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OSTEO-ARTICULAIRE
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TECHNIQUE D’IMAGERIE ET RADIO ANATOMIE
DE L’APPAREIL LOCOMOTEUR
I-INTERET :
II- OBJECTIFS :
III-PREREQUIS :
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TECHNIQUE D’IMAGERIE ET RADIO ANATOMIE
DE L’APPAREIL LOCOMOTEUR
1- INTRODUCTION :
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L’os est en perpétuel remaniement sous l’effet de l’activité couplée des ostéoblastes et
des ostéoclastes. Ce remaniement permanent permet d’entretenir les qualités
mécaniques de l’os.
• Matrice osseuse :
Ce sont les sels minéraux qui sont responsables du caractère dur de l’os, mais aussi de
son caractère dense et par conséquent radio opaque.
- L’os compact :
- L’os spongieux :
Il a une structure trabéculaire faite de travées osseuses entre lesquelles existent des
cavités où s’amasse la moelle osseuse. Sa teneur en sels minéraux est faible. Il est
donc moins radio opaque que l’os compact. On le retrouve dans les épiphyses et
métaphyses des os longs et dans les os courts et plats.
La diaphyse des os longs est formée par une corticale épaisse entourant une cavité
médullaire contentant la moelle osseuse.
c- Enveloppes osseuses :
- Le périoste : c’est une couche de tissu conjonctif qui double la face externe de
la corticale osseuse.
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- L’endoste : c’est une couche moins développée bordant la cavité médullaire à
l’intérieur.
a- Indication :
b- Incidences radiologiques :
Exemples :
- Une lacune osseuse médiane de face peut correspondre sur le profil soit à une
lacune corticale (antérieure ou postérieure), soit à une lacune médullaire.
- Une calcification ne peut être considérée comme intra articulaire que si deux
clichés orthogonaux montrent qu’elle se projette toujours à l’intérieur de
l’articulation.
c- Clichés complémentaires :
- cliché « parties molles » : cliché réalisé avec des constantes radiologiques
faibles permettant l’analyse des parties molles.
- clichés dynamiques : à la recherche d’une atteinte ligamentaire.
- clichés comparatifs des deux côtés : utiles surtout chez l’enfant, mais aussi en
cas de certaines affections rhumatismales qui se traduisent souvent par des
anomalies radiologiques bilatérales.
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- radiographies de contrôle : utiles si les radiographies initiales sont négatives
avec une symptomatologie clinique persistante ou dans le cadre de la
surveillance évolutive.
3-2- ARTHOGRAPHIE :
a- Principe et technique :
b- Précautions :
C’est un examen invasif qui n’est pas dénué de risque et la complication la plus
redoutable est l’arthrite septique. Il faut :
c- Indications :
- Etude du cartilage articulaire, des ménisques et du bourrelet.
- Etude des tendons de la coiffe des rotateurs pour l'épaule.
- Recherche de « corps étranger » intra articulaire.
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• Lame osseuse sous-chondrale : c’est une fine corticale de l’épiphyse, radio-
opaque, recouverte par le cartilage articulaire.
- 3-3- ECHOGRAPHIE :
a- Technique :
b- Indications :
- Etude des muscles, tendons et ligaments.
- Recherche d’un épanchement articulaire.
- Recherche d’un abcès sous périosté dans le cadre d'une ostéomyélite aigue.
c- Avantages :
- Examen anodin, non irradiant, répétitif.
- Possibilité d’étude dynamique.
- Faible coût.
d- Inconvénients :
- Examen opérateur dépendant.
- Pas d’étude de l’os (uniquement sa surface cad face externe de la corticale
osseuse).
a – principe :
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L’image obtenue est une image numérique matricielle reconstituée en échelle de
gris avec des densités variables selon l’échelle de Hounsfield.
b- Technique :
L’examen débute par un scout view (ou mode radio) pour repérer la zone à
examiner et positionner les coupes.
On réalise des coupes axiales d’épaisseur variable (1 à 5 mm). Avec les scanners
multibarettes, les coupes sont très fines millimétriques voire infra millimétriques
avec des acquisitions très rapides.
La lecture des images se fait en fenêtre large pour l’os et en fenêtre étroite pour les
parties molles.
L’injection intra veineuse de produit de contraste iodé n’est pas systématique. Elle
est réalisée surtout en cas de pathologie tumorale ou infectieuse ou vasculaire.
c - Avantages :
a- Avantages :
- Examen non irradiant.
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- meilleur examen pour l'étude de l’os spongieux.
- Excellente étude des parties molles (muscles, tendons, nerfs, vaisseaux) et des
articulations (ménisques, ligaments et à moindre degré le cartilage et le
bourrelet).
- Excellente sensibilité et spécificité pour les lésions tumorales, inflammatoires et
micro traumatiques.
- bonne caractérisation lésionnelle.
b- Inconvénients :
- Coût élevé
- Nécessité d’une anesthésie générale pour les petits enfants.
- Mauvaise étude de l’os cortical et des calcifications.
c- indications :
- bilan d’extension d’une tumeur osseuse ou des parties molles.
- Recherche de lésion méniscale ou ligamentaire (genou).
- Etude du rachis (hernie discale ;..).
- Diagnostic précoce de certaines pathologies (ostéonécrose, spondylodiscite …).
d- Contre indications :
- Pace-maker.
- Certaines valves cardiaques.
- Clips neuro chirurgicaux.
- Prothèse métallique récemment posée.
e- Technique :
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Différentes séquences : spin écho T1 ; T2 et densité de protons.
f- Radio anatomie :
a-principe :
b- Avantages :
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c - inconvénient :
Faible spécificité.
Elle consiste à réaliser des gestes à visée diagnostique (biopsie d’une lésion
osseuse, ponction d’une collection) ou thérapeutique (infiltration articulaire aux
corticoïdes sous contrôle radioscopique, TDM ou échographique ; radiofréquence
pour le traitement des ostéomes ostéoides).
4- CONCLUSION :
L’échographie examen simple, est souvent demandée en 2ème intention pour l’étude
articulaire et peut être demandé en 1ère intention pour l’étude des parties molles.
Les autres techniques IRM, TDM, arthrographie sont à indiquer en 2ème intention
selon la pathologie recherchée.
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