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Thème : étude de l’échographe Ge logiq 500 Pro séries

1 Bases physiques et technologiques de l'imagerie ultrasonore ....................................................... 4


1.1 Bases physiques des ultrasons ................................................................................................ 4
1.1.1 Définition ......................................................................................................................... 4
1.1.2 Historique ........................................................................................................................ 4
1.1.3 Nature .............................................................................................................................. 4
1.1.4 Célérité et impédance acoustique ................................................................................... 4
1.1.5 Fréquence et longueur d’onde ........................................................................................ 5
1.1.6 Amplitude et Intensité acoustique .................................................................................. 5
1.2 Production des ultrasons et champ acoustique ...................................................................... 5
1.2.1 Piézoélectricité ................................................................................................................ 5
1.2.2 Caractéristiques de l’émission acoustique :..................................................................... 5
1.3 Interactions entre onde ultrasonore et tissus biologiques ...................................................... 6
1.3.1 Phénomènes observés aux interfaces ............................................................................. 6
1.3.2 Propagation dans le milieu .............................................................................................. 6
1.4 Effets biologiques induits par les ultrasons ............................................................................. 6
1.4.1 Effets thermiques............................................................................................................. 6
1.4.2 Effets mécaniques ............................................................................................................ 7
1.5 Imagerie ultrasonore (Echographie) ........................................................................................ 7
1.5.1 Principe de l’échographie : .............................................................................................. 7
1.5.2 Formation et traitements de l'image échographique ...................................................... 8
1.5.2.1 Signal échographique mode A, mode B et mode TM .................................................. 8
1.5.2.2 Autres modes échographiques .................................................................................... 9
1.5.3 Les explorations Doppler ............................................................................................... 10
1.5.4 Traitements du signal échographique ........................................................................... 10
1.5.4.1 Traitement informatisé de l’image ............................................................................ 10
1.5.4.2 Post-traitements ........................................................................................................ 11
1.5.4.3 Facteurs de qualité de l’image échographique.......................................................... 11
1.5.4.3.1 Résolution............................................................................................................ 11
1.5.4.3.2 Artefacts .............................................................................................................. 12
1.5.4.3.3 Bruit de rétrodiffusion ou speckle ....................................................................... 12
1.5.4.3.4 Réglages de l’image en mode B ........................................................................... 12
2 Principe de Fonctionnement et Schémas Synoptiques ................................................................. 13
2.1 Présentation de l’échographe LOGIQ 500 ............................................................................. 13

1
2.2 Principe de Fonctionnement ................................................................................................. 16
2.3 Domaines d’applications........................................................................................................ 16
2.4 Schéma Synoptique ............................................................................................................... 16
2.5 Schéma Fonctionnel .............................................................................................................. 17
2.6 La sonde................................................................................................................................. 20
2.6.1 Composition de la sonde ............................................................................................... 20
2.6.2 Principe de fonctionnement de la sonde ...................................................................... 21

2
Introduction

Apres l’apparition du générateur des ultrasons (sonar allemand) en 1915, l’utilisation des
ultrasons dans le domaine médical fait peu à peu son apparition pour le diagnostic au fils des
années, et donnant ainsi une autre image de la médecine de l’image. L’appareil d’imagerie
médicale utilisant les ultrasons est l’échographe. En étudiant l’acoustique, l’informatique, la
physique et l’électrique, nous allons mieux comprendre le fonctionnement de cet appareil. Les
Bases physiques et technologiques de l'imagerie ultrasonore ; et le principe de fonctionnement
et schéma synoptique sont les grands axes de ce travail

3
1 Bases physiques et technologiques de l'imagerie ultrasonore
1.1 Bases physiques des ultrasons

1.1.1 Définition
Les ultrasons sont des ondes mécaniques et élastiques, de même nature que les ondes sonores,
qui se propagent dans un milieu solide, liquide et gazeux. Les ultrasons sont inaudibles par les
humains car leurs fréquences sont trop élevées, elles se situent entre 20 000 et 10 000 000
Hertz (Hz). Les ultrasons sont des ondes acoustiques, donc mécaniques, de fréquence
supérieure à la fréquence de coupure de l’oreille humaine.

1.1.2 Historique
Le soupçon de l’existence des ultrasons a été fait par Lazzaro spallanzani en 1794. Ensuite,
en 1882, ils ont été découverts par l’anglais physiologiste Francis galton.
C’est n’est que 1915 et 1917, sous l’influence des nécessités de la lutte anti-sous-marine,
qu’est apparu le premier générateur d’ultrasons. Les Allemands ont positionnés leurs u-boot,
premiers sous-marins de combat réellement en service, autour de la Grande-Bretagne, coulant
tout navire qui s’y dirigerait. Le sonar, alors appelé ASDIC est envisagé. Le système est
simple, des ultrasons, ondes très peu absorbées par l’eau, sont envoyés dans la mer, s’ils
rencontrent un obstacle, ils sont renvoyés au navire, ainsi informé de la position de l’ennemi.
Seulement, on ne sait pas encore produire ces ultrasons. Le physicien français Paul langevin,
travail sur ce problème, et y remédie en créant le générateur d’ultrasons, depuis désigné sous
le nom de « triplet Langevin »

1.1.3 Nature
Comme les ondes sonores, les ondes ultrasonores sont des ondes mécaniques qui se
matérialisent par la mise en vibration des molécules constituant la matière.

1.1.4 Célérité et impédance acoustique


Célérité (c) : C’est la vitesse de déplacement de l’onde dans le milieu. C’est le rapport de la
durée par le temps dans le milieu de propagation.

ρ : masse volumique et B : module d’élasticité volumique

Impédance acoustique : L’impédance acoustique est une grandeur caractéristique de la


nature du milieu dans lequel se propage l'onde acoustique. Elle représente la résistance du
milieu de propagation de l’onde.
𝐙 = 𝜌𝒄 Kg/m2 .s

4
𝜌: Kg/m3
c : m/s

1.1.5 Fréquence et longueur d’onde

Fréquence : C’est le nombre de période T par unité de temps (seconde)

V=1/T, en (Hz, 𝒔−𝟏 )

Longueur d’onde : C’est la distance parcourue par l’onde en une période, elle est fonction du
milieu dans lequel se propage l’onde sonore.

λ=cT , en (m)

1.1.6 Amplitude et Intensité acoustique

Amplitude : correspond aux variations de pression de l'onde. C’est l’élongation maximale de


l’onde d’un point à partir de sa position d’équilibre

Intensité acoustique : L’intensité sonore représente la variation de la pression du milieu dans


lequel s'est produit l'onde acoustique. Elle est égale au carré de l’amplitude et correspond à la
puissance transportée par unité de surface et s’exprime en watts par centimètre carré (W/cm2 )

1.2 Production des ultrasons et champ acoustique

1.2.1 Piézoélectricité
La piézoélectricité (du grec « piézein », presser) désigne la propriété de certains matériaux qui
génèrent un potentiel électrique sous l'action d'une contrainte mécanique (pression, torsion,
etc.) et inversement.

1.2.2 Caractéristiques de l’émission acoustique :


L’émission ultrasonore en imagerie est intermittente. Elle est produite par des impulsions
électriques dont la durée détermine les caractéristiques de l’émission acoustique. Une
impulsion brève induit une courte vibration de l’élément piézoélectrique. Les échos réfléchis
sont également brefs, ce qui permet de distinguer deux cibles proches si les échos qu’elles
émettent sont décalés. Plus l’écho est bref, plus la distance résolue est petite. La durée de
l’impulsion électrique influence également la disparité des fréquences émises. Un
transducteur a une fréquence de résonance naturelle (dite fréquence centrale ou fréquence
opératoire), inversement proportionnelle à l’épaisseur de l’élément piézoélectrique. La
stimulation électrique induit une émission acoustique qui n’est pas composée d’une seule
fréquence mais d’une gamme de fréquences réparties de part et d’autre de la fréquence de
résonance.

L’étalement de la répartition gaussienne peut être modulé par la durée de stimulation


électrique. Une impulsion brève produit simultanément des ondes de fréquence dispersée,
donc un étalement de la gamme des fréquences émises. Avec une impulsion plus longue, les
fréquences émises sont davantage regroupées autour de la fréquence centrale, ce qui est plus

5
adapté aux examens doppler. Si les transducteurs des appareils haut de gamme actuelle ont
tous la capacité de gérer une large bande passante fréquentielle, ce qui est nécessaire pour
l’imagerie d’harmonique, les caractéristiques de l’émission acoustique pour l’imagerie mode
B peuvent être différentes d’un constructeur à l’autre. L’émission acoustique peut être soit une
émission « large bande », soit une émission gaussienne plus étroite, l’opérateur ayant la
possibilité de décaler la fréquence centrale d’émission en cours d’examen.1

1.3 Interactions entre onde ultrasonore et tissus biologiques


1.3.1 Phénomènes observés aux interfaces
L’interface représente la limite qui sépare deux milieux d’impédance acoustique différente.
Plusieurs phénomènes sont observés aux interfaces au contact de l’onde acoustique (faisceau
d’ultrasons) émise. Il s’agit de phénomènes de réflexion et de transmission ou de réfraction.
Ces phénomènes sont tel que lorsque le faisceau ultrasonore arrive à une interface, il peut soit
être réfléchi vers le même milieu, soit il peut être transmis dans l’autre milieu. On parle de
réflexion et de réfraction.
C’est ici même la base de l'échographie et de la visualisation du contour des organes. Pour
que l'onde ultrasonore pénètre dans l'organisme, il faut réduire au maximum les réflexions
entre le transducteur et la peau du sujet, d'où l'emploi de différents dispositifs tel que les
gelées2. L’orientation de la sonde doit permettre d’aborder l’interface perpendiculairement :
l’écho revient alors au transducteur puisque angles d’incidence et de réflexion sont égaux.
Pour améliorer une image échographique, l’examinateur doit ajuster l’angle d’incidence du
faisceau ultrasonore, en modifiant graduellement le positionnement de la sonde.

1.3.2 Propagation dans le milieu


Lorsque l’onde ultrasonore rencontre une cible de petite dimension par rapport à sa longueur
d’onde et non plus une interface de grande taille, on observe, au lieu d’une réflexion et d’une
transmission partielle mais une diffusion multidirectionnelle. Enfaite la cible se comprime et
se dilate ensuite oscille dans l’onde ultrasonore, Au lieu d’orienter l’onde réfléchie sous forme
d’un faisceau monodirectionnel, mais elle l’oriente sous forme de fraction rétrodiffusée qui
revient vers le transducteur et donne une échostructure de celle-ci.

1.4 Effets biologiques induits par les ultrasons


En ce concerne les effets biologiques des l’ultrasons, nous pouvons les repartir en deux grands
groupes : effets thermiques et effets mécaniques (Cavitation, Lithotripsie, Traitement des
calcifications tendineuses).
1.4.1 Effets thermiques
Les effets thermiques résultent de l’absorption des ultrasons par
les tissus qu’ils traversent.

1
« kokou.adambounou_4541.pdf ».
2
« Bases_Ultrasons.pdf ».

6
1.4.2 Effets mécaniques
Lors de la compression et dilatation de la cible par l’onde ultrasonore, des effets mécaniques
sont provoqués. La cavitation en est l’un d’elles ; elle correspond à la production et à
l’activation des bulles des gaz en milieu liquide. En effets le gaz peut être déjà présent dans le
milieu ou exister à l’état dissous et repasser à l’état gazeux. Lorsque l’amplitude de l’onde est
très importante, le réseau liquide peut se déchirer et laisser se former des bulles de gaz ou de
vapeur. On parle en plus de :
▪ La cavitation stable correspond à une oscillation de la paroi des bulles créées lors du
passage de l’onde ultrasonore. Elle peut induire des microcourants de fluide ou des
phénomènes de lyse cellulaire.
▪ La cavitation transitoire ou inertielle survient lorsque l’oscillation est telle qu’elle
aboutit à un effondrement des parois de bulle, ce qui libère une très forte énergie. Elle
peut entraîner une onde de choc et induire une élévation thermique locale intense ainsi
que la production de radicaux libres (atome ou molécule ayant un électron
célibataire)3.

1.5 Imagerie ultrasonore (Echographie)

1.5.1 Principe de l’échographie :


L’échographie est une technique indolore et non dangereuse utilisée en médecine humaine et
vétérinaire pour étudier l’intérieur du corps humain (animal), permettant l’observation directe
des organes internes. La technique d’échographie utilise des ondes ultrasonores de fréquence
varie de 1MHz à 20 MHz (jusqu’à 50MHz pour l’œil), elle dépend des organes ou des tissus
biologiques à sonder. Le phénomène de l’écho est dû à la réflexion des ondes sonores sur une
paroi abrupte, le terme graphie désigne la représentation écrite de ces échos.
Le système d’échographie utilise une sonde, un système informatique et un système de
visualisation. L’élément qui émettra les ultrasons sera la sonde. Cette dernière va en effet
envoyer des ondes dans un périmètre délimité. L’échographie utilise différentes fréquences
d’ondes selon la spécificité de l’utilisation.
▪ 1.5 - 4.5 MHz on pourra étudier les secteurs profonds tel que l’abdomen et cela à
l’ordre de quelques millimètres.
▪ 5 MHz on va cibler les structures intermédiaires comme des cœurs à une échelle
inférieure au millimètre.
▪ 7 MHz on verra de petites structures proches de la peau comme des veines ou artères.
▪ 10 - 18 MHz on étudiera de petits animaux ou alors on l’utilisera dans le cadre de
l’imagerie superficielle.
▪ Jusqu’à 50 MHz on utilisera l’échographie pour l’observation de l’œil
Avant une échographie un gel sera appliqué sur la partie à étudier pour améliorer le contact
entre la peau et la sonde et pour qu’il y ait le moins d’interférences possibles dans la transition
des ondes de la sonde à la zone étudiée. Par le biais d’une sonde en contact avec la peau, le

3
« kokou.adambounou_4541.pdf ».

7
médecin peut visualiser sur un écran les images obtenues, ce qui lui permet de diagnostiquer
des pathologies sans risques et sans douleurs pour le patient4

1.5.2 Formation et traitements de l'image échographique

1.5.2.1 Signal échographique mode A, mode B et mode TM


Mode A
Le mode A est le mode de représentation de l'image le plus primitif. Il consiste à afficher sur
un graphique ou un écran l'amplitude du signal recueilli par la sonde en fonction de la
profondeur. Un seul faisceau ultrasonore de direction constante est utilisé. L'axe vertical
montre l'amplitude de l'écho et l'axe horizontal montre la profondeur ou la distance à
l'intérieur du patient.

Figure 1 : mode A échographique


Mode B
Le mode B ou brillance est le mode de représentation le plus commun. Il s'agit de représenter
l'intensité du signal non plus par une courbe mais par des points qui brillent sur l'écran. Plus le
point est brillant, plus la réflexion des ultrasons a été importante et donc, plus l'écho est
intense

Figure 2 : mode B échographique


Mode M et TM

4
« 9782340035843_extrait.pdf ».

8
Lorsqu'un même faisceau ultrasonore est observé en continu, les mouvements des objets
traversés par les faisceaux font varier la position et l'intensité des ultrasons recueillis par la
sonde au cours du temps. La représentation des variations de la position et de la brillance des
échos en fonction du temps, constitue le mode M (mouvement) ou TM (temps mouvement).
Ce mode permet d'obtenir une résolution temporelle supérieure au mode B et de pouvoir
observer des événements très rapides. Le mode TM est uniquement utilisé en
échocardiographie pour observer les mouvements des parois et des valvules cardiaques.

Figure 3 : mode M ou TM échographique

1.5.2.2 Autres modes échographiques

L’image 3D/4D
L’imagerie échographique à 3 dimensions ou imagerie 3D, permet d’acquérir les informations
échographiques d’un volume puis de construire différentes images le caractérisant. L’imagerie
3D est une imagerie mode B, qui nécessite, dans un premier temps, l’acquisition du signal
échographique ligne par ligne, provenant de tout le volume tissulaire et, dans un deuxième
temps, la reconstruction et la présentation des images appartenant à ce volume à partir des
données obtenues. L’acquisition volumique utilise deux approches de base :
- Soit des sondes conventionnelles de type barrettes à une dimension (1D) donnant des images
nécessairement à 2D qui sont ensuite reconstruites à 3D.
- Soit des sondes dédiées, en réseau 2D, générant directement des images 3D en temps réel
que l’on appelle image 4D5
Imagerie harmonique
L’imagerie harmonique est basée sur le fait que les signaux provenant des tissus ne
contiennent pas uniquement des fréquences appartenant à la bande passante de la sonde autour
de la fréquence d’émission mais également des fréquences contenues passantes multiples de
la fréquence d’émission, que l’on appelle harmonique. Les signaux provenant des tissus
contiennent, d’une part une composante linéaire prédominant au tour de la fréquence
d’émission, utilisé pour reconstruire l’image échographique conventionnelle et d’autre part
une composante non linéaire provenant de la distorsion du signal acoustique lors de sa

5
« kokou.adambounou_4541.pdf ».

9
propagation dans les tissus, situés autour de la fréquence double de la fréquence d’émission,
utilisé pour reconstruire l’image harmonique. Il existe deux méthodes d’imagerie harmonique.
La première utilise le filtrage en fréquence du signal autour du double de la fréquence
d’émission ou seconde harmonique. De cette façon, seule la seconde harmonique est
conservée et sert à construire l’image échographique. La seconde méthode utilise l’inversion
de phase, qui consiste à émettre deux impulsions US successives inversées de 180°, puis à
additionner les réponses provenant des tissus. De cette façon, la composante linéaire est
éliminée et seule reste la composante non linéaire portée par la seconde harmonique est
conservée pour construire l’image. Les avantages de l’imagerie harmonique sont une
amélioration du rapport signal sur bruit et une amélioration des résolutions latérales et en
profondeur.
1.5.3 Les explorations Doppler
L’effet Doppler est la modification de fréquence lorsque la source et/ou le récepteur d’onde
ultrasonore est en mouvement.
Soit une source S immobile émettant une onde ultrasonore pur de fréquence ν. Un observateur
immobile reçoit cette onde à la fréquence ν.
Si la source est mobile par rapport à un observateur fixe, ou que l’observateur est mobile par
rapport à la source, la fréquence reçue par l’observateur ν’, est différente de la fréquence ν
émise par la source.
Par exemple, les globules rouges dans le sang, se déplaçant à la vitesse v et recevant une onde
incidente de fréquence FE réémettent l’onde avec une fréquence FR qui dépend à la fois de
leur vitesse de déplacement propre, v, et de l’angle θ que fait la direction de propagation de
l’onde incidente avec la direction du mouvement. La différence de fréquence ∆F = FE – FR
est appelée fréquence Doppler.
1.5.4 Traitements du signal échographique
Le traitement du signal échographique consiste à amplifier, traiter les signaux électriques et
les signaux vidéo (images en mouvement rapide), suivant un modèle de chaine d’acquisition-
restitution pour les signaux électrique et l’amélioration de lisibilité pour les signaux vidéo
basé sur le niveau de gris des images les constituants.

1.5.4.1 Traitement informatisé de l’image


Base sur les principes d’algorithmes de l’image, le traitement peut se faire par :
• L’interpolation d'une boucle d'images, prise avec une cadence d'acquisition rapide, on peut
simuler une ligne Tm courbe.
• La reconnaissance automatisée des contours reste la pierre d'achoppement de l'échographie.
• L'imagerie paramétrique consiste à coder chaque pixel suivant des paramètres calculés sur
l'image (évolution dans le temps, déphasage…). C'est un sujet encore en phase de recherche.
• L'imagerie tridimensionnelle, jusqu'au début de ce millénaire, était faite par superposition et
interpolation de plusieurs images successives, faites suivant différents plans de coupe (soit de
manière libre, soit à l'aide d'une sonde rotative). Le procédé est relativement aisé pour les
organes fixes mais beaucoup plus complexes pour les organes mobiles (superposition de

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boucles d'images et non plus d'images simples). Actuellement, certains échographes sont
munis de sondes dotées de capteurs-émetteurs, non plus disposées en ligne mais sous forme
de matrice rectangulaire, permettant une acquisition tridimensionnelle directe. Les contraintes
techniques et informatiques font cependant que l'image standard est alors sensiblement de
moins bonne définition spatiale, et que le volume de l'organe directement visualisable reste
réduit en taille.
1.5.4.2 Post-traitements
Ils peuvent être réalisés une fois l’acquisition terminée, à partir de la mémoire numérique.
Les différentes courbes de niveaux de gris permettent de renforcer ou d’atténuer le contraste à
l’écran. Un zoom de lecture permet d’agrandir l’image, une fois l’écran gelé.

1.5.4.3 Facteurs de qualité de l’image échographique

1.5.4.3.1 Résolution
La qualité d’un échographe dépend de ses capacités en termes de résolution spatiale et de
contraste, ainsi que de la résolution temporelle, c’est-à-dire de la rapidité d’acquisition et de
construction des images.
Résolution spatiale
C’est la capacité a distingué des structures fines et les détails de l’image. Elle permet la
distinction de cibles de topographie différente dans l’axe de propagation du faisceau
(résolution axiale) ou dans les deux autres plans (résolution latérale et en épaisseur).
– La résolution axiale dépend de la longueur d’onde, elle est donc fonction de la fréquence de
la sonde. Elle dépend également de la brièveté de la réponse impulsionnelle, c’est-à-dire du
nombre n d’oscillations au terme desquelles l’élément piézoélectrique a fini de vibrer, ce qui
est fonction de la qualité d’amortisseur du capteur.
– La résolution latérale, dans le plan transversal, dépend du diamètre du faisceau ainsi que du
nombre et de l’écartement des lignes de tir. Si deux cibles sont situées au sein d’une même
ligne de tir, elles sont confondues. Focaliser permet d’augmenter la résolution latérale en
diminuant la largeur du faisceau. Deux cibles à une même profondeur situées sur deux lignes
de tir différentes peuvent être distinguées. Plus les lignes de tir sont fines et nombreuses, plus
l’écart entre deux points distincts sur un même axe transversal, perpendiculaire aux lignes de
tir, peut être réduit.
– La résolution en épaisseur est égale à la résolution latérale pour les sondes mécaniques où
la focalisation géométrique est symétrique et intéresse à la fois la largeur et l’épaisseur du
faisceau ultrasonore. Avec les sondes électroniques, il n’y a pas de focalisation dans
l’épaisseur du plan de coupe lorsqu’il n’existe qu’une seule rangée de transducteurs, ce qui est
le cas des sondes actuelles.
Résolution en contraste
Il s’agit de la capacité à distinguer des structures d’impédance voisine. Elle dépend de
plusieurs facteurs dont la sensibilité du transducteur, c’est-à-dire de sa capacité à convertir en
signal analysable les échos de faible intensité. L’amélioration des transducteurs aboutit à des

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dynamiques actuelles de 150 dB, ce qui permet la détection des échos de faible intensité.
Parallèlement, la réduction du bruit électronique et l’amélioration du filtrage permettent de
mieux les exploiter. Outre la sensibilité du transducteur, le nombre de niveaux de gris de la
mémoire numérique intervient également. Plusieurs post-traitements permettent d’intervenir
sur le contraste de l’image et, par exemple, d’accentuer les différences de contraste.

1.5.4.3.2 Artefacts

Il s’agit de toutes les causes d’altération de l’image en termes de résolution spatiale et de


contraste. On peut classer ces différents artefacts en artefacts de résolution, de propagation ou
d’atténuation du faisceau ultrasonore.
1.5.4.3.3 Bruit de rétrodiffusion ou speckle
Il s’agit des échos générés par les phénomènes de diffusion et par les interférences entre
diffuseurs. Leur caractère aléatoire et leur faible intensité font que leur restitution est très
dépendante des procédés de traitement du signal et de la gestion du bruit électronique.

1.5.4.3.4 Réglages de l’image en mode B


L’optimisation de l’image passe par l’adaptation d’un certain nombre de paramètres. Ces
différents éléments sont : le choix du type de sonde, l’ajustement du gain et de la profondeur
de champ, le nombre et la position des zones focales, l’adaptation de la gamme dynamique.
Les éléments de post-traitement sont modifiables à partir des données mises en mémoire,
même après gel de l’image.

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2 Principe de Fonctionnement et Schémas Synoptiques

2.1 Présentation de l’échographe LOGIQ 500

Figure 4 : Vue générale de l’échographe GE Logiq 500 Pro séries

L’échographe est généralement un chariot mobile sur lequel est disposé un certain nombre
d’éléments pour effectuer l’examen au chevet même du patient. Ces constitutifs sont :
▪ Les sondes (généralement 3 pour le Logiq 500 Pro séries), permettant l'émission et la
réception d'ultrasons. La sonde constitue le maillon essentiel de la chaîne
échographique : elle conditionne en effet la qualité de l'image.

Figure 5 : image des sondes Ge logiq 500 Pro séries

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▪ Un système informatique, transformant le délai entre la réception et l'émission de
l'ultrason en image.

Figure 6 : image du système informatique du GE Logiq 500 Pro séries

▪ Une console de commande, permettant la saisie des données du patient et les


différents réglages

Figure 7 : image de console de commande

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▪ Un système de visualisation : le moniteur

Figure 8 : le moniteur Ge logig 500 Pro séries vue de face et interne

▪ Un système électrique : permettant l’alimentation de l’échographe.

Figure 9 : image du système électrique du Ge logiq 500 Pro séries

▪ Un système d'enregistrement des données, soit de manière analogique (cassette


vidéo, impression papier), soit de manière numérique (format DICOM)

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Figure 10 : image du système d’enregistrement des données et d’imprimante

2.2 Principe de Fonctionnement


On place une sonde sur la région à examiner après avoir appliqué un gel sur la sonde. Dans
cette sonde sont placés un émetteur et un récepteur d’ultrasons inoffensifs pour le patient.
Quand l’émetteur émet un ultrason, celui-ci pénètre les tissus jusqu’à ce qu’il rencontre une
structure entraînant sa réflexion : l’ultrason est en partie absorbée par les éléments qui
compose ladite structure et en partie réfléchi. Sa réflexion le renvoie en direction de la sonde
comme le serait un faisceau de lumière arrivant perpendiculairement sur un miroir. Plus la
structure provoquant la réflexion est éloignée de la sonde, plus le signal réfléchi mettra du
temps à revenir. L’écho qui en résulte est enregistré et donne des informations sur la position
et la densité des tissus rencontrés6.
2.3 Domaines d’applications
Les domaines dans lesquelles l’échographe est impliqué sont multiples, il s’agit de :
▪ Exploration des tissus mous (reins, foie, glandes, muscles, tendons, etc.…)
▪ Gynécologie – obstétrique (fœtus...)
▪ Cardiologie et vasculaire (cœur, vaisseaux...)
2.4 Schéma Synoptique
L'échographe est l'appareil de l'échographie dont le schéma synoptique est défini comme
suite.

6
« ds-echographie-corrige.pdf ».

16
Figure 11 : Schéma synoptique de l’échographe
On commence par une sonde de fréquence adaptée à l'examen pratiqué, un gel de contact
entre la sonde et la peau assure une bonne transmission des ultrasons, les données
échographiques détectées sont stockées sous forme numérique dans une mémoire d'image
avant d'être affichées en échelle de gris. Sur tous les appareils existe la possibilité de réglage
de la courbe de gain d'amplification en fonction de la profondeur (TGC : Time Gain
Compensation). Le rôle de l'amplification est d'assurer une lecture satisfaisante des échos à
toutes les profondeurs en compensant l'effet de l'atténuation. Bien qu'il existe une grande
variété de réglage de la courbe de gain en fonction de l'appareillage, on peut schématiquement
distinguer :

- Le gain général agit de façon identique à toutes les profondeurs.

- Le gain superficiel qui peut être utile pour diminuer le niveau d'amplification des échos et
éviter la saturation de l'image dans les couches très superficielles.

- La pente de gain qui fixe l'accroissement du niveau de l'amplification en fonction de la


profondeur et qui compense l'effet de l'atténuation.

La courbe de gain dépend des tissus traversés, de la fréquence de la sonde et de la corpulence


du patient. Sur les appareils haut de gamme, ce réglage de la courbe de gain se fait de façon
automatique

Tous les appareils disposent actuellement de la possibilité de post-traitement sur l'image :


zoom sur certaines régions de l'image, renforcement de contours, mesure de distance ou de
surface ou encore réglage de contraste, en agissant directement sur la correspondance entre
niveaux du signal mémorisé et niveaux de l'échelle de gris affichés sur l'image

2.5 Schéma Fonctionnel


L’importance est de produire une image claire pour un meilleur Diagnostic. Le schéma
fonctionnel nous donne une compréhension éclairée de l’émission et réception des ondes
ultrasonores 7

7
« Snapshot ».

17
Figure 12 : schéma fonctionnel global de la chaine émission et réception
Partie d'émission
Le circuit d'émission est constitué d'un émetteur ultrasonique qui est l'élément de base, avec
un circuit de résonance servant à la génération de la fréquence de résonance d'émetteur, avec
une combinaison des inverseurs qui ont pour rôle de construire une alimentation alternative
aux bornes de l'émetteur ultrasonore, car ce dernier ne fonctionne qu'avec une tension
alternative
Ce bloc sert à produire des ultrasons avec une fréquence bien déterminée (40 KHz).

Figure 13 : circuit émetteur

Le circuit montré ci-dessus sert à la production des ultrasons dont la fréquence est de 40 KHz,
cette fréquence est nominale pour l'émetteur.

L'oscillateur U1:A, U1:B, R3, R4 et C3 sert à produire une fréquence de 4O KHz, cette
fréquence est reliée à U1:C qui est une porte NAND à deux entrées laisse passer la fréquence

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à U1:D selon le signal de la broche 12 (signal de l'astable : circuit intégré pour temporisation).
Le `U1:D' et les inverseurs servent à construire une tension alternative aux bornes de
l'émetteur à une puissance acceptable.

Partie transmission d'impulsion

La transmission d'impulsion est réalisée avec l'astable NE555 qui génère un signal de T=0.25
s, cet astable déclenche le circuit d'émission à chaque début de cycle.

Figure 14 : schéma de transmission

Partie réception

Le circuit de réception est constitué de deux parties :

- La première partie est composée du condensateur C5, et la résistance R5 et du détecteur à


ultrasons R, cette partie permet le filtrage du signal reçu.

- La seconde partie permet l'amplification du signal filtré, elle est composée d'un ensemble de
résistance et de condensateur et d'un amplificateur LM308.

La sortie sera envoyée à l'horloge du circuit de comptage pour la remettre à zéro, pour que le
compteur recommence une autre opération de calcul de temps entre le temps d'un signal émit
et d'autre reçu. Cette sortie peut être envoyée aussi vers un autre circuit qui sert à calculer
l'amplitude du signal.

Figure 15 : schéma de réception

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2.6 La sonde

C’est l’élément essentiel et le plus exposé de l’échographe. Très fragiles, les sondes doivent
être manipulées avec précaution en évitant tous les chocs et chutes qui risquent de les
endommager de façon irréversible. Elles doivent être désinfectées avec des produits adaptés
pour ne pas altérer la membrane de la zone de contact.

2.6.1 Composition de la sonde

Figure 16 : schéma de la sonde

Le Ge logiq 500 Pro séries en procède 3 sondes : linéaires, convexe ou curviligne et


curviligne étroite

▪ Les sondes linéaires : les éléments piézo-électriques sont parallèles et disposés en


ligne droite, donnant un faisceau rectangulaire dont l’image est aussi bonne en surface
qu’en profondeur. Elles ont permis le développement de l’échographie musculo-
squelettique grâce à des fréquences élevées de 12 à 18 MHz ;
▪ Les sondes convexes : les éléments sont également alignés mais sur une surface
convexe, formant un faisceau en éventail mais avec une zone d’émission beaucoup
plus large que les sondes sectorielles, d’où une meilleure image des zones
superficielles. Elles sont les plus utilisées pour l’abdomen et le thorax, avec des
fréquences de 3,5 à 5 ou 6 MHz.
▪ Les curviligne étroite : aussi convexe et utilisant des hautes fréquences, elle est
utilisée pour les examens des cavités comme échographie intra orale et échographie
transe vaginale

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2.6.2 Principe de fonctionnement de la sonde

En échographie, un générateur de signal est associé à un transducteur. Les cristaux


piézoélectriques du générateur de signaux convertissent l'électricité en ondes sonores à
haute fréquence, qui sont envoyées dans tissus. Les tissus, diffusent, réfléchissent et
absorbent les ondes sonores à des degrés divers. Les ondes sonores qui sont réfléchies
(échos) sont converties en signaux électriques.

Conclusion

En somme, Ge logiq 500 Pro séries, comme tout autres marques d’échographe est un
appareil pour l’examen d’échographie en milieu médical (hôpital, clinique etc..). Trois
grands systèmes spécifiques peuvent le définir : le système informatique, le système de la
sonde et le système de moniteur.

2222 l’échographe, l’échographie, technique d’imagerie présente de nombreux avantages :

▪ Son coût est beaucoup plus modéré que celui des autres imageries en coupe (scanner
et IRM) elle n’est pas irradiante, pratiquement sans aucun effet secondaire, non
invasive et indolore, elle peut être pratiquée de façon itérative ;
▪ Elle est la seule imagerie en coupe donnant une vision dynamique des organes, ce qui
permet d’observer les mouvements spontanés (cœur, respiration), mais aussi de
rechercher des conflits musculosquelettiques par des mouvements spécifiques ;
▪ Elle est de mise en œuvre facile, les échographes pouvant être déplacés jusqu’au lit du
patient ;
▪ Elle permet au radiologue d’affiner l’interrogatoire en même temps qu’il réalise
l’examen, ce qui est d’un apport non négligeable au diagnostic.

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« 9782340035843_extrait.pdf ». Consulté le 14 avril 2023. https://www.editions-
ellipses.fr/PDF/9782340035843_extrait.pdf.
« Bases_Ultrasons.pdf ». Consulté le 11 avril 2023.
https://fac.umc.edu.dz/vet/Cours_Ligne/Cours/BiophysiqueC/Bases_Ultrasons.pdf.
« ds-echographie-corrige.pdf ». Consulté le 18 avril 2023.
http://marcelgenco.free.fr/Niveau3/fichiers/ds-echographie-corrige.pdf.
« kokou.adambounou_4541.pdf ». Consulté le 15 avril 2023. http://www.applis.univ-
tours.fr/theses/2012/kokou.adambounou_4541.pdf.
« Snapshot ». Consulté le 17 avril 2023. https://www.msdmanuals.com/fr/professional/sujets-
sp%C3%A9ciaux/principes-d-imagerie-radiologique/%C3%A9chographie.

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