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Pour assurer la vie animale et sa production, il est nécessaire de couvrir ses besoins en nutri-
ments (AA, glucose, AG, eau, minéraux…)
Les molécules organiques des aliments sont la source de ces nutriments. Pb : leur taille ne leur
permet pas de franchir la barrière intestinale pour aller dans le sang (ex : les protéines, les triglycérides,
la cellulose, l’amidon…) Il faut donc transformer ces molécules en plus petites molécules capables de
franchir la barrière du tube digestif. Ce sont les nutriments.
L’appareil digestif des animaux peut différer. Deux grandes catégories existent:
- Monogastriques : un seul estomac (porc, volaille, équins, lapin…). Des différences existent entre
eux aussi. Chez le lapin et le cheval, le gros intestin est très développé alors qu’il est presque in-
existant chez la volaille.
- Ruminants : plusieurs estomacs (un estomac « traditionnel » et 3 pré-estomacs)
a. Le tube digestif
Voici dans l’ordre le passage des aliments :
2. Composition et rôles
Eau et mucus
La salive est un liquide incolore constitué essentiellement d’eau 97/99% d’eau en masse. Humi-
dification pour l’aide au fonctionnement enzymatique. Visqueuse, car elle contient du mucus
lui-même composé de glycoprotéines ; les mucines. Va servir de lubrifiant mécanique afin de fa-
voriser la déglutition.
Des minéraux
Notamment du bicarbonate de sodium et des chlorures de sodium etc… phosphate. Les élé-
ments minéraux vont créer des conditions qui permette d’optimiser l’action enzymatique der-
rière. Ils vont donner à la salive un pouvoir tampon avec un ph environ = 8. Les bicarbonates
vont neutraliser les acides et éviter des ph bas dans la cavité buccale.
Les enzymes
Plusieurs enzymes ;
l’alpha-amylase salivaire ou ptyaline. Elle va débuter l’hydrolyse de l’amidon (deux mo-
lécules amylose = polymère de glucose de liaisons glycosidique de type alpha 1-4/amylopectine
same mais parfois des ramifications alpha 1-6)dans la cavité buccale. Elle va commencer hydro-
lyser les liaisons alpha 1-4 glycosidiques de l’amidon. Un des premiers produits d’hydrolyse de
l’amidon par l’alpha amylase, c’est le maltose (2 molécules de glucoses liées par des liaisons al-
pha 1-4). Puis l’isomaltose (2 molécules de glucoses liées entre elles par une liaison alpha 1-6).
Des dextrines limites, constituées de quelques molécules de glu sur lesuqelles l’alpha amylase
ne peut plus agir. Un dernier produit le moins important, maltotriose ( 3 molécules de glu liées
entre elles par des liaisons alpha 1-4).
pas de glucose libéré dans la cavité buccale. L’action d el’alpha amylase salivaire va être mi-
neure par raport à celle de l’action amylase pencréatique, car elles ne restent pas très long-
temps en contact. Le ph optimal de fonctionnement de l’alpha amylase = 6.9. l’enzyme peut
être active même très faible entre 4 et 11. L’alpha amylase va descendre avec le bol alimentaire
dans l’estomac( ph acide). Elle va rester active pendant un certain temps dans l’estomac. L’ac-
tion de l’alpha amylase va se prolonger dans l’estomac et va se terminer lorsque le bol alimen-
taire est mélangé avec suffisamment de suc gastrique
La lipase salivaire
Elle permet d’hydrolyser une petite partie des tryglycérides (glycérole esterifié à 3 acides gras)
ingérées. Je vais opteniur un diglycéride + un acide gras libre
La salive contient également du lisozyme = enzyme avec un effet anti-bactérien = qui va dégra-
der certains constituants de la paroie des bactéries . aussi des IgA qui sont impliquées dans la
protection des agents pathogènes.
Iii- le control de la sécrétion
Elle est de l’ordre de 15L par jour chez le porc. C’est un phénomène continu, mais qui au mo-
ment des repas augment en production. La sécrétion de la salive est régulée par des réflexes
nerveuxde 2 types :la sécrétion de salive est stimulée par la vue, l’odeur, le gout des aliments.
- Les réflexes innées ; qui existent dès la naissance de l’animal Il existe des nerfs qui per-
mettent une comunication entre les organes sensorielles yeux nez langue, l’encéphale
( partie du syst nerveux dans la tete) et les glandes salivaires.a l’extrémité des fibres ner-
veuses, récepteurs qui detect des molécules de présence alimentaire. La présence de
nourriture est détecté par des réce^tiers visuelles olphacyifs et gustatifs, qui vont stimu-
ler les nerfs. Ceci envois l’info a l’encéphale via des nerfs sensitifs par des influx nerveux.
Une fois que le syst nerveux central a percu la stimulation, une réponse est élaborée par
l’encéphale via la stimulation de snerfs inervants les glandes salivaires. Un nerf, c’est
une gaine dans laquelle se trouve un cable = fibres nerveuses qui correspondes d’axones
de neurones. A l’extrémité, ca se ramifie et des molécules sont larguées par les axones.
L’arrivée d’un influx nerveux au niveau des glandes salivaires, entraine la libération
d’acétyl choline et de VIP (vaso active intestinal polypeptide) à l’extrémité des fibres
nerveuses. Dans les glandes salivaires il y a des vaisseaux sanguins entourés de cellules
musculaires. Ces molécules se fixes sur des récepteurs présents au niveau de la paroi
des vaisseaux sanguins a proximité des glandes salivaire. Ceci provoque leur vaso-dilata-
tion et finalement un accroissement du flux sanguin au niveau des glandes salivaires, ce
qui accroit la sécrétion salivaire.les cellules musculaires des vaisseaux = vaso dilataion =
plus de sang = plus de salive
- Les réflexes conditionnés : mient en évidences par l’expérience de Pavlov = réflexes pav-
loviens.2
2- le suc gastrique
a- Origine
Sécrété par les cellules épitelliales (qui tapissent la paroie de l’estomac) et les glandes de la mu-
queuse gastrique. Les cellules épithéliales sont a l’origine de la sécrétion de mucine = mucus.
Les glandes gastriqus = trous dans la paroie de l’estomac. Les sécrétion des glandes gastriques
vont différée en fonction des types de cellules sécrétrices présentes dans les glandes. Ont en
distingue différents types :
- Les cellules pariétales : vont être responsable de la sécrétion d’ac chloridriques
- Les cellules principales : vont sécrétés plein de choses (pepsinogène = pro enzyme = zy-
mogène= forme inactive d’enzyme, lipases gastriques)
- Les cellules caliciformes :qui sont responsables de la sécrétion de mucine = formation de
mucus.
La muqueuse gastrique peut être divisée en zones en fonction de la présence ou non de glandes
et en fonction des types de cellules qui constituent les glandes
1- La zone eusophagienne = étendu autour du cardia (sphincter par lequel arrivent les élé-
ments dans l’estomac)
2- Zone cardiale = plus proche du cœur, glandes à mucus
3- Zone fundique, sécrétion de pepsinogène de lipases gastriques et de mucus et d’ac chlo-
ridrique.
4- La zone pylorique, riche en glandes à mucus, à proximité du pylore
Il existe également des cellules au niveau des glandes gastriques qui sécrètent des molécules in-
formatives dans le milieu intérieur. Ont les appellent les cellules antéro-endocrine= cellules de
l’appareil digestif qui produisesnt des cellules vers la lumiere inytérieur différents types :
- Cellules G
- Cellules D
- Cellules entérochromattines
b- Composition et rôle du suc gastrique
Le premier constituant du suc gastrique = eau + mucines + de l’acide chloridrique + pepsino-
gène + lipase gastrique + éléments minéraux.
Grâce à la présence d’acide chloridrique dans l’estomac, le Ph est acide dans l’estomac vide 1.7-
2. Quand l’estomac est rempli, le pH plus élevé 3-4 en raison de l’effet tampon du bol alimen-
taire.
Les rôles du pepsinogène (une proenzyme) et de l’acide chloridrique :
C’est une forme inactive d’enzyme ; une proenzyme. La présence d’acide chloridrique permet
d’obtenir de la pepsine active à partir du pepsinogène, pour deux raisons :
- Hydrolyse qui permet de détaché le peptide bloquant et de libérer le site actif de l’en-
zyme. La protéolyse du pepsinogène par l’acide chloridrique donne la pepsine en ren-
dant accessible le site actif de l’enzyme.
- Il y a une condition pour que la pepsine soit opérationnelle, le pH optimal d’activité de la
pepsine est compris entre 1.5 et 4.4.
Quand le pH descend en dessous de 5, la protéolyse du pepsinogène devient un processus au-
tocatalytique. La pepsine devient son propre activateur. La pepsine est une protéase ou pepti-
dase ( qui va hydrolyser des liaisons peptidiques).
Elle va être mélangée au bol alimentaire ce qui va donner le chyme, et lorsque ce dernier sort
de l’estomac, la pepsine est inactivée (dans le duodénum).
L’acide chloridrique déstabilise les liaisons faibles des protéines et va permettre de dénaturer
les protéines, ce qui rend les liaisons peptidiques plus accessibles à la pepsine. L’acide chlori-
drique assure une certaine désinfection des éléments apportés par le bol alimentaire, ce qui
permet de limiter certaines potentielles pathologies.
La pepsine est une endopeptidase ; elle n’agira qu’à l’intérieur des peptides, et non aux extré-
mités. Elle ne libère pas des acides aminés mais des portions d’acides aminés. Elle a des sites
préférentiels, elle hydrolyse des liaisons peptidiques adjacentes à des acides aminés aroma-
tiques (tyrosine, phénylalanine.). L’action de la pepsine entraine essentiellement la libération
de polypeptides solubles dans l’eau (10/100AA). Une partie très mince des protéines est hydro-
lysée sous forme d’Oligo peptides (peptides <10AA). Une partie des origines alimentaires n’est
pas dégradée dans l’estomac.
Les rôles du Mucus :
C’est un ensemble de glycoprotéines appelées mucines.la paroi de l’estomac est tapissée d’une
couche extracellulaire de 1 à 1.5mm qui tapisse tout le mucus gastrique.
- Lubrification
- Protection de la paroi de l’estomac ; barrière qui permet d’éviter le contact direct entre
les cellules épithéliales et les constituants du suc gastrique (acide chloridrique + pep-
sine). Peut à l’origine d’ulcères, un défaut de mucus sur la paroi de l’estomac. Isolent en
therm de pH.
Le pH à la proximité des cellules épithéliales est environ =7, car elles produisent des bicarbo-
nates qui neutralisent les acides.
Rôles de la lipase gastrique :
Va hydrolyser des triglycérides (résultat de l’estérification entre un glycérol et 3 acides gras).
Les produit de cette hydrolyse sont des diglycérides d’un coté et des acides gras de l’autre.
C’est un phénomène très limité (10% des triglycérides alimentaires qui sont hydrolysés par les
lipases gastriques).
c- Le contrôle de la sécrétion
Stimulation de la sécrétion d’acide chloridrique (HCL) :
Même chose que la salive. La vitesse de sécrétion de l’acide chloridrique quand l’estomac a été
vide depuis plusieurs heure n’est que de 10% de la vitesse de sécrétion maximale. Augmenta-
tion conséquente de la sécrétion de suc gastrique après un repas. La régulation de la sécrétion
post-prandiale d’acide chloridrique par les cellules pariétales se fait en trois phases :
Céphalique : mise en évidence il y a longtemps grâce à des fistules sur un chien qui per-
mettent de récupérer les bols alimentaires déglutis de façon que les aliments n’arrivent
pas dans l’estomac. On soumet le chien à des repas fictifs. Quand on fait ça, augmenta-
tion de la sécrétion de suc gastrique pendant 1/2H. La vue/odeur/gout des aliments dé-
clenche cette phase de sécrétion. Même que pour la salive. L’information reçue sur les
papilles gustatives est transmise à l’encéphale via des nerfs sensitifs. Le nerf vague (Nerf
X) assure un transfert de l’information nerveuse à des cellules présentes dans la paroi de
l’estomac et du duodénum. La stimulation du Nerf vague entraine une libération de
neurotransmetteurs au niveau des glandes gastriques :
o L’acétylcholine : au niveau des cellules pariétales qui va stimuler la sécrétion plus
importante d’acide chloridrique.
Au niveau des cellules Entéro-chromaffines, qui va stimuler la sécrétion d’hista-
mine, qui vont être libérées dans la muqueuse et stimuler les cellules pariétales
pour stimuler la sécrétion d’acide chloridrique.
o Le GRP (Gastrin releasing Peptide): au niveau des cellules G, favorise la produc-
tion de gastrine (une hormone), qui se retrouve dans le sang et arrive à un mo-
ment donné au contact des cellules pariétales. Stimulation hormonale pour
l’acide chloridrique.
- Gastrique : déclenchée par la présence de nourriture dans l’estomac. C’est pendant
cette phase que la sécrétion d’acide chloridrique est la plus importante. Il y a trois types
de stimulation influençant la sécrétion d’acide chloridrique pendant la phase gastrique :
o La distension de l’estomac ; au niveau de la paroi de l’estomac, il y a des méca-
norécepteurs (fait d’étirer la paroi de l’estomac), stimulés lorsque le bol alimen-
taire arrive. Par une voix nerveuse réflexe, ça va amplifier la stimulation du nerf
vague. Ainsi donc amplifier la sécrétion d’acide chloridrique.
o Présence d’acides aminés et surtout de peptides dans l’estomac ; leur présence
peut stimuler les cellules G, ce qui amplifie la sécrétion de gastrine qui vont se
placer sur les cellules pariétales.
o Le pH de l’estomac ; une fois la capacité tampon de contenus gastriques saturée,
le Ph chute rapidement. Cela va entrainer une sécrétion des cellules D qui vont
sécréter de la somatostatine qui va inhiber le fonctionnement des cellules G.
C’est un control de la sécrétion d’acide, par ce mécanisme, la sécrétion l’acidité
se régule d’elle-même.
- Intestinal : lorsque le chyme quitte l’estomac. Se déroule en deux temps :
o Stimulation de la sécrétion ; stimulation des mécanorécepteurs de la paroi du
duodénum qui provoque la stimulation du nerf X
o Comme dans l’estomac, la présence d’acide aminé et protéines stimule les cel-
lules G du duodénum
Inhibition de la sécrétion :
La présence d’acide dans le duodénum (plus rien dans l’estomac ou trop d’acide) va permettre
de stimuler des nerfs sensitifs qui vont aller inhiber le nerf vague. Ça va aussi stimuler la sécré-
tion de l’hormone appelé « sécrétine », qui va inhiber les cellules G de l’estomac et du duodé-
num + Bulbogastrone. Les AG, AA et glucose vont stimuler les hormones : GIP (Gastrc inhibitory
peptide) et les CCK (cholécystokinine) qui vont aller inhiber la sécrétion des cellules P.
Stimulation de pepsinogène et de Mucus :
La plupart des agents modulant la sécrétion d’acide chloridrique par les cellules pariétales
contrôlent la sécrétion de pepsinogène par les cellules principales, et de mucus par les cellules
caliciformes.
3. le suc pancréatique
a. origine
Produit au niveau du pancréas, dans les pancréons, un organe diffus (pas clairement délimité)
qui est situé dans l’espace délimité par l’estomac et l’anse duodénale. Le pancréas est une
glande mixte, endocrine (ilots de Langerhans, cellules qui produisent des hormones (insuline/
glucagon) dans les réseaux capillaires pour rejoindre le sang) et exocrine. Fonction assurée par
un acinus pancréatique. Le suc pancréatique est drainé par des canalicules qui se rejoignent
tous en un canal commun, le canal de Wirsung, le tronc qui arrive dans le duodénum. Le suc
pancréatique est déversé dans le duodénum via le canal de Wirsung. Il a une fonction endocrine
et exocrine.
b. Composition et Rôles
Comme pour tous les autres liquides digestifs ; avant tout composé d’eau. Très riche en en-
zymes, qui jouent un rôle prédominant dans la digestion car elles permettent de dégrader tous
les composants majeurs des aliments. PAN=tout /CREAS= qui sécrète. (Diapo 1.41) Au pôle api-
cale il y a des cellules d’exocytoses. Les enzymes sont stockés dans les grains de zymogènes, lo-
calisés dans la partie apicale des cellules acineuses. Parmi ces enzymes on retrouve les pepti-
dases (protéases) : enzymes qui hydrolysent des liaisons peptides. Comme pour la pepsine,
elles sont sécrétées sous forme de zymogènes /proenzymes. Le trypsinogène, le chymotrypsi-
nogène, la pro-élastase, les pro-carboxypeptidases A et B. Elles sont êtres activés en enzymes :
Trypsine, chymotrypsine, élastase, carboxypeptidases A et B. la conversion du trypsinogène en
trypsine se fait grâce à l’entéropeptidase ou entérokinase qui est sécrétée par la muqueuse du
duodénum.
Ensuite, effet en chaîne qui fait que la trypsine va permettre la conversion des autres enzymes
pancréatiques sous leur forme active + auto-catalysation.
La trypsine/chymotrypsine/élastases : sont des endopeptidases (ne vont pas agir sur les liaisons
peptidiques au extrémités). Elles vont agir sur les polypeptides pour en faire des oligopeptides.
Il y aura plein d’extrémité COH. La carboxypeptidase (une exopeptidase), va hydrolyser des liai-
sons peptidiques des extrémités COOH des oligopeptides, il y a donc pour la première fois libé-
ration d’acides aminés.
L’alpha-amylase pancréatique : va poursuivre l’hydrolyse de l’amidon (amylopectine=
liaisons alpha 1/6 en ramifications + amylose = polymère de glucoses en liaison alpha 1/4) ini-
tiée dans la salive. C’est le même mode d’action que l’alpha-amylase salivaire. Le maltose, iso
maltose, dextrines limites (enchainement de molécules de glucoses sur lesquelles l’alpha-amy-
lase ne peut plus agir avec une liaison alpha 1/6), maltotriose sont des produits de l’alpha-amy-
lase.
Les enzymes :
Les lipases : du suc pancréatique sont :
- La triacylglycérol hydrolase : va agir sur les triglycérides. Elle va libérer deux acides gras
et ne va pas toucher à l’acide gras intermédiaire. On obtient du 2-monoglycéride et 2
acides gras.
- La Cholestérol ester hydrolase : va hydrolyser les esters de cholestérol/ Je libère donc du
cholestérol et un acide gras.
- La phospholipase A2 : qui va agir sur des phospholipides. Libère un acide gras et ******.
Les glycérides le plus ingérés par les animaux sont les triglycérides.
La colipase : est une co-enzyme
Les ribonucléases et désoxyribonucléases : vont hydrolyser des liaisons des ADN et libé-
rer des nucléotides.
Les minéraux : bicarbonates de sodium
Des bicarbonates sont sécrétés par les cellules canalaires (= cellules au bord du canalicule)
(1.48). Le suc pancréatique a un taux élevé en bicarbonate, ce qui lui donne un pH alcalin, au-
tour de 8. Il aura donc un pouvoir tampon dû à son pH très élevé.
Ces bicarbonates permettent de faire remonter le pH des contenus digestifs qui sortent de
m’estomac (Ph acide dans l’estomac). Cela permet d’optimiser l’activité des enzymes pancréa-
tiques et intestinales, puisque celles-ci ont un pH optimal d’activité autour de 7/8. Également
d’éviter des lésions de la muqueuse duodénale, par l’acidité du chyme qui sort de l’estomac.
c. Le contrôle de la sécrétion du suc pancréatique
La sécrétion de suc pancréatique se fait en 3 phases elle aussi (comme le suc gastrique).
Phase céphalique :
Stimulation visuelle olfactive et gustative, va envoyer un message à l’encéphale qui va stimuler
le nerf vague/dix, qui arrive au niveau des acini du pancréas. Libération d’acétyle choline va fa-
voriser l’exocytose des grains de zymogène.
Va également au niveau de l’estomac stimuler les GRP qui vont former de la gastrine qui ira
dans le pancréas.
Phase gastrique :
Distension de l’estomac (système nerveux). Présence d’acides aminés et de peptides qui sti-
mule les cellules G de l’estomac.
Phase intestinale :
La chute de pH est détectée au niveau des détecteurs de la paroi du duodénum qui donc sé-
crète de la sécrétine qui va agir et sur l’estomac et dans le pancréas. Ça va stimuler la sécrétion
de bicarbonate et d’eau dans les cellules canalaires.
4. la Bile
a. origine
Sécrétion exocrine du foi (dans le milieu extérieur = tube digestif). Le foie est un organe consti-
tué de plusieurs lobes constitués de lobules hépatiques, qui constituent l’unité fonctionnelle du
foie. A la périphérie des globules on trouve :
- Des vaisseaux issus de la veine porte (=sang qui contient les nutriments absorbés par le
tube digestif) : comme cela que le foie est alimenté
- Vaisseaux issus de l’artère hépatique (=sang riche en Co2)
- Les canaux biliaires
- Veine centro-lobulaire au centre.
Le sang voyage de la périphérie vers la veine centro-lobulaire via des capillaires sanguins, bor-
nés par des hépatocytes (=cellules du foi). La bile va en sens inverse via des canicules borgnes
pour rejoindre les canaux biliaires. La bile est sécrétée en continu par le foie, ce qui lui permet
d’éliminer en continu les déchets du métabolisme hépatique. Une fois que ma bile se retrouve
dans les canaux biliaires, ils vont se fusionner :
1. En dehors des phases post-prandiale : la bile va être stockée dans la vésicule biliaire, qui
va la concentré 4 à 5X. La bile qui ressort de la vésicule biliaire, c’est de la bile vésiculaire
qui ressort bien plus concentrée. Le remplissage de la vésicule biliaire pendant la pé-
riode de jeune se fait par le canal cystique et est permis par la fermeture du sphincter
d’Oddi, à l’extrémité du canal cholédoque
2. En phase post prandiale : la bile va être évacuée vers l’intestin. La bile hépatique (ne
passe pas par la vésicule biliaire) passe par le canal cholédoque pour aller dans l’intestin.
La bile vésiculaire est rejetée dans le canal cystique par la contraction de la vésicule bi-
liaire et rejoint le duodénum.
Il y a des sels biliaires dans la bile. Il ne faut pas que cette bile se retrouve seul dans le duodé-
num.
b. composition et rôle
La bile est un liquide jaune (bile hépatique), ou bien verte/olive pour la bile vésiculaire (pig-
ments plus concentrés. Elle ne contient PAS D’ENZYMES ! il y a 97% d’eau dans la bile hépatique
et 37% dans la bile vésiculaire. On y trouve aussi du cholestérol, des métabolites de xénobio-
tiques (=molécules étrangères à l’organisme, déchet de la dégradation de molécules étrangère
dans le foie). Il y a des immunoglobulines A (=molécules d’immunité), et des pigments biliaires,
qui donne la couleur jaune ou verte olive à la bile. Il y a également des ions ; des cations (cal-
cium, sodium, potassium, magnésium, fer) et aussi des anions (bicarbonates (HCO 3-) phos-
phates, chlorures et sulfates). La présence de bicarbonate et de phosphate lui donne un pH ba-
sique compris entre 7.6 et 6.6. Le canal cholédoque n’arrive pas loin du canal pancréatique,
avec des substances tampons qui arrivent dans le duodénum et baisse le pH a l’entrée de l’esto-
mac. Il y a aussi des phospholipides (1.56), molécules amphiphiles ave un pôle hydrophile et hy-
drophobe. Elles ont des propriétés détergentes cf : les sels biliaires. Le foie synthétise des
acides biliaires à partir de cholestérol. Les acides biliaires sont des molécules à structure stéroï-
dienne (à partir de cholestérol). Ces acides biliaires sont souvent conjugués dans le foie à des
acides aminés ou à des dérivés d’acides aminés, pour donner des sels biliaires. Ces sels biliaires
sont amphiphiles comme les phospholipides.
Deux types de molécules amphiphiles, les sels biliaires et les phospholipides, ce qui permet
l’émulsification des graisses = dispersion des lipides dans l’eau. Les sels biliaires ont dispersé les
lipides dans l’eau. Pour cette émulsification, ils se combinent avec les phospholipides en per-
mettant de fractionner les gouttelettes de lipides, en gouttelettes plus petites. Dans le duodé-
num, tout est en mouvement. Cela va permettre d’augmenter considérablement la surface de
contact des globules de gras avec les lipases pancréatiques = optimisation de leur action.
c. le control de la sécrétion de la bile et de la vidange de la vésicule biliaire
i. contrôle de la sécrétion
La création de bile est un processus continu. La stimulation du foie par le nerf vague peut multi-
plier par 2 le taux de production de la bile. Une hormone appelé sécrétine est sécrété par suite
de l’acidification du duodénum et va stimuler une sécrétion plus importante de bicarbonates
dans la bile.
ii. contrôle de la vidange de la vésicule biliaire
Peut se faire soit de façon quasi-totale au cours d’un repas. C’est un phénomène qui prend de
15 à 20 minutes. Cela va entraîner des contractions de la vésicule grâce aux cellules musculaires
lisses et une ouverture du sphincter d’Oddi.
Peut se vidanger périodiquement de façon partielle (20% de son contenu) en phase interpran-
diale. Les contractions de la vésicule biliaire, et le relâchement du sphincter d’Oddi sont déclen-
ché au cours du repas par trois choses :
- Phase céphalique : vue, odeur, gout des aliments qui sécrète le nerf vagu. Va favoriser la
contraction de la vésicule biliaire. De plus, la gastrine sécrétée dans l’estomac, par les
cellules G va aussi aller dans le foie.
- La phase gastrique : production de gastrine (plus qu’en phase céphalique)
- Au cours de la phase intestinale, la vésicule biliaire va être stimuler par la CCK, elle-
même sécrétée par les AG (produits de dégradation des lipides)
5- Le suc intestinal
Contient de l’eau,
Du mucus
Et des débris cellulaires. La paroi de l’intestin est tapissée de cellules épithéliales appelées an-
thérocytes. On peut observer des villosités, avec des cryptes. C’est la que va assister la nais-
sance des anthérocytes. Ils vont ensuite migrer vers le haut des villosités (1/3 jours) au fur et à
mesure qu’ils vieillissent. Desquamation des anthérocytes (mort des cellules).
Dans l’intestin, des enzymes digestives ;
- L’entérokinase (entéropeptidase) ; permet d’activer le trypsinogène en trypsine qui
pourra être active si le pH le permet. Il existe des enzymes digestives produites par les
entérocytes, qui ne sont pas libérées dans la lumière intestinale. Ces enzymes restent
encrées dans la membrane plasmique des anthérocytes, au niveau de la bordure en
brosse. Ce sont des replis de la membrane plasmique (1-63). Les enzymes restent accro-
chés à l’anthérocytes et peuvent attraper les trucs du duodénum.
- Ces enzymes de la bordure en brosse interviennent dans le processus final de la diges-
tion en complètent l’hydrolyse commencé par les enzymes salivaires, gastriques et pan-
créatiques.
Au niveau du gros intestin, il n’y a pas d’enzymes digestives sécrétées dans la lumière intesti-
nale. Pas d’enzymes dans la membrane des colonocytes. Quand les résidus alimentaires ar-
rivent dans le gros intestin, il y a une flore microbienne, flore commensale (n’a pas d’impacts
négatifs sur l’animal). Dans le gros intestin on a de la digestion microbienne par fermentation.
3) Phase de mastication ; pendant 40 à 60 secondes des produits régurgités. C’est elle qui
va permettre la réduction des particules. Chez les bovins on a un coup de mâchoire par
seconde.
4) Phase de déglutition, le bol mérycique repart dans l’œsophage. La même particule peut
se retrouver à remonter plus tard pour une seconde mastication mérycique.
Une vache, son maximum de mastication c’est 1000 minutes par jour. La rumination a un inté-
rêt pour la digestion des particules. Un accroissement du temps de rumination augmente la sali-
vation, et donc la quantité de salive qui arrive dans le réticulo-rumen (acidoses). La salive
contient des bicarbonates et des phosphates = substances tampons. Cette arrivée de sub-
stances tampon va affecter la digestion microbienne. Ils vont limiter les chutes de pH.
ii. Les facteurs de variation du temps de rumination.
Dépend principalement de 3 trucs ;
1) Proportion de fourrage ; dans la ration. L’accroissement de l’apport de fourrage en-
traine une augmentation de l’apport de particules fibreuses (des particules peu denses,
qui contribuent à la formation d’un matelas fibreux épais bien distinct de la phase li-
quide). Il y aura donc plus de stimulation de la paroi du Réticulo-rumen, qui va favoriser
l’extra-contraction du réseau qui va déclencher les cycles de rumination.
Ds le feuillet
a) Organisation anatomique et contenu
Le feuillet est à droite du rumen, sa partie supérieure va se trouver contre la surface du foie et
la partie inférieure entre le réseau et la caillette. Le feuillet a une forme quasi-sphérique = bal-
lon. Il possède une grande courbure et une petite courbure. La cavité du feuillet se résume à un
canal qui va communiquer en amont avec le réseau, via l’orifice réticulo-omasal, et en aval avec
la caillette. L’orifice entre le feuillet et la caillette, c’est l’orifice omaso(omasum)-
abomasique(abomasum). Comme le réticulo-rumen, muqueuse non sécrétrice. Pas de sécré-
tion. Cette muqueuse est constituée de lames suspendues, entre lesquelles se trouve du conte-
nu digestif.
b) transit dans le feuillet
cf tp
c) Fonctions du feuillet
Dans le feuillet, il y a une absorption d’eau des digestats. Elle va passer des digestats entres les
lames à l’intérieur de ces lames, dans le sang de l’animal. Il y a également une absorption des
AGV qui ont échappé à l’absorption ruminal, ou qi ont été produits dans le feuillet par suite des
fermentations du feuillet. Il y a également une absorption d’ions possible.
3- la caillette.
Elle correspond à l’estomac des monogastriques. En therme de structure, contraction et fonc-
tionnement, même chose. La différence majeure, la paroi =(muqueuse) est sécrétrice. Les di-
gestats y restent 2 a 3 heures ou ils s’imprègnes de suc gastriques. Cf chez le porc. Le trasit in-
testinal.
Chez le veau il y a des différences anatomiques ; ici chez le ruminant adulte !!!
4/ le transit intestinal
L’intestin comme chez le porc est divisé en deux parties ; intestin grêle et gros intestin. Leur
structure et fonctionnement même que chez le porc. La seule différence, il n’y a âs de saccha-
rase chez le ruminant, car elle ne servira à rien. Pas de saccharose, car c’est un sucre très so-
luble fermenté dans le rumen.
II. La digestion microbienne dans le réticulo rumen et absorption des produits de cette
digestion
La digestion microbienne est essentielle à la digestion chez les ruminants.
a. La population microbienne
i. Les caractéristiques physico chimiques du milieu ruminal
La milieu ruminal est favorable à l’activité des microorganismes anaérobies.
PH moyen de 6.4, qui va varier entre 5.5 et 6.9. La fermentation produit des acides qui baissent
le pH. Quand la vache n’a pas bouffée, environ 6.9. Pas aussi acide que dans l’ensilage.
C’est un milieu anaérobie.
La température ; 38 et 41 degrés.
L’eau, 85/90% d’eau.
Apport régulier de nutriments, ou de molécules dégradables par ces micro-organismes. Les pro-
duits du métabolisme microbien sont éliminés continuellement par le transit et l’absorption.
ii. Cacaut de la population microbienne.
Des archées méthanogènes, des bactéries, des protozoaires ciliés.
1. Les bactéries
La population bactérienne représente près de plus de la moitié de la biomasse microbienne. En-
viron 1010 par gramme de contenu de rumen. Ces bactéries on en à identifier beaucoup mais il
en manque, aujourd’hui 200 espèces différentes dans le rumen. Il y a les anaérobies stricts, et
les anaérobies facultatives. Ces bactéries sont classées selon la fonction majeure qu’elles as-
surent (2-16). Il existe une complémentarité entre les différentes espèces bactériennes pour dé-
grader les molécules d'origine alimentaires. Elles sont classées selon leur fonction. En digestions
on s’intéresse à deux grandes catégories de bactéries ;
- Bactéries cellulolitiques ; qui peuvent dégrader les glucides pariétaux
Bactéries amylolytiques ; qui vont pouvoir dégrader l’amidon mais pas les celluloses