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C'est une affection fréquente chez I 'adulte et personnes âgées, rare chez l’enfant
On note prédominance masculine 2 hommes / 1 femme
Elle touche toutes les glandes mais 90% glande sous-maxillaire et dans 10% la glande
parotide,
On trouve 2O% de calculs multiples
Le diagnostic est clinique et radiologique
Le traitement est médicochirurgical
DEFINITIONS
Elles sont définies par la présence de calculs dans le système canalaire d'une des glandes
salivaires.
les lithiases salivaires : appelées encore sialodochites, sont des affections fréquentes
Il s’agit le plus souvent de calculs (sels de calcium) qui migrent avec le flux salivaire ; ces
calculs peuvent être multiples.
DEFINITIONS (suite)
Les Sialites
Lorsque l’inflammation de la glande atteinte est essentiellement ou primitivement à point
de départ parenchymateuse, il s’agit d’une sialadénite.
Lorsque l’inflammation est canalaire ou secondaire à une atteinte canalaire (lithiase, par
exemple), il s’agit alors d’une sialadochite
Les sialoses, se définissent par l’augmentation de volume chronique isolée de plusieurs
glandes salivaires principales, sans douleur ni infection ou signes inflammatoires, sont presque
toujours le fait d’une pathologie générale
RAPPEL ANATOMIQUE:
Les glandes orales ou glandes salivaires, sont des glandes exocrines annexées à la cavité
orale.
Elles sécrètent la salive (sécrétion aqueuse hypotonique /au plasma), riche en enzymes
(amylase, lysozyme) et en anticorps, réalisant un volume journalier d'environ 1,5 litre.
Les glandes principales : paires, volumineuses, enveloppées d'une capsule conjonctive
( glande parotide, submandibulaire sublinguale).
Les glandes accessoires : petites et nombreuses (environ un millier) disséminées dans la
muqueuse buccale
LA GLANDE PAROTIDE
De forme prismatique, elle se moule sur les parois de la loge parotidienne qui contient la
glande mais aussi des éléments vasculonerveux, notamment le nerf facial VII.
GLANDE SUBMANDIBULAIRE
Située dans une loge suprahyoïdienne latérale, en dedans du bord inférieur du corps de la
mandibule qu'elle déborde vers le bas.
Pèse 7 g et sa sécrétion est mixte, séromuqueuse.
-facteurs mécaniques :Stase salivaire par obstacles /reflux ou par micro malformation /
diminution du débit salivaire.
- Tableau de sialite aiguë suppurée (fièvre > 39 °C, douleur spontanée, tuméfaction
glandulaire douloureuse au palper, peau en regard inflammatoire, pus à l’orifice du canal
de drainage).
TDD : LITHIASE SOUS-MAXILLAIRE
CDD
Peuvent être asymptomatiques.
Découverte fortuite
Le plus souvent accidents "mécaniques" par obstruction du canal.
Parfois accidents infectieux par voie canalaire ascendante
Touchent le plus souvent la glande sous-mandibulaire gt description type
SIGNES FONCTIONNELS
La colique salivaire (cf. glossaire) (de Morestin) : elle est secondaire à l’arrêt du flux
salivaire consécutif à l’enclavement du calcul. Elle apparaît à l’occasion de stimuli
salivaires ;
c’est une douleur vive à type de tiraillements qui est contemporaine de la hernie par
blocage du flux dans le canal excréteur. La douleur va céder relativement rapidement.
L’examen de l’ostium montre une rougeur avec une turgescence.
La palpation bidigitale permet parfois de sentir le calcul au pôle antérieur de la glande.
L’évolution est souvent favorable au début, avec disparition spontanée des douleurs par
migration et désenclavement du calcul et expulsion d’un jet de salive. En l’absence de
traitement, les crises vont se répéter et peuvent entraîner des accidents inflammatoires.
LA HERNIE SALIVAIRE
fièvre > 39 °C, douleur spontanée, tuméfaction glandulaire douloureuse au palper, peau en
regard inflammatoire, pus à l’orifice du canal de drainage.
L’interrogatoire fait le diagnostic sur la périodicité de la symptomatologie rythmée par les
repas.
L’examen clinique avec le palper endobuccal bimanuel s’attache à rechercher un calcul le
long du trajet du canal excréteur de la glande atteinte. La radiographie en incidence du
maxillaire défilé et surtout l’échographie, qui est l’examen de choix à réaliser en première
intention, en permettent le diagnostic
DIAGNOSTIC DIFFERENTIEL
Pathologie fréquente
Le diagnostic est évoqué à la clinique devant les manifestations mécaniques et infectieuses
et confi rmé par les explorations morphologiques
La chirurgie demeure le traitement de choix afin d’éviter les récidives en cas d’ablation
insuffisante de calcul
MERCI
REFERENCES
Item 88– UE 4 – Pathologie des glandes salivaires ©Collège Français d’ORL & CCF
Item 270 : Pathologie des glandes salivaires
Tumor pathologies of accessory salivary glands Didier GAUZERAN. Odontologiste PH –
chef de service - honoraire des Hôpitaux de Paris Chargé de cours à l’Université de Paris - René
Descartes Membre de l’Académie Nationale de Chirurgie Dentaire.
Rev. Iv. Odonto-Stomatol., vol. 10, n° 1, 2009, pp. 66-70 © EDUCI 2009NGOUONI BG,
NGOENE R,Service de Stomatologie et Chirurgie Maxillo-faciale CHU de Brazzaville.
République du Congo