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« IMAGERIE MEDICALE »
L’IM est une branche de la médecine qui analyse les images des différents organes d’un corps vivant, elle étudie
essentiellement la forme et le fonctionnement des organes en vue d’établir le diagnostic.
1. LE COMPTE-RENDU OU PROTOCOLE : C’est le rapport de l’analyse des images qui sera communiqué au
médecin demandeur.
NB : La radioprotection est l’ensemble des mesures prises en service de radiologie pour lutter contre les risques radiques.
3. PRECAUTIONS AVANT LA REALISATION DES EXAMENS SPECIAUX : les examens radiologiques dits
spéciaux sont ceux qui nécessitent généralement :
– Une préparation du malade
– l’utilisation de la scopie
– L’usage d’un produit de contraste
– La réalisation séquentielle de plusieurs clichés (environ 10 clichés)
– Une équipe bien entraînée et composée du manipulateur de l’appareil et du médecin radiologiste.
4. En service de radiologie, le personnel se protège par l’usage du tablier en plomb et le port du dosimètre,
également en se mettant à distance de la source des RX pendant l’exposition ou derrière le paravent en plomb.
5. Principe ALARA : On devra réaliser les examens qu’une seule fois et ne pas les refaire et donner le minimum des
Rx pour avoir une bonne image.
2. Les rayons X sont produits par le TUBE RADIOGENE: Ce tube est composé d’une ampoule en verre dans
laquelle on a fait un vide poussé, à l’intérieure de ce tube se trouvent deux pôles disposés à l’opposé l’un de
l’autre: la Cathode (pôle négatif) e l’Anode (pôle positif) :
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5. LES RAYONS GAMMA: Ce sont des ondes électromagnétiques à l’instar des rayons X. Ils sont de même nature
que les rayons X mais sont d’origine différente et sont moins ionisants. Ils produisent des effets néfastes similaires
à ceux produits par les Rx.
6. Les techniques utilisant les rayons gamma sont : la Scintigraphie/Médecine Nucléaire : SPECT4; SPECT-CT;
PET ou Positron Emitting Tomography ou encore la TEP ou tomographie par émission des positrons
8. TYPES DE SCINTIGRAPHIE :
o L’image obtenue peut être représenté sous forme d’image plane à deux dimensions (comme en
radiologie conventionnelle)
o L’image peut également être représenté sous forme de coupe (comme en TDM), grâce au scanner à
isotope appelé « PET » ou Positron Emitting Tomography.
9. LES ULTRASONS : Les ultrasons font parties des sons et sont produits par des cristaux qui possèdent la
propriété piézoélectrique capable de convertir l’énergie mécanique ultrasonore en énergie électrique et vice versa.
10. DEFINISSEZ :
o LE SCANNER =nouveau type d'appareil de radiologie inventé en 1972, et permet la réalisation d'une
série de coupes anatomiques de l'organe, coupes espacées de quelques millimètre.
o L'ECHOGRAPHIE DOPPLER = technique qui explore les organes mouvants en occurrence les GR,
dans ce cas la fréquence des ultrasons de départ est différente de celle des échos de retour.
o L'ELASTOGRAPHIE = technique d'imagerie pour la caractérisation tissulaire, elle produit une
cartographie relative à l'élasticité des tissus examinés
12. En échographie standard, l’image représentant les échos de retour se matérialise par une courbe de déflexion ou
par les points de brillance de différente tonalité
Les modes de l’échographie standard : Mode A, Mode B, Mode TM (mode temps mouvement pour l’examen du
cœur) et l’écho en Temps réel.
Particularités de l’échographie standard : En échographie standard, les ultrasons de départ et les échos de
retour ont la même fréquence ; L’organe examiné est une cible fixe.
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15. L’IMAGERIE PAR RESONNANCE MAGNETIQUE (IRM ou MRI): représente une véritable révolution
technologique qui n’utilise ni les rayons X, ni les rayons δ ; elle tire plutôt profit des propriétés physiques d’un
atome quelconque de l’organisme, en particulier l’atome d’hydrogène.
19. GASTROGRAPHIN : produit de contraste tri-iodé facilement résorbable par le péritoine ; utilisé dans l’examen du
tube digestif en cas de suspicion d’une perforation.
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23. La téléradiologie : correspond à un transfert d’images digitalisées d’un centre vers d’autres centres beaucoup
plus expérimentés, pour un complément d’expertise.
3. L’ECHOGRAPHIE TRANSFONTANELLAIRE :
– permet l’exploration du cerveau du nourrisson à travers les fontanelles qui demeurent encore ouverts
jusqu’à l’âge de 24 à 30 mois.
– Elle permet en particulier de déceler les hémorragies et les infarctus cérébraux chez les prématurés,
ainsi que la mesure de la taille des ventricules.
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PRINCIPALES INDICATIONS DU SCANNER CEREBRAL : Les traumatismes, les AVC, les tumeurs, les abcès,
les convulsions, les céphalées chroniques, les vertiges, les déficits neurologiques…
5. LES DETAILS QU’IL FAUT ABSOLUMENT PRECISER LORS DE LA LECTURE D’UN SCANNER CEREBRAL
– La ligne médiane : le septum pellicidum représente la ligne médiane fronto- occipitale qui doit être normalement
symétrique. En cas de masse cérébrale cette ligne peut-être déviée (shift effect)
– Les ventricules : l’analyse des ventricules consiste à l’étude de leur symétrie, de leurs tailles, de leurs contours et
de leurs contenus.
– Les sillons : L’étude de sillons porte sur le nombre dhes sillons sur leurs profondeurs et sur leur symétrie.
normalement le nombre de sillons ne dépasse pas 4 à 5 sillons pour chaque hémisphère cérébral.
– La selle turcique : L’étude de la selle turcique porte sur ses contours et sur son contenu.
– L’analyse des os se fait sur une fenêtre appropriée (fenêtre osseuse)
– Les tissus mous sont analysés sous une fenêtre appropriée.
NB :
a) HSD Aigue : Lésion hyperdense, biconvexe, accolée à la paroi osseuse, ne traverse pas les sutures et avec
effet de masse sur la ligne médiane.
b) HSD Chronique : lésion iso ou hypodense avec effet de masse et dont le bord interne rehausse de densité
après IV de PC.
c) HED Aigu : De forme biconvexe, effacement des sillons avec médiane
d) HED Chronique : se présente sous forme de lésions iso ou hypodense, marginale, de forme biconcave et
contraste.
7. HYPODENSITES ET HYPERDENSITES
A. LES HYPODENSITES : La mise en évidence des comme origine: lésions axonales diffuse, les œdèmes
diffus, les herniations et les hydrocéphalies
B. LES HYPERDENSITES : Les lésions hyperdenses sont communément dues hémorragiques et les
hématomes intracérébraux
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10. INTERET DE LA TDM (SCANNER) EN CAS DE TUMEUR CEREBRALE : confirmer le diagnostic de tumeur
cérébrale en déterminant sa nature et son site, en vue d’une biopsie stéréotaxique, d’une résection chirurgicale ou
d’une radiothérapie. La TDM permet également de faire le follow up des lésions.
Caractéristiques scannographiques des tumeurs cérébrales : Les tumeurs apparaissent sous forme d’une
masse hypo ou hyperdense, entourée d’un important œdème périlésionnel vasogénique, parfois accompagnée
d’effet masse.
11. PRESENTATION DES LESIONS D'UN AVC ISCHEMIQUE, AIT, AVC HEMORRAGIQUE:
AVC ischémique: lésion hypodense étendue dans un territoire vasculaire de forme triangulaire à base
périphérique
AIT: Pas de lésion, ni en rapport avec la densité ni avec la symétrie des hémisphères cérébraux, ni avec la
configuration des sillons cérébraux
AVC hémorragique: lésion focale spontanément hyperdense du parenchyme. ou soit au niveau du LCR des
ventricules cérébraux avec la forme sous arachnoïdienne.
12. LES TUMEURS SECONDAIRES OU METASTASIQUES : Elles représentent environ 30 % des masses
intracrâniennes ; ces métastases proviennent communément: des Poumons, des Seins, du Colon, des Reins, du
Mélanome.
– Au scanner, ces lésions se présentent sous forme de lésion nettement circonscrite souvent multiple, mais parfois
solitaire. Ces lésions prennent communément le produit de contraste en augmentant leur de densité et se trouvent
bien souvent entourées d’œdème péri lésionnel.
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– TOXOPLASMOSE: image en cocarde formée d'une hypodensité entourée d'un anneau hyperdense lui-même
dans une zone hypodense (œdème cérébrale).
16. IMAGE RADIOLOGIQUE DE LA HERNIE DISCALE: une myélographie basse va mettre en évidence la
présence d’une compression du canal médullaire
17. IMAGE DU CANAL LOMBAIRE RETRECI: un Scanner simple de la colonne lombaire mettra en évidence une
hernie discale latéro-médiane droite
2. IMAGERIE DE LA MANDIBULE : Les radiographies réalisées sous l’incidence RX mandibule défilée peuvent
permettre l’étude des dents (carie dentaire), celle des tumeurs mandibulaires, ainsi que le bilan d’un traumatique
maxillaire et facial
5. Les mastoïdites et les cholestéatomes peuvent nécessiter les radiographies selon l’incidence régionale de «
SCHÜLLER » ou l’exploration par le scanner.
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Consiste à faire lire les clichés par deux médecins est dénommée « Méthode en double aveugle ». La méthode en
double aveugle consiste à la lecture des clichés par deux médecins radiologues, indépendamment l’un de l’autre (L’un
ne pouvant être ténu au courant de l’avis de l’autre).
Cette lecture consistera à relever systématiquement les détails ci-après :
Présence d’un épaississement ou d’une rétraction de la peau
Présence d’une distorsion de l’architecture sous-cutanée
Présence d’une masse à contours spiculés
Présence des micros calcifications regroupées,
Présence des ganglions.
d) DIFFERENCE ENTRE LES IMAGES DU SEIN D'UNE FEMME JEUNE ET FEMME AGEE:
Chez la femme âgée: on note une infiltration graisseuse dans le tissu mammaire qui se présente
radiologiquement sous forme d’un tissu sombre, ce qui rend relativement aisée la détection des
carcinomes qui sont de densité hydrique.
Chez la femme jeune: on a des seins radiologiquement très dense ce qui peut occasionner une
confusion entre un carcinome et un tissu mammaire normal.
3. GALACTOGRAPHIE : Consiste à la réalisation des clichés après injection du produit de contraste dans un canal
galactophore. permet l’exploration des carcinomes des canaux galactophores et la recherche des lésions
profondes.
2. LES CRITERES TECHNIQUES D’UN CLICHE DU THORAX DE FACE REALISE CORRECTEMENT SONT :
L’incidence.
La symétrie du cliché
La dose
Le temps respiratoire du cliché
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3. LES GRANDS SYNDROMES THORACIQUES : La pathologie thoracique comprend les grands syndromes
thoraciques suivants :
Le syndrome alvéolaire Le syndrome médiastinal
Le syndrome interstitiel Le syndrome bronchique
Le syndrome mixte Le syndrome vasculaire
Le syndrome nodulaire Le syndrome pariétal.
Le syndrome pleural
NB :
sd alvéolaire: opacité homogène systématisée, intéressant un lobe ou un segment de lobe, opacité de forme
triangulaire à base périphérique et à sommet hilaire, présence d'un bronchogramme aérien négatif visible en
surimpression sur l'opacité pneumonique.
sd interstitiel: au stade initial le thorax est normal, après on note L'aspect en verre dépoli, opacités linéaires,
opacités réticulo nodulaires et opacités nodulaires franches
sd pleural:
o pleurésie: présence de la ligne dite "ellis Damoiseau". cette ligne correspond à une ligne parabolique
qui s'interpose entre l'opacité occasionnée par la collection liquidienne se trouvant dans la grande cavité
et la plage transparente du poumon contigu
o pneumothorax: caractérisée par une clarté "avasculaire", refoulant en dedans le poumon résiduel
sd médiastinal: Opacité paramédiastinale de densité hydrique, bien délimitée du coté pulmonaire et silhouettant
l’opacité médiastinale avec laquelle elle se trouve en contact direct. Certaines opacités peuvent réaliser un
contour polycyclique (par ex en cas d’adénopathies médiastinales). Ces opacités peuvent siéger dans n’importe
quel compartiment notamment antérieur, moyen ou postérieur de FELSON.
4. DEFINITION ET CLASSIFICATION DES NODULES : Les nodules sont des opacités rondes classées en fonction
de leur taille et de leur distribution topographique :
Les miliaires classiques : opacités nodulaires à grains très fins (grains de sable), à la limite de la
visibilité, toujours distribuées de manière homogène.
Les miliaires à gros grains (> 5mm).
Les macronodules ou les gros nodules de la taille de balle de ping-pong (de 1 à 5 cm).
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NB : On parle de « pleurésie » lorsque l’épanchement pleural est liquidien, tandis qu’il s’agit d’un « pneumothorax »
lorsque l’épanchement pleural est aérique.
8. L’ELARGISSEMENT DU HILE
Le hile peut être élargi par les causes ci-après :
Une surcharge ou dilatation des vaisseaux hilaires
Un élargissement des ganglions communément appelé « adénopathies » .
Une tumeur
9. LA PNEUMONIE : correspond à une inflammation pulmonaire non excavé ; il s’agit d’une atteinte franche du
parenchyme pulmonaire strictement limitée à un segment, à un ou à plusieurs lobes à la fois.
1) ASPECT RADIOLOGIQUE ET EVOLUTION D’UNE PNEUMONIE
– L‘image radiologique d’une pneumonie lobaire franche correspond à une opacification franche et homogène du
parenchyme pulmonaire, strictement limitée à un segment, à 2 ou à un lobe. Le diagnostic différentiel est à faire
entre la pneumonie et l’atélectasie :
– En cas de pneumonie, il existe une intégrité du volume du lobe ou du segment pulmonaire atteint, sur lequel on
peut déceler la présence d’un bronchogramme aérien négatif.
– En cas d’atélectasie, on note un affaissement du volume du lobe ou du segment pulmonaire intéressé par
l’affection attraction du médiastin et de ses structures vers le poumon malade. Contrairement à la pneumonie, le
bronchogramme aérien négatif n’est pas visible en cas d’atélectasie.
2) Evolution de la pneumonie : Dans 80 à 90% des cas, la pneumonie lobaire franche se résorbe
classiquement dans 1 semaine et un peu plus tard dans ±4 semaines chez le diabétique.
La pneumonie vraie (à pneumocoque pneumoniae) ne dure que 7 jours, durant lesquels l’opacité diminue progressivement
de tonalité et perd de son étendue avant de disparaître totalement.
10. LA BRONCHOPNEUMONIE : C’est une infection qui Intéresse initialement les bronches et les alvéoles qui les
entourent.
– L’image radiologique d’une bronchopneumonie sur cliché du thorax est celle d’une plage des petits
nodules opaques correspondant aux micros abcès péri- bronchiques ; entre lesquels on reconnait la
présence d’un bronchogramme aérien négatif occasionné par une infiltration du tissu mou péri bronchique.
11. L’ABCES PULMONAIRE : C’est la cavitation du poumon par nécrose parenchymateuse dont le matériel
nécrotique peut se vider par la bronche de drainage.
L’image radiologique qui en résulte est caractérisée en débout par la présence de l’air dans cette cavité
pulmonaire néoformée, limité en bas par un niveau liquide horizontal appelé « niveau hydro-aérique ».
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13. IMAGE RADIOLOGIQUE DE L’ASPERGILOME : est caractérisé par l'image radiologique classique dite "en
grelot" ou "fungus ball"
NB : lorsque le cliché du thorax est fait en inspiration profonde et en apnée, On dénombrera 6 à 7 arcs antérieurs au-
dessus de l’hémicoupole diaphragmatique droite, ou on pourra compter 9 à 10 arcs postérieurs.
Tandis que lorsqu’il est réalisé malheureusement en expiration, le nombre d’arc sera moindre.
1. MOYENS D’EXPLORATION
– Rx Thorax : permet d’évaluer l’index cardio-thoracique (ICT) et d’étudier les contours de l’ombre
cardiaque. Elle fait voir également le retentissement sur les poumons des maladies cardiaques.
– La scopie du cœur : permet d’étudier la cinétique du cœur.
– L’échographie : offre la possibilité d’étudier à la fois les dimensions des différentes chambres du cœur,
la cinétique pariétale et valvulaire ainsi que l’étude d’autres paramètres comme la fraction d’éjection
systolique du ventricule gauche.
– La scintigraphie : technique de plus en plus utilisé dans le dépistage d’infarctus du myocarde.
– L’angiographie des coronaires : permet l’étude des vaisseaux nourriciers du cœur.
– D’autres techniques comme l’IRM et le scanner sont des techniques qui se font de plus en plus
remarquer.
2. L’INFARCTUS DU MYOCARDE : est occasionné par une oblitération complète d’un des vaisseaux nourriciers du
cœur, à l’origine d’une mortification du muscle du cœur. L’infarctus du myocarde correspond donc à une nécrose
du muscle cardiaque d’origine ischémique, ce qui finit par une fibrose du tissu cardiaque mortifié.
– L’imagerie est marquée par les signes d’akinésie pariétale ou septale, par les hypokinésies ou
par des mouvements paradoxaux à l’échographie du cœur.
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4. EXPLORATION DES VAISSEAUX SANGUINS : L’exploration des artères se fait respectivement par :
– L’angiographie : Technique qui étudie la lumière des artères après ponction artérielle et injection du produit
de contraste
– La phlébographie/ veinographie : Consiste à une ponction veineuse, suivit d’une injection IV du produit de
contraste avec prise séquentielle rapide des clichés.
– Echographie standard : méthode de choix dans la recherche d’anévrysmes, des dissections et des
thromboses.
– L’échographie doppler : étudie la direction et la vitesse du flux sanguin. Cette technique est très performante
dans le dépistage des sténoses et d’occlusions ex. artère rénale. surtout sous options « couleur ou spectral »,
permet de réaliser un très large bilan de la perméabilité veineuse.
– Le scanner: C’est une technique qui complète souvent l’écho et permet d’obtenir des détails concernant les
dissections d’anévrysmes, les thromboses vasculaires de l’aorte et des vaisseaux pelviens.
– MRI angiography : C’est une technique très performante dans étude des vaisseaux, mais limitée
malheureusement par son accessibilité plutôt difficile
– L’EMBOLISATION : consiste à une occlusion vasculaire provoquée, souvent pratiquée dans le but de soigner
les hémorragies digestives, de contrôler certaines malformations congénitales ou de juguler les hémorragies
avant certaines interventions chirurgicales par une dévascularisation préventive.
– L’ANGIOPLASTIE : Cette méthode interventionnelle procédée par la pause dans le vaisseau malade d’un
ballon gonflable ou d’un « stent » métallique, dans le but de dilater sa lumière et assurer à nouveau sa
perméabilité.
Cette méthode porte le nom « d’Angioplastie Transluminale Percutanée ou PTA »
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5. LES OESOPHAGITES : C’est l’inflammation de l’œsophage d’origine soit infectieuse (Herpes), toxiques
(cannabis), soit chimique. L’image radiologique correspond au début à un remaniement des plis muqueux.
8. LES COLITES
a) Il existe communément 3 types de colite :
– La colite ulcéreuse : C’est une entité qui débute par le rectum et atteint la totalité du cadre colique sans
laisser des zones saines.
– La maladie de CHRON : La maladie atteint le plus souvent l’intestin grêle (iléon terminale), le colon ou
le duodénum, mais toujours de manière régionale.
– La colite amibienne : La colite amibienne intéresse souvent le caecum, le sigmoïde et le colon
descendant.
9. L’APPENDICITE AIGUE :
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C’est l’inflammation de l’appendice accompagnée dans la plupart des cas d’une obstruction de la lumière du viscère. Le
diagnostic échographique de l’appendicite repose sur les critères suivants :
– Parois épaissie > 6mm
– Non compressible
– Présence éventuelle d’appendicolithe
– Aspect hyper vascularisée à l’écho Doppler
NB : Rx LABA = Lavement Baryté: C'est une opacification du colon par injection á travers une canule rectale d'un agent de
contraste choisi selon le contexte clinique.
5. L’ARTHROGRAPHIE : se fait moyennant l’injection intra articulaire du produit de contraste ; Cet examen trouve
son indication dans l’étude des lésions ligamentaires, méniscales et tendineuses, cartilagineuses.
6. LA RADIOLOGIE A UNE PLACE IMPORTANTE DANS LA PRISE EN CHARGE DES FRACTURES. Elle va
servir notamment à :
- préciser le siège ou site de la fracture.
- donner le type de fracture, simple avec description du trait de fracture
- préciser le déplacement de la portion osseuse distale, son angulation, sa rotation et son
chevauchement.
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Nb : En cas de pott:
cervical: l'abcès a tendance à couler en avant et occasionner un bombement ant du tissu mou.
dorsal ou lombaire: l'abcès a tendance à couler latéralement; occasionnant de ce fait un bombement para
vertébral bilatéral du tissu appelé "image en fuseau para vertébral"
15. SIGNES RADIOLOGIQUES DE LA NECROSE ASEPTIQUE et les localisations les plus fréquentes de la
maladie:
stade 1: image radiographique normale; parfois une ostéoporose discrète avec discret élargissement de
l'interligne articulaire; ostéocondensation.
stade 2:osteoporose franche des os avec une ligne hypodense sous chondrales, géodes et érosions sous
corticales.
stade 3:fragmentation de l'épiphyse intéressée; fonte et déformation de épiphyse au cas où l'articulation est
soumise à des contraintes mécaniques.
stade 4:reparation des dégâts par recalcification avec recollement des fragments osseux.
Localisation: au niveau de l’os carpien, os tarsien naviculaire, la tête des métatarses, la tête fémorale, l’apophyse
vertébrale, le tubercule tibial antérieur
16. LE SARCOME OSTEOGENIQUE : Son image radiologique est très variable, toutefois l’ostéosarcome comporte
absolument les détails radiologiques suivants : 1.Rupture du cortex osseux 2.Envahissement du tissu mou
donnant l’image en « feu de paille » 3. Présence d’une importante réaction périoste, spiculaire ou lamellaire.
17. L’ARTHROSE DU RACHIS : L’atteinte arthrosique du rachis donne radiologiquement les signes suivants :
1.Pincement discal (souvent asymétrique) 2.Ostéosclérose des surfaces articulaires 3.Présence d’ostéophytes
marginaux «en bec de perroquet » 4.Présence de géodes d’hyperpression sous forme de kystes sous-chondraux
5.Présence d’un croissant gazeux discal qui signe la présence d’une dégénérescence discale.
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Il existe plusieurs techniques d’imagerie explorant les voies urinaires, parmi lesquels nous citerons : l’appareil urinaire
simple (AUS), l’urographie intraveineuse (UIV), l’artériographie, le scanner et l’IRM.
1. L’U.I.V = étude anatomophysiologique des reins et des voies excrétrices après injection I.V. d’un produit de
contraste excrété préférentiellement par les reins.
a. LES DIFFERENTS PRODUITS DE CONTRASTE UTILISEES en UIV contiennent de l’iode ; ils sont
catégorisés en 2 grands groupes :
Les tri-iodés hydrosolubles ioniques (Urographin, Télébrix®)
Les tri-iodés hydrosolubles non ioniques (Omnipaque®)
b. CONTRE-INDICATIONS DE L’UIV : L’injection du produit de contraste est contre-indiquée de manière
absolue dans les cas ci-après : 1.Allergie antérieure au produit de contraste iodé 2.Grossesse
3.Insuffisance rénale.
4. LA COLIQUE NEPHRETIQUE
S’explore par l'UROSCANNER qui permet de visualiser le calcul et son impact sur les uretères et les reins.
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2. LES OVAIRES : L’échographie permet l’exploration satisfaisante des ovaires surtout par abord endo-vaginale ;
cet examen parvient généralement à fournir des précisions sur les pathologies de l’ovaire ci-après : 1.Les
dystrophies ovariennes 2.Les tumeurs bénignes principalement les kystes de l’ovaire 3.Les tumeurs
solides.
ECHOGRAPHIE EN OBSTETRIQUE : L’échographie de la femme enceinte permet non seulement l’étude du bien être
fœtal, mais aussi l’étude de l’environnement de la grossesse notamment l’organe destiné à loger le produit de la conception
durant 9 mois.
Au moins une échographie est nécessaire à chaque trimestre de la grossesse.
4. LA RADIOPELVIMETRIE : C’est l’étude des diamètres obstétricaux du bassin en vue de prévoir l’éventualité d’un
accouchement par voie basse.
a. INDICATIONS DE RADIOPELVIMETRIE : 1.Promontoire accessible au TV, 2.Gestante de petite taille,
3.Bassin déformé: ostéomyélite, ATR … 4.Macrosomie 5.Grossesse précieuse.
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2. LA MALADIE DES MEMBRANES HYALINES : Est due à l’insuffisance du surfactant, substance tensio-active des
alvéoles.
A la Rx : les poumons sont hypotransparents, diminués de volume et avec bronchogramme
aérique.
5. PARTICULARITES DIGESTIVES :
Les atrésies intestinales / invaginations intestinales: le diagnostic d'occlusion est accessible sur AAB
réalisé en débout.
sténose hypertrophique du pylore: son diagnostic est accessible respectivement à l'échographie et
sur transit OED
La maladie de HIRSCHPRUNG ou mégacôlon congénital est diagnostiquée par Rx colon baryté
7. ASP réalisé sous incidence de WANGESTEIN RICE. Cette incidence est réalisée le patient disposé de profil et
tête de l'enfant en bas tandis que les mains de l'adulte qui l'accompagne retiennent les pieds de l'enfant
suspendus en haut. Avant la réalisation du cliché de l'enfant, le manipulateur marque l'emplacement du méat anal
d'un index en plomb avec du sparadrap.
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