Vous êtes sur la page 1sur 12

CHAPITRE 1- Cours 1 : Classification des êtres vivants

Cellule procaryote et cellule eucaryote organisme unicellulaire et pluricellulaire

Cellule procaryote toujours organisme unicellulaire


Cellule eucaryote organisme unicellulaire et pluricellulaire
La cellule est l’unité structurale, fonctionnelle et reproductrice de l’être vivant. C’est la petite unité
constituant l’être vivant.

Principales différences entre cellule procaryote et cellule eucaryote


Cellule procaryote Cellule eucaryote
Taille 1 - 5µm Moyenne de 20µm
Noyau Pas d’enveloppe nucléaire Présence d’enveloppe nucléaire (noyau)
Génome (Chromosome) 1 seul chromosome circulaire 2 ou plus
ARN polymérase 1 seule pour ARNm, ARNr, ARNt 3 ARN polymérases
Division Scissiparité OU DIVISION BINAIRE Mitose et méiose
Ribosome 70S (50S pour G S/U, 30 pour P S/U) 80S (60 G S/U, 40 PS/U)
Adhésion et Pili et plasmides Jonctions cellulaires
communication

Pour la paroi :
La cellule procaryote : lipidique pour les archées
en peptidoglycane pour les bactéries
La cellule eucaryote : paroi polysaccharidique pour les champignons
paroi pecto-cellulosique pour la cellule végétale

Classification traditionnelle et phylogénétique :

A retenir Nom binominal : genre + espèce première lettre en majuscule, italique ou souligné
3 domaines : Archées, bactéries, cellule eucaryote
Règnes des protistes, mycètes ou champignons, végétaux, animaux

Les archéobactéries : vivent dans des environnements extrêmes (méthanogènes, halophiles,


thermophiles)
Les bactéries (eubactéries) : y compris les mycoplasmes et les cyanobactéries
Selon le Gram :
 Les bactéries à Gram positif ont une couche épaisse en peptidoglycane (de couleur violette
sous le microscope)
 Les bactéries à Gram négatif ont une couche mince en peptidoglycane (de couleur rose
sous le microscope)
Selon la forme : Coques (sphériques), bacilles (bâtonnets), bacille incurvés, spiralées
Selon le mode d’association : indispensable pour les coques diplocoques (2), tétrades (4),
streptocoques (en chainette), staphylocoques (en amas ou grappe de raisin)

Les protistes : unicellulaires eucaryotes, organismes primitifs. Ils préfèrent les environnements
humides
 Ceux qui ont une affinité végétale : les protophytes comme l’euglène. Autotrophes
 Ceux qui ont une affinité animale : protozoaires. Hétérotrophes. Ils se déplacent par
pseudopodes (amibe), par cils (paramécie) et par flagelle (vorticelle). Ils ont un ou plusieurs
noyaux et plusieurs vacuoles.

Les mycètes (champignons) : unicellulaires : levures. Arrondies à ovalaires.


Pluricellulaires : moisissures et champignons supérieurs

Les bactéries comme les mycètes sont soit pathogènes ou non pathogènes

Végétaux : métaphytes Obligatoirement pluricellulaire


Animaux : métazoaires Cellule eucaryote animale et végétale

Cellule végétale Cellule animale


Taille 10 -100 µm 10 - 30µm
Paroi Pecto-cellulose Pas de paroi
Forme Généralement géométrique Généralement irrégulière
Vacuole Présente (la membrane est appelée tonoplaste) Absence de vacuole
Chloroplastes Présence Absence

Virus = acaryotes = organismes acellulaires : ne possèdent pas les caractéristiques de la


cellule vivante, mais possèdent une information génétique.

 Soit de l’ADN : adénovirus


 Soit de l’ARN : rétrovirus
Les virus dépendent d’un hôte qu’ils infectent (parasites). Ils sont constitués de génome, d’une
capside (protège le génome) et d’une enveloppe ou peplos. Certains virus sont nus.
CHAPITRE 1- Cours 2 : Besoins nutritionnels de la cellule

Les caractéristiques de la cellule vivante : reproduction, adaptation, défense, autoréparation,


respiration, nutrition, sécrétion/excrétion, métabolisme (anabolisme et catabolisme),
communication.

Sont assurées par la stabilité de la cellule. C’est l’homéostasie


cellulaire (stabilité physicochimique entre le milieu interne et externe)

L’homéostasie des ions et du pH est assurée par les transports membranaires passif facilitée et actif

Toutes ces caractéristiques dépendent des molécules que la cellule utilise pour former sa structure
et pour sa fonction (besoins nutritionnels de la cellule).
Eau

Minéraux Macroéléments : Na+, Ca+, K+ Structure de certaines enzymes et protéines / Interviennent dans l’activité antioxydante
Oligoéléments : Cu+2, Zn+2…… Interviennent dans la modulation du système immunitaire (SI)

Vitamines Liposolubles (insolubles dans l’eau) Vitamine D Synthétisée par l’organisme N’apportent pas d’énergie
Hydrosolubles (solubles dans l’eau) Vitamine C Fruits et légumes Ont un rôle fonctionnel : pour les os
Vitamine B12 Aliments d’origine animale (absorption du calcium), renforcent le SI

Glucides Monosaccharides (CnH2nOn) Trioses (C3) Métabolites intermédiaires (glycolyse)


Tétroses (C4)
Pentoses (C5) Entrent dans la structure des nucléotides (ribose ou désoxyribose pour ARN et ADN)
Hexoses (C6) glucose, galactose, fructose…
Polysaccharides Disaccharides (deux hexoses) C12H24O12 (saccharose, lactose, maltose)
Energie et structure (membranes et parois)
Holosides ou hétéosides Polysaccharides (polymères) cellulose, amidon glycogène

Protéines Holoprotéines (uniquement des acides aminés) ou Hétéroprotéines (protéine associés à d’autres molécules)
Des polymères d’acides aminés (COOH –R–NH2) liés par des liaisons peptidiques (COO(AA1)–NH(AA2)).
Elles ont un rôle structural, fonctionnel et énergétique (canaux, récepteurs, perméases, hormones, enzymes, réserves….)

Lipides Lipides simples Acides gras (R–COOH) : saturés (0double liaison) ou insaturés (1 ou plus doubles liaisons)
Triglycérides : alcool (glycérol) plus 3 acides gras
Cires : longues chaines d’acides gras (animale ou végétale)
Prostaglandines : dérivés d’acides gras insaturés. Ils inhibent l’activité de l’enzyme adénylcyclase (AMPc)
Lipides complexes Phospholipides (glycérol) phosphatidyl choline (PC), PI, PE, PS, CL : cardiolipine (mitochondrie du cœur)
Sphingolipides (sphingosine) sphingomyéline (choline), cérébroside, ganglioside
Molécule amphiphile : tête hydrophile (groupement+P+alcool) et queue hydrophobe (A.G) / micelle, bicouche, liposome

Lipides isopréniques Pigments végétaux (béta carotène)


Cholestérol (cellule animale) : amphiphile, ≈1/1phospholipide, diminue la perméabilité

Nucléotides = phosphate (1, 2 ou 3 molécules) + Ribose (ARN) ou désoxyribose (ADN) + base azotée Base azotée : Purine (2cycles) G et A,
ou pyrimidine (1cycle) T/U et C
Nucléoside
CHAPITRE 2- Cours 1 et 2 : Biomembranes et transports membranaires

Biomembranes : Membrane plasmique (MP) pour la cellule procaryote et eucaryote


+ endo-membranes ou membrane des organites pour la cellule eucaryote.
La membrane plasmique a de multiples fonctions :

La composition de la membrane varie selon la fonction. Exemples des membranes


interne et externe de la mitochondrie, du RER et REL, membrane plasmique de
cellule procaryote et eucaryote. Voir tableaux pages 20 et 21. Elle est constituée de
deux feuillets (externe et interne).

Composition des membranes :

1. Lipides : phospholipides, sphingolipides, cholestérol (MP et endomembranes de la cellule


animale)
Prostaglandines chez la membrane plasmique de la cellule animale

La distribution des lipides dans les deux feuillets est asymétrique (‫ )غير متناسق‬: charge positive
feuillet externe/charge négative feuillet interne. Le feuillet externe est caractérisé par
Sphingomyélines (Sphingolipides) et phosphatidyl choline (PC) / le feuillet interne est caractérisé
par phosphatidyl éthanolamine (PE) et phosphatidyl sérine (PS).

Les lipides sont en mouvement continu ce qui assure la fluidité : latéral, rotation autour de l’axe,
flexion, flip flop

La fluidité membranaire dépend de la longueur de la chaine d’acide gras (chaine longue diminue
la fluidité, chaine courte augmente la fluidité), du type d’acide gras (acide gras saturé diminue la
fluidité, acide gras insaturé augment la fluidité), du cholestérol et de la température.
Le cholestérol diminue la fluidité et la perméabilité, inhibe les changements de phase, empêche la
cristallisation des chaines aliphatiques, environ une molécule de cholestérol par molécule de
phospholipide.

2. Protéines : deux types


- Transmembranaires ou intégrales ou intrinsèques (amphiphiles)
- Périphériques ou extrinsèques coté interne ou externe (hydrophiles). Elles sont ancrées à des
lipides ou à des protéines intrinsèques.

3. Glucides : jamais à l’état libre. Ils sont sous forme de glycoprotéines ou de glycolipides. Ils
sont toujours extracellulaires et forment le glycocalyx (cell coat). Leur rôle la reconnaissance
cellulaire (identité de la cellule).

Caractéristiques de la membrane plasmique de la cellule animale :


Transports membranaires
I. Transport sans mouvement de la membrane (passif, actif, osmose)

I.1. Transport passif :


Selon le gradient de concentration. De l’hypertonique vers l’hypotonique et sans énergie.

Transport Passif SIMPLE Transport Passif FACILITE


A travers la bicouche lipidique A travers les protéines (perméases)
Les molécules passent : Les molécules qui passent :
- Gaz Perméases très spécifiques
- Molécules liposolubles et hydrophobes
- Petites molécules hydrophiles non chargées
- Eau 10%

Aquaporines Canaux ioniques Transporteurs Navettes


Spécifiques à Canaux de fuite (toujours Jamais ouverts des deux cotés Traversent de part en part
l’eau 90% ouverts) la membrane
GLUT (transporteur de sucre
Canaux ligand dépendant simple/glucose Jamais ouverte des 2 cotés
(molécule chimique) GLUT 1, 2, 3 (glucose, galactose
Canaux voltage dépendant fructose)
(dépolarisation) GLUT 4 insulinodépendant
GLUT 5 fructose

I.2. Transport actif :


Contre le gradient de concentration. De l’hypotonique vers l’hypertonique et avec énergie.

Transport actif PRIMAIRE Transport actif SECONDAIRE


Energie sous forme de nucléotide (ATP) Energie électrochimique (du T.A.P)
A travers les perméases spécifiques (pompes) A travers les perméases spécifiques (échangeur)
Les molécules qui passent : Les molécules qui passent :
Généralement des ions La molécule contre son gradient et le co-
transporteur selon son gradient

Le transport actif secondaire dépend du transport actif primaire


Si la pompe arrête de fonctionner, l’échangeur arrêta aussi de fonctionner
I.3. Osmose :
Contre le gradient de concentration. De l’hypotonique vers l’hypertonique et sans
énergie. Spécifique à l’eau (l’eau se déplace à travers la membrane du milieu le
moins concentré vers le milieu le plus concentré). Il se fait à travers la bicouche
lipidique.

- En milieu hypotonique, l’eau entre dans la cellule ; c’est la turgescence.


- En milieu hypertonique, l’eau sort de la cellule ; c’est la plasmolyse.
- En milieu isotonique, la concentration qui entre dans la cellule est la même que
celle qui sort ; c’est l’équilibre

II. Transport avec mouvement de la membrane (en vrac, vésiculaire)

Il concerne les molécules volumineuses, qui ne peuvent pas passer par le transport passif et actif.

II.1. Exocytose :

La cellule fait sortir des molécules

Dans le cas de l’exocytose la vésicule fusionne avec la membrane plasmique.


L’exocytose n’a lieu qu’en présence de macroélément le calcium Ca+2

II.2. Endocytose :

La cellule fait sortir des molécules

Phagocytose Pinocytose Endocytose par récepteur


Transport de molécules solides Transport de liquide Nécessite des récepteurs spécifiques
Mode de nutrition des protozoaires au niveau de la membrane

Cellules immunitaires
Etapes de l’endocyose par récepteur (cas du cholestérol)

1. Fixation du cholestérol porté par LDL (chol/LDL) au récepteur du LDL


2. Formation de puit tapissé de clathrine
3. Formation de vésicule tapissée de clathrine
4. Formation d’endosome précoce
5. Formation d’endosome tardif
6. Libération du cholestérol et dégradation de LDL en acides gras et acides aminés
7. Recyclage du récepteur (il rejoint la MP).

Etapes de l’endocyose par récepteur (cas de la transferrine)

1. Fixation de la ferrotransferrine à pH 7 (elle porte le fer) à son récepteur


2. Formation de puit tapissé de clathrine
3. Formation de vésicule tapissée de clathrine
4. Formation d’endosome précoce
5. Formation d’endosome tardif
6. Libération du fer
7. Recyclage de l’appotransferrine (sans fer) avec son récepteur
8. Le récepteur reste attaché à la MP et la protéine rejoint le sang pour ramener du fer.

Différence entre vésicule tapissé de clathrine et endosome précoce et la protéine


clathrine

Différence entre endosome précoce et tardif est le pH (endosome précoce pH


neutre et endosome tardif pH acide)
II.3. Transcytose :

Cas particulier de transport en vrac qui comporte à la fois l’endocytose


par récepteur et l’exocytose

Comment les cellules de ß Langerhans sécrètent l’insuline

1. Pénétration du glucose par Glut 2


2. Au niveau du cytoplasme : dégradation de glucose et production d’ATP
3. ATP : ligand pour le canal de K+ fermeture du canal
4. Dépolarisation de la membrane (négatif coté extra et positif coté intra)
5. Activation du canal Ca+2 voltage dépendant entrée de Ca+2
6. Activation de l’exocytose de l’insuline
7. Sortie du calcium restant par pompe (transport actif primaire)
8. Pas de glucose et retour au repos.

Comment les GLUT 4 fonctionnent

GLUT 4 au repos sous forme de vésicule intracellulaire

1. L’insuline se fixe sur son récepteur dans la cellule cible (foie, musculaire)
2. Activation de la vésicule de GLUT4 et translocation (‫ )تنتقل‬vers la membrane plasmique
3. Entrée du glucose par transport passif facilité
4. Formation de glycogène
5. A l’équilibre du glucose dans le sang, retour au repos

Homéostasie des molécules, pH…

L’homéostasie des molécules et du pH est assurée par les transports


membranaires. Chaque molécule a des types de transports spécifiques

Pour les ions : transport passif facilité, actif primaire et actif secondaire. Pour le
pH, c’est les protons H+
Dans le cas de la cellule végétale le pH de la vacuole est acide (forte concentration en
H+) :
- Transport actif secondaire antiport (H+ co- transporteur) pour le
transport du Na+, Ca++, Mg+, glucides et d’autres molécules contre
leurs concentrations
- Transports actif primaires par pompe H+ ATPase
CHAPITRE 2- Cours 3 : Voies de communications cellulaires

La cellule reçoit un signal (hormone/neurotransmetteur) de l’extérieur et le convertit en un


signal interne, ce qui va aboutir à une réponse cellulaire (les molécules qui agissent sur les
cellules)

Signal (premier messager) + récepteur (protéine membranaire) activation du


transducteur (protéine G : protéine membranaire) activation de l’amplificateur (protéine
membranaire) production du deuxième messager

1. Voie des AMPc (adénylate monophosphate cyclique)


L’amplificateur est l’adénylate cyclase, le deuxième messager est l’AMPc, l’effecteur
interne est la protéine kinase A (protéine cytoplasmque). L’AMPc peut agir aussi comme
ligand à des canaux.

2. Voie des inositol phosphate


L’amplificateur est la phospholipase C, le deuxième messager est l’IP3 et le DAG, l’effecteur
interne est la protéine kinase A (protéine cytoplasmque).

Vous aimerez peut-être aussi