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Sunday, February 21, 2021 6:22 PM

Epi = sur, thele = mamelon. Un épithélium est formé d'un ensemble de cellules jointives qui
reposent sur une membrane basale, ou vitrée, qui le sépare du tissu conjonctif, ou chorion.
Le tissu épithélial n'est pas vascularisé. Les capillaires sanguins se trouvent dans le chorion.
On distingue entre :
• Epithéliums de revêtement, ils tapissent les surfaces du corps (ex : épiderme).
• Epithéliums glandulaires, dont la fonction est la sécrétion, ils forment la paroi d'une
lumière glandulaire.
L'association de l'épithélium et du chorion donne la muqueuse.
La vascularisation de l'épithélium se fait à travers la MB qui joue le rôle de filtre.

Cas de l'épithélium simple unistratifié : Cas de l'épithélium peu stratifié (ou peu
Il se passe une diffusion simple à travers la stratifié) :
MB. Il se passe une imbibition à travers la MB.

Cas de l'épithélium pluristratifié :


Il y a apparition de papilles choriales.
(ex : œsophage).
NB : L'épithélium de la rétine et du
canal cochléaire (oreille) sont des
exceptions; ils sont vascularisés.
NB : La couche en rapport avec la
MB est appelée assise génératrice ou
épithélium germinatif.

NB : Un épithélium peu stratifié semble épais, mais toutes les cellules reposent sur une même
MB.
Lorsque la cellule dégénère, elle est remplacée :
 Par la cellule voisine dans le cas de l'épithélium stratifié.
 Par une cellule de remplacement dans le cas de l'épithélium pseudo-stratifié.
 Grâce à l'assise génératrice dans le cas de l'épithélium pluristratifié.
NB : Un épithélium peut présenter des cellules migratrices, comme c'est le cas de l'intestin qui
contient des lymphocytes.

Ils peuvent avoir plusieurs fonctions :


 Protection : mécanique (épiderme) ou chimique (épith gastrique).
 Réception : sensitive (épiderme) ou sensorielle (épith olfactif, bourgeons du goût).
 Absorption.
 Sécrétion/excrétion.
Ils sont classés selon certains critères :
Forme des Pavimenteux ou Cubiques Prismatiques ou
cellules aplatis cylindriques

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cellules aplatis cylindriques
Nombre de Simple =
couches unistratifié

////////// Pseuo-
////////// stratifié De transition ou de
/ type urinaire.

////////// Pluristratifié
//////////
/

La nomination de l'épithélium tient compte du type de différentiation également :


 Epithélium intestinal : épithélium simple/unistratifié prismatique à plateau strié.
 Epithélium de la trachée : épithélium pseudo-stratifié cilié.
 Endothélium : épithélium simple pavimenteux.
 Tube de Bellini et tubes contournés (rein): épithélium simple cubique à bordure en brosse.
 Epididyme : épithélium pseudo-stratifié à stéréocils.
 Vessie : épithélium de transition ou de type urinaire (changement de hauteur).
 Œsophage : épithélium stratifié pavimenteux non-kératinisé ESPNK. Les cellules peuvent
desquamanter en gardant leur noyau. Au-dessus de la MB, on retrouve l'assise
génératrice surmontée du corps muqueux de Malpighi CMM ou couche spinocellulaire.
 Epiderme : épithélium stratifié pavimenteux kératinisé ESPK. Il présente de bas en haut
un chorion, une vitrée, une assise génératrice, un CMM en plus d'une couche granuleuse,
une couche brillante puis une couche cornée (cellules anucléées).
NB : La couche granuleuse est formée de grains de kératohyaline. La couche brillante
présente des lipoprotéines (l'éleidine).
 Urètre : épithélium stratifié prismatique (rare).
Au niveau du CMM, les cellules sont liées par des épines de Schultz qui donnent un espace
intercellulaire élargi.

Histogénèse des glandes :


Au stade embryonnaire, à partir d'un chorion et d'un épithélium, il y a formation d'un bourgeon
par mitose des cellules épithéliales. A partir de là, il y a formation de :
Glande exocrine : Glande endocrine :

Le bourgeon prend une forme Le bourgeon se détache de l'épithélium,


piriforme (allongée) avant de se formant ainsi un amas cellulaire qui repose
creuser un canal excréteur dont dans le mésenchyme (tissu conjonctif à

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creuser un canal excréteur dont dans le mésenchyme (tissu conjonctif à
les extrémités sont formées de l'état embryonnaire). On note la présence
cellules excrétrices. de capillaires sanguins.

Glande exocrine unicellulaire : Cellule caliciforme :


C'est une cellule unique, au niveau de l'épithélium intestinal, dont la fonction est de sécréter
du mucus glycoprotéique par exocytose.
Glandes exocrines pluricellulaires : Glandes intraépithéliales :
L'épithélium pseudo-stratifié de la cavité nasal comporte un amas de cellules qui forment le
canal excréteur de la glande. Il en va de même pour l'épithélium de l'urètre.
Les vraies glandes exocrines : salivaire, sudoripare, sébacée, mammaires…
Classification des unités sécrétrices :
Acinus séreux Tube muqueux Acino-tubuleux
Séro-muqueuse

Elle est arrondie et présente une


Elle présente une lumière
lumière virtuelle (très petite) au
plus large. Les cellules sont Elle est sous forme d'un
milieu. Les cellules sont jointives et
cubiques à noyau globulaire. tube muqueux autour
semblent pyramidales à noyau
Elles contiennent également duquel on trouve des
arrondie en position basale. Elle
du mucus qui la fait cellules séreuses. Elle est
sécrète un produit séreux
apparaitre plus claire. mixte.
(glycoprotéine, enzyme, hormone)
qui la colore.
Les glandes peuvent avoir une forme alvéolaire, contournée ou droite, comme elles peuvent
être simples, ramifiées ou composées.
 Les glandes salivaires ont une double sécrétion : séreuse par les acini séreux, et
muqueuse par les tubes muqueux.
 Les glandes salivaires sous-maxillaires sont séreuses lobulées.
 Les glandes exocrines du pancréas sont acineuses séreuses.
 L'estomac fundique présente des glandes tubuleuses droites séreuses.
 L'estomac pylorique présente des glandes tubuleuses contournées muqueuses.
 Les glandes sudoripares sont tubuleuses contournées.
 Les glandes sébacées de l'épiderme sont alvéolaires.
 L'œsophage présente des glandes tubulo-acineuses muqueuses.
 La glande mammaire est lobulée.
Modes de sécrétion de la glande exocrine :
A : mérocrine (pas d'altération de la MP) ; B : apocrine (altération de la MP) ; C : holocrine.

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 La glande sudoripare est apocrine.
 La glande mammaire est double : mérocrine (protéines) et apocrine (lipides).
 Les glandes sébacées alvéolaires de l'épiderme sont holocrines.

C'est une glande formée par des cellules qui vont sécréter des substances qui vont être
déversées directement dans les capillaires sanguins à côté. Il n'y a pas besoin de canal
excréteur.
Glandes endocrine unicellulaire : Cellules entérochromaffines (entéro-endocrine) :
Les cellules épithéliales s'invaginent dans le chorion, formant une crique. Cet épithélium
comprend une seule cellule endocrine qui va libérer son contenu dans les capillaires sanguins
du tissu conjonctif.
Glande exocrine pluricellulaire : Glande interstitielle :
Elle est formée par un amas de cellules, comme c'est le cas à l'extérieur des tubes séminifères
où l'on retrouve une glande interstitielle qui regroupe des cellules de leydig; ils sécrète la
testostérone.
Structures des glandes endocrines :
Structure glomérulée Structure réticulée Structure fasciculée Structure vésiculée
ou trabéculée

Les cellules sont Les cellules ont une


Certaines cellules Les cellules ne sont
bien organisées en forme arrondie, en
forment une sorte pas organisées : elles
faisceaux. vésicules.
d'arc en fer à cheval. forment un réseau.
On observe :
 Les glandes surrénale présentent une partie glomérulée, une partie fasciculée ainsi
qu'une partie réticulée.
 Les glandes du lobe antérieur de l'hypophyse sont réticulées.

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Fonctionnelle :
Les tissus conjonctifs sont les tissus responsables du soutient général de l'organisme ainsi que
des différents organes. Ces tissus jouent un rôle métabolique et de défense grâce à leurs
vaisseaux sanguins et lymphatiques, en plus de leurs cellules spécialisés.
Morphologique :
Les tissus conjonctifs sont caractérisés par :
 Des cellules spécifiques à eux, constituant des structures à mailles +/- lâches.
 Une matrice extracellulaire MEC de 2 sortes : fibrillaire ou amorphe (interfibrillaire).

Matrice extra cellulaire Tissu correspondant


Collagène Tissu conjonctif
Elastique Tissu élastique
Réticuline Tissu réticulé
Mucocollagène Tissu conjonctif muqueux
Collagène + MEC solide Tissu cartilagineux
Collagène + MEC solide et calcifiée Tissu osseux.

Au cours du développement embryonnaire, le mésoderme est à l'origine le tissu conjonctif.


Les cellules du mésoblaste para-axial ressemble d'abord à un épithélium, puis elles se
multiplient pour former des cellules mésenchymateuses étoilées et volumineuses qui peuvent
s'anastomoser; elles forment le mésenchyme. Entre ces cellules, on retrouve de l'eau, des
fibres de collagène et des fibres réticulaires
Les cellules mésenchymateuses sont aussi dites totipotentes, elles peuvent se différencier en
fibroblastes, en adipoblastes, en chondroblastes, en ostéoblastes, en cellules endothéliales,
mésothéliales, musculaires…
Il faut noter que les cellules mésenchymateuses n'existe que chez l'embryon. Cependant, il
existe un certain nombre de cellules fibroblastes chez l'adulte.

La matrice extracellulaire MEC :


Les protéines fibreuses :
 Fibres de collagène :
○ C'est des faisceaux épais, semblables à des cheveux ondulés.
○ Elles peuvent être colorées par tous les types de colorants histologiques.
L'assemblage de fibrilles (0,2-0,5 µm) donne des fibres (1-5 µm) puis des faisceaux
(5-50 µm).
○ Au microscope polarisant, elles apparaissent biréfringentes : quand elles sont
traversées par un faisceaux, il est réfracté dans 2 directions différentes.
○ L'unité de base des protofibrilles fait 67 nm (bandes claire + sombre) et est faite de
molécules de collagène ou de tropocollagène. Elle présente une alternances de la
chaîne Gly-X-Y qui lui donne un aspect angulé.
Une molécule de tropocollagène est formées par l'assemblage de 3 chaines

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○ Une molécule de tropocollagène est formées par l'assemblage de 3 chaines
polypéptidiques spiralées reliées par des liaisons H et des liaisons covalentes.
○ Biosynthèse du collagène :

○ Les molécules de tropocollagènes s'assemblent en dehors de la cellule en laissant


un petit espace de 35 nm entre elles et en étant décalées = apparition de bandes
sombres et claires.
○ Types de collagène : fibrillaire (I, II, III réticuline, V, XI) et non fibrillaire (le reste, IV :
MB).
○ Les fibres de collagène sont résistante, flexibles, inextensibles, insolubles dans l'eau
froide, solubles dans l'eau chaude ou elles forment de la gélatine collante.
○ Pathologies associées au collagène : ostéogénèse imparfaite (os fragiles, chaine α1
de type I) et syndrome d'Ehlers-Danlos (organes internes fragiles, α1 de type III).
 Fibres de réticuline :
○ Elles sont plus fines et forment un réseau en s'anastomosant. On ne peut les voir
qu'après coloration aux sels d'argent. Elles ne sont pas biréfringentes.
○ Elles nécessite une coloration spéciale au PAS ou au l'argyrohpile (sels d'Ag).
○ Les protofibrilles de réticulines ont une structure périodique et sont entourés par
une couche de protéoglycanes qui explique les anastomoses et la coloration. Elle
masquerait également la biréfringence.
 Fibres élastiques :
○ Elles sont plus effilées et plus longues, en réseau tendu. On les rencontre dans les
gros vaisseaux (ex : aorte…).
○ On ne peut les voir qu'après coloration à l'orcéine, la résorcine, la fuscine…
○ Elles s'anastomosent, bifurquent. Leurs molécules se tordent aléatoirement et sont
liées par des liaisons covalentes.
○ Elles sont formées de 2 composants : élastine amorphe entourée par la fibrilline
(microfibrilles).
NB : Les lymphocytes ont un petit noyau rond et coloré. Les fibroblastes ont un noyau allongé,
globulaire et coloré.
La membrane basale :
• Elle peut entourer un capillaire sanguin, recouvrer complètement une cellule (musculaire)
ou séparer 2 tissus (généralement un chorion et un épithélium).
• Coloration au PAS + = la MB contient des GAGs et des protéoglycanes.
• La MB est formé de 3 couches de haut en bas : lamina rara (ou lucida) claire, lamina
densa plus dense, et lamina réticularis la plus épaisse à faisceaux de fibres de collagène
en réseau.

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en réseau.

• La lamina densa de la lame basale est constituée de collagène IV non fibrillaire formé
d'une partie N-terminale, un segment en triple-hélice et une partie C-terminale
globulaire.
• La laminine est une autre protéines hétérotrimérique qui constitue la lamina rara :

• Les fibronectines sont des hétérodimères et sont localisés dans la lamina rara :

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• Fonctions de la membrane basale :
○ Encrage des cellules épithéliales au tissu conjonctif.
○ Polarité des cellules épithéliales.
○ Filtre moléculaire et barrière sélective des cellules.
○ Régénération cellulaire.
• Les tissus conjonctif et épithélial sont tout 2 à l'origine de la MB.
NB : Les agréganes sont les protéoglycanes des cartilages.
Les cellules du tissu conjonctif :
 Le fibroblaste.
○ Cellule allongée, à noyau globulaire, allongé, coloré, parfois aplati et central. Elle
présente des prolongements.
○ Sa fonction est la synthèse du tropocollagène ainsi que les autres constituants de
la MEC (GAG, protéoglycanes, glycoprotéines…).
 Le macrophage ou histiocyte.
○ A l'état normal : cellule arrondie, pauvre en organites.
○ A l'état actif (en cas d'agression) : cellule géante multinucléée (noyaux en fer a
cheval = cellule de Langhans; noyaux au centre = cellule de Müller) entourée par
des cellules épithélioïdes.
○ Les cellules sanguines (monocytes) arquées sont à l'origine des macrophages.
○ Participe à la défense immunitaire; la phagocytose.
 Non-spécifique : 1ère ligne de défense.
 Spécifique : fait appel aux lymphocytes.
○ Rôle sécrétoire : Enzymes, protéases, cytokines…
 Le plasmocyte.
○ Cellule arrondie à noyau excentré, la chromatine est répartie en rayon de roue. RER
abondants. Partie claire contenant l'AG.
○ Provient de la différenciation des lymphocytes B.
○ Sécrète des anticorps (immunoglobulines).
 Le mastocyte.
○ Joue un rôle dans les phénomènes d'allergies, hypersensibilité immédiate.
○ Cellule volumineuse, ovalaire, arrondie à noyau central nucléolé.
○ Des granulations fines, inclusions cristallines, structures lamellaires comme des
"empreinte digitale".
○ Les granulations peuvent contenir :
 Héparine : granulations rouges métachromatiques, GAG anticoagulant.
 Histamine : réactions inflammatoires.
 Acide hyaluronique.
○ Origine : cellule souche au niveau de la moelle osseuse.
Fonction : fixe les anticorps (sécrétés par le plasmocyte) qui eux fixent les

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○ Fonction : fixe les anticorps (sécrétés par le plasmocyte) qui eux fixent les
antigènes. Cela induit la dégranulation des mastocytes.
 L'adipocyte de la graisse blanche.
○ Il contient des triglycérides et du cholestérol non estérifié. Chez la femme : lieu de
stockage de l'œstrogène.
○ Lipogenèse + stockage + lipolyse.
○ Sécrète des cytokines et de la leptine, hormone de la satiété, qui joue le rôle de
lipostat au niveau de l'hypothalamus,
○ Formé par un noyau allongé, aplati et refoulé à la périphérie à cause d'une grande
vacuole graisseuse, visible grâce à une coloration spécifique.
○ Il a pour origine des cellules jeunes mésenchymateuses qui se différencient en
adipoblastes, préadipocytes puis adipocytes.
○ Un trouble de leur métabolisme entraine l'obésité (hyperplasique héréditaire,
hypertrophique nutritionnelle ou mixte).
 L'adipocyte de la graisse brune.
○ Il présente un noyau arrondi et central, en plus de plusieurs vacuoles tout autour.
○ Leur métabolisme intervient lors de l'hibernation, produisant de la chaleur sans
frissons.
○ Absence d'ATPosome, due à la protéine UCP qui dissipe l'énergie de la chaîne
respiratoire sous forme de chaleur.

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Monday, March 8, 2021 2:33 PM

Egalement appelé tissu conjonctif sans prédominance, il contient autant de GAG que de
fibres que de protéoglycanes… Il y a une répartition égale des constituants. Il a pour rôles :
 Diffusion de substances entre le sang et le tissu avoisinant.
 Transmission de signaux.
 Défense grâce à des cellules spécialisées.
 Réparation et cicatrisation.
Exemples :
• Mésentère.
Tissu conjonctif rétiforme :
Le TCL peut présenter certaines caractéristiques, comme dans le grand épiploon, la pie-mère,
le mésentère… où les fibres de collagène forment des réseaux autour des adipocytes blancs.
Tissu conjonctif pigmentaire :
TCL caractérisé par la présence de mélanocytes, comme c'est le cas au niveau de l'iris et de
la choroïde. La coloration des yeux est due à une quantité assez importante de mélanocytes.
Dans le cas de leur absence, les yeux apparaissent bleus (la rétine est vue par transparence).

C'est un tissu conjonctif dont la matrice inter-fibrillaire prédomine; il est riche en sucres, en
GAGs, protéoglycanes… C'est le cas de la gelée de Wharton au niveau du cordon ombilical.

TCD non orienté ou plexiforme :


On le rencontre au niveau du derme, des capsules articulaires, du rein, du foie, des testicules,
du périoste et du périchondre… Il est riche en fibres de collagène qui partent dans tous les
sens.
TCD orienté unitendu :
On le rencontre au niveau des tendons, des ligaments et des gaines synoviales. Il est riche en
fibres de collagène organisées et orientées sur un seul plan.
Au niveau des tendons, les ténocytes prennent une forme étoilée et décrivent des creux dans
lesquels se disposent les fibres en faisceaux I. Plusieurs faisceaux I donnent des faisceaux II
entourés par le péritendinéum TCL. Tout le tendon est enveloppée par l'épitendinéum TC
fibreux.
TCD bitendu :
C'est le TC de la cornée. Les faisceaux de collagène se disposent perpendiculairement 2 à 2.

A prédominance de fibres élastiques, il se trouve au niveau du cou, du derme, de l'aorte, du


pavillon de l'oreille… Les fibres élastiques prennent plusieurs formes.

Il est dense en fibres de réticuline, comme dans les tissus myéloïdes et lymphoïdes (moelle
osseuse, rate, gg lymphatiques…) ainsi que du foie.

Comme au niveau de l'ovaire, le tissu est riche en cellules (fibroblastes…)

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Comme au niveau de l'ovaire, le tissu est riche en cellules (fibroblastes…)

C'est un tissu à prédominance d'adipocytes.

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Thursday, March 11, 2021 11:28 AM

Le tissu cartilagineux, ou tissu squelettique, est composé d'un seul type de cellules, les
chondrocytes, et d'une MEC dure et non calcifiée (contrairement au tissu osseux). Il existe 3
types de cartilages : hyalin, élastique et fibrocartilage.
Les chondrocytes sont des cellules grosses, volumineuses, arrondies à noyau rond et central.
Elles sont logées, souvent en groupes, dans des trous qu'on appelle chondroplastes.

Au MO et sans coloration, sa MEC apparait transparente et homogène car tous ses éléments
possèdent le même indice de réfraction, d'où le nom. La partie dense de la MEC se trouvant
autour du chondroplaste est appelée globe chondroïque. La partie restante, plus claire, est
appelée matrice interterritoriale.
On rencontre ce type de cartilage dans les voies aérophores (aile du nez, larynx, trachée,
bronches…), dans les conduits auditifs externes, les cartilages articulaires et costaux ainsi
qu'une partie du squelette fœtal avant l'ossification.
NB : A l'exception du cartilage articulaire, ce cartilage est entouré par une membrane
conjonctive vascularisée et fibreuse, le périchondre, en plus d'une couche cellulaire, le
chondrogène.
Les chondrocytes peuvent se regrouper en groupes isogéniques axiaux ou coronaires. Ils
connaissent 2 modes de croissance :
 Appositionnelle : assurée par le chondrogène, elle aboutit en une croissance en
épaisseur.
 Interstitielle : elle se fait plus profondément, une croissance en longueur assurée par des
groupes isogéniques axiaux, et une croissance en volume assurée par des groupes
isogéniques coronaires.

MEC fibrillaire :

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MEC fibrillaire :
Au microscope polarisant, on observe des éléments fibrillaires (80-90% fibres de collagène II)
dans le périchondre ainsi que dans la MEC, où ils prennent une forme arciforme et
entrecroisée en grand "S".
MEC interfibrillaire :
Elle contient des GAG (chondroïtine sulfate et kératane sulfate) et protéoglycanes, dont
l'agrégane majoritairement. Leur présence fait que le degré d'hydratation est élevé, ce qui a
pour conséquences :
• Grande résistance à la compression.
• Diffusion facilité des métabolites et des macromolécules.
• Transparence.
• Métachromasie.
NB : Le cartilage n'est pas vascularisé, mais le périchondre vascularisé permet le passage des
nutriments par diffusion.
Périchondre :
On lui distingue 2 couches :
 Externe fibreuse et richement vascularisée.
 Interne cellulaire, le chondrogène.
Le périchondre assure la nutrition et la croissance du cartilage.

On rencontre ce type de cartilage dans le pavillon de l'oreille, le conduit auditif externe,


l'épiglotte, certains cartilages du larynx et la paroi de la trompe d'Eustache.
Sa MEC fibrillaire contient du collagène de type II et des fibres élastiques.

On rencontre ce type de cartilage dans les disques intervertébraux, la symphyse pubienne, les
ménisques du genou, et la zone d'insertion du tendon d'Achille.
Sa MEC fibrillaire contient du collagène II et I bien visibles au MO. C'est un tissu
particulièrement résistant dont les chondrocytes sont allongés (comme les fibroblastes) et
moins nombreux.

Histologie Page 13
moins nombreux.

Appositionnelle :
Elle est assurée par la couche cellulaire interne du périchondre : le chondrogène.
Interstitielle :
Elle se fait en profondeur selon 2 modalités, aboutissant soit à des groupes isogéniques
coronaires ou radiaires, soit à des groupes isogéniques axiaux ou sériés.
Le cartilage de croissance (de conjugaison) s'accroît selon cette modalité.
NB : Les lésions des cartilages articulaires sont fréquentes et aboutissent à des ostéoarthrites.
La lenteur de la division des chondrocytes et l'absence du périchondre rendent la réparation
impossible.

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Monday, March 15, 2021 8:56 AM
C'est un tissu conjonctif particulier squelettique, comme le cartilage, la différence est que le
cartilage osseux est calcifié, en plus du fait que sa MEC et organique et minérale.

MEC organique :
Elle représente 30-35% et est formée de collagène de type I (minoritairement de type V) et de
protéines non-collagéniques (ostéocalcine, ostéonectine…). Cette matrice est dite préosseuse
ou calcaffine.
MEC minérale :
Elle est formé à 70% de minéraux : Ca (98% de l'organisme), P, Na, K et Mg. Le calcium se fixe
sur les lamelles osseuses sous forme de cristaux d'hydroxyapatites de P et de Ca.
Cellules :
 Ostéocyte (et ostéoplaste) :
On observe autour de l'os des cellules bordantes au repos qui peuvent se transformer en
ostéoblastes. Quand les ostéoblastes se différencient en ostéocytes, ils présentent des
prolongements qui établissent des jonctions GAP entre elles et qui sont logées dans des
ostéoplastes doublée d'une gaine limitante (qui est formée par la MEC organique) Entre les
cellules se trouve la MEC.
On retrouve également des ostéoclastes, des cellules volumineuses, multinucléées, avec une
bordure en brosse, et qui joue un rôle dans la résorption osseuse.
NB : L'os est un tissu dynamique et vascularisé.

Tissu osseux primitif non-lamellaire :


Tissu osseux secondaire lamellaire :

Variétés :
 Os compact haversien et périostique ou cortical.
 Os spongieux ou trabéculaire.
Répartition topographique :
Os long : Os court :

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Os court :

Os plat :

A part les zones articulaires, l'os et recouvert


sur tout son long de périoste. Le tissu
Le tissu spongieux est au centre, entouré par le
spongieux se dispose est disposé au niveau
tissu compact puis par le périoste.
des épiphyses, bordé par l'os compact qui
s'étend sur tout le long de la diaphyse.

Os compact :
Le périoste est un tissu conjonctif qui va contribuer à la synthèse des lamelles osseuses qui lui
sont parallèles jusqu'à l'endoste, ce qui résulte en une ossification primaire, des tissus osseux
primitifs non-lamellaires. Ceux-ci sera transformer et remanier pour donner des ostéones
circulaires ou systèmes de Havers, des tissus osseux secondaires lamellaires.
L'os ensuite se creuse (par l'action des ostéoclastes) pour laisser place à des canaux
transversaux (canaux de Volkmann, capillaires sanguins, fibres nerveuses…) et longitudinaux
(canaux de Havers). Les canaux de Havers sont entourés par les lamelles concentriques
(ostéones).

Os spongieux :
Il est reconnu grâce à ses lacunes et cavités délimitées par les ostéoblastes et dont la lumière
présente la moelle hématogène. Les lamelles osseuses ne sont pas aussi régulières qu'au
niveau des os compacts.

Histologie Page 16
Périoste :
Il est formé d'une couche interne ostéogène, d'une couche externe fibreuse comprenant des
fibroblastes, des capillaires sanguins, ainsi que d'une couche moyenne fibro-élastique.

Terrain de formation :
Les tissus osseux se forment sur un :
 Terrain conjonctif, cela aboutit à la formation d'os de membrane, comme c'est le cas à
partir du périoste : os de la face, de la clavicule, de la voûte crânienne.
 Terrain cartilagineux, on parle d'ossification enchondrale : os des membres, de la
ceinture, des vertèbres, de la base du crâne.
Peu importe le terrain de formation, au tout début se forme des tissus osseux primitif non-
lamellaires qui seront remodelés pour donner des tissus secondaires lamellaires.
Processus élaborateur :
Les ostéoblastes sont les cellules, jeunes et dynamiques, à l'origine des ostéocytes.
 Ossification conjonctive :

Les cellules jeunes mésenchymateuses


se différencient en ostéoblastes et se
disposent à la limite des travées
directrices conjonctives.

La travée conjonctive est envahie par


une substance préosseuse synthétisée
par les ostéoblastes.

Histologie Page 17
D'autres travées directrices sont
abordées par des ostéoblastes et
envahies par la substance préosseuse.

La substance préosseuse se minéralise,


les ostéoblastes se transforment en
ostéocytes.

Processus de résorption :
Elle est effectuée principalement par l'intervention des ostéoclastes avec leur bordure en
brosse. Elles creusent une lacune de Howship dans le tissu osseux et sont suivies de cellules
mésenchymateuses qui commenceront le processus élaborateur, ainsi que de vaisseaux
sanguins. Ces 2 derniers éléments constituent le bourgeon conjonctivo-vasculaire.
NB : La vitamine D permet la fixation du Ca sur l'os.

Fonction des ostéoclastes :


L'ostéoclaste et le tissu osseux sont liés par un système
d'intégrines, créant une fermeture hermétique autour de
l'environnement où auront lieu les échanges. Grâce à
l'enzyme anhydrase carbonique, l'eau et le CO2 sont
transformés en HCO3 avec libération d'un proton H+.
Celui-ci va acidifier l'espace des échanges, permettant
ainsi la résorption de la fraction minérale du tissu osseux.
Les enzymes des lysosomes (hydrolases, collagénases…)
s'occupe de la résorption de la fraction organique.
Les ostéoclastes ont pour origine les monocytes. Ils
appartiennent au système de phagocytes mononucléés.
En résumé :
A partir de CFU-GM ou CFU-M, il y a formation de proostéoclastes, qui sera stimuler par M-
CSF, facteurs synthétisé par les ostéoblastes, pour donner des ostéoclastes multinucléés. Par
la suite, un phénomène de régulation est mis en place pour stopper cette synthèse :

Histologie Page 18
la suite, un phénomène de régulation est mis en place pour stopper cette synthèse :
l'ostéoprotégérine OPG se fixe sur les ostéoblastes, freinant ainsi la synthèse des facteurs
stimulant la formation d'ostéoclastes.

Il s'agit de la formation directe d'ostéocytes à partir de cellules mésenchymateuses.

L'os primitif non-lamellaire est ensuite remplacé par l'os secondaire lamellaire par
l'intervention des ostéoclastes.

La formation des os débute vers le 40ème jour du développement embryonnaire et se termine


vers la fin de l'adolescence. Elle se déroule selon 2 étapes : diaphysaire (périostique et
enchondrale) et épiphysaire de type enchondral.

Histologie Page 19
Au moment du développement embryonnaire, il n'y a qu'une
petite maquette de cartilage entourée de périchondre.
 Ossification périostique : Le périchondre se différencie en
périoste.
 Ossification enchondrale : Au centre de la diaphyse, les
chondrocytes d'hypertrophient, se calcifient, se durcissent.
Le reste des cellules se dispose d'une manière organisée de
part et d'autre du point d'ossification. Les chondrocytes
sont entourés par la MEC cartilagineuse qui va se calcifier
également.
Les chondrocytes calcifiés dégénèrent, après quoi, les capillaires sanguins pénètrent la
diaphyse (grâce à l'action des ostéoclastes), accompagnés de cellules mésenchymateuses. Il
y a apparition puis extension de la cavité médullaire primitive ainsi que de la diaphyse après
phagocytose des chondrocytes hypertrophiés.
La MEC cartilagineuse calcifiée sert de support à la synthèse de l'os.
Il se passe de même pour les épiphyses, la seule différence étant l ligne d'érosion, linéaire dans
la diaphyse et circulaire dans les épiphyses.
Après cette ossification primaire vient le remaniement de l'os pour donner un tissu osseux
secondaire lamellaire (voir plus haut hh) :

Histologie Page 20
On obtient plusieurs canaux de Havers entourés par des lamelles concentriques, des
ostéones. On parle de générations d'ostéones :

Histologie Page 21
Monday, March 22, 2021 2:27 PM
C'est un tissu dans lequel on rencontre des fibres ou cellule musculaires (myocytes). Elles
peuvent se contracter et présentent dans leur cytoplasme des filaments d'actine et de
myosine, ainsi que des filaments intermédiaires de desmine.

Morphologie :
Son unité histologique fonctionnelle est la cellule musculaire striée CMS, également appelée
rhabdomyocyte.
Les CMS sont des cellules allongées, rubanées et striées (bandes sombres et claires). Elles sont
multinucléées à noyaux allongés en périphérie, au-dessous su sarcolemme.
La MP est appelée sarcolemme, le cytoplasme est appelé sarcoplasme. L'endomysium est le
tissu conjonctif interposé entre les fibres musculaires lisses. Le périmysium entoure le
faisceaux de fibres musculaires.
La bande claire correspond à des filaments
d'actine fins, la bande sombre correspond à
des filaments d'actine et de myosine. La
bande H correspond à des filaments de
myosine.
Les 2 stries Z délimitent l'unité fonctionnelle
d'une FMS, le sarcomère.
NB : Chaque filament de myosine est
entouré de 6 filaments d'actine.
Le sarcoplasme est occupé majoritairement
par les myofibrilles, mais également des
mitochondries, des AG, des REL (réticulum
sarcoplasmique)… Le sarcolemme s'invagine
pour donner des tubules T dans le
sarcoplasme. Au contact de ces tubules, le
réticulum sarcoplasmique prend une forme
en citerne terminale. Une triade est
constitué, dans cet ordre, d'une citerne
terminale, d'un tubule T et d'une citerne
autre terminale.

Histologie Page 22
 La myosine :
Elle ressemble à une raquette subdivisée en 2 partie : méromyosine légère et méromyosine
lourde. Cette dernière comporte la tête, divisée en 2 segments : S1 et S2. Ainsi, un filament de
myosine est constitué de 2 fibres enroulées en superhélice. Leurs têtes présentent de petites
oreilles, des paires de chaînes légères.

Au total, la myosine II musculaire est formée de 6 chaînes polypeptidiques : 4 légères et 2


lourdes. Les têtes des filaments de myosines sont en rapports avec les filaments d'actine, elle
est également accompagnée de protéines associées, la titine ou connectine, avec une partie
en ressort et une partie rigide et droite. Cette dernière est un support de la myosine qui permet
d'éviter les étirements excessifs.

On note aussi la présence de myomyosine, située dans la ligne M, elle sert à la liaison des
filaments épais entre eux.
La partie distale de la tête du filament de myosine est appelée domaine moteur, elle présente
un site de fixation de l'ATP et un site de liaison à l'actine.
 L'actine :
Un filament d'actine est un dimère (2 chaînes polypeptidiques enroulées en hélice) d' actine G,
associé aux protéines tropomyosines, chaine protéique enroulée autour de l'actine, et
troponines, formés de 3 composants : Site T de fixation à la tropomyosine, un site C de fixation
de Ca, et un site I d'inhibition du contact entre actine et myosine au repos.

Histologie Page 23
Au finale, on obtient un modèle d'organisation comme suit :

La dystrophine est une molécule (dimère) qui va lier les filaments d'actine à la laminine de la
membrane basale par une SAM. Les mutations du gène de la dystrophie aboutit à une
destruction progressive des myocytes (maladie de Duchenne).
Variétés de myocytes :

Fonctionnement de la CMS :
Au cours du fonctionnement des muscles striés, seules les bandes claires et H sont mises en
jeu.
• Muscle contracté : les bandes claires et H se rétractent.
• Muscle étiré : les bandes claire et H s'élargissent.
En plus de l'action mécanique, il y a également une action biochimique moléculaire qui entre
en jeu. Pour une contraction musculaire, il y a besoin d'ATP et de Ca. Il se déroule aussi des
interactions myosine-actine :
Sous l'action d'une excitation, l'influx nerveux passe à travers les tubules T du sarcolemme, qui
sont au contact avec le réticulum sarcoplasmique; il y a libération de Ca 2+. Celui-ci se fixe sur
la troponine, ce qui permet cette interaction actine-myosine et un glissement des filaments
d'actine sur ceux de myosine. Le tout se passe en parallèle avec l'hydrolyse de l'ATP au niveau
des têtes de la myosine.

Histologie Page 24
Jonction myo-tendineuse :
Le tendon est un tissu conjonctif dense unitendu. La jonction myo-tendineuse se fait par le
biais de filaments unitifs de desmine.
Jonction neuro-musculaire ou plaque motrice :
La plaque motrice est le lieu de jonction entre les boutons terminaux (partie terminale de
l'axone) de la cellule nerveuse et la cellule musculaire.

Le sarcolemme s'invagine, donnant ainsi des fentes synaptiques secondaires. L'espace entre
ces fentes et le bouton terminal est appelé fente synaptique primaire. Ainsi, la plaque motrice
est formé du bouton terminal est des fentes synaptiques primaire et secondaire.
NB : Les muscles striés squelettiques établissent des contractions volontaires.

Morphologie :
Egalement appelé myocarde, il est formé de cardiomyocytes et établit des contractions
spontanées répétitives (automatisme cardiaque). Le myocarde est revêtu extérieurement par
le péricarde. Les cavités du cœur sont tapissées d'endocarde.
Les cardiomyocytes sont des cellules assez petites et cylindriques ramifiées à un noyau unique
central. Elles présentent des stries et sont séparées par des stries scalariformes (en forme
d'escalier).

Histologie Page 25
d'escalier).

 Cellules cardionectrices :
C'est les cellules du tissu nodal, elles englobent les pacemaker situées dans les nœuds sinusal
et auriculo-ventriculaire, et les cellules de Purkinje dans les branches du faisceau de His. Ces
dernières sont similaires aux cardiomyocytes, sauf qu'elles présentent peu de myofibrilles et
un système de jonction appauvri. Parfois, elles sont ninucléées.
 Cellules myoendocrines.

Morphologie :
Il est formé de cellules musculaires lisses CML, ou de léiomyocytes. Elles sont localisées au
niveau des viscères et des sphincters et effectuent des contractions involontaires. C'est des
cellules allongées avec un noyau central et allongé. Les extrémités de cette cellule sont effilés
des 2 côtés. Elle n'est pas striée.
Le sarcolemme est entouré par une lame basale. L'équivalent des stries Z est le corps dense.

Histologie Page 26
Le sarcolemme est entouré par une lame basale. L'équivalent des stries Z est le corps dense.

Au niveau des artères musculaires, on note la présence de la lumière, d'une couche de cellules
endothéliales qui forme l'intima, une limitante élastique interne, une média musculaire lisse
puis une limitante élastique externe. En dehors, il y a une couche conjonctive, l'adventice.

Au niveau de la CML, le sarcolemme s'invagine pour former des petites cavités, les cavéoles,
c'est l'équivalent des tubules T du la CMS.
NB : les léiomyocytes sont rarement isolées.
Variétés de CML :
On distingue des cellules myoépithéliales, des CML entourant les cellules glandulaires qui ont
pour rôle de faciliter le passage des sécrétions, et des péricytes, des CML autour des
capillaires qui facilitent le passage du sang.

Histologie Page 27
Thursday, March 25, 2021 11:19 AM
C'est le tissu localisé un peu partout dans l'organisme. Il est spécialisé particulièrement dans la
conduction, la transmission et le traitement des informations. Les cellules qui forment le tissu nerveux
sont les neurones, et ce tissu s'organise comme suit :
 Système nerveux central : cerveau, cervelet, moelle épinière.
 Système nerveux périphérique : nerfs, ganglions et terminaisons nerveuses.
Le système nerveux représente 5% du poids du corps et 20% de la consommation d'énergie.
Le tissu nerveux est formé par des neurones entourées par un tissu de soutien, la nevroglie formée par des
cellules gliales.
Le système nerveux et la peau ont la même origine, il s'agit de l'ectoderme.

C'est une cellule extrêmement spécialisée, excitable et conductible. Les neurones ne se renouvèlent pas
chez l'adulte (à l'exception des cellules sensorielles olfactives). Le neurone est formé généralement par 2
parties :
• Corps cellulaire appelé péricaryon, il se trouve généralement dans le SNC mais aussi parfois dans le
SNP (dans les ganglions).
• Des prolongements dans le SNP, en dendrites ou en axone. Celle-ci est plus longue, alors que les
premiers sont multiples.
Forme :
Unipolaire : De Purkinje :

La cellule ne possède qu'un seul


prolongement en axone.
Bipolaire :

La cellule présente d'une par l'axone et de


l'autre des dendrites.
Ex : rétine.
Pseudo-unipolaire :
Le corps cellulaire est en forme de vase,
ou de poire, avec un point de départ
pour l'axone et un autre pour les 2 tronc
dendritiques qui se ramifient.
La cellule présente un seul point de départ
Ex : cervelet.
pour l'axone et les dendrites.
Ex : ganglion cérébro-spinal.
NB : Au niveau du cerveau et du cervelet, on distingue entre une substance grise périphérique et une
substance blanche centrale. Dans la moelle épinière, leurs localisations sont inversées.
Au niveau du cervelet, les neurones de Purkinje forment la substance grise. Celle-ci se présente alors en 2
couches séparées par les corps cellulaires des neurones de purkinje :
• Couche moléculaire fibreuse externe : son aspect fibreux lui vient des ramifications multiples des 2
troncs dendritiques.
• Couche des grains interne : traversée par l'axone qui rejoint la substance blanche.

Histologie Page 28
De Golgi I ou motoneurones : Cellule pyramidale :

Le péricaryon semble étoilé. Du bout de chaque


prolongement , on note le départ de dendrites. De l'autre
côté se trouve l'axone avec ses terminaisons nerveuses.
Ex : corne ant de la moelle épinière. Le péricaryon semble pyramidal. Sur une
De Golgi II : coupe, elles apparaissent comme des
araignées.
Ex : cortext cérébral.
Ganglionnaires :

Elle est similaire à la précédente, sauf que l'axone se


divise en 2. C'est des neurones d'association dans le SNC. Le péricaryon est sphérique.
NB : Les neurones de Golgi (I et II) sont des cellules très longues, on ne peut pas les observer en entier sur
les coupes.
Caractères cytologiques :
Les neurones possèdent, comme toute autre cellules, un noyau, un cytoplasme, des organites… Au niveau
des neurones pyramidaux du cortex cérébral, les prolongements dendritiques présentent des épines
dendritiques. Il s'agit en fait de boutons synaptiques.
Corps de Nissl :
En coloration au bleu de méthylène, seul le péricaryon et les dendrites des neurones se retrouve colorés.
L'axone reste blanche, notamment en niveau du corps d'émergence de l'axon. Cette coloration est due à
la présence du corps de Nissl; il s'agit des RER des neurones, absents dans les axones.
Ainsi, les neurones s'occupent de la synthèse des neurotransmetteurs.
Appareil de Golgi :
Il est péri-nucléaire.
Neurofibrilles :
Ils sont présents aussi bien dans le péricaryon que dans les prolongements dendritiques et axoniques.
Microtubules :
Ils sont présents dans le péricaryon et les prolongements.

Histologie Page 29
Ils sont présents dans le péricaryon et les prolongements.
Autres organites et inclusions :
Les neurones contiennent également des mitochondries, des REL, des lysosomes et des pigments de
lipofuscine. Certaines neurones contiennent des pigments de mélanines alors que les neurones
hypothalamiques contiennent des grains de neurosécrétat.

Les cellules nerveuses sont entourées par des cellules de soutien gliales ou névrogliques. Celles-ci
assurent une fonction de soutien, métabolique, de protection en dressant une barrière hémato-nerveuse,
de défense grâce à leurs microgliocytes… On distingue entre plusieurs types de névroglies :
Névroglie périphérique :
Elle est localisée dans le SNP; elles entourent les cellules ganglionnaires et les séparent des capillaire
sanguins, elles sont donc appelées cellules satellites des corps cellulaires.

Cellules de Schwann :
Ou cellules satellites du prolongement neuronal. Voir fibres nerveuses périphériques.
Cellules de la téloglie :
Ou cellules satellites des terminaisons neuronales. Voir jonction neuromusculaire.
Névroglie centrale :
Névroglie épithéliale :
Elle tapisse les cavités ou ventricules du
cerveau, donnant une structure épithéliale
appelée épendimocytes.
Dans certaines zones de replis et de villosités,
on parle plutôt de plexus choroïde; il s'agit
d'épendimocytes avec une morphologie
différente des autres (épithélium cubique
simple) et possédant un axe conjonctif
richement vascularisé. Les cellules du plexus
choroïde présentent une bordure en brosse et
synthétisent le liquide céphalo-rachidien.
Les épendimocytes délimitent les cellules nerveuses du reste du cerveau et les séparent des capillaires
sanguins des ventricules.
D'autre part, le canal de l'épendyme de la moelle épinière est aussi tapissé par les épendimocytes avec
des microvillosités en dedans (vers la lumière) et une partie effilée vers la base.
Névroglie interstitielle :
Elle comprend :
 Astrocytes protoplasmiques :
Ils possèdent un corps cellulaire semblable à une étoile (d'où le nom), leur rôle est de séparer les neurones
de la vascularisation; leurs prolongements se fixent au neurone alors que leur pied vasculaire se fixe sur le
capillaire sanguin.

Histologie Page 30
capillaire sanguin.

 Astrocytes fibreux :
On les rencontre essentiellement dans la substance blanche. Leur morphologie est la même que celle des
astrocytes protoplasmiques.
NB : Les astrocytes se lient aux neurones par des jonctions de type GAP.
 Oligodendrocytes :
On les rencontre dans la substance grise, mais surtout dans la substance blanche. Ils sont responsables
de la myélinisation de ses fibres myéliniques. Leur corps cellulaire est arrondi et globulaire, leur noyau est
très volumineux et entouré par peu de cytoplasme. Leurs prolongements se lient aux fibres nerveuses
pour les entourer et ainsi former leur gaine de myéline.
 Microgliocytes :
C'est des petites cellules qui ont un rôle phagocytaire, elles appartiennent donc au système des
phagocytes mononuclées (c'est les macrophages du système nerveux). Elles ont également un rôle de
sécrétion de cytokines, protéases, radicaux libres, NO…
Elles sont plus fréquemment rencontrées dans la substance grise.
 En résumé :

La névroglie centrale a pour fonctions :


 Soutien : remplissage de l'espace entre les cellules nerveuses.
 Métabolisme : glycogénolyse et fourniture du glucose par les astrocytes.
 Régulation de la composition du milieu cérébral.
 Barrière hémato-encéphalique : séparation des neurones et de la vascularisation. Elle est formée
des cellules endothéliales, de la lame basale entourant le capillaire, des pieds vasculaires qui
établissent entre eux des jonctions serrées.
NB : On appelle neuropile tout ce qui remplit l'espace entre les corps neuronaux, les corps cellulaires
gliaux et les capillaires sanguins dans la substance grise. Elle apparait comme l'enchevêtrement des
prolongements neuronaux (axones et dendrites) et gliaux.

Histologie Page 31
gliaux et les capillaires sanguins dans la substance grise. Elle apparait comme l'enchevêtrement des
prolongements neuronaux (axones et dendrites) et gliaux.

C'est les prolongements d'un neurone sous forme d'axone entouré ou non d'une gaine de myéline et d'une
gaine de Schwann. On distingue entre :

Fibres nerveuses myélinisées avec gaine de Schwann :


La myélinisation :
Des cellules jeunes, les lemnoblastes, entourent progressivement l'axone. Ils dorment alors une gaine tout
autour de l'axone, la gaine de myéline, et en périphérie la gaine de Schwann ainsi que les les noyaux des
lemnoblastes qui se sont différenciés, donnant ainsi les cellules de Schwann.

Histologie Page 32
Le lemnoblaste s'enroule autour de l'axone puis, au bout d'un moment, les extrémités de sa MP externe
s'accolent, formant la mésaxone. Le noyau est petit à petit repoussé vers la périphérie.
La MP de la cellule de Schwann continue à s'enrouler autour de l'axone pour donner un aspect spiralé et
former la gaine de myéline à l'intérieur et la gaine de Schwann en périphérie.

Structure :
La gaine de myéline se présente comme un espace clair contenant un réseau granulo-filamenteux de
neurokératine. C'est les protéines membranaires résidus de la dissolution des MP. Mais après fixation
osmique, cette gaine de myéline st conservée et se présente comme une couche noire et dense.
NB : La gaine de myéline s'interrompt par endroits (où se rencontre 2 cellules de Schwann), il s'agit des
nœuds de Ranvier qui ne contiennent pas de gaine de myéline.

Au MET, la gaine de myéline présente une structure lamellaire et périodique avec une alternance de
lignes denses majeures qui résultent de l'accolement des feuillets internes de la MP et de lignes denses
mineures résultante de l'accolement des feuillets externes de la MP. Les incisures de Schmidt-Lantermann
correspondent aux suites obliques de dilatation cytoplasmique qui convergent vers un nœud de Ranvier.
Elles se forment suite au dépôt de petits bourelets de cytoplsme à chaque enroulement de la MP des
cellules de Schwann.
Propriétés :
La myéline est un bon isolant électrique. Elle est constituée à 70% de lipides et à 30% de protéines, ce qui
fait que l'eau y est absente.
Les nœuds de
Ranvier sont des zones de faible résistance où la dépolarisation peut se produire, les potentiels d'action

Histologie Page 33
Ranvier sont des zones de faible résistance où la dépolarisation peut se produire, les potentiels d'action
sont donc propagés d'un étranglement à l'autre selon un mode saltatoire qui apporte 3 propriétés
remarquables :
 Accélération de la conduction nerveuse sur un axone myélinisé.
 Economie d'énergie, elle est limitée à chaque étranglement.
 Economie d'espace.
Fibre nerveuse amyélinique avec gaine de Schwann :
Ces fibres concernent la motricité involontaire et la sensibilité inconsciente au niveau du SN végétatif.
La MP de la cellule de Schwann s'invagine pour former des cryptes à l'intérieur desquels se mettent les
fibres nerveuses. Le tout est entouré par la lame basale.
Ainsi, plusieurs fibres nerveuses sont associées à une seule cellule de Schwann.

Fibre nerveuse myélinisée centrale :


C'est les fibres de la substance blanche. Elles sont myélinisées par l'action des oligodendrocytes, et non
celle des cellules de Schwann.

C'est les contacts qu'établissent les cellules nerveuses entre elles. On distingue entre synapses réceptrice
et effectrice ainsi que des synapses interneuronales. On distingue aussi entre synapses électriques, des
synapses chimiques (trasmission de l'influx nerveux par neurotransmetteurs et médiateurs chimiques).
Classification des synapses interneuronales :
Sur le plan morphologique et topographique, les synapses les plus courantes sont celles en bouton : Axo-
somatique, axo-dendritique, axo-axonique ou dendro-dendritique.
Morphologie des synapses :
Structure générale :

Histologie Page 34
Structure générale :
Les synapses présentent généralement un élément présynaptique et un élément postsynaptique séparés
par une fente synaptique.
• Elément présynaptique : Il est représenté par la terminaison de l'axone en forme de renflement, le
bouton synaptique.
• Fente synaptique : C'est l'espace compris entre les MP des 2 éléments.
• Elément postsynaptique : Il a une membrane généralement épaisse et dense.
Diversité des synapses :
• Classification de Gray :
○ Type I : vésicules sphériques, excitatrices.
○ Type II : vésicules aplaties, inhibitrices.
Neurotransmetteurs :
Neurotransmetteurs "classiques" :
• Acétylcholine (Ach).
• Monoamines : noradrénaline et adrénaline…
Purines :
ATP, adénosine.
Acides aminés :
• Glutamate.
• Aspartate.
• GABA.
Neuropeptides :
• Non-opioïdes : ocytocine, vasopressine…
• Opioïques.
Monoxyde d'azone NO.
Fonctionnement de la synapse :
Différentes séquences :
1. Synthèse du neurotransmetteur.
2. Stockage du neurotransmetteur dans les vésicules synaptiques.
3. Transport des vésicules, fusion avec la membrane présynaptique et décharge du contenu.
4. Liaison des molécules déchargées à leurs récepteurs postsynaptiques.
5. Liaison des molécules déchargées à leurs autorécepteurs.
6. Détachement des neurotransmetteurs de leurs récepteurs.
7. Désactivation du neurotransmetteur.

La plupart des nerfs sont mixtes, ils sont composés de fibres nerveuses myélinisées ou non et entourée
d'un TC, l'endonèvre.

Les fibres nerveuses sont entourées par l'endonèvre. Plusieurs fibres constituent un faisceaux I entouré
par le périnèvre. Plusieurs faisceaux I se trouvent dans l'épinèvre et sont entourés par le paranèvre puis le

Histologie Page 35
par le périnèvre. Plusieurs faisceaux I se trouvent dans l'épinèvre et sont entourés par le paranèvre puis le
périnèvre.

Histologie Page 36
Thursday, April 8, 2021 9:50 AM

Différentes catégories :
• Globules rouges ou hématies ou érythrocytes.
• Globules blancs ou leucocytes.
• Plaquettes ou thrombocytes.
Méthodes :
On réalise un frottis sanguin qu'on va colorer au MGG puis on observe au microscope.

Forme et dimension :
C'est des cellules anucléées et leur MP ne se colore pas par le MGG, ce qui fait que le
frottis apparait clair. C'est une cellule arrondie, biconcave (creusée sur les 2 faces) et qui
fait 7-8 μm. L'hémoglobine y est répartie d'une manière hétérogène : plus en périphérie,
moins au centre.
Les hématies peuvent charger de forme (arrondie, aplatie) pour passer dans des endroits
étroits. Les globules rouges anormaux prennent des formes en faucille (drépanocytes), en
ellipse (elliptocytes), en sphère (sphérocytes)ou en cible. On peut aussi avoir des cas
d'anisocytose avec hypochromie.

Constitution :
Stroma et MP :
Le stroma est le cytosquelette représenté par un réseau bidimensionnel constitué de :
• Spectrine : Protéine fibreuse et flexible. C'est un dimère
• L'actine en nœud : Permet à l'hématie de changer de forme et de se déplacer.
• Ankyrine : Protéine d'ancrage dans la MP.
• Protéines intégrées : Glycophorine associée à la protéine 4.1.
NB : Certaines sphérocytoses et ellipticytose, sont dues à des anomalies du cytosquelette.
Hémoglobine
Elle est formée de globine et d'hème.
Evolution du globule rouge :
Histologie Page 37
Evolution du globule rouge :
• Origine : Ils sont formés au niveau de la moelle osseuse hématogène par
l'érythropoïèse.
• Passage dans le sang : Sous forme de réticulocytes qui contiennent un réseau
basophile. En le perdant, le réticulocyte se différencie en globule rouge.
• Durée de vie : 120 jours.
Propriétés :
• Plasticité.
• Quelques paramètres :
○ Taux d'Hb.
○ Hématocrite.
○ Volume globulaire moyen.
MP du globule rouge :
C'est le siège des antigènes, les agglutinogènes, qui déterminent le groupe sanguin (une
personne du groupe A possède des anti-B…).

C'est les éléments nucléés du sang. Ils participent à la défense de l'organisme.


Classification :
• Polynucléaire ou granulocytes : Ils possèdent des noyaux polylobés et des
granulations spécifiques. C'est les polynucléaires neutrophiles, basophiles et
éosinophiles (acidophiles).
• Mononucléaires ou agranulocytes : Leur noyau n'est pas polylobé et ils ne présentent
pas de granulations spécifiques.
Nombre de leucocytes :
Chez l'adulte, 4.000 à 8.000/mm3 se sang :
PN : 45-70%, plus PE : PB : 0 à Lymphocytes : Monocytes :
abodants 1-3% 1%. 20-40% 3-7%
Polynucléaires :
 Le PN n'a pas d'affinité quant au colorant (acide ou basique). Les PN sont
antibactériens.
 Le PE a un noyau bilobé (comme les lunettes) et présente des granulations
spécifiques (plus grandes que celles du PN) colorées par l'éosine. Les PE sont
antiparasitaires.
 Le PB a un noyau très irrégulier et des granulations spécifiques volumineuses colorés
par le bleu de méthylène. Les PB interviennent dans les réactions allergiques.
NB : Un leucocyte est 2 fois plus grand qu'une hématie.

Polynucléaire neutrophile :

Histologie Page 38
Polynucléaire neutrophile :
Cytochimie des granulations :
• Granulations primaires :
Elles sont de nature lysosomales, elles produisent le H2O2.
• Granulations secondaires ou spécifiques :
Elles sont plus petites et plus nombreuses et contiennent des lysozymes, des
collagénases…
Evolution, propriétés et fonctions :
 Amiboïsme.
 Diapédèse.
 Chimiotaxie/chimiotactisme.
 Phagocytose.
Anomalies de nombre :
Hyperleucocytose avec neutrophilie, neucopénie avec neutropénie…
Polynucléaire éosinophile :
Cytochimie des granulations :
• Protéine basique majeure MBP.
• Protéine cationique éosinophile ECP.
• Péroxydase de l'éosinophile EPO.
Evolution, propriétés et fonctions :
 Naissance à la moelle osseuse.
 Passage dans le sang et dans les tissus conjonctifs (peau, poumons, tube digestif…).
 Durée de vie de 10 jours.
Elle a pour fonctions :
 Diapédèse.
 Destructions des parasites.
 Réactions d'hypersensibilité.
Anomalies de nombre :
Hyperéosinophilie (réactions allergiques et parasitaires).
Polynucléaire basophile :
Similaire au mastocyte, il réagit au moment des réactions d'hypersensibilité.
Monocytes :
Il est 3 fois plus grande que les hématies, noyau unique, incurvé en croissant et à
chromatine peignée. Il contient des granulations primaires non-spécifiques.
Ils naissent dans la moelle osseuse, passe dans le sang pour un séjour de 20h puis passent
vers les tissus où ils sont à l'origine des macrophages.
Lymphocytes :
Le noyau occupe presque l'intégralité du cytoplasme basophile.
Les lymphocytes circulent dans le sang, mais on les rencontre aussi dans les organes. Ils
naissent dans la moelle osseuse, le thymus, la bourse de Fabricius (chez l'oiseau). On les
rencontrent aussi au niveau de la rate, des ganglions lymphatiques et de la lymphe.
• Lymphocytes T : Maturation dans le thymus.
• Lymphocytes B : Ils se différencient plus tard en plasmocytes qui synthétisent les
anticorps.

Morphologie :
C'est des cellules anucléées et arrondies ou allongées à aspect spongieux et couverte par
un revêtement fibreux. Leur taille correspond au 1/3 d'une hématie. Elles contiennent des
granules α (fibronogène, fibronectine…) et des granules denses (ATP, ADP, Ca2+…).
Fonction :
Elles servent à colmater les lésions et éviter les hémorragies en formant des thrombus. On
dit qu'elles forment un clou hémostatique en 3 phases : Adhésion, changement de forme,
agrégation et sécrétion (décharge des facteurs de coagulation).

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Localisation :
Elle se déroule au niveau de la moelle osseuse et se divise en érythropoïèse, leucopoïèse,
thrombopoïèse, monopoïèse…
Lignée érythrocytaire, érythropoïèse :
La cellule précurseur est le proérythroblaste qui se transforme en érythroblastes
basophiles I et II, puis en érythroblastes polychromatophiles (début de formation de l'Hb),
en érythroblaste acidophile puis en réticulocyte. Celui-ci, en perdant son noyau, se
différencie en érythrocyte.
NB : La taille diminue au fur et à mesure des transformations.
Lignée granulocytaire :
A partir du précurseur, le myéloblaste, on obtient les PN, PE et PB. Le myéloblaste se
transforme en promyélocyte, en myélocyte puis en métamyélocyte. Durant ce dernier
stade, il y a mise en place des granulations et le noyau s'incurve. On parle alors de
métamyélocyte neutrophile, basophile ou éosinophile. Enfin, on passe au stade
granulocyte.
Lignée monocytaire :
Le monoblaste se transforme en promonocyte, en monocyte basophile où le noyau
commence à s'incurver puis en monocyte.
Lignée mégacaryocytaire, thrombopoïèse :
Elle aboutit à la formation des plaquettes. Le mégacaryoblaste se transforme en
mégacaryocyte basophile plus volumineux avec un noyau volumineux, irrégulier et
quelques granulations, puis en mégacaryocyte granuleux, en promégacaryocyte
acidophile et en mégacaryocyte thrombocytogène. Ce dernier présente des
prolongements qui seront fragmentés en des bourgeons qui donneront des plaquettes. Ces
plaquettes contiennent donc des granules et pas de noyau.

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