magnétique (IRM) L'IRM, ou imagerie par résonance magnétique, est un des examens radiologiques à disposition des médecins et des malades,
comme par exemple la radiographie standard, le scanner ou l'
échographie. L'imagerie par résonance magnétique permet d'étudier
les organes du corps de manière très précise affinant ainsi les
diagnostics. L'Imagerie par Résonnance Magnétique est une technique basée sur le principe de la résonnance des atomes de certaines molécules sous l'action de certaines ondes de radio-fréquences. Il s'agit d'une technique d'imagerie médicale non-invasive qui permet
d'obtenir des vues en 2D et 3D de l'ensemble des tissus du
corps humain, qu'il s'agisse des tissus durs (les os) que des tissus mous (
moëlle osseuse, système nerveux central, muscles, cœur).
L'IRM s'avère souvent plus précis que la radiographie, l'échographie ou
le scanner.
Et contrairement à ces techniques, elle n'est pas irradiante : elle utilise
Parce que l'IRM utilise un champ magnétique, la présence de pièces métalliques dans le corps pose problème en raison du risque de déplacement, d'un possible échauffement des tissus (d'où un risque de brûlure) et de la création d'artéfacts pouvant gêner l'interprétation de l'examen. L'importance de ces effets dépend de la nature du métal (conducteur/ferromagnétique ou non). Par ailleurs, le fonctionnement des appareils électroniques comme un stimulateur cardiaque, peut être perturbé ou stoppé par la présence du champ magnétique Les contre-indications formelles de cet examen sont le(s) : • stimulateurs cardiaques implantés, neuro stimulateurs ; clips neurochirurgicaux (posés depuis moins de 1 mois ou les anciens clips ferromagnétiques, datant de plus de 10 ans); corps étrangers métalliques intra-orbitaires ; certaines prothèses cochléaires ; obésité majeure (du fait d'un anneau d'examen ne dépassant pas 60 cm de diamètre). Les contre-indications relatives sont : -l'agitation, - la claustrophobie (prémédication possible). Il est inutile que le patient soit à jeun. La sédation est généralement nécessaire chez l'enfant de moins de 8 ans. Les prothèses métalliques, les ostéosynthèses génèrent des artefacts mais ne représentent pas des contre-indications. On n'effectue pas d'IRM au 1er trimestre d'une grossesse compte-tenu de l'insuffisance des connaissances des effets des champs magnétiques sur l'embryon et le fœtus au 1er trimestre Aujourd'hui la plupart des vis, plaques et clous, etc. posés par les chirurgiens sont en principe IRM-compatibles. Il convient d'être prudent lorsque l'intervention n'est pas récente ou que les habitudes du chirurgien référent ne sont pas connues. Une pièce métallique peut provoquer de nombreux artéfacts qui masquent la région examinée et la qualité de l'examen s'en trouve diminuée Depuis quelques années, différents constructeurs proposent un couple stimulateur/sonde de stimulation IRM-compatibles De nouvelles techniques d'IRM (écho-planar) constituent une technique très rapide (acquisition inférieure à une seconde/image) : elles diminuent les artefacts de mouvement Une nouvelle technique, l'angio-IRM, permet une étude vasculaire. L’IRM repose sur l’utilisation fréquente de produit de contraste courant à diffusion intra vasculaire, le Gadolinium. L’attitude vis à vis de la fonction rénale est différente des produits iodés. On peut en effet injecté du Gadolinium à des insuffisants rénaux modérés ou moyens. L’attitude en termes d’allergie reste en revanche comparable. On ne prépare plus les patients allergiques à des substances diverses et variées. L’endoscopie
L'endoscopie est un examen médical permettant de
visualiser à l'intérieur du corps ce qui ne peut pas être étudié à l’œil nu, ou à l'aide d'un autre dispositif. Indolore, cet examen peut susciter bien des questions. Comment se passe une endoscopie et y a t-il des risques ? Définition :
Aussi appelée fibroscopie, l'endoscopie est un examen médical
permettant d'explorer l'intérieur d'un organe ou d'une cavité du corps en y introduisant un endoscope, une petite caméra placée au bout d'un tube fin et souple contenant des fibres optiques. Il existe plusieurs types d'endoscopie selon les organes, à savoir la bronchoscopie (bronches), coloscopie (colon), fibroscopie (estomac et duodénum), cystoscopie (vessie), laryngoscopie (larynx), cœlioscopie (cavité abdominale), etc. L'endoscopie peut être utilisée pour établir un diagnostic, ou pour traiter souvent lors d'une endoscopie opératoire. Comment ça se passe une endoscopie ?
L'examen est souvent gênant mais non douloureux.
Selon la zone étudiée, l'endoscopie peut se faire sous anesthésie locale ou générale. La durée de l'intervention, elle, varie en fonction de la zone aussi. Par exemple, une cœlioscopie nécessitera une hospitalisation de courte durée, tandis qu'une endoscopie gastrique se fera en quelques heures dans la salle d'examen. Lorsque cela est possible, les endoscopies se font généralement par les voies naturelles, sinon une incision permet de pénétrer dans certaines cavités de l'organisme. La majorité des examens requiert d'être à jeun obligatoirement quelques heures avant l'examen. Le tabac et l'alcool doivent être également évités durant les 3 jours précédant l'examen Endoscopie : quels sont les risques et contre-indications ? Les complications liées aux endoscopies sont aujourd'hui devenues exceptionnelles. Lorsqu'il y en a, elles sont souvent liées à un problème d'anesthésie, c'est pourquoi une consultation pré-anesthésique est nécessaire. Le matériel endoscopique subit, lui, une décontamination très rigoureuse après chaque utilisation, afin d'éviter tout risque de contamination, notamment sur des maladies comme l'hépatite C. Enfin, une endoscopie ne peut pas être réalisée chez les personnes présentant des troubles de la coagulation sanguine La scintigraphie
C'est un examen durant lequel une petite quantité de
radioactivité est utilisée pour réaliser des images; d'où le nom de médecine nucléaire. Ces images scintigraphiques seront utiles à votre médecin pour voir le fonctionnement de l'organe, compléter son diagnostic et ainsi mieux vous soigner. Comment l'examen se déroule-t-il ? Une petite quantité de radioactivité est le plus souvent injectée dans une veine du bras. Après l'injection, il peut être nécessaire d'attendre avant de prendre les clichés. Durant la scintigraphie, il vous suffira de rester immobile, allongé(e) ou assis(e). L'appareil qui prend ces clichés est appelé gamma-caméra. Il se déplacera très près de vous pour obtenir des images de bonne qualité. Vous n'aurez pas à entrer dans un tunnel. Vous n'aurez généralement pas besoin de vous déshabiller, mais vous devrez retirer les objets métalliques (clés, médailles) qui feraient une ombre sur les clichés. Vous pourrez rentrer chez vous (ou retourner dans votre chambre) après l'examen, juste après vérification des images. L'examen est-il dangereux ?
NON, car vous ne recevrez qu'une quantité très faible de
radioactivité. Le rayonnement reçu est comparable à celui d'un examen radiographique ("radio"). Il n'augmente pas avec le nombre de clichés. Les substances qui vous seront injectées ne sont pas toxiques, ne provoquent pas d'allergie et sont indolores. Qui peut bénéficier d'une scintigraphie ?
Tout le monde, même les nourrissons ou les personnes âgées.
Si vous êtes enceinte ou si vous avez un retard de règles, vous devez le signaler au personnel, avant l'injection. Dans certains cas, des précautions doivent être prises. La scintigraphie ne pose par contre aucun problème pour une grossesse débutée après l'examen. Si vous allaitez, signalez-le également. Vous serez avertie s'il faut interrompre l'allaitement et combien de temps. Y a-t-il une préparation spéciale pour cet examen ?
Généralement, NON, sauf si on vous a prévenu(e) lors de la
prise du rendez-vous. Le plus souvent, vous pouvez manger et boire comme d'habitude, avant de venir, tout comme entre l'injection et la prise des clichés et après l'examen. Dois-je arrêter les médicaments que je prends actuellement ?
Pour la plupart des scintigraphies, il n'est pas nécessaire de
modifier votre traitement. Toutefois, si vous prenez vous-même le rendez-vous, n'hésitez pas à informer le service de médecine nucléaire du traitement que vous suivez. Si vous êtes dans un cas particulier, on vous en aura informé(e). Si vous possédez des examens d'imagerie (bilans, radios, échographies, scintigraphies précédentes) en rapport avec l'affection pour laquelle l'examen a été prescrit, veuillez les apporter le jour de l'examen. Combien de temps durera l'attente entre l'injection et l'examen sous l'appareil ? Cela dépend de l'organe que l'on examine. L'attente peut durer de quelques minutes à plusieurs heures. Comme des examens différents n'ont pas la même durée d'attente
L'examen est-il douloureux ?
Vous ne sentirez que la piqûre de l'aiguille, comme lors d'une prise de sang. Vous ne ressentirez aucun malaise après l'injection. Le produit injecté ne rend pas somnolent et vous pourrez conduire dès la fin de l'examen. Que se passera-t-il après l'examen ? Vous pourrez reprendre toutes vos activités, y compris votre travail. Vous pouvez boire et manger. On vous recommandera peut- être de boire beaucoup d'eau. Le peu de radioactivité qui subsiste après l'examen s'élimine naturellement. Il vous est simplement conseillé d'éviter un contact étroit (moins de 1m) et prolongé (plus de 30 minutes) avec de jeunes enfants (moins de 10 ans) pendant le reste de la journée.