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Questions de Botanique

Chapitre 1 : Caractéristique des êtres vivants et des végétaux :

1) Quels critères utiliseriez-vous pour définir si une entité est vivante ou pas ?

Etat non diffus :


- Tous les organismes sont constitués de cellules (théorie cellulaire).
-> La vie apparait quand commence la cellule.
- La cellule est délimitée par une bicouche lipidique contenant un cytoplasme.
- Cellule complexe et très organisée.

Composition chimique :
carbone (sucres, protéines, acides nucléiques, lipides, métabolites 2d)
composition organisme ≠ composition chimique terrestre (CHONPS).

Système ouvert :
Partage de l’énergie et de la matière avec le milieu qui l’entoure (=métabolisme).

Présence d’un métabolisme énergétique : ensemble des réactions chimiques


- Anabolisme : élaboration de molécules complexes.
- Catabolisme : dégradation de molécules complexes.

Capable de :
se nourrir, se reproduire, respirer, éliminer les déchets, synthétiser et dégrader, de croître et de réguler les activités de
l'organisme, transmettre ses propriétés à sa descendance, produire de l’énergie...

L’individu doit être hiérarchisable : genre – famille – ordre - classe - embranchement - règne.
Chimiotrophes & phototrophes : source d’énergie
Hétérotrophes & autotrophes : source de C

4 métabolismes fondamentaux :

- Chimioautotrophe / Chimiohétérotrophe
- Photoautotrophe / Photohétérotrophe

(Photoautotrophes et chimiohétérotrophe concernent plus de 99,9% des espèces vivantes actuelles)

Doit pouvoir se procurer :


- De l’énergie nécessaire à la régénération de l’ATP (énergie produite)
- Du carbone
- Pouvoir réducteur (H+et e-)

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2) Expliquez la méthodologie de la systématique. Quelle est son importance ?
Systématique : inventorier + classer la grande diversité de formes vivantes (organismes vivants existants ou ayant
existés) en un système structuré et logique.

- Description détaillée
- Nommer sans ambiguïté, avec bi(tri)nôme latin
- Rassembler les espèces ayant des caractères communs à l'intérieur d'entités hiérarchisées prédéfinies : genre,
famille, ordre, classe, division, règne.
Ces groupes = taxons. Branche de la systématique qui donne ces noms = la taxinomie.
Ce système est classé : Genres < Familles < Ordres < Classes < Embranchements < Règnes

Importance : Permet d’éviter de recourir aux noms vernaculaires. Aide les scientifiques à s’exprimer entre eux sur une
espèce quelle que soit sa langue.

La systématique ne peut pas exister sans taxonomie tandis que cette dernière peut exister sans systématique.

3 millions d’espèces décrites (nbre réel d'espèces existant sur Terre ± 30 millions).

Espèce = organismes semblables entre eux, interféconds, descendant d'un ancêtre unique.
- Groupe d'espèces ressemblantes = un genre
- Systématique (science de la diversité́ des organismes)
- Taxonomie : description, dénomination, classification. Description selon couleur, odeur, propriétés gustatives,
morphologie, ADN, protéomes, toxicité, ...

Si le nombre d’individus est limité : un nom unique.


Si le nombre élevé, : regroupements.

Importance :

1. Reconnaissance répétée (Indispensable pour parler de la même espèce)


2. Communication des observations (Prédictions, médicaments et amélioration cultures)
3. Accumulation de preuves (Évolution : Découverte de la diversité évolutive et documenter les changements apparus au
cours de l’évolution).
4. Agriculture, horticulture, sylviculture (Nommer, échanger, cerner besoins physiologiques)
5. Écologie et biodiversité (Déduire des caractéristiques (sol-climat) à partir de la flore).
6. Hiérarchiser : trouver un ancêtre commun (LUCA et LECA)

Classification phylogénétique (système de Whittaker) : 5 règnes

- Procaryotes / Monère
- Protistes / Protoctistes
- Plantes
- Champignons / Fungi
- Animaux

Classification du vivant : 3 domaines

Bactérie - Archée - Eucaryotes

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Tasconomie/systematique
Nommendature:Genie
espec
+

Texonomie
desafication Organismes
:
3) Qui était Linné et quelle est sa contribution à la systématique contemporaine ?

Karl von Linné (1707-1778) 18è S Naturaliste et botaniste suédois père de la taxonomie moderne

Déiste : croit en Dieu


Fixiste : tout est fixe et rien n’évolue
Anthropocentriste : Homme au centre de tout (tout ce qui est comme l’Homme = animaux, tout ce qui est différent = végétaux)
Anthropomorphique : attribue aux animaux et aux choses des réactions humaines

Fils de pasteur. Fait ses études à Uppsala en Suède (botaniste de formation).


Nombreuses expéditions en Europe et eut de nombreux collaborateurs/étudiants, ce qui lui permit d’établir des liens
taxonomiques qu’il organisa selon une nomenclature binomiale.

Substantif indique le genre / épithète indique l'espèce.


Le nom de tous les niveaux commence par une majuscule, nom d'espèces écrit avec une minuscule.

Sous-espèce → Espèce → Genre → Famille → Ordre → Classe → Embranchement (Phylum) → Règne

2 grandes classes d’êtres vivants (dichotomie):


Animaux (hétérotrophes) et les Végétaux (autotrophes) (il y classa les plantes et les champignons)
Linné ne savait pas que les champignons étaient hétérotrophes.

Malgré les nombreuses erreurs de classification dues à ses croyances, il découvrit et décrivit nombre d’espèces à l’aide
de sa nomenclature binomiale, toujours utilisée actuellement.

Chapitre 2 : Métabolisme végétal :

4) Expliquer le rôle du cytochrome β


Protéine de la membrane des thylakoïdes. Rôle dans le métabolisme énergétique, sert de transport d’e- en formant une
chaîne et crée un gradient de concentration avec les p + du stroma pdt la photosynthèse

Photosynthèse : complexe cytochrome b6f : transfert des e- du photosystème II au photosystème I tout en pompant
des p+ à travers la membrane des thylakoïdes depuis le stroma des chloroplastes vers le lumen des thylakoïdes.

Circulation des e- à travers le complexe cytochrome b6f génère le gradient de concentration en p+ = le gradient
électrochimique, à travers la membrane des thylakoïdes, utilisé pour la phosphorylation de l'ADP en ATP dans les
chloroplastes.

Réaction distincte : le complexe cytochrome b6f joue un rôle dans la photophosphorylation cyclique, lorsqu'il n'y a pas
de NADP+ disponible pour recevoir les électrons de la ferrédoxine réduite. Cycle intervient dans le processus de
photosynthèse pour maintenir le ratio de production ATP / NADPH approprié pour la fixation du carbone.

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5) Pourquoi l’amidon (C6H10O5) est hydrolysé avant de servir de source d’énergie ?

Amidon
- Substance de réserve accumulée sous forme de grains dans les amyloplastes des tubercules, bulbes et graines. Des
acides gras et du phosphore sous forme de glucose accompagnent l'amidon dans le grain.
- Polysaccharide : 20 à 30 % d'amylose et 70 à 80 % d'amylopectine.

Hydrolyser en molécule plus simple (glucose) pour qu'il pénètre dans les cellules où il est utilisé comme source
d'énergie (amidon → glucose). Il faut des enzymes (amylase) que l’on retrouve dans la salive et dans les sucs
pancréatiques.

Les glucides sont formés dans les plantes par photosynthèse : 6 CO2 + 6 H2O → C6H12O6 + 6 O2.
Grande partie de C transformé en saccharose (forme de transport) ou en amidon (stockage d’énergie de la plante).
Amidon hydrolysé par une molécule d’eau pour donner une molécule de glucose :
C6 H10 O5 + H2O → C6 H12 O6 → glucose = sucre important pour la plante, on peut l’obtenir par hydrolyse de l’amidon
car on en trouve que très peu dans la plante ou à certains moments (germination, fruits ...).

6) Avantage de l’accumulation de réserve ?


Tenir tout l’hiver pour faire germer la graine l’année qui suit. Réserve sous forme de protéine, lipide, glucide.

Lipides = substances hydrophobes insolubles dans l’eau, utilisée par les plantes pour stocker de l’énergie (huile).
Avantage des lipides comme substance de stockage : énergie chimique supérieure par rapport aux glucoses et aux
protéines. La cellule doit stocker moins et peut stocker +.
Les substances de réserve intracellulaires (amidon) conviennent mieux que les petites molécules solubles. Graisses
stockées peuvent être hydrolysées par l’organisme pour s’en servir comme source d’énergie.
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7) Rôle de l’oxygène dans l’apparition de la vie ?

Cyanobactéries (-2.7 G) inventent la photosynthèse à partir de CO2, d’eau et d’énergie solaire. Capture le carbone
contenu dans le CO2 en rejetant O2. Elles choisissent l'eau comme donneur d’e-. Vivent dans une pénombre à cause de
l'atmosphère épaisse et de l'épaisseur d'eau. Chlorophylle ne suffit pas : l'intensité lumineuse pas assez forte pour
l'activer ; elles utilisent un pigment plus sensible : la phycocyanine (teinte bleue). Elles atteignent le plus haut degré
d'autonomie énergétique, n'utilisent que l'eau et la lumière pour fabriquer leur ATP. Très grand développement et leur
production d'oxygène par photolyse de l'eau est à l'origine de la vie aérobie sur Terre.

Une partie des molécules d'oxygène converties en ozone (O3) qui s'est accumulé dans la haute atmosphère. Ozone =
filtre atmosphérique, absorber le rayonnement ultraviolet (néfaste pour les organismes vivants, abîme l'ADN). Couche
d'ozone devenue importante pour permettre à la vie de sortir de l'eau (qui absorbe les UV) et de conquérir les terres
émergées. L'accroissement de la teneur en oxygène a permis le développement de la respiration, plus efficace en
termes de rendement énergétique que la fermentation. Bactéries anaérobies ont vu leur niche écologique rétrécir et
n'ont pu se maintenir que dans des habitats pauvres en oxygène.

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8) Qu’est-ce que la phosphorylation et quel est le rapport entre ce processus et la membrane
thylakoïdale ?
Addition d'un groupe phosphate (PO32-) qui est transféré à une protéine ou à une petite molécule (glucose ou adénine)

Ensemble des processus permettant la production d'ATP couplée à la production de NADPH par oxydation de l'eau, à
partir de l'énergie lumineuse au cours de la photosynthèse = « phase claire »

Lumière provoque l'ionisation des photosystèmes 1 et 2 des cellules végétales, les e- circulent grâce aux transporteurs
: plastoquinone, plastocyanine, cytochrome f et ferrédoxine.
L'énergie nécessaire est fournie par la lumière est captée par les pigments photosynthétiques.

Procaryotes + cyanobactéries : dans la membrane des thylakoïdes, à l'intérieur des chloroplastes.


Met en œuvre une chaine de transport d'électrons à travers laquelle circulent les e- excités par la lumière captée par la
chlorophylle. Elle convertit l'énergie contenue dans ces e- excités en gradient électrochimique à partir duquel une ATP
synthase assure la phosphorylation de l'ADP en ATP.

Chapitre 3 : Évolution des plantes : Précambrien et Cyanobactéries :


9) Comment expliquer l’importance des cyanobactéries dans le cycle de l’azote ?

Les cyanobactéries hétérocystes (pluricellulaire) = Grandes cellules incolores à paroi épaissies fixe l’azote
atmosphérique :
½ N2 + 4 H+ → NH4+ → fournit de l’azote ammoniacal

Permet aux Cyanobactéries d’avoir accès au stock d’azote moléculaire atmosphérique et d’échapper à la contrainte de
la faible abondance des formes minérales solubles de l’azote sur Terre.
→ ammonium : NH4 + nitrate : NO3 - qui sont des composés qui font partie du cycle de l’azote.
En fixant cet azote, elles "remettent en jeu" de l’azote minéral à leur mort sous forme diverses, ce qui est d’une
importance capitale pour les autres organismes qui se nourrissent de cet azote.
Dans l'eau et dans le sol, transforment l'azote de l'air en ammonium et en nitrates, assimilables par les plantes et
constituent un engrais.

Les fougères flottantes (genre Azolla) → cultivées dans rizières comme "engrais vert".

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Nz difficile dace's

Cycle de l'Azote
Plate absorbert sans
forme NHytamwo,
de sapen
Gerborents spables WEN et
betresformer er WAster Nog
10) Quel est le rôle de des cyanobactéries dans l’évolution de la biosphère et des végétaux ?

Biosphère :

1. Premières productrices d’oxygène en utilisant l’eau comme donneur d’électron


2. Production d’ozone (O3) continue pour atteindre une épaisseur suffisante pour protéger les écosystèmes
terrestres (-450 M d’années)
3. Développement du métabolisme hétérotrophe (respiration)
4. Origine de la vie aérobie sur Terre

Végétaux :
La symbiose entre cyanobactéries (bactéries photosynthétiques) et des eucaryotes (biflagellés)
= origine des algues vertes, (ordovicien -500M), et produisant de la chlorophylle a et b.
Ordovicien supérieur : les végétaux se développent sur terre émergée = premières plantes terrestres.

Chapitre 5: Évolution des végétaux eucaryotes : La reproduction :


11) Pourquoi la reproduction sexuée est plus commune chez les organismes pluricellulaires ?

- Nouvelle combinaison génétique = nouveau phénotype


- Avantage de la diploïde par doublement du nombre de gènes
- Adaptation au changement d'environnement
- Avantage sélectif supérieur (tous les organismes sont en compétition et cherche toujours de nouvelles innovations)
- Dissémination (dispersion)

La sexualité a un coût :
Ensemble des pertes de temps, de matière, d'énergie et des risques que représente un cycle de reproduction sexuée relativement à cycle de
reproduction végétative.

1. Les mécanismes moléculaires de la méiose plus complexes que ceux de la mitose.


Durée cycle mitotique: 15min - 4h / Durée cycle méiotique: 10-100 heures.
2. La conjugaison/gamie = processus long, stade du cycle de vie où les individus sont plus vulnérables aux prédateurs et
augmentation du risque de transmission de pathogènes.
3. Probabilité faible pour un gamète de rencontrer un partenaire → perte de matière et d'énergie.
4. Seulement la moitié du génome est transmise aux cellules filles.
5. Un des parents a généralement un investissement plus important.

Taux d’accroissement plus faible des unicellulaires sexués que les asexués.

1. La sexualité est rare/absente chez les d’organismes unicellulaires (Pyrrhophyta, Euglenophyta).


2. Sexualité épisodique chez les algues unicellulaires à reproduction sexuée en saison favorable :
1. Maximisation du taux de conjugaisons réussies grâce à une densité de population élevée.
2. Peu d’impact négatif sur la population psq se produit en fin de croissance.
3. Occupation rapide du milieu pendant cette saison favorable par reproduction végétative.

3. Pluricellulaires : Sexualité assurée par un petit nombre de cellules spécialisées (germen) et interfère peu avec la
croissance des autres cellules (soma) de l'organisme.
Reproduction sexuée : favorable dans des environnements hétérogènes et fluctuants.
Multiplication végétative : favorable pour la colonisation rapide/occupation maximale dans les environnements stables et
homogènes. Avantages d’être pluricellulaire : spécialisation cellulaire.

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12) Qu’est-ce qu’un cycle haplo-diploïde à gamétophyte dominant ?
Forme Gamétophyte (haploïde) prévaut sur le temps de vie total du vivant

Phase haploïde = GAMÉTOPHYTE: mitose

- Cellules tétraflagellées (méiospores n) germent sur le substrat et produisent un nouvel individu (gamétophyte n)
par une succession de divisions mitotiques.
- Le gamétophyte (n) produit des gamètes (n) sous forme de cellules (bi)flagellées par mitose
- La gamie fait fusionner deux gamètes (n) produits par des individus différents → Zygote (2n).

Phase diploïde = SPOROPHYTE: méiose

- Zygote (2n) germe sur le substrat et produit, par une succession de divisions mitotiques, un nouvel individu
(sporophyte 2n).
- Sporophyte (2n) libère des cellules tétraflagellées (=méiospores) par méiose (sporique).

13) Quelles sont les particularités des cellules végétales ?

1. Paroi cellulosique.
2. Vacuoles : formation par dilatation du réticulum endoplasmique à certains endroits.
Dégradation et digestion de composés "déchets" (= lysosomes animaux).
3. Absence de centrosome : (ensemble de 2 centrioles) sauf certaines cellules végétales flagellées.
4. Présence de gouttelettes huileuses (oléosomes).
Structures non-membrané abondantes dans les fruits et les graines : Huile = 45 % du poids de graines oléagineuses.
5. Présence de plastes : Organites cytoplasmiques stockant des substances auto-synthétisées.

→ Chloroplastes : Disques de 3 à 10 μm d'épaisseur. ±50 par cellule chlorophyllienne (1 ou 2 chez certaines algues). :
Organites cellulaires où se localise exclusivement la chlorophylle ; pigment vert capable de capter l'énergie lumineuse.

→ Leucoplastes (plastes incolores): les amyloplastes accumulent de l'amidon, les oléoplastes accumulent des lipides,
et les protéoplastes accumulent des protéines.
→ Chromoplastes contiennent des pigments caroténoïdes de couleur jaune ou rouge; associés à la chlorophylle.

- Les cellules végétales sont plus grandes que les cellules animales.

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Chapitre 6 : Les champignons :

14) Plasmogamie/ caryogamie ● Sporange/ gamétange ● Parasite/ mutualiste ● Endomycorhize/


ectomycorhize

Plasmogamie : 2 cellules banales de mycélium primaire qui s’engagent dans un processus de gamie. Leurs contenus
fusionnent (fusion cytoplasmique), les noyaux restent séparés.
Résultat : cellule binucléée (dicaryon) et par mitose on crée un mycélium secondaire dicaryotique.
Caryogamie : Fusion d’une cellule mâle et femelle au sein de l’ovocyte pour former un zygote diploïde. Fusion des 2
noyaux cellulaires.

Sporange : Organe spécialisé typique des végétaux inférieurs, siège de la formation des spores
(ex ptéridophytes)
Gamétange : Organe qui renferme les gamètes :
anthéridie qui produit des spermatozoïdes ● archégone produit des oosphères

Parasite : (mode de vie des basidiomycètes) se développe dans les tissus d’un organisme (=hôte) et empêche la plante
de se développer correctement.
Parasitisme : Relation biologique durable entre deux êtres vivants hétérospécifiques où le parasite tire profit d'un
organisme hôte pour se nourrir, s'abriter ou se reproduire. Effet négatif pour l’hôte.

Mutualiste : Vie en symbiose bénéfique pour l'un comme pour l'autre.

Mycorhizes : association mutualiste symbiotique entre un champignon les racines d'un métaphyte

Endomycorhize : Mycorhizes formant un réseau à la surface de la racine (pas de gaine mycélienne périracinaire) et hyphes
intracellulaires (pénètrent les cellules des racines).
Concerne 80 % Spermatophytes ET des Zygomycètes (Mucorales).

Ectomycorhize : Mycorhizes formant un manchon/gaine (10 μm) par les hyphes autour des racines de l'arbre.
Rayonnement des hyphes dans le substrat et pas de pénétration des cellules des racines.
Concerne 3 % Spermatophytes ET des Basidiomycètes + qq Asco.

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15) « Les champignons ont une énorme importance écologique » : développez.

- Recyclage : Fabrications et santé des sols. Recyclage du carbone.


- Symbioses : Santé des plantes et fixation du dioxyde de carbone.
- Alimentation
- Biotechnologie (médicaments et métabolites...)
- Champignon phytopathogène (destruction des récoltes)
- Pouvoir lithogène : amorçage de la colonisation végétale

Mycorhization :
Transformation des racines de plantes chlorophylliennes par association interne avec un champignon.

1. ↑ vitesse de croissance, la biomasse végétative et la reproduction de la plante.


2. Augmente la teneur en N, P et K des tissus de la plante mycorhizée.
3. Évite que le phosphore soit le facteur limitant de croissance.

Recyclage et cycles des éléments :

Décomposition : importance dans la santé des sols. Rôle important dans le cycle du carbone (recyclage du carbone et
respiration). Les Eumycètes filamenteux sont les organismes les plus adaptés à la dégradation des matières végétales
solides.

Présence écologique:

• 1 litre de sol contient 600km d’hyphes mycéliens


• Spores = Plus grande part de la matière organique émise dans l’atmosphère.
• Une plante donne en ±20% des produits de la photosynthèse aux champignons mycorrhyziens.

Cycles de la matière : Azote, Carbone phosphore → synthèse de composés difficilement trouvables.

Fertilisation biologique des sols : Inoculation de spores de champignons mycorhiziens dans des terres agricoles peu
productives (sols tropicaux) ou du mycélium de champignons ectomycorhiziens au moment de la plantation d'arbres
forestiers sur une terre privée d'arbres.

1. Installation d’espèces dont le phycobionte est une Cyanobactérie → Fixent N atm.


2. Accumulation de l’humus, enrichissement du substrat en azote et altération physicochimique du substrat par
sécrétion d’acides organiques et de CO2.

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16) Sur base de la structure des hyphes, comment distinguer les zygomycètes, les ascomycètes et les
basidiomycètes ?

Hyphe = filament constitutif du mycélium.

Zygomycètes : Mycélium (hyphes) haploïde siphonné (dépourvu de cloisons transversales = coenocytiques). Les hyphes
contiennent de nombreux noyaux non séparés les uns des autres.

Endomycorhize : tissus lâches pénètrent les racines.

Ascomycètes : Mycélium (hyphes) haploïde cloisonné (=septé). Pas de mycélium secondaire.

Basidiomycètes : Mycélium primaire haploïde uninucléé cloisonné.


Mycélium secondaire dicaryotique. Hyménophore porte l’hyménium (hyphes) . Hyménophore en lames → tapissées de
basides.

Ectomycorhize : (basidio et asco) → manchon non pénétrant.

str...)
Eyge
et miniminat

Laddiergique

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17) Pourquoi les lichens sont-ils de bons bioindicateurs ?

Organismes bio-indicateur : Besoins très stricts, indiquent les caractéristiques d’un milieu par leur présence.
(ex : l’homme est mauvais bio-indicateur car il vit partout). Les lichens bons bio-indicateurs car ils ne vivent que dans certains milieux et peuvent
indiquer les conditions environnementales.

- Aucun moyen d'excréter les éléments toxiques qu'ils absorbent, sensibles aux polluants, surtout ceux attaquant la
chlorophylle (SO2, HF).

- Servent à surveiller la vitesse de croissance et l'état de santé des lichens d'une région sensible où à doser un élément
toxique dans le lichen lui-même. L’étude des associations permet d’étudier la progression ou la régression de la qualité
de l’air.

- Approvisionnement des lichens en éléments minéraux est assuré par les eaux météoriques.
Les pluies acides les exterminent. Bcp espèces disparaissent si la qualité de l’air se dégrade.

- Espèces différemment sensibles au SO2, la cartographie et la fréquence des espèces de la flore lichénique
permettent d'évaluer l'étendue de la pollution. Les villes et les sites industriels dégageant du SO2 sont pauvres en
lichens. (pluies acides) Sensibles aux polluants oxydants (SO2) généré par la combustion du charbon et de dérivés du
pétrole riches en soufre et par l’industrie métallurgique.

Régions nordiques : accumulation d'isotopes radioactifs par les lichens déstabilise la chaîne trophique le long de
laquelle on assiste à la bioconcentration de ces polluants.

Les Lichens possèdent un ratio surface/volume très élevé: absorption élevée des polluants gazeux et/ou dissous dans
l’eau de pluie.

Chaque espèce a donc des besoins très stricts:

• Nature du substrat (roche, arbre..).


• pH substrat (acide, neutre, basique).
• Présence de certaines substances : azote (rochers → oiseaux (fientes)), fer, etc..
• Luminosité et QUALITÉ DE L’AIR.

Les lichens sont de meilleurs bio indicateurs que les plantes :

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18) Quelles sont les caractéristiques de l’association symbiotique des organismes composants les
lichens ?

Lichen = symbiose champignon (mycobionte), Ascomycète + algue (photobionte) possédant de la chlorophylle (algue
verte ou cyanobactérie) autotrophe pour le carbone.

- Algue synthétise la matière organique à partir du CO2 de l'air et du rayonnement solaire (photosynthèse) ;
- Champignon prélève l'eau et les sels minéraux indispensables et est responsable de l'ancrage de la structure et
protège l'association lichénique des rayonnements ultraviolets trop agressifs.

Les éléments nutritifs n'étant pas puisés dans le substrat, les lichens ne sont pas néfastes au développement de
l'arbre.

Organisme composite résultant d’une symbiose lichénique entre un champignon et une algue:

- Champignon = mycobionte: Ascomycète (Septomycète: Champignons se reproduisant par des asques (sacs à spores)
obligatoirement lichénisés.
- Algue = phycobionte: Algue bleue ou Cyanophycées (Nostocales)

Algue verte (Chlorococcales → chlorelles)

Relations morphologiques entre myco- et phycobionte sont différentes selon les espèces :

• Simple voisinage de l'algue et du champignon.


• Gonidies entourées d'hyphes appliquées contre elles (doigts de la main tenant un ballon).
• Présence de suçoirs mycéliens (haustoires) traversant, en tout ou partie, la paroi gonidiale.

Théorie classique de SCHWENDENER (1870) → Relation symbiotique mutualiste :

Algue → Champignon : Glucides


Champi → Algue : Composés vitaminiques + protection contre les herbivores et la dessiccation.

Beaucoup de lichens sont capables de coloniser des substrats extrêmement ingrats où les organismes séparés ne
pourraient survivre sans l'un et l'autre.

Nature des substances produites par les organismes CHANGE:

Algues vertes en symbiose : Sécrètent de grandes quantités d’alcools (sorbitol et ribitol). Champignons lichénises:
Produisent acides lichéniques.
Acide lichénique : Répulsif aux herbivores et colorants naturels (rouge, jaune ou orange).

Une protection efficace contre les


prédateurs est capitale pour la survie de
ces organismes à croissance très lente,
colonisant des habitats où la
photosynthèse est limitée par le froid, la
sécheresse ou la rareté des éléments
minéraux biogènes.

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19) Quels sont les principaux modes de vie des champignons ? Donnez un exemple.

• Saprophytes : Détritivores, poussent dans la matière organique morte et la dégradent. Remettent à la


disposition des autres organismes des éléments minéraux essentiels de nouveau assimilables (azote,
phosphore, carbone, ...). Recyclage de la matière organique.

• Mutualistes avec les plantes (mycorhizes) : Vivent en parfaite symbiose, l'un ne peut vivre sans l'autre.
Champignons symbiotiques sont indissociables des végétaux auxquels ils sont associés. Les arbres ne peuvent
pas vivre sans mycorhizes
• Ectomycorhizes : Champignons supérieur avec arbre. Manchon autour des racines qui perdent leurs poils
absorbant (Ex : chêne, noisetier...)
• Endomycorhize : Association en symbiose avec essentiellement des zygomycètes (ou ascomycètes pour les
Ericaceae et Cistaceae)
• Mutualistes avec algues et bactéries (lichens) algue ou cyanobactérie
• Mutualistes avec animaux : les champignons aident les fourmis à digérer la cellulose du bois.
• Parasites des plantes relation où un des intervenants (le parasite) tire profit de son hôte (effet négatif).
• Parasites d’animaux (Microsporum audouini, Trichophyton rubrum, Candida albicans → 2%)

Basidiomycètes parasites

Habitat: Tissus d'un organisme vivant


Nutrition: Absorption de molécules organiques simples.
Exemple: Armillaria mellea - Armillaire couleur miel

Basidiomycètes saprophytes

Habitat: Matière organique morte.


Nutrition: Enzymes hydrolytiques → cellulases (cellulose), ligninases (lignine). Agents de décomposition de la
matière organique végétales morte dans la plupart des écosystèmes terrestres.

Exemple: Décomposition du bois (pourriture).

Basidiomycètes symbiotiques

Habitat: Association symbiotique avec les racines des plantes vertes où ils forment un manchon mycélien
(mycorhize) autour des racines. Certains hyphes pénètrent dans la racine, mais restent confinées aux espaces
intercellulaires.

Nutrition: Incapacité de dégrader la matière organique. Les plantes leur fournissent des molécules organiques
simples. Le champignon fournit à la plante des composés minéraux (phosphore, peu abondant dans les sols et
difficile à se procurer, faible solubilité des phosphates).
Les mycorhizes sont indispensables aux plantes poussant sur les sols pauvres en minéraux.

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Chapitre 7 : Les algues

20) Quels sont les pigments communs aux diatomées et aux algues brunes ?

Algues brunes Diatomées


embranchements des chrysophyta = algues dorées
Chl a, c, + xanthophylle abondantes qui vont Chl a, c1, c2, caroténoïdes (fucoxanthine,
cacher la chlorophylle lutéine,..).
couleur jaune doré-brun couleur jaune à brun-doré
Pigments commun: chlorophylle a, c (c1/c2), caroténoïde (composés de la famille des
xanthophylles et des carotènes) → fucoxanthine

Chlorophylle a capable de transformer l'énergie lumineuse en énergie chimique par la photosynthèse : indispensable
aux végétaux

21) Quels pigments sont responsables de la couleur des algues brunes ?

Fucoxanthine → pigment xanthophylle brun


Chl a + Chl c + xanthophylles (pigments jaunes/oranges) abondantes qui vont cacher la chlorophylle → couleur
jaune doré au brun

22) Certaines varechs (algues brunes) sont parmi les algues les plus différenciées morphologiquement.
Expliquez.

Les laminaires (varechs) possèdent:

• Thalle massif dont la croissance est organisée par une cellule initiale apicale ou par un massif méristématique
intercalaire localisé entre le stipe et le limbe. Thalle très différencié.
• Crampons : accrochage au substrat rocheux.
• Stipe : (tige) organe cylindrique de support. Stipe possède des cellules en trompette (conduction de matières
organiques).
• Limbe: photosynthèse.
• Aérocystes ou vésicules aérifères : cavités du thalle gonflées d'air, rôle de bouées soutenant les gros thalles.
Située à l'extrémité du thalle.
• Reproduction : Renflements à l’apex du thalle avec spores, gamétocystes (dioïque (=1 seul type de gamète) et
hétérogame (anisogame))

14
23) Expliquez pourquoi le phytoplancton est la « grande prairie de mer » ?

Analogue à l’herbe des prairies, broutée par les vaches, humidifiant le sol + photosynthèse

Phytoplancton
- Ensemble des organismes du plancton appartenant au règne végétal microscopique
- Vivent en suspension dans l'eau
- Considéré comme l’écosystème marin et des eaux douces
- Communauté végétale des eaux marines et des eaux douces, flotte librement dans l'eau et comprend de
nombreuses espèces d'algues et de diatomées.
- En mer, est à la base de la chaîne alimentaire aquatique (nourrissent les protozoaires)
- Absorbe une partie du dioxyde de carbone (CO2) émis par l'homme dans l'atmosphère.
- % important de la photosynthèse totale des océans seraient l’œuvre des Cyanobactéries
Ex : les algues sont mangées par les oursins qui seront mangés par les loutres

24) Variabilité des modes de reproduction chez les chlorophyta ?

Reproduction :

• Sexuée : Spores directes flagellées ou non. Espèces cénobiales : les mitospores s'organisent immédiatement en
cénobe-fils, parfois selon des modalités complexes.
• Asexuée : 3 cycles :
Monogénétique haploïde (Chlamydomonas)
Digenétique isomorphe (Ulva Lactuca)
Digenétique hétéromorphe (Laminaria digitata, algue brune)

Modalités de gamie diverses :

Planogamie isogame, anisogame (certaines Ulva = laitue de mer), fécondation où les gamètes mâles et femelles sont
flagellés et mobiles.
oogamie (ex.: certains Chlamydomonas, Volvox) jamais de cystogamie.
Chez les types siphonés, les gamétocystes se forment par cloisonnement d'un diverticule du thalle; parfois la totalité́
du thalle se résout en gamètes (holocarpie).

Volvox globator: division des gonidies = Cellules particulières (région délimitée du cénobe) assurant la reproduction
asexuée

15
25) Différence entre algues rouge et algue verte ?

Algues rouges (Rhodophyta) Algues vertes (Chlorophyta)

Pigments Chl d, phycoérythrine, phycocyanine, Chl β,


α-carotène
Chl a, xanthophylles, β-carotène,.

Réserves : Amidon floridéen (= rhodamylon) (polymère, Amidon intraplastidial.


amidon de glucane ramifié) (Réserve glucidique en forme de grains synthétisés
Extraplastidial dans le plaste)
Paroi : Interne : cellulose. Cellulose
Externe : (cellulose) + phycocolloïdes
mucilagineux (agar-agar et carragheen).
Parfois avec imprégnation de calcaire

Flagelles Non 2 flagelles


- apicaux égaux (chlorophycées) (au sommet)
- subapicaux (charophycées) (en dessous du sommet)
Morphologie Presque toutes pluricellulaires. Uni et pluricellulaires, cénobiaux (volvox).

Reproduction Cycles trigénétiques iso-hétéromorphes à • Sexuée : Spores directes.


phase diploïde parasite du gamétophyte ♀ Espèces cénobiales : les mitospores
s'organisent en cénobe-fils.
Asexuée :
Monogénétique haploïde (Chlamydomonas)
Digenétique isomorphe (Ulva Lactuca)
Digenétique hétéromorphe (Laminaria digitata,
algue brune)

Utilité́ Nourriture Biocarburants potentiels

Habitat Haute mer : absorbent la lumière bleue à Mer basse : absorbent la lumière rouge, moins
haute énergie. d’énergie.
Principalement marins Eau douce, neige, écorce des arbres.
Symbiose avec les champignons et les lichens.

26) Répartition des niches écologiques chez les algues.


Écosystème marin (phytoplancton), eau douce (phytoplancton) et terrestres (lichens)

1. Marins : phytoplancton → Espèces rencontrées selon la profondeur (lumière).

▪ Algues vertes captent le rouge (surface)


▪ Algues brunes captent le bleu (entre deux eaux)
▪ Algues rouges captent le vert (profondeur)

2. Eaux douces : phytoplancton.


3. Terrestres : lichen. Bons bioindicateurs : niches écologiques très strictes.

16
27) À certains points de vue, les Fucus ont un cycle de développement commun au nôtre.

Similitudes :

1. Le fucus est dioïque → individus mâles et femelles.

2. Anisogamie : Gamètes femelles sont plus gros et en moins grand nombre que les gamètes males.

3. Cycle de l’algue : Monogénétique diploïde (monogénétique car une seule génération morphologique assure le
déroulement du cycle, et diploïde car correspond à des thalles diploïdes).

4. Les méiospores se comportent comme des gamètes et la méiose peut être qualifiée de gamétique (comme
homme). Dans ce type de cycle, les gamétophytes sont diploïdes.

Cycle de l’algue: monogénétique diploïde

Cycle de l’homme: monogénétique diploïde

17
28) Donnez les caractéristiques et mode de reproduction des algues brunes.

Pigments : Chl α, c, β-carotène, caroténoïdes abondants (fucoxanthine, diatoxanthine, lutéine) Brune

Paroi : Cellulose. Imprégnation par alginates (polymères d'acides D-mannuronique et L-guluronique)


("phycocolloïdes")

Réserves : Laminarine et mannitol vacuolaire (+ lipides).

Flagelles : 2 latéraux, inégaux (1 long flagelle à mastigonèmes dirigé vers l'avant et 1 flagelle lisse vers l'arrière);
uniquement chez les spores et gamètes.

Organisation type : Pluricellulaires. Thalles les plus complexes de toutes les algues, souvent massifs, avec
différenciation de cellules particulières et d'organes spécialisés (crampons, stipes, frondes, flotteurs) → convergences
morphologiques Métaphytes.

Écologie : Presque toutes marines, surtout des régions tempérées et froides. Rivages rocheux océaniques; certaines
espèces forment des populations très denses flottant en haute mer (Sargasses!).

Exemples : Laminaires (varech) et fucus.

Modes de reproduction :

- Sexuée : très fréquente ; cycles digénétique iso- /hétéromorphes; les espèces les plus massives sont
digénétique à sporophyte dominant ou monogénétique diploïdes.

Planogamie : gamètes mâles et femelles sont flagelles et mobiles


Oogamie : gamètes mâles petits et mobiles et femelles plus gros et immobiles.

- Asexuée : Fragmentation ou sporulation.

Évolution des cycles : Les espèces les moins massives primitives, ont des cycles digénétique isomorphes isogames. Les
espèces plus massives : réduction de l’haplophase + anisogamie.
Fucales : cycle monogénétique diploïde et une oogamie.

18
29) Cycle d’un fucus dioïque (Phaeophyta) : Précision sur la question :

Thalle : diploïdes en lanières rubanées ramifiées en deux. Deux types d'épaississements:

• Flotteurs (aérocystes) : le long de la nervure médiane, vésicules gonflées de gaz.


• Réceptacles (♀ et ♂, des cellules protectrices de gamètes) : aux extrémités du thalle, criblé d'orifices →
communication entre conceptacle et le milieu extérieur.

Conceptacle (♀ et ♂) : cavité́ tapissée de poils stériles pluricell. (paraphyses) + gamétocystes pédicellés.

Conclusion :
Cycle monogénétique diploïde (monogénétique : une seule génération morphologique assure le déroulement du cycle, diploïde :
thalles diploïdes.)
Les méiospores se comportent comme des gamètes.
Les gamétophytes sont diploïdes. La gamie est une oogamie.

• Chez certaines espèces de Fucus monoïques, chaque thalle porte à la fois des réceptacles males et des réceptacles
femelles. Chez les dioïques, chaque thalle ne produit qu'une seule catégorie de gamètes.

19
30) Que représente cette illustration ? Donnez la classification de ces organismes. Décrivez leur
anatomie et leurs caractéristiques diagnostiques.

Espèce de Bryophyte

A gauche, zoom sur le gamétophyte dominant.


A droite un plan général : sporophyte poilu, parasite du gamétophyte composé d’une capsule sporique,
d’une tige (soie) et d’un opercule, déhiscent à maturité.
Le gamétophyte haploïde est dominant et comporte des rhizoïdes à sa base.

Chapitre 8 : Les Métaphytes ou plantes terrestres : généralités :

31) Quelles sont les principales adaptations des métaphytes à la vie terrestre ?

Problèmes Solutions
Evapotranspiration : Au contact d’un air non Epiderme : assise unistrate jointive imperméabilisée par une cuticule,
saturé en vapeur d’eau (humidité inferieure à recouvre l’appareil aérien criblée d’orifices, les stomates, dont
100%), organe végétal (80% d’eau) émet un l’ouverture permet l’échange de gaz avec l’atmosphère et dont la
flux de vapeur vers l’atmosphère. fermeture permet de limiter l’évapotranspiration.
Les structures productrices de spores et de gamètes possèdent une
protection contre la dessiccation (spore → sporanges).

Libre circulation du spermatocyste vers Structure facilitant l’oogamie : sommet du col peut retenir une goutte
l’oosphère impossible : Disparition de d’eau dans laquelle nagent des gamètes mâles (libérés par éclatement de
l’environnement aquatique continu l’anthère par une goutte de pluie).
Acheminement vers l’oosphère (tractus par cellules ciliées).
Les ressources distribuées de façon non- Différenciation d’organes d’absorption aériens et souterrains +
isotrope sur terre (>< milieu aquatique): acquisition d’un système de transport de matière.
l’eau et les sels dissous sont dispensés par le Tige : organe de soutien qui oriente les feuilles vers les régions de
sol, tandis que la lumière et le CO2 sont l’espace inoccupées. Tissu vasculaire est composé du Phloème et du
aériens Xylème qui croissent par mitoses et divisions radiales ou tangentielles.
Comporte un Sclérenchyme (tissus de soutien), composé d’une paroi
primaire et secondaire ainsi que de cellules mortes.
Changements environnementaux (milieux Méristèmes (avec coiffe pour protection) + poils absorbants :
terrestres très changeants) Massifs de cellules totipotentes situées aux apex des tiges et des racines
(conservation des propriétés embryonnaires durant toute la vie de la
plante). Elaborent de nouvelles feuilles et tiges constamment, permet à
la plante de réorganiser son appareil végétatif (feuilles).

En milieu terrestre, l’appareil végétatif non Les fibres : armature interne constituée de cellules mortes aux parois
soutenu par le fluide dans lequel il baigne. épaissies et rigides : Agencées en cordons longitudinaux un peu comme
les barres de fer dans du béton armé.

20
32) Décrivez l’archégone des métaphyte et expliquez pourquoi il représente une avancée majeure dans
l’évolution des plantes.

Archégone : Organe produisant des gamètes femelles moins nombreux et plus gros (↑chances de survie [>< Algues
(gamètes nombreux se rencontrant par chance)].
Contient une seule oosphère renfermée dans le ventre d’une structure en forme d’amphore.
Avantages : Protection du zygote et suppression des risques liés au hasard (dispersion ET rencontre).

• Col : Formation mucilage qui constitue un milieu favorable à la progression des gamètes mâles.
• Structure facilitant l’oogamie : Sommet du col peut retenir une goutte d’eau dans laquelle nagent des
gamètes mâles (libérés par éclatement de l’anthère par une goutte de pluie).
Ensuite acheminés vers l’oosphère (tractus par cellules ciliées).
Ce mécanisme compense la disparition de l’environnement aquatique continu.
• Protection des gamètes femelles qui sont moins nombreuses mais plus grosse (investissement parental plus
important). Fécondation dans l’archégone.
• Développement du zygote à l’intérieur de l’archégone, sur le gamétophyte.
• Contact intime entre le gamétophyte et le sporophyte → nutrition et protection.

33) Comparez le cycle de développement d’un chlorophyte de type charophyte et d’un métaphyte de type
bryophyte.

Charophyte : Cycle oogame monogénétique haploïde


gamétocystes de structure complexe, protégés par des cellules stériles.

Bryophyte : Cycle digenétique haplodiploïde hydrodépendant à gamétophyte dominant.


Gamétophyte est pérenne (dure lgt), effectue la photosynthèse et se fournit en eau et sels minéraux dans le milieu
extérieur.
Le sporophyte éphémère, dépourvu de feuilles et de racines et ne mène pas d’existence indépendante : parasite du
gamétophyte. Fécondation = oogamie.

Ils ont tous les deux des gamétocystes de structure complexe. Le milieu aquatique est obligatoire.

21
34) Sur quels arguments repose l’hypothèse selon laquelle un Charophyte est l’ancêtre des plantes
terrestres ?

Cytokinèse : fait intervenir une plaque cellulaire à accrétion centrifuge, élaboration guidée par un fuseau mitotique
persistant : le phragmoplaste.

Appareil flagellaire gamètes ♂ Bryophytes : deux flagelles apicaux déjetés latéralement vers l’arrière. Algues vertes :
combinaison de caractères cytologiques ne se rencontre que dans la classe des Charophycées.

La Charophycée ancêtre des Métaphytes doit être une algue de petite taille, colonisant des vases temporairement
exondées, pratiquant l’oogamie et à zygote retenu sur le gamétophyte.

La famille des Coleochetaceae est la seule réunissant ces caractères. Ce sont des petites algues à thalle en forme de
pastille circulaire (diamètre en mm) colonisant la vase des étangs asséchés.

Autre ressemblance:

Le zygote des Coleochetaceae ne se détache pas du gamétophyte femelle après la gamie. Il y reste fixé et le
gamétophyte femelle élabore autour de lui une assise cellulaire protectrice (analogue à l’embryon et au gamétange
protecteur de Métaphytes). Ce zygote bénéficie d’apports nutritifs du gamétophyte femelle jusqu’à la méiose (comme
chez les Bryophytes).

Chapitre 9 : Les Bryophytes ( environ 25000 espèces) :

35) Quelles sont les adaptations des bryophytes à la vie terrestre ?

1. Groupe de Métaphytes de petite taille avec des caractères "primitifs" uniques:


- Absence de racines. Taille réduite et gamétophyte dominant et indépendant.
- Absence d’appareil vasculaire destiné à la conduction de l’eau et des aliments: l’organisme est petit et
contraint de fonctionner par diffusion des substances.
- Cycle avec un sporophyte non ramifié ne portant qu’un seul sporange.

2. Protonéma: Thalle filamenteux simple, apparait après germination de la spore.


3. Mode de vie: Aérien, besoin d’une grande humidité (absence de vascularisation)
4. Reviviscence: L’activité́ des mousses est ralentie ou suspendue si l’hygrométrie est faible et reprend par temps
humide. La fécondation aquatique.

22
36) Décrivez les modifications structurales liées à l’absorption de l’eau chez les Sphagnum.

• Niche écologique théorique : zones humides (reproduction) et assez ensoleillées (photosynthèse).


• Niche écologique réalisée : là où les arbres (compétition pour la lumière) ne se sont pas développés.
• Habitat : Tourbières → Survie par quiescence: Pause de l’organisme lors de pénuries d’eau.
• Les sphaignes sont donc excellentes en matière de colonisation par leur capacité de rétention d’eau.
• Besoin d'eau pour la reproduction et forte résistance à la sécheresse (grande capacité pionnière).

2 types de cellules de rétention d’eau sont présentes chez les sphaignes.

• Les chlorocystes: contenant des chloroplastes verts → Photosynthèse.


• Les hydrocyste: cellules mortes ayant pour fonction le stockage de l'eau (par 2-5 pores).

→Ce sont ces modifications structurales qui permettent l'absorption d'eau dans les cellules mortes.

Théorique: Où peut se développer un organisme d’un point de vue environnemental ?


Réalisée: Où peut se développer un organisme d’un point de vue compétitif ?

37) Cycle de développement de Bryophyte, pourquoi alternance de génération hétéromorphe ?

1. Anthéridies : Cellules spermatogènes se différencient chacune en un anthérozoïde hélicoïdal biflagellé, libérés


dans la pellicule d'eau qui recouvre la plante (anthéridie éclate à son sommet).
2. Archégone: La paroi des cellules du col se lysent. Leur contenu gélifie et forme un mucilage.
3. Chimiotactisme positif: Le mucilage attire les anthérozoïdes jusqu’à l’archégone → FÉCONDATION.
4. L'oosphère (2n) se développe à l'intérieur de(s) l'archégone(s) par mitoses successives.
5. Formation d’un haustoire permettant l'absorption d'eau et de sels dissous après qq semaines.
6. Le sporophyte déchire l'archégone qui subsiste sous forme d'une gaine à son pied dont le sommet constitue la
coiffe qui surmonte le sporophyte. Il se développe au sommet du gamétophyte (n).
7. À maturité, le sporophyte est constitué d'une soie capillaire portant une capsule renflée: le sporange (sporocyste
algal +développé).

Ce sporange est composé de:


a) Plusieurs assises de cellules stériles, dont un épiderme pourvu de stomates typiques.
b) Un massif de cellules-mères de spores qui subissent chacune une méiose → Méiospores (entourés
d’une paroi imperméable (éviter dessication)).
À maturité, la capsule s'ouvre par un opercule apical et libère les spores qui seront dispersées par le
vent.

8. Les spores, protégés de la dessication par une paroi lipidique (sporopollénine), germent immédiatement si elles
rencontrent des conditions d’humidité et de luminosité favorables, mais peuvent rester dormantes plusieurs mois
dans le cas contraire.
9. La germination produit un protonéma (filament vert ramifié multicellulaire) étroitement appliqué sur le substrat, auquel
il est ancré par des rhizoïdes.

10. Le protonéma produit de courtes ramifications verticales feuillées, qui seront à l'origine d'autant de gamétophytes
de seconde génération.

11. Les gamétanges des gamétophytes vont se développer. (À maturité: voir 1,2 et 3 !)

➔ Alternance de génération hétéromorphe: Alternance entre phase haploïde (gamétophyte dominant) et diploïde
(sporophyte). Hétéromorphe car différence d’apparence entre les deux générations.

23
Résumé du cycle :
A maturité, le gamétophyte va produire des gamétanges soit mâles, soit femelles.
Gamétophytes femelles produisent les archégones, / les gamétophytes mâles, les anthéridies.
Anthéridies vont produire les gamètes mâles → les anthérozoïdes.
Archégone vont produire gamètes femelles → les oosphères.
Les anthérozoïdes en présence d’eau vont nager jusqu’à l’oosphère, fusionner avec pour former un zygote, de celui-ci
va émerger un embryon et un sporophyte par mitoses. (parasite du gamétophyte, ne photosynthétise pas, il va puiser toute l’énergie dans celui-ci)

38) Citez les trois groupes principaux de bryophytes et précisez leur différences.

Anthocerophyta: ±100 sp Bryophyta (mousses sensu stricto):± 13000 sp Marchantiophyta/ hépatique ±6500 sp
Tiges éparses assez épaisses Amas de petites mousses en tapis Epiderme à l’aspect gluant avec plein de
Groupe le plus évolué trous.
le plus primitif
- Très peu diversifié - Vraies feuilles. - Structure végétative en thalle ou en
-Symbiose possible avec - Rhizoïdes multicellulaires. feuille.
les Cyanobactéries - Sporange complexe avec péristome - Rhizoïdes unicellulaires permettent
- Sporophytes étroits à (poils). l’ancrage et la collecte d’eau + sels
croissance indéterminée. - Principale clade : les sphaignes minéraux.
- Méristème basal chez le - Présence de rhizoïdes - Absorbe sur toute leur surface (pas
sporophyte. - Sporophyte de mousse générique d’épiderme sensu stricto).
- Symbiose avec (diploïde) terminé par un sporange où se - Pas de stomates sensu stricto,
cyanobactérie produit la méiose et lâche des spores l’absorption se fait partout
- Gamétophyte dominant. (haploïdes) depuis la capsule. La spore - Reproduction asexuée par des
- Présence de stomate. (haploïde) se développe en gamétophyte propagules.
(haploïde).

24
Chapitre 10 : Les Ptéridophytes :

39) Quelles sont les différences entres les Lycophytes et les Sphénophytes ?

Lycophytes Sphénophytes

Origine Espèces arborescentes du Carbonifère

Les espèces actuelles sont herbacées.


Ont laissés des fossiles (troncs sillonnés à
Comporte les Lycopodes et des Sélaginelles.
rameaux verticillés). Les Prêles actuelles =
plantes herbacées.

A la base des feuilles (microphylles), les


Les sporanges sont portés par un strobile
Sporange sporanges sont développés et vont produire
terminal aussi appelé l’épisporangifère
des spores

Feuilles réduites à écailles verticillées. Leurs


Appareil Feuilles linéaires ou réduites à écailles
tiges portant les épis sporangifères (tiges
végétatif disposées en hélice sur les axes (jamais en
"fertiles") sont dépourvues de rameaux et
(Feuilles) crosse !).
possèdent peu de chlorophylles.

Sporanges à l’aisselle des feuilles Tige fertile (TF): Reproduction et dissémination


supérieures organisées en épi. Sélaginelles: des spores. Le strobile contient TOUS les
Reproduction
hétérosporie (méga et micro- sporanges. Alimentée par TS. Tige stérile (TS):
gamétophytes) et endoprothallie. Photosynthèse.

25
40) On dit souvent que les Bryophytes sont les « amphibiens du règne végétal », mais on pourrait dire la
même chose des cryptogames vasculaires. Expliquez pourquoi.

Caractéristiques des fougères au sensu lato (Ptéridophytes):

• Métaphytes vascularisés à sporophyte dominant et à sporanges nus. Cormus +complexe.


• Sporophyte: complexe, possède les organes spécifiques des Métaphytes: racines, tiges, feuilles.
• Gamétophyte: absence d’épiderme et de vascularisation → besoin d’humidité pour la reproduction.
• Dissémination et colonisation: Favorisés par la taille du sporophyte.
• Dépendance toujours importante de l’individu néoformé à l’eau.
• Apparition de la vascularisation: Xylème et phloème, assurent 2 types d’échanges:
o ↑Xylème pour l’eau et les sels minéraux → cellules mortes.
o ↓: Phloème pour sucre → cellules vivantes: cellulose.
o Augmentent la rigidité de la plante et la résistance à la dessication (avec racines) → Taille augmente

41) A l’aide de 2 exemples, comparez le cycle de développement d’une mousse et d’une fougère
homosporée.

Alternance de générations haploïdes et diploïdes = point commun entre tous les métaphytes.
Fougères : anthérozoïdes sont toujours ciliés (besoin d’eau). Dissémination se fait par les spores.

On part de la phase dominante (sporophyte), on commence par l’organisme diploïde. À la base de ces feuilles, il y a
formation de sporanges, au sein de ces sporanges, on a une méiose qui produit des spores haploïdes qui vont être
disséminés. À la face inférieure de ces feuilles se trouvent les sporanges (pas isolés), ils sont regroupés.
(Mousses : un sporange pour un sporophyte). Le sore est un ensemble de sporange. Feuille de la fougère = fronde. il y
Membrane qui protège les sporanges (indusie). Un sporange a un pédicelle, des spores pas encore matures, et un
anneau mécanique. L’anneau mécanique va permettre la dissémination des spores.

26
Mousse Ptéridophytes
• Gamétophyte dominant • Sporophyte dominant
• Sporophyte parasite du gamétophyte • Sporophyte indépendant du gamétophyte
• Dissémination par spore • Dissémination par spore
• Alternance génération • Alternance génération
• Anthéridie ciliés • Anthéridie ciliés
• Gamétophyte encore dépendant de l’eau • Gamétophyte encore dépendant de l’eau
• Simplification du gamétophyte • Homosporé (généralement) : spore de même morphologie

27
Mousse Ptéridophytes : fougère homosporées = Organisme
diploïde photosynthétiques
Origine : le Carbonifère
Alternance de générations : cycle haplo-diploïde Alternance de générations : cycle haplo-diploïde →
on commence par la phase diploïde

Le gamétophyte est dominant → il présente des Le sporophyte (la fronde) est dominant. Au départ, il
rhizoïdes à la base, il porte des gamétanges aux est dépendant du gamétophyte mais s’émancipe
sommet et est dioïque ou monoïque rapidement de celui-ci
Besoin d’eau pour la fécondation aquatique →les Les anthérozoïdes sont cillés (besoin d’eau) →
anthérozoïdes sont cillés et doivent nager jusqu’au reproduction aquatique
col de l’oosphère
Possède un cormus typique (feuille, racine et tige) Le gamétophyte (= prothalle) est monoïque et est
qui porte 1 sporange souvent éphémère

Présence de méristème apicaux (dans les tiges et Un anneau mécanique permet la dissémination des
racines) qui permettent de développer un organisme méiospores(spores réductionnelles haploïde)
à parti de cellule totipotentes (cellules qui peuvent contenant de la sporopollénine (contre la
devenir n’importe quelles cellules) → à partir d’un dessiccation) dans la paroi (ce sont des homosporés
méristème on peut faire un organisme entier càd que les spores ont la même morphologie, un seul
type de spores) produites par le sporange
multicellulaire. La méiose se déroule dans un
ensemble de sporanges (entourés d’une enveloppe
stérile = indusie), le sore
Les spores sont produites au niveau d’une capsule Possède un cormus ramifié qui porte différents
sporanges aux extrémités. Apparition de vraies
racines et des feuilles (= mégaphylles)
Le sporophyte est parasite du gamétophyte → Le Il possède des vaisseaux vasculaire : le xylème et le
sporophyte a pour rôle la dissémination de spore phloème primaire. Ils sont mis en place que chez les
haploïde (méiospores) méristèmes (permet aux plantes de se cloner). Ils
présentent des pôles libéro-ligneux (ils ne se
mélangent pas) → ce système vasculaire influence la
taille de l’organisme → une taille élevée permet une
meilleure dispersion des spores cela permet aussi un
meilleure accès à la lumière

28
Chapitre 10 : Les Gymnospermes :

42) Dessinez et annotez les différentes parties : (i) d’un ovule de pin avec un mégagamétophyte mûr, (ii)
d’un microgamétophyte de pin et (iii) d’une graine mature de pin.

43) Comparez les cycles de développement des Gymnospermes et des Ptéridophytes.

Gymnosperme/ Spermatophytes/Phanérogames Ptéridophyte

Alternance de Oui cycle haplo-diploïde à sporophyte dominant + hétérosporie Oui cycle haplo-diploïde à
génération sporophyte dominant +
homosporée
Anthérozoïde cillé Non, il y a une perte des anthérozoïdes. Les microspores sont situé Oui, les anthérozoïdes cillés
dans le microsporange/sacpollinique porté sur le cône mâles dans ont besoin d’eau pour nager
une écaille (microsporophylle). Ces microspores viennent de la vers l’oosphère
méiose de microsporocystes. Les microspores subissent une
mitose et évoluent en grain de pollen. Ils seront disséminé par le
vent lors de la déhiscence du microsporange. Arrivé à proximité de
l’ovule et sont amenés par le tube pollinique (siphonogamie
Dissémination Grain de pollen disséminé par le vent = anémophile Spore disséminée par l’eau =
hydrochore

Ovule Oui, c’est un organe composé de tissus diploïde et haploïde, il est Non, l’archégone contient les
nu et visible, c’est un mégasporange tégumenté indéhiscent. Il est oosphères (microscopique)
porté par une écaille ovulifère (mégasporophylle) qui compose le
cône femelle Il va former le mégagamétophytes (gamétophyte
femelle) qui va produire par méioses des mégaspores haploïde.
Une seule va restée
Archégone et L’archégone sont multicellulaire avec une enveloppe stérile. Archégone se situe sur le
anthéridies L’archégone (avec les oosphères) se situe dans le tissu haploïde de gamétophyte monoïque
l’ovule (nucelle) (prothalle) ainsi que
l’anthéridie
Gamétophyte parasite Oui, le gamétophyte (ovule) est dépendant du mégasporange Non, le sporophyte est
du sporophyte (sporophyte) indépendant du gamétophyte

* ovule chez les végétaux : c’est un organe formé de différents tissus et c’est lui qui entoure et qui protège le méga gamétophyte non disséminé

29
44) Quels sont les grands groupes de Gymnospermes, leurs diversités et leurs caractéristiques

Ginkgophytes : (1N) Pinophytes : (600N) Cycadophytes : (130N) Gnétophytes : (75N)

Fossile vivant : 60 millions d'années : Microphilie Surtout hémisphère nord Groupe essentiellement
les fossiles et les actuels ont la même tropical
morphologie
Arbre qui résiste à la pollution
Connue en pharmacopée
Cônes mâles et femelles Espèce souvent Canaux de résine Pas de canaux résineux
monoïque =
hermaphrodite
Gros ovule se développant en pseudo- Cônes (strobiles) -> axes Branches verticillés et opposés
fruit (pas d'ovaire) plus rameaux nains :
avec écaille portant
l'ovule

Espèce dioïque individus femelle Écailles ovulifères sous Dioïque : chaque pied ne porte que Espèce dioïque
différent d'individus mâle tendues par bractées des fleurs soit mâles, soit femelles

Ovules ne sont pas sur des écailles mais Pas vraiment d'espèce Fécondation particulièrement lente Gamète mâle nageant
directement inséré à l'extérieur d'une endémique
branche. (naturellement
présente) sauf l'If et le
Genévrier.
Feuilles avec un limbe bien développé. Aiguille = feuille de Feuille simple linéaire à aiguilles Ressemblance à la fougère ou
taille réduite. au palmier
Gamètes mâles ciliés pas de tube 5 familles : Pinaceae, Arbre plus vieux, plus haut, plus large Spermoderme coloré
pollinique Cupressaceae,
Podocarpaceae (pas en
Belgique),
Araucariaceae (pas en
Belgique) et Taxaceae
Graine de pollen (Les graines se Lignée des Conifères Graines ailées : dispersion Pollinisé par insecte
disséminent vers l'ovule grâce au vent anémochore (porté par le vent)
et sur l'ovule, les anthérozoïdes
rentrent dedans en nageant)
Espèce : Ginkgo biloba Svt monoïques Cônes Lignées des Cycadales Gamétophytes :
Gamète mâle cilié, gros ovule, pseudo (strobiles) 2-18 cotylédons - Groupe faisant transition
fruit avec les Angiospermes
-
- 3 lignes distinctes (Gnetum,
Ephedra, Welwitschia)

30
45) Donnez 5 espèces de gymnospermes en Belgique, explique le cycle de développement.

Pinaceae: Cupressaceae Taxaceae:


Pinus sylvestris (Pin sylvestre) Juniperus communis (Génevrier commun) Taxus baccata (If commun)
Picea abies (Epicéa commun)
abies alba (Sapin blanc)

Cycle de vie : Les gymnospermes possèdent un cycle haplo-diploïde à sporophyte dominant, ils ont monoïque (mâles
et femelles sur le même individu) sauf le taxus qui est dioïque.
• Le cône mâle est composé de microsporophylle (écaille) qui portent les mégasporanges/ sacs polliniques qui
contiennent les microsporocytes. Ces derniers vont subir une méiose et devenir des microspores. Ces microspores
vont subir une mitose et devenir des grains de pollen (gamétophytes mâles)
• Le cône femelle est composé d’écaille ovulifère (mégasporophylle) qui porte l’ovule (mégasporange). Ce
mégasporange va produire le gamétophyte femelle. Les mégasporocytes vont subir une méiose et vont devenir des
mégaspores. Une seule va survivre.
Le grain de pollen est disséminé par le vent et traversent le micropyle de l’ovule. Il germe à la surface de la nucelle et
va la traverser grâce à un tube pollinique. Pendant que les grains de pollen subissent des mitoses afin de devenir 2
spermatozoïdes (gamètes mâles). Le gamétophyte femelle va produire l’archégone lui-même produisant les
oosphères. Le gamétophytes femelle à maturité va devenir l’endoderme. Lors de la fécondation un seul oosphère sera
fécondé par un seul spermatozoïde donnant un nouveau zygote. Ce zygote va se développer en embryon diploïde
entouré de matière de réserve (endosperme) qui va devenir l’albumen entouré lui-même d’un tégument.
Chapitre 12 : Les Angiospermes (250000 espèces) :

46) Dessinez et annotez les différentes parties d’un ovule d’Angiospermes avec un mégagamétophyte mûr,
un microgamétophyte et une graine germée.

31
47) Comparez les cycles de développement des gymnospermes et des angiospermes.

ANGIOSPERMES GYMNOSPERMES
Fécondation Suit de peu la pollinisation Plusieurs mois après pollinisation

Alternance de phase : haplo-diploïde à sporophyte Alternance de phase : cycle haplodiploïde à


dominant Le gamétophyte femelle est réduit à 8 sporophyte dominant Les gamètes mâles vont
cellules (=sac embryonnaire) et est produit par le devoir traverser la nucelle, ils vont être amené
Cycle de reproduction
mégasporange (protégé par le sporophyte) et par le tube pollinique issu de la germination du
protégé par un carpelle Les fleurs protège et attire grain de pollen (siphonogamie) La graine va être
les pollinisateurs ensuite disséminé et va donner un nouvel individu

Enfermés dans un ovaire/carpelle Mégasporange Ne sont pas renfermées ou « nues »


Ovules
tégument indéhiscent Mégasporange tégument indéhiscent
Contient l’embryon et un albumen triploïde suite à
une double fécondation *double fécondation =
Sont disséminées, elles protègent et nourries le
suite à l’entrée des gamètes mâles par le tube
sporophyte de seconde génération (ce
Des graines pollinique (qui traverse le microphyle) 2 parties de
sporophyte se développe indépendamment du
l’ovule sont fécondés : l’oosphère qui devient le
gamétophyte)
zygote et les 2 noyaux polaires qui deviennent
l’albumen triploïde
Les cônes femelles vont porter les
mégasporophylls (les écailles) qui vont porter les
Production de pollen par des anthères (formées par
mégasporanges. Ces derniers vont produire les
2 microsporanges) portées par les filets/étamines
mégasporocytes qui vont subir une méiose pour
(issues du microsporophylle) → disparition des
Reproduction devenir une mégaspore. Les cônes mâles vont
cônes Mise en place d’un carpelle qui réceptionne
porter les microsporophylle (écaille) qui portent
les grains de pollens et apporte une protection au
les microsporanges et vont produire les
mégasporange (ex : contre insectes)
microsporocytes qui vont subir une méiose et
donné les microspores →Hétérosporie
Pollinisation Biotique et abiotique (Rapide) Anémophile
Les fruits sont disséminés en association avec les
Fruits Pas de fruit, certains ont des pseudo-fruits
animaux. Vient du dév de la graine

• Gymnospermes : le cône mâle subit une méiose et libèrent des graines de pollen.
• Angiospermes : l'ovule subit des transformations (une mitose et une méiose) et les grains de pollen passent
par un tube pour atteindre l'ovule après avoir subi une méiose et une mitose. Production de pollen via les
anthères (jusqu'à disparition des cônes)

32
48) Quels sont les deux grands groupes d’angiospermes et quelles sont leurs caractéristiques ?

(Eu-)Dicotylédones Monocotylédones

Groupe Paraphylétique (regroupe une espèce ancestrale et une partie Monophylétique regroupe l'ensemble de ses descendants
seulement de ses descendants)
Graines 2 cotylédons 1 cotylédon
Ce sont des graines exalbuminées = la matière de resserve Ce sont des graines albuminée = l’albumen triploïde
passe au profit des cotylédons et les réserves de ce dernier reste développés dans la graine, les cotylédons et
servira au développement de l’embryon l’albumen restent normaux (albumen=tissu transitoire
de réserve)
Tiges Croissance secondaire (cambium) Pas de croissance secondaire, absence d’un véritable
La tige croit en épaisseur avec l’âge tronc, parfois ils possèdent un port arborescent
Ce ne sont pas des vrais arbres
La tige conserve le même diamètre toute sa vie
Feuilles Nervation réticulée Nervation parallèles
Feuilles complètes sur les 2 faces Limbe à partir base primordium
Pétioles absents
Fleurs Fleurs-2 ou 4 ou 5-mères Fleurs-3-mères
Fleur type : 4 verticilles(ensemble de sépales, Symétrie dont on retrouve la trace même chez des
pétales,étamines et carpelles) fleurs très évoluées comme l’orchidée
Pollen monoaperturé (1 seule pore germinatif et une
symétrie bilatérale)
Racines Racine principale Racine fasciculée
Espèces 160.000 espèces 65.000 espèces
(Fabacées=16000 espèces, Astéracées = 20 000 espèces) (Orchédées=20 000 espèces, Poacées = 9 000 espèces)
Chapitre 13 : Angiospermes, anatomie et histologie :

49) Comparez les structures histologiques des tiges de monocotylédones et de dicotylédones.

Monocotylédone Dicotylédone
La tige a une symétrie axiale, au moins pour les
Oui Oui
faisceaux conducteurs
La tige a une écorce réduite parfois remplacée par une
Oui Oui
lacune
Nombre de faisceaux conducteurs Nombreux Peu
Peu différent du protoxylème (normalement le
Taille des vaisseaux de métaxylème Gros
métaxylème est plus gros que le protoxylème)
Structure secondaire absente Fréquente (bois, liber)
Épiderme avec cuticule et souvent stomates Oui Oui
Les plus gros sont (qui se sont différenciés Les faisceaux conducteurs sont groupés (xylème et
Faisceaux cribo-vasculaires (=faisceaux conducteurs)
en dernier) au centre phloème sont superposé)
Cambium Non Apparait entre xylème et phloème

33
50) Quels sont les tissus primaires mis en place par le méristème caulinaire ? Précisez. (4)

Parenchyme Collenchyme Sclérenchyme Épiderme


Structure Tissus peu différenciés à cellules Tissu vivant à parois épaissies par Tissu de soutien constitué de Tissu vivant constitué
isodiamétriques/allongées, cellulose (paroi secondaire), riches en cellules mortes à parois d'une assise unique
arrondies dans les angles. pectine. épaissies par un dépôt de de cellules de
lignine. revêtement jointives,
En amas. de cellules
Allongement cellulaire stomatiques et
achevé. parfois de poils.
Paroi externe
imprégnée de lignine
jointive et continue.
Méats/Lacunes Espaces entre les cellules du
espace libre intercellulaire,
permettant le passage à
parenchyme (dépend de la taille).
travers un tissu.

Fonction Photosynthèse, stockage et Grande résistance à la flexion et à la Confère dureté et rigidité à la Assise continue de
remplissage. Pas d’épaississement traction, une élasticité et une certaine plante cellules qui recouvre
secondaire de la paroi. souplesse les organes et les
protège contre la
dessiccation et les
agressions
extérieures tout en
permettant de
réguler les échanges
gazeux avec
l'atmosphère.

Où? Racines, rhizomes, tubercules, Dans les organes jeunes en croissance. Plus en profondeur que le
tiges aériennes ou souterraines, Ex: En anneaux/ilots sous l'épiderme collenchyme
fruits et graines. des tiges et des pétioles, ou accolé à des
vaisseaux conducteurs dans les pétioles
ou les limbes des feuilles.
Plusieurs Chlorophylliens, assimilateurs, Sclérides
types: palissadiques, lacuneux, de (isodiamétriques/irrégulière):
réserve, aqui-aérifères. Paroi secondaire et primaire,
cellule morte à maturité.
Fibres (très allongées): Paroi
secondaire et primaire,
cellules mortes de base.

Tissu primaire complexe : xylème et phloème : tissus vasculaires → sont présents dans la nervure centrale
d’une feuille

34
51) Quels sont les fonctions des tissus vasculaires ?

Caractéristiques générales:

• Fonction: Transport eau, nutriments et sucres entre les racines et les feuilles
Association de xylème et de phloème en faisceaux avec modalités d’association ≠ tiges p/r racines.

G.3.1: Xylème , Rôle = Transpiration: Racines→Tiges→Feuilles→Atmosphère.

types cellulaires :

Fibres de type Cellules de parenchyme "de Eléments de vaisseaux


trachéide contact"

Fonction Soutien des cellules. Assurent la sécrétion des ions dans le Conduction sève brute des racines jusqu’aux feuilles.
xylème ou des sucres au début du G.3.2: Phloème ,
printemps. Rôle = Translocation (mouvement des sucres): Feuilles → Racines,
fruits et/ou méristèmes.

Où: Chez les plantes Bordent les éléments de vaisseaux des


vasculaires primitives. plantes vasculaires dérivées
(Angiospermes).

Sève brute: Solution très diluée de sels minéraux: K, Ca, Mg, nitrate,
phosphate, sulfate, etc.)

Comporte les types cellulaires suivants:

Tubes criblés

• Cellule criblée: cellule allongées, vivante, sans noyau ni d’organites à extrémités ouvertes et dont les cloisons
transversales sont perforées (pour permettre le passage de la sève). Possède:

- Grande vacuole centrale: Circulation de la sève élaborée (solution de sucres, a.a.,etc.).


- Mince couche de cytoplasme le long de minces parois. Les parois transversales sont percées de pores et
constituent une plaque criblée.

Cellules compagnes

• Fonction: Contrôle des tubes criblés par régulation de la diffusion.

35
52) Quels sont les fonctions des feuilles ?

Fonctions:
Photosynthèse (dans le limbe)
 Les échanges gazeux avec l’extérieur (respiration, transpiration) grâce aux stomates
 stockage de l’eau
 pour reconnaître les différentes plantes selon : - la nervation (palmée, pennée ou parallèle), - la coupe du limbe
(entière/simple ou composée : palmée, paripennée, imparipennée), - position des feuilles (simples : opposées,
alternes, verticillées, opposées décussées ou composés : par rapport aux folioles : paripennées, imparipennées et
palmées) - absence ou présence de stipule ou/et de vrilles - forme du limbe

53) Schématiser une coupe transversale dans une racine de dicotylédones et précisez les fonctions des
différents tissus.
Cambium

ins
I
~
I

u
Simm
-

-
Perite
fidoderun(Seden de
Geor

Feuilles Tige Racine


Épidermes inférieurs et supérieurs 2 types de Association de tissu primaire - Epiderme
parenchymes (palissadique = - Épiderme - Parenchyme
photosynthétiques) et lacuneux = espaces - Parenchymes cortical et - Phloème (monocot)
entre les cellules) Faisceaux médulaire (=moelle) - Xylème (monocot)
- Faisceaux libéro-ligneux - Endoderme
(sclérenchymes, xylème, phloème) - Péricycle
- Collenchyme - Cambium - Moelle (monocot)
- Faisceaux libéro-ligneux (dicot)
Mise en place par le méristème apical Mis en place par les méristèmes Mis en place par le méristème primaire
caulinaire racinaire protégé par une coiffe

Ébauche florale Possibilité de croissance secondaire


chez les dicotylédones grâce au
cambium : xylème et phloème
secondaire

36
Chapitre 14 : Angiospermes, biologie florale :

54) Présentez les tendances évolutives de la morphologie florale.

Variabilités de ces structures, à la fois pour les structures reproductrices (gynécée et androcée) et le périanthe
(Corolle et calice, ou périgone).

Définition : Fleur = axe porté par le réceptacle soutenant 4 séries de pièces florales/verticilles :
- Le gynécée = les carpelles = verticille femelle = pistils
- L’androcée = les étamines = verticille mâle
- La corole = les pétales
- Le calice = les sépales
- Le périgone = l’ensemble des tépales = quand la corole et le calice sont identiques
• Variation du gynécée (carpelle = stigmate + ovaire + style) :
Gynécée de la fleur : composé des différents carpelles portés par le réceptacle. Partie renflée du carpelle = ovaire
(protège les ovules).
➔ Les fleurs hypogynes présentent un ovaire supère posé sur le réceptacle de la fleur
➔ Progressivement, fusion entre le réceptacle et l’ovaire => c’est l’ovaire infère adhérents (la paroi de l'ovaire est
soudée à la paroi du conceptacle) : pièces florales insérés au-dessus de l’ovaire => fleur épigyne. Cette position de
l’ovaire permet de protéger les ovules d’une prédation éventuelle.
➔ Ovaires infères non-adhérents ( ovaire séminifères) (l'ovaire est libre dans le conceptacle) pièces florales sont
insérés au niveau de l’ovaire. Les fleurs possédant ce type d’ovaire => fleurs périgyne ➔ Les carpelles sont en
nombre variable selon les familles de plantes.
➔ Chez les plantes possédant plusieurs carpelles, on observe que ceux-ci ont eu tendance à fusionner entre eux
au cours de l’évolution, cette fusion correspond à la placentation
➔Les modalités de fusion des carpelles = placentations.
➔ Si les carpelles fusionnent ensemble en gardant chacun leur propre loge = placentation axile.
➔ Si les carpelles fusionnent en formant une seule loge = la placentation pariétale ou centrale, selon que les
ovules soient insérés sur la paroi de l’ovaire ou sur une colonne centrale respectivement.
➔ La placentation centrale a évolué directement de la placentation axile par disparition des parois des ovaires
définissant les loges. Cette placentation centrale peut encore évoluer chez certains groupes vers une placentation
basale par diminution de la hauteur de la colonne.
• Variation de l’androcée (les étamines)
Comme pour le nombre de carpelles, le nombre d’étamines composant l’androcée peut varier. Ces étamines
peuvent être +- visibles selon l’ouverture de la fleur. Le nombre de pétales et de sépales est généralement
caractéristique des familles de plantes et des clades supérieurs.
L’association de la corolle et du calice peut former des fleurs de symétrie variable. Les fleurs actinomorphes
présentent une symétrie radiaire. Elles peuvent être divisées par plusieurs plans de symétrie passant par le centre.
Les fleurs zygomorphes présentent une symétrie bilatérale, peuvent être divisées par un seul plan de symétrie
passant par le centre.
• La répartition des sexes sur les fleurs :
Les fleurs et/ou les individus peuvent présenter uniquement des étamines, des carpelles ou les deux.
➔ L’hermaphrodisme Cas le plus fréquent : possèdent à la fois des organes reproducteurs mâles (étamines) et
femelles (gynécées).. Exemples : orme, merisier, jonquille, pissenlit.
➔ Les fleurs unisexuées : elles peuvent présentée uniquement l’un des deux sexes. - Les fleurs unisexuées mâles
présentent uniquement des étamines - Les fleurs unisexuées femelles présentent uniquement des carpelles.
Exemples : chêne, papyrus, houx.
La monoécie : Chez les espèces monoïques chaque plante possède des fleurs mâles et femelles sur le même
individu. Ces dernières peuvent être hermaphrodites ou unisexuées. Exemples : noisetier, aulne, châtaignier,
bouleau, noyer, maïs, ricin, concombre, melon, hêtre, chêne.
La dioécie : Chez les espèces dioïques les fleurs unisexuées mâles et femelles sont portées par des individus
différents. Exemples : saule, peuplier, papayer, palmier dattier, ginkgo, érable negundo, ortie dioïque, bryone,
mercuriale, compagnon rouge, compagnon blanc, kiwi, houblon, chanvre.

37
55) Quels sont les syndromes de pollinisation principaux ? Développez.

Définition: Le syndrome de pollinisation est l’ensemble des caractéristiques qui permettent à la fleur de transférer
efficacement le pollen en vue de la reproduction. Chaque mode de pollinisation est associé à un vecteur de pollen.

Les fleurs ont développé un trait morphologique floral spécialisé dans le but de n’attirer que certains animaux en
particulier. Réponses adaptatives venant des 2 parties, la fleur va se spécialiser pour fidéliser le pollinisateur et en
réponse, celui-ci va parfois se modifier morphologiquement pour s’adapter à la fleur.

La pollinisation est le transfert de pollen sur le stigmate : Il y en a de 2 types :


• Autopollinisation = autogame : le pollen d’une fleur atterrit sur le stigmate de la même fleur → pas de vecteur de
pollinisation
• La pollinisation croisé = allogame : le pollen d’une fleur atterrit sur le stigmate d’une autre fleur → meilleure car
permet d’éviter la consanguinité.

La fleur ayant développée des traits morphologiques floral pour n’attirer que certains pollinisateurs spécifiques, il existe
des vecteurs abiotiques et biotiques ou alors pas de vecteur (autopollinisation) qui permet sa pollinisation.

- Les vecteurs abiotiques (vent : anémochorie et eau hydrochorie) avantageux : la dispersion se fait sur de longue
distance et il n’y a pas de dépendance envers un pollinisateur. Grande perte de pollen suite au dépôt aléatoire de la
dissémination (un coût dans la production de pollen).
- Les vecteurs biotiques (animaux zoochorie et insectes) permettent une fidélité avec le pollinisateur : efficacité de
dispersion. Contrepartie est que la plante est dépendante du pollinisateur et elle doit dépenser de l’énergie en
récompense florale (nectar, solution sucrée, pollen) pour son pollinisateur.

a) plante zoophilie → vecteur biotique → pollinisation par les animaux

• Chauves-souris
›Syndrome : attirés par les fleurs blanches qui s’ouvrent la nuit
›Récompense : consomment le pollen
›Pollinisent bcp de cactus

• Les oiseaux (ex : colibri)


›Syndrome : attirés par couleurs très vive : jaune, rouge car bonne vision, fleurs peu odorantes car pas d’odorat très
développé
›Récompense : consomme le nectar fluide en grande quantité mais ne consomme pas le pollen
›Réponse adaptative venant de la fleur : elle possède une corolle tubulaire et pendante

b) plante entomophile → vecteur biotique → pollinisation par les insectes

• Par les abeilles (hyménoptère) :


›Groupe le plus important des pollinisateurs
›Dépendantes des ressources florales aussi bien pour les larves que pour les adultes
›20 000 espèces d’abeilles décrites
›Elles sont ubiquistes = on rencontre dans des milieux écologiques très différents
›Syndrome : attirées par les fleurs actives le jour jaunes, bleues et UV → jamais rouge. Fleurs à symétrie radiaire ou
bilatérale
›Récompense : fleurs qui produisent du nectar avec sucrose, odeur sucrée
›Réponse adaptatives venant de l’abeille : buzz pollinisation = pollinisation par vibration → le pollen étant contenu dans
les anthères fermées possèdent une petite ouverture, l’abeille va se posée sur l’anthère et faire fibrée ses ailes à une
certaines fréquences de sorte à ce que le pollen soit projetés à l’extérieur et se pose sur les pâtes de l’abeilles

• Papillons diurnes
›Syndrome : Fleurs rouges/pâle rose à corolles en long tube ou éperon et possédant une symétrie radiaire

38
›Réponse adaptative venant de la fleur : la fleur possède un long tube car le papillon possède un long proboscis (pièces
buccale)

• Papillons nocturnes
›Syndrome : Pas de vision de couleur → attirés par fleurs blanches et très odorante la nuit avec une symétrie radiaire
›Préfère les corolles tubulées profondes

• Mouches floricoles
›Syndrome : attirés par les odeurs très fortes d’excrément ou de viandes → ce qui les trompent souvent. Fleurs de
couleurs vives, plates à symétrie radiaire
›Récompense : nectar

c) Pollinisation par le vent (Plante anémophile) → vecteur abiotique

› Les fleurs sont peu attractives pour les insectes : pas de périanthe ou petit périanthe terne et sans éclats, pas de
parfum et pas de nectaire (glande qui sécrète le nectar).
› Par ailleurs, le pollen est produit en grande quantité et de petite taille (10-15µm).
› L’avantage est que le vent peut entraîner le pollen à plusieurs dizaines de kilomètres. → diminue la compétition avec
les parents
› Les inflorescences mâles sont pendantes, agitées par le vent.
› La floraison se réalise souvent avant l’apparition des feuilles. Souvent il y a une grande surface réceptrice du pistil.
› Les inconvénients sont que la rencontre du pollen avec les pistils est aléatoire et qu’il y a une perte d’énergie dans la
production abondante de pollen.

d) Pollinisation par déception :

› Les insectes sont guidés par les odeurs qu’ils captent et ils communiquent essentiellement via des composés
chimiques qu’ils émettent et/ou qu’ils reçoivent. Dans la majorité des cas, le signal envoyé par la plante correspond à ce
que l’insecte cherche : une source de nourriture/récompense florale.
› Cependant, dans quelques cas particuliers, le signal de la plante ne correspond pas à ce que l’insecte cherche. La
plante imite un autre signal pour tromper l’insecte.
› Les plantes peuvent imiter les phéromones du partenaire sexuel de l’insecte (déception sexuelle) ou imiter le parfum
d’une autre fleur qui offre des récompenses florales intéressantes (déception alimentaire).
› Dans les deux cas, la plante trompeuse n’offre pas de récompense florale au pollinisateur. Elle économise ainsi de
l’énergie. Ce système fonctionne bien sûr à la condition que la tromperie de la plante ne soit pas comprise par le
pollinisateur et que d’autres plantes soutiennent d’un point de vue alimentaire les populations de pollinisateurs.
Ce système de tromperie est fragile.

39
56) Pourquoi l’ovaire infère est une étape logique dans l’évolution des structures femelles chez les
plantes ?

Ovaire infère : il est situé au-dessous du plan d'insertion des pièces florales. Le réceptacle est concave (conceptacle).
L’évolution a favorisé un faible nombre de gamète femelle. Il y a donc un grand besoin de protection des structures et
des semences femelles. L’ovaire infère permet une meilleure protection des carpelles et des ovules par le réceptacle.

Chapitre 15 : Angiospermes : fruits et graines :

57) Quels sont les différents types de fruits et leurs caractéristiques ?

Les ovaires fécondés se transforme en fruits tandis que les ovules se transforment en graines (à l’intérieur du
gamétophyte femelle après la fécondation). Un fruit devient mature après l’intervention d’une phytohormone.

On distingue 2 types de fruits : les fruits secs et les fruits charnu → ils font parti des fruit simple (= issue d’une seule
fleur et un seul carpelle)

• Fruit charnu = possède un péricarpe charnu et des matières de réserves (présentent également dans la graine). Ces
matières de réserves sont stockées dans de grande vacuole et se composent de sucres, acides organiques, huiles,
parfois de l’amidon. Ces dernières sont élaborées par les feuilles lors de la photosynthèse.
- Drupe = endocarpe enduré (ex : pêche, cerise)
- Baie = complétement charnue (tomate, raison)
- Hespéride = épicarpe cireux (orange, citron)

• Fruit sec = le péricarpe est nu, sans matière de réserve (celle-ci ne se retrouve que dans la graine) et imperméable. Il
en existe de 2 catégories :

- les fruits sec déhiscent (s’ouvre à maturité et contient plusieurs graines)


› gousse = formé d’un seul carpelle mais avec 2 fentes d’ouvertures (cacahuètes)
› follicule = formé d’un seul carpelle et 1 fente d’ouverture
› capsule = formé de plus de 2 carpelles
› silices (fruits plus longs que larges) ou silicules (fruits aussi longs que larges) formé de 2 carpelles qui s’ouvrent

- les fruits sec indéhiscent (1 seule graine par fruit, pas nécessaire qu’il s’ouvre à maturité, il peut protéger la graine)
› akène = issu d’un carpelle unique et la graine n’est pas soudée au fruit, elle ne contient qu’une seule graine et il y en
a avec ailes (samare) ou sans ailes
› caryopse = la graine n’est pas libre → le tégument de la graine est soudé au péricarpe du fruit

On classe les fruits selon le type de développement et son origine :

› Vrais fruits = Uniquement issu du développement d’ un ovaire ou d’un carpelle


(cas de la majorité des plantes à ovaire infère)
› Faux fruits (pseudo-fruit) = fruit provenant de la transformation d’un ovaire infère (ovaire soudé au réceptacle). Ce
fruit est constitué d’éléments d’ovaires et d’éléments réceptaculaire)
(un faux fruit peut contenir des vrais fruits (ex : fraise))
› Fruits composés = fruits issus d’une inflorescence et de plusieurs carpelles (exemple : l’ananas)

40
58) Qu’est-ce qu’une capsule ?

Une capsule est un fruit sec déhiscent qui possède plus de 2 carpelles et 4 fentes de déhiscence. Il est issu d’un ovaire
à plusieurs carpelles soudé. Elle contient plusieurs graines Différents types de déhiscences:

1. Déhiscence septifrage: la déhiscence se fait par des fentes le long des lignes de suture des carpelles, qui se
trouvent ainsi séparée.
2. Déhiscence loculicide: les fentes se situent au milieu de chaque carpelle.
3. Déhiscence à fentes denticide: la déhiscence se fait par des valves stériles, les graines restant solidaires de la
structure interne du fruit ;
4. Déhiscence circulaire ou transversale: ouverture par détachement d'un couvercle apical.
5. Déhiscence poricide ou valvulaire: la déhiscence résulte de l'ouverture de valves ou de pores de dimensions
limitées, dans la partie haute de la capsule ; c'est l'agitation par le vent qui fera sortir les graines.
6. Déhiscence schizocarpique: gynécée constitué d'un ovaire composé qui se fragmente à maturité en morceaux
correspondant aux carpelles et nommés méricarpes.

59) Quels sont les différents modes de dissémination des graines et des fruits ?

Fonction d’un fruit = dissémination, plusieurs types selon que le vecteur soit abiotique ou biotique :
5 vecteurs de dissémination :

1) Anémochorie → fruit porté par le vent


- Structures adaptatives : les graines sont petites, ont parfois des ailes (samares) ou des parachutes (pissenlit)
Ex : Asteraceae

2) Hydrochorie → dissémination par l’eau ( la graine flotte sur l’eau)


Structure adaptatives : tissus lacuneux dans le fruit → les tissus possèdent de l’air → système de flottaison

3) Zoochore /zoochorie → par les animaux


• Epizoochore : fruits collants : le fruits reste en dehors de l’animal, il colle pour y rester accroché
• Endozoochore : fruits attractifs pour l’animal : l’ingère et la graine résistante est éliminée par les excréments.
• Myrmécochore : dissémination par les fourmis : les graines présentent une excroissance charnue (élaïosome)
• Anthropochore : dissémination par l’action et le déplacement de l’Homme (espèces cultivées et mauvaises herbes)

4) Barochore / barochorie pesanteur → les semences tombent au pied de la plante mère

5) Autochorie / autochore = auto-dissémination Expulsion des semences

41
60) Comparez les interactions plantes-animaux de la pollinisation et la dissémination.

Interaction plantes-animaux: Interaction plantes-animaux:


Pollinisation petits insectes Dissémination gros animaux
Animaux en jeu Majoritairement les insectes Animaux de toutes sortes
Différentes espèces? Relation souvent spécifique Relation multi-spécifique
Récompense quasi systématique Souvent involontaire (parfois
But de l’animal
(sauf déception) récompense: endozoochore)
Dépendance de l’animal Souvent Jamais (exception ?)
Ressource alimentaire fidèle et Parfois nutrition (dissémination
Avantages pour l’animal
adaptée (pas de compétition) endozoochore)
Inconvénients pour Co-extinction
Aucun
l’animal
Adaptations de la Adaptations de la plante au Adaptation de la plante au
plante/animal pollinisateur (réciproque) disséminateur (non-réciproque)
Souvent
Co-évolution Rare

Si l’insecte meurt, la plante peut


Co-extinction Souvent
mourir mais pas l’inverse
Dépendance de la plante Souvent Souvent
Pollinisateur fidèle et pas de pollen Ressource alimentaire fidèle et
Avantages pour la plante
étranger adaptée (pas de compétition)
Inconvénients pour la
Co-extinction et dépense d’énergie Parfois dépense d’énergie
plante
Épizoochorie/philie Pollen et abeilles Bardane et animaux poilus
Endozoochorie/philie Non Oui
Myrmécochorie/philie Non Lamiaceae et fourmis
Parfois
Anthropochorie/philie Oui

La pollinisation (pollen) des plantes est associée à des petits insectes alors que la dissémination (fruits) se fait par de
plus gros animaux. À l'issu de la pollinisation, la fleur se transforme en fruits contenant des graines. La dispersion des
graines est nécessaire à la survie et à la dispersion de la descendance de la plante. Cette dispersion repose sur
différentes stratégies mais souvent sur une collaboration avec les animaux. Cette collaboration disséminateur / plante
est le produit d'une coévolution, il va avoir des réponses adaptatives venant des 2 parties, la fleur va se spécialisé pour
fidélisé le pollinisateur (modifié sa corolle, la couleur, son odeur, ses récompense florales) et en réponse, celui-ci va
parfois se modifier morphologiquement pour s’adapter à la fleur.

61) Schématiser un fruit et ses différentes structures.

42
Chapitre 16 : Angiospermes : physiologie :

62) Les jardiniers amateurs pincent souvent les pointes de certaines tiges afin de favoriser une croissance
plus dense, plus touffue. Expliquez le phénomène.

Auxine = hormone végétale, synthétisée par les méristèmes apicaux, ils inhibent le développement des bourgeons
axillaires (rend la plante moins « touffue »). Cette hormone est transportée du haut vers le bas par le phloème.

En pinçant un méristème apical, on empêche l’auxine de se répandre dans la plante. Lorsque la concentration en
auxine inhibe le dév. de bourgeons axillaires, elle stimule l’élongation de la tige. En empêchant la diffusion de cette
hormone, on limite la plante en taille et on augmente sa densité. Résultat : une plante plus touffue.

NB : auxines supp : joue un rôle dans la maturation des fruits (formation de la chaire), et donc elle peut être
synthétisée également par l’embryon

63) Qu’est-ce qu’un fruit parthénocarpique ? Quels sont les deux hormones végétales utilisées dans la
production de ces fruits ?

Parthénocarpie =
- Formation d'un fruit sans fécondation entre gamètes ; le fruit est dépourvu de graines ou bien les graines
présentes n'ont pas d'embryon.
- Peut être obligatoire, par exemple chez la banane, ou facultative et occasionnelle. Dans ce dernier cas, des
conditions environnementales influencent la parthénocarpie.

Hormones végétales :
- auxines (stimulent la production des racines, l’arrangement des cellules, les mitoses, le développement des
organes et la production d’éthylène)
- gibbérellines (provoquent la sortie en dormance des graines)

64) En quoi l’éthylène est une hormone végétale particulière ?

Particularité: Hormone gazeuse, pas de transport polarisé et diffusion dans les tissus. Favorise la chute des feuilles
réduit la croissance en longueur

Les hormones sont des molécules organiques pouvant influencer la physiologie et le développement des plantes et
des animaux, et ce, même en faible concentration. Elles jouent, un rôle important dans la croissance et la floraison de
la plante.
La composition de cette molécule est très simple (2CH2).
L’éthylène est synthétisé à partir de la méthionine et est diffusé sous forme de gaz de manière diffuse.
Pas de transport polarisé, action locale.
Effet est opposé à l’auxine, important dans la maturation des fruits (changement de couleur, mûrissement), favorise la
chute des feuilles réduit la croissance en longueur des cellules. ). Lorsque l’on administre de l’éthylène, on obtient des
plantes plus petites avec une floraison qui se termine beaucoup plus vite. Les fleurs mûrissent beaucoup trop
rapidement et demeurent petites.

43
65) Quels sont les macroéléments les plus importantes ? Pourquoi ?
N P K Ca S Mg

1. Azote

o Fixation de l'azote atmosphérique sous forme de nitrate grâce à des bactéries du sol ou des symbioses
avec des bactérie/champignons.
o Synthèse de protéines et de métabolites secondaire (ex : alcaloïde).
o Facteur limitant de la croissance

2. Phosphore

o Strictement indispensable à la vie cellulaire


o Les ions phosphates sont métabolisés pour former des groupements phosphates assurent la liaison entre 2
résidus organiques.
o La liaison entre phosphate et un reste organique confère à la molécule un niveau énergétique élevé.
o L’absence de P provoque un problème dans la floraison, une carence se remarque par une couleur vert
foncé dans les feuilles, une malformation de la feuilles et l’apparition de tâches nécrotiques

3. Potassium

o Biosynthèse de composés: protéines et des polysaccharides.


o Maintien de l’équilibre acido-basique avec les anions (accumulé dans les vacuoles).
o Participe à l’activation des enzymes.
o Assimiler sous forme de phosphate dans la vacuole
o Il peut exister des symptômes propres à la déficience en potassium comme la nécrose

4. Calcium

o Contrôle de l’ouverture des canaux ioniques transmembranaires.


o Messager secondaire de certaines hormones (ex: Éthylène).
o Neutralisation des acides organiques.
o Stimule la croissance des tiges
o Diminue la perméabilité au potassium et au fer

5. Souffre

o Constituant essentiel des acides aminés


o Utilisé dans la synthèse de nouveaux acides aminés et de protéines → protéines Fe-S, coenzyme A
o Formation des ponts dans les protéines
o La carence provoque la chlorose

6. Magnésium

o Assimilé sous forme de cation


o Constituant de la chlorophylle : chlorose en cas de carence
o Activateur d'enzyme de la photosynthèse, kinases et autres
o Transférable des tissus âgés aux jeunes en cas de carence

44
Chapitre 17 : Angiospermes : diversité :

66) Quels sont les principaux types biologiques chez les plantes à fleurs ?
Les types biologiques sont basés sur les points végétatifs pendant la mauvaise saison (quand la plante ne grandit
plus)

• Phanérophytes = les bourgeons dormants aériens sont à plus de 30 cm du sol . On distingue les
macrophanérophytes et les nanophanérophytes

• Epiphytes = points végétatifs sur une autre plante, se sert d’autres plantes comme support pour pousser, rare
dans nos climat tempéré

• Chaméphytes = les bourgeons dormants aériens se trouve à – de 30 cm de sol, ce sont des organismes ligneux.
Chaméphytes frutescents (dans les landes)
Chaméphyte en coussinets (dans les montagnes),
Chaméphyte rampants (lianes)
Chaméphyte succulents (réserve d’eau)

• Hémicryptophytes = les bourgeons dormants sont à la surface du sol. On distingue les hémicryptophytes
cespiteux (en touffes) ou en rosette

• Géophytes = ils présentent une structure souterraine : les bourgeons passent l’hiver sous le sol. Il y a
différentes origines de cette structure : rhizomes, tubercules ou bulbes

• Thérophytes = plantes qui réaliser tout leur cycle en quelques mois ou en une année, elles produisent des
graines et disparaissent → graines qui passent l’hiver

• Hydrophytes = il passe la mauvaise saison dans l’eau. On distingue l’hydrogéophytes (dans le sol et dans l’eau),
l’hydrohémicryptophytes (passe l’hiver sur la base) et l’hydrothérophytes (passe l’hiver sous forme de graine
dans l’eau)

45
67) Dans une forêt tropicale, on retrouve principalement des grands arbres, comment pourriez-vous
expliquer cela en comparaison avec d’autres écosystèmes comme les steppes ?

• Limiter la perte d’eau en diminuant le rapport surface/volume, elles vont mettre en place un juste milieu entre perte
et stockage d’eau (dans le parenchyme).

Pour imiter la perte d’eau :

- Microphyllie : réduction des surfaces foliaires via des microfeuilles ou présence d’aiguilles, d’écailles → limiter la
surface d’échange

- Aphyllie (cas extrême) : absence de feuilles, photosynthèse via la tige verte (riche en chlorophylle)
• vitesse de transpiration diminue : poils hermétique
• Feuilles coriaces = sclérophyllie = feuilles persistantes, rigides et des stomates enfoncés dans des cavités sous-foliaire
• Stockage d'eau = succulence = formation de tissu charnus capable d’emmagasiner des réserves d’eau
• Investir dans l'application souterraine → permet le stockage d’eau par 2 moyen :
- Extension horizontale : récupérer un max d’eau de pluie
- Extension verticale : chercher un max d’eau dans les nappes phréatiques

68) Quelles sont les caractéristiques des Rosaceae ? Donnez quelques exemples de la flore de Belgique.

Caractéristiques de la famille:

• Dicotylédones
• Fleur : 5-mères ; étamines souvent nombreuses (>15) ; ovaire supérieur ou inférieur ; 5 sépales externes (=épicalie) ,
5 pétales
• Fruit variable : Rosoideae : fruit = akène ou drupéole
• Spiraeoideae : fruit = très variable. Drupe, drupéoles, follicules, akène, cynorrhodon.
• Ex : roses, pruniers, pommier

• Habitat: cosmopolite (surtout Hémisphère Nord). Sous-bois, marais salés, eau douce, toundra
• Type biologique: herbacées, ligneuses (pionnières), herbacées, buissonnantes et arborescentes.
• Particularité chimique: glycosides cyanogéniques et sorbitol (sucre).
• Inflorescence: fleurs sont souvent voyantes, à symétrie radiaire.

• Sexualité: fleurs hermaphrodites (rarement unisexuées).


• Androcée: étamines nombreuses (>15 ou <10).
• Gynécée: Ovaire supère ou infère.
• Fruit: Hypanthium (réceptacle) croit avec l’ovule → faux fruit. Possibilité d’akène ou de drupes.
• Utilité: fruits comestibles en régions tempérées (pomme) et espèces ornementales.

Exemples: pommiers (Malus domestica). Genre Prunus: P. dulcis (amandes), P. armeniaca (abricots), P. avium
(cerises), P. persica (pêches), P. domestica (prunes). Genre Pyrus (poires), Rubus (mûres, framboises) et Fragaria
(fraises).

46
69) Quel est l’avantage de la multicellularité chez les plantes ? Donnez quelques exemples.

1. Accroissement de taille:

o Vitesse de sédimentation↓↓: Avantage important pour des organismes planctoniques.


o Évitement des prédateurs: Cénobe moins facilement phagocyté qu’une cellule isolée.
𝑆𝑢𝑟𝑓𝑎𝑐𝑒 ↑2
o Si la taille augmente: le rapport 𝑉𝑜𝑙𝑢𝑚𝑒 ↑3 DIMINUE → ↓surfaces de contact avec le milieu
extérieur→facilitation de l’homéostasie → Limite l’impact d’agressions physicochimiques.

2. Division du travail:

o Unicellulaires: Division cellulaire interrompt les autres activités de la cellule


o Pluricellulaires: Spécialisation de cellules somatiques et germinales → Reproduction simultanée avec
les fonctions végétatives normales du pluricellulaire!

3. Survie du parent:

o Unicellulaires: Mitose mère → deux cellules filles, perte de la mère: population totale +1.

o Pluricellulaires: Mitose cellule germinale → deux individus, survie du parent: X2 poptotale +2.

70) Quelles sont les caractéristiques des champignons, leur diversité et leur importance ?

Embranchement des Eumycètes = Champignons vrais

1. Généralités

 Structure: absence de flagelles et de cellulose.

 Paroi cellulaire: chitineuse.

 Régime: Osmotrophie.

 Utilité: biosynthèse de la lysine (a.a.) particulière.

 Modes de vie :

o Saprophytes1 (50% des espèces)


o Mutualistes2 avec les plantes (mycorhizes: 10%)
o Mutualistes avec algues et bactéries (lichens: 15%)
o Mutualistes avec animaux (1%)
o Parasites3 des plantes (15%)
o Parasites d’animaux (Microsporum audouini, Tricophyton rubrum, Candida albicans → 2%) o Parasites
de champignons (1%) /!\ Un bon parasite ne tue pas son hôte.

Les Eumycètes filamenteux sont les organismes les mieux adaptés à la dégradation des matières végétales
solides. Groupes: Zygomycètes (±1000 sp), Ascomycètes (± 48000 sp) et Basidiomycètes (± 30 000 sp)

1 Saprophytisme: Détritivores; utilisation de la matière organique dans les déchets.


2 Mutualisme: Interaction où les organismes impliqués tirent des tous avantages de leur interaction. 3 Parasitisme:
Relation où un des intervenants (le parasite) tire profit de son hôte (effet négatif).

47
71) Quelles sont les caractéristiques des Poaceae ? Donnez quelques exemples de la flore de Belgique.

Caractéristiques de la famille:

• Habitat: cosmopolite. Déserts, marins, toutes altitudes.


• Type biologique: herbacées, rhizomateuses, arborescentes (bambous tropicaux).
• Tiges = chaumes: section transversale ronde ou elliptique, pleines ou creuses, avec de la silice.
• Feuilles:

o 1 feuille/nœud.
o Limbe: linéaire à nervation parallèle.
o Gaine entourant la tige avec une longue ligule soudée à la face intérieure du sommet de la gaine
(dépasse un peu).

• Inflorescence: épillet.

o Regroupements: épi, panicule, cyme ou racème d’épillets.


o Constitution de l’épillet: axe très court (rachis), portant des fleurs de petite taille. Présence de
plusieurs bractées:
▪ 2 glumes.
▪ 1 lemme ou glumelle inférieure.
▪ 1 paléole ou glumelle supérieure.
▪ Taille: < qq cm.

• Sexualité: fleurs bi ou unisexuées, pollinisation anémophile, fortement réduites en taille et en nombre de


pièces florales.
• Périgone: 2-3 lodicules ou glumellules, souvent translucides et entourent les 3 étamines et pistil.
• Androcée: 3 étamines. Les anthères sont fixées au filet par le dos, à lobes libres à chaque extrémité et plus ou
moins divergents.
• Gynécée :

o Placentation: 2-3 Carpelles, 1 loge et 1 ovule.


o Ovaire: supère, avec 2-3 styles libres ou quasi soudés à la base.
o Stigmates: plumeux à grande surface réceptrice.

• Fruit et graine: caryopse (grain) → Akène à 1 graine soudée à la paroi interne.


• Dissémination: souvent zoochore ou anémochore.
• Pollinisation: anémophile.
• Embryon: présence d’un scutellum latéral (cotylédon modifié).
• Utilité:

o Nutrition humaine et bétail par les graminées: environ 70 % de la production agricole Exemples: blé
(Triticum aestivum), l’orge (Hordeum vulgare), l’avoine (Avena sativa), le sorgho (Sorghom bicolor), le
maïs (Zea mays), le riz (Oryza sativa), la canne à sucre (Saccharum officinale).
o Contrôle de l’érosion.
o Fermentation alcoolique: approvisionnement en sucres.
o Bambous (zones tropicales):
▪ Pousses: comestibles.
▪ Fibres: production de papier.

48
▪ Tiges robustes : construction.

72) Que représente cette illustration ? Donnez la classification de cet organisme. Décrivez son anatomie et
ses caractéristiques diagnostiques.

Si on a 1 carpelle et 2 fentes de déhiscence → Gousse


Ovaire: supère. Un à plusieurs ovules alignés sur 2 rangs

gousse.
Gousse de petit pois Fabaceae, Dicotylédone

Hépatique: Marchantiophyta→Bryophyte Leurs


particularités :

73) Que représente cette illustration ? Donnez•la classification


Structure végétative
de cesen thalle ou en Décrivez
organismes. feuille. leur anatomie
et leurs caractéristiques diagnostiques. • Reproduction asexuée par des corbeilles à
propagules visibles sur le dessin.
• Présence de Gamétangiophores: structures en
forme de parasol composés d'un pédoncule et d'un
chapeau portant les gamétanges. Ils sont de deux
types:

▪ Archégoniophores: chapeau à neuf lobes


profondément découpés et portent à leur
face inférieure les archégones.
▪ Anthéridiophores: chapeau à huit lobes
peu marqués, portent les anthéridies dans
des cryptes de leur face supérieure.

74) Expliquez le clade suivant. Précisez les grandes étapes de l’évolution des végétaux.

1. Par séquençage de l’ARN ribosomial des êtres vivants,


on peut les répartir en 3 domaines: 1. Le domaine des
Bactéries. D’un point de vue génétique, les

bactéries et les archaebactéries sont aussi distantes


entre elles qu’elles ne le sont chacune des Eucaryotes.
Bactéries et Archées sont toutes unicellulaires. Leur
matériel génétique n'est pas entouré d'un noyau et
elles sont généralement plus petites que les cellules
eucaryotes. Ex: Escherichia coli, appelée aussi
colibacille, a une taille d'environ 1 μm de diamètre
pour 2-3 μm de long (1 μm = 10-6 m).
49
2. Le domaine des Archées (Archaea ou Archaebactéries).
3. Le domaine des Eucaryotes ou Eukarya. Les différents règnes Eucaryotes (protistes, fungi,
plantes

et animaux) sont eux relativement semblables. Ils possèdent un noyau entourant leur
matériel génétique et sont de taille plus grandes (5 à 750 μm de diamètre).

C'est le microbiologiste américain Carl Woese qui fut le premier à proposer cette classification à trois
domaines en 1977 suite à sa découverte des Archées.

LECA: Ancêtre commun des organismes eucaryotes. LUCA: Ancêtre commun des organismes
cellulaires.

Grandes étapes de l’évolution des végétaux:

• L’Hadéen (-4.6 à -3.5x109 années): de l’apparition de la Terre à l’origine des premières


cellules.
• L’Archéen (-3.5 à -2.5x109 années): fossiles = cyanobactéries. Transform. atm. car apparition
vie.
• Le Protérozoïque (-2.5 à -0.57x109 années): microfossiles plus diversifiés (certains
eucaryotiques).
• Le Phanérozoïque: ↑fossiles macroscopiques, débute par le Cambrien (-570 à -505 millions
d’années).

Les premières bactéries se sont développées dans un milieu sans oxygène (anaérobie) et
étaient hétérotrophes → consommation de carbone présent dans la soupe primitive. Leur
diversification engendre deux grandes lignées d’organismes: les Eubactéries et les
Archéobactéries.

•  Apparition des cyanobactéries.


•  Diversification morphologique: Chez les Cyanobactéries, le passage de l'état uni- à l'état

pluricellulaire a emprunté deux voies:

o Formation de cénobes (Ordre des Chroococcales (algues bleues)).


75) Que représente cette illustration ? Donnez la classification de ces organismes ? Décrivez leur anatomie
o et leurs caractéristiques
Formation trichomes (gr. trichos, poil)  Conséquences de l’apparition des
de filaments oudiagnostiques.
cyanobactéries:
Mode de placentations, communs aux angiospermes.
o Production d’ozone (O3): épaisseur suffisante pour protéger les écosystèmes (-450 x106 ans). o
Développement du métabolisme hétérotrophe (respiration): ↑[O2] permet l’apparition d’un

type de métabolisme énergétique hétérotrophe: la respiration (↑efficacité p/r fermentations). o


Rétrécissement des niches écologiques des bactéries anaérobies: maintien en habitats 50
On distingue 3 types de placentation :

1. Placentation pariétale: les carpelles soudés sont


ouverts. L'ovaire comporte une seule loge quel que
soit le nombre des carpelles. Les placentas se
trouvent à la périphérie.

2. Placentationaxile:lescarpellessoudéssontfermés.L'ovaire
comporte plusieurs loges, autant que de carpelles. Les
placentas se trouvent contre l'axe de l'ovaire.

3. Placentation centrale: les carpelles soudés sont fermés


mais cloisons non-formées ou disparues. L'ovaire ne
comporte qu'une seule loge. Les placentas se trouvent au
centre de l'ovaire. (placentation basale si ↓hauteur colonne).

76) Quels sont les caractéristiques de la vie et les 4 types de métabolisme principaux ? Donnez des
exemples d’organismes qui présentent ces métabolismes.

État non diffus: tous les organismes sont constitués de cellules (théorie cellulaire). La cellule est délimitée par, au
moins, une bicouche lipidique contenant un cytoplasme. Cellule complexe et très organisée.

Composition chimique particulière basée sur le carbone (sucres, protéines, acides nucléiques, lipides, métabolites
secondaires) qui est ≠ de la composition chimique terrestre (CHONPS).

Systèmes ouverts: échange (flux), avec le monde extérieur, de matière et d’énergie pour croître et se reproduire
(=métabolisme). Besoin d’énergie, de carbone et d’un pouvoir réducteur !
Présence d’un métabolisme énergétique : ensemble des réactions chimiques

• Anabolisme: élaboration de molécules complexes.


• Catabolisme: dégradation de molécules complexes.

La vie apparaît quand commence la cellule: Une entité est vivante si capable de : se nourrir, se reproduire, respirer,
éliminer les déchets, synthétiser et dégrader, de croître et de réguler les activités de l'organisme

L’individu doit être hiérarchisable: genre en


famille-famille en ordre-ordre en classe- classe en embranchement-embranchement en règne .

Quatre types fondamentaux de métabolismes :

▪ Chimioautotrophe
▪ Photohétérotrophe
▪ Photoautotrophe
▪ Chimiohétérotrophe

51
77) Quelles sont les principales hormones végétales et leurs effets ?

NOM EFFETS - ACTIONS


Stimulent:

✓Les mitoses (différenciation du cambium).


✓Le grandissement des cellules.
✓Le développement des fruits (obtention possible de fruits
parthénocarpiques).
✓La synthèse d'éthylène.
✓La rhizogenèse: induction des racines adventives sur les
AUXINES boutures, mais inhibition de la croissance des racines.

Acide B indole acétique (A.I.A) Inhibent:

✓Les bourgeons axillaires (dominance apicale).

Action:

✓ L'A.I.A. est catabolisé par les tissus végétaux. Il subit une


photo- oxydation importante.
✓En culture in vitro à forte concentration, permettent la
formation de racines.
Stimulent:
CYTOKININES (Proche de l'adénine)
✓La cicatrisation des cellules.
Molécules naturelles: ✓Suppriment la dominance apicale en permettant le
développement des bourgeons auxiliaires (ramification).
Kinétine Zéatine IPA ✓Retardent la sénescence des feuilles et vieillissement des
fruits.

52
Inhibent:

✓La rhizogenèse.

Action:

✓En culture in vitro, rapport Auxines/Cytokinines important.


Stimulent:

✓L’élongation des cellules → des tiges.


✓La germination: Levée des dormances, des semences et des
GIBBERELLINES (groupe des bourgeons.
terpènes) + de 80 gibbérellines GA3 ✓Le développement des fruits parthénocarpiques.
= acide gibbérellique
Action:

✓Remplacent l'action du froid et des jours longs chez les


plantes bisannuelles.

Stimulent:

Action opposée à celle de GA3

✓Stimulation de production de protéines de réserve (Teneurs


élevées au cours du développement des graines).

ACIDE ABSCISSIQUE = ABA


✓Blocage des germinations prématurées.

Action:
✓Induit la fermeture des stomates.

✓Régulation de la transpiration (condition de vie difficile,


stress hydrique).

Stimulent:

✓L'abscission (chute des feuilles, fleurs et fruits). ✓La tubérisation.


✓Croissance des tiges des plantes aquatiques.
ETHYLENE
CH2 = CH2 Synthèse à partir de la Inhibent:
méthionine (AA)
✓La croissance en longueur des cellules.

53
Action:
✓Maturation des fruits (surtout charnus) : changement de couleur, de
dureté (digestion enzymatique de la pectine), augmentation des sucres.

Plusieurs actions sont connues à l’acide jasmonique :

✓Stimule la fabrication de diverses protéines dans le cas d’attaques


parasitaires, de blessures, etc.
L’acide jasmonique

✓Réduit la croissance en longueur des cellules.


Exemple de protéine produite:
✓Glyxoprotéines: permettent la redistribution de l’azote de cellules
sénescentes (↑réserves ).

Les brassinostéroïdes
✓Augmentent les résistances aux stress (froid) et aux maladies.

✓Participe à la résistance de la plante aux pathogènes.


L’acide salicylique

Plusieurs actions sont connues aux polyamines:

Polyamines dérivés d’a.a. (cadavérine,


✓Arrêt de la croissance: ssi blocage de la synthèse de polyamines.
putrescine, spermidine, spermine,
agmatine) ✓Augmentation de la synthèse de polyamines: ssi application d’auxines,
cytokinine et gibbérellines.
✓Baisse de la teneur en polyamines: ssi sénescence des organes végétaux.

78) Que représente cette illustration ? Donnez la classification de cet organisme. Décrivez son anatomie et
ses caractéristiques diagnostiques.

Cône (femelle ?) de gymnosperme. Diagnostic:


Grands cônes développés au sommet de certaines pousses de
l'année.

Persistent plusieurs années: ici, probablement un cône de 2 an


brun et lignifié aux écailles écartées par temps sec.

Description de l’anatomie (si femlelle. Si mâle, anatomie


différente):
 Constitués d’un axe supportant des bractées (feuilles
réduites) avec écailles ovulifères à leur aisselle.

 Écailles ovulifères (= mégasporophylle) portent deux


mégasporanges tégumentés (ovules) sur la face adaxiale (vers
l'apex) concrescents (sessiles et soudés) à l'écaille.
54
79) Quelles sont les caractéristiques des procaryotes photosynthétiques (cyanobactéries) ?

Caractéristiques générales:

 Seul groupe de Procaryotes à pratiquer la photosynthèse oxygénique. Aussi groupe le + complexe.

𝑟𝑎𝑦𝑜𝑛 ɣ
 Grande importance écologique: cycle de l'oxygène et de l'azote. (O2 → O3: couche d’ozone).

 Rôle essentiel dans le développement de la vie sur Terre → 1ers producteurs d'oxygène moléculaire.  Ancêtres des
chloroplastes des cellules eucaryotiques.

80) Que représente cette illustration ? Donnez la classification de ces organismes. Décrivez leur anatomie
et leurs caractéristiques diagnostiques.

Nous voyons ici un Ptéridophyte ressemblant fortement à Polypodia


vulgare (Polypode commun). La partie feuillue est appelée fronde et
constitue le sporophyte de la plante. Le gamétophyte est réduit et
n’apparait pas sur la photo (nécrose déjà achevée). Il possède un
rhizome rampant ainsi que de nombreuses racines adventives et
stolons. Possède des organes communs aux Métaphytes (racines, tiges,
feuilles). Le sporophyte est dominant dans le cycle de développement.

81) Que représente cette illustration ? Donnez la classification de ces organismes. Décrivez leur anatomie
et leurs caractéristiques diagnostiques.

55
Nous voyons ici deux espèces de Bryophyte,
présentant respectivement 3 et 1 Sporophytes
composés de capsules sporique, d’une tige (soie)
et d’un opercule, déhiscent à maturité. Le
gamétophyte haploïde est dominant et comporte
des rhizoïdes à sa base.

82) Que représente cette illustration ? Donnez la classification de ces organismes. Décrivez leur anatomie
et leurs caractéristiques diagnostiques.
Cône (femelle ?) de gymnosperme. Diagnostic:

Grands cônes développés au sommet de certaines pousses


de l'année. Persistent plusieurs années: ici, probablement
un cône de 2 an brun et lignifié aux écailles écartées par
temps sec.

Description de l’anatomie:
- Constitués d’un axe supportant des bractées (feuilles
réduites) avec écailles ovulifères à leur aisselle.
- Écailles ovulifères (= mégasporophylle) portent deux
mégasporanges tégumentés (ovules) sur la face adaxiale
(vers l'apex) concrescents (sessiles et soudés) à l'écaille.
83) À certains points de vue, les fucus ont un cycle de développement commun au nôtre. Expliquez.

1. Le fucus est dioïque → individus mâles et femelles.


2. Anisogamie:les gamètes femelles sont plus gros et en moins grand nombre que les gamètes mâles.
3. Cycle de l’algue: monogénétique diploïde (monogénétique car une seule génération morphologique assure le
déroulement du cycle, et diploïde car correspond à des thalles diploïdes).
4. Les méiospores se comportent comme des gamètes et la méiose peut donc être qualifiée de gamétique
(comme homme). Dans ce type de cycle, les gamétophytes sont diploïdes.

Cycle de l’algue: monogénétique diploïde

Cycle de l’homme: monogénétique diploïde

84) Que représente cette illustration ? Donnez la classification de ces organismes. Décrivez leur anatomie
et leurs caractéristiques diagnostiques.

56
Nous voyons ici une espèce de Bryophyte, dont les
sporophyte ne sont pas visibles. Le gamétophyte
haploïde est dominant et comporte des rhizoïdes à sa
base. Il prend toute la place mais reste accolé au
substrat. probablement Bryopsida → Mniaceae.

85) Quel est l’avantage de l’accumulation de matière de réserve ?

Les lipides (graisses) sont des substances hydrophobes et insolubles dans l’eau, utilisée par les plantes pour stocker de
l’énergie (huile). Un avantage des lipides comme substance de stockage réside dans le fait que leur énergie chimique
est supérieure par rapport aux glucoses et aux protéines. La cellule doit donc stocker moins et peut se permettre de
stocker plus !

Les substances de réserve intracellulaires telles que l’amidon conviennent d’ailleurs mieux pour cette tâche que les
petites molécules solubles ; en effet en étant moins solubles les polyosides ne développent qu'une pression osmotique
faible et leur accumulation dans la cellule ne modifie pas ses propriétés. Ces graisses stockées peuvent être
hydrolysées par l’organisme afin qu’il puisse s’en servir comme source d’énergie.

86) Quels sont les différents types de cycles de développement chez les plantes ? Donnez un exemple pour
chaque type.

87) Que représente cette illustration ? Donnez la classification de ces organismes. Décrivez leur anatomie
et leurs caractéristiques diagnostiques.

Nous voyons ici une espèce de Bryophyte,


dont les sporophytes ne sont pas visibles. Le
gamétophyte haploïde est dominant et
comporte des rhizoïdes à sa base. Il prend
toute la place mais reste accolé au substrat.
probablement Bryopsida → Mniaceae.

88) Quelles sont les caractéristiques des algues, leur diversité et leur importance ?

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• Algues: Protoctistes avec majorité d’espèces photoautotrophes. Groupe paraphylétique.
• Habitat: Majoritairement aquatique, avec une phase flagelle.
• L'appareil végétatif: Thalle → structure simple (peu de diff. cellulaire et pas d'organes spécialisés).
• Tailles et pigments divers: chlorophylle a, b et pigments accessoires rouge, bleu et brun.
• Reproduction: sexuée et asexuée (mitose) → Oogonies et anthéridies chez les pluricellulaires

Diversité :

Importance écologique (dias)

1. Plusieurs écosystèmes:

a. Marins: phytoplancton.
b. Eaux douces: phytoplancton.
c. Terrestres:lichen.

2. Production oxygène (océans).


3. Base de la chaîne alimentaire aquatique → Producteur primaire principal ( écosystèmes marins).

Importance économique (dias)

1. Lutte contre la pollution (bioindicateurs) et traitement des eaux.


2. Alimentation → Consommation directe (sushis)
3. Cosmétiques
4. Pharmacie
5. Industrie papier (Alginates → algues brunes)
6. Agriculture (fertilisant) et Aquaculture.

Trois types de molecules d’intérêt:

1. Alginates et acides alginiques (stabilisants dans l’industrie du papier) → Algues brunes (Laminaria japonica).
2. Carraghénanes (utilisées pour augmenter la viscosité des liquides) → Algues rouges.
3. Agars (utilisés pour analyse microbiologie et cuisine), produite à partir des algues rouges.

89) Décrivez les modifications structurales liées à l’absorption d’eau chez les Sphagnum.

Caractéristiques générales:

• Niche écologique théorique6: zones humides (reproduction) et assez ensoleillées (photosynthèse).


• Niche écologique réalisée7: là où les arbres (compétition pour la lumière) ne se sont pas développés.
• Habitat résultant: Tourbières → Survie par quiescence: Pause de l’organisme lors de pénuries d’eau.
• Les sphaignes sont donc excellentes en matière de colonisation par leur capacité de rétention d’eau.
• Besoin d'eau pour la reproduction et forte résistance à la sécheresse (grande capacité pionnière).

2 types de cellules de rétention d’eau sont présentes chez les sphaignes.

• Les chlorocystes: contenant des chloroplastes verts → Photosynthèse.


• Les hydrocyste: cellules mortes ayant pour fonction le stockage de l'eau (par 2-5 pores).

→ Ce sont ces modifications structurales qui permettent l'absorption d'eau dans les cellules mortes.

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90) Qu’est-ce qu’un groupe monophylétique ?

Un groupe monophylétique est un groupe d’organismes qui contient un ancêtre et l’ensemble de ses descendants.

91) Que représente cette illustration ? Donnez la classification de ces organismes. Décrivez leur anatomie
et leurs caractéristiques diagnostiques.

Monocot: 6 tépales sur 2


cycles→ Liliaceae→gynécée à 3
carpelles →herbacée à
bulbe→ Probablement une tulipe
sauvage.

92) Quelles sont les caractéristiques des plantes domestiquées ?

Plusieurs caractéristiques différentes par rapport à leurs ancêtres sauvages.

Ex. maïs, différences suivantes par rapport au maïs sauvage:

• Absence de dormants (graines qui ne germent pas la première année)


• Régularité dans la maturation des graines
• Tige solide
• Germe toute l’année
• Gros grains
• Adaptation des différentes variétés aux différents climats de culture
• Homogénéité des populations

Si on compare la carotte sauvage et la carotte cultivée, on remarque aussi un nombre important de différences des
variétés cultivées :

• Racine orange bien développée


• Couleur orange (concentration importante en carotène) liée à l’expression du gène PSY.

Les variétés cultivées sont aussi caractérisées par une uniformité génétique. Cette uniformité est aussi un avantage
dans la simplification des modes de gestions agricoles (engrais, arrosage, pesticide, ...).

Si simplifiés à outrance en termes de diversité spécifique et génétique: très fragiles car très peu résilients.

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Par ailleurs, toutes les plantes ne sont pas propices à la domestication. Les plantes autogames comme le blé sont
beaucoup plus faciles à domestiquer que les plantes allogames.

Les plus importantes: céréales (toutes Poaceae), tubercules, légumineuses (Fabaceae), oléagineuses, légumes, les
plantes sucrières, les fruits, les plantes à fibres.

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