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Les
épithéliums
unistratifiés,
que
l’on
appelle
aussi
épithéliums
simples,
possèdent
une
seule
couche
de
cellules
qui
reposent
toutes
sur
la
lame
basale
située
sous
cet
épithélium.
Nous
allons
les
illustrer
tout
de
suite
à
l’aide
de
trois
exemples
différents
:
l’épithélium
pavimenteux
simple
des
vaisseaux
sanguins,
l’épithélium
cubique
simple
de
la
paroi
de
certains
canaux
excréteurs
glandulaires
et
l’épithélium
cylindrique
simple
de
type
intestinal.
Je
vous
propose
de
les
schématiser
un
à
un
pour
bien
comprendre
leur
organisation.
Commençons
par
l’épithélium
pavimenteux
simple
des
vaisseaux
sanguins
qui
porte
aussi
le
nom
d’endothélium.
Comme
dans
tous
les
épithéliums
unistratifiés,
le
pôle
basal
des
cellules
de
l’endothélium
repose
sur
la
lame
basale
et
le
pôle
apical
délimite
la
lumière
du
vaisseau.
Les
cellules
endothéliales
sont
de
forme
pavimenteuse,
c’est-‐à-‐dire
qu’elles
sont
plus
larges
que
hautes.
Leur
cytoplasme
est
très
peu
visible
et
leur
noyau
aplati
s’oriente
dans
le
sens
du
flux
sanguin.
Dès
lors,
sur
une
coupe
longitudinale
dans
le
vaisseau,
les
noyaux
des
cellules
endothéliales
seront
allongés
et
ils
seront
plutôt
arrondis
lors
d’une
coupe
transversale.
Il
existe
aussi
d’autres
épithéliums
unistratifiés
qui
eux
sont
composés
de
cellules
de
forme
cubique.
L’unique
couche
de
cellules
qui
repose
sur
la
lame
basale
est
alors
faite
de
cellules
aussi
hautes
que
larges
dont
le
noyau
apparaît
arrondi
et
se
trouve
au
centre
de
la
cellule.
Ici,
les
cellules
prendront
cet
aspect
quelle
que
soit
l’incidence
de
coupe.
Ce
type
d’épithélium
s’observe
par
exemple
au
niveau
de
la
paroi
de
certains
canaux
excréteurs
de
glandes
comme
vous
le
verrez
en
détails
la
semaine
prochaine.
Schématisons
enfin
un
troisième
épithélium
unistratifié
:
l’épithélium
cylindrique
simple
de
type
intestinal.
Comme
son
nom
l’indique,
cet
épithélium
est
constitué
d’une
lame
basale
sur
laquelle
repose
une
seule
couche
de
cellules
qui
sont
de
forme
cylindrique
c’est-‐à-‐dire
plus
hautes
que
larges.
Dans
l’intestin,
ces
cellules
épithéliales
portent
le
nom
d’entérocytes.
L’entérocyte
est
une
cellule
polarisée,
elle
possède
un
noyau
qui
se
trouve
généralement
du
côté
basal
de
la
cellule
et,
à
son
pôle
apical,
se
trouve
un
plateau
absorbant
qui
prend
l’aspect
d’un
trait
sombre
avec
la
coloration
du
tissu.
Ce
plateau
absorbant
est
constitué
de
microvillosités
qui
ne
sont
pas
visibles
individuellement
au
microscope
optique.
Elles
permettent
d’augmenter
la
surface
d’absorption
de
l’épithélium
intestinal.
Toujours
du
côté
apical,
les
entérocytes
possèdent
des
complexes
de
jonctions
situés
entre
les
cellules
jointives.
Lorsque
les
cellules
sont
coupées
tangentiellement
au
niveau
du
pôle
apical,
ces
complexes
de
jonctions
prennent
un
aspect
en
nid
d’abeille
facilement
identifiable
sur
les
lames
histologiques.
Il
existe
un
deuxième
type
cellulaire
présent
au
sein
de
cet
épithélium
simple,
il
s’agit
de
cellules
épithéliales
de
nature
glandulaire
isolées
dans
l’épithélium
intestinal,
les
cellules
caliciformes.
Elles
seront
décrites
en
détail
la
semaine
prochaine.
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Il
est
également
possible
d’observer
au
sein
de
cet
épithélium
un
troisième
type
de
cellules.
Il
s’agit
de
cellules
immunitaires
mobiles,
appelées
lymphocytes,
qui
s’insinuent
entre
les
cellules
de
l’épithélium.
Ces
petites
cellules
rondes,
dont
le
rapport
noyau/cytoplasme
est
élevé,
sont
reconnaissables
grâce
à
leur
chromatine
très
dense,
signe
d’un
faible
niveau
d’activité
cellulaire.
Nous
reviendrons
sur
ces
cellules
lors
de
la
quatrième
semaine
de
ce
cours.
Comme
vous
le
voyez,
je
n’ai
schématisé
qu’une
petite
partie
de
l’épithélium
cylindrique
simple
de
type
intestinal.
Remettons
maintenant
ce
dessin
dans
un
contexte
plus
large
en
précisant
quelques
notions
anatomiques
afin
de
bien
comprendre
où
se
trouve
l’épithélium
sur
la
lame
histologique
d’intestin
grêle
que
vous
observerez.
Vous
allez
voir
que
l’épithélium
qui
borde
la
lumière
intestinale
repose
sur
un
tissu
conjonctif
qui
est
un
tissu
de
soutien.
L’ensemble
formé
par
l’épithélium
et
le
tissu
conjonctif
forme
une
couche
du
tube
digestif
appelée
«
la
muqueuse
».
Une
des
particularités
de
l’intestin
grêle
est
que
cette
muqueuse
est
organisée
en
villosités
et
en
cryptes.
Les
villosités
constituent
des
évaginations
de
la
muqueuse
intestinale
qui
permettent
d’augmenter
la
surface
d’absorption,
tout
comme
les
microvillosités
des
entérocytes
dont
nous
avons
parlé
précédemment.
Les
cryptes
sont
au
contraire
des
invaginations
de
la
muqueuse
où
l’on
peut
trouver
de
nombreuses
cellules
en
cours
de
mitose.
L’épithélium
intestinal
recouvre
donc
la
surface
des
villosités
et
tapisse
la
lumière
des
cryptes,
tandis
que
le
tissu
conjonctif
sous-‐jacent
occupe
l’axe
des
villosités
et
sépare
les
cryptes.
Sur
une
lame
histologique,
il
peut
y
avoir
différentes
incidences
de
coupe
dans
les
tissus.
Les
villosités
et
les
cryptes
peuvent
en
effet
être
coupées
transversalement
ou
obliquement.
Comment
pourrez-‐vous
les
différencier
dans
ce
cas
?
Et
bien
au
niveau
d’une
villosité,
vous
verrez
toujours
que
l’épithélium
entoure
un
axe
central
conjonctif,
tandis
qu’au
niveau
des
cryptes
vous
verrez
plutôt
une
lumière
centrale
délimitée
par
la
muqueuse,
c’est-‐à-‐dire
l‘épithélium
et
le
tissu
conjonctif.
Je
vous
invite
maintenant
à
réaliser
les
différentes
activités
proposées
après
cette
vidéo
afin
de
vous
familiariser
avec
les
épithéliums
unistratifiés.
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