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Université Mohammed V- Rabat

Ecole Supérieure de Technologie- Salé

Département Maintenance Industrielle


Spécialité : Maintenance des équipements scientifiques

La Radiologie et la Radioprotection

Présenté par : AMAROUNE Soukaina

FOURA Amine

Année universitaire: 2023/2024


Sommaire

I. La radiologie.............................................................................................................................3

1. Définition.............................................................................................................................3

2. Le rôle de la radiologie.......................................................................................................3

3. Les techniques de la radiologie..........................................................................................4

3.1. L’échographie..................................................................................................................4

3.2. La radiographie...............................................................................................................5

3.3. Le scanner........................................................................................................................6

3.4. L’IRM (Imagerie par résonance magnétique nucléaire).............................................7

II. La radioprotection..............................................................................................................8

1. Définition.............................................................................................................................8

2. Principes de base de radioprotection................................................................................8

3. La radioactivité...................................................................................................................9

III. Conclusion.........................................................................................................................10

IV. Bibliographie.....................................................................................................................11
I. La radiologie

1. Définition

La radiologie est une technique d'imagerie médicale qui utilise les rayons X et
les radiations ionisantes à des fins diagnostiques ou thérapeutiques.

Cette technologie est particulièrement utile pour l'examen des poumons, des os et
pour l'identification et la localisation des corps étrangers (projectiles métalliques). Il
existe d'autres techniques d'imagerie médicale comme l'échographie utilisant les
ultrasons ou encore l'imagerie par résonance magnétique (IRM) qui exploite le
phénomène de résonance magnétique nucléaire (RMN).

Figure 1 : La radiologie

2. Le rôle de la radiologie

La radiologie permet d’identifier et d’analyser une large palette de blessures et


de maladies. La radiologie conventionnelle permet de diagnostiquer de manière précise
les fractures et les déformations osseuses.

L’échographie, quant à elle, permet d’analyser les tissus « mous ». On l’utilise


pour diagnostiquer des troubles vasculaires ou cardiaques, faire le suivi d’une grossesse,
ou identifier certains traumatismes musculaires. Elle est très souvent utilisée, car c’est
un des examens les moins invasifs, et elle se pratique sur quasiment toutes les parties du
corps.
On trouve aussi des examens plus spécifiques, comme la mammographie, qui a permis
de faire un pas de géant dans la détection du cancer du sein. Enfin, l’IRM et le scanner
permettent de dépister et de suivre l’évolution de nombreuses maladies, dont les
symptômes sont parfois difficiles à interpréter : cancer en premier stade, endométriose,
début de sclérose en plaques, etc.

3. Les techniques de la radiologie

3.1. L’échographie

L’échographie est une technique d’imagerie qui utilise des ultrasons. Elle utilise
des ondes sonores à haute fréquence qui sont envoyées aux organes internes par un sonar
et renvoient un « écho » qui est transformé en images et fournit des informations sur la
morphologie de ces derniers. L’échographie est largement utilisée pendant la grossesse
pour vérifier la santé et la croissance du fœtus et la formation des différentes structures
anatomiques (échographie morphologique), et en cardiologie avec l’échographie
cardiaque et l’échodoppler. Ce dernier est un examen qui combine la méthode des
ultrasons avec la technique Doppler pour la visualisation des vaisseaux sanguins et de
leurs flux sanguins entrants et sortants.

Figure 2 : L’échographie

L’échographie ne nécessite pas de préparation particulière, sauf pour le bas-ventre, qui


requiert un intestin sans gaz et une vessie pleine.

Les examens échographiques courants sont :


 Échographie de la tête et du cou.

 Échographie de l’abdomen supérieur, inférieur et complet.

 Échographie mammaire (unilatérale et bilatérale).

 Echographie gynécologique.

 Echographie thoracique.

 Échographie testiculaire.

3.2. La radiographie

La radiographie est une technique d'imagerie de transmission, par rayons X dans


le cadre de la radiographie X, ou par rayons gamma en gammagraphie.

Les rayons X sont des ondes électromagnétiques de hautes fréquences de l'ordre


de 1016 Hz à 1020 Hz et qui pénètrent la matière condensée (solides et liquides). Elle
permet d'obtenir un cliché dont le contraste dépend à la fois de l'épaisseur et du
coefficient d'atténuation des structures traversées.

La radiographie est utilisée en radiologie médicale, en radiologie industrielle et


en radiothérapie. La radiographie standard correspond à la radiographie d'une région
d'intérêt dont la réalisation. Elle s'oppose à l'autoradiographie qui est une technique
d'imagerie d'émission.

Figure 3 : La radiographie
La radiographie repose sur l’utilisation des rayons X qui ont la propriété de
traverser les tissus de manière plus ou moins importante selon leur densité. Ainsi, une
source émettrice de rayon X est placée devant le corps à radiographier et un détecteur est
placé à l’arrière du corps. Les photons émis vont traverser le corps en étant plus ou
moins absorbés par les tissus rencontrés sur leur chemin. Cela permet de différencier les
os des muscles sur le cliché final.

3.3. Le scanner

Le scanner combine des rayons X (comme la radiographie) à des supports


informatiques, ce qui permet de reconstruire des images dans les différentes
dimensions : on peut ainsi obtenir des vues en coupe longitudinale ou horizontale.

Contrairement à la radiographie qui cible plus précisément les os, le scanner


permet de visualiser la plupart des organes, et ce même au travers des os. Les différentes
structures anatomiques, en effet, absorbent les rayons X de façon spécifique.

Le scanner est une technique radiologique qui utilise, comme la radiographie


conventionnelle, un tube qui émet des rayons X et des capteurs qui sont disposés en
couronne. Ces derniers mesurent la différence d’intensité entre l’entrée et la sortie d’un
faisceau de rayons X dans une région du corps. Le tube émetteur de rayons X et les
capteurs tournent autour du corps au cours de l’examen.

Le lit d’examen avance dans la machine pendant que le tube à rayons X et les
capteurs effectuent une rotation continue.

La mesure de l’atténuation du faisceau de rayons X est réalisée à des angles de


rotation différents. Ces données sont ensuite transmises à un ordinateur qui reconstruit
les images en attribuant des teintes de noir, blanc et gris distinctes selon la nature des
organes traversés par les rayons X.

L'examen communique des informations très précises sur le ou les organes


étudiés (taille, forme, structure, présence de lésions anormales …). Il permet ainsi une
vision très précise de tous les organes et détecte les tumeurs. L'appareil définit le
volume, la consistance, leur étendue aux organes proches ainsi que leurs contours. Les
images peuvent être multipliées selon différents plans pour obtenir une vue virtuelle et
une reconstitution d'images extrêmement détaillées. Peuvent être ainsi visualisées : le
thorax, le cerveau, l'abdomen, les os...
Figure 4 : Le scanner – La radiologie médicale

3.4. L’IRM (Imagerie par résonance magnétique nucléaire)

L'imagerie par résonance magnétique nucléaire (IRM) repose sur le fait que,
soumis à un champ magnétique, les atomes d’hydrogène contenus dans les molécules
d’eau de notre corps changent d’orientation puis reviennent à leur position initiale en
émettant un signal électrique. La vitesse avec laquelle ils reviennent à leur orientation
naturelle est fonction de la densité des organes et des tissus qui composent le corps. Des
détecteurs analysent les infimes champs électriques créés par ces atomes d’hydrogène et
les utilisent pour recréer une image en 2D (une « tranche ») ou en 3D (en compilant les
tranches).

La définition des images obtenues par IRM peut être améliorée par l’usage d’un
produit de contraste. Ce produit de contraste, à base d’une substance appelée
gadolinium, est différent de ceux utilisés pour la radiographie ou le scanner.

La machine qui permet de faire une IRM se compose d’un tunnel (qui contient
un puissant aimant) et d’une couchette où le patient s’allonge. Pendant l’examen, la
couchette avance progressivement dans le tunnel.

Si l’usage d’un produit de contraste est nécessaire, celui est administré avant
l’examen. L’injection intraveineuse se fait par un petit cathéter (parfois une perfusion est
posée).
L’IRM est une procédure… bruyante ! La machine génère claquements et
grondements lors de l’acquisition des images. Un casque est proposé systématiquement
qui diffuse une musique audible entre les séquences et amoindrit le bruit important
généré par l'appareil. Certaines personnes préfèrent porter des bouchons d’oreille. Dans
tous les cas, ce bruit, même s’il est impressionnant, est sans danger pour les tympans.

II. La radioprotection

1. Définition

On entend par rayonnement tout processus par lequel l’énergie émise par un
corps se déplace à travers un objet ou à travers l’espace avant d’être absorbée par un
autre corps. Les rayonnements peuvent être classifiés en rayonnements ionisants et non-
ionisants en fonction de leurs effets sur la matière. Les rayonnements ionisants incluent
les rayons cosmiques, les rayons X et les rayonnements provenant de matières
radioactives. Les rayonnements non-ionisants incluent la chaleur par rayonnement, les
ondes radio, les micro-ondes, les rayonnements térahertz, la lumière infrarouge, la
lumière visible ainsi que les ultraviolets.

La radioprotection entend procurer à l’homme un niveau de protection


approprié, sans limiter indûment les activités bénéfiques à l’origine des expositions. Il
s’agit de prévenir l’occurrence d’effets déterministes néfastes et de réduire la
probabilité d’occurrence des effets stochastiques.

2. Principes de base de radioprotection

Puisque toutes les expositions aux rayonnements ionisants peuvent être


nuisibles mais qu'elles sont parfois nécessaires (en médecine par exemple) ou
inévitables (rayonnement naturel plus élevé dans certaines régions du monde), la
radioprotection repose sur trois principes de base

 Principe de justification

Les activités impliquant une exposition aux rayonnements ionisants doivent pouvoir
être justifiées par les avantages qu'elles procurent, après avoir pris en compte
l'ensemble des avantages et des inconvénients.

 Principe de l'optimisation de la protection


Les expositions doivent être non seulement justifiées mais, elles doivent être
maintenues à un niveau aussi bas qu'il est raisonnablement possible

 Respect de limites ou de niveaux de dose à ne pas dépasser

1 millisievert par an pour les personnes du public (cette limite ne prend pas en
compte les pratiques médicales justifiées, ni l’exposition à la radioactivité naturelle,
comme le radon par exemple)

6 millisievert par an pour les apprentis(e)s âgé(e)s de 16 à 18 ans et pour les


étudiants(e)s âgé(e)s de 16 à 18 ans qui, du fait de leurs études, sont amenés à employer
des sources radioactives

20 millisievert par 12 mois consécutifs glissants pour les personnes


professionnellement exposées (par exemple les travailleurs d’une centrale nucléaire ou
les employés d’un service de radiothérapie)

Ces principes de radioprotection sont appliqués plus strictement pour les groupes de
personnes plus sensibles aux effets des rayonnements ionisants, comme les fœtus, les
femmes enceintes et les enfants. Dans le monde du travail, l'enfant à naître est
considéré comme un membre du public involontairement exposé aux rayonnements
ionisants. Sa protection doit donc être égale à celle offerte aux membres du public.

3. La radioactivité

La radioactivité est le phénomène physique par lequel des noyaux atomiques


instables se transforment spontanément en d'autres atomes (désintégration) en émettant
simultanément des particules de matière (électrons, noyaux d'hélium, neutrons, etc.) et
de l'énergie (photons et énergie cinétique).
Figure 5 : Les rayonnements

L'émission de particules matérielles et immatérielles est appelée rayonnement, et


l'énergie des particules est suffisante pour entraîner l'ionisation de la matière traversée,
d'où le nom de rayonnements ionisants. On distingue classiquement les rayons α
constitués de noyaux d'hélium (également appelés particules α), les rayons β constitués
d'électrons ou de positons (particules β) et les rayons γ constitués de photons, auxquels
il faut ajouter les neutrons qui dérivent des fissions spontanées.

Figure 6 : La radioactivité

Les effets sur un organisme vivant d'une exposition aux rayonnements ionisants
(irradiation) dépendent du niveau et de la durée de l'exposition (aiguë ou chronique), de
la nature du rayonnement ainsi que de la localisation de la radioactivité (exposition
externe, interne, en surface, etc.).

Les rayonnements provenant de substances radioactives sont largement utilisés


dans l'industrie pour le contrôle de pièces manufacturées, les soudures, l'usure, et en
médecine nucléaire à des fins de diagnostic à faible dose, et à des fins thérapeutiques à
forte dose pour soigner les cancers. Lors des différents usages de la radioactivité, il
convient naturellement de suivre les mesures de prévention, de protection et de contrôle
adaptées au niveau de radioactivité.

III. Conclusion

La radiologie est une discipline médicale qui joue un rôle indispensable dans le
diagnostic du patient. Très dynamique, cette branche a évolué très rapidement au fil des
années et continue sans cesse de progresser.
IV. Bibliographie

https://sante.lefigaro.fr/sante/specialite/radiologie/quest-ce-que-cest-0

http://www.centre-imagerie-medicale-paris19.fr/interet-de-la-radiologie/

https://www.tunisiedestinationsante.com/les-techniques-de-radiologie-et-dimagerie-
diagnostique/

https://www.cea.fr/comprendre/Pages/sante-sciences-du-vivant/essentiel-sur-imagerie-
medicale.aspx

https://sante.lefigaro.fr/sante/examen/scanner/quest-ce-que-cest-0

https://www.vidal.fr/sante/examens-tests-analyses-medicales/irm-imagerie-resonance-
magnetique.html

https://www.ilo.org/global/topics/safety-and-health-at-work/areasofwork/radiation-protection/
lang--fr/index.htm

https://afcn.fgov.be/fr/dossiers/radioactivite/radioprotection-principes-de-base-et-limites-de-
doses

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