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Appareil digestif (loc.m.

) : définition
L'appareil digestif est l'ensemble des organes responsables du processus de digestion,
avec la transformation des aliments afin qu'ils puissent être absorbés et utilisés par
les cellules du corps de l'organisme.
Le système digestif pour la digestion humaine :

Le système digestif a plusieurs organes spécialement conçus pour transformer les


aliments mangés en nutriments, que le corps utilise pour l'énergie, la croissance et la
réparation cellulaire.
Explications
Un appareil digestif, ou le système digestif, comprend tout un ensemble d'organes
destinés à la fonction digestive (digestion) qui varie en fonction du régime
alimentaire et de l'organisme en question. La fonction effectuée est le transport
(nourriture), la sécrétion (jus digestif), l'absorption (éléments nutritifs) et
l'excrétion (défécation). Tout est dépendant du tractus gastro-intestinal.

Le système digestif comprend un ensemble d'organes qui vont amener quatre


fonctions : l'ingestion, la digestion, l'absorption, l'excrétion.

Les structures initiales composant un appareil digestif


sont : bouche (lèvres, dents, langue), glandes salivaires, oesophage, foie, estomac, pancr
éas, vésicule biliaire, intestin grêle, gros intestin, rectum, anus.

Chez l'humain
L'appareil digestif humain est également appelé le système gastro-intestinal. Le
processus de digestion est le même chez tous les animaux monogastriques (avec un
seul estomac) : transformer les glucides, les lipides et les protéines en unités plus
simples, grâce aux enzymes digestives (digestion enzymatique), afin qu'elles puissent
être absorbées et transportées par le sang.

De la bouche à l'anus, le tube digestif mesure environ onze mètres de longueur. La


digestion commence dans la bouche. Les dents écrasent les aliments et les sécrétions
des glandes salivaires les humidifient et déclenchent leur décomposition chimique dans
le (bol) bolus alimentaire. Ensuite, le bolus alimentaire traverse le pharynx, continue à
travers l'oesophage et atteint l'estomac, un sac musculaire d'une capacité d'un litre et
demi, dans des conditions normales, dont les muqueuses sécrètent un puissant suc
gastrique; dans l'estomac, la nourriture est agitée jusqu'à atteindre le chyme.
Le tractus gastro-intestinal :
Le tractus gastro-intestinal du système digestif assure le transport des aliments ingérés et
leur transformation jusqu'à l'anus pour l'excrétion des restes de la digestion.
À la sortie de l'estomac, le tube digestif est prolongé avec l'intestin grêle, d'environ six
mètres de longueur, bien que très répliqué sur lui-même. Dans sa première partie,
le duodénum reçoit des sécrétions acides des glandes intestinales, de la bile et des jus
du pancréas. Toutes ces sécrétions contiennent un grand nombre d'enzymes et
de bactéries qui dégradent les aliments et les transforment en substances solubles
simples comme les acides aminés. Le tube digestif se poursuit à travers le gros intestin
(ou côlon), d'un peu plus de cinq mètres de longueur. Sa partie finale est le rectum, qui
se termine dans l'anus, où les restes de nourriture indigestes sont évacués vers
l'extérieur (les selles).

Dans le système digestif se trouvent des bactéries qui constituent la flore intestinale.
Jusqu'à récemment, les bébés étaient supposés être nés complètement exempts
de germes et que la colonisation initiale de l'intestin du nouveau-né survient pendant
l'accouchement. Cependant, plusieurs études actuelles concluent que cette colonisation
commence avant la naissance du bébé. Les bactéries maternelles passent de la mère au
tractus digestif foetal dès les premiers stades de la grossesse, bien que les mécanismes
possibles impliqués dans ce phénomène soient inconnus.

Fonctionnement
Le système digestif est composé du tube digestif et d'autres organes qui aident le corps
à décomposer et à absorber les aliments. Le système digestif décompose les aliments
en nutriments tels que les glucides, les lipides et les protéines. Ils peuvent ensuite être
absorbés dans la circulation sanguine afin que le corps puisse les utiliser pour l'énergie,
la croissance et la réparation. Les matériaux inutilisés sont jetés sous forme de matières
fécales (caca).

Chaque organe du système digestif a un rôle important dans la digestion :

 bouche : quand quelqu'un mange, les dents mâchent la nourriture en très petits
morceaux. Les glandes dans les joues et sous la langue produisent de la salive qui
recouvre la nourriture, ce qui facilite la mastication et l'ingestion. La salive
contient également des enzymes qui commencent à digérer les glucides contenus
dans les aliments.
 oesophage : l'oesophage est le tube musculaire qui transporte les aliments de la
bouche à l'estomac après leur ingestion. Un anneau musculaire à l'extrémité de
l'oesophage se détend pour laisser entrer la nourriture dans l'estomac et se
contracte pour empêcher le contenu de l'estomac de remonter dans l'oesophage.
 estomac : la paroi de l'estomac produit du suc gastrique (acide chlorhydrique et
enzymes) qui digère les protéines. L'estomac agit comme une bétonnière,
brassant et mélangeant les aliments avec le suc gastrique pour former du chyme -
un liquide épais et moelleux.
 intestin grêle : la bile de la vésicule biliaire et les enzymes des sucs digestifs du
pancréas se vident dans la partie supérieure de l'intestin grêle et aident à
décomposer les protéines en acides aminés et les graisses en acides gras. Ces
particules plus petites, ainsi que les sucres, les vitamines et les minéraux, sont
absorbées dans la circulation sanguine à travers la paroi de l'intestin grêle. On
l'appelle petit parce qu'il mesure environ 3,5 cm de diamètre, mais il mesure
environ 5 m de long pour fournir une grande surface d'absorption. La majeure
partie de la digestion chimique des protéines, des graisses et des glucides
s'effectue dans l'intestin grêle.
 gros intestin et anus : la muqueuse du gros intestin absorbe l'eau, les sels
minéraux et les vitamines. Les fibres non digérées sont mélangées avec
du mucus et des bactéries - qui décomposent en partie les fibres - pour nourrir
les cellules de la paroi du gros intestin et ainsi aider à maintenir le gros intestin en
bonne santé. Les matières fécales sont formées et stockées dans la dernière partie
du gros intestin (le rectum) avant d'être expulsées du corps par l'anus.

Maladies de l'appareil digestif


Le système digestif est un système fondamental dans notre corps, car nous pouvons
développer, tirer parti, assimiler et traiter tous nos aliments de la bouche à l'anus.

Les maladies dans le système digestif (y compris le cancer) sont généralement le


produit de facteurs externes tels que les aliments et les infections, ce qui permet d'en
déduire que la plupart des fois où une anomalie intervient, elle est le produit d'une
négligence avec l'hygiène et l'alimentation. En gardant ces données à l'esprit, on peut
dire que les maladies digestives ne sont pas accidentelles mais évitables.

Citons quelques maladies principales : la maladie coeliaque (ou intolérance au gluten),


le syndrome de l'intestin irritable (ou troubles fonctionnels intestinaux, ou colopathie
fonctionnelle), les colites (inflammation du gros intestin), l'ulcère gastro-duodénal (ou
ulcère peptique), le cancer de l'estomac. La constipation peut être traitée par des
moyens simples : laxatifs, dépuratifs, purgatifs...

Chez les poissons


Les poissons ont des régimes très variés, allant du prédateur au planctonophage,
du détritivore à l'omnivore. A chaque type de bouche correspond un régime déterminé :
des dents pointues, parfois disposées en plusieurs rangées, pour les prédateurs comme
les squales; d'inoffensifs appareils filtrants pour les planctonophages; une denture peu
développée pour le mangeur de détritus; des dents non spécialisées pour l'omnivore.

Les dents peuvent également garnir le pharynx : les poissons présentant cette
caractéristique sont alors appelés pharyngognathes. Immédiatement en arrière de ta
cavité buccale et du pharynx viennent l'oesophage et l'estomac. Quand elles sont
richement vascularisées, les parois de cette première partie du tube digestif peuvent
également jouer un rôle respiratoire. La vessie natatoire est une formation particulière
dérivée de l'oesophage.
Le système (appareil) digestif d'un poisson :

L'appareil digestif d'un poisson est très semblable au système digestif des mammifères.
La portion qui absorbe les substances nutritives est constituée de caecum pylorique
(pylore) chez les Téléostéens, par la valvule spirale chez les sélaciens, les Chondrostéens
(esturgeons) et les dipneustes. Ces deux formations ont pour effet d'augmenter les
surfaces d'échanges, ce qui favorise évidemment l'absorption des substances digérées.

L'anus débouche à l'extérieur; il est parfois réuni à l'appareil urogénital dans le cloaque.
Les Poissons sont en outre pourvus d'un foie (très volumineux et riche en huile qui
contient en abondance l'ergostérol - vitamine D - provenant en particulier
des diatomées prises dans le plancton), d'un pancréas massif ou diffus et
d'une rate comme les autres vertébrés.

Le canal alimentaire n'a rien de bien particulier; à l'oesophage fait ordinairement suite
une dilatation ou estomac, dans l'épithélium duquel se trouvent des glandes à pepsine.
L'estomac ainsi que les glandes pepsine manquent chez beaucoup de Téléostéens
(cyprins, hippocampes, etc.), ce qui montre que ces organes ne sont pas indispensables
à toutes les espèces ou que, physiologiquement, d'autres viscères suppléent à leur
absence. L'intestin de certaines espèces porte, peu en arrière de l'estomac,
des évaginations en culs-de-sac (coecums pyloriques). L'intestin moyen, sauf chez les
Téléostéens, présente un repli interne saillant qui décrit une spire à tours nombreux,
comparable à un escalier en colimaçon, dépourvu d'axe (valvule spirale).
Appareil respiratoire (loc.m.) : définition
Un appareil respiratoire de poisson, contrairement à celui des animaux terrestres qui
absorbe l'oxygène de l'air, utilise l'oxygène dissous dans l'eau et rejette de
l'anhydride carbonique. Les organes où se déroulent ces échanges sont les branchies
situées sur les cotés du pharynx; elles se présentent comme une série d'arcs branchiaux,
qui font partie du splanchnocrâne et soutiennent
les lamelles richement vascularisées par les artères branchiales. Les arcs varient en
nombre selon les espèces : généralement de cinq à sept paires chez les
poissons cartilagineux, et quatre paires chez les poissons osseux (qui peuvent avoir
toutefois un nombre d'arcs fonctionnels plus réduit). Les branchies, tout comme le
mode de respiration, varient selon qu'il s'agit de Chordrichthyens ou d'Ostéichtyens.

Chez les sélaciens, l'eau entre par la bouche ventrale et occupe la cavité buccale,
ensuite le squale ferme la bouche et resserre la cavité buccale en contractant sa gorge :
l'eau est ainsi forcée de sortir à travers les fentes branchiales. En s'écoulant entre celles-
ci, elle cède de l'oxygène aux nombreux capillaires, dont les parois extrêmement minces
permettent les échanges gazeux tout en absorbant l'anhydride carbonique;
le sang déverse dans le milieu externe après l'avoir recueilli dans les cellules.

Chez presque tous les poissons cartilagineux, les fentes branchiales sont nettement
visibles sur les cotés de la tête ou sous le corps (raies); cependant chez
les holocéphales, elles sont recouvertes par un opercule, comme chez tes poissons
osseux. Parallèlement, et avec la même exception, ces poissons possèdent une paire
d'évents contenant une pseudo-branchie, dépourvue de fonction respiratoire, mais qui
semble être un organe régulateur de la pression sanguine.

Chez les poissons osseux, l'eau pénètre dans la cavité buccale ou s'en échappe selon
que l'animal écarte ses opercules ou les rapproche : toutefois, grâce à un système
de valves, l'eau n'entre que par la bouche et ne sort que par les fentes branchiales. Chez
les poissons osseux, on n'observe que très rarement la présence d'évents, par exempte
chez certains esturgeons; en revanche, de nombreuses espèces respirent l'oxygène de
l'atmosphère à travers la peau, la paroi buccale, l'oesophage, la vessie natatoire...

Quand ces divers organes assument des fonctions respiratoires, c'est évidemment qu'ils
ont subi des modifications adaptatives. Généralement ils contiennent un réseau de
capillaires aux parois plutôt minces permettant les échanges gazeux.
Le Neoceratodus ou Barramunda (un dipneuste) a la vessie natatoire reliée à la
circulation branchiale par l'artère pulmonaire et au coeur par la veine pulmonaire. Ce
poisson des rivières australiennes peut, en cas de circonstances défavorables, respirer
l'oxygène de l'atmosphère par l'intermédiaire de sa vessie natatoire (qui est, en fait,
un poumon). Les Protoptères, du même groupe, peuvent survivre dans la boue sèche
en se servant de poumons rudimentaires pour la respiration. L'Erythrinus, poisson
des eaux douces sud-américaines, a recours à la respiration branchiale dans les eaux
bien oxygénées; si toutefois la teneur en oxygène vient à baisser, ou si l'eau est très
riche en anhydride carbonique, il respire alors par sa vessie natatoire, semblable à un
poumon. Un poisson chat africain, du genre Clarias, s'oxygène au moyen d'un
organe arborescent, formé par un épithélium plissé et situé dans une dépression au-
dessus des branchies entre la deuxième et le quatrième arc branchial. Voir aussi
branchies.

La cellule de Kultchitzky (ou cellule K) est une cellule de l'épithélium respiratoire


appartenant au système endocrine diffus et qui sécrète des peptides et
des amines biogènes. Ces cellules participent à la régulation autonome de l'appareil
respiratoire.

Informations diverses
En français, appareil respiratoire est une locution nominale masculine.
Aucune traduction en anglais proposée pour l'instant.

0 synonyme pour appareil respiratoire.

0 antonyme.

Mots en A à proximité
appareil olfactif appareil parabasal appareil péri-hémal appareil photorécepteur appareil
reproducteur appareil respiratoire appareil sinusaire appareil urinaire appareil
vacuolaire appareil végétatif appariement

En rapport avec "appareil respiratoire"


 appareil cardiovasculaire

L'appareil cardiovasculaire est parfois appelé système hémato-vasculaire ou


simplement système...
 appareil cinétique

Un appareil cinétique est un appareil locomoteur des Protozoaires flagellés. Cette


forme de...
 appareil circulatoire

L'appareil circulatoire se compose du coeur, d'artères et de veines. Le coeur est


différent selon...
 appareil de Golgi
L'appareil de Golgi est un organite cytoplasmique membranaire composé de
cellules eucaryotes,...

Dans cette fiche explicative, nous allons apprendre à identifier les parties de l’appareil
génital masculin et à décrire leurs fonctions

Saviez-vous que les testicules d’un homme en bonne santé peuvent produire 1 500
spermatozoïdes par seconde ? Cela signifie que des centaines de millions de spermatozoïdes sont
fabriqués chaque jour ! 1 mL de sperme normal, le liquide qui contient les spermatozoïdes, peut
contenir jusqu’à 300 millions de spermatozoïdes ! Les spermatozoïdes sont les cellules sexuelles
mâles, également appelées cellules reproductrices ou gamètes, qui ont pour fonction de féconder
les ovules d’une femme pendant la reproduction sexuée.

Définition : Spermatozoïde

Les spermatozoïdes sont les cellules reproductrices ou gamètes mâles.


Les hommes fabriquent une telle quantité de spermatozoïdes pour diverses raisons possibles.
L’un des principaux défis auxquels les spermatozoïdes sont confrontés est de survivre dans le
système reproducteur féminin assez longtemps pour féconder un ovule.

Commençons par décrire la structure l’appareil génital masculin avant d’étudier comment il
produit des spermatozoïdes et les adaptations de ces cellules abondantes et spécialisées pour
surmonter les nombreux obstacles qu’elles rencontrent lors de leur voyage pour féconder un
ovule.

La figure 1 ci-dessous montre une vue en coupe transversale de certaines des principales
structures de l’appareil génital masculin, aussi appelé système reproducteur masculin.

Figure 1 : Une vue latérale des structures principales du système reproducteur masculin.

Comme vous pouvez le voir sur la figure 1, les gonades mâles, les testicules, sont liées par
l’épididyme à un tube appelé le canal déférent, que les spermatozoïdes empruntent pour se
déplacer vers l’urètre. Des liquides sont ajoutés aux spermatozoïdes par la prostate et les
vésicules séminales et, une fois dans l’urètre, par les glandes de Cowper. Le sperme sort de
l’appareil reproducteur masculin par l’urètre, au bout du pénis, pendant l’éjaculation.

Étudions ces différents organes et leurs fonctions plus en détail !

Les hommes ont généralement deux testicules comme principaux organes sexuels. Les testicules
sont aussi appelés les gonades mâles. Chaque testicule a une forme ovoïde, comme un petit œuf
de poule, et mesure environ 3– 5 cm de long et 3– 4 cm de large à leur point le plus épais, bien
que cela varie selon les individus. Il est même normal que la taille varie entre les deux testicules
d’un même individu. Les testicules ont tendance à croître de la naissance à la puberté. Lorsque
les niveaux de testostérone commencent à baisser après la maturité sexuelle, les testicules
peuvent progressivement rétrécir.

Définition : Testicules

Les testicules sont des gonades mâles qui produisent des spermatozoïdes et des hormones
sexuelles mâles.

Les testicules sont responsables de la production de spermatozoïdes. Les spermatozoïdes sont


des cellules haploïdes, ce qui signifie qu’ils possèdent la moitié du nombre de chromosomes
d’une cellule somatique normale. Les spermatozoïdes sont produits par un processus appelé
spermatogenèse, qui a lieu dans des structures appelées tubes séminifères, situés dans les
testicules. Vous pouvez voir l’emplacement des tubes séminifères dans un testicule sur la figure
2 ci-dessous.

Figure 2 : Un testicule humain et l’épididyme qui relie le testicule au canal déférent. Vous
pouvez voir que la majorité du testicule est composée de tubes séminifères.

La spermatogenèse implique un type de division cellulaire appelé méiose. Elle convertit une
cellule germinale primordiale diploïde possédant un ensemble complet de 46 chromosomes en
quatre spermatozoïdes haploïdes contenant chacun seulement 23 chromosomes, soit la moitié du
nombre d’une cellule somatique normale.
Les spermatozoïdes sont haploïdes parce qu’ils ont pour but de féconder un ovule féminin,
également haploïde, pour former un zygote diploïde possédant un ensemble complet de
chromosomes, qui finit par se transformer en embryon puis en fœtus. Le développement des
spermatozoïdes est stimulé et alimenté par des fluides sécrétés par les cellules de Sertoli,
présentes dans les tubes séminifères.

Les testicules sont les organes du corps masculin qui produisent les quantités les plus
importantes d’hormones sexuelles mâles, parfois appelées androgènes. Le préfixe « andro »
signifie « homme », mais il est important de savoir que ces hormones jouent un rôle important à
la fois chez les hommes et chez les femmes.

L’androgène principal est appelé testostérone. Les androgènes sont responsables de la croissance
de diverses parties du système reproducteur masculin, y compris la prostate et les vésicules
séminales. Les androgènes contrôlent également le développement de caractères sexuels
secondaires masculins à la puberté, tels qu’une voix plus grave et la croissance des poils du
visage et du corps. Dans les testicules, la testostérone est sécrétée par des cellules interstitielles
spécifiques appelées cellules de Leydig, qui se situent entre les tubes séminifères.

Terme clé : Testostérone

La testostérone est une hormone sexuelle, produite principalement par les testicules, qui stimule
la croissance des organes sexuels et le développement de caractères sexuels secondaires chez les
hommes.

Les testicules se situent à l’extérieur du corps dans un sac de peau appelé le scrotum.
L’emplacement externe du scrotum chez les humains maintient les testicules à une température
inférieure de 2– 3∘C à la température interne du corps. Ceci est bénéfique à la production de
spermatozoïdes car elle est plus efficace à des températures plus basses.

Terme clé : Scrotum

Le scrotum est un sac de peau qui pend du corps entre les jambes, juste sous le pénis. Le
scrotum est divisé en deux sections contenant chacune habituellement un testicule, et aide à
protéger les testicules et à maintenir une température plus basse pour une production efficace de
spermatozoïdes.

Chez un embryon d’homme, si les testicules ne descendent pas dans le scrotum au cours de son
développement pendant les derniers mois de la grossesse, il est probable que cet individu sera
stérile, car il ne pourra pas produire de spermatozoïdes de manière efficace. Parfois, cela peut
être traité médicalement, mais de telles procédures ne sont pas toujours possibles.

Curieusement, chez d’autres mammifères comme les éléphants, les dauphins et les phoques, les
testicules ne se situent pas à l’extérieur du corps dans un scrotum. Le pourquoi et le comment ce
trait a évolué sont toujours le sujet de débats scientifiques.

Exemple 1: Identifier l’organe reproducteur masculin qui sécrète la testostérone

La figure montre une vue latérale des organes du système reproducteur masculin.
Quelle lettre représente l’organe qui sécrète la testostérone ?

Réponse

Le système reproducteur masculin est principalement responsable de la reproduction sexuée.


Pour assurer la reproduction, des spermatozoïdes sont produits dans les testicules et sont
transportés vers le pénis pour être éjaculés, généralement pendant la copulation.

Les hommes ont tendance à avoir deux testicules, qui pendent à l’extérieur du corps entre les
jambes dans un sac de peau appelé le scrotum.

Les testicules sont également responsables de la production et de la sécrétion des hormones


sexuelles mâles, dont l’une est la testostérone, dans la circulation sanguine. Les hormones
sexuelles mâles interviennent dans la production de spermatozoïdes, la croissance des organes
sexuels mâles et le développement de caractères sexuels secondaires chez un homme quand il
atteint la puberté. Ces caractères peuvent rendre la voix plus grave et faire pousser les poils sur
le visage et le corps.

Maintenant que nous savons que la testostérone est produite et sécrétée par le testicule,
nommons les structures sur le schéma afin de pouvoir identifier la lettre qui le représente.

Donc, la lettre représentant l’organe qui sécrète la testostérone, le testicule, est E.

Le pénis est un organe très important dans le processus de reproduction sexuée, et il est
également responsable de l’expulsion de l’urine du corps masculin. Le pénis est composé d’un
tissu spongieux qui s’érige à la suite d’une excitation sexuelle en raison de l’augmentation du
flux sanguin. On l’appelle tissu érectile, car il peut passer de flasque à érigé.

Terme clé : Pénis

Le pénis est un organe érectile qui contient l’urètre, un canal servant à expulser les
spermatozoïdes pendant l’éjaculation et l’urine pendant l’urination.

Le pénis contient un canal appelé l’urètre. Chez l’homme, l’urètre est un tube qui commence à la
base de la vessie et traverse le pénis avant de s’ouvrir au niveau du gland. Cette ouverture
permet aux spermatozoïdes des testicules et à l’urine de la vessie de sortir du corps masculin.
Les femmes ont aussi un urètre qui forme une ouverture distincte à l’avant du vagin, mais chez
la femme, l’urètre ne transporte que l’urine hors du corps et non des spermatozoïdes.

Terme clé : Urètre

L’urètre est le canal par lequel l’urine est expulsée du corps féminin et par lequel l’urine et le
sperme sont expulsés du corps masculin.

Pour qu’une fécondation ait lieu, les spermatozoïdes doivent être transportés des testicules au
pénis, pour ensuite être éjaculés. L’éjaculation se produit souvent au cours d’un processus
appelé copulation, pendant lequel le pénis d’un homme est inséré dans le vagin d’une femme. La
copulation est parfois appelée relation sexuelle ou accouplement. Le sperme, un liquide
contenant entre 40 millions et 1,2 milliard de spermatozoïdes chez un homme en bonne santé,
est éjecté du corps masculin par le pénis via l’urètre.

Lors de l’ovulation chez une femme, un ovule est libéré de l’un des ovaires dans une trompe de
Fallope. Si des spermatozoïdes entrent dans le vagin d’une femme, ils essaieront de remonter
dans son système reproducteur pour atteindre ses trompes de Fallope. Une fois dans une trompe
de Fallope, un spermatozoïde pourrait, s’il est très chanceux, féconder l’ovule.

Mais comment les spermatozoïdes atteignent-ils le pénis ? Résumons le trajet emprunté par les
spermatozoïdes depuis leur production jusqu’à leur expulsion hors corps, comme le montre la
figure 3.

Figure 3 : La flèche jaune sur ce schéma indique le trajet suivi par un spermatozoïde depuis
le testicule jusqu’à son éjaculation par le pénis.

Les spermatozoïdes sont produits dans les tubes séminifères des testicules. De là, ils sont
transportés vers l’épididyme, où ils sont stockés jusqu’à ce qu’une éjaculation soit anticipée. À
ce stade, les spermatozoïdes sont transférés dans le canal déférent, à travers la prostate et les
vésicules séminales, qui ajoutent des liquides aux spermatozoïdes pour former du sperme. Les
spermatozoïdes entrent ensuite dans l’urètre, où les glandes de Cowper ajoutent davantage de
liquide au sperme. L’urètre transporte les spermatozoïdes, contenus dans le sperme liquide, dans
le pénis et hors du corps lors de l’éjaculation.

Étudions ces processus plus en détail.

Après avoir été produits par méiose dans les tubes séminifères, les spermatozoïdes sont
transportés vers l’épididyme, un long tube enroulé situé juste à l’extérieur de chaque testicule.
L’épididyme est responsable du stockage des spermatozoïdes.

Terme clé : Épididyme

L’épididyme est un long tube enroulé qui stocke les spermatozoïdes et les transporte des
testicules au canal déférent.

Lorsqu’une éjaculation est anticipée, les spermatozoïdes sont transportés de l’épididyme vers
l’un des deux canaux déférents. Le canal déférent est un canal à paroi épaisse qui transporte les
spermatozoïdes vers l’urètre, où ils pourront sortir du corps d’un homme par le pénis.

Terme clé : Canal déférent

Le canal déférent est un canal du système reproducteur masculin qui transporte les
spermatozoïdes de l’épididyme vers l’urètre.

Trois sécrétions liquides différentes sont ajoutées aux spermatozoïdes pour compléter le volume
total de l’éjaculat. Ces trois sécrétions liquides proviennent de glandes accessoires appelées la
prostate, les vésicules séminales et les glandes de Cowper. On les appelle glandes accessoires,
car les spermatozoïdes ne les traversent pas directement.

Ces liquides aident à protéger les spermatozoïdes du système immunitaire féminin et favorisent
leur motilité en fournissant un milieu liquide à travers lequel ils peuvent nager. Les liquides sont
tous décrits comme des sécrétions exocrines, car ils sont sécrétés à partir de glandes exocrines
sur une surface corporelle par des canaux.

Chez l’homme comme chez la femme, l’urètre est légèrement acide en raison de l’urine
résiduelle, qui contient de l’acide urique. Toutes ces sécrétions exocrines sont alcalines afin de
neutraliser le milieu acide dans l’urètre de l’homme en quittant le corps.

Le vagin de la femme est également un milieu assez acide, avec un pH compris entre 3,8 et 4,5.
Lors de la reproduction sexuée humaine, les spermatozoïdes doivent généralement entrer
d’abord dans le vagin pour féconder un ovule. La nature alcaline du sperme aide à neutraliser le
milieu acide du vagin, ce qui permet à un plus grand nombre de spermatozoïdes de survivre plus
longtemps dans le système reproducteur féminin et d’augmenter les chances de fécondation
réussie.

Étudions ces sécrétions exocrines individuelles plus en détail. Vous pouvez voir d’où et vers où
chaque sécrétion est libérée sur la figure 4 ci-dessous.

Figure 4 : Les trois sécrétions alcalines qui sont ajoutées au sperme dans l’urètre avant
l’éjaculation.

Chez l’homme, la prostate est une glande située juste sous la vessie. L’urètre commence à la
base de la vessie et traverse la prostate à l’endroit où le sperme arrive du canal déférent. La
prostate sécrète un liquide alcalin qui constitue la première partie du liquide séminal contenant
les spermatozoïdes.

Terme clé : Prostate

La prostate est située sous la vessie chez l’homme et sécrète un liquide alcalin, l’un des
composants du sperme ajouté aux spermatozoïdes arrivant du canal déférent.

Les vésicules séminales sont deux petites glandes entre 2 et 4 cm de long et 1– 2 cm de large
situées derrière la vessie. Les vésicules séminales sécrètent un liquide alcalin riche en sucre
fructose dans le sperme traversant la prostate, ajoutant ainsi une autre partie liquide au sperme.
Le fructose fournit aux spermatozoïdes une source de sucres pour effectuer la respiration
cellulaire. Ceci est important, car les spermatozoïdes sont des cellules particulièrement actives
en raison de leur grande motilité, de sorte qu’ils ont besoin d’une grande quantité d’énergie
libérée par la respiration cellulaire.

Le liquide séminal sécrété par les vésicules séminales fournit la plus grande proportion (50–
80 %) du volume de sperme qui sera éjaculé du corps masculin.

Terme clé : Vésicules séminales

Les vésicules séminales sont deux glandes situées derrière la vessie qui ajoutent un liquide
alcalin riche en fructose au sperme lorsqu’il passe par la prostate, et qui constitue 50–80 % du
volume total de sperme.

Les glandes de Cowper, parfois appelées glandes bulbo-urétrales, sont deux petites glandes de la
taille d’un petit pois, situées de chaque côté de l’urètre sous la prostate. Les glandes de Cowper
sécrètent un liquide pré-éjaculatoire/pré-séminal épais et clair dans le sperme lorsqu’il pénètre
dans l’urètre après avoir traversé la prostate. Ce liquide pré-éjaculatoire commence à être sécrété
par le pénis pendant l’excitation sexuelle pour lubrifier et neutraliser l’urètre, afin de faciliter le
transport des spermatozoïdes hors du corps pendant l’éjaculation.

Terme clé : Glandes de Cowper (glandes bulbo-urétrales)

Les glandes de Cowper sont deux petites glandes situées de chaque côté de l’urètre masculin
sous la prostate, qui sécrètent du liquide pré-séminal alcalin dans le sperme pour neutraliser
l’acidité de l’urètre et du vagin.

Exemple 2: Décrire le trajet emprunté par les spermatozoïdes de la production à


l’éjaculation

Quel est le trajet emprunté par les spermatozoïdes à partir de leur site de production jusqu’à leur
sortie du corps ?

A. épididyme ⟶ tubes séminifères ⟶ canal déférent ⟶ uretère


B. tubes séminifères ⟶ épididyme ⟶ prostate ⟶ uretère
C. tubes séminifères ⟶ épididyme ⟶ canal déférent ⟶ urètre
D. canal déférent ⟶ épididyme ⟶ prostate ⟶ urètre
E. épididyme ⟶ prostate ⟶ canal déférent ⟶ uretère

Réponse

Des spermatozoïdes sont produits à l’intérieur des testicules dans des structures appelées tubes
séminifères. De là, ils doivent traverser tout le système reproducteur masculin pour atteindre le
bout du pénis, d’où ils seront libérés du corps masculin par un processus appelé éjaculation.
L’éjaculation est généralement un processus essentiel de la copulation faisant souvent partie de
la reproduction sexuée.

Cette question nous demande comment les spermatozoïdes atteignent ce point de sortie à partir
de leur site de production, alors étudions les différentes structures traversées par les
spermatozoïdes avant d’atteindre le gland, un trajet représenté par la ligne jaune sur l’image ci-
dessous.

Depuis les tubes séminifères des testicules, les spermatozoïdes sont transportés vers
l’épididyme, où ils sont stockés. Lorsqu’une éjaculation est anticipée, par exemple lors d’une
excitation sexuelle, les spermatozoïdes sont transportés de l’épididyme vers le canal déférent. Le
canal déférent est connecté à un autre canal appelé urètre. L’urètre transporte ensuite les
spermatozoïdes dans le pénis, doté d’une ouverture à son extrémité par laquelle les
spermatozoïdes peuvent sortir du corps.

Par conséquent, le trajet emprunté par les spermatozoïdes est l’option C, tubes
séminifères ⟶ épididyme ⟶ canal déférent ⟶ urètre.

Voyons comment la structure des spermatozoïdes leur permet de fonctionner efficacement lors
de la reproduction sexuée.
La figure 5 ci-dessous montre les structures de base d’un spermatozoïde mature.

Figure 5 : Les structures d’un spermatozoïde.

Un spermatozoïde est constitué de quatre sections principales : une tête, reliée à une pièce
intermédiaire par un collet, et un flagelle. Étudions chacune de ces sections plus en détail.

La tête du spermatozoïde comprend le noyau, qui contient le matériel génétique sous la forme
d’ADN. Ce noyau est haploïde, ce qui signifie qu’il contient la moitié du nombre de
chromosomes d’une cellule somatique normale : seulement 23 chromosomes au lieu des 46
habituels. En effet, un spermatozoïde se forme par deux divisions méiotiques.

La nature haploïde du noyau d’un spermatozoïde signifie que chaque spermatozoïde ne


contiendra qu’un seul chromosome sexuel : X ou Y. Les ovules des femmes sont aussi haploïdes
et ne contiennent également qu’un seul chromosome sexuel, mais il s’agit toujours d’un
chromosome X dans l’ovule. Si un spermatozoïde avec un chromosome X féconde un ovule, la
progéniture produite aura deux chromosomes X et sera de sexe féminin. Si un spermatozoïde
avec un chromosome Y féconde un ovule, la progéniture produite aura un chromosome X et un
chromosome Y et sera de sexe masculin.

L’extrémité de la tête du spermatozoïde est couverte par une structure appelée acrosome.
L’acrosome contient des enzymes hydrolytiques, communément appelées hyaluronidases, qui
seront sécrétées si le spermatozoïde entre en contact avec un ovule. Les enzymes décomposent
l’acide hyaluronique, ce qui permet à un spermatozoïde de digérer la membrane externe d’un
ovule afin d’y pénétrer pour le féconder.

Terme clé : Acrosome

L’acrosome est un organite en forme de capuchon qui enrobe la partie antérieure de la tête d’un
spermatozoïde et contient des enzymes capables de digérer la membrane externe d’un ovule.

Exemple 3: Décrire le contenu des têtes de spermatozoïdes

Que contient la tête d’un spermatozoïde ?

A. 23 paires de chromosomes
B. des enzymes hydrolytiques et des mitochondries
C. de l’ADN et des mitochondries
D. des chromosomes X et Y
E. de l’ADN et des enzymes hydrolytiques

Réponse

Les spermatozoïdes sont les cellules reproductrices mâles. On les appelle aussi gamètes ou
cellules sexuelles mâles.

Les gamètes, qu’il s’agisse d’un spermatozoïde ou d’un ovule, sont tous des cellules haploïdes.
Cela signifie que leur noyau, qui contient le matériel génétique sous forme d’ADN, possède la
moitié du nombre de chromosomes d’une cellule somatique normale. Le noyau haploïde d’un
spermatozoïde se trouve dans sa tête.
Le noyau diploïde d’une cellule somatique humaine normale contient 23 paires de
chromosomes, soit 46 chromosomes au total. Un gamète, comme un spermatozoïde haploïde, ne
possède donc que 23 chromosomes au total puisqu’il est formé par deux divisions cellulaires
méiotiques.

La nature haploïde des spermatozoïdes signifie également qu’ils ne contiennent qu’un seul
chromosome sexuel : soit un chromosome X, soit un chromosome Y. Chez un homme, une
cellule somatique diploïde normale contient deux chromosomes sexuels : un X et un Y.

À l’extrémité de cette tête se trouve un revêtement en forme de capuchon appelé acrosome.


L’acrosome contient des enzymes hydrolytiques qui sont sécrétées lorsqu’un spermatozoïde
atteint un ovule. Ces enzymes sont responsables de la digestion de la membrane externe de
l’ovule pour que le spermatozoïde puisse y pénétrer.

Passons en revue nos options de réponse pour déterminer celle qui est correcte.

Les cellules somatiques normales possèdent 23 paires de chromosomes, mais les cellules
sexuelles n’ont que 23 chromosomes au total, donc l’option suggérant que la tête d’un
spermatozoïde possède 23 paires de chromosomes est incorrecte.

Les spermatozoïdes contiennent beaucoup de mitochondries, mais celles-ci ne se trouvent pas


dans leur tête. Les mitochondries se trouvent dans une autre section du spermatozoïde, donc les
deux options qui mentionnent des mitochondries sont incorrectes.

Comme les spermatozoïdes sont haploïdes, ils ne contiendront qu’un seul chromosome X ou Y,
donc l’option indiquant qu’on trouve ces deux chromosomes dans la tête est incorrecte.

Par conséquent, l’option E « de l’ADN et des enzymes hydrolytiques » est la bonne réponse.

Le collet du spermatozoïde contient deux centrioles. Les centrioles sont des organites
responsables de l’organisation des fibres du fuseau, formé lors de la division cellulaire. Ces
centrioles finiront par jouer un rôle important dans la division de l’ovule s’il est fécondé par un
spermatozoïde.

La pièce intermédiaire du spermatozoïde contient de nombreuses mitochondries. Les


mitochondries sont les organites servant de site à la respiration cellulaire, effectuée pour libérer
de l’énergie. Les spermatozoïdes ont besoin de grandes quantités d’énergie pour traverser le
système reproducteur féminin à la nage. Ils doivent parcourir des distances d’environ 1 000 fois
leur propre longueur, à travers des courants difficiles et des obstacles. Notez que les vésicules
séminales fournissent aux spermatozoïdes un liquide riche en sucres fructose. L’énergie libérée
par les nombreuses mitochondries lorsqu’elles métabolisent ces sucres permet à certains
spermatozoïdes de mener à bien ce long voyage.

Le mouvement d’un spermatozoïde est réalisé grâce à la présence d’un long flagelle, ce qui
permet aux organismes d’être mobiles dans leur milieu. Le flagelle d’un spermatozoïde se
termine par une section appelée pièce terminale.

Exemple 4: Localiser l’acrosome dans un spermatozoïde humain

La figure montre la structure d’un spermatozoïde humain.


Quelle lettre indique l’acrosome ?

Réponse

Un spermatozoïde se compose de quatre sections principales : une tête, un collet, une pièce
intermédiaire et un flagelle.

La tête du spermatozoïde contient son noyau haploïde. Il est également recouvert à son
extrémité d’une section appelée acrosome, qui contient des enzymes hydrolytiques capables de
digérer la membrane externe d’un ovule.

Le collet d’un spermatozoïde contient deux centrioles, qui jouent un rôle important dans la
division cellulaire de l’ovule s’il est fécondé.

La pièce intermédiaire du spermatozoïde contient de nombreuses mitochondries, qui libèrent


l’énergie nécessaire au mouvement du spermatozoïde grâce à la respiration cellulaire.

Le flagelle d’un spermatozoïde lui permet de parcourir les grandes distances que représente le
système reproducteur féminin à la recherche d’un ovule.

Nommons les structures sur le schéma afin de pouvoir localiser l’acrosome.

Donc, la lettre qui indique l’acrosome est C.

Les caractéristiques clés des spermatozoïdes humains sont leur capacité à se déplacer, leur petite
taille et leur production en très grand nombre. Ces caractéristiques rendent le spermatozoïde
bien adapté à sa fonction de cellule reproductrice, qui consiste à atteindre et à féconder un ovule
pour créer une nouvelle vie humaine.

Récapitulons certains des points clés que nous avons couverts dans cette fiche explicative.

Points clés

 L’appareil génital masculin, également appelé système reproducteur masculin, est


responsable de la réalisation d’une partie du processus de reproduction sexuée.
 Les testicules produisent des spermatozoïdes et les hormones sexuelles mâles,
principalement la testostérone.
 Le pénis transfère les spermatozoïdes du corps de l’homme vers le corps de la femme lors
de la copulation.
 Les spermatozoïdes sont transportés à partir des tubes séminifères dans les testicules, puis
se déplacent comme suit : testicules ⟶ épididyme ⟶ canal déférent ⟶ urètre. Ensuite,
l’urètre déplace les spermatozoïdes vers le bout du pénis, où ils peuvent être éjaculés hors
du corps.
 Pendant ce voyage à travers le système reproducteur masculin, trois liquides alcalins sont
ajoutés aux spermatozoïdes à partir de la prostate, des vésicules séminales et des glandes
de Cowper pour former du sperme.
 Un spermatozoïde se compose d’une tête avec un noyau haploïde et d’un acrosome
contenant des enzymes hydrolytiques.
 Un spermatozoïde se compose également d’un collet contenant deux centrioles, d’une
pièce intermédiaire avec de nombreuses mitochondries et d’un flagelle qui permet le
mouvement.

L'appareil génital féminin intervient dans les fonctions reproductives et sexuelles de la femme. Il est composé
de la vulve, du vagin, de l'utérus, des trompes et des ovaires. La partie de l'appareil reproducteur située à
l'intérieur du corps est dite tractus génital féminin. Le tractus génital abrite une microflore spécifique et possède
naturellement des « systèmes de défenses variés, complémentaires, additifs voire synergiques, contre le risque
infectieux »1, avec des « défenses non immunes, pré-immunes et immunes »2.

Description[modifier | modifier le code]


Anatomie vue en perspective.

Anatomie vue de côté.


Anatomie interne, vue de face.

Anatomie externe, vue de face.


Planches anatomiques des organes génitaux féminins3.

Vulve[modifier | modifier le code]


Article détaillé : vulve.
La vulve est une région située dans le périnée. Elle inclut plusieurs structures : le mont du pubis, les grandes
lèvres, les petites lèvres, le clitoris, le gland du clitoris, le vestibule vulvaire, et les glandes vestibulaires
majeures.
Clitoris[modifier | modifier le code]
Article détaillé : clitoris.
Le clitoris, malgré quelques hypothèses faites pour justifier de son existence sur des bases évolutionnistes, n'est
généralement pas considéré comme jouant un rôle dans la fonction reproductrice4. D'une structure complexe,
présentant de fortes analogies avec le pénis, il devient tumescent sous l'effet de l'excitation sexuelle5. Sa partie
visible, le gland du clitoris, est très fortement innervée6. Il joue un grand rôle dans le plaisir sexuel. Outre le
gland et le corps du clitoris, il comporte deux piliers et deux bulbes dits vestibulaires ou clitoridiens.

Vagin[modifier | modifier le code]


Article détaillé : vagin.
Le vagin est un tube fibromusculaire étendu du vestibule vulvaire à l'utérus et situé entre la vessie et l'urètre en
avant, et le rectum et le canal anal en arrière.

Utérus[modifier | modifier le code]


Article détaillé : utérus.
L'utérus est un organe musculaire situé dans le petit bassin entre la vessie en avant et le rectum en arrière. Il
est divisé en deux régions continues, le corps en haut et le col en bas. Le col s'ouvre en bas sur le vagin, tandis
que le corps communique en haut de chaque côté avec les trompes. Au cours de la grossesse, l'utérus s'accroît
en taille et empiète dans l'abdomen.

Tubes utérins[modifier | modifier le code]


Article détaillé : tube utérin.
Les tubes utérins sont deux conduits situés de chaque côté de l'utérus. Chacun se dirige latéralement et vers le
haut pour s'ouvrir dans la cavité abdominale à proximité de l'ovaire du même côté.

Ovaires[modifier | modifier le code]


Article détaillé : ovaire.
Les ovaires sont les gonades de la femme. Ils sont situés de chaque côté de l'utérus à proximité de la paroi du
petit bassin. Ils sont responsables de la production des ovules, et des hormones telles que l'estradiol et
la progestérone.

Fonctionnement[modifier | modifier le code]


Fonction hormonale[modifier | modifier le code]
Article détaillé : cycle menstruel.
Le cycle menstruel est l'ensemble des phénomènes physiologiques, survenant le plus souvent de
façon périodique, qui préparent l'organisme feminin à une éventuelle fécondation.
La connaissance du cycle menstruel est importante pour aborder l'étude des troubles de la menstruation, dans
l'exploration de l'infertilité et dans la mise en œuvre des techniques de procréation médicalement assistées.

Fonction reproductrice[modifier | modifier le code]


Articles détaillés : fécondation, grossesse et accouchement.

 la fécondation, pour les êtres humains, est le stade de la reproduction sexuée consistant en
une fusion des gamètes mâle et femelle en une cellule unique nommée zygote.
 la grossesse est l'état d'une femme enceinte, c'est-à-dire portant un embryon ou un fœtus humain, en
principe au sein de l'utérus, qui est dit gravide. En général, elle fait suite à un rapport sexuel, débute selon le
point de vue à partir de la fécondation (fusion d'un ovule et d'un spermatozoïde) ou de
la nidation (implantation de l'embryon dans l'utérus), et se déroule jusqu'à l'expulsion de
l'organisme engendré.
 l'accouchement est l'action de mettre un enfant au monde. En pratique il existe deux types
d'accouchements : l'accouchement naturel dit par voie basse et l'accouchement par césarienne.

Médecine[modifier | modifier le code]


Article détaillé : Gynécologie.
La gynécologie est une spécialité médico-chirurgicale qui s'occupe de la physiologie et des maladies de
l'appareil génital féminin. Le médecin spécialisé pratiquant la gynécologie s'appelle un gynécologue. Cette
spécialité peut aussi être pratiquée par une sage-femme. La spécialité des aspects médicaux pour les hommes
s'appelle quant à elle l'andrologie.

Chirurgie[modifier | modifier le code]


Articles détaillés : chirurgie
gynécologique, génitoplastie, hyménoplastie, hystérectomie, labiaplastie et vaginoplastie.

 la chirurgie gynécologique est une chirurgie qui s'intéresse aux organes génitaux de la
femme : vulve, vagin, utérus et ses annexes (ovaires et trompes).
 la génitoplastie est l'application de techniques de chirurgie plastique aux organes génitaux et périphériques.
Elle peut être reconstructive pour réparer des blessures, des lésions consécutives aux traitements contre
le cancer. Elle est également pratiquée pour faire correspondre les organes génitaux des personnes ayant
une variation du développement sexuel d'origine congénitale ou hormonale à une norme esthétique
subjective définie par le corps médical7.
 l'hyménoplastie est une opération médicale pratiquée par un gynécologue ou par un chirurgien esthétique,
elle permet la reconstitution définitive de l'hymen.
 l'hystérectomie est un acte chirurgical qui consiste à enlever l'utérus, en entier ou seulement une partie. Il
peut également impliquer la suppression du col de l'utérus, des ovaires, des tubes utérins.
 la labiaplastie est une intervention de chirurgie plastique sur les grandes lèvres et / ou les petites lèvres, qui
sont des replis externes de la peau entourant les structures de la vulve.
 la vaginoplastie est une opération de chirurgie plastique reconstructive destinée à corriger les défauts et les
malformations du canal vaginal et de ses muqueuses ou des structures vulvo-vaginales qui peuvent être
absentes ou endommagées à cause d'une maladie congénitale (par exemple dans le cas de l'atrésie
vaginale) ou dans d'autres cas plus spécifiques (traumatisme physique, dysphorie de genre, cancer, etc.).

Maladies[modifier | modifier le code]


Articles détaillés : vaginite, vaginite
candidosique, vaginose, bartholinite, cervicite, endométriose, endométrite, salpingite et infection post-
partum.

 la vaginite est une inflammation de la vulve, du vagin ou des deux, ou un écoulement vaginal anormal non
attribuable à une cervicite. Contrairement à une idée reçue, la vaginite est rarement en rapport avec une
infection sexuellement transmissible (IST). Le protozoaire Trichomonas vaginalis est le seul agent
sexuellement transmissible connu à causer une vulvo-vaginite et ne représente que 5 % des causes de
vaginite. Mais la fréquence des consultations pour cette pathologie constitue néanmoins un moment
important de l’évaluation des femmes à risque d'infection sexuelle.
 la vaginite candidosique est une vaginite par une mycose le plus souvent Candida albicans. Cette dernière
se trouve la plupart du temps dans le vagin et le système digestif et ne provoque pas de troubles.
Néanmoins, quand l'organisme est confronté à certains éléments, l'équilibre de la région vaginale est
modifié, et le champignon peut alors se multiplier et entraîner une candidose.
 la vaginose est un déséquilibre de la flore microbienne du vagin. Elle se caractérise par la disparition des
lactobacilles et la multiplication de germes anaérobies tels que le Gardnerella vaginalis. Il ne s'agit pas
d'une infection sexuellement transmissible. Elle témoigne plutôt d'un déséquilibre de la flore vaginale avec
disparition de l'effet protecteur du bacille de Döderlein.
 la bartholinite est une inflammation de la glande vestibulaire majeure ou de ses canaux excréteurs.
 la cervicite est une inflammation du col de l'utérus d'origine virale, bactérienne, ou parasitaire.
 l'endométriose est une maladie chronique liée à la présence de tissu semblable à la muqueuse utérine en
dehors de l’utérus. Elle peut provoquer des douleurs souvent invalidantes, des problèmes d'infertilité8 et de
nombreux autres symptômes. On observe ce phénomène principalement dans la cavité péritonéale et au
niveau des ovaires. Ce tissu ectopique peut également être retrouvé sur les organes digestifs, dont
le rectum, sur la vessie, voire sur les reins, le diaphragme, le péritoine et exceptionnellement dans
les poumons, les tissus mous, les os et le cerveau9. Le tissu endométrial est hormono-sensible. Comme
l'endomètre, il suit le cycle menstruel.
 l'endométrite est une infection de l'endomètre. Elle fait le plus souvent suite à l'accouchement, mais elle
peut aussi être causée par un geste endo-utérin (interruption volontaire de
grossesse, hystérosalpingographie). L’endométrite du post-partum est une complication infectieuse
commune de l’accouchement. Le premier signe en est la fièvre. Son diagnostic et son traitement permettent
d’éviter l’extension de l’infection au péritoine et au pelvis.
 la salpingite est une inflammation d'un, ou plus souvent des deux tubes utérins. Il s'agit d'une infection
utéro-annexielle fréquente, profonde et potentiellement grave. Elle est souvent secondaire à une infection
génitale basse sexuellement transmissible. Elle survient surtout chez la femme jeune sans enfant, avec un
risque de stérilité.
 l'infection post-partum de l' utérus peut être causée par des bactéries peu de temps après
un accouchement. Elle provoque entre autres une douleur dans le bas de l'abdomen, une forte (parfois
faible) fièvre et des pertes malodorantes. Généralement ces infections arrivent si les membranes du sac
amniotique sont infectées10.
Kystes[modifier | modifier le code]
Certains organes féminins sont sujets à des maladies, notamment les ovaires, sujets à des kystes
organiques qui ne régressent pas spontanément11 et, quoique généralement bénins12, peuvent devoir être retirés
chirurgicalement13.

Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue ! Comment
faire ?

Cancers[modifier | modifier le code]


Articles détaillés : Cancer de la vulve, Cancer du col utérin, Cancer de l'ovaire et Cancer de
l'endomètre.

 le cancer de la vulve est une excroissance de tissu maligne et invasive dans la vulve. Cette maladie
constitue 0,6 % de tous les diagnostics de cancer14. Les grandes lèvres sont le site le plus habituel de cette
maladie, puisqu'environ 50 % de tous les cas s'y développent, suivie par les petites lèvres15.
 le cancer du col utérin est un cancer invasif qui se développe à partir de l'épithélium malpighien du col de
l'utérus. Le cancer du col de l'utérus ne se développe que très lentement mais dans une immense majorité
des cas après une infection persistante par un papillomavirus humain oncogène (HPV)16,17.
 le cancer de l'ovaire est une forme de cancer affectant un ovaire. Il se développe généralement à partir du
revêtement de surface des ovaires. La forme la plus fréquente est le carcinome épithélial de l'ovaire. Les
formes rares, comme les tumeurs germinales de l'ovaire ou les tumeurs borderline , justifient d'une prise en
charge spécifique. Le cancer de l'ovaire est en général de mauvais pronostic car découvert souvent
tardivement. L'ovaire est situé dans le petit bassin et une lésion tumorale peut se développer lentement
sans signes cliniques. Le traitement repose sur une chirurgie la plus complète possible associé à
la chimiothérapie qui réduit le risque de récidive.
 Le cancer de l'endomètre est le cancer qui se développe à partir de l'endomètre qui est le tissu de
l'utérus où se produit la nidation. Au sens strict, ce terme générique désigne l'ensemble des tumeurs
malignes (cancer) de l'endomètre. Dans l'usage, il désigne l'adénocarcinome de l'endomètre. Il ne doit pas
être confondu avec le cancer du col utérin car les causes et les caractéristiques épidémiologiques de ces
deux cancers sont différentes. Le cancer du col est un cancer de la femme jeune associé à une infection
génitale par un virus transmis sexuellement. Le cancer de l'endomètre touche le plus souvent la
femme ménopausée.
Tumeurs[modifier | modifier le code]
Articles détaillés : Tumeur de l'utérus et Tumeur du stroma endométrial.

 la tumeur de l'utérus est une tumeur située sur ou dans l'utérus. Ces tumeurs peuvent
être bénignes ou malignes, toucher le col utérin ou le corps de l'utérus.
 la tumeur du stroma endométrial survient chez des femmes d’âge moyen (moyenne 45 ans), souvent
révélée par des saignements utérins (métrorragies). On distingue une forme bénigne ou nodule stromal qui
est bien limitée et une forme maligne infiltrante (sarcome stromal endométrial) dans laquelle on reconnaît
une catégorie de faible grade avec peu de mitoses (sarcome stromal de bas grade ou myose stromale),
endolymphatique et une forme de haut grade (sarcome stromal de haut grade).

L'appareil Urinaire Masculin, origine des


fuites urinaire ?
L’incontinence urinaire touche également les hommes et se caractérise par des
fuites au niveau de l’appareil urinaire masculin. Afin de mieux comprendre
l’incontinence, vous trouverez des informations et des explications afin de connaitre le
système urinaire de l’homme et ainsi trouver des solutions.

L'appareil urinaire chez l'homme


L’appareil urinaire a une anatomie simple :

Les reins : Ils servent à filtrer le sang pour ne conserver que l’urine. L’urine sort donc des reins.
Les uretères : Ils servent à acheminer l’urine entre les reins et la vessie.
La vessie : Elle sert à stocker l’urine entre deux mictions.
Les sphincters : Ils servent a empêcher l’urine de sortir de la vessie.
L’urètre : Il sert à acheminer l’urine de la vessie jusqu’au méat urétral (ou orifice urinaire) en traversant la verge.
La vessie, l'origine des fuites urinaires
La vessie peut accueillir jusqu’à 1 litre de liquide en se détendant peu à peu. Elle sert à stocker l’urine entre
deux mictions. Son fonctionnement repose sur deux phases successives :

Phase de remplissage : La vessie joue son rôle de réservoir et recueille l’urine produite par les reins. Elle se
remplit donc progressivement et les sphincters retiennent l’urine à l’intérieur. Plus elle se remplit, plus l’envie
d’uriner est importante.
Phase de miction (ou vidange) : Elle se produit suite au relâchement des sphincters qui permettent donc
l’évacuation de l’urine vers l’urètre. La vessie se contracte alors pour envoyer l’urine vers l’urètre et l’évacuer.

Une vessie distendue peut entraîner une incontinence urinaire. Mais souvent, c’est dans la partie basse
de la vessie, au niveau du col vésical et des sphincters urétraux que les problèmes de fuites urinaires ont
lieu.

Les sphincters de l'urètre, cause principale des fuites urinaires


En temps normal, lors de la phase de miction (ou vidange), les hommes sont capables de se retenir
lorsqu’une envie d’uriner se fait sentir grâce aux sphincters.

C’est le rôle des deux sphincters :

Le sphincter interne (ou lisse) : Situé dans le col vésical, il est inconsciemment contracté quand la vessie se
remplit. Lors de la miction, il se détend pour laisser passer l’urine vers l’urètre.
Le sphincter externe (ou strié) : Situé à l’entrée de l’urètre, on peut choisir de le contracter volontairement,
même lors de la phase de miction, pour retenir l’urine alors que le sphincter interne est ouvert.

Quand ces sphincters sont affaiblis, ils ne parviennent plus à retenir l’urine et la perte d’urine est
involontaire, on parle donc de fuites urinaires.

Parfois, suite à une prostatectomie totale, le sphincter externe devient le seul maintien de la continence.
(Le sphincter interne situé dans le col vésical ayant été déplacé). Si celui-ci ne supporte pas la pression
dans la vessie (en cas de toux, rires ou activités sportives), il peut être la cause de fuites urinaires.

En cas de chirurgie pour un adénome de prostate, ce sphincter externe peut aussi être affaibli et créé une
incontinence urinaire.

COMPRENDRE
Comprendre les fuites urinaires chez les hommes

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téléphone : 05 57 26 09 00

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L'appareil urinaire

Bien comprendre le fonctionnement de l’appareil urinaire, c’est comprendre l’origine de certains troubles
urinaires, dont l’incontinence. En effet, c’est l’appareil urinaire qui produit l’urine, la stocke et l’élimine avec les
toxines et les déchets. Il aide à maintenir l’équilibre de notre anatomie (aussi appelé homéostasie).

Quels sont les organes de l’appareil urinaire ?


L’appareil urinaire se compose de différents organes, conduits et orifices :

 Les reins
 Les uretères
 La vessie
 L’urètre
 L’orifice urinaire (ou méat urétral)

Le système urinaire possède également de nombreux vaisseaux sanguins qui aident à éliminer les déchets
azotés générés par le métabolisme cellulaire. Il n’existe quasiment aucune différence entre l’appareil urinaire de
l’homme et celui de la femme, outre le fait que, chez l’homme, l’urètre se prolonge dans le pénis, tandis qu’il se
termine dans la vulve chez la femme.

Comment fonctionne l’appareil urinaire ?

D’une manière générale, l’appareil urinaire sert à la sécrétion et à l’excrétion des urines. Chaque élément
constituant l’appareil urinaire joue un rôle précis dans son fonctionnement.

Les reins

Ce sont eux qui filtrent le sang et sécrètent l’urine. Si le corps en possède deux, un seul rein suffit pour réaliser
ces fonctions de filtration et d’épuration. L’anatomie humaine place les reins sous les côtes, de part et d’autre de
la colonne vertébrale. Ils ont une forme distinctive de haricot et pèsent environ 150 grammes. Les reins sont liés
à l’artère rénale, par laquelle arrive le sang qui doit ensuite être filtré. Les glandes surrénales, qui se trouvent sur
chaque rein, sécrètent des hormones. Ce sont ces hormones qui modifient la quantité d’urine que nous
produisons.

Une fois le sang épuré, les éléments utiles tels que les ions, les minéraux ou le glucose sont réabsorbés et
retournent dans la circulation sanguine en passant par la veine rénale. En revanche, les déchets sont déversés
dans le bassinet, puis dans l’uretère et forment ainsi l’urine.

Les uretères

Les uretères sont des tubes qui prolongent les reins. Ils permettent de conduire l’urine des reins à la vessie. Les
uretères mesurent environ 20 à 30 centimètres. Une valve anti-reflux sert à empêcher l’urine de retourner dans
les reins. On peut distinguer quatre parties dans les uretères :

 L’uretère lombaire
 L’uretère iliaque
 L’uretère pelvien
 L’uretère mural ou vésical

La vessie

La vessie est le réservoir de l’appareil urinaire. Elle sert à stocker l’urine qui lui parvient par les uretères entre
deux mictions (l’action d’uriner, également appelée phase de vidange). On appelle « phase de remplissage »
cette période de stockage entre les mictions. La vessie peut contenir entre 250 et 500 ml de liquide chez l’adulte
pendant la phase de remplissage de l’appareil urinaire. Plus la vessie est remplie, puis le besoin d’uriner se fait
ressentir.
Lors de la miction, un muscle puissant, le détrusor, se contracte et joue le rôle d’une chasse d’eau pour évacuer
l’urine vers l’urètre. En dehors de la miction, l’urine est maintenue dans la vessie grâce au sphincter urétral, qui
agit comme un clapet à l’entrée de l’urètre. C’est donc lui qui assure la continence de l’appareil urinaire.

L’urètre
L’urètre est un tube qui conduit l’urine de la vessie jusqu’à l’orifice urinaire (ou méat urétral). Au sein de
l’appareil urinaire de la femme, l’urètre mesure seulement 3 cm. Il traverse le périnée et débouche au niveau de
la vulve, qui se trouve entre le vagin et le clitoris. Chez l’homme, il mesure environ 15 cm et traverse la prostate
pour aller jusqu’au méat urétral situé à l’extrémité de la verge.

L’orifice urinaire ou méat urétral

Le méat urétral est l’orifice externe de l’urètre. Son rôle au sein de l’appareil urinaire est d’évacuer l’urine au
moment de la miction. Chez l’homme, c’est également par cet orifice que le sperme est émis lors de
l’éjaculation.

Comment fonctionne le sphincter ?

Le sphincter urétral agit de la même façon qu’un robinet au sein de l’appareil urinaire. Il s’ouvre lors de la
miction et reste fermé pendant la phase de remplissage. Le sphincter est constitué de deux parties principales :

 Le sphincter interne, que nous contractons inconsciemment en permanence. Il se relâche uniquement


lors de la miction et est peu développé chez les femmes
 Le sphincter externe, que nous pouvons contracter volontairement pour empêcher les fuites d’urine
lorsque la vessie est pleine

Comment se forme l’urine ?

Au sein de l’appareil urinaire, ce sont les reins qui, en filtrant le sang, sécrètent l’urine. En effet, chaque rein
contient plus d’un million de néphrons, les unités fonctionnelles qui permettent la filtration du sang, et donc la
formation d’urine.

La première « urine » produite à l’issue de la filtration est appelée urine primitive. Cette urine primitive est
ensuite enrichie de certaines substances et débarrassée d’autres qui sont récupérées par l’organisme (l’eau, le
glucose ou les sels minéraux entre autres). Cette seconde urine est appelée urine définitive et c’est elle qui est
évacuée par le reste de l’appareil urinaire.

La production d’urine est proportionnelle à la quantité de liquide que nous absorbons. Elle peut également
dépendre des conditions climatiques, de l’activité physique ou encore être influencée par différents traitements
médicamenteux.

Quelles sont les causes de l’incontinence urinaire ?

L’incontinence urinaire est la plupart du temps passagère et se manifeste par de légers troubles du système
urinaire. Pour limiter les problèmes liés à l’incontinence au quotidien, il est important de conserver une bonne
hygiène de vie et de ménager son appareil urinaire. Il ne faut en aucun cas s’arrêter de boire de l’eau en cas de
fuites urinaires, mais plutôt espacer sa consommation d’eau dans la journée et éviter de beaucoup boire le soir.
En revanche, certains aliments irritants pour la vessie sont à bannir si vous souffrez de problèmes
d’incontinence, comme les plats épicés ou l’alcool, qui ne feront qu’exacerber les troubles déjà présents.

Enfin, puisque le poids exerce une pression sur la vessie, le surpoids peut lui aussi être une cause de troubles
au niveau de l’appareil urinaire.

L’incontinence peut également avoir des causes variées en fonction du sexe de la personne qui en souffre.
Chez les femmes, elle peut survenir suite à une grossesse ou à un accouchement, par exemple. Chez les
hommes, elle peut être causée par une intervention chirurgicale, notamment en cas de traitement du cancer de
la prostate.

En biologie, un système circulatoire est un système d'organes en circuit permettant le déplacement


de fluides dans un organisme. Le système circulatoire a pour rôle d'assurer le transport et l'échange interne des
ressources (notamment les nutriments et le dioxygène) vers les cellules de l'organisme, ainsi que de se charger
de la collecte des déchets, par exemple du dioxyde de carbone. L'expression « système circulatoire » est très
souvent utilisée pour définir le système de la circulation sanguine, mais il existe aussi un système circulatoire de
la sève chez les végétaux, ou encore un système circulatoire de l'hémolymphe chez les insectes.
Chez l'homme, une artère transportes le sang du cœur vers les organes. Une veine, à l'inverse, le transporte
des organes vers le cœur. Une artère est donc un vaisseau partant du cœur et une veine un vaisseau arrivant
au cœur. La partie droite du cœur transporte le sang contenant le dioxyde de carbone, et la partie gauche
transporte les
sang enrichi en oxygène.
ANATOMIE ET PHYSIOLOGIE

Appareil
circulatoire

Décrite pour la première fois par le médecin anglais William Harvey en 1628, la circulation sanguine fournit
aux cellules de l'organisme, par l'intermédiaire du sang, l'oxygène et les substances dont elles ont besoin pour survivre et
jouer leur rôle dans le fonctionnement des organes. Pour ce faire, le sang emprunte deux circuits : le premier, appelé
circulation pulmonaire, ou petite circulation, lui permet de se réoxygéner au contact des alvéoles pulmonaires ; le second,
appelé circulation systémique, ou grande circulation, irrigue les organes en sang réoxygéné. Tous les échanges gazeux entre
sang et organes s'effectuent par l'intermédiaire des capillaires, ramifications terminales de très petite taille des vaisseaux
sanguins.
La circulation sanguine activée par le cœur permet aux cellules de l'organisme d'assurer leur métabolisme et d'éliminer
leurs déchets. La vie dépend de façon cruciale de la constance des contractions du cœur : un arrêt de trois minutes seulement
entraîne des lésions irréversibles aboutissant à la mort cérébrale.
Pour les animaux et les plantes, voir circulation [BIOLOGIE].
1. LA CIRCULATION GÉNÉRALE ET LA CIRCULATION PULMONAIRE

Circulation sanguine

Chez l'homme, le sang parcourt un circuit fermé : il est éjecté du ventricule gauche du cœur dans l'aorte et dans ses
branches de division, traverse les capillaires, il revient à l'oreillette droite par le système des deux veines caves. Ce circuit
forme la grande circulation ou circulation générale (ou circulation systémique), qui pourvoit à l'apport sanguin de tous
les tissus, et sur laquelle se greffe en parallèle la circulation propre à chaque organe. Parvenu dans le ventricule droit, le
sang est propulsé dans l'artère pulmonaire, franchit les capillaires pulmonaires, où ont lieu les échanges gazeux, et, par les
veines pulmonaires, retourne à l'oreillette gauche. C'est la petite circulation ou circulation pulmonaire, qui renouvelle les
gaz du sang.
Le sang emprunte don deux circuits :
Alvéole pulmonaire

La circulation pulmonaire amène le sang veineux (sang pauvre en oxygène et riche en gaz carbonique) au contact des
alvéoles pulmonaires pour le réoxygéner totalement et éliminer son gaz carbonique en excès.
Elle s'effectue par l'artère pulmonaire qui naît du ventricule droit et se subdivise en un grand nombre de branches, se
ramifiant elles-mêmes en une multitude de capillaires. Après s'être réoxygéné, le sang regagne le cœur par des veinules, des
veines puis de grosses veines pulmonaires (au nombre de quatre), qui débouchent dans l'oreillette gauche. La petite
circulation fonctionne à basse pression, la pression maximale ne dépassant pas normalement 25 millimètres de mercure dans
l'artère pulmonaire.
→ poumon.
Échanges gazeux

La circulation générale (systémique) amène aux cellules le sang artériel, riche en oxygène et pauvre en gaz carbonique.
Elle se fait par l'aorte, qui naît du ventricule gauche et donne elle-même naissance à un grand nombre de branches (artères,
artérioles) qui irriguent l'ensemble de l'organisme. Une fois les échanges entre oxygène et gaz carbonique effectués dans les
organes à travers les parois des capillaires, le sang regagne le cœur par l'intermédiaire de veinules, de veines puis de veines
de gros calibre, qui débouchent, pour la moitié inférieure du corps, dans la veine cave inférieure, pour la moitié supérieure
du corps, dans la veine cave supérieure ; les deux veines caves se jettent dans l'oreillette droite. La grande circulation est un
système à haute pression, la pression maximale atteignant chez le sujet normal de 100 à 140 millimètres de mercure dans
l'aorte et dans ses branches.

Artères et veines

À côté de ce schéma de base, il faut mentionner quelques particularités. L'approvisionnement en éléments nutritifs est
assuré par la circulation veineuse provenant de l’appareil digestif (absorption lors de la digestion) et du foie (réserve) ; la
circulation pulmonaire assure l'approvisionnement en oxygène à partir de l'air des alvéoles pulmonaires
(poumon, respiration). L'ensemble sera réparti dans les tissus par les artères de la grande circulation. La circulation
pulmonaire assure en même temps l'élimination du gaz carbonique ramené des tissus au cœur par la circulation veineuse.
Les autres déchets sont éliminés grâce aux circulations rénale (urine), digestive (bile) et cutanée (sueur).

2. L’APPAREIL CIRCULATOIRE
2.1. LE CŒUR

Coupe du cœur
et des valvules


Le cœur humain est situé en position oblique dans le thorax, entre les deux poumons et en arrière du sternum. D'un poids
moyen de 260 g, il est constitué d'une tunique musculaire, le myocarde, qui est l'élément contractile. Le myocarde est
formé lui-même de trois couches : l'endocarde, une membrane très mince, continue, qui tapisse l'intérieur de la cavité
cardiaque et de ses annexes ; l'épicarde à la périphérie du myocarde ; entre l'endocarde et l'épicarde enfin le myocarde
proprement dit, qui constitue la plus grande partie du muscle cardiaque.

2.1.1. CŒUR DROIT ET CŒUR GAUCHE

Cœur

Anatomiquement et fonctionnellement, on distingue deux parties, que l'on appelle parfois cœur droit et cœur gauche,
chaque ensemble contenant deux espaces distincts : les oreillettes (l'adjectif correspondant est auriculaire) dans la partie
supérieure et les ventricules dans la partie inférieure. Si la paroi des oreillettes, qui fonctionnent comme des réservoirs, est
fine, celle des ventricules, qui servent de pompes à sang, est plus épaisse ; en outre, la paroi du ventricule gauche est
environ deux fois plus épaisse que celle du ventricule droit. L'épaisseur du muscle cardiaque, qui varie de 2 à 15 mm, est en
rapport avec la pression maximale qui peut être développée dans chaque cavité.
2.1.2. LE DÉBIT CARDIAQUE

Rythmes cardiaque et respiratoire

C'est le volume de sang expulsé par chaque ventricule au cours de l'unité de temps (→ débit cardiaque). Deux facteurs le
déterminent: le volume éjecté au cours de chaque contraction et la fréquence à laquelle le cœur se contracte. Dans les
conditions de repos, le débit cardiaque est d'environ 5 l/min chez un adulte moyen, dont la fréquence cardiaque est de
l'ordre de 70 contractions par minute. Le débit cardiaque s'adapte aux besoins de l'organisme : il augmente avec la chaleur,
l'altitude, les émotions, l'absorption d'aliments ; mais c'est surtout l'exercice physique qui peut l'élever, essentiellement par
une augmentation de la fréquence cardiaque.
2.2. LES VAISSEAUX SANGUINS

2.2.1. LES ARTÈRES

Structure d'une artère

Les artères ont une structure en trois tuniques :


— une tunique interne (intima) formée d'un tissu conjonctif ;
— une tunique moyenne (média), la plus épaisse, qui comporte des fibres musculaires lisses et des fibres élastiques ;
— une couche périphérique (l'adventice), qui comprend un tissu fibreux et les vaisseaux nourriciers de l'artère.
Les fibres élastiques de la tunique moyenne sont en plus grande abondance dans les vaisseaux de gros calibre, alors que les
fibres musculaires lisses sont plus importantes dans les petites artères. Les grosses artères sont donc très élastiques et peu
contractiles, à l'inverse des petites, qui sont peu élastiques mais très contractiles.
Les artères sont recouvertes à leur face interne d'une mince couche cellulaire, l'endothélium.
2.2.2. LES VEINES

Structure d'une veine

La structure des veines varie avec leur topographie. Certaines sont riches en tissu élastique alors que d'autres sont riches en
tissu musculaire. La tunique interne des veines présente par endroits des valvules semi-lunaires qui dirigent le courant
veineux.

2.2.3. LES CAPILLAIRES

Capillaire
sanguin

Les artères se ramifient en artérioles, lesquelles se subdivisent en une infinité de capillaires dont le diamètre est proche de
celui d'un globule rouge (→ hématie). C'est à ce niveau que se font les échanges entre le sang et les tissus de la périphérie
ou, dans la petite circulation, entre le sang et l'air des poumons à travers une paroi très mince. Les capillaires se groupent en
veinules, elles-mêmes réunies en veines.

Capillaires des alvéoles pulmonaires

En dehors des échanges nutritifs qu'ils assurent, les capillaires sont le siège d'importants mouvements d'eau. Dans le
segment artériel, la pression hydrostatique l'emporte sur la pression développée par les protéines plasmatiques, si bien que
l'eau sort du capillaire (→ pression oncontique). Dans le segment veineux, la différence de pression s'inverse et l'eau rentre
dans le capillaire. Les perturbations de ces mouvements d'eau entraînent l'apparition d'œdèmes.

3. LES RÉGULATIONS DE LA CIRCULATION SANGUINE

globules rouges du sang


La régulation nerveuse de la circulation se fait essentiellement à deux niveaux : cardiaque et périphérique vasculaire. Outre
le système nerveux, de nombreuses substances naturelles ont un rôle très important dans la régulation du système
circulatoire.

3.1. LA RÉGULATION NERVEUSE DE LA CIRCULATION


Au niveau cardiaque, l'automatisme des contractions est créé dans les cellules du nœud sinusal situé dans l'oreillette droite.
Celui-ci reçoit néanmoins des informations des centres nerveux qui commandent le cœur par deux groupes de nerfs à
actions opposées : les fibres qui modèrent et celles qui accélèrent la fréquence cardiaque.

Systèmes nerveux

Il existe aussi de nombreux arcs réflexes qui permettent de modifier l'automatisme cardiaque. Les actions des systèmes
nerveux sympathique et parasympathique se font par l'intermédiaire des neuromédiateurs. Les principaux sont, pour le
système parasympathique, l'acétylcholine, et pour le système sympathique, l'adrénaline et la noradrénaline. Ces
substances produisent les mêmes effets que la stimulation, respectivement, du parasympathique ou du sympathique. Elles
agissent sur les cellules par l'intermédiaire des récepteurs sur lesquels elles se fixent.
3.1.1. LES SYSTÈMES VASOCONSTRICTEUR ET VASODILATATEUR

Angiographie

La motricité des vaisseaux (→ vasomotricité) peut se modifier rapidement en cas de perturbations, temporaires ou non,
d'un point quelconque du circuit. Il existe deux systèmes : vasoconstricteur et vasodilatateur. Le premier dépend des
centres nerveux du bulbe rachidien, mais aussi de centres répartis à tous les niveaux du système nerveux ; il correspond en
gros au système sympathique. Bien que l'action de ce dernier soit essentiellement vasoconstrictrice, il n'a pas d'effet sur
les vaisseaux cérébraux ; au contraire, il dilate les vaisseaux coronaires.

Artériographie
d'une artère fémorale

Le système vasodilatateur a des centres dont la localisation est moins bien connue. Ses fibres passent à la fois dans les
systèmes sympathique et parasympathique. Elles ont une origine bulbo-médullaire et se dirigent vers les organes dont
l'activité est métabolique ou fonctionnelle.
L'innervation artérielle peut être mise en jeu directement par stimulation des centres nerveux (par exemple, une élévation de
la température qui provoque une vasodilatation), mais c'est surtout par un mécanisme réflexe indirect que la motricité est
mise en jeu. L'origine du réflexe est dans les zones aortique et carotidienne. Toute variation de pression à ce niveau
entraîne une réaction compensatrice en sens opposé : s'il se produit, par exemple, une hypotension, une vasoconstriction
périphérique sera déclenchée pour augmenter la pression artérielle.
Il existe aussi des récepteurs sensibles à la composition chimique du sang (chémorécepteurs) dans les zones aortique et
carotidienne. Ces récepteurs sont sensibles aux variations de teneur en gaz carbonique et en oxygène.

3.2. LA RÉGULATION HORMONALE DE LA CIRCULATION

Artères et veine fémorales

Parmi les facteurs chimiques, le plus important est l'adrénaline , laquelle est sécrétée par la glande médullosurrénale . Les
facteurs qui, comme la douleur ou l'émotion, stimulent la sécrétion d'adrénaline provoquent une vasoconstriction
indépendante de l'intervention des nerfs vasomoteurs. Il existe d'autres substances naturellement produites par l'organisme
qui ont une action vasoconstrictrice, par exemple l'angiotensine.
Artères et
veines iliaques

À l'inverse, certaines substances provoquent une vasodilatation. Il en est ainsi de l'acétylcholine, mais aussi de certaines
substances qui miment l'action du système sympathique. Ces substances similaires à la noradrénaline provoquent une
vasoconstriction. Le mécanisme passe par une action sur des récepteurs vasoconstricteurs appelés récepteurs α. Mais ces
substances agissent aussi sur des récepteurs vasodilatateurs appelés récepteurs β. Ainsi, l'effet des
divers sympathomimétiques différera selon que prédomine l'action vasodilatatrice ou l'action vasoconstrictrice.
L'adrénaline a la propriété de déclencher les deux types d'actions, tandis que la noradrénaline est un puissant excitant des
récepteurs α mais stimule peu les récepteurs β.
C'est le deuxième grand système de régulation de la pression artérielle. Lorsque la pression artérielle diminue, des cellules à
granules des reins sont excitées, ce qui provoque la libération d'une substance hormonale, la rénine. Cette hormone agit
comme une enzyme pour fabriquer, à partir d'une protéine plasmatique, un peptide puissamment vasoconstricteur :
l'angiotensine.
3.3. LES AUTRES SYSTÈMES RÉGULATEURS DE LA CIRCULATION

Veines caves

À côté de la régulation nerveuse et des deux grands systèmes hormonaux de la pression artérielle (catécholamines et
système rénine-angiotensine) existent d'autres systèmes de régulation. Les uns sont des mécanismes agissant de façon
aiguë : c'est le cas de la bradykinine et des prostaglandines, qui sont vasodilatatrices, ou des substances sécrétées par
l'endothélium (→ endothéline). Il existe aussi des régulations à plus long terme qui modifient la volémie (volume liquidien
circulant). Les principales sont l'hormone antidiurétique sécrétée par l'hypophyse postérieure, qui favorise la réabsorption
de l'eau dans le tubule distal du rein, et l'aldostérone sécrétée par la corticosurrénale, qui augmente la réabsorption de
sodium par le tube contourné distal et, de ce fait, retient l'eau, ce qui augmente le volume du compartiment liquidien
extracellulaire.

3.4. RÉGULATIONS PARTICULIÈRES


Deux organes bénéficient d'une régulation spécifique, le cerveau et le cœur. Dans les deux cas, les facteurs nerveux jouent
probablement un rôle peu important.
3.4.1. RÉGULATION DE LA CIRCULATION CÉRÉBRALE

Artériographie
cérébrale

Le cerveau doit être irrigué en permanence. Chez l'homme, 90 % de la circulation artérielle cérébrale est assurée par
le système carotidien, qui possède des récepteurs sensibles à la pression. Toute chute de pression dans la carotide entraîne
une stimulation immédiate de la vasoconstriction, afin que le débit cérébral ne s'abaisse pas.
Artères carotides

L'irrigation cérébrale échappe presque complètement au système vasomoteur précédemment décrit. La régulation est avant
tout d'origine humorale. Le stimulus le plus efficace est la quantité de gaz carbonique dissous dans le sang artériel : toute
augmentation de celle-ci entraîne une augmentation considérable du débit cérébral.

3.4.2. RÉGULATION DE LA CIRCULATION CORONAIRE

Artères et veines coronaires

Bien que ne représentant que 5 ‰ du poids corporel, le cœur a besoin à lui tout seul de 5 % du débit cardiaque, car sa
consommation en oxygène représente 14 % de la consommation totale. Cet apport est assuré et par un débit cardiaque élevé,
et par une extraction plus importante de l'oxygène des vaisseaux ; c'est ainsi que le sang veineux coronaire est celui qui a la
plus faible teneur en oxygène de tout l'organisme. Une des particularités de la circulation coronaire est que les vaisseaux
coronaires qui irriguent le cœur sont comprimés lors de la systole par la contraction ventriculaire, de telle sorte que la
perfusion coronaire ne se fait qu'en diastole (à l'inverse des autres organes, dont la perfusion s'effectue au cours de la
séquence systole-diastole). La régulation principale est assurée par la quantité d'oxygène délivré à la cellule : tout
abaissement de la pression en oxygène du sang artériel entraînera une vasodilatation réflexe importante ; cet effet peut être
direct ou nécessiter la médiation d'une substance, l'adénosine.

4. PATHOLOGIE DE LA CIRCULATION SANGUINE

Infarctus du
myocarde

L'appareil vasculaire peut être le siège de troubles variés. Des anomalies congénitales, dues à un défaut embryologique
(malposition des vaisseaux, fistules artéro-veineuses), entraînent des perturbations souvent graves et rapidement mortelles,
mais certaines peuvent être opérées avec succès.
Formation d'une plaque
d'athérome

Parmi les maladies dégénératives, l'athérosclérose est, de loin, la cause la plus fréquente d'insuffisance artérielle. Elle
provoque un rétrécissement, voire une occlusion de l'artère, dont les conséquences sont catastrophiques selon les territoires
touchés : infarctus du myocarde, hémiplégie ou hémorragies cérébrales, nécroses des membres inférieurs.

Anévrysme


Les anévrismes sont des dilatations de la paroi aortique, d'origine le plus souvent athéromateuse, parfois syphilitique. La
rupture d'un anévrisme est un risque mortel. La seule thérapeutique est chirurgicale. Des accidents artériels aigus des
membres peuvent être occasionnés par des thromboses ou des embolies.

Varices

La pathologie veineuse est représentée surtout par l'insuffisance veineuse, qui s'accompagne en général de varices, et la
thrombose, dont le risque majeur est l'embolie pulmonaire. Les anticoagulants représentent, alors, un traitement tant
préventif que curatif.
Enfin, il peut exister des troubles de la microcirculation périphérique, d'origine vasomotrice (spasmes), qui se manifestent
par des modifications de la peau, des variations de la chaleur locale, des troubles trophiques.
Pour en savoir plus, voir l'article circulation extracorporelle.
5. CIRCULATION SANGUINE FŒTOMATERNELLE

Fœtus de douze
semaines

Il n'existe pas de respiration pulmonaire chez le fœtus : c'est grâce à la circulation sanguine fœtomaternelle qu'il reçoit, par
l'intermédiaire du placenta et du cordon ombilical, oxygénation et nutrition.

Coupe du placenta

Le sang maternel parvient dans le placenta par les artères spiralées, branches des artères utérines. Le sang fœtal oxygéné
part du placenta pour arriver à l'oreillette droite du fœtus par le biais de la veine ombilicale et de la veine cave inférieure. Il
passe directement dans l'oreillette gauche par un orifice situé entre les deux oreillettes, le trou de Botal, puis dans le
ventricule gauche. Après oxygénation du corps, le sang gagne l'oreillette droite, le ventricule droit, l'artère pulmonaire puis
l'aorte, en évitant les poumons grâce à un canal appelé canal artériel. Le sang appauvri en oxygène regagne alors le
placenta par les deux artères du cordon ombilical pour s'y réoxygéner au contact du sang maternel. Il n'y a donc jamais
passage de sang maternel, mais simplement oxygénation du sang fœtal au contact du sang maternel par le biais du placenta.
Trou de Botal et canal artériel se ferment après la naissance.
La liste des os du squelette humain est l'objet d'une organisation topographique de la part de l'ostéologie,
branche de l'anatomie qui traite des os. Le système squelettique humain est constitué d'un squelette axial et
d'un squelette appendiculaire (membres supérieurs et inférieurs) tous deux attachés à l'axe médian (la colonne
vertébrale) par les ceintures scapulaire (ou pectorale) et pelvienne.
À l'âge adulte, il comprend 206 os constants1. Ces os constants peuvent être divisés en 204 os squelettiques et
2 os sésamoïdes – soit 115 os différents (respectivement, 114 et 1). Avec les os surnuméraires, inconstants, on
peut dénombrer jusqu'à 224 os constants, que l'on peut diviser en 212 os squelettiques et 12 os sésamoïdes —
soit 128 os différents (respectivement, 122 et 6).

Squelette axial[modifier | modifier le code]


Le squelette axial est constitué de 80 os articulés parmi 88 os, tous squelettiques et
majoritairement impairs (et médians), formant la tête et le tronc. Il comprend les os du crâne, la colonne
vertébrale, les côtes et le sternum, ainsi que l'os du larynx, et représente 57 os articulés différents parmi 65 os
différents. Sa principale fonction est la protection des organes internes.

Tête[modifier | modifier le code]


Le squelette de la tête, composé des os du crâne et des os de la face, comprend 22 os, auxquels il faut ajouter
les 3 os de chaque oreille moyenne.
 Os du crâne (calvarium et base du crâne)
o os frontal, impair (calvaria et base du crâne : front et voûte orbitaire)
o os pariétal, pair (calvaria : calotte crânienne et parties latérales du haut du crâne)
o os temporal, pair (calvaria et base du crâne: situé sous l'os pariétal)
o os occipital, impair (calvaria et base du crâne : arrière du crâne)
o os sphénoïde, impair (calvaria et base du crâne)
o os ethmoïde , impair (base du crâne : entre les orbites)
 Os de l'oreille moyenne (osselets ou chaîne ossiculaire)
o marteau (malleus), pair
o enclume (incus), pair
o étrier (stapes), pair
 Os de la face
o vomer, impair (cavité nasale)
o os maxillaire , pair (sous l'os frontal, forme la mâchoire supérieure)
o os lacrymal2, pair (à l'intérieur des orbites)
o os palatin, pair (palais osseux)
o cornet nasal inférieur, pair
o os nasal, pair (en avant de la branche montante du maxillaire)
o os zygomatique3, pair (sous les orbites)
o mandibule, impair (mâchoire inférieure, mobile)
Total : 28 os (17 différents dont 11 pairs).

Tronc[modifier | modifier le code]

 Cou
o 7 vertèbres cervicales (colonne vertébrale : rachis cervical)
o os hyoïde, impair (os du larynx)
 Thorax
o 12 vertèbres thoraciques (colonne vertébrale : rachis thoracique)
o 12 paires de côtes, (7 vraies, 3 fausses et 2 flottantes)
o Sternum, impair
 Abdomen, 5 vertèbres lombaires (colonne vertébrale : rachis lombal)
 Bassin
o 5 vertèbres sacrées fusionnées, constituant le sacrum (colonne vertébrale : rachis sacral)
o 5 vertèbres coccygiennes vestigiales, formant le coccyx (colonne vertébrale : rachis coccygien)
Total : 52 os articulés (40 différents dont 12 pairs avec le sacrum, le coccyx et 24 vertèbres) parmi 60 os
(48 différents dont 12 pairs avec les 34 vertèbres).

Squelette appendiculaire[modifier | modifier le code]


Il s'agit du squelette composant les ceintures et les membres. Il est constitué des os de la ceinture scapulaire et
du membre supérieur, de la ceinture pelvienne et du membre inférieur. Il est composé de 126 os
articulés (124 os squelettiques et 2 os sésamoïdes, soit 63 os articulés différents) parmi 136 os (124 os
squelettiques et 12 os sésamoïde, soit 68 os différents), tous pairs (droit et gauche).

Ceinture scapulaire[modifier | modifier le code]

 Omoplate (scapula)
 Clavicule
 manubrium sternal
Membre supérieur[modifier | modifier le code]

 L'épaule
 Bras
o humérus
 Avant-bras
o Radius
o Ulna (cubitus)
 Poignet
o carpe : scaphoïde, lunatum, triquetrum, pisiforme, trapèze, trapézoïde, capitatum et hamatum
 Main
o 5 os métacarpiens (paume de la main)
o 14 phalanges (doigts)
o 3 os sésamoïdes (deux à la base du pouce et un à la base de l'index)
Total : 64 os articulés (32 pairs) parmi 70 os (35 pairs dont 3 sésamoïdes).

Ceinture pelvienne[modifier | modifier le code]

 os coxal
 Ilium (anatomie)
 Pubis
Membre inférieur[modifier | modifier le code]

 Hanche
 Cuisse
o Fémur
o Patella (rotule), sésamoïde
 Jambe
o tibia
o Fibula (péroné)
 Pied
o 7 os du tarse (talon) : calcanéus, talus, cuboïde, naviculaire et les trois os cunéiformes (latéral,
intermédiaire et médial)
o 5 os métatarsiens
o 14 phalanges
o 2 os sésamoïdes (deux à la base de l'hallux)
Total : 62 os articulés (31 pairs dont 1 sésamoïde, la patella) parmi 66 os (33 pairs dont 3 sésamoïdes).

La Squelette
TOOMEDICAL18 novembre 2014
Le squelette est la charpente osseuse qui tient le corps humain. Il est constitué de 208 os et sert
à supporter les organes et les muscles. Il existe plusieurs types de squelettes parmi lesquels le
squelette Sam.
Ce squelette SAM de haute gamme possède tous les avantages standards d’un squelette.
Le squelette SAM permet de démontrer les mouvements du crâne dans les articulations de la tête
et de reconstituer les positions naturelles de la tête grâce à la colonne vertébrale entièrement
flexible.
L’association unique de la colonne vertébrale flexible, des origines et des insertions des muscles,
des os numérotés, des ligaments élastiques au niveau des principales articulations et d’une
hernie discale entre la 3ème et la 4ème vertèbre lombaire mettent encore davantage en évidence
les 600 structures médicales et anatomiques extrêmement intéressantes de ce super squelette.

Le squelette SAM est d’un moulage naturel de qualité supérieure (allemande), d’une garantie de
3 ans, fabriqué en matière plastique incassable et inaltérable d’une taille réelle et avec une
grouse housse de protection et support. Le squelette SAM présente les caractéristiques suivant :
une Représentation de plus de 600 détails numérotés à la main, les Origines et insertions
musculaires peintes à la main les Ligaments flexibles, une Colonne vertébrale flexible, une
représentation des artères vertébrales et des terminaisons nerveuses, des Prolapsus dorso-
latéral du disque entre L 3 et L 4 un Rapport qualité-prix un poids. Le squelette SAM est d’un
poids de 200 os, près à celui de la de la réalité, d’une taille réelle, d’un assemblage de 3 paries ;
avec des membres faciles et rapides à démonter.

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Squelette humain
Un système squelettique en bonne santé est composé d’os, de ligaments et de
cartilage.
De quoi est constitué le système squelettique ? Que fait le système squelettique ?
Pour faire simple, le squelette est le cadre offrant une structure au reste du corps
et en favorisant le mouvement.
Lisez la suite pour connaître les 10 faits marquants à propos du squelette humain.

1. Le système squelettique n'est pas composé uniquement


d'os

Lorsque vous étudiez le squelette humain, vous distinguez tout d'abord 206 os et
32 dents. Mais regardez de plus près : ne voyez-vous pas d'autres structures ? Le
squelette regroupe également des ligaments et du cartilage. Les ligaments sont
des bandes de tissu conjonctif dense et fibreux, essentiels au fonctionnement des
articulations. Le cartilage est plus flexible que l'os, mais plus rigide que le muscle. Il
permet de donner leur structure au larynx et au nez. Il se trouve également entre
les vertèbres, ainsi qu'aux extrémités de certains os, comme le fémur.
2. Le squelette d'un humain adulte est composé de 206 os
Ces os offrent structure et protection, et favorisent le mouvement. Les os
s'articulent pour former des structures. Le crâne protège le cerveau et façonne le
visage. La cage thoracique entoure le cœur et les poumons. La colonne vertébrale,
plus simplement appelée « colonne », est constituée de plus de 30 petits os.
S'ajoutent à ces éléments les membres (inférieurs et supérieurs) et les ceintures,
qui relient les quatre membres à la colonne vertébrale.

3. Le squelette protège les organes vitaux

Le cerveau est entouré d'os formant une partie du crâne. Le cœur et les poumons
se trouvent au sein de la cavité thoracique, et la colonne vertébrale offre structure
et protection à la moelle épinière.
4. Les interactions entre le squelette, les muscles et les nerfs
sont à l'origine des mouvements du corps

Comment le squelette bouge-t-il ? Dans le corps tout entier, les muscles sont fixés
aux os. Les nerfs entourant un muscle peuvent lui envoyer un signal pour lui
demander de bouger. Lorsque le système nerveux envoie des ordres aux muscles
squelettiques, ceux-ci se contractent. Cette contraction entraîne un mouvement au
niveau des articulations entre les os.
5. Les os appartiennent au squelette axial ou au squelette
appendiculaire
Les os du squelette appendiculaire favorisent le mouvement, tandis que les os du
squelette axial protègent les organes internes. Toutes les structures squelettiques
appartiennent soit au squelette appendiculaire (ceintures et membres), soit au
squelette axial (crâne, colonne vertébrale et cage thoracique).

6. Les os peuvent se classer selon cinq types

Les os sont classés selon leur forme et leur fonction en cinq types. Le fémur est un
exemple d'os long. L'os frontal est un os plat. La patella, ou rotule, est un os
sésamoïde. Les carpiens (dans la main) et les tarsiens (dans le pied) sont des
exemples d'os courts.
7. Les os longs comportent trois parties principales

L'extérieur d'un os long est composé d'une couche d'os compact entourant de l'os
spongieux. Au sein de l'os long se trouve la cavité médullaire, remplie de moelle
osseuse jaune.
8. Certains os produisent des globules rouges
La moelle épinière rouge correspond à du tissu mou situé dans des réseaux de
tissu osseux spongieux, au sein de certains os. Chez les adultes, la moelle rouge se
trouve dans les os du crâne, les vertèbres, les scapulas, le sternum, les côtes, le
pelvis et les extrémités épiphysaires des grands os longs ; elle produit des cellules
sanguines.

9. Certaines articulations ne bougent pas, ou très peu

Il est possible de catégoriser les articulations selon leur amplitude de mouvement.


Les articulations immobiles regroupent les sutures du crâne, les articulations entre
les dents et la mandibule, et l'articulation située entre la première paire de côtes et
le sternum. Certaines articulations peuvent bouger légèrement ; c'est notamment
le cas de l'articulation distale entre le tibia et la fibula. Les articulations permettant
une vaste amplitude de mouvement (comme par exemple l'épaule, le poignet, la
hanche et la cheville) se situent au niveau des membres inférieurs et supérieurs.
10. Les nourrissons possèdent davantage d'os que les adultes

Par rapport à un squelette d'adulte, le squelette d'un nourrisson possède près


d'une centaine d'os supplémentaires. La formation des os débute à environ trois
mois de grossesse et continue après la naissance, jusqu'à l'entrée dans l'âge
adulte. Le sacrum est un exemple de plusieurs os ayant fusionné en un seul au fil
du temps. Lors de la naissance, le sacrum est composé de cinq vertèbres séparées
par des disques. En général, le sacrum est entièrement fusionné en un seul os
autour de la quatrième décennie de vie.

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