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L'articulation de l'épaule est complexe sur le plan fonctionnel et structurel et est composée d'os, de cartilage
hyalin, de labrum, de ligaments, d’une capsule, de tendons et de muscles. Il relie le tronc au membre supérieur et
joue un rôle biomécanique important dans les activités quotidiennes.
Modalités d'imagerie
Radiographie conventionnelle
La radiographie conventionnelle de l'épaule est utilisée comme procédure d'imagerie de première intention pour
évaluer la pathologie osseuse ( les fractures, les luxations, les tumeurs osseuses et les infections) et pour évaluer
les anomalies des articulations et des coussinets adipeux. L'évaluation limitée des tissus mous, les radiations
ionisantes et les difficultés de positionnement du patient (dues à la douleur, aux fractures, à l'ankylose, etc.)
constituent des limitations majeures. Il faut idéalement obtenir deux vues orthogonales (vues antéropostérieure et
latérale) de tout os ou de toute articulation. Dans la pratique quotidienne. Des vues supplémentaires avec
différentes projections peuvent être utilisées pour explorer l'épaule en vue de détecter des pathologies spécifiques
Échographie
L'articulation de l'épaule est bien adaptée à l'évaluation par échographie en raison de sa facilité d'accès. Elle
permet l’exploration de la coiffe des rotateurs, les bourses et les empiètements aux épaules.
Tomodensitométrie
Les pathologies mal visualisées sur les radiographies conventionnelles sont mieux évaluées avec la
tomodensitométrie Fractures et dislocations complexes, fragments osseux et calcifications ainsi que le degré de
consolidation des fractures sont mieux évalués par tomodensitométrie.
Arthrographie CT
Cette technique consiste en l'injection intra-articulaire de produit de contraste iodé suivit d’une acquisition
scanner. elle permet la visualisation des structures capsulolabales avec une résolution supérieure à celle de
l'IRM. Les tissus mous sont mal appreciés par rapport à l'IRM.
Des os
L’articulation glénohumérale est une articulation enarthrodiale ou à rotule avec
capacités multidirectionnelles (Figure 2.2) .2 Ce large éventail de mouvements est
facilité par la fosse glénoïde peu profonde de l'omoplate s'articulant avec la
tête humérale significativement plus grande. Cet arrangement anatomique, cependant,
prédispose l'articulation à la luxation, ce qui est contrecarré par la
mécanisme de soutien des ligaments glénohuméraux, les tendons de la coiffe des rotateurs
(Tableau 2.1) et le labrum glénoïde. Les surfaces articulaires de l'humérus
et la glène sont recouverts de cartilage articulaire, qui est mince au centre de