Vous êtes sur la page 1sur 11

Mme Rolin 2019-2020 Histologie

Chapitre 2 : Epithélium glandulaire

I. Définition

Les épithéliums glandulaires sont formés de cellules spécialisées dans la sécrétion. Ces sécrétions
sont fabriquées et stockées dans la cellule sous forme de granules sécrétoires. Il existe deux grands
types d’épithélium glandulaire : les glandes exocrines qui déversent leur produit via un canal
excréteur et les glandes endocrines qui déversent leur produit directement dans les vaisseaux
sanguins.

Ces 2 types d’épithélium dérivent d’un épithélium de revêtement. Ses


cellules prolifèrent et forment un bourgeon qui s’enfonce dans le tissu
conjonctif sous-jacent. Il reste soit en contact avec l’épithélium de départ
et forme une glande exocrine ou se désolidarise de cet épithélium pour
former une glande endocrine. Les cellules se disposent alors en cordons
ou en vésicules envahis par des vaisseaux sanguins et des nerfs.

Ces épithéliums reposent toujours sur une membrane basale.

II. Types de cellules sécrétrices

Les cellules épithéliales sécrétrices présentent une morphologie


particulière en fonction de leur type de sécrétion.

1. Les cellules exocrines à sécrétions protéiques ou séreuses.

Les cellules peuvent sécréter des protéines (comme par ex le pancréas qui
sécrètent des protéines digestives). Ces cellules possèdent :

- Un RER bien développé qui confère au cyto une coloration foncée


(éosinophile) en coloration HES
- Une polarité bien définie avec un RER en position basale et un Golgi
supranucléaire
- Une zone apicale remplie de grains de sécrétion ou grains de
zymogène qui sont excrétés par exocytose.
- Photo

2. Les cellules exocrines à sécrétion mucopolysaccharidique ou sécrétion muqueuse :

D’autres cellules sécrètent du mucus (ex : les glandes sébacées). Ces cellules, par
les techniques de routine apparaissent claires au microscope et sont dites à
sécrétion muqueuse. Les mucines sécrétées sont un mélange de glycoprotéines et
de protéoglycanes. Elles jouent une rôle important dans la lubrification des parois
des organes ( ex : le tube digestif). Ces cellules sont caractérisées par :

QUIQUEREZ Aline 2
Mme Rolin 2019-2020 Histologie

- Un RER bien dév qui fabrique l’axe protéique des mucines et confère au cytoplasme une
coloration bleu pâle
- Un Golgi supra-nucléaire également bien dév qui est resp de la glycosylation des prot
- De grosses vacuoles remplies de la sécrétion accumulée au niveau du pôle apical de la cellule
qui apparaissent claires au microscope.

3. Les cellules endocrines sécrétrices des hormones stéroïdiennes (ovaire,


glandes surrénales et le testicule).

La synthèse des hormones stéroïdes à partir du cholestérol est effectuée dans la


mitochondrie et le REL (cfr. Cyto). Ces cellules présentent les caractéristiques
suivantes :

- REL abondant
- Vacuoles lipidiques
- Mitochondries abondantes

Certaines glandes fabriquent des sécrétions mixtes, comme par exemple la glande mammaire qui
synthétise un mélange de protéines, de lipides et d’hydrates de carbone.

Enfin, quelques rares glandes comme la glande sudoripare ont une faible activité de synthèse. Leur
sécrétion est principalement puisée dans le sang et véhiculée dans la lumière de la glande.

4. Les cellules sécrétrices de l’estomac ou cellules bordantes ou pariétales sécrètent l’HCl :

Elles sécrètent l’acide chlorhydrique sous forme d’ions H + et Cl-. Cette production se fait grâce à une
anhydrase carbonique, un transporteur H +/K+ ATPase et un mécanisme d’échange HCO 3-/Cl-. Lorsque
la sécrétion est stimulée, des microvillosités apicales apparaissent.

1) Les cellules à mucus du collet. Elles


produisent un mucus alcalin à l’entrée
des cryptes.
2) Les cellules pariétales (ou bordantes)
produisant le HCl (et chez l'homme le
facteur intrinsèque). Elles sont séparées
de la lumière tubulaire par les cellules
peptiques et elles déversent leur
production de HCl par des canalicules
intercellulaires.
3) Les cellules principales ou peptiques
(chief cells) produisent le pepsinogène qui est la forme inactive de la pepsine. Le
pepsinogène sera transformé en pepsine sous l'action du HCl.
4) Les cellules endocrines situées en profondeur libèrent vers la lamina propia la gastrine, la
sérotonine, la CCK et la somatostatine.
5) Les cellules entérochromaffines produisent de l'histamine qui en agissant sur les récepteurs
H2 provoque une sécrétion acide des cellules
pariétales.
6) Au fond des
glandes se

QUIQUEREZ Aline 2
Mme Rolin 2019-2020 Histologie

trouvent les cellules souches qui assurent le renouvellement de tous les autres types de
cellules.

Les cellules à mucus

Des millions de cryptes gastriques conduisant aux glandes gastriques (sécrétant le suc gastrique)  5
types de cellules dans ces glandes.

5. Les cellules à pompe ionique

Elles assurent de façon active le transport d’ions et autres molécules. Elles contiennent de
nombreuses mitochondries et présentent comme caractéristiques :

- De nombreux replis qui ont pour effet d’augmenter de


façon imp la surface membranaire
- De nbrse mitochondries accolées aux replis qui
fournissent de l’énergie aux pompes ioniques
- Des jctions entre les cellules qui empêchent la diffusion
rétrograde des ions

Ces cellules sont observées au niveau de l’intestin, de la vésicule


biliaire et des reins où les pompes ioniques déplacent des ions
sodium et de l’eau vers la lumière glandulaire permettant la
sécrétion d’un fluide aqueux (sueur, salive, ...).

Rein : le tube proximal est essentiel car il assure la partie la plus importante de la réabsorption
tubulaire  sodium (diffusion passive côté apical et extraction active grâce à des pompes côté
basolatéral).

6. Des cellules myoépithéliales

Elles entourent les régions sécrétoires de certaines glandes. Elles sont situées
entre les cellules épithéliales et la membrane basale. Elles contiennent des
myofibrilles disposées autour des cellules glandulaires. Leur mécanisme de
contraction est semblable à celui d’une cellule musculaire et favorise l’excrétion
des produits de sécrétion d’où leur nom : myoépithéliale.

QUIQUEREZ Aline 2
Mme Rolin 2019-2020 Histologie

III. Les glandes exocrines

Les glandes exocrines sont classées suivant :

- Le type de sécrétion : séreuse, muqueuse, mixte.


- Le mode de sécrétion : mérocrine, apocrine, holocrine.
- La forme de la glande : unicellulaire, feuillet glandulaire, pluricellulaire.

1. Le type de sécrétion

Le type de sécrétion d’une glande exocrine peut-être séreuse (protéique), muqueuse


(polysaccharides + glycoprotéines) ou mixte.

2. Le mode de sécrétion

D’après la façon dont les produits sont déversés à l’extérieur, on


peut classer les glandes exocrines en glandes :

- Mérocrine : sécrétion continue et les grains de sécrétion


sont éliminés par exocytose : pancréas
- Apocrine : sécrétion discontinue et le produit de
sécrétion est accumulé au niv du pôle apical de la
cellule. Son élimination se fait en bloc : cellules
caliciformes
- Holocrine : à l’origine de l’élimination de la cellule entière : glandes sébacées éliminant les
cellules mortes remplies de sécrétions et les glandes génitales éliminant des cellules entières
(ovule ou spermatozoïdes).

La sécrétion mérocrine est une sécrétion continue et les grains de sécrétion sont éliminés par
exocytose (ex : le pancréas).

La sécrétion apocrine est discontinue et le produit de sécrétion est accumulé au niveau du pôle apical
de la cellule. Son élimination se fait en bloc (ex : les cellules caliciformes). Au microscope, ce type de
sécrétion donne l’impression que la cellule est décapitée.

La sécrétion holocrine entraîne l’élimination de cellules entières. C’est le cas des glandes sébacées
qui éliminent des cellules mortes remplies de sécrétion et des glandes génitales qui éliminent des
cellules entières (ovule ou spermatozoïdes). Comme ces cellules doivent être remplacées, la paroi
des glandes holocrines est pluristratifiée.

3. Forme de la glande

QUIQUEREZ Aline 2
Mme Rolin 2019-2020 Histologie

Suivant leur forme, on classe !

- Les glandes unicellulaires (mucus) . ex : les cellules caliciformes (intestin), les cellules
intraépithéliales (trachée).

- Le feuillet glandulaire (estomac). La structure de ce type d’épithélium représente une


transition entre un épithélium de revêtement et un épithélium glandulaire ; en effet, il
recouvre les parois de l’estomac et en même temps il est responsable de la sécrétion du
mucus.
- Les glandes pluricellulaires. Ces glandes regroupent deux catégories :
 les glandes simples ont un canal excréteur non ramifié. Elles peuvent être tubuleuses ou
acineuses.
 les glandes composées ont un canal excréteur ramifié. Elles peuvent être tubuleuses,
tubulo-acineuses ou acineuses.

a) Les glandes tubuleuses simples droites : glandes de Lieberkühn de l’intestin

Les glandes tubuleuses sont formées par une invagination de l’épithélium de revêtement dans le
chorion sous-jacent. Les glandes tubuleuses droites ont la forme d’un tube droit, limité par des
cellules sécrétrices. Elles sont présentes notamment au niveau de l’intestin (glandes de Lieberkühn).

b) Les glandes tubuleuses contournées : les glandes sudoripares

Elles ont également la forme d’un tube, mais celui-ci se pelotonne pour former une structure
enroulée. Ces glandes ont une extrémité formée par un épithélium cubique, sécréteur qui se
continue par un canal excréteur bordé par un épithélium cubique stratifié. Une coupe de la partie
sécrétrice de la glande montre plusieurs segments du glomérule à différentes incidences de coupe.
Ex : les glandes sudoripares.

c) Les glandes tubuleuses simples ramifiées : les glandes pyloriques

Elles sont formées de plusieurs tubes droits qui se réunissent au même collet avant de s’ouvrir dans
l’épithélium. La lumière de la glande est plus large et toutes les cellules sont sécrétrices. Les glandes
muqueuses de l’estomac pylorique en sont quasi le seul exemple.

d) Les glandes acineuses simples : la glande de Meibomius (glande sébacée des papières)

QUIQUEREZ Aline 2
Mme Rolin 2019-2020 Histologie

Une glande acineuse est formée d’un canal dont l’extrémité est dilatée en forme de “petit sac” dont
la lumière est réduite. Ces dilatations forment les acini qui sont sécréteurs. Les sécrétions sont
recueillies par un canal (non sécréteur) qui est souvent ramifié. Les glandes acineuses simples sont
rares ; elles sont formées d’un seul acinus déversant sont contenu dans un canal excréteur unique. Ex
: glandes de l’urètre pénien.

e) Les glandes acineuses simples ramifiées : la glande sébacée

Elles possèdent plusieurs acini sécréteurs qui déversent leur contenu dans un canal excréteur unique.
Les glandes sébacées en sont un exemple ; leur canal excréteur est pluristratifié et entoure le poil
proprement dit. Les acini sont très développés car le mode de sécrétion est holocrine.

Les têtes de flèches indiquent trois glandes sébacées voisines, annexées à un même follicule pileux.
La forme de ces glandes est alvéolaire : une sorte de sac rempli de cellules jointives. La sécrétion de
ces cellules glandulaires apparait claire avec une coloration normale. → sécrétion lipidique (et lipides
dissouts lors du passage dans les alcools).

f) Les glandes tubuleuses composées : glande duodénale de Brunner


(variante de la glande tubuleuse ramifiée)

Elles comprennent un tube dont l’extrémité est ramifiée. Ces ramifications


sont dilatées et anastomosées formant des petits amas glandulaires. Au
niveau de la glande de Brunner, les amas glandulaires sont situés en
dessous des glandes tubuleuses droites de Lieberkühn et le tube excréteur
se trouve entre ces glandes.

g) Les glandes acineuses composées : le pancréas exocrine : sécrétion


séreuse

La plupart des glandes acineuses possèdent un système de canaux ramifiés ou les acini sécréteurs
forment des amas glandulaires importants comme les glandes salivaires ou le pancréas exocrine.
L’acinus est formé de cellules pyramidales unies au pôle apical par des complexes jonctions. Leur
sécrétion est séreuse et/ou muqueuse. L’aspect cellulaire varie en fonction de cette sécrétion.

Dans l’acinus muqueux, la lumière centro-acineuse est irrégulière et les cellules se situent à des
hauteurs différentes. Leur pôle apical contient des vacuoles remplies de mucigène. L’aspect du pôle
basal varie en fonction de la taille des vacuoles. Lorsque la quantité de mucus est importante, le
noyau est refoulé contre la membrane plasmique du pôle basal. La transition entre l’acinus et le
canal excréteur est brusque, les cellules glandulaires étant remplacées brusquement par les cellules
cubiques du canal excréteur.

Dans l’acinus séreux, la lumière centro-acineuse est petite et régulière. Le


pôle basal des cellules sécrétrices est très basophile et contient un noyau
arrondi. Le pôle apical contient des granules de sécrétion. Au niveau du
pancréas la lumière des acini contient des cellules centroacineuses dont la
fonction est encore inconnue et sont considérées comme étant le début d’un
canal excréteur. Des cellules myo-épithéliales sont souvent visibles sous
forme de noyaux aplatis localisés contre les acini.

QUIQUEREZ Aline 2
Mme Rolin 2019-2020 Histologie

h) Les glandes tubulo-acineuses composées à sécrétion séro-muqueuse (prédominance


muqueuse) : la glande sublinguale, les glandes sous maxillaires

Elles contiennent trois types d’unités sécrétoires : tubuleuse, acineuses et tubuloacineuses. Les
glandes sous-maxillaires en sont un exemple, elles sont sécrétrices de
substances séreuses et muqueuses. Les cellules muqueuses forment les
tubes et les cellules séreuses forment les acini et les croissants séreux
autour des tubes. Les unités sécrétrices se rejoignent pour former des
canaux intercalaires qui confluent dans les canaux striés. Ces derniers sont
ainsi dénommés du fait de leur apparence au microscope. La striation
résulte du fait que les membranes basales présentent de nombreux replis
profonds. Leur rôle est important dans la réabsorption et la sécrétion d’ions
intervenant dans la composition de la salive.

Les canaux intercalaires des glandes sublinguales sont relativement courts alors que leur calibre est
important.

4. Régulation de la sécrétion

La majorité des glandes ont une sécrétion mérocrine continue, ms en pt qté. Le contrôle de ces
sécrétions peut être de type nerveux, hormonal ou les 2.

L’excrétion est également facilitée par la contraction de cellules myo-épithéliales qui sont des cellules
contractiles appliquées contre les cellules des acini. C’est le cas des glandes salivaires, lacrymales et
sudoripares.

Ces contrôles nerveux et hormonaux se font par l’intermédiaire de médiateurs qui sont les
médiateurs chimiques pour le contrôle nerveux et les hormones pour les glandes endocrines.

Par exemple : la stimulation du pancréas exocrine dépend de la présence d’une hormone digestive :
la pancréozimine. Les glandes mammaires se contractent sous l’effet de l’ocytocine. Les glandes
salivaires sont essentiellement sous contrôle nerveux. La stimulation des fibres nerveuses appliquées
contre la mb plasmique induit une augmentation de la sécrétion.

IV. Les glandes endocrines

QUIQUEREZ Aline 2
Mme Rolin 2019-2020 Histologie

Les épithéliums glandulaires endocrines dérivent d’un


épithélium de revêtement, mais contrairement aux glandes exocrines, ils perdent tte connexion avec
l’épithélium de revêtement. Ils ne possèdent donc pas de canal excréteur. Par contre, ils sont envahis
par un grd nombre de pt capillaires sanguins qui sont en contact étroit avec les cellules leur
permettant de déverser les produits de sécrétion ds la circulation sanguine.

Les produits de sécrétion des glandes endocrines sont des hormones. Elles sont sécrétées à très
faible concentration. Elles atteignent leurs tissus cibles par la voie sanguine et vont exercer leur
action via des récepteurs spécifiques situés sur ces tissus.

Les cellules glandulaires endocrines sont en général cubiques et ne sont pas polarisées comme les
cellules des glandes exocrines. Leur noyau est central et les produits élaborés sont dispersés ds tt le
cyto. L’aspect du cyto dépend de la nature de l’hormone produite.

1. Type de sécrétion

Le type de sécrétion peut être de nature protéique. L’aspect des cellules est finement granulaire
parce qu’elle contient de nombreux granules de sécrétion. Leur noyau est central et contient un
volumineux nucléole.

Le cytoplasme des cellules qui produisent des hormones stéroïdiennes est différent. Il est rempli de
gouttelettes de lipides accumulées dans des petites vacuoles. Elles contiennent un REL abondant
donnant un aspect au cyto rosâtre granuleux, des vacuoles remplies de lipides et des mitochondries
volumineuses.

2. Type de glandes endocrines


a. Glandes endocrines en amas : le pancréas
C’est une glande amphicrine !
Dans les îlots de Langerhans, à sécrétion
endocrine, la méthode de Gomori permet de
distinguer 2 types cellulaires. En 1, les cellules
alpha, colorées en rouge, sécrètent le glucagon. En
2 les cellules beta, colorées en bleu, synthétisent l’insuline. Les îlots sont séparés de la
portion exocrine en (en 3) par une capsule conjonctive fléchée en 4.

b. Glandes endocrines en « cordons » : la corico-surrénale.

QUIQUEREZ Aline 2
Mme Rolin 2019-2020 Histologie

Type mynéralocorticoide. En 1, sous la capsule conjonctive, la zone glomérulaire


est fine et foncée, constituée de petites cellules. En 2, la zone fasciculaire
apparaît plus claire. Les cellules y sont disposées en cordons qui prennent
naissance dans la zone glomérulaire. En 3, dans la zone réticulaire les cordons
s’anastomosent. Les cellules, emplies d’un pigment sont plus colorées.

Dans la zone fasciculée, les cellules se disposent en cordons. Ces cordons


représentent les unités sécrétantes et sont séparés par de minces travées
conjonctives hébergeant les capillaires sinusoïdes dans lesquels est déversée la
sécrétion.

→ Zone fasciculaire : aspect cordonnal

En 1, les cellules sécrétrices sont disposées en cordons, le plus


souvent de deux cellules d'épaisseur. Ils sont bordés de chaque
côté, en 2, par des capillaires sanguins sinusoïdes. Souvent, tel
qu'en 3, les capillaires sont tassés entre les cordons et leur lumière
n'est plus visible.

c. Les glandes endocrines vésiculaires : la thyroïde

Chaque vésicule thyroïdienne est entourée en 1, par un épithélium


cubique simple qui est un épithélium glandulaire. L’hormone qu’il
sécrète s’accumule, en 2, à l’intérieur de la vésicule. C’est ce que l’on
appelle la colloïde. De couleur rosée, elle a un aspect très
homogène.

QUIQUEREZ Aline 2
Mme Rolin 2019-2020 Histologie

d. Les cellules endocrines isolées

3. Modes d’association des cellules

Il existe différents types d’association cellulaire au niveau des glandes endocrines :

- Les cellules endocrines isolées sont répandues un peu partout dans l’organisme. Elles ont été
définies par leur propriété d’incorporer des précurseurs aminés et de les décarboxyler ; d’où
le nom de système APUD. Depuis d’autres cellules qui ne possédaient pas ces propriétés ont
été découvertes et le terme APUD a été remplacé par système neuroendocrinien diffus. Ces
cellules sont présentes dans le tube digestif, le tractus respiratoire et uro-génital. On en
retrouve dans les glandes de Lieberkühn où elles sont responsables de la sécrétion des
hormones digestives. Elles peuvent également se retrouver dans une glandes endocrine,
comme les cellules C de la thyroïde, des cellules des îlots de Langerhans etc….. Elles ont en
commun les caractères suivants :
 Elles doivent produire une substance aminée ou peptidique à activité hormonale ou de
neurotransmetteur
 Elles possèdent des vésicules ressemblant à des vésicules synaptiques
- Leur produit est déversé par exocytose en réponse à un stimuli extérieur-Les cellules
glandulaires endocrines sont parfois groupées en petits amas au sein d’un autre tissu.
L’exemple classique est celui des îlots de Langerhans qui sont des petites masses glandulaires
dispersées dans le tissu exocrine. Chaque îlot est composé de petits cordons cellulaires
séparés par des capillaires sanguins. Toutes les cellules produisent des hormones protéiques;
certaines d’entre elles synthétisent l’insuline et d’autres le glucagon.
- Lorsque la disposition des capillaires est parallèle, la glande s’organise en cordons (exemple:
la cortico-surrénale).
- La glande thyroïde est une glande endocrine particulière puisqu’elle déverse ses produits
dans le sang,; cependant, elle est formée de follicules creux limités par un épithélium
cubique simple. Le colloïde est rempli d’une substance amorphe, le colloïde thyroïdien. Les
cellules thyroïdiennes ont une double activité. Elles produisent le colloïde, le sécrètent dans
la lumière folliculaire. Elles le reprennent ensuite, le lysent et excrètent les hormones ainsi
libérées dans le sang. Sa configuration s’explique par le fait que la glande thyroïde était au
départ une glande exocrine qui déversait ses produits dans le tube digestif. Elle a ensuite
perdu sa connexion avec celui-ci et s’est dissociée en follicules de manière à rester en
rapport étroit avec des capillaires sanguins.

QUIQUEREZ Aline 2
Mme Rolin 2019-2020 Histologie

4. Les glandes amphicrines :

Les glandes amphicrines sont des glandes qui sont à la fois endocrines et exocrines. Parmis ces
glandes, on distingue les glandes amphicrines homotypiques formées d‟une seule sorte de cellules
qui sont à la fois endo et exocrines (foie) et les glandes amphicrines hétérotypiques qui comportent
les deux types cellulaires (pancréas).

svaoir definir + ex + schéma Les glandes que l’on retrouve au niv du jujunoileon qui snt les gades de
liberkühn.

Glandes de brunner impliqué dans la synthèse de bicarbonate sous celle du luberkühn

Glande acineuse simple : rare

QUIQUEREZ Aline 2

Vous aimerez peut-être aussi