,

VI- Titrage pH-métrique d'une réaction acido-basique:


1 -Dispositif d’un titrage acido-basique suivi par pH-métrie
Pour réaliser le titrage d'un acide par une méthode pH-métrique, on réalise un montage permettant, tout au
long du titrage, de mesurer le pH de la solution contenue dans le bécher ainsi que le volume de soude versé.
Activité 1

On verse progressivement la soude (Hydroxyde de sodium (Na+ (aq) + OH-(aq) ) et, après chaque ajout, on mesure le
pH de la solution. On obtient les résultats suivants :

96
2- La courbe de titrage
La courbe de titrage pH-métrique est la courbe donnant les variations du pH en fonction du volume VB de solution
titrant versée.La courbe présente 3 parties distinctes :

- Pour VB variant de 0 à 12mL, le pH varie peu, le réactif limitant


est OH-, le réactif en excès CH3COOH impose un pH acide.

- Pour VB variant de 12 à 13mL, on observe une importante


variation de pH, la courbe change de concavité.

- Pour VB supérieur à 16mL, le pH augmente lentement vers la


valeur pH = 12 (correspondant au pH de la solution de soude ajoutée).
Le réactif limitant est CH3COOH, le réactif en excès est OH-. Le
milieu est de plus en plus basique.

3- L'équivalence
Définition :
- A l’équivalence, les réactifs (réactif titrant et le réactif titré) sont intégralement consommés.
- L’équivalence est atteinte lorsque le mélange devient stœchiométrique.
-Avant l’équivalence , c’est le réactif titrant qui est limitant.
- Après l’équivalence , c’est le réactifs titré qui est limitant

La suite d’activité 1 : Titrage l'acide éthanoïque CH3COOH (aq par l’hydroxyde de sodium (Na+(aq) + OH-(aq))

1. Ecrire l’équation de la réaction du titrage.


……………………………………………………………………………………………………………………

2. Compléter le tableau d’avancement ci-dessous :

Equation de la réaction CH3COOH (aq) + OH-(aq) ---------> CH3COO-(aq) + H2O(l)


Etat Avancement Quantités de matières en (mol)
Etat initial 0 ……. ……. ….. …..
Etat en cours de transformation x …… …… ….. ……
Etat d’équivalence XE ……. …… …… ……

3.Déterminer la relation d’équivalence, et en déduire l’expression concentration de CA .


………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………

4- Détermination du point équivalent.


Le point E d’équivalence est un point d'inflexion pour la courbe pH=f(V) autour duquel la courbe est symétrique

A partir de la courbe 𝒑𝑯 (𝑽 (ci-dessous ).Déterminer le points d’équivalence (𝑽 𝒑𝑯 . Puis calculer la


concentration 𝑨.

………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………

97
VIII- −Suivi colorimétrique d’un titrage acido-basique :
1-Principe
- S'il s'agit uniquement de repérer VE, on peut utiliser un indicateur coloré acido-basique convenablement choisi.
Cela évitera de mesurer le pH tout au long du titrage.
- Dans un titrage colorimétrique, l’équivalence est repérée par le changement de couleur d’un indicateur coloré
ajouté dans la solution titrée.

2- Choix de l’indicateur
On choisit un indicateur coloré tel que le point équivalent se situe dans sa zone de virage de couleur (la zone de
virage contient le pHE du point équivalent ). La zone de virage de l’indicateur coloré qui contient la valeur du pH de
l’équivalence est l’indicateur convenable pour le titrage colorimétrique.

Exemple : D’après l’Activité 1 et le tableau


Indicateur coloré Rouge de BBT phénolphtaléine
suivant. Choisir, en justifiant la réponse,
crésol
l’indicateur coloré convenable pour le repérer
zone de virage 7,2 - 8,8 7,6 - 6,0 10,0 - 8,2
l’équivalence dans le titrage colorimétrique.

………………………………………………………………………………………………………………………………

3-Taux d’avancement final des réactions de titrage


On met dans un bécher un volume VA=20,0 mL de solution d'acide éthanoïque de concentration CA=10,0mmol.l-1.
On y ajoute un volume VB=5,0mL de solution d’hydroxyde de sodium de concentration CB=20,0mmol.l-1 .

L’équation de la réaction de titrage est : CH COOH - -


3 (aq) +OH(aq)  CH3 COO(aq) +H2 O(l)

1. A partir de la courbe ( d’activité 1, déterminer la valeur de pH à volume VB=5,0mL.


………………………………………………………………………………………………………………..

2. En comparant le volume VB avec VBE ; et précisé le réactif limitant dans ce cas.


…………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………

98
3. Compléter Le tableau d’avancement ci-dessous :

Equation de la réaction CH3COOH (aq) + OH-(aq) -------> CH3COO-(aq) + H2O(l)

Etat Avancement Quantités de matières en (mol)


Etat initial 0 ……. ……. ….. …..
Etat intermédiaire .. …… …… ….. ……
Etat ……….. … ……. …… …… ……
(𝑽𝑨 𝑽
4. A l’aide du tableau d’avancement montrer que 𝝉 𝟏 .𝑽
. 𝟏𝟎(𝒑𝑯 𝒑𝑲

…………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………
………………..................................................................................................................................................…………
………………...…………………………………………………………………………………………………………
………………..................................................................................................................................................…………
…...………………………………………………………………………………………………………………………

En générale :
Le taux d’avancement final de la réaction de titrage pour des différentes volumes on obtient c’est
à dire que la transformation associée à la réaction de titrage acido-basique est toujours totale
2- Dosage d’une base par acide
Activité : Dosage d’une solution d’ammoniac NH3(aq) de concentration Cb et de volume Vb=10ml, par une solution
d’acide chlorhydrique, de concentration Ca=10-2 mol.L-1 . Et on trace le graphe pH=f(VA) (voir la figure ci-dessous)

1-Écrire l’équation de la réaction de titrage:


……………………………………………………………..……......................................

2- Détérminer la concentration Cb

.................................................................................................................
.................................................................................................................
.................................................................................................................
.................................................................................................................
.................................................................................................................

99
Série N°C5 : Transformations associées aux réactions acide-base en
solution aqueuse –Titrages acido-basiques
Exercice 1 : Une solution aqueuse d’acide méthanoïque HCO2H de concentration apportée C = 3, 0 ×10−2 mol/L
a un pH égale à 2, 65 à 25◦C .

1. Écrire l’équation de la réaction de l’acide méthanoïque avec l’eau.


2. Déterminer les concentrations des ions oxonium, des ions éthanoates et de l’acide méthanoïque.
3. En déduire les valeurs de la constante d’acidité KA et du pKA du couple considéré à 25◦C.
Exercice 2 :
1. Écrire les équations de réaction entre :
(a) L’acide lactique CH3CHOHCO2H et l’ion nitrite NO2− ;
(b) L’acide formique HCO2H et l’ion hydroxyde HO−
2. Calculer la constante d’équilibre associée à chacune de ces réactions à 25°C.
3. En déduire les valeurs de la constante d’acidité KA et du pKA du couple considéré à 25°C.
Données à 25◦C :
pKa(CH3CHOHCO2H/CH3CHOHCO2−) = 3, 9 pKa(HCO2H/HCO2−) = 3, 8
pKa (HNO2/NO2−) = 3, 3 pKa(H2O/HO−)= 14, 0 = pKe
Exercice3 : Acide acétylsalicylique, ou aspirine C9H8O4, noté HA est l’acide conjugué de l’ion
acétylsalicylate, C9H7O4− noté A−. Le pKa de ce couple vaut 3,5 à 37◦C . À cette température, le pH est égal à
environ 1, 5 dans l’estomac, 6, 0 au niveau de duodénum et 7, 4 dans le sang .
1-Quelle est l’espèce prédominante du couple HA/A− dans l’estomac, le duodénum et le sang ?
2- Exprimer puis Calculer le rapport dans l’estomac

Exercice 4 : Le document ci-dessous représente le diagramme


de distribution d’un mélange d’acide benzoïque , C6H5COOH
(aq) , noté HA et d’ion benzoate , C6H5COO−(aq) noté A− à
25°C. il indique les pourcentages d’acide benzoïque et d’ion
benzoate en solution , en fonction du pH. La concentration
molaire totale apportée en acide et base conjugué
mmol L . À partir du diagramme :
1. Déterminer la valeur du pKa du couple .
2. Déterminer les concentrations molaires en acide et base
conjugués dans une solution de pH = 5,0.

100
Exercice 5 : On dispose au laboratoire d’un flacon contenant une solution aqueuse d’acide carboxylique, de
nature et de concentration inconnues. L’acide carboxylique est noté R-COOH avec R représentant un atome
d’hydrogène ou un groupe d’atomes. On se propose de déterminer la concentration de l’acide par titrage puis de
l’identifier (c'est-à-dire de déterminer la nature de R).
I. Titrage de l’acide carboxylique

On titre un volume Va = 50,0 mL d’acide


carboxylique R-COOH de concentration molaire Ca
par une solution aqueuse Sb d’hydroxyde de sodium
notée (Na+(aq) + HO–(aq)) de concentration molaire
Cb=2,5.10–2 mol.L–1 . On note Vb le volume de solution
aqueuse d’hydroxyde de sodium versé. Le suivi pH-
métrique du titrage permet d’obtenir la courbe donnée ci-
contre .

1. Faire un schéma légendé du dispositif


expérimental utilisé pour effectuer ce titrage.
2. Écrire l’équation de la réaction du titrage.
3. Dresser le tableau d’avancement , en utilisant les grandeurs Ca, Cb, Va, et Vb
4. Définir l’équivalence du titrage.
5. Déterminer graphiquement le volume VbE de solution aqueuse d’hydroxyde de sodium versé à
l’équivalence.
6. Écrire la relation existant entre Ca,Va, Cb et VbE à l’équivalence. En déduire la valeur de la concentration
molaire Ca, de l’acide carboxylique titré.

II. Identification de l’acide carboxylique R-COOH


L’équation de mise en solution de l’acide carboxylique dans l’eau est :

1. Donner l’expression de la constante d’acidité KA du couple R-COOH(aq) / R-COO-(aq).


2. Montrer qu’à partir de l’expression de la constante d'acidité KA, on peut écrire :

log

3. Quel est le réactif limitant lorsqu’on a versé un volume de solution Sb égal à ?


4. En utilisant le tableau d’avancement, montrer que pour un volume de solution Sb égal à on a :
.𝑽
𝟐
5. Montrer que [RCOOH(aq)]éq = [RCOO–(aq)]éq, lorsque V
6. À l’aide de la relation établie à la question II.2. et de l’égalité [[RCOOH(aq)]éq = [RCOO–(aq)]éq, déduire
l’expression du 𝒑𝑯 pour

101
Exercice 6 : L’objectif de cet exercice est l’étude de quelques propriétés de l’ammoniac et de l’hydroxylamine
NH2OH dissouts dans l’eau et de déterminer la concentration de l’ammoniac dans un produit commercial à
l’aide d’une solution d’acide chlorhydrique de concentration connue.
Données : toutes les mesures sont effectuées à 25°C.

La masse volumique de l’eau : .


La masse molaire du chlorure d’hydrogène : ( .
Le produit ionique de l’eau :
La constante d’acidité du couple : ⁄ est et ⁄ est

I. Préparation de la solution d’acide chlorhydrique


On prépare une solution 𝑆 d’acide chlorhydrique de concentration mol. L en diluant une
solution commerciale de concentration en cet acide et dont la densité par rapport à l’eau est .Le
pourcentage massique de l’acide dans cette solution commerciale est .
1. Trouver l’expression de la quantité de matière d’acide ( contenue dans un volume de la solution
commerciale en fonction de , , , et ( . Puis vérifier que mol. L .
2. Calculer le volume qu’il faut prélever de la solution commerciale pour préparer 𝟏𝑳 de la solution.

II. Etude de quelques propriétés d’une base dissoute dans l’eau.


On considère une solution aqueuse d’une base B de concentration C . On note KA la constante d’acidité du
couple BH+/B et l’avancement final de sa réaction avec l’eau.
. .(
1. Montrer que :
.
2. On mesure le pH1 d’une solution S1 d’ammoniac NH3 de concentration . . . et le
pH2 d’une solution S2 d’hydroxylamine NH2OH ayant la même concentration C ;
On trouve alors pH1 = 10,6 et pH2 = 9,0.
2-1 Calculer les taux d’avancement finaux et respectifs des réactions de NH3et de NH2OH avec l’eau.
2-2 Calculer la valeur de chacune des constantes et .

III. Dosage acide-base d’une solution diluée d’ammoniac.

Pour déterminer la concentration d’une solution commerciale concentrée d’ammoniac, on procède par
dosage acido – basique, On prépare par dilution une solution 𝑺 de concentration 𝟏𝟎𝟎𝟎
On réalise le dosage pH- métrique d’un volume de la solution S à l’aide d’une solution SA d’acide
chlorhydrique ( ( ( ) de concentration mol. L .

On mesure le pH du mélange après chaque addition d’un volume d’acide ; Les résultats obtenus
permettent de tracer la courbe de dosage ( (fig 1). On atteint l’équivalence lorsqu’on ajoute le
volume VAE de la solution.
1. Ecrire l’équation de la réaction du dosage.
2. Déterminer le volume VAE. En déduire C’ et CB.
3. Déterminer en justifiant votre réponse l’indicateur coloré
convenable pour effectuer ce dosage en l’absence du ph-mètre.
4. Déterminer le volume VA1 de la solution d’acide chlorhydrique qu’il
faut ajouter pour que la relation [NH4+]= 15.[NH3] soit vérifiée dans
le mélange réactionnel.
5. En utilisant la valeur du pH correspondant à l’addition de 𝟓 𝒎𝑳 d’acide chlorhydrique , calculer le taux
d’avancement final de la réaction du dosage (pouvez d’utiliser le tableau d’avancement) . Conclure.

102
correction
****************************** ******************************
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………

103
SOMMAIRE :

Oscillations Forcée dans un circuit RLC série (SM) :....................... 4


Ondes électromagnétiques- Transmission d’information : ............. 13
Modulation – démodulation d’amplitude : ........................................ 16

Lois de Newton : ............................................................................. 25


Mouvement de chute verticale : ................................................ 34
Mouvements plans : ...................................................................... 43
Satellites et planètes : .................................................................. 61
Mouvement de rotation : ............................................................ 69
Oscillations mécaniques : ............................................................ 76
Aspects énergétiques : ................................................................. 92
Atome et mécanique de Newton : ....................................... 107

Albert Einstein

104 Page 3
Cours N°PE 4: Les oscillations forcées dans un circuit RLC sérié:
SM
Introduction : On a vu précédemment que le circuit (R,L,C) en série
forme un oscillateur électrique amorti. Lorsqu’on ajoute , en série ,
un générateur électrique au circuit qui l’alimente d’une tension
alternative sinusoïdale , c’est à dire qu’il impose un régime alternatif
sinusoïdal à l’oscillateur ; on obtient un régime sinusoïdal forcé .
Qu’est-ce que un régime sinusoïdal forcé ? Quelles sont les grandeurs
qui le caractérise ? et comment le réalise-t-on ?

I. Le régime alternatif sinusoïdal


1- Intensité du courant alternatif sinusoïdal
L’intensité du courant alternatif sinusoïdal est une fonction du temps qui s’écrit sous la forme suivante :
..........................................................................

: L’amplitude ou l’intensité maximale du courant, son unité dans S.I est ampère (A)
: La pulsation du courant ................................ Son unité est ...................
: La phase à l’origine des temps (t=0) et on la détermine à partir des conditions initiales.

 Intensité efficace du courant I :


On note l’intensité efficace d’un courant alternatif sinusoïdal par et on l’exprime par la relation suivante :
L’ampèremètre indique la valeur de l’intensité efficace.
...........................
2-La tension alternative sinusoïdale
La tension alternative sinusoïdale est une fonction du temps, qui s’écrit sous la forme suivante :

......................................................................

: L’amplitude de u(t) ou la tension maximale de u(t) son unité dans SI est le volts (V).
: La pulsation de u(t) , son unité est rad/s,
: La phase à l’origine des temps (t=0) et on la détermine à partir des conditions initiales.

 La tension efficace U :
On note la tension efficace d’une tension alternative sinusoïdale par et on l’exprime par la relation suivante :
Le voltmètre indique la valeur efficace de la tension.
...........................
3-Notion de la phase
On considère deux grandeurs alternatives sinusoïdales :

......................................................... et .........................................................

On appelle la phase de par rapport à ) : ...........................................................

105 Page 4
Si ......................... Si ............................ Si ..........................

on dit que....................................... on dit que.................................... on dit que..................................


......................................................... ........................................................ ......................................................

La valeur absolue de la phase : ..........................................................................

4) Comment déterminer le déphasage ?


En considérant les conditions initiales
................................................................................................................................................................................................
................................................................................................................................................................................................
................................................................................................................................................................................................
................................................................................................................................................................................................

Le retard temporel (ou le décalage horaire) entre les deux courbes et ) correspond au déphasage

entre et
La détermination de sur l’écran de l’oscilloscope permet de connaitre la
valeur absolue de déphasage
..............................................................................................................................
............................................................................................................................

Application 1 :
1.Déterminer l’expression de l’intensité du courant alternatif sinusoïdal qui traverse un
condensateur de capacité C, sachant que la tension appliquée à ces bornes est :
2. Déduire l’expression du courant efficace. u(t) = U . 2.cos(ω.t) C
3. Déduire le déphasage
...................................................................................................................................................
...................................................................................................................................................
................................................................................................................................................................................................
................................................................................................................................................................................................
................................................................................................................................................................................................
................................................................................................................................................................................................
...............................................................................................................................................................................................

106 Page 5
II- Étude expérimentale du circuit (R,L,C) série en régime - alternatif sinusoïdal
1.Montage expérimentale : activité
On réalise le montage électrique ci-contre . Le générateur GBF délivre
au circuit (R,L,C) en série une tension alternative sinusoïdale :
. Il apparaît dans le circuit un courant
électrique d’intensité .
On visualise sur l'écran de l'oscilloscope dans l'entrée Y2 la tension u(t)
entre les bornes de RLC et dans l'entrée Y1 la tension aux bornes
du conducteur ohmique .On obtient l'oscillogramme de la figure
suivante:

On obtient des oscillations forcées car le générateur GBF impose sur circuit RLC sa fréquence et il l'oblige d'osciller
avec cette fréquence c'est le régime d'oscillations forcées (voir la courbe ci-dessus).Le générateur GBF s'appelle
excitateur alors que le circuit s'appelle résonateur.
1- Que représente la courbe visualisée dans l'entrée et celle visualisée dans .
...........................................................................................................................................................................................
........................................................................................................................................................................................
2- Déterminer la période T et la pulsation .
................................................................................................................................................................................................
................................................................................................................................................................................................

3- Déterminer la valeur de l'intensité maximale du courant électrique qui traverse le circuit puis donner
l’expression de l'intensité instantanée .
................................................................................................................................................................................................
................................................................................................................................................................................................
..............................................................................................................................................................................................
4- Déterminer la valeur de la tension maximale entre les bornes du dipole RLC.
................................................................................................................................................................................................

5- Déterminer la valeur la valeur absolue du déphasage entre la tension et le courant puis déterminer son signe
et en déduire l’expression de la tension instantanée de la tension aux bornes de RLC.
................................................................................................................................................................................................
...............................................................................................................................................................................................
................................................................................................................................................................................................

107 Page 6
2- Impédance d’un circuit RLC .
On garde dans le montage précédent la fréquence constante et on mesure la
variation de la tension efficace en fonction de l'intensité efficace.

Tableau des mesures:

.............................................................................................................................
.............................................................................................................................
.............................................................................................................................

Remaque :.............................................................................................................................................................................
...............................
.............................................................................................................................................................................

L’impédance du circuit RLC est:


....................................................................................................

III-Phénomène de résonance:
1)Etude expérimental:
On réalise le montage suivant dans lequel la fréquence du générateur
GBF est variable ainsi que la résistance , l'inductance de la bobine est
.La capacité du condensateur est
On garde la tension efficace constante .
On mesure la variation de l'intensité efficace dans le circuit avec la variation de la fréquence puis on change la valeur
de la résistance totale du circuit.
Tableau des mesures:

Remarque

-A la résonance l'intensité efficace


est maximale dans le circuit.

- Si la résistance du circuit est faible,

la résonance est aigue.

- Si la résistance du circuit est grande,

la résonance est floue.

108 Page 7
2) Grandeurs caractérisant la résonance:
2-1 La fréquence à la résonance:
A la résonance la fréquence du générateur (excitateur) est égale à la fréquence propre du circuit : ..............................
2-2 impédance du circuit à la résonance:
A la résonance I est maximale donc l'impédance Z est minimale, elle égale à la résistance
totale du circuit RLC
Donc à la résonance :
On donne l'allure de la courbe qui représente la variation de en fonction de :
Remarque : L’intensité efficace du courant à la résonance est : . ...........................................
Déphasage à la résonance :..................................................................................

3-3 Largeur de la bande passante à -3décibels:


On appelle bande passante à -3 décibels d'un circuit RLC l'intervalle de fréquence
du générateur pour (I: est l'intensité maximale efficace à la résonance) lequel l'intensité

efficace du courant .

La largeur de la bande passante est :


3-4 Le facteur de qualité:
Le facteur de qualité Q est le rapport la fréquence propre à la largeur de la bande passante.
Le facteur de qualité est un nombre sans unité.
𝑸

IV-La puissance en régime alternatif sinusoidal:


1) Puissance instantanée:
On considère un dipôle AB dans lequel passe un courant électrique : √ )et aux bornes duquel est
appliquée une tension √ .

La puissance électrique instantanée est :


en appliquant la relation elle devient

𝑷 𝒕 𝑼𝑰 𝐜𝐨 𝐬 𝝎𝒕 𝒄𝒐𝒔 𝟐𝝎𝒕 𝝋

2) Puissance moyenne:
L’énergie électrique reçue par un dipôle au cours d’une période T est :

................................................................................................................................................................................................

................................................................................................................................................................................................

................................................................................................................................................................................................

109 Page 8
......................................
La puissance moyenne est :
Avec représente le facteur de puissance de puissance.
Remarque : La puissance moyenne se dissipe au niveau du circuit par effet joule :

Série d’exercices : Oscillations forcées dans un circuit RLC sérié

Exercice 1On monte en série le conducteur ohmique(D) , la bobine (B) et le condensateur (C).On applique entre les
bornes du dipôle obtenu une tension sinusoïdale
√ en Volt. On garde la tension efficace de la tension u(t) constante et on fait varier la fréquence
N. On mesure l’intensité efficace I du courant pour chaque valeur de N. On visualise à l’aide d’un dispositif approprié
l’évolution de l’intensité I en fonction de ,on obtient ;alors les deux courbes (a) et (b) représentées dans la figure (3)
pour deux valeurs R1 et R2 de la résistance R ;
A partir du graphe de la figure (1) .
3.1- Déterminer la valeur de la résistance R1
3.2- Calculer le coefficient de qualité Q du circuit dans le cas où

Exercice 2On monte en série, avec le condensateur précédent et la bobine précédente, un conducteur ohmique (D) de
résistance R réglable et un générateur de basse fréquence
GBF. Le générateur applique une tension alternative
sinusoïdale de valeur efficace variable et de fréquence
N variable également (figure 1),

La courbe (a), sur la figure 2, représente la variation de


l’intensité efficace I du courant parcouru dans le circuit
en fonction de la fréquence N quand la tension efficace
du générateur est réglée sur la valeur , et la
courbe (b) sur la figure 5 représente les variations de
en fonction de et ce, quand on change la valeur de
l’une des deux grandeurs ou .

1- Calculer la valeur de la résistance R du conducteur


ohmique (D) correspondante à la courbe (a).
2- Trouver l’expression de l’impédance Z du dipôle
RLC en fonction de R quand la valeur de l’intensité
efficace du courant vaut

avec
l’ intensité efficace du courant à la résonance.
3- Calculer le facteur de qualité du circuit pour chacune des deux courbes.
4- Indiquer parmi les deux grandeurs R et U, celui qui a été modifié pour obtenir la courbe (b). Justifier la réponse.

110 Page 9
Exercice 3

****************************** correction **************************


................................................................................................................................................................................................
................................................................................................................................................................................................
...............................................................................................................................................................................................
................................................................................................................................................................................................
................................................................................................................................................................................................
...............................................................................................................................................................................................
111 Page 10
Cours N°PE 5 : Ondes électromagnétiques - Transmission d’information

Introduction La transmission des informations par le biais de


satellites artificiels se fait à l'aide des ondes électromagnétiques de
très hautes fréquences. Qu’est-ce qu'une onde électromagnétique ?
Comment est-elle exploitée pour transporter des informations ?

I- Les caractéristiques ondes électromagnétiques :


Les ondes électromagnétiques sont constituées de champ électrique ⃗⃗ et champ magnétique ⃗⃗ . Elles se propagent
dans toutes les directions dans un milieu homogène et isolant, y compris le vide. Leur vitesse de propagation dans le
vide, appelée célérité vaut : c = 3,0.108 m.s-1. Elles sont caractérisées par leur fréquence f .
c
λ = c.T =
f
λ : longueur d'onde en (m) ; T : période en (s), et f : fréquence en Hz

Les domaines des ondes électromagnétiques

II -Utilisation des ondes électromagnétique:


1-Emission-réception d’une onde électromagnétique :
Dans le montage suivant E et R sont deux fils électriques conducteurs qui
jouent le rôle d'émetteur et de récepteur. On visualise sur l'entrée de
l'oscilloscope un signal sinusoïdal émis par le générateur GBF et on obtient
sur l'entrée un signal reçu par le récepteur R.

Observation
L’expérience montre que le signal reçu par le récepteur R qui la même
fréquence et la même forme que le signal émis par E.

L'antenne émettrice E émet une onde électromagnétique de même fréquence


que le signal électrique du circuit .Cette onde se propage dans tout l'espace et
provoque dans l'antenne réceptrice R un signal de même fréquence.

112 Page 13
Conclusion

L'onde électromagnétique peut transporter le signal qui contient l'information à des grandes distances sans
aucun transport de matière et avec une vitesse égale à la célérité de lumière dans le vide.

2-Transmission d’une information par une onde lumineuse


Comment transmettre un signal sonore par une onde lumineuse ?.
On capte le signal sonore émis par un microphone qui le transforme en signal électrique qui est transporté par un
faisceau lumineux dans une fibre optique. Un hautparleur restitue le signal sonore à partir du signal électrique reçu.

 Le signal sonore représente l’information ou le signal modulant.


 Le faisceau lumineux est la porteuse, c’est-à-dire support qui transporte le signal électrique.

 Principe de transmission d’une information par une onde électomagnétique.

Pour transmettre une information (images, vidéos, audio ....etc), on a besoin d’une onde porteuse de haute
fréquence HF , la porteuse est une onde qui se modifie par le signal qu’on veut transmettre. On dit qu’elle est
modulée et le signal transmis est un signal modulant de basse fréquence BF .Cette opération s’appelle la
modulation. À la réception, il faut séparer le signal modulant ( :l’information) de l’onde porteuse, cette
opération s’appelle la démodulation.

2- Pourquoi doit -t'on faire la modulation ?


Activité 2 :Pour capter un signal de réception, on utilise en générale des antennes de l'ordre de la moitié de la
longueur d'onde du signal de réception
1- Quelle est la longueur de l’antenne qui peut capter un signal de basse fréquence BF de f = 200 Hz?

........................................................................................................................................................................................
..............................................................................................................................................................................

2- Quelle est la longueur de l’antenne qui peut capter un signal de haute fréquence HF de 100 MHz?

........................................................................................................................................................................................
........................................................................................................................................................................................

3- A votre avis, quel est le signal qui est possible à utiliser ?

........................................................................................................................................................................................
......................................................................................................................................................................................
113 Page 14
4- Comment résoudre le problème de la transmission des signaux de basse fréquence BF?
........................................................................................................................................................................................
..................................................................................................................................................................................

Conclusion

Pour transmettre ........................................., on doit utiliser une technique s'appelle la ................................ .La
modulation est un processus qui consiste à transmettre le signal de sa forme original en une forme adaptée
au canal de transmission en faisant varier son ............................... ou sa ............................ ou bien sa ................

3- Modulation d'une tension sinusoïdale :


La tension sinusoïdale est un signal électrique

4- Les différents types de modulations :

L’organigramme d’émission - réception d’une information

114 Page 15
Cours N°PE6 : Modulation et démodulation d’amplitude

Introduction Le fonctionnement d'un récepteur radio se base dans la réception


des émissions radiophoniques sur le principe de la (modulation - démodulation)
d'amplitude ou de la (modulation - démodulation) de fréquence. Quel est le
principe de la modulation d'amplitude ? Quel est le principe de la démodulation
d'amplitude ? Comment exploiter ce dernier pour réaliser un récepteur radio ?

I- La modulation d’amplitude
1- Principe de la modulation d'amplitude
L’information à transmettre est contenue dans un signal électrique s(t) de basse fréquence BF. Pour le transporter, on
utilise une « onde porteuse » de haute fréquence HF. L’amplitude de l’onde porteuse est modulée par le signal
électrique de basse fréquence BF. Ceci est effectué par un modulateur.

2- Le modulateur d’amplitude
Pour moduler l'amplitude de l'onde porteuse on utilise un Circuit intégré AD633
multiplieur (symbole : X) qui réalise le produit du signal
informatif décalé [s(t)+U0] par le signal porteur P(t).
La tension de sortie us(t) du multiplieur, modulée en Amplitude
s'écrit alors :
𝒖𝒔 𝒕

avec k : constante du multiplieur en (V-1)

3- Application à la modulation d’amplitude :


On applique une tension s(t) + U0 à l’entrée E2
-Le signal sinusoïdal contenant l'information à transmettre,
signal modulant :
𝒔 𝒕

U0 : Tension continue de décalage ajoutée à s(t) :


f0 ou fs : fréquence de signal modulant.
On applique une tension p(t) à l’entrée E1
Le signal sinusoïdal de porteur de haute fréquence :
𝒑 𝒕

fp : fréquence de signal porteur


-Le signal porteur est modulé, afin que son amplitude varie
à l'image du signal BF (signal modulant).
À la sortie du multiplicateur, on récupère le signal modulé
us(t) tel que :
𝒖𝒔 𝒕

115 Page 16
4- Expression de la tension modulée en amplitude
On a : = ....................................................... avec p(t) = ......................................

Donc = .................................................................................................
Une tension modulée en amplitude a pour expression générale : us(t) = ...............................................

Après identification on constate que : Um(t) = .....................................

d’où Um(t) = ......................... avec a = .................... et b =. ........................

L’amplitude Um(t) de la tension modulée est une fonction .................. de la tension modulante s(t). Elle en
reproduit les variations de s(t) au cours du temps.

4-1- cas de d’une tension modulante sinusoïdale


On a = ............................................... = ...............................................................
soit s(t) = ................................................................................................................

En posant : A = .................................. et appelé taux de ........................,

d’où :
𝒖𝒔 𝒕 ........................................................ Um(t) = ................................................

5-Autre expression de taux de modulation


On peut écrire us(t) sous la forme us(t)=Um(t)cos(2.fP.t)
où Um(t) est l’amplitude du signal modulé :
Um(t) = A . [1 + m cos(2.fm.t)]
- Si cos(2.fm.t) = .......... alors Um max = ...................................
- Si cos(2.fm.t) = ........... alors Um min = ...................................

D’où Um, max - Um min = .................... et Um ,max + Um, min = ............................

En faisant le rapport des deux dernières égalités, on obtient finalement : 𝒎

6- Qualité de la modulation
Pour obtenir une modulation d’amplitude de bonne qualité il faut que :

- La tension de décalage doit être plus grande à l’amplitude Sm de la tension modulante : U0>Sm donc m<1.
- La fréquence Fp de la tension porteuse doit être supérieure à la fréquence fs de la tension modulante. (Fp>> fs).

116 Page 17
Application 1

La figure ci-contre représente une tension de signale modulé


1- Calculer la fréquence de l’onde porteuse et celle de l’onde
modulante

.............................................................................................................
.............................................................................................................
.............................................................................................................

2- Calculer le taux de modulation m, et Déduire la qualité de


modulation.
.............................................................................................................
.............................................................................................................
...................................................................................................................................................................

7) Analyse fréquentielle
En développant l’expression de la tension modulée : ( )

En utilisant la relation :

On obtient : ( ) ( ) ( )

L’analyse de spectre modulé montre qu’il contient trois fréquences :


; ; et

117 Page 18
II- Démodulation d'amplitude :
1) Définition
La démodulation consiste à récupérer le signal informatif modulant qui est contenu dans la partie supérieure de
l’enveloppe du signal modulé en amplitude
Elle s'opère en deux étapes:
- La détection d'enveloppe.
- L'élimination de la tension continue par filtrage.

2) Les étapes de démodulation:


ère
1 étape: Suppression des alternances négatives et élimination de l’enveloppe.

Le montage utilisé nommé détecteur d’enveloppe est constitué d’une diode qui bloque les alternances négatives
et le filtre passe-bas qui élimine la partie restante de la porteuse.

Remarque : Pour obtenir une bonne détection d'enveloppe il faut que la constante de temps du dipôle RC vérifie
la condition suivante: Avec : Ts : La période du signal modulant.
Tp : La période de l’onde porteuse.

2èmeétape: Elimination de la tension constante de décalage Uo.


Le montage à utiliser comporte un filtre passe – haut, c’est-à-dire ne laissant passer que les composantes aux
fréquences élevées et arrêtant celles aux basses fréquences et continues.

118 Page 19
Le montage final de la démodulation est :

II-Les éléments d'un récepteur radio:


1) Définition
Un modèle de récepteur radio (AM) est représenté par le schéma simplifié ci-dessous dans lequel on distingue 5
parties:
 Une antenne réceptrice d’ondes radio qui capte les ondes électromagnétiques modulées en amplitude.
 Un dipôle LC parallèle qui sélectionne la station souhaitée en fonction de la fréquence de la porteuse.
 Un module d’amplification du signal modulé sélectionné.
 Un circuit démodulateur formé de : ’un dispositif de détection d’enveloppe et de suppression de
composante continue.
 Un dispositif d’écoute (haut-parleur).

2- Sélection de la porteuse
Pour sélectionner un signal émet, il faut faire un accord entre la fréquence propre f0 du circuit LC parallèle et la

fréquence porteuse fp de la station f0 = .


Cette sélection se fait en faisant varier le coefficient d’induction L de la bobine ou la capacité C du ondensateur

119 Page 20
Série d’exercices : Modulation et démodulation d’amplitude

Exercice 1 :
L’expression d’une tension modulée est :

1. Cette tension est-elle modulée en amplitude, en fréquence ou en fréquence ?


2. Quelles sont les fréquences de porteuse et du signal modulant ?
3. En se basant sur l’amplitude de la tension modulé Um(t). Déterminer la valeur du taux de modulation.
Conclusion.

Exercice 2 : Soit une tension modulé en amplitude :

avec le taux de modulation.


La figure ci-dessous représente les variations de US(t) en fonction du temps .

1. Déterminer la fréquence de la porteuse et la


fréquence du signal modulant .
2. Que représente la courbe qui représente les variations des
maximums de la tension modulée ?
3. Calculer le taux de modulation ;
4. Rappeler les conditions d’une bonne modulation et
vérifier qu’elles sont réalisées ;
5. Déterminer la valeur de la constante .

Exercice 3 : I- Pour étudier la modulation d’amplitude et


vérifier la qualité de la modulation , au cours d’une séance
de TP , le professeur a utilisé avec ses élève ; un circuit
intégré multiplieur (X) en appliquant une tension
sinusoïdale à son entrée et
une tension à son entrée , avec
la composante continue de la tension et
la tension modulante (fig 1).
La courbe de la figure 2 représente la tension de sortie
visualisée par les élèves sur
l’écran d’un oscilloscope. est une constante positive
caractérisant le multiplieur X.

1- Montrer en précisant les expressions de et m , que


la tension s’écrit sous la forme

2- En exploitant la courbe de la figure 2 :


2-1- Trouver la fréquence de la porteuse et la fréquence de la tension modulante.
2-2- Déterminer le taux de modulation et en déduire la qualité de la modulation

120 Page 21
II- Démodulation
Pour recevoir une onde radio, modulée en amplitude de fréquence , on utilise le dispositif simplifié
représenté par le schéma de la figure 3.
Parmi les réponses proposées préciser, sans aucune
justification, la réponse juste:
1. La partie 3 du dispositif comporte une antenne et une
bobine d’inductance et de résistance
négligeable qui est montée en parallèle avec un
condensateur de capacité variable.
1.1. La partie 2 sert à :
▄recevoir et sélectionner l’onde ▄éliminer la porteuse ▄éliminer la composante continue ▄moduler l’onde
1.2. Pour capter l’onde radio de la fréquence , la capacité C doit être fixée sur la valeur :
▄ 499pF ▄ 4,99pF ▄ 49,9pF ▄ 0,499pF
2. La partie 3 joue le rôle du détecteur d’enveloppe. La capacité du condensateur utilisé dans cette partie est
.
2.1. La dimension du produit est
▄ [L] ▄ [T-1] ▄ [T] ▄ [I]
2.2. La moyenne des fréquences des ondes sonores est . La valeur de la résistance qui permet d’avoir
une bonne démodulation de l’onde radio étudiée est :
▄ 20 kΩ ▄ 35 kΩ ▄ 5 kΩ ▄ 10 kΩ

Exercice 4 : La figure 1 représente le montage utilisé dans un


dispositif de réception constitué de trois parties.

1. Préciser le rôle de la partie 3 dans ce montage.


2. Déterminer l’expression du produit en fonction de
pour que la sélection de l’onde soient bonne.
3. Montrer que l’intervalle auquel doit appartenir la valeur de la
résistance R pour une bonne détection de l’enveloppe de la
tension modulante dans ce montage est :

****************************** correction
**************************
……………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………….……
……………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………

121 Page 22
Cours N°PM 1 : Lois de Newton
Introduction Lors du démarrage, la vitesse d'une voiture de
course atteint des centaines de kilomètres au bout de quelques
secondes ; le mouvement du véhicule est dit très accéléré.
Qu'est-ce que l'accélération ? Quelle relation la relie-t-elle aux
forces exercées sur la voiture ? Quelles sont les lois de Newton ?

I- Notions générales sur le mouvement:


1- Référentiel
Nous savons vu dans l’année précédente, que le mouvement d'un corps est relatif au référentiel choisi, c'est-à-dire que
les corps ne se déplacent que par rapport à d'autres corps. Donc pour étudier le mouvement d'un corps on doit choisir un
solide de référence fixe appelé référentiel puis un repère d'espace et un repère de temps liés à ce référentiel.

Remarque:

 La plupart des temps, on choisit comme référentiel d'étude le référentiel terrestre. Pour repérer la position d’un
corps mobile, on utilise un repère d'espace ⃗ d'origine O et dont les vecteurs unitaires: ⃗.
 Pour l’étude du mouvement d’un objet ou d’un ensemble d’objet, on choisira le centre d’inertie ou centre de
gravité de l’objet.

2- Vecteur de position
Tout objet ponctuel G dans l’espace, est repéré par trois coordonnées x, y, z, dans le repère ( ⃗ ) associé au
référentiel. On définit alors le vecteur position ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ et la distance OG par :

⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑶𝑮 𝑶𝑮 .

G: Centre d'inertie du corps

Remarque:
 Si le corps est en mouvement, ses coordonnées variant en
fonction du temps.
 Les fonctions : et sont appelées les
équations horaires du mouvement.
 La courbe décrite par G en fonction du temps est appelée trajectoire du point G.

La trajectoire :C’est l'ensemble des positions successives occupées par le mobile au cours de son mouvement.

122 Page 25
II- Vecteur vitesse -Vecteur accélération
1-Vecteur-vitesse
On définit le vecteur vitesse ⃗ de centre d'inertie d'un solide comme la dérivée du vecteur de position en fonction
du temps. ..................
Les coordonnées du vecteur vitesse ⃗ :
................................................................................................................................................................................................
................................................................................................................................................................................................
................................................................................................................................................................................................
................................................................................................................................................................................................
.....................................................................................................................................................................

Remarque :
 Le vecteur vitesse ⃗ est toujours tangent à la trajectoire.
 La vitesse instantanée est donnée par la relation : ..................................

Vecteur vitesse instantanée : ..........................................................

Exemple : .......................................................

2- Le vecteur accélération
On définit le vecteur accélération ⃗ de centre d'inertie d'un solide comme la dérivée du vecteur vitesse en fonction
du temps :
....................
Les coordonnées du vecteur accélération ⃗ :
................................................................................................................................................................................................
................................................................................................................................................................................................
................................................................................................................................................................................................
.............................................................................................................................................................................................

Remarque : Si on revient au vecteur position, le vecteur accélération est donc la dérivée seconde du vecteur ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
en fonction du temps.
.........................................................................................................................

3-Les coordonnées du vecteur accélération dans un repère de Frenet


Le repère de Frenet est un repère local orthonormé lié au mobile que l'on
note ⃗ ⃗ , le vecteur unitaire ⃗ est tangent à la trajectoire au point M
et orienté dans le sens du mouvement, le vecteur unitaire ⃗ est normal, et
dirigé vers le centre de courbure de la trajectoire, il est perpendiculaire à ⃗ .

L’expression du vecteur accélération ⃗ dans le repère de Frenet est :

................................................................

123 Page 26
................................................................................................................................................................................................
................................................................................................................................................................................................
..........................................................................................................................................................................................

Application 1 Les coordonnées du centre d’inertie d’un mobile dans un repère cartésienne sont :
; –

1. Déterminer le vecteur vitesse dans le repère (O, , ) et calculer son module à l’instant t = 2s.
……………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………..............................…………

2. Déterminée les coordonnées du vecteur accélération dans le repère et calculer sa valeur à t = 2s

……………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………...................………
………………………………………………………………………………………………………………………………

III- Les lois de Newton


1- Les forces intérieures et les forces extérieures:
Après avoir précisé le système étudié :
- Forces intérieures, sont des forces qui s'exercent sur le système par des corps qui appartiennent au système.
- Forces extérieures, sont des forces qui s'exercent sur le système par des corps qui n'appartiennent pas au système.

Remarque: Un système est dit isolé s'il n'est soumis à aucune force extérieure.
Un système est dit pseudo-isolé si les forces extérieures auquel il est soumis se compensent.

2- Première loi de Newton ou principe d’inertie


« Dans un référentiel Galiléen, si la somme vectorielle des forces extérieures appliquées à un solide est nulle
∑⃗ ⃗⃗ , le vecteur vitesse de son centre inertie ne varie pas ( : reste constant ) ».

Réciproquement, si le vecteur vitesse ⃗ de centre d’inertie d’un solide ne varie pas, la somme des forces qui
s’exercent sur le solide est nulle.
....................................................................................................................................................

Remarque:
Le repère de Copernic est le meilleur repère galiléen (son origine est le soleil et ses trois axes sont dirigés vers trois
étoiles fixes). Tout repère en mouvement de translation rectiligne uniforme par rapport au repère de Copernic
est considéré galiléen, donc tous les repères terrestres peuvent être considérés galiléens pendant des intervalles de
temps courts.

124 Page 27
3- Deuxième loi de Newton
« Dans un référentiel Galiléen, la somme vectorielle des forces extérieures appliquées à un solide est égale au
produit de la masse du solide par le vecteur accélération de son centre d’inertie.»
.....................................

est la masse du solide en kg et ⃗ est l’accélération en N.kg ou m.s-2

4- Troisième loi de Newton ou principe d’action réaction :


Si un corps A exercé une force ⃗ ⁄ sur un corps B, alors le corps B exerce

une force ⃗ ⁄ sur le corps A, telle que : ......................................

IV Le mouvement rectiligne uniformément – et uniformément varié


Généralement le repère utilisé pour étudier les mouvements rectilignes est un axe confondu avec la trajectoire
et orienté dans le sens du mouvement,:

Vecteur de position : ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ , sa vitesse ⃗ . son accélération ⃗

1-Le mouvement uniformément


Le mouvement rectiligne uniformément est caractérisé par :
- Une trajectoire ...................................
- Une accélération .........................................
- Une vitesse constante ........................................................
- L'équation horaire du mouvement est : ...................................................... avec ( ,: abscisse à l'origine)

2-Le mouvement uniformément varié


Le mouvement rectiligne uniformément varié est caractérisé par :
- Une trajectoire ..........................................
- Une accélération .......................................
- L'équation de la vitesse ................................................... avec ( ,: vitesse initiale )
- L'équation horaire du mouvement est : .......................................................... avec ( ,: abscisse à l'origine)

Application 3:
En exploitant la courbe déterminer l’équation horaire avec

……………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………
….......................................................................................................................................

125 Page 28
3- Applications de la deuxième loi de Newton
En général la 2ème loi de Newton sert à déterminer la nature du mouvement du centre d'inertie d'un mobile
connaissant les forces qui s'appliquent sur lui. Pour résoudre un problème de dynamique en utilisant la deuxième loi de
Newton, on doit toujours suivre les étapes suivantes:

1) Précise le système étudié.


2) Faire le bilan des forces extérieures qui s'exercent sur ce système.
3) Représenter ses forces.
4) Ecrire la relation vectorielle de la 2ème loi de Newton : ∑ ⃗ ⃗⃗
5) Puis projeter cette relation après avoir choisi un repère orthonormé convenable lié à un référentiel Galiléen

Série d’’exercices : Lois de Newton


Exercice 1 On considère un corps solide (S) en mouvement sur un plan horizontal sans frottement sous l'action d'une
force constante ⃗ comme l'indique la figure suivante:
On donne : la masse du corps m=500g ; et .
1) En appliquant la deuxième loi de Newton déterminer l'accélération du corps S.
2) Sachant que le corps part du point d'abscisse à avec une
vitesse égale à , donner l'équation horaire de son mouvement.

Exercice 2 On considère le corps solide (S) précédent en mouvement sur un


plan horizontal (avec frottement) sous l'action d'une force ⃗ et son
accélération devient .
On donne : la masse du corps : m = 500g F = 5 N.
1) En appliquant la deuxième loi de Newton déterminer R l'intensité de la réaction du plan
2) Déterminer le coefficient de frottement puis en déduire la valeur de l'angle de frottement.
3) Sachant que le corps part du point d'abscisse à avec une vitesse égale à , donner l'équation
horaire de son mouvement.

Exercice 3 On libère un corps S de masse m = 80 kg sur un plan


incliné d'un angle par rapport à l'horizontale et il glisse sans
frottement vers le bas (voir figure).

1) En appliquant la deuxième loi de Newton déterminer les


coordonnées du vecteur accélération dans le repère associé à
un référentiel terrestre supposé Galiléen. puis déterminer l'intensité de
la réaction du plan incliné.

2) Sachant que le corps S part à l'instant ; du point A avec une vitesse (A est confondu avec
l'origine O du repère de l’espace ).

2-1- Donner l'équation horaire du mouvement de S selon l'axe puis l'équation de sa vitesse.
2-2-Déterminer sa vitesse au point B. (on donne et ).

126 Page 29
Exercice 4 Un skieur de masse m=70 kg, décrit une piste formée par deux parties:

*AB, une pente inclinée de 30° avec le plan horizontal


*BC, une voie rectiligne et horizontale
Les forces de frottements sont supposées constantes sur les deux parties et valent .Le skieur atteint le point
B avec une vitesse s puis il s'arrête en C. g=10 N/Kg

Partie 1- Etude du mouvement sur le plan incliné AB:


1-Faire le bilan des actions agissant sur le skieur.
2-Determiner l'accélération du mouvement du skieur en déduire la nature du mouvement
3- On prend comme origine des abscisses le point A et comme instant de repère du temps l'instant de passage
par A. Ecrire les équations horaires du mouvement du skieur.
4- Le skieur décrit la pente AB pendant 7 secondes
4-1- Calculer la vitesse , la vitesse de passage par le point A
4-2- Déterminer la longueur de la pente AB.
Partie 2 : Etude du mouvement sur le plan horizontal BC
Le skieur continue son mouvement sur le plan horizontal BC puis il a utilisé son bâton pour freiner, la force de
freinage est opposé de mouvement sa valeur est
1-Faire le bilan des actions agissant sur le skieur.
2-Determiner l'accélération du mouvement du skieur en déduire la nature du mouvement
3-on prend comme origine des abscisses le point B et comme instant de repère du temps l'instant de passage par
B. Ecrire les équations horaires du mouvement du skieur et de sa vitesse en fonction de
4-Le skieur s'arrête au point C
4-1- Déterminer à quel instant le skieur s'arrête-t-il?
4-2-Calculer la distance BC.

**************************** correction*****************************
……………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………….………
……………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………
127 Page 30
Cours N°M 2 : Mouvements de chutes verticales

Introduction En appliquant la 2ème loi de Newton, et les outils


mathématiques adaptés, déterminer les caractéristiques du
mouvement d’un solide chutant verticalement dans un fluide si
l'action exercée par ce dernier n'est pas négligeable.

Chute verticale dans un fluide

I- Chute verticale dans un fluide


1- Forces exercées sur le solide dans un fluide
On considère un solide (S) en mouvement de chute verticale dans un fluide. Ce solide est soumis à
trois forces : - Force de pesanteur : ⃗⃗
- Force exercée par le fluide : ⃗
- Force de frottement exercé par le fluide : ⃗

a- Force de pesanteur ou poids :


Un objet situé au voisinage de la Terre subit la force de gravitation ⃗⃗ qui peut s’identifier à la force
de pesanteur ⃗⃗ .......................
Autrement dit : Un objet de masse 𝑚 placé dans le champ de pesanteur ⃗⃗ subit une force : ..

b- Force exercée par le fluide : poussée d’Archimède


Un corps totalement ou partiellement immergé dans un fluide subit une force ⃗ appelée poussée
d’Archimède elle est caractérisée par :

- Direction : ............................... , Sens : ...............................................


- Intensité ou module : .................................................................................................

...............................................

c- Force de frottement exercée par le fluide


Soit un solide de vitesse ⃗ , le fluide exerce sur ce solide une force de frottement. Dans le cas d’une chute verticale
dans un fluide, la force de frottement s’écrit sous la forme ⃗ ⃗⃗⃗⃗ , avec k est un facteur ; il dépend de tout ce qui
peut faire varier⃗⃗⃗ , c’est à dire la forme de l’objet, sa taille, l’aspect de sa surface ou encore la nature du fluide.

Remarque : La force ⃗ est colinéaire au vecteur vitesse ⃗ mais de sens opposé.

la force a pour valeur

128 Page 34
II- Etude de la chute verticale dans un fluide .
1-Etude expérimentale

On remplit un tube gradué avec un liquide visqueux et transparent de masse volumique et on


y fait tomber une bille homogène de masse m et de centre d’inertie G sans vitesse initiale à
l’instant t = 0, puis on enregistre le mouvement de la bille par système d’acquisition et on trace
la variation de la vitesse du centre d’inertie G de la bille en fonction de temps .

Exploitation de la courbe :
1) Décrire la variation de la vitesse en fonction de temps ;

...............................................................................................................
...............................................................................................................
..............................................................................................................

2) Déduire à partir de la courbe : Est-ce que la coordonnée


d’accélération du vecteur ⃗ ⃗ augmente ou diminue ?
...............................................................................................................
...............................................................................................................
...............................................................................................................

3) Représenter l’asymptote à la courbe puis déduire la valeur de vitesse limite .


...........................................................................................................................................................................................

4) On appelle le temps caractéristique du mouvement : « c’est l’intersection de la tangente à t = 0 avec


l’asymptote à la courbe » Déterminer la valeur de .
...........................................................................................................................................................................................

Remarque : l’ordonné de est 0,63

4- Etude théorique
4-1- L’équation différentielle du mouvement
 système étudié : {bille}
 Référentiel terrestre : référentiel considéré comme galiléen car la durée de la chute est
faible devant la période de rotation de la Terre (24 h)
 Bilan des forces extérieures :
...........................................................................................................................................................
...........................................................................................................................................................
................................................................................................................................................................................................
................................................................................................................................................................................................
.............................................................................................................................................................................................
................................................................................................................................................................................................
.............................................................................................................................................................................................
129 Page 35
................................................................................................................................................................................................
................................................................................................................................................................................................
...............................................................................................................................................................................................
................................................................................................................................................................................................
.....................................................

4-2 Détermination la vitesse limite et l’accélération initiale à partir de l’éq diff


a - vitesse limite :
Lorsque le régime permanent est établit la vitesse de la bille devient .........................................................................
................................................................................................................................................................................................
..............................................................................................................................................................................................
................................................................................................................................................................................................
..............................................................................................................................................................................................

V : .Le volume de la bille ; La masse volumique de fluide ; La masse volumique de la bille.


b - Accélération initiale

Méthode 1 à on a la bille tombe sans vitesse initiale ;


.....................................................................................................................................................................................
..........................................................................................................................................................................................

𝒎 𝒎𝒇
Méthode 2 : à on a ⃗ ⃗ (la bille est en repos) donc 𝒂𝟎 𝒈 )
𝒎

Méthode 3 Graphiquement la valeur de l’accélération initiale est égale au coefficient directeur de la tangente à la courbe
, à l’instant : .............................................................................................................

Remarque 1: est appelé temps caractéristique et 5 correspond à l’ordre de grandeur de la durée du régime
transitoire, temps au bout duquel la vitesse limite est en fait atteinte

III-Résolution de l’équation différentielle par la méthode d’Euler


1-Méthode d’Euler
La méthode d’Euler est une méthode numérique permettant de donner une solution approchée de l’équation
différentielle du mouvement de G, lors d’une chute verticale avec frottement.

Il faut pour cela connaître :


 L’équation du mouvement est : –
 Les conditions initiales
 Le pa de ré luti n Δt ; .

130 Page 36
On peut déterminer les grandeurs cinétiques (vitesses et accélérations) par

 L’équation différentielle à l’instant : – (pour le même point : connaitre la vitesse d’un point
c’est déterminer son accélération et réciproquement).
 L’expression de la vitesse : ;

Chute libre verticale


I- Chute libre verticale
1- Définition de la chute libre
Un solide est dit en chute libre s’il est soumis uniquement à son poids (le fait qu’il n’existe pas de force de frottement
impose que cette condition ne peut être réalisée que dans le vide).

2 - Etude expérimentale:
a-Activité
cAbandonnons en O une bille d’acier, de masse et de rayon , sans vitesse initiale dans l'air.
Etudions la bille en chute verticale sur l’axe [OZ) dans le référentiel. En gardant la même hauteur, puis on
recommence l’expérience avec une autre bille de masse différente

Commenter les graphes obtenus ci-dessus :

................................................................................................................................................................................................
................................................................................................................................................................................................
................................................................................................................................................................................................
...........................................................................................................................................................................................

131 Page 37
1- Comparer la valeur de l’accélération avec l’intensité de pesanteur,
.............................................................................................................................................................................................
.............................................................................................................................................................................................
2- Est –ce que l’accélération dépend-elle de la masse de la bille ?
...................................................................................................................................................................................

Conclusion

En générale un solide en chute libre lorsqu’il n’est soumis qu’à son poids, l’accélération ⃗⃗⃗⃗
𝒂𝑮 de son
centre d’inértie est alors égale .............................................................................................
L’accélération est ...... ..................................................................................

2-Etude théorique
Activité : On considère une boule (S) de masse m d’acier en chute libre verticale. On
considère le repère orienté dans le sens du mouvement (voir la figure).

2-1 L'équation différentielle du mouvement


En appliquant la 2ème loi de Newton au centre d’inertie la boule ; déterminer l’équation
différentielle du mouvement.

...................................................................................................................................................
................................................................................................................................................................................................
................................................................................................................................................................................................
............................................................................................................................................................................................
..................................
2-2 Résolution analytique de l'équation différentielle :

Conditions initiales : supposons que la position initiale à l’instant du solide soit et


sa vitesse initiale soit .
 Déterminer l’équation de la vitesse

..................................................................................................................
................................................................................................................
..................................................................................................................
..................................................................................................................
................................................................................................................

..........................................................

Remarque : si la vitesse initiale est nulle ; alors l’expression de la vitesse devient : ............................

132 Page 38
2-3 L'équation horaire du mouvement
...........................................................................................................................
...........................................................................................................................
...........................................................................................................................
.....................................................................................................................

................................................................

Remarque : si le solide est lâché du point O ) si la vitesse initiale est nulle ( ), alors l’expression de la
position du mobile devient : .............................................................................

Série d’exercices : Mouvements de chutes verticales

Exercice 1 L’étude de la chute d’un corps solide homogène dans un liquide visqueux ,
permet de déterminer quelques grandeurs cinématiques et la viscosité du liquide utilisé .On
remplit un tube gradué avec un liquide visqueux et transparent de masse volumique ρ et on y
fait tomber une bille homogène de masse m et de centre d’inertie G sans vitesse initiale à
l’instant . On étudie le mouvement de G par rapport à un référentiel terrestre supposé
galiléen . On repère la position de G à l’instant t par la cote z sur l’axe Oz vertical orienté
vers le bas .On considère que la position de G est confondue avec l’origine de l’axe Oz à
l’origine des dates et que la poussée d’Archimède n’est pas négligeable par rapport aux
autres forces exercées sur la bille. On modélise l’action du liquide sur la bille au cours du
mouvement par la force de frottement ⃗ ⃗ avec ⃗ le vecteur vitesse de G à l’instant
t et un coefficient constant positif.
Données : - rayon de la bille : r = 6.10-3 m - masse de la bille : m = 4,1.10-3 kg .
On rappelle que l’intensité de la poussée d’Archimède est égale à l’intensité du poids du volume du liquide déplacé.
1- En appliquant la deuxième loi de Newton, montrer que l’équation différentielle du mouvement de G s’écrit sous la
forme : en déterminant l’expression de A en fonction de et m et l’expression de B en
fonction de l’intensité de la pesanteur g , ρ et V le volume de la bille.
2- Vérifier que l’expression ) est
solution de l’équation différentielle, avec
le temps caractéristique du mouvement.
3- Écrire l’expression de la vitesse limite Vlim du
centre d’inertie de la bille en fonction de A et B.
4- On obtient à l’aide d’un équipement informatique
adéquat le graphe de la figure 2 qui représente
les variations de la vitesse VG en fonction du
temps, déterminer graphiquement les valeurs de
Vlim et τ.
5- Déterminer la valeur du coefficient k.

133 Page 39
6- Le coefficient k varie avec le rayon de la bille et le coefficient de viscosité η selon la relation k = 6πηr ,
déterminer la valeur de η du liquide utilisé dans cette expérience.
7- L’équation différentielle du mouvement de G s’écrit : en utilisant la méthode d’Euler et les
données du tableau , déterminer les valeurs a1 de et v2 .

Exercice 2 On étudie le mouvement du centre d'inertie G d'un mobile en chute libre lancé avec une vitesse initiale
verticale de valeur ,
1. Faire l'inventaire des forces qui s'exercent sur le mobile.
2. En déduire l'accélération de son centre d'inertie G sachant que g= 9,8 m. s-2.
3. En choisissant un axe (Oz) vertical orienté vers le bas, établir les équations horaires de la vitesse et de la position du
centre d'inertie de ce solide dans les conditions initiales suivantes:
a- et ⃗ est orienté vers le haut;
b- et ⃗ est orienté vers le bas.

Exercice 3 Un élève de Terminale veut étudier le mouvement de la fléchette d'un pistolet.


D'une altitude de 1,75 m, il lance la fléchette verticalement vers le haut avec une vitesse initiale
de 5,0 m.s'. On considère l'action de l'air négligeable.
1. Déterminer les caractéristiques de l'accélération a du centre d'inertie G de la fléchette.
2. On choisit un axe (Oz) vertical orienté vers le haut dont l'origine O est située au niveau du sol.
Établir les expressions de la vitesse et de l'abscisse z (t) du centre de gravité de la fléchette.
3 -1. Quelle est la valeur de la vitesse au sommet de la trajectoire?
3 -2. En déduire la date t, à laquelle la fléchette atteint le sommet de sa trajectoire.
3 -3. Quelle est la hauteur h, atteinte par la fléchette?
4. A quelle date la fléchette touchera-t-elle le sol?

**************************** correction
***********************
……………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………….………
……………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………
134 Page 40
Cours N°PM 11 : Mouvements plans
Introduction Lors d'une guerre, un soldat lance une bombe
avec un certain angle d'inclinaison par rapport à l'horizontale.
La figure ci-contre représente la trajectoire de la bombe. La
bombe est donc un projectile en mouvement dans un plan, en
deux dimensions (l'horizontale et la verticale), soumis
uniquement à son poids. Qu'est-ce qu'un mouvement plan ?
Comment déterminer sa trajectoire ? Quelle est l'influence
des conditions initiales sur ce type de mouvement ?

I-Mouvement d’un projectile dans un champ uniforme :


1- Etude expérimentale
Un projectile est lancé à l’instant avec une vitesse ⃗ faisant un
angle par rapport à l’horizontale. On assimile le projectile à un point
matériel ce qui nous permet de le réduire au mouvement de son centre
d’inertie G. L’étude est réalisée avec les approximations suivantes
• On considère que le champ de pesanteur ⃗⃗⃗ est uniforme,
• On néglige la poussée d’Archimède et les frottements par rapport au
poids du système.
On étudie le mouvement du projectile dans le référentiel terrestre qu’on suppose galiléen avec une bonne
approximation, muni d’un repère cartésienne ⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗ . Le mouvement a lieu dans le plan ⃗⃗⃗ ⃗ qui contient les
vecteurs ⃗ , ⃗⃗⃗ , et O la position initiale du projectile G.

2- Etude théorique : Etude du mouvement d’un projectile dans un champ uniforme.


Activité : Un projectile de masse m est lancé à l’instant
avec une vitesse ⃗ faisant un angle par rapport à
l’horizontale. On étudie le mouvement du projectile dans le
référentiel terrestre qu’on suppose galiléen avec une bonne
approximation, muni d’un repère cartésienne ⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗ . Le
mouvement a lieu dans le plan ⃗⃗⃗ ⃗ qui contient les
vecteurs ⃗ et ⃗⃗⃗ , O est la position initiale du projectile G.

On considère le référentiel terrestre comme galiléen


( ⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗ ) car la durée de la chute est faible devant la
période de rotation de la Terre (24 h).

......
Condititions initiales
...... ......................................................
- Le projectile a lancé de point O ......
. ⃗𝟎
𝑽 ......................................................
- Les coordonnées du vecteur vitesse initiale ⃗
..................................................
Le système étudié : ...............................

Bilan des forces : .........................................................................................................................................................

135 Page 43
En appliquant le 2ème loi de Newton, déterminer les équations horaires des mouvements :

...........................................................................................................................................................................................
En faisant la projection de la relation précédente sur le repère ⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗
L’expression du vecteur – accélération ⃗

Alors

Remarque :

𝒂𝒙 ⋯ : Mouvement ...............................................
𝒂𝒚 ⋯ : Mouvement ...........................................................................................

L’expression du vecteur – vitesse ⃗

2-2 L’expression des équations horaires

- La vitesse horizontale est ........................, donc le mouvement horizontal est .......................


. - Le mouvement vertical, lui, est uniformément accéléré car l’accélération verticale est constante

Les équations horaires des mouvements :

136 Page 44
Equation de trajectoire
On établit l’équation de la trajectoire en éliminant le paramètre t des équations horaires.

Alors la trajectoire la de la projectile


𝒚 𝒙 ..........................................................................
est : ..........................................

Caractéristiques de la trajectoire

a- La flèche :
La flèche c’est la distance entre le sommet de la trajectoire et l’axe des abscisses.
Au point F (à l’instant ) on a ( )
Déterminons les coordonnées du point ; .

⟺ ⟺

𝒙𝑭 .....................................

𝒚𝑭 = .......................................................................................... 𝒚𝑭 ................................

b- La portée :
La portée c’est le point du sol sur lequel arrive le projectile après sa chute.
Au point F (à l’instant ) on a ( ) et ( )

On a 𝒚𝒑 𝟎 ⟺ ..............................................................................

D’où : ...................................................................................................

𝒙𝒑 .......................................

137 Page 45
Remarque : La plus grande portée correspond à ⟺ ....................... ⟺ .......................
En générale les équations horaires s’écrivent sous la forme :

Par conséquences les expressions de la portée et la flèche sont :

II- Mouvement d'une particule chargée dans un champ électrique uniforme ( SM )


1- Rappel :Champ électrique uniforme
- Toute charge placé dans un champ électrique ⃗ est soumise à une force électrique: ⃗ ⃗⃗ . d’intensité:
| | .L'unité de l'intensité du champ électrique est : ( ) ou (

- Un champ électrique ⃗⃗ est dit uniforme, s'il est constant en direction, en sens et en valeur.
Exemple : Entre deux plaques métalliques parallèles soumises à une différence de potentielle, il existe un champ
électrique uniforme.

- Entre les deux plaques le champ électrique est uniforme ;


- Les lignes de champ sont parallèles entre elles et perpendiculaires aux plans des plaques .
- Le vecteur champ électrique ⃗⃗ a le sens des potentiels décroissants c'est-à-dire de la plaque ayant le plus
grand potentiel vers celle ayant le plus petit potentiel.
- La norme du champ électrique ⃗⃗ entre les plaques : en (V/m) avec :

138 Page 46
2- Influence de champ électrique sur une particule chargée
On utilise un tube de Crookes qui contient un canon d'électrons qui permet d'obtenir un faisceau d'électrons ayant la
même vitesse et à l'intérieur duquel il y'a un champ électrique uniforme, faisceau d'électrons. Les électrons entrent
dans le champ électrique avec une vitesse ⃗ , perpendiculaire à ⃗⃗ .
On constate expérimentalement que la trajectoire du faisceau d'électrons est une portion de parabole.

3-Mouvement d'une particule chargée dans un champ électrique uniforme


Etude théorique :
Le système étudié : {.......................................}

On considère un repère orthonormé direct (O, ⃗ , ) confondu


avec le plan du mouvement de la particule et qu’on suppose
galiléen (voir la figure ci-contre) :

Condititions initiales :
- L’électron a lancé de point ( ⋯; ⋯ )

- Les coordonnées du vecteur vitesse initiale ⃗

Les coordonnées du vecteur champ électrique sont : ou sous forme ⃗⃗

Bilan des forces : .........................................................................................................................................................

En appliquant le 2ème loi de Newton, déterminer les équations horaires des mouvements :

......................................................................................................................................................................................

En faisant la projection de la relation précédente sur le repère ⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗

Suivant l’axe 𝑜𝑥 le mouvement ..............................................................................................


Suivant l’axe 𝑜𝑦 le mouvement ...................................................................................................

139 Page 47
Equations horaires x y

Equation de trajectoire
On établit l’équation de la trajectoire en éliminant le paramètre t des équations horaires.

D’où l’équation de la trajectoire est :

𝒚 𝒙 ..........................................

Alors la trajectoire la particule chargée dans le champ électrique est : ..........................

Les coordonnées du point de sortie de l’électron du champ électrique :


Soit S point de sortie de l’électrons En remplaçant dans on trouve : ....................................

Vitesse de l’électron lorsque quitte le champ électrique :

On a le temps mis par l’électron pour arriver au point S est d’où : ⃗

........................................................................................................................................................................................
........................................................................................................................................................................................
.......................................................................................................................................................................................

Déflexion électrique :
On appelle déflexion électrique la distance entre le point d’impact de la particule chargée avec l’écran en
absence du champ électrique et le point d’impact P de la particule chargée avec l’écran en présence du champ
électrique. Apres sa sortie du champ électrique l’électron a un mouvement rectiligne uniforme jusqu’à ce qu’il
rencontre l’écran au point P. (voir la figure )

Déterminer l’expression de en fonction de ; ; ; ; ;

140 Page 48
........................................................................................................................................................................................
........................................................................................................................................................................................
........................................................................................................................................................................................
........................................................................................................................................................................................
........................................................................................................................................................................................
........................................................................................................................................................................................
........................................................................................................................................................................................
........................................................................................................................................................................................
...................................................................................................................................................................................

Conclusion

.........................................................................................................................................................................................
.........................................................................................................................................................................

III- Mouvement d'une particule chargée dans un champ magnétique uniforme.


1- Rappel : Champ magnétique uniforme
Un champ magnétique est dit uniforme, s'il est constant en direction, en sens
et en valeur. L'unité de l'intensité du champ magnétique est le tesla (T).

Exemple : Le champ magnétique est uniforme entre les bobines d'Helmholtz


parcourues par un courant électrique.

Remarque
si le vecteur ⃗ est perpendiculaire au plan de la feuille et dirigée vers l'avant on le représente par : ...............
si le vecteur ⃗ est perpendiculaire au plan de la feuille et dirigée vers l'arrière on le représente par : ................

141 Page 49
2-Influence d’un champ magnétique sur une particule chargée
a- Etude expérimentale
On utilise un tube de crookes (qui contient un canon d'électrons permettant d'obtenir un faisceau d'électrons ayant la
même vitesse) à l'intérieur duquel il y'a un champ magnétique uniforme entre deux bobines d'Helmholtz parcourues par
un courant électrique.

3-force de Lorentz.
« Toute particule chargée de vitesse ⃗⃗ est soumise dans un champ magnétique uniforme ⃗⃗ à une force
magnétique appelée force de Lorentz donnée par la relation suivante: ⃗ ⃗ ⃗⃗ »

Les caractéristiques de la force de Lorentz

Point d’application : La particule supposée ponctuelle ;


Direction : La droite perpendiculaire au plan défini par ⃗ et ⃗⃗ .
Sens : il est donné par le règle de la main droite suivante : En plaçant la main droite
tendue de sorte les doigts soient dans le sens du produit ⃗ et la paume de la main soit
dirigée dans le sens de ⃗⃗ , le puce tendu indique le sens de la force magnétique.

Remarque si la charge alors le produit ⃗ a le même sens que le vecteur vitesse ⃗ .


si la charge alors le produit ⃗ a le sens contraire que de celui vecteur vitesse ⃗

 Intensité o module : | | ⃗ ̂⃗⃗ son unité en Newton

Conclusion :

La déviation du faisceau d'électron est dû à l'existence d'une ....................................... qui s'exerce sur toute
particule ...................................... et en mouvement dans un champ magnétique uniforme qu'on appelle :
......................................

142 Page 50
Application 1 : Compléter le tableau suivant :

3- L’énergie cinétique d’une particule chargée dans un champ magnétique uniforme


Une particule chargée, mobile dans un champ magnétique uniforme est soumise à la force de Lorentz ⃗ qui toujour est
perpendiculaire au vecteur vitesse ⃗ ; donc le produit scalaire ⃗ ⃗ est nul. (⃗ ⃗ ).

On a puisque
donc puissance de la force de Lorentz est ................
on a , puisque
Donc l’énergie cinétique est ...........................

Vitesse d’électron : on a alors le mouvement de de la particule est ............

4- Etude du mouvement d’une particule chargée dans un champs magnétique uniforme


Etude expérimentale

L’étude expérimentale montre que :


-Si la vitesse⃗⃗⃗ , des électrons est perpendiculaire à ⃗⃗ , le faisceau d'électrons dévie et sa
trajectoire est devient circulaire et son rayon dépend de la vitesse et de l’intensité du
champ magnétique.
-Si la vitesse des électrons⃗⃗⃗ , est parallèle à ⃗⃗ , le faisceau d'électrons ne subit pas de
déviation.

Etude théorique :
On considère une particule chargé ( ) dans un champs magnétique uniforme ⃗ ,
telle son vecteur vitesse ⃗⃗⃗ est perpendiculaire à ⃗ . (Voir la figure).
on néglige le poids devant la force magnétique :
on considère le repère orthonormée ⃗ comme galiléen

a- L’expression du vecteur d’accélération ⃗

..............................................................................................................................................
.........................................................................................................................................................................................................
.........................................................................................................................................................................................................
.........................................................................................................................................................................................................
......................................................................................................................................................................................................

143 Page 51
b- Montrons que le mouvement de la particule est plan :

.........................................................................................................................................................................................................
.........................................................................................................................................................................................................
.........................................................................................................................................................................................................

c- L’expression d’accélération dans le repère du Frenet:

.........................................................................................................................................
.........................................................................................................................................
.........................................................................................................................................
.........................................................................................................................................
.........................................................................................................................................
.........................................................................................................................................
.........................................................................................................................................

d- Montrons que le mouvement de la particule est circulaire:

.........................................................................................................................................................................................................
.........................................................................................................................................................................................................
.........................................................................................................................................................................................................
.........................................................................................................................................................................................................
.....................................................................................................................................................................................................

Conclusion
..........................................................................................................................................................................
..........................................................................................................................................................................
.......................................................................................................................................................................

e- La déflexion magnétique

Un faisceau de particules identiques, de charge q et de masse m,


pénétré en O dans une région de largeur où règne un champ
magnétique uniforme ⃗⃗ , est dirigé suivant OA ( voir figure). Dans
le champ magnétique, les particules décrivent un arc de cercle de
rayon | |
, et sortent du champ au point S. A partir de ce point
leur mouvement est alors rectiligne uniforme selon la tangente IS à
la trajectoire circulaire. Elles arrivent en A' sur l'écran (E)
perpendiculaire à OA et situé à la distance L du point O. On définit
la déflexion magnétique c’est grandeur

Déterminer l’expression de en fonction de L ; ; ; ; et . Sachant que est très petite et

144 Page 52
.........................................................................................................................................................................................................
.........................................................................................................................................................................................................
.........................................................................................................................................................................................................
........................................................................................................................................................................................................
.........................................................................................................................................................................................................
.......................................................................................................................................................................................................

Conclusion

.........................................................................................................................................................................................
.........................................................................................................................................................................

IV- Applications :
1-Le spectromètre de masse:
Le spectromètre de masse est un appareil qui permet de séparer des ions ayant des masses et des charges différentes
(comme les isotopes )en utilisant les actions d'un champ magnétique et d'un champ électrique, il se compose de:
*Une chambre d'ionisation à partir de laquelle partent les ions
avec une vitesse nulle.
*Une chambre d'accélération: dans laquelle on accélère les ions
par un champ électrique uniforme et les ions la quitte avec une
vitesse ⃗⃗⃗ .
*Une chambre de séparation dans laquelle, on sépare les ions
en utilisant un champ magnétique uniforme ⃗ ⃗⃗⃗ et dans
laquelle les ions décrivent une trajectoire demi-circulaire.
Les ions sont accélérés par un champ électrique uniforme dans la
chambre d'accélération :
En appliquant le théorème de l'énergie cinétique entre A et B: avec


Or les ions ont des masses différentes, ils pénètrent dans la chambre de séparation par des vitesses différentes.
Lorsque l'ion qui pénètre dans la chambre de séparation avec une vitesse ⃗⃗⃗ ⃗⃗ sera soumis à l'action de la force

magnétique ⃗ ⃗⃗ ⃗⃗ et aura un mouvement circulaire de rayon : .


| |
Chaque ion décrira un demi-cercle de diamètre : : | |
Or le rayon dépend de la masse, chaque
isotope aura un cercle différent de celui des autres, ce qui permettra de séparer les isotopes les uns des autres.

2-Le cyclotron
Le cyclotron est un accélérateur de particules ; il se compose de deux boites sous forme de demi cylindre appelées :des
"dées" posées dans un champ magnétique uniforme et entre les boites existe un oscillateur qui produit un champ
électrique uniforme et alternatif de période T égale à la demi période de rotation de la particule dans sa trajectoire
circulaire et de cette façon la particule est accélérée chaque fois qu'elle pénètre dans le champ électrique et finalement
la particule quitte le cyclotron avec une grande vitesse.
145 Page 53
Série d’exercices : Mouvements Plans

Exercice 1 On lance, à un instant avec une vitesse initiale


horizontale, un solide de petites dimensions, de masse m , d'un
point A qui se trouve à la hauteur du sol. Le solide (S) tombe sur
le sol au point d'impact I (figure 1). On étudie le mouvement du
centre d'inertie G dans le repère lié à la terre supposé galiléen. -
Tous les frottements sont négligeables;

Données: ;
1-En appliquant la deuxième loi de Newton, établir les expressions
littérales des équations horaires et du mouvement de G .
2-En déduire l'expression littérale de l'équation de la trajectoire du mouvement de G.
3-Calculer la valeur de , l'instant d'arrivé de (S) au sol en I.
4- On lance de nouveau, à un instant , le solide (S) du point A avec une vitesse initiale ⃗⃗⃗ ⃗
Recopier sur votre copie le numéro de la question et écrire la lettre correspondante à la seule
proposition vraie la valeur de l'instant d'arrivé de (S) au sol vaut:

Exercice 2 Un skieur glisse sur une montagne recouverte de


glace au pied de laquelle se trouve un lac d’eau . La figure
suivante donne l’emplacement du lac d’eau par rapport au point
O où le skieur sera obligé de quitter le sol de la montagne avec
une vitesse ⃗ faisant un angle avec l’horizontale skieur part
d’un point D situé à la hauteur h par rapport au plan horizontal
contenant le point O, (voir figure ) .La vitesse v du skieur lors de
son passage au point O s’exprime par la relation √ .

Dans un essai le skieur passe par le point O origine du repère avec une certaine vitesse, alors il tombe dans le
lac d’eau . On veut déterminer la hauteur minimale hm de la hauteur h du point D à partir duquel doit partir le skieur
sans vitesse initiale pour qu’il ne tombe pas dans le lac .
Données : - Masse du skieur et ses accessoires : m=60 kg ; -La longueur du lac d’eau : AB = d = 10m .
- Accélération de la pesanteur : g =10 m.s-2; - La hauteur : H = 0,50 m ; - L’angle :
146 Page 54
Pour cet exercice, on assimile le skieur et ses accessoires à un point matériel G et on néglige tous les frottements et
toutes les actions de l’air. Le skieur quitte le point O à l’instant avec une vitesse ⃗⃗⃗⃗ faisant un angle avec
l’horizontale.

1- En appliquant la deuxième loi de Newton, déterminer l’équation différentielle que vérifie chacune
des coordonnées du vecteur vitesse dans le repère .
2- Montrer que l’équation de la trajectoire du skieur s’écrit dans le repère cartésien sous la forme

3-Déterminer la valeur minimale de la hauteur h pour que le skieur ne tombe pas dans le lac d’eau.

Exercice 3 Deux particules chargées et sont introduites en


un point O, avec la même vitesse initiale ⃗ , dans un espace où règne
un champ magnétique uniforme ⃗ , perpendiculaire au vecteur ⃗ qX
et mX sont respectivement la charge électrique et la masse de la
particule . On considère que et sont soumises
seulement à la force de Lorentz.
Données : - La vitesse initiale : 𝑚 ; L’intensité du
champ magnétique : ;
- La charge élémentaire: ; - La masse de : 𝑚 ; ;
- La figure 1 représente les trajectoires des deux particules dans le champ ⃗
- on rappelle l’expression de la force de Lorentz : ⃗ ⃗ ⃗⃗
1- Déterminer la direction, le sens et l’intensité du vecteur force ⃗ exercée sur la particule au point O.
2-Préciser le sens du vecteur en le représentant par s’il est vers l’avant ou par s’il est vers l’arrière.
3-En appliquant la deuxième loi de Newton dans un référentiel galiléen, montrer que le mouvement de l’ion est
uniforme et de trajectoire circulaire de rayon

4-En exploitant les données de la figure 1, déterminer le rapport ; avec le rayon de la trajectoire de la particule
de la particule .
5-Sachant que la particule . se trouve parmi les trois ions proposés
avec leurs masses dans le tableau ci-dessous, identifier . en
justifiant la réponse.

Exercice 4 Dans le spectromètre de Dempster, on produit des ions


positifs = , qui sortent de la chambre d’ionisation par une fente avec
une vitesse négligeable. On considère deux types d’ions
de même charge q et de masses différentes, notées
respectivement et . Ces ions sont accélérés par une tension U ,
appliquée entre les deux plaques P et P’ : VP – VP ′ = U > 0

147 Page 55
Donnée :

Les ions traversent ensuite une zone de l’espace (appelée zone de déviation) où règne un champ magnétique transversal
uniforme ⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗ . Dans tout l’exercice, on considérera deux types d’ions, de même charge q et de masses respectives
et ,arrivant dans la zone de déviation avec les vitesses respectives et
1)Montrer que le mouvement des ions dans la zone de déviation est uniforme
2) En supposant que le mouvement des ions dans la zone de champ magnétique est circulaire, exprimer le rapport des
rayons et de ces trajectoires en fonction de , , et .
3) En déduire la distance entre les impacts des deux types d’ions.

Exercice 5 Un électron de charge , de masse m, arrive dans le vide, à l'instant t = 0 au point origine O
d'un référentiel galiléen (voir schéma ci-dessous). Sa vitesse est ⃗⃗⃗⃗ ( V0 > 0 ) ; Cet électron est alors
soumis à l'action d'un champ électrostatique uniforme ⃗ avec .
Ce champ électrostatique uniforme est créé entre deux plaques P et N dans la région d'espace définie par :
O < x < L et - d / 2 < y < d / 2 (voir schéma)

1- Montrer qu'entre les plaques la trajectoire de l'électron est parabolique.


2- Donner la condition sur la tension U pour que la particule sorte du champ sans heurter les plaques.
3- Cette condition réalisée, la particule frappe un écran situé dans un plan . Exprimer la déviation
du point d'impact I et montrer qu'elle est fonction linéaire de la tension U = UP -UN appliquée entre les plaques P et N.

**************************** correction
**************************
……………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………….………
……………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………
148 Page 56
Cours N°PM 4: Satellites et planètes

Introduction Des centaines de satellites tournent autour de la Terre.


Quelles sont les forces sur ces mouvements et quelles sont les lois qui
les régissent ?

I- Les lois de Kepler


1-Le référentielle héliocentrique .
Le référentielle Galiléen convenable pour l’étude des mouvements des planètes autour du soleil est le référentielle
héliocentrique. Son repère a pour origine le centre du soleil et ces axes sont dirigés vers trois étoiles lointaines
considérées comme fixes pendant la durée des observations.

2-Les lois de Kepler :

2-1 -Première loi de Kepler : loi des trajectoires.


Dans un référentiel héliocentrique, la trajectoire du centre d’une planète est
une ellipse dont le centre du soleil est l’un des foyers.

2-2-Deuxième loi de Kepler : loi des aires .


Le segment de droites reliant les centres de gravité de soleil (S) et de la planète (P) balaie des aires égales
pendant des durées égales.

Pendant la durée ∆t, la planète se déplace de la position P1 à la position P2


et le vecteur SP a balayée une aire A1 ; et pendant la même durée ∆t, la
planète se déplace de la position P3 à la position P4 en balayant l’aire A2 .
telle que A1 = A2 . La vitesse devient donc plus grande lorsque la planète se
rapproche du soleil.

2-3-Troisième loi de Kepler : loi des périodes .


Le rapport du carré de la période de révolution T d’une planète autour du soleil au cube de demi-grand axe a de
l’ellipse est constant.

La constante K ne dépend pas de la planète

II-Mouvement circulaire uniforme.


Les trajectoires des planètes peuvent être considérées comme circulaires, dans ce cas les lois de Kepler deviennent :
 La trajectoire de la planète est circulaire dont le centre est le Soleil.
 La vitesse de P est constante mvt circulaire uniforme .
 a = r : le rayon de la trajectoire est circulaire
1-Propriétes d’un mvt circulaire uniforme
Un mobile est en mouvement circulaire uniforme si sa trajectoire est un cercle et la
valeur de la vitesse de son centre d’inertie est constante.

La vitesse angulaire : ................................................................................................


La période du mouvement (s) : .............................................................................

149 Page 61
Le vecteur vitesse dans le repère deFrenet : ........................................................................................................
Le vecteur d’accélération dans le repère de Frenet : .......................................................................................

...............................................................................................................................................................................
...............................................................................................................................................................................

2-Conditions d'obtention d'un mouvement circulaire uniforme


En appliquant la deuxième loi de Newton :.....................................................

............................................................................................................................................
............................................................................................................................................
............................................................................................................................................

⃗ est une accélération ........................... donc ⃗ est .............................


Pour que le mouvement d’un solide de masse m dans un référentiel galiléen soit circulaire uniforme si il faut que
:

- La somme vectorielle ⃗ des forces appliquées au solide soit centripète (dirigée vers le centre) .
- La valeur de ⃗ soit constante et vérifie la relation :
m : masse du corps (kg) V : vitesse du corps (m/s) r : rayon de la trajectoire (m)

III-Application des lois de Newton


1-La loi de gravitationnelle universelle.
La loi de la gravitation universelle est donnée par la relation:

................................................................................................................

⃗ A/B : Force du corps A sur l’objet B en (N)


⃗ B/A : Force du corps B sur l’objet A en (N)
G : constante de gravitation universelle : G = 6,67.10−11N.m2.kg-2
mA: masse de l’objet A en (Kg)
mB : masse de l’objet B en (Kg)
d : distance entre l’objet A et l’objet B en (m)
⃗ AB : vecteur unitaire oriente de A vers B

2-Étude du mouvement d’une planète autour du soleil

On étudie le mouvement d’une planète de centre d’inertie P, de masse mP, en


mouvement autour du soleil de masse mS et de centre S .On choisit le référentiel
héliocentrique qui est galiléen. La seule force qui s’exerce sur la planète est la force
d’attraction gravitationnelle exercée par le soleil.

150 Page 62
En appliquant la 2ème loi de Newton, montrer que le mouvement du planète P est un mouvement circulaire
uniforme.

................................................................................................................................................................................................
............................................................................................................................................................................
................................................................................................................................................................................................
............................................................................................................................................................................
......................................................................................................................................................................................

 L’expression de la vitesse V du centre d’inertie de la planète : .


.................................................................. .........................................................................................................................
................................................................................................................................................................................................
............ .............................................................................................................. ...............................................
.................................

 Période de révolution T :La période de révolution d’une planète : c’est la durée d’un tour complet de son
centre autour du soleil .

................................................................................................................................................................................................
............................................................................................................................................................................
.................................

Remarque Cette relation permet de déterminer la masse M de la planète considérée à condition de connaître la période de
révolution T du satellite autour de la planète et de connaître le rayon R de l’orbite du satellite.

Vérification de 3ème loi de Kepler :.............................................................................................................................


.........................................................................................................................................................................................

3-Étude du mouvement d’un satellite autour de la Terre .


On étudie un satellite en mouvement autour de la Terre. Le référentiel
choisi est le référentiel géocentrique . La Terre de masse mT exerce
une force ⃗ d’attraction gravitationnelle sur la satellite de masse
msat.La deuxième loi de Newton donne :

En appliquant la 2ème loi de Newton, montrer que le mouvement du


Satellite S est un mouvement circulaire uniforme.
................................................................................................................................................................................................
................................................................................................................................................................................................
................................................................................................................................................................................................
...............................................................................................................................................................................................
.............................................................................................................................................................................................
151 Page 63
................................................................................................................................................................................................
...............................................................................................................................................................................................
.............................................................................................................................................................................................
 L’expression de la vitesse V du centre d’inertie du satellite :
.....................................................................................................................................................................................
.....................................................................................................................................................................................

 L’expression de période de révolution T :


................................................................................................................................................................................................
...........................................................................................................................................................................................

4-La satellisation
La satellisation consiste à mettre un satellite sur son orbite autour de la terre en lui communiquant une vitesse lui
permettant d’avoir un mouvement circulaire, La satellisation se fait en deux étapes :

 Porter le satellite loin de la terre (à une hauteur h >200 km)


(pour éviter le frottement fluide) ;
 Lancer le satellite avec une vitesse perpendiculaire au vecteur ⃗⃗⃗⃗ de valeur

5-Les satellites géostationnaires


On dit que un satellite géostationnaire si :
 Il semble immobile pour un observateur terrestre,
 Il tourne dans le même sens que celui de la Terre autour du même axe de rotation (axe des pôles) ;
 Il a une période de révolution T égale à la période de rotation de la Terre sur elle-même. Tsat = Tterre

Pour satisfaire les conditions citées précédemment, l’orbite circulaire d’un satellite géostationnaire est donc contenue
dans le plan équatorial de la Terre ;

Application Calculer l’altitude à laquelle doit se trouver un satellite pour être géostationnaire

................................................................................................................................................................................................
................................................................................................................................................................................................
................................................................................................................................................................................................

Données :

152 Page 64
Série d’exercices : Planètes et Satellites

Exercice 1 Le satellite marocain « Mohammed VI-A » a éte lancé le 07 novembre 2017


par la base spatiale de Kourou en Guyane. le satellite MOHAMMED VI-A est
principalement utilisé pour les activités de cartographie, le développement régional, la
surveillance agricole, la surveillance de l'évolution de l'environnement et de la
désertification, ainsi que la surveillance des frontières et des côtes.

Données : Période de Terre T = 86164 s ; Masse de Terre MT = 6.1024 Kg ;


Rayon de Terre : 6380 Km ; Constante de gravitation : G =6,67.10-11 (SI)
La valeur de l’altitude de satellite par rapport à la surface de la terre : z = 647 km ;
1- Quel est référentiel convenable à l’étude du satellite (S) ?
2- Donner l’expression vectorielle de la force d’attraction universelle modélisant l’action de la Terre sur (S).
3- Par application de la 2ème loi de Newton sur le mouvement du centre de gravité du satellite (S) dans le répère du
Freinet : Montrer que le mouvement de (S) est circulaire uniforme.
4- Montrer que la troisième loi de Kepler s’écrit sous forme :
5- S’assurer que la période de révolution du satellite (S) est : .
6- Est –ce que le satellite « MOHAMMED VI » apparait immobile par rapport à un observateur terrestre. ?
justifier votre réponse

Exercice 2 le pigeon bleu est un satellite artificiel marocain assurant le contrôle des
frontières géographiques du royaume et les télécommunications. Il a été instauré
par des experts du centre royal de télédétection spatiale en collaboration avec
experts internationaux.
Le pigeon bleu a été mis en orbite le 10 décembre 2001 à une altitude du sol.
Ce satellite artificiel (S) effectue environ 14 tours autours de la terre par jour.
On assimile l’orbite de (S) à un cercle de centre O, et on étudie son mouvement
dans le repère géocentrique.
e sphère à répartition sphérique de masse.

Données :
la constante de gravitation universelle : (SI) ;
: 𝑚;
𝑚
autour de son axe polaire : T = 86164 s ;
𝑚;
⃗ : Vecteur unitaire dirigé de O vers S

1) Recopier le schéma de la figure 1, et représenter dessus le vecteur vitesse ⃗ du satellite artificiel, et le vecteur
force d’attraction universelle modélisant l’action de la Terre sur (S).
2) Donner l’expression vectorielle de la force d’attraction universelle modélisant l’action de la Terre sur (S).
3) Ecrire dans le repère de Freinet, l’expression du vecteur accélération du mouvement de (S).
4) Par application de la 2ème loi de Newton sur le mouvement du centre de gravité du satellite (S) :
4-1- Montrer que le mouvement de (S) est circulaire uniforme.
4-2- Ecrire l’expression de en fonction de , , et . Calculer sa valeur.

153 Page 65
5) Montrer que la masse de la terre est : .
6) Montrer que le satellite artificiel n’apparait pas immobile par rapport à un observateur terrestre.
7) Un autre satellite artificiel (S’) tourne autour de la Terre avec une vitesse angulaire ω, et apparait
immobile par rapport à un observateur terrestre. Le satellite (S’) envoie à la terre des photos utilisées dans les
prévisions météo.
7-1 Montrer que : où est la distance séparant le sol terrestre du satellite (S’).
7-2 Trouver la valeur de z.

**************************** correction
**************************
……………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………….………
……………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………….………
……………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………

154 Page 66
Cours N°PM 5: Mouvement de rotation

Introduction : Sous l’action d’un ensemble de forces, la grande roue est


animée d’un mouvement de rotation autour d’un axe fixe. Un tel
mouvement est caractérisé, à chaque instant, par son accélération
angulaire. Qu’est-ce que l’accélération angulaire ? Quelle relation la
relie aux moments des forces appliquées à la grande roue ?

I- Abscisse angulaire – Vitesse angulaire - accélération angulaire :


1- Rappel :
Un solide indéformable est en mouvement de rotation autour d’un axe fixe (∆), si : « Tous les
points du solide décrivent des trajectoires circulaires centrées sur l’axe de rotation, sauf les
points qui appartiennent à cet axe ».

2- Repérage d’un point en mouvement :


On repère la position d’un solide en mouvement de rotation autour d’un axe fixe (∆), en utilisant
l’abscisse angulaire ou bien l’abscisse curviligne .

 L’abscisse angulaire : c’est l’angle entre ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ et ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ :


⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ; ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ s’exprime en radian (rad)
 L’abscisse curviligne : c’est la longueur de de l’arc
̂ s’exprime en mètre (m)
 Relation entre l’abscisse angulaire et l’abscisse curviligne est :
avec : R : rayon du cercle en (m)

3- Vitesse angulaire et vitesse linéaire


........... ;. en ( ....)
La vitesse angulaire ̇ : C’est la dérivée de l’abscisse angulaire par rapport au temps :

La vitesse linéaire V : C’est la dérivée de l’abscisse curviligne par rapport au temps :


............. ; en ( .... )
Relation entre la vitesse curviligne et la vitesse angulaire :

On a par dérivation .......................................... ...............

Remarque Le vecteur vitesse linéaire ⃗ est de direction tangentielle à la trajectoire circulaire au point M , dans la
base de Frenet on a : ⃗ ⃗
....................

155 : Youssef EL FATIMY


Prof / 2 BAC BIOF Cours – Activités - Exercices / Page 69
4- Accélération angulaire
L’accélération angulaire : C’est la dérivée de la vitesse angulaire par rapport au
temps. Dans le repère de Frenet ⃗ ⃗ ; le vecteur accélération possède deux
composantes : ⃗ ⃗ ⃗
 La composantetangentielle :...............................................................................

....................
...............................................................................................................................

 La composante normale : ............................................................................................... ....................

L’unité de et en SI est

Application 1 : L’expression de l’abscisse angulaire du point M d’un solide en rotation autour d’un axe fixe est :
est en et en

1- Déterminer l’expression de la vitesse angulaire du point M en fonction du temps.


2- Déterminer l’expression de l’accélération angulaire du point M en fonction du temps.
3- Quelle est la nature du mouvement du point M.

................................................................................................................................................................................................
................................................................................................................................................................................................
................................................................................................................................................................................................
................................................................................................................................................................................................
................................................................................................................................................................................................
................................................................................................................................................................................................
................................................................................................................................................................................................
................................................................................................................................................................................................
...............................................................................................................................................................................................

II- Principe fondamentale de la dynamique de rotation : ( PFD)


1- Rappel moment d’une force
Le moment d'une force par rapport à l'axe de rotation (Δ) (passant par O) est le produit de l'intensité F de la force
par d distance entre la droite d'action de la force et l'axe de rotation :

....................
s’exprime en (.......)

o Le moment d'une force est une grandeur algébrique.


o Si la droite d’action de la force se coupe à l'axe (Δ), ou parallèle avec lui,
alors le moment de cette force est nul : (⃗ )

156 Page 70
2- Enoncé PFD
Dans un repère lié au référentiel terrestre, pour un corps solide en rotation autour d’un axe fixe (∆), la somme
algébrique des moments par rapport à l’axe fixe (∆) de toutes les forces appliquées au solide est égale, à chaque
instant, au produit du moment d’inertie de ce solide par son accélération angulaire ̈ :

.......................................................
......................................... .......................................................
.......................................................

Remarque

 Si ̈ , Le solide a un mouvement de rotation uniforme autour de l’axe (∆)


 Si ̈ , Le solide est animé d’un mouvement de rotation uniformément varié autour de l’axe (∆)

3- Moments d’inertie de quelques solides particuliers :


Le moment d’inertie d’un solide dépend de la masse du solide et de ses dimensions.

Tige :( ) Passant Tige : ( ) Passant Sphère plein Disque ou Anneau ou


à l’extrémité au milieu cylindre plein cylindre creux

III- Applications : Mvt d’un solide en translation et en rotation autour d’un axe fixe :
Application 1 :Un corps (S) de masse est attaché à une corde inextensible et de masse négligeable. La
corde est enroulée sans glissement sur la poulie de rayon et de masse . La poulie est en
mouvement de rotation autour de l’axe .

1- En appliquant la 2éme loi de Newton sur le corps (S) ,


Trouver l’expression , l’intensité de la force qui exerce la corde sur le corps (S))
2- En appliquant le principe fondamentale de la dynamique sur la poulie (P) ,
Trouver l’expression , l’intensité de la force qui exerce la corde sur la poulie (P)
3- Montrer que l’expression de l’accélération acquise par le corps (S) est :

; puis Calculer sa valeur.

Données : moment de couple de frottement du cylindre


; Moment d’inertie de poulie :

157 Page 71
……………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………….………
……………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………….………
……………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………

158 Page 72
Série d’exercices : Mouvement de rotation

Exercice 1 On considère un corps S de masse capable de


glisser sans frottement sur un plan incliné d'un angle par
rapport à la ligne horizontale. Le corps S est fixé par extrémité inférieure
à un fil inextensible de masse négligeable et enroulé sur un cylindre
homogène de rayon . capable de tourner sans frottement autour
d'un axe horizontal et fixe A.
On donne : 𝑚 • g = 10m/s²
1) On libère le corps du point sans vitesse initiale et il glisse sans
frottement sur le plan incliné provoquant la rotation du cylindre.
1-1- Déterminer l'accélération du corps (S) et en déduire la nature de
son mouvement.
1-2- Déterminer la vitesse du corps S au point O sachant que 𝑚
2) Au point le fil se détache du cylindre à un instant et le corps S tombe au point C d'une altitude 𝑚.
2-1 - Donner les équations horaires du mouvement du centre d'inertie du corps S dans le repère (O,x,y).
2-2- En déduire : - a) La durée de chute du corps S. - b) La distance DC.
3) Lorsque le fil se détache du cylindre, ce dernier est soumis à un couple résistant de moment constant
et il s'arrête de tourner après avoir effectué plusieurs tours.
3-1-Déterminer l'accélération angulaire du cylindre.
3-2-Quel est le nombre de tours effectué par le cylindre durant le freinage.

Exercice 2 On considère un disque homogène de rayon pouvant tourner


autour d’un axe fixe (Δ) sans frottements. Le moment d’inertie du disque par rapport
(Δ) noté . On enroule sur le disque un fil inextensible et sa masse négligeable, et à
l’extrémité de ce fil on accroche un corps (S) sa masse est .le fil ne glisse
pas sur le disque. On libère le disque sans vitesse initiale à l’instant t=0s.
La figure 2 représente la variation de En fonction de de centre d’inertie du corps

1- Trouver la valeur de l’accélération du corps (S).


2- Déduire la nature du mouvement.
3- Quelle est la distance parcourue par le corps (S) à l’instant
4- Quelle la nature du mouvement du disque
5- Calculer le nombre du tours n effectués par le disque pendant la duré

6- En appliquant la deuxième loi de Newton sur (S) pour trouver la


valeur de la force appliquée par le fil sur le corps
7- En appliquant le relation fondamentale de la dynamique sur disque
pour la valeur de moment d’inertie ..

159 Page 73
Cours N°PM6: Les Oscillations mécaniques

Introduction Ces photos montrent des différents oscillateurs mécaniques.


À quoi est du le mouvement d’un oscillateur mécanique ? Quelle est la
nature de ce mouvement ? L’amortissement a-t-il influence sur ce
mouvement ? Dans quelles conditions un oscillateur devient résonateur ?

I- Des systèmes mécaniques oscillants


1- Definition :
Un système mécanique oscillant est un système animé d’un mouvement de va - et - vient autour de sa position
d’équilibre.

2- Exemples de quelques oscillateurs mécaniques:


On donne quelques exemples de systèmes mécaniques oscillants:

• Le pendule élastique : • Le pendule simple : • Le pendule pesant : • Le pendule de torsion :


il est constitué d'un corps il est constitué d'un corps il est tout corps solide il est constitué d'une barre
solide de masse m solide de masse m mobile autour d'un axe ne horizontale, fixée à
suspendu à un ressort à suspendu à l'extrémité passant pas par son centre l'extrémité d'un fil de
spires non jointives. d'un fil inextensible. de gravité. torsion.

3- Caractéristiques des mouvements oscillatoires:


Un mouvement oscillatoire est caractérisé par:
 Sa position d'équilibre stable : C'est la position à laquelle le système
tend à y revenir lorsque l'on en éloigne légèrement.
 Sa période propre : C'est le temps mis pour effectuer une oscillation.
 Son amplitude : C'est la valeur maximale positive que prend
la grandeur qui exprime le décalage ou l'inclinaison de l'oscillateur de sa
position d'équilibre.

4- Amortissement des oscillations mécaniques :


a)Définition:
En écartant un pendule élastique de sa position d'équilibre et en le lâchant, l'amplitude des oscillations diminue jusqu'à
ce qu'il s'annule: on dit que le mouvement est amortie. Le phénomène d'amortissement est provoqué par les
frottements. Il existe deux types de frottements:
-Le frottement solide : qui se fait entre l'oscillateur et un corps solide.
-Le frottement fluide : qui se fait entre l'oscillateur et un corps fluide (liquide ou gaz).

160 : Youssef EL FATIMY


Prof / 2 BAC BIOF Cours – Activités - Exercices / Page 76
b) les régimes d’amortissement :
 Le régime pseudo périodique si l'amortissement est
faible, l'amplitude des oscillations diminue progressivement
jusqu'à ce qu'il s'annule.
La période propre
: La pseudo période

 Le régime apériodique si le frottement est fort les oscillations disparaissent et selon l'importance de
l'amortissement on distingue trois régimes:
 Le régime sous critique: l'oscillateur effectue une seule
oscillation avant de s'arrêter.
 Le régime critique : l'oscillateur revient à sa position
d'équilibre sans oscillations.
 Le régime sur-critique l'oscillateur revient à sa position
d'équilibre après un temps très long sans oscillations.

II-Etude de quelques systèmes mécaniques oscillants:


1- Pendule élastique horizontale : étude expérimentale : animation
On dispose sur un banc à coussin d’air horizontal un solide (S) de masse m attaché à l’une des extrémités d’un ressort à
spires non jointives de masse négligeable et de constante de raideur k , l’autre extrémité du ressort accrochée en un
point o fixe.

- les frottements seront considérés comme négligeables.


- Au repos, G, centre d’inertie de S, est en O, pris comme origine
des abscisses sur l’axe horizontal .
- On écarte G de sa position d’équilibre suivant d’une
distance d vers la droite et sans vitesse initiale.

1-1 Faire le bilan des forces et les représenter


.............................................................................................................
.............................................................................................................
..........................................................................................................
...........................................................................................................

1-2 Déterminer l’équation différentielle


................................................................................................................................................................................................
................................................................................................................................................................................................
................................................................................................................................................................................................
................................................................................................................................................................................................
................................................................................................................................................................................................
..........................................................................................................................................
.........................................................

161 Page 77
1-3 Solution de l'équation différentielle : équation horaire
On admet que la solution de l’équation différentielle …………………………………...........…….…. s’écrit sous la forme :
( ) , Avec
l’élongation qui est une valeur algébrique, Elle s’exprime en mètre (m) ,

: est la période propre du mouvement. Elle s’exprime en seconde (s) ;


(rad.s-1)
: est la phase à l’origine des dates. Elle s’exprime en radian (rad)
: est l’amplitude des oscillations. Elle s’exprime en mètre (m)

1-4 Déterminer l’expression de T0 .


…………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………..……………
…………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………..…………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………...................…
...............................
Ramarque :
…………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………......................

Application 1 :
Déterminer en exploitant le graphe les grandeurs suivantes :l’amplitude , la période et la phase à l’origine
des dates.
………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………
…………………………………........................…………………….............
.........................................................................................................................
.........................................................................................................................
.........................................................................................................................
.........................................................................................................................
.........................................................................................................................

162 Page 78
2- Pendule de torsion
Un pendule de torsion est un solide suspendu à un fil vertical, le centre de masse étant
sur l'axe du fil, l'autre extrémité du fil étant maintenue fixe dans un support.Quand le
solide tourne autour de l'axe du fil, celui-ci réagit à la torsion en exerçant des forces de
rappel équivalentes à un couple dont le moment par rapport à l'axe est proportionnel à
l'angle de torsion : moment du couple de torsion , la constante C dite
constante de torsion dépend de la longueur et du diamètre du fil et de la nature du
matériau constituant le fil. On écarte le pendule de sa position d’équilibre d’un angle
et on le lâche sans vitesse initiale à t=0. Les frottements sont supposés négligeables.

2-1 Faire le bilan des forces et les représenter


................................................................................................................................................................................................
................................................................................................................................................................................................

2-2 Déterminer l’équation différentielle


................................................................................................................................................................................................
................................................................................................................................................................................................
................................................................................................................................................................................................
................................................................................................................................................................................................
................................................................................................................................................................................................
.........................................................
..........................................................................................................................................

2-3 Solution de l'équation différentielle : équation horaire


On admet que la solution de l’équation différentielle …………………………………..…….…. s’écrit sous la forme :
( ) , Avec :
l’abscisse angulaire qui est une valeur algébrique, Elle s’exprime
en radian (rad) ,
: est la période propre du mouvement. Elle s’exprime en seconde (s) ;
(rad.s-1)
: est la phase à l’origine des dates. Elle s’exprime en radian (rad)
: est l’amplitude des oscillations. Elle s’exprime en radian (rad)

2-4 Déterminer l’expression de T0 .


…………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………..……………
…………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………..…………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………
....................................

163 Page 79
Remarque 1 :
…………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………......................

Remarque 2 : Si la tige du pendule de torsion porte deux masselottes équivalentes ayant la même masse. Dans ce cas

le moment d’inertie de l’ensemble est : et la période propre : √ √

Donc

La courbe est une fonction affine,

Son abscisse à l’origine

Son coefficient directeur

Application 2 : Un pendule de torsion est constitué d’un disque solide fixé en son centre à un fil métalliqu. l’autre
extrémité du fil est fixée à un support . Le moment d’inertie du disque par rapport à son axe (∆) qui coïncide avec le fil
est . On fait tourner le disque autour de son axe (∆) et on l’abandonne sans vitesse initiale à la
date
L’équation horaire du mouvement du disque est :
1. Déterminer l’amplitude et la fréquence du mouvement du disque.
2. Calculer la constante de torsion C.
…………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………..……………
…………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………..…………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………...........…………………………….....................................................…
………………………………………………...........…………………………….....................................................…

3- Pendule pesant
On considère un pendule pesant constitué d’une tige homogène AB. Ce système peut
tourner autour d’un axe horizontal (∆), son moment d’inertie par rapport à (∆) est et sa
masse est m . On écarte de sa position d’équilibre d’un angle , puis libéré sans vitesse
initiale, le système (S) effectue un mouvement de va-et-vient autour de sa position
d’équilibre . Les frottements sont supposés négligeables et les positions du pendule sont
repérées par l’abscisse angulaire qui forme le système (S) avec la verticale OZ passant
par la position du centre d’inertie G du système.

164 Page 80
3-1 Faire le bilan des forces et les représenter
................................................................................................................................................................................................
..............................................................................................................................................................................................
.............................................................................................................................................................................................

3-2 Déterminer l’équation différentielle


................................................................................................................................................................................................
................................................................................................................................................................................................
................................................................................................................................................................................................
................................................................................................................................................................................................
................................................................................................................................................................................................
................................................................................................................................................................................................
................................................................................................................................................................................................
.........................................................
.....................................................................................................................

3-3 Solution de l'équation différentielle : équation horaire


On admet que la solution de l’équation différentielle ………………………………..........…..…….…. s’écrit sous la forme :
( ) où sont des constantes .

3-4 Déterminer l’expression de T0 .


…………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………..……………
…………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………..…………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………..................................................…
............................
Ramarque :
…………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………......................

4- Pendule simple
Un pendule simple est constitué d’une bille de masse m et de centre d’inertie G. Cette bille,
assimilable à un objet ponctuel, est accrochée à l’extrémité O d’un fil inextensible de
longueur et de masse négligeable. On écarte le pendule de sa position d’équilibre d’un
angle avec la verticale et on le lâche sans vitesse initiale à t=0.Les frottement sont
supposés négligeables.

165 Page 81
4-1 Déterminer l’équation différentielle .
................................................................................................................................................................................................
................................................................................................................................................................................................
................................................................................................................................................................................................
................................................................................................................................................................................................
................................................................................................................................................................................................
................................................................................................................................................................................................
................................................................................................................................................................................................
.........................................................
Ramarque :

................................................................................................................................................................................................
................................................................................................................................................................................................

4-3 Solution de l'équation différentielle : équation horaire


On admet que la solution de l’équation différentielle …………………………………..……....…. s’écrit sous la forme :

( ) où sont des constantes

4-4 Déterminer l’expression de T0 .


…………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………..……………
…………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………..…………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………
.................................
Ramarque :
…………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………….....................……..

4-5 Analyse dimensionnelle de T0 .


…………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………..……………
…………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………....................................…..…
…………………………………………………………………………………………....................................…..…

166 Page 82
Application 3 : La courbe ci-contre représente la variation de
l’élongation angulaire d’un pendule simple en fonction du temps :
1. Les frottements ont-ils une influence sur le mouvement du pendule ?
2. Préciser les conditions initiales du mouvement.
3. Déterminer l’amplitude et la période propre du mouvement
4. Calculer l’intensité de pesanteur g sachant que la longueur du pendule est 𝑚

………………………………………………………………………………………………………………..………
…………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………….....…..…………………
………………………………………………………………………………………………..………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………….....…..…………………………………
………………………………………………………………………………..………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………….....….......................................................................……
……………………………………………………………………………..…………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………….....….......................................................................………
…………………………………………………………………………..……………………………………………

III- Phénomène de résonance mécanique


1- Oscillations forcées

Les frottements agissent sur les oscillations mécaniques et leur mouvement devient amorti. Et on peut entretenir leur
mouvement en récompensant l'énergie dissipée par une méthode convenable à l'oscillateur. On lie l'oscillateur avec un
appareil qui lui fournit l'énergie nécessaire pour que son mouvement soit entretenu, cet appareil s'appelle : l'excitateur
qui est un système ayant un mouvement oscillatoire qui impose sa période à l'oscillateur qui s'appelle résonateur
et le mouvement de ce dernier devient forcé.

2- Résonance mécanique
Dans cet exemple le pendule élastique joue le rôle du résonateur, sa
fréquence propre est , alors que le moteur ( disque tournant )
joue le rôle de l'excitateur sa fréquence est

En liant l'oscillateur mécanique avec le moteur, il s'oblige d'osciller


avec une fréquence égale à celle du moteur.

En faisant varier la fréquence du moteur on obtient la plus grande


amplitude du résonateur lorsque la fréquence du moteur (excitateur)
est égale à la fréquence propre du pendule élastique (résonateur) , on
dit qu'il y'a résonance

167 Page 83
................................................................................................................................................................................................
...............................................................................................................................................................................................

Remarque
Dans le cas d’un amortissement faible du résonateur, l’amplitude des
oscillations forcées à la résonance prend une valeur grande ; on dit que la
résonance est aigue.

Dans le cas d’un amortissement du résonateur fort, l’amplitude des


oscillations prend une valeur faible, on dit que la résonance est floue.

Série d’exercices : Oscillations mécaniques

Exercice 1 : On considère un pendule élastique vertical constitué d'un ressort de constante de


raideur k = 20N/m et d'un corps solide de masse On écarte le corps S
verticalement vers le bas à partir de sa position d'équilibre d'une distance égale à 3cm et on le
lâche sans vitesse initiale.
A l’instant le corps passe de la position d'équilibre stable G, dans le sens positif.
1) Déterminer l'allongement du ressort à l'équilibre
2) Déterminer l'équation différentielle du mouvement.
3) Donner l'équation horaire du mouvement.
4) Déterminer la période propre du mouvement. On donne

Exercice 2 : Un pendule élastique est placé sur un plan inclinéd'un angle par rapport au plan horizontal .Le
pendule élastique est constitué d'un ressort maintenue par un support fixe à l'une de ses extrémités alors que l'autre
extrémité est liée à un corps solide de masse de masse . (voir
schéma).
Sachant que l'allongement du ressort à l'équilibre est:
1)Déterminer l'allongement de ressort à l'équilibre.
2) On écarte le corps de sa position d'équilibre de 2cm selon la ligne de la
grande pente vers le bas et on le lâche sans Vitesse initiale.
2-1- Déterminer l'équation différentielle du mouvement.
2-2-Sachant que le corps passe à du point d'abscice
dans le sens positif. Déterminer l'équation horaire du mouvement.
On donne :

168 Page 84
Exercice 3 : Le pendule étudié est composé d’une barre homogène AB , sa masse
, Figure ci-contre sa longueur , mobile dans un
plan plan vertical autours d’un axe horizontal (Δ) fixe passant son extrémité A . On
étudie dans un repère lié à un référentiel terrestre supposé galiléen .On repère , à
chaque instant t , la position du pendule par son abscisse angulaire θ. On donne le
moment d’inertie par rapport à l’axe de rotation (Δ) : .
On admet dans le cas des petites oscillations que : avec en radian . On
note l’intensité de la pesanteur.

On écarte le pendule pesant de sa position d’équilibre stable d’un petit angle


dans le sens positif et on le lâche sans vitesse initiale à instant pris comme
origine des dates.
1- Par application de la relation fondamentale de la dynamique de rotation, établir l’équation différentielle du
mouvement du pendule.
2- Déterminer la nature du mouvement du pendule pesant et écrire l’équation horaire θ(t) en fonction de t , et la
période propre .

3- Montrer que l’expression de la période propre de ce pendule est : √ ;


1- Calculer la longueur du pendule simple synchrone avec le pendule pesant étudié .

Exercice 4 : Le gravimètre est un appareil qui permet de déterminer, avec une grande précision, la valeur deg ; valeur
d’intensité du champ de pesanteur en un lieu donné.
Les domaines d’utilisation des gravimètres sont nombreux : la géologie, l’océanographie, la sismologie, l’étude
spatiale, la prospection minière….etc
On modélise un type de gravimètres par un système mécanique
oscillant constitué de :
- une tige AB, de masse négligeable et de longueur L, pouvant tourner
dans un plan vertical autour d’un axe fixe (Δ) horizontal passant par
l’extrémité A ;
- un corps solide (S), de masse m et de dimensions négligeables, fixé à
l’extrémité B de la tige ;
un ressort spiral, de constante de torsion C, qui exerce sur la tige AB un
couple de rappel de moment ; où θ désigne l’angle que
fait AB avec la verticale ascendante Ay. (figure1)
On étudie le mouvement de ce système mécanique dans un repère orthonormé lié à un référentiel terrestre
considéré comme galiléen.
Données:
- masse du solide (S) : 𝑚 ; - longueur de la tige : 𝑚;
- constante de torsion du ressort spiral : 𝑚 ;
- expression du moment d’inertie du système par rapport à l’axe(Δ) : JΔ= m.L2
- pour les angles faibles : sinθ ≈ θ et avec en radian

169 Page 85
-On écarte le système mécanique de sa position d’équilibre vertical d’un angle petit max θ dans le sens positif
puis on le lâche sans vitesse initiale à un instant .
-Le système est repéré, à chaque instant t, par son abscisse angulaire . - On néglige tous les frottements.
1- En appliquant la relation fondamentale de la dynamique dans le cas de la rotation autour d’un axe fixe, montrer que
l’équation différentielle du mouvement du système étudié s’écrit, pour les faibles oscillations, sous la forme.
̈ ( )

2- En utilisant les équations aux dimensions, déterminer la dimension de l’expression


3- Pour que la solution de l’équation différentielle précédente soit sous la forme : ( ), il faut
que la constante de torsion soit supérieure à une valeur minimale . Trouver l’expression de en fonction
de , 𝑚 et .

4- La courbe de la figure 2 représente l’évolution de l’abscisse angulaire


dans le cas où
4-1- Déterminer :
la période , l’amplitude et la phase à l’origine
4-2- Trouver l’expression de l’intensité de pesanteur g en fonction de ,
𝑚, et Calculer sa valeur . (avec π=3,14 )

Exercice 5 Le montage ci-contre de la figure 1 permet d'étudier les


oscillations forcées du système {solide - ressort}. À l'aide d'un fil, on relie
l'extrémité supérieure du ressort à un excentrique point du disque du moteur.
Lorsque ce dernier tourne, il engendre un mouvement oscillatoire vertical du
système avec une période égale à la sienne. En traitant les données par un
système informatique on obtient la courbe de la figure 2 représentant les
variations de l'abscisse du centre d'inertie du solide en fonction du temps
(l'abscisse correspond à la position d'équilibre du solide).
On donne : m = 100g et
1. a. Déterminer la période, la fréquence et l'amplitude des
oscillations du système.
b. Quelle est la fréquence de rotation du disque du moteur ?
c. Qu'appelle-t-on le système { solide - ressort} ? et le moteur ?

2. On change la fréquence du disque du moteur et on enregistre,


comme c'est décrit précédemment, les oscillations du système
{ solide- ressort } pour chaque fréquence. Puis on trace
la figure 3

a. Déterminer la fréquence et la période des oscillations à la


résonance.
b. Comparer cette période à la période propre du système.

170 Page 86
Exercice 6 Un pendule de torsion est constitué d’un fil d’acier de constante de torsion C et une barre homogène de
longueur L, suspendue à ce fil en son centre O (figure-1).Son moment d’inertie par
rapport à l’axe confondu avec le fil est .
• A la même distance de l’axe, on fixe sur la tige deux masselottes (S1)
et (S2) de masses
• Le moment d’inertie du système ainsi constitué a pour
expression.
• On écarte la barre de sa position d’équilibre, dans le plan horizontal,
jusqu’à l’angle et on l’abandonne sans vitesse à une date
On néglige les frottements et on prend = 10.
1- à l’aide d’une étude dynamique, établir que: ̈

2- Sachant que . ( ) trouver l’expression de

3- Montrer que:
4- On fait varier la distance et on mesure à l’aide d’un chronométré la
période , Déterminer :
4-1 La valeur de la constante de torsion C.
4-2 La valeur du moment d’inertie de la barre .

**************************** correction**************************
……………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………….………
……………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………

171 Page 87
Cours N°P M 7: Les Aspects énergétiques

Introduction Le mouvement d'un oscillateur quelconque se justifie via


les échanges énergétiques entre les constituants du système oscillant.

Comment un ressort intervient-il dans les échanges énergétiques ?

I- Travail d’une force


1-Travail d’une force constante
Le travail d’une force constante ⃗ , d’un point A vers un point B est le produit scalaire du vecteur force ⃗ par le
vecteur déplacement ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ .

.........................................................................................................

L’unité du travail dans le S I des unités est le Joule ( ).

2 - Travail d’une force non constante


2- 1 Le travail de la force appliquée par un ressort
Méthode 1 : Méthode analytique

Considérons un ressort de longueur initiale et de constante de


raideur K placé sur un plan horizontal comme l’indique la figure
suivante ; La tension du ressort ⃗ n’est pas une force
constante . Pour calculer le travail de la force ⃗ , on doit considérer le
travail élémentaire de cette force sur un déplacement infiniment
petit ⃗⃗⃗⃗ sur lequel nous considérons que la force est constante :

avec ⃗ ...................................... et ⃗⃗⃗⃗ = .................

........................................................................................................................................................................................

Le travail total de la force ⃗ , lorsque son point d’application se déplace d’un point d’abscisse à un point d’abscisse
est la somme des travaux élémentaires, on l’obtient en utilisant le calcul intégral,

...................................................................................................................................................................................
........................................................................................................................................................... .....................
........................................................................................................................................................... .......................

Donc le travail de la force ⃗ lorsque son point d’application se déplace d’un point A d’abscisse à un point B
d’abscisse est donnée par la relation suivante :. ................................................................................................

Le travail de la force ⃗ du ressort est : .................................................................................................................

172 Page 92
Méthode 2 : Méthode géométrique

L’intégrale de la fonction est l’aire de la partie du plan limitée par courbe


de la fonction F et l’axe des abscisses , avec < :

(⃗⃗ )

................................................................................................................................................................................................
..............................................................................................................................................................................................

II- Etude énergétique du pendule élastique horizontal


1- Energie cinétique
L'énergie cinétique est l’énergie que possède un corps du fait de son mouvement. L’énergie cinétique pendule
élastique est donnée par la relation suivante :
.................................................................................................................... ...............................................
̇ :........................................................................................................................................

2- Energie potentielle élastique :


Energie potentielle élastique d’un pendule élastique est l’énergie qu’il possède grâce à la déformation du
ressort, elle est donnée par la relation suivante :
...........................................................
Avec :
x: ............................................................................................................
C : ............................................................................................................

En considérant comme état de référence lorsque


..................................................................................................................................................................

Remarque : Variation de l’énergie potentielle élastique ne dépend pas de l’état de référence :


......................................................................................................................................................................
.........................................................................................................................................................................
................................................
.........................................................................................................................................................................
.........................................................................................................................................................................
........................................................................................................................................................................................
.........................................................................................................................................................
................................................

3- Energie mécanique d’un système {masse +ressort} :


L’énergie mécanique d’un pendule élastique horizontal est la somme de l’énergie potentielle élastique et l'énergie
cinétique :
................................................................................

173 Page 93
4- L’expression de l’énergie mécanique
a- Cas des oscillations non amorties ( : sans frottements )

 D’après les résultats des deux figures: Dans le cas des oscillations sans frottements, l’énergie mécanique de
l’oscillateur est : ...........................................................................

à la position à la position
........................................................................................ ........................................................................................
........................................................................................ ........................................................................................
..................................................................................... .....................................................................................

................................................................................

Remarque :

 La relation entre la période de l’’énergie T et période propre du mouvement est :

 L’amplitude des oscillations reste constante au cours du temps, alors : =0


 En dérivant l’expression de l’énergie mécanique, on obtient l’équation différentielle du mouvement. .

.............................................................................................................................................................................................
.............................................................................................................................................................................................
.............................................................................................................................................................................................
.............................................................................................................................................................................................
.............................................................................................................................................................................................

b- Cas des oscillations amorties ( : avec frottements )


L’amplitude des oscillations décroît au cours du temps, le régime est pseudopériodique de pseudo-période T .
L’énergie mécanique du système diminue au cours du temps, elle est dissipée par transfert thermique

174 Page 94
.

III- Etude énergétique d’un pendule de torsion


1 – Travail de couple de torsion
Le travail de couple de torsion appliquée par le fil de torsion de constante C lors d’un déplacement
de à est :
Avec C : constante de torsion 𝑚
................................................................................................................................................................
................................................................................................................................................................
................................................................................................................................................................

.................................
2 – Energie potentielle de torsion
L’énergie potentielle de torsion ; : c’est l’énergie liée à la déformation du fil. Elle est donnée par la relation
suivante : avec ............................................................................
.................................

On choisit naturellement une énergie potentielle de torsion nulle pour la position où la déformation du fil est nulle
, soit ; donc k' = 0 J.

Remarque : Relation entre ; et le travail du couple de torsion est : ;

3- Energie cinétique :
L’énergie cinétique d’un pendule de torsion effectuant un mouvement oscillatoire est : ..............................
........
en (Kg.m2) : Moment d’inertie par rapport l’axe (
̇ en ( rad.s-1) : Vitesse angulaire; ̇ = ....................................................................

4- L’énergie mécanique :
L’énergie mécanique d’un pendule de torsion est la somme de l’énergie potentielle de torsion et l'énergie
cinétique :

................................................................................

175 Page 95
5- L’expression de l’énergie mécanique
a- Cas des oscillations non amorties ( : sans frottements )

 D’après les résultats des deux figures: Dans le cas des oscillations sans frottements, l’énergie mécanique de
de pendule de torsion est conservative : ......................

à la position à la position
....................................................................................... .......................................................................................
....................................................................................... .......................................................................................
.................................................................................... .......................................................................................

................................................................................

Remarque :

 La relation entre la période d’énergie T et période propre du mouvement est :

 L’amplitude des oscillations reste constante au cours du temps, alors : =0


 En dérivant l’expression de l’énergie mécanique, on obtient l’équation différentielle du mouvement. .

b- Cas des oscillations amorties ( : avec frottements )

L’amplitude des oscillations décroît au cours du temps, le régime est pseudopériodique de pseudo-période T .
L’énergie mécanique du système diminue au cours du temps, elle est dissipée par transfert thermique.

176 Page 96
III- Étude énergétique d’un pendule pesant.
1-Énergie cinétique d’un pendule pesant .................................
L’énergie cinétique d’un pendule pesant effectuant un mouvement oscillatoire est :

Avec : est le moment d’inertie du pendule par rapport à l’axe exprimé en kg.m2;
̇ : est la vitesse angulaire du pendule en rad/s.

2- Énergie potentielle de pesanteur


L’énergie potentielle de pesanteur d’un pendule pesant est donnée par la relation suivante :

.................................
m : la masse du pendule en (kg),
g: intensité de pesanteur en (m/s2),
: l’altitude du centre d’inertie G du système sur l’axe d’un repère orthonormé orienté
vers le haut .
: une constante qui dépend de l’état de référence choisi où l’énergie potentielle est nulle
(Epp,réf = 0 ) On prend Epp = 0 à z = 0 et
Déterminer l’expression de en fonction de

....................................................................................................................................
..........................................................................................................................................................................
..........................................................................................................................................................................
..........................................................................................................................................................................
..........................................................................................................................................................................
..........................................................................................................................................................................
.........................................................................................................................................................................
..........................................................................................................................................................................
........................................................................................................................................................................

Remarque : Relation entre ; et le travail du poids est : ;


⃗⃗

177 Page 97
3- Expression de l’énergie mécanique

Expression de l'énergie mécanique du pendule pesant :

....................................................................................................................................................................................

4- Diagramme des énergies


Énergie potentielle de pesanteur en fonction de θ Les énergies en fonction de z

é
Cas des oscillations sans frottements Cas des oscillations avec frottements

Remarque :

Dans le cas de pendule simple et

Ec = .........................................................................................................

Epp = ..........................................................................................................

Em = ..........................................................................................................

178 Page 98
Série d’’exercices : Aspects énergétiques

Exercice 1 : Les ressorts se trouvent dans plusieurs appareils


mécaniques, comme les voitures et les bicyclettes ... et produisent
des oscillations mécaniques .Cette partie a pour objectif, l’étude
énergétique d’un système oscillant (corps solide - ressort) dans
une position horizontale. Soit un oscillateur mécanique
horizontal composé d’un corps solide (S) de masse m et de centre
d’inertie G fixé à l’extrémité d’un ressort à spires non jointives et
de masse négligeable et de raideur K = 10 N.m-1. L’autre
extrémité du ressort est fixée à un support fixe. Le corps (S) glisse
sans frottement sur le plan horizontal.

On étudie le mouvement de l’oscillateur dans le repère lié à


la Terre et dont l’origine est confondue avec la position de G à
l’équilibre de (S) .On repère la position de G à l’instant t par son
abscisse . (Figure1) On écarte le corps (S) horizontalement de sa
position d’équilibre dans le sens positif d’une distance Xo et on le
libère sans vitesse initiale à l’instant pris comme origine des dates.

On choisit le plan horizontal passant par G comme référence de l’énergie potentielle de pesanteur , et l’état dans lequel
le ressort n’est pas déformé comme référence de l’énergie potentielle élastique .A l’aide d’un dispositif informatique
adéquat , on obtient les deux courbes représentant les variation de l’énergie EC cinétique et l’énergie potentielle
élastique Epe du système oscillant en fonction du temps . (Figure 2).

1- Indiquer parmi les courbes (1) et ( 2 ) celle qui représente les variations de l’énergie cinétique E C. justifier.
2- Déterminer la valeur de l’énergie mécanique du système oscillant.
3- En déduire la valeur de la distance Xo .
5- En utilisant la variation de l’énergie potentielle élastique du système oscillant, trouver le travail de la force de rappel
⃗ exercée par le ressort sur (S) lors du déplacement de G de la position A d’abscisse vers la position O.

Exercice 2 On étudie dans cette partie le mouvement d’un système


oscillant { corps solide - ressort }dans une situation où les frottement
fluides ne sont pas négligeables .
On considère un corps solide (S) , de masse m et de centre d’inertie G ,
fixé à l’extrémité d’un ressort de masse négligeable et à spires non
jointives et de raideur K = 20 N.m-1 l’autre extrémité du ressort est fixée
en A à un support fixe . A l’aide d’une tige , on fixe une plaque au corps
(S) , et on plonge une partie d’elle dans un liquide visqueux comme
indiqué sur la figure 1.
- On néglige la masse de la tige et de la plaque devant celle du corps (S) .
- On repère la position de G à l’instant par l’abscisse x sur l’axe (OX) .
- L’abscisse de Go, position de G à l’équilibre, correspond à O, origine de l’axe (Ox)
- On étudie le mouvement de G dans un référentiel terrestre supposé galiléen.
- On choisit la position Go comme référence de l’énergie potentielle élastique.

179 Page 99
Un appareil de saisie informatique a permis de tracer la courbe de
variation de l'abscisse du centre d'inertie G en fonction du temps,
figure 2 A l'équilibre le ressort n' est pas déformé.et le plan
horizontal passant par G comme référence de l'énergie potentielle
de pesanteur. On écarte le corps (S) de la distance d de sa position
d'équilibre et on le lâche sans vitesse initiale
1-Quel régime des oscillations est mis en évidence par la courbe
représentée sur la figure 2
2- En calculant la variation de l’'énergie potentielle élastique de
l'oscillateur entre les instants et trouver le travail de la force de rappel exercée par le ressort
entre ces deux instants
3-Determiner la variation de l’énergie mécanique du système entre les instants et et donner une explication
au résultat obtenu.

Exercice 3 On considère un pendule de torsion composé d’un


fil d’acier vertical de constante de torsion C et d’une tige
homogène AB suspendu à l’extrémité libre du fil par son centre
G. (figure1).On note JΔ le moment d’inertie de la tige par
rapport à l’axe de rotation (Δ) confondu avec le fil. On fait
tourner la tige AB autours de l’axe (Δ) dans le sens positif d’un
angle θm de sa position d’équilibre , et on le libère sans vitesse
initiale à l’instant pris comme origine des dates et il effectue un
mouvement d’oscillatoire . On considère la position d’équilibre
comme référence de l’énergie potentielle de torsion (EPt = 0 à θ
= 0), et le plan horizontal passant par G comme référence de
l’énergie potentielle de pesanteur ( EPP= 0 )
On donne : le moment d’inertie de la tige par rapport à l’axe de rotation (Δ) : JΔ= 2,9.10-3kg.m2.

I- on considère les frottements sont négligeables


1. Déterminer l’expression de l’énergie mécanique , en fonction deet ̇ .
,
2. En dérivant l’énergie mécanique, établir l’équation différentielle du mouvement du pendule de torsion.

II- La courbe de la figure 2 représente les variations de l’énergie potentielle de torsion EPt en fonction du temps . En
vous aidant de cette courbe ;
1- Déterminer l’énergie mécanique Em de ce pendule et la période propre T0.
2- Déterminer la constante de torsion C du fil métallique.
3- Trouver la valeur absolue de la vitesse angulaire ̇ à l’instant t1 = 0,5 s.
4- Calculer le travail du couple de torsion entre les instants to = 0 et t1

180 Page 100


Exercice 4

La courbe de la figure 2 représente le diagramme des abscisses x (t).


1- En appliquant la 2ème loi de Newton, Trouver l’équation différentielle vérifier par l’abscisse x(t) .
2- Trouver l’expression de la période propre T0 .
3- Déterminer graphiquement les valeurs de Xm , T0 et de .
4- Calculer la valeur absolue de la vitesse | ̇ | lorsque le corps (S)
passe par sa position d’équilibre à la première fois.
5- S’assurer que la masse du corps (S) est : m = 20 g
6- Calculer l’énergie mécanique d’oscillateur étudié.
7- Calculer la valeur de l’énergie cinétique de l’oscillateur
mécanique à l’instant t1= 0,1s
8- Calculer le travail ⃗ de la force de rappel, lorsque le
corps (S) se déplace de la position à la position
d’équilibre . Et déduire

Exercice 5 La figure 1 représente un système mécanique formé d'un


solide de masse et un ressort horizontal, à spires non
jointives de masse négligeable et de raideur . A l'équilibre la position
du centre de gravité du solide (S) coïncide avec l'origine des abscisses
O du repère ; ⃗⃗⃗ lié à la terre et considéré comme galiléen.
-Les frottements sont négligés.

- On écarte (S) de sa position d'équilibre dans le sens positif d'une


distance et on l'abandonne sans vitesse initiale à la date

- On choisit le plan horizontal passant par comme référence de


l’énergie potentielle de pesanteur , et l’état dans
lequel le ressort n’est pas déformé comme référence de l’énergie
potentielle élastique
La figure 2 représente les diagrammes d'énergies cinétique
et potentielle élastique en fonction de
181 Page 101
1- Faire correspondre à chaque courbe, en justifiant, l'énergie qui lui convient.
2- Ecrire l’expression de l’énergie mécanique en fonction de , , et ̇ .
3- En dérivant l’énergie mécanique, établir l’équation différentielle du mouvement
4- En exploitant la figure 2 déterminer :
a- l’amplitude de mouvement b- l’énergie mécanique c- La constante de raideur K
5- Montrer que l’expression de l’énergie cinétique s’écrit sous la forme :
6- Déduire l’expression de l’énergie mécanique en fonction et .
7- Déterminer la vitesse maximale du corps (S) lors de son passage la position d'équilibre dans le sens positif.
8- Trouver les abscisses et de G lorsque
9- Déterminer la valeur du travail de la force de rappel du ressort exercée sur (S) au cours du
déplacement de G de à

*************************** correction
**************************
……………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………….………
……………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………….………
……………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………

182 : Youssef EL FATIMY


Prof / 2 BAC BIOF Cours – Activités - Exercices / Page 102
Evolution spontanée d'un système chimique : ................................. 110
Transformation Spontanées dans les piles
Et production d'énergie : ........................................................................... 113

Exemples de transformations forcées : .............................................. 123

Réactions d'estérification et d'hydrolyse : ................................... 134

Contrôle de l'évolution d’un système chimique : ........................ 146

When life changes to be harder, change yourself to be stronger.


What hurts you today, makes you stronger tomorrow.

Edwin Mamerto

183 Page 109


Cours N°C6 : Évolution spontanée d’un système chimique
Introduction : Pour ce système chimique ci-contre peut se produire
deux réactions chimiques selon les conditions initiales :
Soit :
Ou :
Donc comment peut-on prévoir le sens d’évolution d’un système
chimique ? Quelle est la norme qui peut utiliser pour prévoir le sens
d’évolution ?
I- Rappel sur le quotient d’une réaction
1-Expression du quotient de réaction Qr
Le quotient de réaction Qr pour une réaction chimique d’équation : aA(aq)+ bB(aq) ⇌ cC(aq)+ dD(aq)
S’écrit dans un état donné du système :
.........................................................................

À l’équilibre les concentrations molaires des espèces chimiques deviennent constantes et le quotient de la réaction
prend une valeur constante qui s’appelle la constante d’équilibre

.................................................. : C’est une grandeur sans unité ne dépend que de la température

Activité 1
On mélange dans un bécher de volume V:
-Un volume d'une solution d'acide éthanoïque de concentration .
-Un volume d'une solution d'ammoniac de concentration
-Un volume d'une solution d'éthanoate de sodium de concentration .
-Un volume d'une solution de chlorure d'ammonium ( ) de concentration .
On donne l'équation de la réaction qui se produit entre l'acide éthanoïque et l'ammoniac.

On donne: pour le couple: / ; /

1. Déterminer la valeur du quotient de réaction dans l’état initial Qr,i du système .


…………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………….………………………………………
…………………………………………………………………………….…………………………………………

2. Déterminer la constante d’équilibre K associée à cette réaction.


………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………....................………

184 Page 110


II-Critère d'évolution spontanée :
1- Définition

Un système chimique va évoluer de façon que le quotient de réaction initiale Qr,i tend vers la valeur de la
constante d’équilibre K . On en distingue trois cas :
-Si Qr,i < K : le système évolue spontanément dans le .....................................................................................
- Si Qr,i > K : le système évolue spontanément dans le ...................................................................................
-Si Qr,i = K , le système est ........................, ....................................................................................................

Diagramme de critère d’évolution spontanée d’un système

- La suite de l’activité1 3. Dans quel sens le système va-t-il évolué ?

…………………………………………………………………………………………………………………

Remarque : Si la constante d'équilibre , on dit que la réaction est totale, dans ce cas on utilise une seule
flèche dans l’équation.

III-Application du critère d'évolution :


1-cas d’une réaction acido-basique ( voir activité 1)
2-cas d’une réaction d'oxydoréduction
On introduit dans un bécher :
* V1 = 100 ml d’ions de zinc de concentration 𝑚
* V2 = 200 ml d’ions d’aluminium de concentration 𝑚
* une plaque de zinc et l’autre d’aluminium
On considère la réaction chimique suivante :
1-Déterminer la valeur du quotient de réaction dans l’état initial .
2-La constante d’équilibre de cette réaction est , dans quel sens le système va-t-il évolué ?

………………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………........................................…............………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………........................................…............…………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………

Exercice 1 :On mélange à l’état initial d’ions ; d’ions et d’ions


; puis on introduit dans un volume V=500 mL de cette solution un fil d’argent On considère la réaction
chimique suivante : sa constante d’équilibre à 25°C est
185 Page 111
1) Déterminer quotient initial de cette réaction puis en déduire le sens d'évolution spontanée du système.
2) Dresser le tableau d'évolution de ce système.
3) Déterminer l'avancement de la réaction à l'équilibre.
4) Déterminer les concentrations de toutes les espèces chimiques existant à l'équilibre.

………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………

186 Page 112


Cours N°C7 : Transformations spontanés dans les piles
Et production d’énergie

Introduction Les piles constituent des sources d’énergie relativement


bon marché et pratiques pour l’utilisation d’appareils électriques
portables, montres ,..... etc. De quoi sont-elles constituées et comment
expliquer leur fonctionnement ?

I-Transferts d’électrons :
1- Transferts spontanés directs
Activité expérimentale 1 : Réaction d’oxydoréduction entre espèces chimiques au contact.
On plonge une lame de cuivre et une lame de zinc fraîchement décapées
dans une solution contenant de sulfate de cuivre II de concentration
molaire C = 0,10 mol.L-1 et de sulfate de zinc (II) de même concentration
C, après un certain moment, on observe un dépôt rouge sur la lame de zinc
et la solution se décolore.

Exploitations

1. Écrire l’équation de la réaction qui peut se produire entre les ions cuivre (II) et le zinc métallique.
Pourquoi est une réaction d’oxydoréduction ?
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………....................................

2. Déterminer la valeur initiale du quotient de réaction ?


………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………......................

3. À 25◦C , la constante d’équilibre K associée à l’équation de la réaction est .


Quel est le sens d’évolution spontanée du système considéré ?
…………………………………………………………………………………………………………………………...
..............………………………………………………………………………………………………................………

4. Les observations faites sont-elles en accord avec le sens d’évolution prévu ?

………………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………......................…….

Conclusion

...........................................................................................................................................................…………

…............................................................................................................................................................………

187 Page 113


2-Transfert spontané indirect
Activité expérimentale 2 : Réaction d’oxydoréduction entre espèces chimiques séparées

 On réalise l'expérience suivante : Dans un bécher, on introduit une solution de sulfate de cuivre (II) et une
plaque de cuivre, dans l’autre bécher, on introduit une solution de sulfate de zinc et une plaque de zinc.
 On relie les deux béchers par un pont salin qui contient une solution de nitrate d’ammonium.
 On branche en série, entre les deux plaques , une résistance R , un ampèremètre et un interrupteur K.
 On ferme l’interrupteur K , on observe que l’ampèremètre montre qu’un courant traverse le circuit et son
intensité est égale 0,76 mA

Exploitation

1.Quels sont les porteurs de charge responsables de circulation du courant dans les différentes parties du circuit
( en solution , dans le pont salin et à l’extérieur)?
............................................................................................................................................................................................
...........................................................................................................................................................……………........…
...........................................................................................................................................................…………........…… .
2. Quel est le sens de passage du courant électrique indiqué par l’ampèremètre ?
...........................................................................................................................................................………….......……
...........................................................................................................................................................………........………

3.Déduire le sens de déplacement des différents porteurs de charges.


..................................................................................................................................................................………………
.................................................................................................................................................................………………
………………………………………………………………………….........................................................................

188 Page 114


4.Que se passe-t-il : aux interfaces métal-solution ? dans les plaques?
………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………….....…………
………………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………….....……………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………….....…………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………....................................................................................

3. Comparer l’évolution spontanée de ce système et celle du système de l’activité 1 . Conclure


………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………….....…..………
………………………………………………………………………………………………………...............................…

Conclusion :

Un transfert spontané d'électrons peut se produire entre les espèces chimiques de deux couples oxydant/
réducteur, que ces deux couples soient .................... ou ....................... mais reliés par un ...............................

II- Les piles et production d’énergie


1) Exemple La pile Danielle
a-Description
La pile Daniell est constituée de deux compartiments liés par un pont salin.
• Le premier compartiment se compose d'une plaque de cuivre plongée dans une solution de sulfate de cuivre
ce qui constitue la 1ère demi-pile qu'on appelle électrode.
• Le deuxième compartiment se compose d'une plaque de zinc plongée dans une solution de sulfate de zinc
) c'est l'autre demi-pile qu'on appelle aussi électrode.
• Le pont salin (ou ionique) qui relie les deux solutions il est constitué d'une solution de chlorure de potassium
) qui est un conducteur électrolytique.

189 Page 115


b) Fonctionnement de la pile de Danielle
Un ampèremètre branché aux bornes de la pile indique le passage du courant électrique de la plaque de cuivre vers la
plaque de zinc. (Les électrons circulent alors dans ce circuit extérieur de la plaque de zinc vers la plaque de cuivre).

La plaque de cuivre qui représente le pôle positif de la pile s'appelle: la cathode.


La plaque de zinc qui représente le pôle négatif de la pile s'appelle l'anode.

c) Réaction aux électrodes


Au cours du fonctionnement de la pile:
 La masse de l'électrode de zinc ....................., elle se consomme, ceci est due à ............................. du
zinc selon la demi-équation: .................................................................. ..........................................................
 La masse de l'électrode de cuivre ....................................., ceci est due à .................................... des ions
en selon la demi-équation: .................................................................. .................................................

 L'équation globale de la réaction qui se produit pendant le fonctionnement de la pile s'obtient en ajoutant les
deux demi- équations précédentes.
............................................................................................................................

d) Le pont salin
Le pont salin a deux rôles:

-il permet la liaison électrique entre les deux compartiments sans que les deux solutions se mélangent, par migration
des conducteurs ioniques.

-il assure la neutralité électrique des deux solutions.(Car pendant le fonctionnement de la pile la concentration des
ions augmente dans la solution de sulfate de zinc et celle des ions diminue dans la solution de sulfate de
cuivre et pour assurer la neutralité électrique les ions migrent à travers le pont ionique vers la solution de sulfate de
zinc et les ions vers la solution de sulfate de cuivre).

e) Représentation conventionnelle de la pile:


On représente symboliquement la pile Daniell par la représentation conventionnelle suivante:

......................................................................................................

190 Page 116


2- Généralisation : Constitutions d’une pile
On peut réaliser des piles identiques à la pile Daniell.
En général une pile est constituée :
De deux plaques métalliques et ; la première
plongée dans une solution contenant les ions métalliques et la
deuxième plongée dans une solution contenant les ions métalliques
Pont salin ou pont ionique relie les deux solutions.
Les deux lames métalliques et sont appelées électrodes
représentent les pôles de la pile.
Les solutions qui contiennent les cations et sont appelées solutions électrolytiques.

Représentation conventionnelle : .............................................................................................................

A l’anode : ..................................................................................... : ......................................................

A la cathode : ................................................................................... : ........................................................

Equation globale : . ......................................................................................................................................

La pile électrochimique convertit l'énergie chimique (résultant d'un transfert spontané d'électrons entre deux couples
oxydant -réducteur) en énergie électrique.

2- Force électromotrice (f.é.m) d’une pile


Activité Comment mesurer la f.é.m. d'une pile ?

Reprendre la pile étudiée dans l'activité 2 et brancher un voltmètre


entre ses électrodes en reliant la borne COM à l'électrode de zinc. Le
voltmètre indique une tension U = 1,1 V ).

1. Quelles sont les bornes positive et négative de la pile ?


................................................................................................................
Dans un voltmètre, la pile débite
................ ...........................................................................................................................................................
un courant d'intensité très faible.
.........................................................................................................................................................................
La tension lue par un voltmètre
2. Le sens du courant est-il en accord avec cette polarité ?
branché entre les bornes de
................................................................................................................................................................................................
la pile est alors égale à la force
................................................ ........................................................................................................................
électromotrice de la pile.
.............................................................................................................................................................................
.............................................................................................................................................................................
.............................................................................................................................................................................

191 Page 117


III- Etude quantitative d'une pile

1- quantité d’électricité débitée par une pile pendant une durée ∆t


Pendant une durée Δt , N électrons, de charge élémentaire e = 1,6⋅10-19 C circulent à travers une section S de
conducteur, la charge totale qui a traversé la section S est : Q = N.e.

La quantité de matière d’électrons n(e-) transférés lorsque la pile débite avec NA, en mol–1 constante
d’Avogadro.
........................................................................................................................................................................................
.......................................................................................................................................................................................

D’après la définition du courant électrique I qui est débité par la pile pendant une durée ∆t : ....................

......................................................................................................................................................................................

.....................................................

2-Capacité d’une pile


Au cours de son fonctionnement la pile est un système chimique hors équilibre. L’avancement x(t) de la réaction
augmente et le quotient de réaction Qr varie ; la pile débite alors des électrons, l’intensité du courant débité n’est pas
nulle I ≠ 0 A. Lorsque la pile atteint à l’état d’équilibre, Qr,éq= K, elle devient « usée ». À cet instant l’avancement
vaut é , l’intensité du courant débité est nulle Iéq = 0 A.

-De façon générale, une pile est usée lorsque le réactif limitant a été complètement consommé .

La capacité C d’une pile est la quantité d’électricité maximale qu’elle peut fournir avant d’être usée.

.............................................................. avec 𝒕𝒎𝒂𝒙 : la durée de vie de la pile

- Pour les piles ou les batteries du commerce, on exprime la capacité en ampère.heure : A.h

- Remarque
- Exemple :

une batterie de capacité peut débiter un courant de 40 A pendant une heure ou 120A pendant 20 min.

192 Page 118


Série d’exercices : Transformations spontanés dans les piles
Et production d’énergie

Exercice 1 : On réalise la pile suivante:

Sachant que l'ampèremètre indique une intensité négative.

1) Déterminer la polarité de cette pile puis donner sa


représentation symbolique conventionnelle.
2) Ecrire l'équation de la demi-réaction qui se produit près de
chaque électrode puis en déduire l'équation globale de la
réaction qui se produit lors du fonctionnement de la pile.
3) Quel est le rôle du pont salin?
4) Calculer le quotient initial de cette réaction.
5) Comment évolue ce quotient de la réaction durant le
fonctionnement de la pile?

Exercice 2 Une pile est obtenue en reliant deux demi-piles par une solution gélifiée de chlorure de potassium,
. Une des demi-piles est constituée d'une lame d'étain plongeant dans une solution de chlorure d'étain (II), ,
telle . que [ ; l'autre est constituée d'une lame de nickel plongeant dans une
solution de chlorure de nickel (II), Ni (aq) +2C (aq), telle que . On la branche aux bornes
d'une résistance. Soit , la constante d'équilibre à 25 °C associée à la réaction d'équation:


1. Prévoir le sens d'évolution spontanée du système chimique constituant la pile.
2. Quelle est la réaction qui a lieu : à l'électrode de nickel ? et . à l'électrode d'étain ?
3. Faire un dessin de la pile considérée et y représenter le mouvement des différents porteurs de charge.
4. En déduire la polarité de cette pile et son schéma conventionnel.

Exercice 3 On réalise à la température 25°C la pile nickel-cadmium


composé de deux compartiments liés par un pont salin . Le
premier compartiment est composé d’une plaque de nickel plongée dans une
solution de sulfate de nickel Ni2+(aq) + SO42-(aq) et le deuxième
compartiment est composé d’une plaque de cadmium plongée dans une
solution de sulfate de cadmium Cd2+(aq) + SO42- (aq).
Les deux solutions ioniques ont :
- même volume V = 0,2 L .
- même concentration initiale C = [Cd2+]i = [Ni2+]i = 0,1 mol.L-1
Données :
-: 1F = 9,65.104 C.mol-1
- La constante d’équilibre associée à la réaction est K = 4,5.105

193 Page 119


Partie 1
1- Déterminer le quotient de la réaction Qr,i à l’état initial, et déduire le sens de l’évolution de cette réaction.
2- Déterminer la polarité de la pile en justifiant la réponse.
3- Représenter et nommer sur le montage expérimental ci-dessus : le sens d’électrons et ions dans le pont salin, puis
la nature des plaques et la solution de chaque compartiment.
Partie 2 : On laisse la pile fonctionne une durée . La pile débite un courant d'intensité constante I=0,1A
1- Calculer Q la quantité d’électricité débite au cours de son fonctionnement.
2- Dresser le tableau d'avancement au voisinage de la plaque de nickel
3- Montrer que l’avancement de la réaction pendant la durée est
4- Pendant la durée ,
a- Calculer la variation de la masse de la plaque de nikel 𝑚
b-Calculer la variation de la concentration des ions de nikel ⌈ ⌉
5- Trouver que l’avancement de la réaction l’état d’équilibre (la pile devient usée ) : é
En déduire la quantité d’électrons à l’état d’équilibre : a
.

*************************** correction********************************
……………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………….………
……………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………….………

194 Page 120


Cours N°C8 : Exemples de transformations forcées

Introduction On peut stocker l’énergie électrique dans des batteries


( : accumulateurs) à l'aide d'une transformation chimique forcée. Qu'est-ce
que c'est que donc la transformation forcée ? Quelles sont les conditions de sa
réalisation ? Et pourquoi s'appelle-t-elle transformation forcée.
I - Transformations forcées
1- Changer le sens d’évolution d’une transformation
Rappel: « Une transformation spontanée est une transformation qui se produit sans aucune intervention extérieure ».

Activité 1 : On mélange dans un tube à essai (1) la tournure de


cuivre (Cu) et une solution de dibrome Br2, de concentration
[Br2]i = 0,01 mol/L. La solution initiale est jaune (couleur du
dibrome en solution).

1. Décrire ce que vous observez après la durée .


...........................................................................................................
...........................................................................................................
...........................................................................................................
...........................................................................................................
.........................................................................................................
2. Ecrire la réaction qui s’est produit spontanément entre et .
................................................................................................................................................................................................
..............................................................................................................................................................................
......................................................................................................................................................................................
3. En utilisant le critère d’évolution spontanée, Vérifier le sens d’évolution. sachant à 25 °C
................................................................................................................................................................................................
..............................................................................................................................................................................................
Activité 2 Que se passera-t-il si on mélange initialement les ions et ?
La réaction qui peut se produire: ⇌ ;
................................................................................................................................................................................................
................................................................................................................................................................................................
...............................................................................................................................................................................................
..............................................................................................................................................................................................
Conclusion

Pour obliger cette réaction à évoluer dans ...................................... ,on doit amener de . ...........................................
au système contenant les ions 𝑪𝒖𝟐𝒂𝒒 et 𝑩𝒓 𝒂𝒒 , donc on doit réaliser l'électrolyse d'une solution de bromure
de cuivre qui est une ..............................................................

195 Page 123


2) Exemple d'une transformation forcée : électrolyse d'une solution de bromure de cuivre
Activité 3 : On remplit un tube en U avec une solution de bromure de cuivre ( + ) et on réalise le
montage suivant en utilisant deux électrodes de graphite.

Remarque :
L'électrode liée au pôle positif du générateur s'appelle l'anode et celle liée au pôle négatif s'appelle la cathode.
Exploitation de l’activité 3

Pendant l'électrolyse, le courant électrique passe de l'anode (pôle positif) vers la cathode (pôle négatif) et les
électrons circulent dans le sens contraire.

1) Que se passe –t-il au voisinage de l'anode et au voisinage de la cathode ?

Au voisinage de l'anode..............................................................................................................................................
........................................................................................................................................................................................

Au voisinage de l'anode ...............................................................................................................................................


........................................................................................................................................................................................

2) Ecrire l’équation bilan, Que peut-on dire au sens de la réaction par apport à celui de l‘activité 1.

.......................................................................................................................................................................................
.......................................................................................................................................................................................
Conclusion

L'expérience montre que si le générateur fournit l'énergie nécessaire, le système peut évoluer dans le sens
......................... de celui de la transformation ......................................... : cette transformation forcée
s'appelle ...................................

196 Page 124


II- L’électrolyse :
1-Définition :
L’électrolyse est une transformation forcée due à la circulation d’un courant électrique imposé par un générateur. Le
générateur fournit l’énergie électrique nécessaire pour imposer au système d’évoluer dans le sens inverse de son sens
d’évolution spontanée.

Remarque

2-Mouvement des porteurs des charges


 Par convention, le courant électrique de la borne positive à la
borne négative du générateur.

 Dans les électrodes et dans les parties des conducteurs


métalliques du circuit, ce sont les électrons qui sont les porteurs
de charges. Ils se déplacent dans le sens inverse du courant
électrique. Comme dans le cas des piles.

 Les ions X + et Y- sont les porteurs de charges dans la


solution. Les cations, chargés positivement, se déplacent dans le
sens du courant, alors que les anions, chargés négativement, se
déplacent dans le sens inverse du courant.

3-Réactions qui se produisent aux électrodes


Les électrons libérés par la borne négative du générateur sont captés par
une espèce chimique en solution au contact de l’électrode reliée à cette
borne. Au niveau de cette électrode, l’espèce chimique subit une
réduction.
la réduction est appelée cathode.

Les électrons qui pénètrent dans la borne positive du générateur ont été
libérés par une espèce chimique en solution au contact de l’électrode reliée
à cette borne. Il se produit une réaction d’oxydation de l’espèce chimique
au niveau de cette électrode.
l'oxydation est appelée anode

197 Page 125


4-Quantité d'électricité Q fournie à l'électrolyseur
Soit un générateur fournissant un courant d'intensité I constant à un électrolyseur, pendant une durée . La quantité
d'électricité Q débitée est :
..............................................
Avec :
Q : Quantité d'électricité en coulomb (C). I : Intensité en ampère (A) : Durée en seconde (s)
n(e-): Quantité de matière d'électrons fournis par le générateur en mole (mol).
F : Charge par mole d'électron égale à un Faraday : F = 96500 C.mol-1

III- Applications de l’électrolyse :


1-Electrolyse d’une solution aqueuse de chlorure de sodium (Na+ + Cℓ- )
Activité 3 On introduit dans un tube en une solution aqueuse de chlorure de sodium . Deux
électrodes en graphite plongées dans la solution et reliées chacune à l'une des bornes (positive ou négative) d'un
générateur de tension continue G. -Au début on ajoute lephénolephtaléine et L’indigo intialement bleu, le premier
prend la couleur rose lorsque la solution contient des ions HO-. Le deuxième se décolore en présence de dichlore
Observations

- Les espèces chimiques en solutions : H2O , graphite ,Na+ et Cl-


- Pendant l’électrolyse il y a l’apparition des ions HO- qui rend le
milieu basique .
- L’expérience montre qu’il y a dégagement du dichlore Cl2 au
voisinage l’un des électrodes et dégagement du dihydrogène H2 et
formation des ions hydroxydes HO- au voisinage l’un des électrodes
- Les électrodes de graphites (A) et (A) ne réagissent pas
Données :

- Les couples mis en jeu sont

- La constante de Faraday : F= 9,65.104 .C.mol-1


- Le volume molaire du gaz dans les conditions de l’expérience Vm= 24 . L.mol-1

Exploitations

1- Identifier les électrodes anode et cathode parmi les électrodes (A) et (B). Justifier votre réponse.
......................................................................................................................................................................................................
......................................................................................................................................................................................................

2- Déterminer le sens du mouvement des ions dans la solution. Justifier votre réponse.
.........................................................................................................................................................................................................
......................................................................................................................................................................................................

3- Ecrire les réactions possibles au voisinage d’anode.


.........................................................................................................................................................................................................
........................................................................................................................................................................................................

198 Page 126


.........................................................................................................................................................................................................
.......................................................................................................................................................................................................
4- Ecrire les réactions possibles au voisinage de cathode.

.........................................................................................................................................................................................................
........................................................................................................................................................................................................
.........................................................................................................................................................................................................
........................................................................................................................................................................................................

5- A partir des observations expérimentaux ; Déduire l’équation bilan.


.........................................................................................................................................................................................................
.......................................................................................................................................................................................................

6- Le générateur G fournit un courant d'intensité I = 3A , pendant une durée .


a- Calculer la quantité d'électricité Q débitée pendant

........................................................................................................................................................................................................

b- Calculer le volume de dichlore V(Cl2) formé pendant .

.........................................................................................................................................................................................................
.........................................................................................................................................................................................................
.........................................................................................................................................................................................................
.........................................................................................................................................................................................................
........................................................................................................................................................................................................
........................................................................................................................................................................................................

2- Accumulateur au plomb
La recharge des accumulateurs des voitures ou de téléphone sont
des applications courantes de l'électrolyse. Un accumulateur peut
fonctionner spontanément comme générateur ( tout en jouant le
rôle d'une pile) et aussi en sens inverse pour se recharger, car
quand on le branche aux bornes d'un générateur qui impose un sens
de courant inverse il se charge.

Prenons comme exemple l'accumulateur de plomb (batterie


d'automobile), il est constitué de deux électrodes en plomb dont
l'une est recouverte de dioxyde de plomb plongeant dans une
solution d'acide sulfurique et sulfate du plomb II

Au niveau de l’anode : .
Au niveau de la cathode : .

199 Page 127


Equation globale dans le cas transformation spontanée:

Equation globale dans le cas transformation forcée:

Remarque : La force électromotrice est de l'ordre de 2V , dans une batterie de voiture elle est égale à 12 V car on en
associe six en serie.

3- Applications industrielles
Malgré le coût élevé de l'énergie électrique consommée, l’électrolyse a de nombreuses applications industrielles
comme:

La préparation et la purification de nombreux métaux comme l'aluminium,le zinc,le cuivre, l'argent et d'aures
métaux.
La préparation d'eau oxygénée ou du dichlore ou du dihydrogène,...
La protection avec une couche d'or ou d'argent ou par d'autres métaux qui se dépose à la surface de divers
objets pour améliorer leurs aspects.

4- Transformations forcées dans les systèmes biochimiques

Par exemple , l’énergie nécessaire aux réactions de biosynthèse dans le


corps humain est fournie par la dégradation de molécules organiques
.Dans le processus de respiration cellulaire, il y a oxydation du glucose et
réduction du dioxygène , selon l’équation suivante :

C’est une transformation spontanée

Pour les plantes l’énergie est apportée par la lumière du soleil et elle produit du glucose et le dioxygène à partie du
dioxyde de carbone et l’eau qui existent dans l’atmosphère selon la réaction suivante :

200 Page 128


Série d’exercices : Exemples de transformations forcées
Exercice1 L’électrolyse est utilisé pour recouvrir les métaux avec une couche
mince d’un autre métal, comme le zingage ou l’argenture… , pour les protéger
de la corrosion ou pour améliorer son aspect.
Données : - La masse molaire de l’argent : M(Ag) = 108 g.mol-1;
-La constante de Faraday : 1F = 9,65.104 C.mol-1
On veut argenter une clef métallique en couvrant sa surface avec une couche mince
d’argent de masse m. Pour atteindre cet objectif , on réalise une électrolyse dont la
clef constitue l’une des électrodes . La deuxième électrode en graphité inattaquable
(ne réagit pas) dans les conditions de l’expérience . L’électrolyte utilisé est une
solution aqueuse de nitrate d’argent (Ag+(aq) + NO3- (aq) ) de volume V = 500 mL (voir figure).
Seuls les couples Ag+(aq)/Ag(s) et O2(g)/H2O(ℓ) interviennent dans cet électrolyse .
1-Quelle est la différence entre une transformation spontanée et forcée ? (En donnant des exemples)
2-La clef doit être l’anode ou la cathode ?
3- Ecrire l’équation au voisinage de chaque électrode, et déduire l’équation globale.
4- L’électrolyse a lieu pendant une durée avec un courant d’intensité constante I = 4,0 A.
4-1 Dresser le tableau d’avancement de la transformation qui a lieu au niveau de la cathode, Trouver la masse
m(Ag) d’argent pendant la durée .
4-2 Déduire la concentration molaire minimale nécessaire de la solution de nitrate d’argent 𝑚

Exercice2 On veut argenter une assiette métallique de surface totale S = 190,5 cm² en couvrant sa surface avec une
couche mince d’argent de masse m et d’épaisseur e = 20µm
Pour atteindre cet objectif , on réalise une électrolyse dont l’assiette constitue l’une des
électrodes . Le deuxième électrode est une tige en platine inattaquable dans les
conditions de l’expérience. L’électrolyte utilisé est une solution aqueuse de nitrate
d’argent (Ag+(aq) + NO3- (aq)) de volume V = 200 mL
+
(voir figure1) . Seuls les couples Ag (aq) /Ag(s) et O2(g) /H2O(ℓ) interviennent dans cet
électrolyse.
1- L’assiette doit être l’anode ou la cathode ?
2- Ecrire l’équation bilan de l’électrolyse.
3- Calculer la masse m de la couche d’épaisseur e déposée sur la surface de l’assiette.
4- Quelle est la concentration molaire initiale minimale nécessaire de la solution de
nitrate d’argent ?
5- L’électrolyse a lieu pendant une durée 30,0 min avec un courant d’intensité
constante.
5-1 - Dresser le tableau d’avancement de la transformation qui a lieu au niveau de la cathode, et déduire
l’expression de l’intensité du courant I en fonction de m , M(Ag) ,F et . Calculer la valeur de I.
5-2 - Calculer le volume V(O2) du dioxygène formé pendant Δ .

Données
La masse volumique de l’argent : 𝑚 ; La masse molaire de l’argent M(Ag) = 108 g.mol-1
Le volume molaire dans les conditions de l’expérience VM = 25 L.mol-1 ; 1F = 9,65.104 C.mol-1

201 Page 129


Cours N°C 9 : Réactions d’estérification et d’hydrolyse

Introduction Le méthanoate d'éthyle donne à l'ananas son odeur


caractéristique qui est un composé organique appartenant à un groupement
organique appelé les esters. La réaction qui permet d'obtenir un ester à partir
d'un acide carboxylique et un alcool est estérification, sa réaction inverse
appelé l'hydrolyse de l’ester. Comment réalise-t-on ces deux réactions? Quelles
sont leur caractéristiques ? Et comment contrôler leurs évolutions.
I-Rappel : Nomenclature des alcanes
1- Le alcanes
Les alcanes sont des hydrocarbures saturés.(ils sont constitués par des atomes de carbone et des atomes d'hydrogène
liés entre eux par des liaisons simples C-C et C-H).
La formule brute générale des alcanes est : CnH2n+2 ( n : entier naturel non nul).
Remarque :

La formule brute indique le nombre et la nature des atomes constituant la molécule.


La formule développée fait apparaître tous les atomes et toutes les liaisons entre les atomes de la molécule.
La formule semi-développée fait apparaître tous les atomes et toutes les liaisons entre les atomes à l'exception des
liaisons avec les atomes d'hydrogène.
La formule topologique est une représentation simplifiée dans laquelle la liaison entre les atomes de carbones est
représentée par un segment dont chaque extrémité correspond à un atome de carbone

Exemple : Le propane

2- Nomenclature des alcanes:


a) Cas des alcanes à chaine linéaire:
Le nom d'un alcane est formé d’un terme dépendant du nombre d’atomes de carbone dans la chaîne, suivi du suffixe
“ane”

Nombre de carbone de l’alcane Nom de l’alcane Formule brute Formule semi-développée

1 : méth méthane ........... ...........


2 : éth éthane ........... ...........
3 : prop propane ........... ...........
4 : but butane ........... ...........
5 : pent pentane ........... ...........
6 : hex hexane ........... ...........
7 : hept heptane ........... ...........
8 : oct octane ........... ...........

202 Page 133


Remarque : Les radicaux alkyles ont pour formule brute : -

- un radical alkyle dérive d'une molécule d'alcane par perte d'un atome d' hydrogène.
- Le nom d'un radical alkyle s'obtient à partir du nom de l'alcane correspondent (qui a le même nombre
d'atomes de carbones) en échangeant la terminaison (ane) par (yle).

b) Nomenclature des alcanes ramifiés:


Le nom d’un alcane ramifié est déterminé en appliquant la règle suivant :

 On cherche la chaîne carbonée la plus longue ( : représente chaîne carbonée principale).


 On place en préfixe le nom du groupe d’alkyle avec sa position puis on complète par le nom de la chaîne
carbonée principale ( = nom d’alcane linéaire).
 S’il y a plusieurs radicaux alkyles, ils sont placés par ordre alphabétique.
 S’il y a les mêmes radicaux sont répétés, on utilise les préfixes multiplicateur ( di , tri , tétra ..etc ).
Application 1

Les alcanes ramifies Nomenclature

............................

................................

....................................

.......................................

C- Nomencalture des cycloalcanes


Les cycloalcanes sont des hydrocarbures cycliques saturés, dont la formule brute générale est : : CnH2n
Avec n>2: Le nom d'un cycloalcane s'obtient en utilisant le préfixe ''cyclo'' suivi par le nom de l'alcane correspondant.
203 Page 134
Application 2

….……..…………… …………….…… ………………… ………………… ………………

II- Groupe des esters


1) Groupe des alcools
 La molécule d'alcool possède le groupement fonctionnel –OH appelé groupement hdroxyde
 La formule brute générale des alcools est : R-OH avec R est un groupe alkyl : - CnH2n+1
 Nomenclatures des alcools
Le nom de l'alcool Le nom de l’alcool est obtenu à partir du nom de l’hydrocarbure (alcane) correspondant dans lequel
on remplace le « e » final par la terminaison "ol", précédée d’un indice indiquant la position du carbone portant le
groupe hydroxyle « OH » dans la chaîne principale (on attribuera le plus petit numéro possible au carbone portant ce
groupe OH)
Application 3

Remarque : On distingue trois classes d'alcools, les alcools primaires, les alcools secondaires et les alcools tertiaires.

Dans un alcool primaire, le carbone fonctionnel est lié à deux atomes d'hydrogène.
Dans un alcool secondaire, le carbone fonctionnel est lié à un seul atome d'hydrogène.
Dans un alcool tertiaire, le carbone fonctionnel n'est lié à aucun atome d'hydrogène.

3) Groupe des acides carboxyliques :


L’acide carboxyle est un composé organique contient le groupement fonctionnel : ou

La formule générale d’acide carboxyle est ou ; telle que R est groupe d’alkyle ou
atome d’hydrogène

204 Page 135


Nomenclature: Le nom de l’acide s’obtient en considérant le nom de l’alcane correspondant dans lequel :
 On remplace le « e » final par la terminaison OÏQUE.
 On fait alors précédé le nom du composé du mot acide.
Les règles concernant la position des différents radicaux sont conservées. La numérotation commence par le carbone
fonctionnel
Application 3

4) Anhydride d’acide :
Anhydride d’acide est un composé organique contient le groupement fonctionnel :

-Sa formule générale est ; telle que R est le groupe d’alkyle ou atome d’hydrogène

Préparation Le nom anhydride ( ou acide sans eau) peut être préparé en éliminant une molécule d'eau entre deux
molécules d'acide carboxylique :

Nomenclature. Le nom s'obtient en remplaçant le mot acide par le mot anhydride dans le nom de l'acide carboxylique
correspondant. Exemple : L'acide éthanoïque correspond l'anhydride éthanoïque.

Remarque : Si les deux radicaux hydrocarbonés sont différents, l'anhydride est dit mixte. On l'obtient par élimination
d'une molécule d'eau entre deux molécules d'acides différents
Application 4

5) Groupe des esters


L’ester est un composé organique contient un groupement fonctionnel :

Sa formule générale est ou ; Telle que

205 Page 136


Nomenclature Le nom de l'ester , se compose de deux parties:
-La première partie se dérive du nom de l'acide correspondant en remplaçant la
terminaison "oique" par "oate".
-La deuxième partie c'est le nom du groupe d’alkyle –R2 lié à l'atome d'oxygène.

Application 5

III- Réactions d’estérification et d’hydrolyse.


Les esters sont des composés odorants, que l’on trouve en abondance dans les fruits mûrs (ananas, poire, banane…) et
qui entrent souvent dans la composition des huiles essentielles, comme celle de la lavande. Ils sont utilisés dans la
fabrication des parfums ou comme aromatisants dans l’industrie alimentaire.

1-La réaction d’estérification


La réaction d'un acide carboxylique avec un alcool conduit à la formation d'ester et d'eau. Cette réaction s'appelle :
estérification. Son équation s’écrit sous forme :

Remarque : La réaction d’estérification est : limitée ; très lente et athermique. (On utilise deux flèches)

Application 6 En utilisant des formules semi-développées, écrire l’équation de la réaction dans des cas suivants, et
donner les noms des réactifs et des produits.

1- Réaction entre l’acide propanoïque avec éthanol.


2- Réaction d’estérification qui conduit à la formation de éthanoate -2- méthyle de buthyle

................................................................................................................................................................................................
................................................................................................................................................................................................
.............................................................................................................................................................................................
206 Page 137
................................................................................................................................................................................................
...............................................................................................................................................................................................

2-La réaction d’hydrolyse


L’hydrolyse d’un ester est la réaction inverse de l’estérification. La réaction entre un ester et l’eau conduit à la
formation d’un acide carboxylique et d’un alcool. Son équation s’écrit sous forme :

Remarque : La réaction d’hydrolyse est : limitée ; très lente et athermique.

Application 7 En utilisant des formules semi-développées, écrire l’équation de la réaction d’hydrolyse d’éthanoate,
et donner les noms desproduits formés

................................................................................................................................................................................................
..............................................................................................................................................................................................
...........................................................................................................................................................................................
...........................................................................................................................................................................................

3- L’état d’équilibre d’estérification et d’hydrolyse


Les réactions d’estérification et d’hydrolyse sont l’inverse l’une de l’autre, elles se produisent simultanément.
Lorsque leurs vitesses sont égales l’équilibre est atteint. Dans l’état d’équilibre l’acide, l’alcool, l’ester et l’eau
coexistent.

(1) : Estérification (2 ) : Hydrolyse


On peut exprimer les constantes de réactions associées à ces deux réactions inverses. Considérons un système chimique
de volume V constant à l’équilibre contenant l’acide, l’alcool, l’ester et l’eau.
L’expression de la constante d’équilibre K :
Pour l’estérification on a
:...............................................................................................................................................................................................
................................................................................................................................................................................................
..............................................................................................................................................................................................

Pour l’hydrolyse on a : ...................................................................................................................................................

Dans le cas de l’estérification, l’eau n’est pas un solvant !, il faut impérativement la faire apparaître dans
l’expression de la constante d’équilibre.
La constante d’équilibre d’estérification et d’hydrolyse est indépendante de température.

207 Page 138


V-Contrôle de la réaction d’estérification et d’hydrolyse
Les réactions d’estérification et d’hydrolyse sont lentes. Donc comment peut-on augmenter la vitesse de réaction et la
valeur de taux d’avancement finale.

1-Contrôle de la vitesse de réaction


Pour augmenter la vitesse de réaction d’une estérification ou d’une hydrolyse, il est possible :
 d’utiliser un catalyseur, qui augmente la vitesse de réaction sans modifier l’état final (il n’apparaît donc pas
dans l’équation de réaction).
 d’élever la température.

2- Contrôle de l’état final, déplacement d’équilibre


Déplacer l’équilibre c’est faire évoluer le mélange vers un nouvel état d’équilibre où les proportions des
constituants sont différentes. On considère le système à l’équilibre é

• L'utilisation de l'un des réactifs en excès (l'alcool ou bien l'acide) entraine la diminution du quotient de la
réaction , il devient ce qui conduit à l'évolution du système dans le sens direct (sens de l'estérification (1)).

• L'élimination de l'un des produits (eau ou bien l'ester) entraine aussi la diminution du quotient de la réaction ,
il devient ce qui conduit à l'évolution du système dans le sens direct (sens de l'estérification (1))

3-Rendement d’une réaction d’estérification .


Le rendement de la réaction d’estérification est le quotient de la quantité de matière d’ester obtenu
expérimentalement par celle maximale d’ester attendue .
..........................

Pour améliorer le rendement d’estérification et d’hydrolyse il faut :


 Utiliser l’un des réactif en excès, ( soit à l’état initial ou à l’état d’équilibre)
 Eliminer l’un des produits au cours de sa formation.

Remarque : si l’on part d’un mélange équimolaire d’acide et d’alcool ou d’ester et d’eau , Le rendement de
l’estérification dépend peu du choix de l’acide. En revanche il dépend nettement de la classe de l’alcool

67 % pour un alcool primaire 60 % pour un alcool secondaire 5 % pour un alcool tertiaire

208 Page 139


Exemple

Annexe, de matériels

Pour synthétiser un ester on utilise le L’élimination de l’ester se fait par L’élimination d’eau se fait grâce
chauffage à reflux qui a pour but : distillation fractionnée à un montage dit de Dean-Stark
-Le chauffage du mélange réactionnel.
- Eviter de perdre une partie des
réactifs et des produits par vaporisation.

209 Page 140


Série d’exercices : Réactions d’estérification et d’hydrolyse

Exercice 1 On mélange dans un ballon 1 mol d’éthanoate d’éthyle noté (E) pur avec 1 mol
d’eau distillée, on ajoute quelques gouttes d’acide sulfurique concentré et on chauffe à reflux le mélange réactionnel
pendant un certain temps. Une réaction chimique se produit. A l’équilibre, il reste 0,67 mol d’éthanoate d’éthyle.

1-Ecrire, en utilisant les formules semi développées, l’équation de la réaction ayant lieu entre l’ester (E) et l’eau, et
donnez les noms des produits formées.
2. Citer deux caractéristiques de cette réaction.
3. Quel est l’intérêt du chauffe à reflux et l’acide sulfurique ajouté ?
4. Calculer la constante d’équilibre K associée à l’équation de cette réaction chimique.
5. Calculer le rendement r à la fin de la réaction.
6. Proposer deux méthodes pour augmenter le rendement de cette réaction.

Exercice 2 : Le composé organique éthanoate-3 méthyle buthyle est caractérisé par une bonne odeur qui ressemble à
celle de la banane, il est ajouté comme parfum dans quelques confiseries et des boissons et le yourte .Cette partie de
l’exercice a pour objectif l’étude cinétique de la réaction de l’hydrolyse de l’éthanoate-3 méthyle buthyle et la
détermination de la constante d’équilibre de cette réaction.

La formule semi développée de l’éthanoate-3 méthyle buthyle noté E :

Données
Masse molaire du composé E : M(E) = 130 g.mol-1
Masse volumique du composé E : ρ(E) = 10,87 g.ml-1
Masse molaire de l’eau : M(H2O) = 18 g.mol-1
Masse volumique de l’eau : ρ(H2O) = 1 g.ml-1

On verse dans un ballon le volume V(H2O) = 35 mL d’eau


distillée et le met un bain marie de température constante et on
lui ajoute le volume V(E) = 15 mL du composé E , et on obtient
un mélange de volume V = 50 mL.

1- Déterminer le groupe caractéristique du composé E.


2- Écrire l’équation de la réaction modélisant l’hydrolyse
du composé E en utilisant les formules semi développées
.
3- On suit l’évolution de l’avancement x(t) de la réaction en fonction du temps et on obtient la courbe suivante .
3-1 Calculer en 𝑚 𝑚 la valeur de la vitesse à l’instant 𝑚 . La droite T représente la tangente à la
courbe au point d’abscisse 𝑚 .
3-2 Déterminer graphiquement l’avancement final et le temps de demi-réaction .
4- Dresser le tableau d’avancement du système chimique et déterminer la composition du mélange à l’équilibre
5- Déterminer la constante d’équilibre K associée à l’hydrolyse du composé E.

210 Page 141


Exercice 3
I . Etude de la réaction de l’éthanoate d’éthyle avec l’eau
On mélange dans un ballon 1 mol d’éthanoate d’éthyle pur avec 1 mol d’eau distillée, on ajoute quelques gouttes
d’acide sulfurique concentré et on chauffe à reflux le mélange réactionnel pendant un certain temps. Une réaction
chimique se produit. A l’équilibre, il reste 0,67 mol d’éthanoate d’éthyle.
1- Quel est le rôle de l’acide sulfurique ajouté ?
2- Citer deux caractéristiques de cette réaction.
3- Ecrire l’équation de la réaction chimique étudiée en utilisant les formules semi-développées.
4- Calculer la constante d’équilibre K associée à l’équation de cette réaction chimique.

II . Etude de la réaction de l’éthanoate d’éthyle avec l’hydroxyde de sodium


On introduit, à la date t = 0, la quantité de matière n0 de l’éthanoate d’éthyle dans un bécher contenant la même quantité
de matière n0 d’hydroxyde de sodium de concentration 𝑚 𝑚 et de volume .
On considère que le mélange réactionnel obtenu a un volume = 𝑚 .
L’équation associée à la réaction chimique s’écrit :

1- Ecrire la formule semi-développée de l’espèce chimique et donner son nom.


2- Dresser le tableau d’avancement de la réaction.
3- On suit l’évolution de la réaction en mesurant la conductivité du mélange réactionnel à des
instants différents. Le graphe ci-dessous représente σ(t) ainsi que la tangente (T) à l’origine.

211 Page 142


Cours N°C 10 : Contrôle de l'évolution d'un système chimique

Introduction : Les savons sont obtenus par hydrolyse basique


d’esters naturels L’aspirine (ou acide acétylsalicylique ) est un
exemple d’ester est fabriquée de l’anhydride éthanoïque et
l’acide salicylique , c’est l’un des médicament les plus
consommés dans le monde .C’est une réaction d’estérification
totale. Comment réalise -t-on des réactions d’estérification et
hydrolyse avec un bon rendement ? Comment expliquer les
propriétés des savons ?

I- Préparation d'un ester à partir d'un anhydrique et l’alcool


1- Estérification rapide:
La synthèse des esters à partir des acides carboxyliques est une réaction lente et limitée, elle devient plus rapide et
totale lorsque l'acide carboxylique est remplacé par son anhydride.

Cette réaction est rapide et totale (On l'appelle estérification rapide avec l'anhydride de l'acide carboxylique)

Application 1 Ecrire la réaction qui donne la synthèse de l’éthanoate 2 méthyle propyle

……………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………….………

Exemple de Préparation
L'acide acétylsalicylique (AAS), plus connu sous le nom commercial d'aspirine, est la substance active de
nombreux médicaments aux propriétés antalgiques, antipyrétiques et anti-inflammatoires.

L'aspirine est un ester synthétisé à partir de l'acide salicylique et de l'anhydride éthanoïque. (Voir l’équation)

212 Page 146


II- Hydrolyse basique des esters : saponification
1- Reaction de saponification d'un ester ou hydrolyse basique des esters.
La réaction de saponification d'un ester est la réaction entre l'ion hydroxyde (issu des bases ou ) et
un ester. Elle donne un alcool et un ion carboxylate:

La réaction de saponification des esters rapide et totale

Application 2 Ecrire la réaction de saponification butanoate de méthyle, et donner les noms des produits

……………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………….………

Exemple de préparation d’un savon :


Pour préparer le savon on mélange de l'huile et de soude mis en solution dans l'éthanol et on ajoute la pierre ponce
au mélange (pour régulariser l'ébullition), puis on chauffe à reflux (figure 1) vers 120 °C pendant une demi-heure.

213 Page 147


Le savon formé est séparé de l'alcool et de l'excès de soude par relargage dans une solution concentrée de chlorure de
sodium, car le savon qui n'est trop soluble dans 1'eau salée précipite ce qui permet de le recueillir par filtration (figure2).

Le relargage est un procédé qui consiste, lorsqu'un produit est soluble à la fois dans l'eau et dans un autre liquide non
miscible à l'eau, à ajouter à ce mélange liquide un peu de chlorure de sodium pour faciliter la séparation.

2- Application; saponification des acides gras.


Les savons sont obtenus par réaction de saponification de triesters appelés corps gras ou triglycérides.

Les acides gras sont des acides carboxyliques ayant des chaines carbonées longues .exemple : .
La réaction d'un glycérol avec acide gras conduit à un triester.

La réaction d'un glycérol avec acide gras R-COOH conduit à un triester

Le triester résultant (ou triglycérides ) est un corps gras, en le faisant réagir avec la soude on obtient du savon.

Application 3 Le stéarate de sodium est un savon est obtenue par la réaction de saponification
de stéarine. Ecrire la réaction de saponification de stéarine
……………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………..................…

2- Propriétés du savon:
Le savon est un mélange d'ions carboxylates et d'ions sodium (ou de potassium ) dont les radicaux
sont dérivés d'acides gras à longues chaînes carbonées (plus de 10 atomes de carbone).
L'ion carboxylate constituant le savon est une base qui appartient au couple acide/base ,il est
constitué de deux parties:

 Une tête soluble dans l'eau appelée la partie hydrophile.


 Une longue chaîne carbonée (la queue), insoluble dans l'eau appelée la partie hydrophobe

214 Page 148


.

Lorsqu’on prépare de l’eau savonneuse, le savon se solubilise dans l’eau grâce aux propriétés hydrophile du groupe
carboxylate . En revanche , les chaînes carbonées sont hydrophobes . Elles s’orientent vers l’air ou les unes vers les
autres. À la surface de la solution, il se forme un film de savon et, dans la solution des agglomérats d’ions carboxylate
appelés micelles .

Si on plonge un textile taché de graisse dans une eau savonneuse, les queues lipophiles du savon s’oriente vers le
corps gras (aime la graisse ). La graisse est décollée du textile et se trouve dans la solution piégée à l’intérieur de
micelles . Chaque micelle est entourée d’ion qui se repoussent mutuellement, ce qui conduit à la
dispersion des micelles dans l’eau.

III-Contrôle de l'évolution d'un système chimique:


1) Rappel: En remplaçant l'un des réactifs on peut contrôler l'évolution d'un système chimique et rendre une réaction
limitée réaction totale (voir estérification avec un anhydride de l'acide carboxylique) et on peut aussi contrôler
l'évolution d'un système chimique en utilisant l'un des facteurs cinétique.

2) Contrôle de l'évolution d'un système chimique par un catalyseur:


Un catalyseur est une substance qui accélère une réaction chimique sans apparaître dans l'équation de la réaction.
Lorsque le catalyseur appartient à la même phase que les réactifs, la catalyse est dite homogène.
Lorsque le catalyseur n'appartient pas à la même phase que les réactifs, la catalyse est dite hétérogène.
Lorsque le catalyseur est une enzyme, la catalyse est enzymatique.

L'utilisation de certains catalyseurs sélectifs peut conduire à des produits différents.

Exemple : La vapeur d'éthanol à 300°C envoyée sur deux catalyseurs différents:

- Avec le catalyseur alumine on obtient de l'éthylène :


- Avec le catalyseur cuivre Cu, on obtient de l'éthanal :

215 Page 149


Série d’execices : Contrôle de l'évolution d'un système chimique

Exercice 1
L’oléine est un corps gras constituant majoritaire de l’huile d’olive , c’est un triglycéride qui peut être obtenu par la
réaction du glycérol avec l’acide oléique. Pour préparer le savon , on chauffe à reflux , une fiole contenant une masse
d’huile d’olive(oléine ) et un volume d’une solution d’hydroxyde de sodium de
concentration 𝑚 et un volume de l’éthanol et des pierres ponce On chauffe le mélange
réactionnel pendant 𝑚 puis on le verse dans une solution saturée de chlorure de sodium. Après agitation et
refroidissement du mélange , on sèche le solide obtenu et on mesure sa masse , on trouve alors

1- Expliquer pourquoi on verse le mélange réactionnel dans une solution saturée de chlorure de sodium.
2- Ecrire l’equation de la reaction du glycerol avec l’acide oleique .Préciser la formule semidéveloppée de l’oléine.
3- Ecrire l’équation de la réaction de saponification et déterminer la formule chimique du savon en précisant la partie
hydrophile de ce produit.
4- On suppose que l’huile d’olive n’ est constitué que d’oléine. Montrer que l’expression du rendement de la réaction

du saponification s’écrit sous la forme : calculer sa valeur

................................................................................................................................................................................................
................................................................................................................................................................................................
................................................................................................................................................................................................
..............................................................................................................................................................................................
................................................................................................................................................................................................
................................................................................................................................................................................................
................................................................................................................................................................................................
................................................................................................................................................................................................
................................................................................................................................................................................................
................................................................................................................................................................................................
................................................................................................................................................................................................
................................................................................................................................................................................................
................................................................................................................................................................................................
................................................................................................................................................................................................
................................................................................................................................................................................................
................................................................................................................................................................................................
. ..............................................................................................................................................................................................
................................................................................................................................................................................................
................................................................................................................................................................................................
................................................................................................................................................................................................
..............................................................................................................................................................................................
................................................................................................................................................................................................
................................................................................................................................................................................................
................................................................................................................................................................................................

216 Page 150


………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………................................................................................................
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………................................................................................................
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………................................................................................................

Prof : Youssef EL FATIMY


217 / 2 BAC BIOF Cours-Activités- Exercices / Page 21

Vous aimerez peut-être aussi