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« IMAGERIE MEDICALE »
L’IM est une branche de la médecine qui analyse les images des différents organes d’un corps vivant, elle étudie
essentiellement la forme et le fonctionnement des organes en vue d’établir le diagnostic.

 LE BON DE DEMANDE D’EXPLORATION EN IMAGERIE MEDICALE DEVRA COMPORTER:


– Le nom de l’hôpital : CUK
– Le service demandeur et l’unité: médecine interne / pneumologie
– L’identité complète du malade:
o Nom et prénom: BOKILO Sarah ;
o Sexe : Féminin ;
o Age : 23 ans
– Le n° du dossier : 0034
– L’examen sollicité : Rx thorax F et P
– Les données cliniques et paracliniques sommaires : douleurs thoraciques, dyspnée, palpitation, toux
chroniques, fièvres, N23% L15% E50% Ht 19% Hb7, vs élevée
– Le but de l’examen : mettre en évidence d’une pneumonie
– Le nom, la signature du demandeur ainsi que la date. Fait à KIN, le 10 FEV 2018
Dr BEST

1. LE COMPTE-RENDU OU PROTOCOLE : C’est le rapport de l’analyse des images qui sera communiqué au
médecin demandeur.

2. LES RISQUES OCCASIONNES PAR L’USAGE DES RX SONT :


a. Effets non stochastiques : entraînant la mort cellulaire ; ces effets n’apparaissant qu’à des doses dépassant
un certain seuil.
b. Effets stochastiques : entraînant des modifications de la structure des cellules (modification du patrimoine
génétique).

NB : La radioprotection est l’ensemble des mesures prises en service de radiologie pour lutter contre les risques radiques.

3. PRECAUTIONS AVANT LA REALISATION DES EXAMENS SPECIAUX : les examens radiologiques dits
spéciaux sont ceux qui nécessitent généralement :
– Une préparation du malade
– l’utilisation de la scopie
– L’usage d’un produit de contraste
– La réalisation séquentielle de plusieurs clichés (environ 10 clichés)
– Une équipe bien entraînée et composée du manipulateur de l’appareil et du médecin radiologiste.

4. En service de radiologie, le personnel se protège par l’usage du tablier en plomb et le port du dosimètre,
également en se mettant à distance de la source des RX pendant l’exposition ou derrière le paravent en plomb.

5. Principe ALARA : On devra réaliser les examens qu’une seule fois et ne pas les refaire et donner le minimum des
Rx pour avoir une bonne image.

CHAPITRE I : GENERALITES SUR LES APPAREILLAGES ET ACCESSOIRES

1. LES RAYONS X PRESENTENT DES PROPRIETES SUIVANTES :


– Grand pouvoir de pénétration
– Pouvoir de rendre fluorescent certains sels minéraux
– Pouvoir d’impressionner les émulsions photosensibles
– Capable d’induire des effets biologiques

2. Les rayons X sont produits par le TUBE RADIOGENE: Ce tube est composé d’une ampoule en verre dans
laquelle on a fait un vide poussé, à l’intérieure de ce tube se trouvent deux pôles disposés à l’opposé l’un de
l’autre: la Cathode (pôle négatif) e l’Anode (pôle positif) :

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3. DIFFERENCE ENTRE LA CATHODE ET L’ANODE :


– La Cathode (pôle négatif) : dispositif en forme de cupule dans lequel se trouve adossé un filament en tungstène
capable de chauffer jusqu’à 2200°.
– L’Anode (pôle positif) : disposé à l’opposé de la cathode, l’anode est constituée d’un dispositif également fait en
tungstène. Certains autres appareils en particuliers ceux destinés à la mammographie disposent d’anodes faites
en rhénium ou en molybdène

4. DIFFERENTES TECHNIQUES UTILISANT LES RX


 Les techniques conventionnelles : LA RADIOGRAPHIE, LA FLUOROSCOPIE OU SCOPIE
CONVENTIONNELLE, LA SCOPIE TELEVISEE OU SCOPIE MODERNE ET LA TOMOGRAPHIE ORDINAIRE
 Les techniques utilisant les rayons X et l’ordinateur : la RADIOLOGIE NUMERISEE ou DIGITALISEE et le CT
SCANNER ou TOMODENSITOMETRIE

5. LES RAYONS GAMMA: Ce sont des ondes électromagnétiques à l’instar des rayons X. Ils sont de même nature
que les rayons X mais sont d’origine différente et sont moins ionisants. Ils produisent des effets néfastes similaires
à ceux produits par les Rx.

6. Les techniques utilisant les rayons gamma sont : la Scintigraphie/Médecine Nucléaire : SPECT4; SPECT-CT;
PET ou Positron Emitting Tomography ou encore la TEP ou tomographie par émission des positrons

7. GAMMA CAMERA = appareil de détection périphérique de la radioactivité dans un tissu.

8. TYPES DE SCINTIGRAPHIE :
o L’image obtenue peut être représenté sous forme d’image plane à deux dimensions (comme en
radiologie conventionnelle)
o L’image peut également être représenté sous forme de coupe (comme en TDM), grâce au scanner à
isotope appelé « PET » ou Positron Emitting Tomography.

9. LES ULTRASONS : Les ultrasons font parties des sons et sont produits par des cristaux qui possèdent la
propriété piézoélectrique capable de convertir l’énergie mécanique ultrasonore en énergie électrique et vice versa.

10. DEFINISSEZ :
o LE SCANNER =nouveau type d'appareil de radiologie inventé en 1972, et permet la réalisation d'une
série de coupes anatomiques de l'organe, coupes espacées de quelques millimètre.
o L'ECHOGRAPHIE DOPPLER = technique qui explore les organes mouvants en occurrence les GR,
dans ce cas la fréquence des ultrasons de départ est différente de celle des échos de retour.
o L'ELASTOGRAPHIE = technique d'imagerie pour la caractérisation tissulaire, elle produit une
cartographie relative à l'élasticité des tissus examinés

o DEFINIR L’ECHOGRAPHIE ET DONNEZ LA DIFFERENCE AVEC LE SCANNER :


L’échographie est une technique de l'imagerie médicale qui utilise des dons inaudibles de haute fréquence (ultrasons) émis
par une sonde. Elle diffère du scanner, car elle n'utilise pas le RX.

11. LA TECHNIQUE UTILISANT LES ULTRASONS:


ECHOGRAPHIE, ECHOTOMOGRAPHIE ou SONOGRAPHIE.
Il existe 2 types d’explorations échographiques : Echographie standard et échographie Doppler.

12. En échographie standard, l’image représentant les échos de retour se matérialise par une courbe de déflexion ou
par les points de brillance de différente tonalité
 Les modes de l’échographie standard : Mode A, Mode B, Mode TM (mode temps mouvement pour l’examen du
cœur) et l’écho en Temps réel.
 Particularités de l’échographie standard : En échographie standard, les ultrasons de départ et les échos de
retour ont la même fréquence ; L’organe examiné est une cible fixe.

13. AVANTAGES DE L’ECHOGRAPHIE :


– C’est un investissement moins lourd et moins coûteux.
– Certains appareils sont portatifs ; d’autres sont déplaçables.
– Le prix d’un examen échographique est généralement accessible à la majorité de nos populations.

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– n’utilise pas les rayons X d’où son utilité en obstétrique et en pédiatrie.


– Les images sont directement visibles sur l’écran en temps réel ou « In live».
– C’est une technique non évasive et qui est très informative entre les mains expertes ; mais très dangereuse entre
des mains non entraînées ou inexpertes.

14. QUELQUES TECHNIQUES ET LEURS INDICATIONS


TECHNIQUES INDICATIONS
TOMOGRAPHIE ORDINAIRE réaliser des coupes anatomiques d’organes par exemple les
reins, le sein, le poumon, le sternum, le rachis, l’odontoïde.
SCINTIGRAPHIE  La recherche des métastases osseuses occultes
 Le diagnostic de l’embolie pulmonaire
En cardiologie, en gynéco- o exploration du cerveau du
ECHOGRAPHIE nourrisson, de l’œil, de la glande thyroïde et des glandes
salivaires, des seins, des organes abdominaux, des
vaisseaux et du tissu mou obstétrique,
Dans l’exploration des processus dégénératifs, malformatifs
ou tumoraux du système nerveux central et du canal
L’IMAGERIE PAR RESONNANCE MAGNETIQUE rachidien. IRM occupe également une place de choix dans
(IRM) l’exploration des pathologies musculaires et ostéo-articulaires,
dans l’exploration des viscères pleins de l’abdomen, du
poumon, du cœur et des gros vaisseaux.

15. L’IMAGERIE PAR RESONNANCE MAGNETIQUE (IRM ou MRI): représente une véritable révolution
technologique qui n’utilise ni les rayons X, ni les rayons δ ; elle tire plutôt profit des propriétés physiques d’un
atome quelconque de l’organisme, en particulier l’atome d’hydrogène.

16. AVANTAGES, INCONVENIENTS ET CONTRE INDICATIONS DE L’IRM


AVANTAGES INCONVENIENTS CONTRE-INDICATIONS
N’utilisant pas les radiations Appareillage gigantesque et Corps étranger métallique comme le stimulateur
ionisantes, l’IRM est classiquement très coûteux, prix de l’examen cardiaque, les prothèses métalliques ou clips
inoffensive. onéreux. vasculaires magnétique sont contre indiqués ; à
La discrimination tissulaire est l’exception de l’or qui n’est pas
meilleure en IRM qu’en TDM. ferromagnétique.

17. ACCESSOIRES D’EXAMENS RADIOGRAPHIQUES


Pour réaliser la plupart des examens radiographiques, les accessoires ci- après sont nécessaires. Il s’agit de:
– La grille antidiffusante,
– Les cassettes et les écrans renforçateurs de toute dimension : notamment 18/24, 15/40, 24/30, 30/40, 35/35 et
36/43 cm.
– Les films radiologiques de toute dimension
– Les bains de développement (CHIMIE)
– Le négatoscope pour la lecture des clichés.
Problèmes posés par le développement chimique :
o Ces produits peuvent manquer et entraver ainsi le bon déroulement des examens radiologiques.
o Ces produits coûtent chers et occasionnent en plus la pollution atmosphérique lorsqu’ils sont déversés
dans la nature après leur utilisation.

18. TYPES DES PRODUITS DE CONTRASTE.


Les produits de contraste sont généralement classés en:
– Produits de contraste négatifs: air.
– Produits de contraste positifs:
o La baryte ou le sulfate de barium pour les examens du tube digestif
o Les tri-iodés hydrosolubles destinés aux examens vasculaires, à l’UIV, aux examens de la sphère
génitale (l’urographine, le Télébrix, Omnipaque)
o Les tri-iodés hydrosolubles destinés à la myélographie (Omnipaque).
o Les tri-iodés liposolubles destinés à la lymphographie (le lipiodol ultrafluide).

19. GASTROGRAPHIN : produit de contraste tri-iodé facilement résorbable par le péritoine ; utilisé dans l’examen du
tube digestif en cas de suspicion d’une perforation.

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20. EFFETS DUS AUX PRODUITS DE CONTRASTE :


Lors de l’utilisation des produits de contraste tri-iodés à usage vasculaire, tout médecin doit être instruit des incidents et
accidents peuvent survenir.
– Les incidents mineurs : correspondent à la sensation de la chaleur et de nausée par le malade, avec quelque
fois survenue des vomissements,
– Les accidents majeurs : sont de types allergiques pouvant mettre la vie du malade en danger. Se manifestent par
les éternuements, la toux, l’urticaire, l’hypotension et parfois par la mort

21. EXAMENS REALISES AVEC PRODUIT DE CONTRASTE EN RADIOLOGIE CONVENTIONNELLE :


– Examens vasculaires: Artériographie, Phlébographie, Lymphographie.
– Examens du tube digestif: RX OED, Lavement baryté
– Examen du tractus urinaire: UIV, UCA, UPR…
– Examen appareil génital féminin (HSG).
– Autres: Myélographie, Arthrographie…

22. PARLER DU PACS.


= PICTURE ARCHIVING AND COMMUNICATION SYSTEM: C’est le système électronique d’archivage et de
communication des images digitalisées dans l’hôpital.
Il permet au clinicien d’avoir les images d’examens et des protocoles sur son ordinateur à partir de n’importe quelle salle de
consultation.
 Les avantages du PACS sont :
o Plus d’encombrement de salle de stockage.
o Plus de perte des clichés.
o Plus de déplacement pour venir chercher les clichés en service de radiologie.
o Images sont rendues disponibles à tout moment (garde).
 Le désavantage du PACS : Craindre désormais le manque de contact physique entre clinicien et le radiologue.

23. La téléradiologie : correspond à un transfert d’images digitalisées d’un centre vers d’autres centres beaucoup
plus expérimentés, pour un complément d’expertise.

CHAPITRE II. IMAGERIE NEUROLOGIQUE, TETE ET COU

1. LES MOYENS D’EXPLORATIONS DE L’ENCEPHALE


– La Radiographie du crâne,
– L’échographie transfontanellaire
– Le Scanner cérébral
– L’IRM.

2. LES RADIOGRAPHIES DU CRANE


– La radiographie conventionnelle ne renseigne que sur l’état des os du crâne et pas sur les structures
intracrâniennes comme l’encéphale et les méninges. Elle visualise bien les fractures du crâne avec
un intérêt particulier pour la fracture embarrée. .
– La radiographie des sinus montre l’état de pneumatisation des sinus et des cellules ethmoïdales et peut
renseigner sur l’origine des céphalées

3. L’ECHOGRAPHIE TRANSFONTANELLAIRE :
– permet l’exploration du cerveau du nourrisson à travers les fontanelles qui demeurent encore ouverts
jusqu’à l’âge de 24 à 30 mois.
– Elle permet en particulier de déceler les hémorragies et les infarctus cérébraux chez les prématurés,
ainsi que la mesure de la taille des ventricules.

4. REALISATION D’UN SCANNER CEREBRAL


L’examen se fait le plus souvent en 2 phases:
 Dans un premier temps ou temps simple, les coupes sont réalisées sans injection IV de produit de
contraste iodé et stockés dans l’ordinateur.
 Au deuxième temps, on refait les mêmes coupes cette fois i après injection IV du produit de contraste.

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 PRINCIPALES INDICATIONS DU SCANNER CEREBRAL : Les traumatismes, les AVC, les tumeurs, les abcès,
les convulsions, les céphalées chroniques, les vertiges, les déficits neurologiques…

5. LES DETAILS QU’IL FAUT ABSOLUMENT PRECISER LORS DE LA LECTURE D’UN SCANNER CEREBRAL
– La ligne médiane : le septum pellicidum représente la ligne médiane fronto- occipitale qui doit être normalement
symétrique. En cas de masse cérébrale cette ligne peut-être déviée (shift effect)
– Les ventricules : l’analyse des ventricules consiste à l’étude de leur symétrie, de leurs tailles, de leurs contours et
de leurs contenus.
– Les sillons : L’étude de sillons porte sur le nombre dhes sillons sur leurs profondeurs et sur leur symétrie.
normalement le nombre de sillons ne dépasse pas 4 à 5 sillons pour chaque hémisphère cérébral.
– La selle turcique : L’étude de la selle turcique porte sur ses contours et sur son contenu.
– L’analyse des os se fait sur une fenêtre appropriée (fenêtre osseuse)
– Les tissus mous sont analysés sous une fenêtre appropriée.

6. LESIONS HEMORRAGIQUES DES MENINGES


Ces hémorragies peuvent être quelques éventualités ci-après
 Hémorragie sous-durale (HSD)
 Hémorragie extradurale (HED)
 Hémorragie sous-arachnoidienne

NB :
a) HSD Aigue : Lésion hyperdense, biconvexe, accolée à la paroi osseuse, ne traverse pas les sutures et avec
effet de masse sur la ligne médiane.
b) HSD Chronique : lésion iso ou hypodense avec effet de masse et dont le bord interne rehausse de densité
après IV de PC.
c) HED Aigu : De forme biconvexe, effacement des sillons avec médiane
d) HED Chronique : se présente sous forme de lésions iso ou hypodense, marginale, de forme biconcave et
contraste.

HED aigu HSD aigue

7. HYPODENSITES ET HYPERDENSITES
A. LES HYPODENSITES : La mise en évidence des comme origine: lésions axonales diffuse, les œdèmes
diffus, les herniations et les hydrocéphalies
B. LES HYPERDENSITES : Les lésions hyperdenses sont communément dues hémorragiques et les
hématomes intracérébraux

8. LES AVC ISCHEMIQUES


a) Etiologie des AVC ischémiques : Les accidents vasculaires ischémiques (AVC ischémique) sont généralement dus
par : l’athérosclérose, l’embolie d’origine cardiaque ou l’hypertension artérielle
Nous pouvons distinguer 2 sortes d’AVC ischémiques :
 Accident ischémique transitoire (AIT). Les signes neurologiques disparaissent dans les 24 heures suivant
l’ictus : en cas d’AIT le scanner cérébral ne montre aucune lésion ni en rapport avec la densité, ni avec la
symétrie des hémisphères cérébraux, ni avec la configuration des sillons cérébraux.
 L’AVC ischémique franche. En cas d’AVC ischémique franche, le scanner peut être normal au début, il faut
dans ce cas regarder les images avec beaucoup plus d’attention en cherchant par exemple la disparition de
l’interface entre substance blanche et la substance grise, sans oublier de jeter un coup d’œil sur la symétrie
des hémisphères et sur la configuration des sillons dans les 24 heures qui suivent l’installation de l’AVC,

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9. LES AVC HEMORRAGIQUES


Les AVC hémorragiques sont souvent dus à l’HTA, à des Malformations vasculaires, à des Anévrysmes, à une
coagulopathie ou à l’Amyloïdose
a) Variétés d’AVC hémorragique selon leur délai de découverte et leur évolution :
– Les AVC hémorragiques aigues (découverts dans un délai ≤3 jours),
– Les AVC hémorragiques subaigu : sont découvert au-delà de 3 jours.
– Les AVC Chroniques : de plus de 15 jours :
b) Particularité de l’AVC d’origine hypertensive : L’AVC d’origine hypertensive est dû à la rupture d’une artère
perforante ; dans ce cas l’hématome se situe en profondeur dans les noyaux gris centraux notamment le putamen,
le thalamus et la capsule interne.

10. INTERET DE LA TDM (SCANNER) EN CAS DE TUMEUR CEREBRALE : confirmer le diagnostic de tumeur
cérébrale en déterminant sa nature et son site, en vue d’une biopsie stéréotaxique, d’une résection chirurgicale ou
d’une radiothérapie. La TDM permet également de faire le follow up des lésions.

 Caractéristiques scannographiques des tumeurs cérébrales : Les tumeurs apparaissent sous forme d’une
masse hypo ou hyperdense, entourée d’un important œdème périlésionnel vasogénique, parfois accompagnée
d’effet masse.

11. PRESENTATION DES LESIONS D'UN AVC ISCHEMIQUE, AIT, AVC HEMORRAGIQUE:
 AVC ischémique: lésion hypodense étendue dans un territoire vasculaire de forme triangulaire à base
périphérique
 AIT: Pas de lésion, ni en rapport avec la densité ni avec la symétrie des hémisphères cérébraux, ni avec la
configuration des sillons cérébraux
 AVC hémorragique: lésion focale spontanément hyperdense du parenchyme. ou soit au niveau du LCR des
ventricules cérébraux avec la forme sous arachnoïdienne.

12. LES TUMEURS SECONDAIRES OU METASTASIQUES : Elles représentent environ 30 % des masses
intracrâniennes ; ces métastases proviennent communément: des Poumons, des Seins, du Colon, des Reins, du
Mélanome.
– Au scanner, ces lésions se présentent sous forme de lésion nettement circonscrite souvent multiple, mais parfois
solitaire. Ces lésions prennent communément le produit de contraste en augmentant leur de densité et se trouvent
bien souvent entourées d’œdème péri lésionnel.

13. IMAGE DE L’ABCES


Au scanner, il s’agit communément d’une masse arrondie et bien délimitée, qui dispose d’une capsule épaisse et régulière,
accompagnée assez souvent d’un important effet masse.
– Le diagnostic différentiel d’un abcès cérébral est toutefois à faire avec un gliome géant à haut grade de
malignité.

14. LES PATHOLOGIES DEGENERATIVES DE L’ENCEPHALE


a) ATROPHIE CEREBRALE
L’atrophie cérébrale se traduit concrètement par une diminution du volume et du poids du cerveau à la suite d’une perte du
parenchyme cérébral.
Elle est due par la dégénérescence de la substance blanche, la dégénérescence de la substance grise ou encore par une
dégénérescence mixte.
b) IMAGERIE DE L’HYDROCEPHALIE
L’hydrocéphalie survient à la suite d’une malformation congénitale d’une méningo- encéphalite à l’origine d’une obstruction
de l’aqueduc de Sylvius ou des trous de Magendie et Luschka ou encore à cause d’une tumeur qui comprime les canaux
d’évacuation du LCR.
NB : Au Scanner l’atrophie cérébrale se manifeste par l’élargissement des ventricules avec majoration de l’index
cortico-ventriculaire, l’élargissement des sillons de manière focale ou diffuse.
Tandis que L’hydrocéphale se manifeste par un élargissement des ventricules (ventriculomégalie) avec effacement des
sillons.

15. IMAGE RADIOLOGIQUE DE LA NEUROCYSTICERCOSE ET TOXOPLASMOSE:


– NEUROCYSTICERCOSE: image nodulaire, calcifiée, hyperdense unique ou multiple.

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– TOXOPLASMOSE: image en cocarde formée d'une hypodensité entourée d'un anneau hyperdense lui-même
dans une zone hypodense (œdème cérébrale).

16. IMAGE RADIOLOGIQUE DE LA HERNIE DISCALE: une myélographie basse va mettre en évidence la
présence d’une compression du canal médullaire

17. IMAGE DU CANAL LOMBAIRE RETRECI: un Scanner simple de la colonne lombaire mettra en évidence une
hernie discale latéro-médiane droite

CHAPITRE III. IMAGERIE DES OS DE LA FACE, DE L’OS TEMPORAL,


DES YEUX ET DE LA THYROIDE

1. L’IMAGERIE DES CAVITES SINUSIENNES


Les cavités sinusiennes contiennent normalement de l’air et donnent radiologiquement une image noire. Elles peuvent
être explorées par radiographie simple ou mieux au scanner.
La sinusite aigue se manifeste radiologiquement sous forme de voile des cavités sinusiennes par rapport à la clarté
buccale ou franchement par la présence des sécrétions.
Dans sa forme chronique (sinusite chronique), la cavité sinusienne peut présenter un épaississement de la muqueuse qui
quelque fois se manifeste sous forme de polype.

2. IMAGERIE DE LA MANDIBULE : Les radiographies réalisées sous l’incidence RX mandibule défilée peuvent
permettre l’étude des dents (carie dentaire), celle des tumeurs mandibulaires, ainsi que le bilan d’un traumatique
maxillaire et facial

3. IMAGERIE DE L’ATM : L’articulation temporo-mandibulaire (ATM) est explorée radiologiquement sous


l’incidence de « PARMA ».

4. LES FRACTURES DES ROCHERS


Les fractures des rochers peuvent se manifester cliniquement par un écoulement du liquide céphalo-rachidien à travers les
conduits auditifs externes, parfois avec présence de vertiges et perte de l’ouïe. Dans ce cas le clinicien devra demander les
radiographies des rochers selon l’incidence de « Stenvers » à la recherche d’un éventuel trait de fracture intéressant les
rochers.
NB : Aujourd’hui, le scanner cranio-cérébral constitue le meilleur moyen d’investigation des fractures des rochers.

5. Les mastoïdites et les cholestéatomes peuvent nécessiter les radiographies selon l’incidence régionale de «
SCHÜLLER » ou l’exploration par le scanner.

6. EXPLORATIONS DES MALADIES DE LA CAVITE ORBITAIRE, GLOBE OCULAIRE, GLANDE THYROIDE ET


SALIVAIRE
– Les cavités orbitaires sont étudiées à la radiographie conventionnelle ou au scanne
– le globe oculaire : mieux exploré par échographie et par scanner orbitaire.
– Glande thyroïde: Les nodules thyroïdiens sont mieux détectés à l’échographie ; ce procédé permet à la fois les
mensurations des lobes et l’étude de l’échostructure de la glande. elle permet éventuellement la réalisation d’une
ponction-biopsie guidée.
– Glandes salivaires: Les glandes salivaires parotidiennes, sous-mandibulaires étaient jadis explorées par injection
de produit de contraste (Sialographie). Aujourd’hui, ces glandes sont mieux étudiées avec les ultrasons
(échographie).

CHAPITRE IV. IMAGERIE DU SEIN.

1. TECHNIQUES D’EXPLORATIONS DU SEIN


Les moyens auxquels on recourt fréquemment sont : La mammographie, l’échographie et la galactographie.

2. LA MAMMOGRAPHIE = technique de choix dans l’exploration des seins en imagerie médicale.

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Consiste à faire lire les clichés par deux médecins est dénommée « Méthode en double aveugle ». La méthode en
double aveugle consiste à la lecture des clichés par deux médecins radiologues, indépendamment l’un de l’autre (L’un
ne pouvant être ténu au courant de l’avis de l’autre).
Cette lecture consistera à relever systématiquement les détails ci-après :
 Présence d’un épaississement ou d’une rétraction de la peau
 Présence d’une distorsion de l’architecture sous-cutanée
 Présence d’une masse à contours spiculés
 Présence des micros calcifications regroupées,
 Présence des ganglions.

c) LES PRINCIPALES INDICATIONS DE L’ECHOGRAPHIE DES SEINS SONT :


 L’exploration des masses chez les femmes de moins de 28 ans
 Différenciation entre masse solide et kystique.
 Réalisation des biopsies écho guidées.

d) DIFFERENCE ENTRE LES IMAGES DU SEIN D'UNE FEMME JEUNE ET FEMME AGEE:
 Chez la femme âgée: on note une infiltration graisseuse dans le tissu mammaire qui se présente
radiologiquement sous forme d’un tissu sombre, ce qui rend relativement aisée la détection des
carcinomes qui sont de densité hydrique.
 Chez la femme jeune: on a des seins radiologiquement très dense ce qui peut occasionner une
confusion entre un carcinome et un tissu mammaire normal.

3. GALACTOGRAPHIE : Consiste à la réalisation des clichés après injection du produit de contraste dans un canal
galactophore. permet l’exploration des carcinomes des canaux galactophores et la recherche des lésions
profondes.

4. QUELQUES ENTITES PATHOLOGIQUES DES SEINS


 Les fibroadénomes
 les kystes des seins
 les galactocèles
 la rétraction du mamelon
 les prothèses ou implants.
NB: L’élargissement du sein de l’homme peut faire évoquer: La gynécomastie, un abcès, le lipome, un kyste ou un
cancer.

CHAPITRE V. IMAGERIE THORACIQUE

1. LES TECHNIQUES D’EXPLORATION DU THORAX


 La radiographie du thorax
 La bronchographie (Bronchographie du poumon droit et du poumon gauche) :
 L’artériographie pulmonaire
 Le Scanner et L’IRM
 L’Echographie

2. LES CRITERES TECHNIQUES D’UN CLICHE DU THORAX DE FACE REALISE CORRECTEMENT SONT :
 L’incidence.
 La symétrie du cliché
 La dose
 Le temps respiratoire du cliché

COMMENT LIRE LE CLICHE DU THORAX ?


 Il faut d’abord commencer par bien placer le cliché au négatoscope. Le cliché ‘’doit vous regarder ‘’. Le côté
gauche du patient reconnu par la présence du bouton aortique, de la pointe du cœur et de la poche à air de
l’estomac, doit être à votre droite. Le côté droit du malade représenté par la présence ‘’ d’un index en plomb’’ est à
votre gauche.
 Ensuite, vérifier l’identité du malade sur le cliché.
 On appréciera par la suite les critères techniques (pour répondre à la question de savoir si le cliché remplit les
conditions optimales pour être lu).

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 On procédera enfin à l’analyse du parenchyme pulmonaire, du médiastin et du cœur, de la plèvre, du


diaphragme, du gril costal et enfin celle des parties molles thoraciques.

3. LES GRANDS SYNDROMES THORACIQUES : La pathologie thoracique comprend les grands syndromes
thoraciques suivants :
 Le syndrome alvéolaire  Le syndrome médiastinal
 Le syndrome interstitiel  Le syndrome bronchique
 Le syndrome mixte  Le syndrome vasculaire
 Le syndrome nodulaire  Le syndrome pariétal.
 Le syndrome pleural
NB :
 sd alvéolaire: opacité homogène systématisée, intéressant un lobe ou un segment de lobe, opacité de forme
triangulaire à base périphérique et à sommet hilaire, présence d'un bronchogramme aérien négatif visible en
surimpression sur l'opacité pneumonique.
 sd interstitiel: au stade initial le thorax est normal, après on note L'aspect en verre dépoli, opacités linéaires,
opacités réticulo nodulaires et opacités nodulaires franches
 sd pleural:
o pleurésie: présence de la ligne dite "ellis Damoiseau". cette ligne correspond à une ligne parabolique
qui s'interpose entre l'opacité occasionnée par la collection liquidienne se trouvant dans la grande cavité
et la plage transparente du poumon contigu
o pneumothorax: caractérisée par une clarté "avasculaire", refoulant en dedans le poumon résiduel
 sd médiastinal: Opacité paramédiastinale de densité hydrique, bien délimitée du coté pulmonaire et silhouettant
l’opacité médiastinale avec laquelle elle se trouve en contact direct. Certaines opacités peuvent réaliser un
contour polycyclique (par ex en cas d’adénopathies médiastinales). Ces opacités peuvent siéger dans n’importe
quel compartiment notamment antérieur, moyen ou postérieur de FELSON.

4. DEFINITION ET CLASSIFICATION DES NODULES : Les nodules sont des opacités rondes classées en fonction
de leur taille et de leur distribution topographique :
 Les miliaires classiques : opacités nodulaires à grains très fins (grains de sable), à la limite de la
visibilité, toujours distribuées de manière homogène.
 Les miliaires à gros grains (> 5mm).
 Les macronodules ou les gros nodules de la taille de balle de ping-pong (de 1 à 5 cm).

5. CORRELATION ENTRE L’ETIOLOGIE ET LA TAILLE DES NODULES


 La miliaire classique constituée des grains très fins est communément retrouvée en cas de tuberculose
miliaire.
 La miliaire à gros grains est généralement retrouvée dans les pathologies granulomateuses
 Les macronodules peuvent être retrouvés bien que rarement, dans certaines pathologies
granulomateuses ainsi que dans les métastases pulmonaires d’origine hématogène « image en
lâcher de ballon ».

6. L’EPANCHEMENT PLEURAL LIQUIDIEN


a. CAUSES : La pleurésie peut être d’origine Infectieuse (bactérienne spécifique ou non spécifique, virale ou
mycotique), traumatique, inflammatoire (RAA, maladie du collagène), cardio-vasculaire (OAP), systémique
ou néoplasique.
b. IMAGE RADIOLOGIQUE D’UNE PLEURESIE
 En position debout, même une très petite quantité du liquide s’accumule d’abord dans les sinus
costodiaphragmatiques postérieurs puis dans les sinus latéraux.
 Au fur et à mesure que le liquide s’accumule (une pleurésie de moyenne abondance), on pourra assister
à une disparition des angles des sinus costo-phréniques qui deviennent émoussés.
 Plus tard lorsque la quantité du liquide atteint plus de 75cc, on verra apparaître la ligne dite «d’Ellis
Damoiseau » = ligne correspond à une ligne parabolique adossée au sinus costo-phrénique concerné, qui
s’interpose entre l’opacité occasionnée par la collection liquidienne se trouvant dans la grande cavité et la
plage transparente du poumon contigu
c. EVOLUTION D’UN EPANCHEMENT PLEURAL LIQUIDIEN : L’épanchement pleural liquidien évolue soit
vers une résorption totale, soit vers la chronicité avec formations d’adhérences et des cloisonnements. Au
stade ultime de la chronicité, la plèvre devient scléreuse, s’épaissit et se calcifie de manière irréversible ;
cette évolution du processus vers la chronicité est appelée « pachypleurite ».

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NB : On parle de « pleurésie » lorsque l’épanchement pleural est liquidien, tandis qu’il s’agit d’un « pneumothorax »
lorsque l’épanchement pleural est aérique.

7. DIFFERENTS STADES DE L’ATTEINTE DE L’INTERSTITIUM : L’atteinte de l’interstitium peut se manifester à


des degrés divers, allant de l’image thoracique normale jusqu’à l’atteinte interstitielle franche comme synthétisée
ci-dessous :
 Le stade initial de l’atteinte de l’interstitium est caractérisé radiologiquement par un poumon sain
(Thorax normal).
 L’aspect en verre dépoli signe une atteinte interstitielle aigue.
 Les opacités linéaires correspondant respectivement aux lignes de Kerley A, B et C qui signent l’atteinte
des septa interlobulaires.
 Les opacités réticulonodulaires signent l’inflammation de l’interstitium péribronchovasculaire au stade
avancée.
 Les opacités nodulaires franches signent généralement l’atteinte granulomateuse.

8. L’ELARGISSEMENT DU HILE
Le hile peut être élargi par les causes ci-après :
 Une surcharge ou dilatation des vaisseaux hilaires
 Un élargissement des ganglions communément appelé « adénopathies » .
 Une tumeur

9. LA PNEUMONIE : correspond à une inflammation pulmonaire non excavé ; il s’agit d’une atteinte franche du
parenchyme pulmonaire strictement limitée à un segment, à un ou à plusieurs lobes à la fois.
1) ASPECT RADIOLOGIQUE ET EVOLUTION D’UNE PNEUMONIE
– L‘image radiologique d’une pneumonie lobaire franche correspond à une opacification franche et homogène du
parenchyme pulmonaire, strictement limitée à un segment, à 2 ou à un lobe. Le diagnostic différentiel est à faire
entre la pneumonie et l’atélectasie :
– En cas de pneumonie, il existe une intégrité du volume du lobe ou du segment pulmonaire atteint, sur lequel on
peut déceler la présence d’un bronchogramme aérien négatif.
– En cas d’atélectasie, on note un affaissement du volume du lobe ou du segment pulmonaire intéressé par
l’affection attraction du médiastin et de ses structures vers le poumon malade. Contrairement à la pneumonie, le
bronchogramme aérien négatif n’est pas visible en cas d’atélectasie.

2) Evolution de la pneumonie : Dans 80 à 90% des cas, la pneumonie lobaire franche se résorbe
classiquement dans 1 semaine et un peu plus tard dans ±4 semaines chez le diabétique.
La pneumonie vraie (à pneumocoque pneumoniae) ne dure que 7 jours, durant lesquels l’opacité diminue progressivement
de tonalité et perd de son étendue avant de disparaître totalement.

10. LA BRONCHOPNEUMONIE : C’est une infection qui Intéresse initialement les bronches et les alvéoles qui les
entourent.
– L’image radiologique d’une bronchopneumonie sur cliché du thorax est celle d’une plage des petits
nodules opaques correspondant aux micros abcès péri- bronchiques ; entre lesquels on reconnait la
présence d’un bronchogramme aérien négatif occasionné par une infiltration du tissu mou péri bronchique.

11. L’ABCES PULMONAIRE : C’est la cavitation du poumon par nécrose parenchymateuse dont le matériel
nécrotique peut se vider par la bronche de drainage.
L’image radiologique qui en résulte est caractérisée en débout par la présence de l’air dans cette cavité
pulmonaire néoformée, limité en bas par un niveau liquide horizontal appelé « niveau hydro-aérique ».

12. LA TUBERCULOSE PULMONAIRE


– PRIMO INFECTION : Manifestations radiologiques : RX thorax normale dans 90% des cas.
– LA TUBERCULOSE MALADIE : Manifestations radiologiques : la présence d’opacités nodulaires

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13. IMAGE RADIOLOGIQUE DE L’ASPERGILOME : est caractérisé par l'image radiologique classique dite "en
grelot" ou "fungus ball"

14. IMAGE RADIOLOGIQUE DE LA SCARCOIDOSE PULMONAIRE:


– stade 1: adénopathies médiastinales bilatérales et symétriques
– stade 2:adénopathies médiastinales et micro nodules intetdtitiels
– stade 3:infiltrat/micro nodules interstitiels sans adénopathies médiastinales
– stade 4: fibrose

15. L’ADENOME OU L’ADENOCARCINOME BRONCHIQUE :


Développé aux dépens des voies respiratoires, cette tumeur est caractérisée par les signes radiologiques suivants :
– Masse ou nodule mesurant moins de 6cm à contour régulier, tantôt irrégulier et souvent spiculée
– Elargissement hilaire unilatéral
– Parfois développement au sein de la masse d’un creusement à paroi épaisse de plus de 15mm.
– Eventuellement on peut noter la présence d’un bronchogramme aérique au sein de la masse
– Parfois on peut relever des signes associés: atélectasie, pleurésie, adénopathies hilaires, métas dans poumon
controlatéral

16. IMAGE RADIOLOGIQUE DES METASTASES PULMONAIRES :


– La dissémination hématogène peut donner lieu : Soit à une opacité arrondie solitaire soit à une image
classique en «lâché des ballons»
– Dissémination lymphatique: image réticulo-nodulaire diffuse

17. IMAGE RADIOLOGIQUE DE L’EMBOLIE PULMONAIRE:


– un cliché thoracique normal
– une distension de l'artère pulmonaire et/ou de cavités droites
– hyperclarté côté embolisé
– surélévation d'une coupole diaphragmatique du côté embolisé
– atélectasies en bande, opacité linéaire sus diaphragmatiques hilifuges
– aspect d'opacité infarctus
– épanchement pleural réactionnel

NB : lorsque le cliché du thorax est fait en inspiration profonde et en apnée, On dénombrera 6 à 7 arcs antérieurs au-
dessus de l’hémicoupole diaphragmatique droite, ou on pourra compter 9 à 10 arcs postérieurs.
Tandis que lorsqu’il est réalisé malheureusement en expiration, le nombre d’arc sera moindre.

CHAPITRE VI. IMAGERIE CARDIOVASCULAIRE

1. MOYENS D’EXPLORATION
– Rx Thorax : permet d’évaluer l’index cardio-thoracique (ICT) et d’étudier les contours de l’ombre
cardiaque. Elle fait voir également le retentissement sur les poumons des maladies cardiaques.
– La scopie du cœur : permet d’étudier la cinétique du cœur.
– L’échographie : offre la possibilité d’étudier à la fois les dimensions des différentes chambres du cœur,
la cinétique pariétale et valvulaire ainsi que l’étude d’autres paramètres comme la fraction d’éjection
systolique du ventricule gauche.
– La scintigraphie : technique de plus en plus utilisé dans le dépistage d’infarctus du myocarde.
– L’angiographie des coronaires : permet l’étude des vaisseaux nourriciers du cœur.
– D’autres techniques comme l’IRM et le scanner sont des techniques qui se font de plus en plus
remarquer.

2. L’INFARCTUS DU MYOCARDE : est occasionné par une oblitération complète d’un des vaisseaux nourriciers du
cœur, à l’origine d’une mortification du muscle du cœur. L’infarctus du myocarde correspond donc à une nécrose
du muscle cardiaque d’origine ischémique, ce qui finit par une fibrose du tissu cardiaque mortifié.
– L’imagerie est marquée par les signes d’akinésie pariétale ou septale, par les hypokinésies ou
par des mouvements paradoxaux à l’échographie du cœur.

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3. LES MALADIES DU PERICARDE


Il existe deux types de péricardite :
– La péricardite dite séreuse c'est-à-dire celle qui est occasionnée par la présence du liquide entre le péricarde et
l’épicarde.
– La péricardite dite constructive c'est-à-dire celle qui est caractérisée par la fibrose des enveloppes du cœur
– L’IMAGE RADIOLOGIQUE D’UNE PERICARDITE SEREUSE : sur un cliché de thorax de face correspond à une
silhouette cardiaque élargie symétriquement et disposant d’un collet très court. Cette forme particulière de la
silhouette cardiaque est appelée « Cœur en calebasse »
– L’IMAGE RADIOLOGIQUE D’UN PERICARDE CONSTRUCTIF : est marquée par la présence des calcifications en
« coque d’œuf » autours de la silhouette cardiaque, visibles sur cliché du thorax de face et de profil ; alors que
le volume cardiaque paraît plutôt réduit.

4. EXPLORATION DES VAISSEAUX SANGUINS : L’exploration des artères se fait respectivement par :
– L’angiographie : Technique qui étudie la lumière des artères après ponction artérielle et injection du produit
de contraste
– La phlébographie/ veinographie : Consiste à une ponction veineuse, suivit d’une injection IV du produit de
contraste avec prise séquentielle rapide des clichés.
– Echographie standard : méthode de choix dans la recherche d’anévrysmes, des dissections et des
thromboses.
– L’échographie doppler : étudie la direction et la vitesse du flux sanguin. Cette technique est très performante
dans le dépistage des sténoses et d’occlusions ex. artère rénale. surtout sous options « couleur ou spectral »,
permet de réaliser un très large bilan de la perméabilité veineuse.
– Le scanner: C’est une technique qui complète souvent l’écho et permet d’obtenir des détails concernant les
dissections d’anévrysmes, les thromboses vasculaires de l’aorte et des vaisseaux pelviens.
– MRI angiography : C’est une technique très performante dans étude des vaisseaux, mais limitée
malheureusement par son accessibilité plutôt difficile

5. MOYENS D’INVESTIGATION DES LYMPHATIQUES :


Les principaux moyens d’investigation du système lymphatique sont :
– RX Thorax
– Echographie
– Lymphographie
– Scanner et IRM

6. DETAILS A RECHERCHER EN CAS DE THROMBOSE VEINEUSE :


Les détails à rechercher en échographie simple et en écho Doppler sont :
– Visualisation directe des thrombi échogènes
– Manque de dilatation au manœuvre de Valsalva
– Manque de collapsus à la compression
– Perturbation du spectre biphasique à l’écho Doppler spectral.

7. QUELQUES TECHNIQUES INTERVENTIONNELLES VASCULAIRES

– L’EMBOLISATION : consiste à une occlusion vasculaire provoquée, souvent pratiquée dans le but de soigner
les hémorragies digestives, de contrôler certaines malformations congénitales ou de juguler les hémorragies
avant certaines interventions chirurgicales par une dévascularisation préventive.

– L’ANGIOPLASTIE : Cette méthode interventionnelle procédée par la pause dans le vaisseau malade d’un
ballon gonflable ou d’un « stent » métallique, dans le but de dilater sa lumière et assurer à nouveau sa
perméabilité.
Cette méthode porte le nom « d’Angioplastie Transluminale Percutanée ou PTA »

– LA THROMBOLYSE : c’est le procédé inverse à l’embolisation qui consiste à dissoudre le thrombus se


trouvant dans un vaisseau de manière à rétablir sa perméabilité.

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CHAPITRE VII. IMAGERIE DIGESTIVE

1. IMAGERIE DU TUBE DIGESTIF.


Le tube digestif peut être exploré radiologiquement de 2 façons :
– Les explorations simples ou directes, réalisées sans produit contraste.
– Les explorations après opacification ou après usage du produit de contraste.

2. L’ABDOMEN SANS PREPARATION (ASP)


La radiographie simple de l’abdomen, réalisé sans l’usage d’un quelconque produit de contraste artificiel est appelé
Abdomen à blanc (Rx AAB) ou Abdomen sans préparation (Rx ASP). Ce cliché doit normalement visualiser tout l’abdomen
à partir des coupoles diaphragmatiques jusqu’à la symphyse pubienne.

3. QUELQUES PATHOLOGIES VUES SUR L’ASP


– Le pneumopéritoine
– Les corps étrangers métalliques, le diamant,
– Le volvulus,
– Les calcifications (ganglions, lithiases, phlébolithes)
– Les niveaux hydro-aériques des intestins grêles et du colon

4. SEMIOLOGIE DES EXAMENS DU TUBE DIGESTIF


La lecture méthodique des clichés du tube digestif recourt systématiquement aux détails suivants :
– La topographie de l’organe
– La mucographie
– La souplesse des parois
– L’expansibilité de l’organe
– La présence ou l’absence d’images d’addition ou de soustraction

5. LES OESOPHAGITES : C’est l’inflammation de l’œsophage d’origine soit infectieuse (Herpes), toxiques
(cannabis), soit chimique. L’image radiologique correspond au début à un remaniement des plis muqueux.

6. LE SYNDROME DE MALORY-WEISS : correspond à une blessure de la muqueuse de l’œsophage due aux


vomissements, occasionnés par l’ingestion des substances irritants comme l’alcool. Ces blessures occasionnent
une perte de la substance de la muqueuse qui se traduit radiologiquement par des petites images d’addition
sur cliché de transit OED.

7. L’ACHALASIE : Encore appelée « cardiospasme », correspond à une dégénérescence du plexus nerveux au


niveau du cardia, à l’origine d’une dilatation de l’œsophage (mégaoesophage), causée par un manque de
relâchement du cardia. L’image radiologique est marquée par la présence des niveaux hydro-aériques se
projetant sur le médiastin sur cliché du thorax en debout.

8. LES COLITES
a) Il existe communément 3 types de colite :
– La colite ulcéreuse : C’est une entité qui débute par le rectum et atteint la totalité du cadre colique sans
laisser des zones saines.
– La maladie de CHRON : La maladie atteint le plus souvent l’intestin grêle (iléon terminale), le colon ou
le duodénum, mais toujours de manière régionale.
– La colite amibienne : La colite amibienne intéresse souvent le caecum, le sigmoïde et le colon
descendant.

b) IMAGE RADIOLOGIQUE D’UNE COLITE PURE: Elle est faite de :


– Aspect tubulé du colon c'est-à-dire dépourvu d’haustrations
– Présence d’ulcérations marginales
– Présence des zones de sténose avec réduction du calibre des anses intestinales
– Dans certains cas comme en cas d’amibiase, le processus peut développer une véritable masse solide
appelée «amoebome», qui peut simuler un cancer du côlon avec présence d’une image de soustraction
marginale.

9. L’APPENDICITE AIGUE :

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C’est l’inflammation de l’appendice accompagnée dans la plupart des cas d’une obstruction de la lumière du viscère. Le
diagnostic échographique de l’appendicite repose sur les critères suivants :
– Parois épaissie > 6mm
– Non compressible
– Présence éventuelle d’appendicolithe
– Aspect hyper vascularisée à l’écho Doppler

10. AVANTAGE DE LA FIBROSCOPIE DE L'ESTOMAC SUR LA RX OED?


Hormis la visualisation de la lésion la fibroscopie permet également de faire de prélèvement (biopsie)

NB : Rx LABA = Lavement Baryté: C'est une opacification du colon par injection á travers une canule rectale d'un agent de
contraste choisi selon le contexte clinique.

CHAPITRE VIII. IMAGERIE MUSCULOSQUELETTALE

1. Les différents moyens d’exploration du système locomoteur sont : La radiographie, L’arthrographie,


L’échographie, Le scanner, La scintigraphie, L’IRM

2. SEMIOLOGIE OSSEUSE ELEMENTAIRE :


Imagerie du squelette est basée sur 3 critères essentiels ci-dessous : 1.Anomalie de densité osseuse 2.Anomalie de
structure osseuse 3.Anomalie de forme osseuse

3. RADIOGRAPHIE SIMPLE DE L’ARTICULATION :


Les structures à analyser sur radiographie simple d’une articulation sont : 1.L’interligne articulaire, 2. Les surfaces
articulaires, 3. Les portions osseuses, 4. Les axes du membre, 5.Les parties molles.

4. IMPORTANCE DE L’ECHOGRAPHIE MUSCULOSQUELETTALE : 1.Permet l’étude des parties molles intra et


extra articulaires …) 2. Permet l’étude des muscles 3.Permet l’étude des ligaments.

5. L’ARTHROGRAPHIE : se fait moyennant l’injection intra articulaire du produit de contraste ; Cet examen trouve
son indication dans l’étude des lésions ligamentaires, méniscales et tendineuses, cartilagineuses.

6. LA RADIOLOGIE A UNE PLACE IMPORTANTE DANS LA PRISE EN CHARGE DES FRACTURES. Elle va
servir notamment à :
- préciser le siège ou site de la fracture.
- donner le type de fracture, simple avec description du trait de fracture
- préciser le déplacement de la portion osseuse distale, son angulation, sa rotation et son
chevauchement.

7. LES SIGNES D'UNE FRACTURE SUR LA RADIOGRAPHIE D'UN OS:


- une ligne transparente sur l'os
- une ligne dense si les fragments sont compactés
- Irrégularité de la corticale
- Réaction périostée
- angulation ou chevauchement
- lipo-hemathrose
- tuméfactions des parties molles

8. SIGNES RADIOLOGIQUES D'UNE PSEUDARTHROSE.


- Extrémité des fragments en patte d'éléphant
- persistance de l'interligne entre les 2 fragments
- comblement du canal médullaire

9. LOCALISATION DE LA MALADIE DE KAHLER: au niveau du crâne, du rachis ; des côtes ou bassin

10. DECRIVEZ LES LESIONS DU MAL DE POTT:

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Les manifestations radiologiques:


 stade initial: déminéralisation des corps vertébraux, associée à un pincement du disque intervertébral.
 stade d'état: destruction des vertèbres avec déformation cuneiforme, tantôt tassement en galette des corps
vertébraux. A ce stade on assiste assez souvent à la formation d'abcès pottique. á la suite d'importants dégâts
lésionnels apparaît finalement une gibbosité.
 stade de stabilisation: Recalcification avec recollement des morceaux vertébraux, accompagnés assez souvent
de disparition du disque et soudure des corps vertébraux.

Nb : En cas de pott:
 cervical: l'abcès a tendance à couler en avant et occasionner un bombement ant du tissu mou.
 dorsal ou lombaire: l'abcès a tendance à couler latéralement; occasionnant de ce fait un bombement para
vertébral bilatéral du tissu appelé "image en fuseau para vertébral"

11. SIGNES RADIOLOGIQUES DE L'ARTHROSE LOMBAIRE:


 Pincement discal
 sclérotisation des surfaces articulaires avec apposition d'ostéophytes marginaux en "becs de
perroquet" au niveau des plateaux vertébraux sus et sous-jacents au disque précité.

12. SIGNES RADIOLOGIQUES DE LA GOUTTE:


 présence d'érosions marginales sur les contours sclérosés
 présence des géodes sous corticaux
 présence des "tophus goutteux" dans le tissu mou (fines calcifications de faible tonalité).

13. Différence entre SYNDESMOPHYTES et OSTEOPHYTES et les pathologies correspondantes:


 SYNDESMOPHYTES = excroissances verticales au niveau des plateaux vertébraux dans le cas d'une
spindylarthrite ankylosante.
 OSTEOPHYTES = excroissances horizontales au niveau des plateaux vertébraux dans le cas d'une
arthrose

14. SIGNES RADIOLOGIQUES DU PIED DIABETIQUE:


 complications métaboliques: Déminéralisation des os
 complications nerveuses: névrite diabétique à l'origine d'ostéolyse des extrémités et des fractures
pathologiques.
 complications infectieuses: gangrène gazeuse qui se manifeste radiologiquement par la présence des
bulles d'air dans le tissu mou (emphysème du tissu mou).

15. SIGNES RADIOLOGIQUES DE LA NECROSE ASEPTIQUE et les localisations les plus fréquentes de la
maladie:
 stade 1: image radiographique normale; parfois une ostéoporose discrète avec discret élargissement de
l'interligne articulaire; ostéocondensation.
 stade 2:osteoporose franche des os avec une ligne hypodense sous chondrales, géodes et érosions sous
corticales.
 stade 3:fragmentation de l'épiphyse intéressée; fonte et déformation de épiphyse au cas où l'articulation est
soumise à des contraintes mécaniques.
 stade 4:reparation des dégâts par recalcification avec recollement des fragments osseux.

Localisation: au niveau de l’os carpien, os tarsien naviculaire, la tête des métatarses, la tête fémorale, l’apophyse
vertébrale, le tubercule tibial antérieur

16. LE SARCOME OSTEOGENIQUE : Son image radiologique est très variable, toutefois l’ostéosarcome comporte
absolument les détails radiologiques suivants : 1.Rupture du cortex osseux 2.Envahissement du tissu mou
donnant l’image en « feu de paille » 3. Présence d’une importante réaction périoste, spiculaire ou lamellaire.

17. L’ARTHROSE DU RACHIS : L’atteinte arthrosique du rachis donne radiologiquement les signes suivants :
1.Pincement discal (souvent asymétrique) 2.Ostéosclérose des surfaces articulaires 3.Présence d’ostéophytes
marginaux «en bec de perroquet » 4.Présence de géodes d’hyperpression sous forme de kystes sous-chondraux
5.Présence d’un croissant gazeux discal qui signe la présence d’une dégénérescence discale.

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18. L’ARTHRITE RHUMATOIDE : s’attaque préférentiellement aux petites articulations et se manifeste


radiologiquement par :
 Tuméfaction précoce du tissu mou péri-articulaire.
 Présence d’une déminéralisation symétrique des os des extrémités (mains), de topographie dite « en
bande péri-articulaire », intéressant précocement les 2e et 3e articulations métacarpo-phalangiennes.
 Plus tard apparaissent les pincements des interlignes articulaires métacarpo-phalangiennes et inter-
phalangiennes.
 Bien plus tardivement apparaissent enfin les soudures des os (arthrodèses) et les déformations
irréparables des os

CHAPITRE IX. IMAGERIE GENITO-URINAIRE

Il existe plusieurs techniques d’imagerie explorant les voies urinaires, parmi lesquels nous citerons : l’appareil urinaire
simple (AUS), l’urographie intraveineuse (UIV), l’artériographie, le scanner et l’IRM.

1. L’U.I.V = étude anatomophysiologique des reins et des voies excrétrices après injection I.V. d’un produit de
contraste excrété préférentiellement par les reins.
a. LES DIFFERENTS PRODUITS DE CONTRASTE UTILISEES en UIV contiennent de l’iode ; ils sont
catégorisés en 2 grands groupes :
 Les tri-iodés hydrosolubles ioniques (Urographin, Télébrix®)
 Les tri-iodés hydrosolubles non ioniques (Omnipaque®)
b. CONTRE-INDICATIONS DE L’UIV : L’injection du produit de contraste est contre-indiquée de manière
absolue dans les cas ci-après : 1.Allergie antérieure au produit de contraste iodé 2.Grossesse
3.Insuffisance rénale.

2. LES AUTRES INVESTIGATIONS RADIOLOGIQUES


Nous pouvons juste citer : 1.L’uretero-pyelographie rétrograde (U.P.R.) 2. La néphrostomie percutanée 3.L’uréthro-
cystographie ascendante ou rétrograde (U.C.A.)

3. URISCAN = examen scanographique de l'UIV (homologue de l'UIV) En 2 ou en 3D.


INDICATION : cancer de la prostate, cancers des reins, coliques néphrétiques, cancer abdominal, traumatisme
lombaire, un saignement urinaire, douleur lombaire aiguë fébrile.

4. LA COLIQUE NEPHRETIQUE
S’explore par l'UROSCANNER qui permet de visualiser le calcul et son impact sur les uretères et les reins.

5. EXPLORATION DE LA GLANDE PROSTATIQUE :


a. Echographie: servira à l'étude de l'écho structure de l'organe et au mesurage du poids de la glande
ainsi qu'au calcul du résidu post mictionnel de la vessie.
b. UIV: n'apporte presque pas d'info sur la prostate. son intérêt serait plutôt limité au bilan du
retentissement de l'HBP sur le haut appareil urinaire.

6. EXPLORATION DES VARICOCELES:


L’exploration des varicocèles se fait par l'échographie standard et doppler couleur des veines spermatiques pour
calculer leur calibre normal de 2mm et apprécier le flux sanguin. Les varicocèles se voient comme des tubules dilatées,
serpentiformes et mesurant plus de 2mm de diamètre.

CHAPITRE X. IMAGERIE GYNECOLOGIQUE

1. DIFFERENTES TECHNIQUES D’EXPLORATION EN IMAGERIE GYNECOLOGIQUE


a. L’ECHOGRAPHIE GYNECOLOGIQUE (en sus pubien ou endovaginal): apporte des précisions
concernant l'utérus, ovaires et les annexes en fournissant les détails concernant leurs tailles, contours,
et échostructure.

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b. L’HYSTERO-SALPINGOGRAPHIE (HSG) : C’est l’examen radiologique destiné à l’étude de la cavité


utérine et de la perméabilité des trompes, grâce à l’injection intra utérin du produit de contraste à partir
du col. Indications : surtout en cas de stérilité, synéchies.
c. L’HYSTEROSONOGRAPHIE (HSSG) : C’est l’examen échographique génital permettant de visualiser
la cavité utérine et d’apprécier la perméabilité des trompes. Cet examen se fait pratiquement de la
même manière que l’HSG ; sauf qu’on procède ici à l’injection du sérum physiologique ou de l’eau
distillé, en lieu et place du produit de contraste iodé.

2. LES OVAIRES : L’échographie permet l’exploration satisfaisante des ovaires surtout par abord endo-vaginale ;
cet examen parvient généralement à fournir des précisions sur les pathologies de l’ovaire ci-après : 1.Les
dystrophies ovariennes 2.Les tumeurs bénignes principalement les kystes de l’ovaire 3.Les tumeurs
solides.

CHAPITRE XI. IMAGERIE EN OBSTETRIQUE

ECHOGRAPHIE EN OBSTETRIQUE : L’échographie de la femme enceinte permet non seulement l’étude du bien être
fœtal, mais aussi l’étude de l’environnement de la grossesse notamment l’organe destiné à loger le produit de la conception
durant 9 mois.
Au moins une échographie est nécessaire à chaque trimestre de la grossesse.

1. ECHOGRAPHIE DU PREMIER TRIMESTRE :


L’échographie est demandée au premier trimestre de la grossesse pour les motifs suivants :
 Confirmer ou infirmer le diagnostic de la grossesse en mettant en évidence la présence d’un sac
gestationnel.
 Faire la datation exacte de la grossesse
 Déterminer l’endroit précis d’insertion du sac gestationnel (intra-utérine ou extra-utérine ?).
 Déterminer s’il s’agit d’une grossesse mono-foetale ou plutôt d’une grossesse multiple.
 Confirmer la viabilité du sac ou des sacs gestationnels.

2. ECHOGRAPHIE DU DEUXIEME TRIMESTRE : sera demandée pour :


 Reconfirmer la viabilité du fœtus,
 Faire l’inventaire des organes du fœtus et étudier brièvement leurs fonctionnements.
 Suivre la croissance fœtale par la biométrie
 Voir les annexes fœtales
 Etudier l’environnement de la grossesse (utérus, ovaires, myomes)
 Aussi de déceler respectivement le « retard de croissance intra-utérin (RCIU) » précoce du fœtus,
les anomalies morphologiques du fœtus, ainsi que les anomalies de son environnement.

3. ECHOGRAPHIE DU TROISIEME TRIMESTRE :


Outre les détails concernant la morphologie et vitalité du fœtus qui sont les même que ceux étudiés au second trimestre,
l’échographie du troisième trimestre de la grossesse sert en plus à :
 Déterminer la présentation du fœtus en prévision de l’accouchement.
 Refaire le bilan anatomique des organes du fœtus et des annexes.
 Etudier les différents paramètres vitaux pour apprécier le bien-être fœtal
 Calculer le poids fœtal

4. LA RADIOPELVIMETRIE : C’est l’étude des diamètres obstétricaux du bassin en vue de prévoir l’éventualité d’un
accouchement par voie basse.
a. INDICATIONS DE RADIOPELVIMETRIE : 1.Promontoire accessible au TV, 2.Gestante de petite taille,
3.Bassin déformé: ostéomyélite, ATR … 4.Macrosomie 5.Grossesse précieuse.

CHAPITRE XII. IMAGERIE PEDIATRIQUE

1. QUELQUES PATHOLOGIES DU NOUVEAU-NE


a. La prématurité et le retard de croissance intra-utérin (RCUI) L’imagerie est très utile dans le bilan
général et dans la surveillance de ces nourrissons nés prématurés ou étiquetés RCIU.

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L’échographie transfontanellaire (ETF) doit être réalisée systématiquement à la recherche des


hémorragies du « germinal matrix » et des lésions ischémiques du cerveau qui sont souvent
asymptomatiques (chez les NNés).
b. L’imperforation anale : l’exploration de l’imperforation anale est réalisée à L’ASP, réalisé sous
incidence de WANGESTEIN RICE, c’est une incidence qui permet de mesurer l’éloignement du méat
anal par rapport au cul de sac colique marqué par la présence de l’air.

2. LA MALADIE DES MEMBRANES HYALINES : Est due à l’insuffisance du surfactant, substance tensio-active des
alvéoles.
A la Rx : les poumons sont hypotransparents, diminués de volume et avec bronchogramme
aérique.

3. PARTICULARITES DU SQUELETTE DE L’ENFANT :


a. zone de croissance: la radiographie d'un os long comporte un vide radiologique au niveau de métaphyses
correspondantes au cartilage de conjugaison.
b. Fractures des os longs: siègent préférentiellement au niveau de poignets et les coudes. Et se présente sous
forme de fracture incomplète communément appelée " fracture en bois vert".

18. LE SQUELETTE DU DREPANOCYTAIRE : les particularités radiologiques de l’os du drépanocytaire sont :


- Médullaire très large (à cause d’une intense activité hématopoïétique) avec mince corticale,
- Présence des stries opaques endo-médullaires correspondants aux lésions d’infarctus osseux.
- Fragilité de l’os vis-à-vis de certains germes
- Tendance prononcée vers la nécrose aseptique (surtout au niveau de la hanche).

4. PARTICULARITES DU THORAX DE L’ENFANT :


La radiographie du thorax : c’est un examen couramment demandé en pédiatrie ; l’examen se fait normalement AP
avec protection des gonades.
- Le nourrisson dispose toujours d’un gros thymus jusqu’à l’âge de 2 ans, visible sur cliché du thorax sous forme
d’un élargissement du médiastin supérieur.
- Le volume du cœur est fonction de l’âge et du sexe.
- LE CAVUM ou RX rhinopharynx est demandé en pédiatrie à la recherche des végétations adénoïdes.

5. PARTICULARITES DIGESTIVES :
 Les atrésies intestinales / invaginations intestinales: le diagnostic d'occlusion est accessible sur AAB
réalisé en débout.
 sténose hypertrophique du pylore: son diagnostic est accessible respectivement à l'échographie et
sur transit OED
 La maladie de HIRSCHPRUNG ou mégacôlon congénital est diagnostiquée par Rx colon baryté

6. LES CARDIOPATHIES CONGENITALES


Les examens ci-après sont demandés en cas de présomption clinique de cardiopathie congénitale :
 Rx thorax : pour évaluer la vascularisation pulmonaire, l’élargissement des cavités cardiaques,
déterminer le côté où se trouve le bouton aortique, la division de la trachée en bronches souches et l’état
des côtes.
 L’examen de l’abdomen pourra déterminer la topographie du foie, de la VCI et de l’estomac et l’examen
des côtes basses.
 L’échographie cardiaque précise le type de pathologie
 L’angiographie et l’IRM sont également des examens très contributifs dans le bilan des cardiopathies.

7. ASP réalisé sous incidence de WANGESTEIN RICE. Cette incidence est réalisée le patient disposé de profil et
tête de l'enfant en bas tandis que les mains de l'adulte qui l'accompagne retiennent les pieds de l'enfant
suspendus en haut. Avant la réalisation du cliché de l'enfant, le manipulateur marque l'emplacement du méat anal
d'un index en plomb avec du sparadrap.

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